- loulous1926 a écrit:
- L'EMH a été encore une fois bien utile!
Cela vaut vraiment le coup de se lever tôt.
Ca, c'est clair! Se lever tôt, profiter des EMH et bien gérer les FP+ vaut toutes les planifications du monde. C'est aussi beaucoup moins fatigant que de se lever à une heure plus "vacances" et de devoir affronter de longues files.
- loulous1926 a écrit:
- Animal Kingdom est le parc que j'avais le moins apprécié à part l'arbre de vie bien fait effectivement et Kali river ( on est ressorti pas mal mouillé sans cape, mais pas autant que certains!)
C'est fou ça. Alors qu'en ce qui me concerne, j'ai adoré ce parc. Comme quoi, les goûts et les couleurs .....
Sur ce, je vous propose la suite de cette première journée à Animal Kingdom.
----
Après cette balade au pays du Maharadja, nous quittons l’Asie et prenons la direction de notre dernier
FP+ de la journée, situé à l’opposé du parc.
Au passage nous repérons le spectacle
UP A Great Bird Adventure. Nous y reviendrons plus tard, de toute façon, le show est en cours pour le moment.
Nous longeons Discovery Island et nous dirigeons tout au fond de la partie Africaine, tout au fond du parc en fait, où se trouve un vrai « petit »
safari.
La file normale affiche une attente de plus d’une heure et, la file FP, à l’air bien longuette aussi…. heureusement elle est à l’ombre.
La longueur de la file donne une fausse impression d’attente car elle avance quand même assez vite. Il est vrai que l’attraction se fait à 32 personnes à la fois !
Un quart d’heure plus tard, à peine, nous embarquons.
Les camions accueillent les guests sur de longues banquettes. Nous étions du coté gauche mais, pour avoir la possibilité de faire de plus belles photos, je vous conseille plutôt le coté droit.
Cette
réserve est tellement grande que tout Magic Kingdom pourrait rentrer dedans et, tenez-vous bien à vos chaussettes, elle ne fait qu’un peu plus de 20% de l’ensemble d’Animal Kingdom !! C’est dire si ce parc est grand ! En fait, c’est le plus vaste des parcs Disney à l’heure actuelle.
Les
camions suivent la piste au travers de
cinq zones différentes où l’on peut apercevoir des animaux sauvages en toute liberté. Il y aurait plus de
30 espèces animales d’Afrique dont de grands herbivores, comme les rhino, les éléphants ou les hippopotames, mais aussi des prédateurs comme les lions ou les crocodiles, sans compter les oiseaux et les termites !
Le parc est muni de divers systèmes empêchant les animaux de sortir de leur zone propre, que ce soit des systèmes de chaine dans le sol, des « murs » se fondant dans le décor ou des fossés remplis d’eau ou pas.
Les lions qu’on peut apercevoir au loin, venaient, à l’origine, d’un zoo où il faisait nettement moins chaud qu’à Orlando. De ce fait, les concepteurs de l’attraction, ont eu l’idée de leur installer l’
air conditionné ! Oui, oui, vous avez bien lu. L’air conditionné a été installé dans les rochers où les lions se prélassent habituellement afin qu’ils aient en tout temps, une température agréable et surtout constante. Ca à l’air complètement dingue mais ce n’est pas vraiment uniquement pour le confort de l’animal. C’est plutôt dans l’idée qu’ainsi les lions sont plus souvent « visibles » par le public puisqu’ils n’ont pas l’instinct d’aller se cacher à l’ombre. Bon c’est un peu aussi pour leur confort, afin qu’ils n’aient pas trop « froid » en hiver. L’hiver floridien est généralement très doux mais c’est déjà arrivé que la température descende en dessous de 20°C et même qu’il neige !
Les quelques
baobabs qu’on peut apercevoir dans la réserve, ne sont pas réels. A l’instar du majestueux arbre de vie qui trône au centre de Discovery Island, ils sont tous en béton car ils ne supporteraient pas les baisses de température qui peuvent survenir en hiver.
Pour rendre le circuit plus « attractif », de petits dépôts de nourriture (foin, herbe,…) ou d’eau potable sont déposés en des points stratégiques au bord de la piste afin d’attirer les animaux pour qu’ils soient plus proches des visiteurs.
Quant aux camions, ce sont de vrais camions de safari conduits par des chauffeurs expérimentés. Ils suivent la piste dans la mesure du possible mais en fonction des imprévus, peuvent en changer le trajet. Par exemple, comme les animaux sont libres, il peut arriver qu’il y en ait un sur la piste ou, du fait du sol à tendance marécageuse de la Floride, que la piste soit dégradée obligeant le chauffeur à faire un détour.
La
nuit, quand l’attraction et le parc ferment, les animaux rentrent faire dodo dans leurs abris respectifs! Là aussi, je suis restée « paf » en lisant ça car, pour les attirer dans leurs enclos, ils ont, chacun, été spécialement drillés avec un son spécifique. Les éléphants, par exemple, rejoignent leur dortoir quand ils entendent battre le tambour, les girafes sont attirées par le son d’une cloche de vache ou les crocodiles par une barre de métal frappée dans l’eau. C’est dingue, non ? Bon, c’est pavlovien et je suppose qu’ils reçoivent leur repas du soir dans leurs abris, mais même si c’est pavlovien, ça m’épate.
Revenons à notre journée.
Le Safari dure une petite demi-heure et nous ramène à notre point de départ.
Nous n’avons pas eu la chance de voir beaucoup d’animaux de très près mais c’est en grosse partie imputable à l’heure à laquelle nous avons fait le tour. Idéalement, le meilleur moment pour faire cette attraction, c’est soit au petit matin, à l’ouverture du parc, quand il fait le moins chaud et que les animaux profitent de leur petit-déjeuner ou encore en fin de journée.
Nous sortons du Safari et restons en
Afrique ainsi que dans le monde animal en continuant notre tour par la partie dédiée à la faune africaine en pénétrant dans un autre parcours, le
Gorilla falls exploration trail.
Il s’agit d’un parcours didactique qui se fait à pied, chacun à son rythme. Il est parsemé de grands tableaux décrivant les animaux, leur environnement et leurs caractéristiques.
Il y a également des CM spécialisés et très disponibles pour satisfaire la curiosité des plus grands et des plus petits.
Outre les singes, qui sont dans des enclos,
on peut apercevoir de petits hippopotames, des zèbres et des suricates.
Ainsi que des oiseaux exotiques volant en toute « liberté » mais pas trop puisque de grands filets recouvrent la cime des arbres.
Il y a aussi la possibilité d’y voir des bêbêtes à huit pattes mais j’ai vraiment pas cherché à les voir…..
Il est déjà midi quand nous sortons de ce parcours mais avant de nous arrêter pour la pause déjeuner, j’entraîne Lucie vers la 5e zone du parc, le
Rafiki’s Planet WatchLors de nos deux visites précédentes, en 2009 et 2010, nous n’y étions pas allées.
Comme la journée est belle et qu’on a le temps, pourquoi pas ? C’est l’occasion de voir autre chose
Pour s’y rendre, nous prenons le Wildlife Express qui, de la station initiale
Harambe,
ce train où l’on s’assied perpendiculairement à la voie,
nous conduit à la gare de destination
Conservation Station.A l’arrivée,
Rafiki accueille les visiteurs.
Cette zone du parc se veut très éducative et écologique.
Peu après l’entrée, on y trouve un autre parcours à pied sur le thème des habitats de petits animaux :
Habitat habit!.
Quand on s’avance un peu plus, on aperçoit un grand bâtiment sur la droite :
Conservation Station. Centre dédié à la conservation de la nature et de la faune en particulier.
A l'intérieur, il y a diverses stations, où l’on peut, entre autre, observer le travail des vétérinaires ou la préparation des repas des animaux du parc, assister à certains exposés ou y observer de petits animaux…
A l’extérieur de ce bâtiment, se trouve l’
Affection Section, petite ferme en plein air où l’on peut être en contact avec quelques animaux domestiques de la ferme comme la chèvre et le mouton.
Nous y flânons peu de temps car il commence à bien faire chaud et que nous avons faim. Nous reprenons le Wildlife Expresse, cette fois dans l’autre sens, et il ramène à la
Place Harambe dans la zone Afrique.
Il est vraiment temps de déjeuner.
Comme nous avons décidé de faire ce voyage en toute dernière minute, les réservations pour le repas de midi étaient toutes complètes où que ce soit. D’un autre côté, ne pas en avoir peut aussi être vu comme un avantage. En effet, nous n’avons aucune contrainte d’horaire et cela laisse aussi une petite place à l’improvisation.
Aujourd’hui nous optons pour le
fast food du
Yak et Yéti et reprenons la direction de l’Asie.
Nous arrivons devant le
Yak&Yeti local food café et constatons avec plaisir qu’il y a peu de file. Comme elle est en plein soleil, je pense à remettre ma casquette mais je ne la trouve pas. Je crains de l’avoir laissée dans le train ou sur un banc de la gare du
Rafiki’s Planet Watch où nous nous sommes posées en attendant le train du retour.
J’ai un petit serrement au cœur car je l’avais achetée ici même en 2009 et elle m’allait comme un gant !
En effet, on y voyait clochette accompagnée d’une inscription qui disait :
« Mood subject to change without notice ». C’est Antonio, mon mari, qui me l’avait offerte.
Le jour même, dès que nous sommes rentrées à l’hôtel, j’ai fait un ticket sur le site des objets perdus de WDW mais malheureusement je ne l’ai pas retrouvée. Durant 48h, j’ai reçu des mails me disant qu’il avait regardé les objets ramassés dans le parc mais qu’elle n’en faisait pas partie. J’ai aussi vainement cherché à la remplacer mais ce modèle-là n’existait plus dans les boutiques. Ce n’est évidemment pas bien grave
photo prise sur internet (cf nom du blog à bas à droite). Dans la plupart des fast-foods que nous avons faits, il y avait un cast member qui distribuait le menu dans la file afin de fluidifier l’attente aux caisses. Celle qui travaillait ici, vêtue en mode safari avec d’épais vêtements, restait statique en plein soleil. J’avais vraiment pitié d’elle, car il faisait fort chaud. Mais grâce à elle, nous avons pu faire rapidement nos choix.
Le temps de les encoder à la caisse et de payer, avec le
magic band, notre plateau nous attendait au comptoir.
Les premiers payements, effectués la veille, je les avais faits avec ma carte de crédit mais dès le deuxième jour, j’ai laissé la Visa dans le coffre de l’hôtel et je payais toutes mes dépenses avec le magic band. En effet, à une exception près, il m’a toujours été demandé de confirmer le payement via le code que j’avais choisi le jour de mon arrivée quand j’avais reçu mon bracelet. Autre avantage, Lucie pouvait aussi s’occuper du payement car le code est lié au moyen de payement et non au bracelet.
Notre plateau en main, nous passons à l’arrière du restaurant où, à l’ombre de l’édifice, se trouvent les tables permettant aux guests de profiter de leur repas.
Malgré la foule, nous n’avons aucune difficulté pour trouver en une.
Pour ce repas, Lucie a pris un
Vegetable Tikka, préparation à base de tomates, courgettes, beans et oignons accompagnée de riz quant à moi, plus prudente, je me suis rabattue sur un
chicken wrap accompagné de chips
. Le plat de Lucie a l’air tout rikiki sur la photo mais c’était suffisamment abondant pour l’empêcher d’en arriver au bout.
Après le repas, il est presque 14h, nous prenons doucement la direction de la sortie.
En repassant devant le spectacle
UP nous constatons qu’il est en cours et que la session suivante est dans plus d’une heure et demie. Ce sera pour une autre fois….
Ce soir nous faisons la
Micket Not So Scary Halloween Party et nous pensons qu’un peu de repos à l’hôtel nous ferait du bien avant de reprendre la route des parcs.
A suivre….