Tonnerre de sacripant ce que le temps file!
Bien entendu que je ne vous ai pas oublié. En voilà, une idée!
Mais les aléas de la vie ont fait que je n'ai plus eu l'occasion de me remettre à la rédaction de mon séjour. Il se termine tout doucement et il me restera encore deux jours à Universal et le retour à vous raconter. Avec un peu de chance, on y sera à la Toussaint et la boucle sera bouclée!
@lolotte23, je me sens moins seule en lisant que toi aussi tu n'apprécies guère la montée de Rip Ride Rockit.
Et bien vu pour le restaurant
@tomy183, je suis très fan des attractions Harry Potter quelles qu'elles soient avec un petit bémol pour The Flight of the Hippogriff. Ceci dit, The Forbidden journey, nous l'avions déjà faite et refaite, donc l'attraction des Gringotts était pour nous une découverte
@tweety31, la zone HP est extraordinaire! Tu vas a-do-ré!
@berth : merci pour ton retour!
Pour déjeuner, j’emmène donc ma fille au
Chaudron Baveur. Universal n’est pas réputé pour ses restaurants et on se dit que tant qu’à faire, autant mangé anglais, non ?
L’entrée du restaurant est précédée d'un petit hall d’accès où siège une vitrine exposant les différents plats de la carte. Cela permet déjà de faire un choix (en connaissance de cause) et surtout ça évite l’éventuelle mauvaise surprise quand on voit arriver le plat qu’on a commandé. Après un « certain » temps devant la vitrine, je me décide enfin sur mon choix et nous entrons dans l’auberge. Il n’y a pas de file et nous passons commande directement.
Un peu intriguées par leurs noms, nous sautons le pas et nous en profitons pour goûter des boissons de sorcier. Ce sera un
Tongue Tying Lemon Squash pour Lucie et un
Fishy Green Ale pour moi. Toutes deux sans alcool.
Nos verres en main, nous attendons sagement d’être conduites à notre table, ce qui ne tarde pas car, très vite, un garçon, ou plutôt un jeune sorcier, vient nous chercher.
Les tables sont alignées pour donner l’impression des grandes tables de banquet du château. Elles sont espacées d’un peu moins d’un mètre et les clients ne peuvent s’y asseoir que face à face.
Chic, nous sommes en bout de rangée, juste devant le maître des lieux.
Nous sirotons nos breuvages et après quelques minutes, nos plats arrivent :
Fish and Chips pour Lucie
Cottage Pie pour moi.
Evidemment ce n’est pas de la haute gastronomie, mais pour de la restauration rapide, je trouve qu’il ne s’en sort pas trop mal.
Rassasiées, plutôt que de poursuivre la visite d’Universal, nous décidons de continuer dans le monde d’Harry Potter mais du coté
Island of Aventure. Pour cela, nous sortons du chemin de traverse.
Nous revenons dans le monde des Moldus pour nous rendre à la
gare de King’s Cross.
Pour accéder aux quais, nous devons montrer patte blanche et être en possession d’un
ticket Park-to-Park.
On longe le quai 10 et, si vous regardez bien, au moment où l’on passe à coté du porte-bagages, par un effet d’optique, on a l’impression de voir nos prédécesseurs dans la file traverser le mur !
Puis, à note tour, nous traversons le mur entre les quais 10 et 9.
Pour arriver au fameux quai 9 ¾ avec la même sensation que dans le film :
waow, je n’aurais jamais pensé qu’il y avait tout ça « dans » ce mur !La file se poursuit jusqu’au quai et… Oh ! Ces bagages ont un petit air familier
Le train pour
Hogwarts/Poudlard est déjà là !
Nous embarquons à six par compartiment et le train démarre.
Les paysages défilent jusqu’à l’arrivée à destination. Il se passent d’autres petites choses aussi car la fenêtre du compartiment est en fait un écran de projection
Tout se déroule en parfaite harmonie avec les films.
Ce train n’est donc pas un simple moyen de transfert entre les deux parcs. C’est une attraction en soi et qui ne doit être ratée sous aucun prétexte !
Après un trajet de 5 minutes plein d’aventures, nous débarquons à
Hogsmeade/Pré-au-lard dans Island of Aventure. Le train offre aussi un petit voyage dans le temps car, parties sous le soleil nous y arrivons en plein hiver.
Nous ne nous attardons pas aux boutiques que nous connaissons bien pour les avoir déjà visitées à deux reprises, nous passons devant l’auberge des trois balais,
et continuons tranquillement en direction du château.
Ici aussi, nous sommes obligées de déposer nos sacs à la consigne. Elle se trouve juste à coté de l’entrée et offre, comme les autres consignes du parc, deux types de coffres : des petits, gratuits le temps de faire l’attraction et des plus grands, à louer à partir de 2 dollars. Pas de clé, pas de code, il suffit de mettre une empreinte digitale. Cela nous a d’ailleurs valu un petit moment de stress car au retour, je ne me souvenais plus du doigt que j’avais posé.
Heureusement que des essais multiples sont acceptés ! Nous avons eu une autre petite mésaventure avec les casiers mais je vous la raconterai quand on y arrivera.
Après nous être débarrassées de nos vestes et de mon sac, nous poursuivons par la file des pass express et arrivons rapidement dans les entrailles du château.
La file avance rapidement.
Les décors sont réalisés avec beaucoup de soin et l’ambiance retrace vraiment celle qu’on ressent dans les films.
Au passage, nous assistons aux interventions du professeur Dumbledore et, un peu plus loin, à celle des des protagonistes principaux.
En fin de file, juste avant de pouvoir s’installer pour ce
voyage interdit, le choixpeau trône sur son piédestal.
L’embarquement se fait, via un tapis roulant, dans des nacelles suspendues pouvant accueillir 4 personnes. A peine assis, les pieds ne touchent déjà plus le sol.
Les nacelles sont en mouvement permanent et s’enfoncent directement dans les entrailles de l’attraction qui visite quelques scènes des films et reproduit également la sensation de voler derrière Harry Potter lui-même !
On passe également par la forêt interdite où l’on ne manque pas de rencontrer
Aragorg et sa petite famille. Rien n’y fait, je ne suis pas arrivée à garder les yeux ouverts en arrivant dans cette section. Et impossible de garder ça pour soi car nous sommes pris en photo juste au moment où l'on passe à travers les araignées et cette photo se retrouve projetée un peu plus loin dans l’attraction.
Mis à part ce petit détail : j’adore !
La sortie se fait, après récupération de nos affaires dans le casier de la consigne, bien évidemment, par la boutique. Nous l’avons arpentée à la recherche d’une écharpe de gryffondor pour un de nos amis mais n’avons pas trouvé celle qu’il cherchait. Il est vrai que je trouve le merchandising tournant autour de Harry Potter assez grossier. Les tricots sont trop épais, les magnets trop grands, … Et je ne parle pas du prix ! Celui des tenues de sorcier est à tomber par terre !
Nous quittons l’attraction et le land par la même occasion en reprenant le chemin par où nous étions venues.
Au passage, nous faisons une pause, pour prendre une
bièreaubeurre glacée.
Nous longeons ensuite l’entrée de l’attraction dédiée à la motocyclette de
Hagrid qui est déjà fermée alors que le parc ne ferme que dans une heure !
Nous repassons devant la gare et continuons en direction de la zone
The Lost Continent.
L’unique attraction du land,
Poseidon’s Fury, va bientôt fermer mais nous sommes encore dans les temps.
En fait, nous sommes les dernières et le cast member nous demande de nous dépêcher à rejoindre le groupe pour la dernière session de la journée !
Il s’agit d’un parcours à pied, avançant de salle en salle où ont lieu divers petits shows sur le thème de la mythologie et d’une bataille entre dieux. On va être honnête, ce n’est pas l’attraction du siècle surtout quand on ne parle pas couramment anglais….
La nuit commence à tomber quand nous atteignons
Seuss Landing, la zone du parc dédiée uniquement aux kids. Un vrai régal de couleurs !
The
Cat in the Hat, est un conte pour enfants écrit par le
Dr Seuss.
C’est une histoire bien connue de tous les petits américains qui met en scène deux enfants laissés seuls chez eux, voyant débarqué un chat chapeauté et ses deux acolytes, Thing One et Thing Two.
Ces trois larrons vont entraîner les enfants dans une succession de jeux qui va tout saccager dans la maison ! La situation sera sauvée et rétablie par un autre petit personnage : le poisson rouge. A l’instar d’une bonne conscience, il fait la morale à tout le monde et tout rentre dans l’ordre juste avant le retour de la maman.
L’attraction nous emmène, à bord de petites embarcations prévues pour 4 personnes, à travers les scènes de cette histoire.
En sortant de là, nous qui ne sommes pas très attirées par les boutiques, avons parcourue celle-ci avec plaisir. Nous y sommes d’ailleurs revenues à chaque fois que nous passions devant. Ca change tellement des autres boutiques!
Au fond du land, on longe une plaine de jeux interactive, elle aussi dédiée aux plus petits !
La journée se termine, le parc va bientôt fermer et nous prenons doucement la direction de la sortie.
La nuit commence à tomber quand nous prenons le chemin de l’hôtel où nous arrivons vers 18h30.
Un peu de repos n’est pas de refus !
On se rafraichit, on se pose un moment et on se prépare pour sortir dîner.
Au menu ce soir :
Margaritaville. Nous y avions mangé en Californie et je n’en gardais pas un souvenir impérissable car l’ambiance n’y était pas. Il est vrai que nous y avions mangé quasi au moment de la fermeture, et ça se sentait.
Celui d’Orlando m’avait fait de l’œil quand nous étions venus les fois précédentes et j’avais vraiment envie d’y aller. En plus, comme les notes sur les sites de comparaisons n’étaient pas trop mauvaises, j’ai retenté le coup.
Nous arrivons donc pour notre réservation, prévue à 20h30.
Après une courte attente, une jeune femme s’occupe de nous. Elle nous propose une table en terrasse et nous y installe. Comme nous attendons un bon moment avant qu’elle ne revienne chercher la commande des boissons, cela nous laisse le temps d’apprécier le fond de l’air qui rafraîchit gentiment. A son retour nous lui demandons de passer à l’intérieur et un autre garçon vient nous chercher. Il me fait sourire car, n’ayant pas compris ce qu’il me disait, à mon « Pardon ? » (oui, ma fille me le dit tout le temps, quand je ne comprends pas, j’ai tendance à m’exprimer en français
), il me répète la question mais cette fois en Espagnol. Je finis par lui expliquer que nous sommes belges et là, son sourire s’éclaire et il commence à me parler … d’Eddy Merckx ! Mine de rien, la petite Belgique a envoyé quelques solides messages de l’autre coté de l’Atlantique.
A peine entrée, je m’aperçois qu’il fait tout aussi frais à l’intérieur ! Ce maudit air conditionné ! Je l’oublie tout le temps.
Ceci dit, l’ambiance est plus sympa ici.
Nous prenons place et un second serveur arrive pour la commande des boissons. Soyons fous ! Pour la seule et unique fois du séjour, je me laisse tenter par une boisson alcoolisée et mon choix se porte tout naturellement vers une… margarita !
Pendant que nous sirotons nos boissons, un échasseur passe parmi les tables, offrant des animaux en ballons aux clients et plus particulièrement aux enfants.
Les plats ne se font pas attendre et la surprise n’est pas trop désagréable
Blancs de poulet grillés pour moi
Teriyaki de scampi et poulet pour Lulu.
Le repas se passe bien, les plats ne sont pas trop copieux et nous suffisent largement. Là, où ça se complique, c’est au moment de l’addition. Vous vous souvenez de ma mésaventure à Epcot ? Et bien c’est rebelote. Sauf qu’ici, pas de magical band pour me sauver la mise
Et, comble de malchance, je n’ai pas suffisamment de cash sur moi. J’avais pensé en prendre avant de partir puis ça m’était sorti de la tête.
Le garçon revient donc avec ma carte en m’annonçant que ça ne marche pas. Je lui explique l’histoire du code et là, complètement indifférent à ce que je raconte, il me propose directement d’aller retirer de l’argent à un ATM.
Il faut bien payer. Partir en courant eut été une autre option mais ce n’est pas dans mes habitudes. A la réflexion nous aurions dû
…. Bref
Je me dirige alors vers le manager debout à coté de SA caisse enregistreuse faisant dos à la salle. Il se retourne vaguement et, tout en me retournant aussitôt le dos m’indique d’une geste de la main le distributeur ATM. Ca m’a suffit, j’étais passée en mode : « grognasse ».
Bien allumée et prête à exploser, j’ai retiré les 40$ qui me manquaient. En fait, si je veux être précise, il ne m’en manquait que trente mais le retrait ne pouvait se faire que par tranche de 20 $. Ce retrait m’a couté 5$ de frais liés à l’ATM plus 6 € de frais liés à ma carte Visa. En gros, l’équivalent du pourboire attendu. Outrée de la manière dont j’avais été traitée, que ce soit par le garçon ou par le manager, j’ai laissé en tout et pour tout 2$ quelques cents de pourboire car je n’avais pas le compte juste. Sinon, j’aurais payé au cent près ! Tout ça en regardant le serveur droit dans les yeux. Son sourire a très vite disparu mais en réponse il n’a eu que nos talons. J’admets que ce n’est pas très sympa mais ceci dit, son comportement ne l’avait pas été non plus. Au lieu d’être traitées en « clientes démunies » nous nous sommes senties traitées en « clientes potentiellement resquilleuses » ce qui m’a vexé au plus haut point.
En fin de compte, le perdant c’est le garçon, car pour ma part, cela ne m’a pas couté beaucoup plus cher que si tout c’était passé normalement…. mais c’est quand même un rien contrariée que je suis sortie du restaurant.
Nous descendons vers le quai et devons un peu attendre le bateau du retour. Mais quel plaisir ! Nous tombons sur le meilleur des capitaines ! En effet, un petit gars, un peu rondelet, tout sourire, prend la barre et nous met une ambiance du tonnerre ! Il chante, fait participer les passagers et c’est le cœur léger et joyeux que nous terminons la journée.
A suivre…..