A quinze mois du début de mon récit, je trouve enfin le temps mais surtout l’énergie d’en venir à bout. J’ai donc remonté mes manches et profitant de ce week-end pluvieux j’ai repris mon récit là où je l’avais laissé, à la fin de notre 3e jour à Universal.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et c’est d’ailleurs ça qui les rend si bonnes. Après ces 10 jours en Floride, à nous deux, nous étions contentes à l’idée de retrouver le reste de notre famille (et Lucie son amoureux) et amplement satisfaites de notre séjour.
Mais avant de vous raconter ce retour qui c’est, somme toute, très bien passé, je vous propose de faire le point sur Universal comme je vous l’avais fait pour WDW.
Bons plans et infos Quels parcs choisir ? Moins étendu en surface et en possibilités que WDW, le resort d’Universal offre l’accès à trois parcs.
Islands of Aventure et
Universal Studios que je vous ai présenté en long et en large et
Volcano Bay , parc aquatique ayant rejoint le Resort en 2017.
Ce dernier parc est divisé en quatre zones inspirées des îles hawaïennes comportant des glissières, des parcours en radeau et des piscines.
Sincèrement, pour avoir été en Floride en novembre, je n’y aurais pas été pour un empire, mais en juillet… En effet, les matinées étaient fort fraiches au moment de notre séjour mais en plein été, consacrer une après–midi à ce parc plutôt que de flâner autour de la piscine de l’hôtel me semble une excellente idée.
Durée du séjour ? Tout dépend encore une fois des goûts de chacun et du type de billets achetés. Il est clair qu’avec l’option Express Pass, deux jours sont amplement suffisants pour faire les trois parcs.
Type de billet ? Comme à Disney, vous avez le choix entre des entrées
One Park Per Day valables pour un seul parc ou celles
Park-to-Park valables pour deux parcs ou pour les trois parcs. Les tarifs sont bien entendus différents et la différence entre les options se réduit proportionnellement au nombre de jours de visite. Il y a également des promotions offrant, en fonction du nombre de jours choisi, l’entrée au 3e parc lors d’achat d’entrées Park-to-Park pour les deux autres.
Seul petit bémol : pour pouvoir utiliser le train allant de « King Cross », situé à Universal, à « Hogsmeade » (alias Pré-au-lard), situé à IOA, il faut nécessairement posséder des tickets Park-to-Park. Et bien que ce ne soit pas un passage indispensable, c’est une attraction en soi et pour moi, elle vaut le coup surtout si on est fan du jeune sorcier.
Où loger ? C’est toujours le même débat : site ou hors site ? Bien entendu, c’est aussi question de budget.
Les hôtels Universal se divisent en quatre catégories :
-
Value :
. Universal's Endless Summer Resort dockside Inn and Suites & Surfside Inn and Suites
-
Prime value (proches de Valcano Bay):
. Universal's Aventura Hotel
. Universal's Cabana Bay Beach Resort
-
Preferred :
. Loews Sapphire Falls Resort
- Et pour finir les hôtels de catégorie
Premier qui offrent le
pass Universal Express Unlimited :
. Loews Royal Pacific Resort
. Hard Rock Hotel
. Loews Portofino Bay Hotel
L’avantage des hôtels premiers , hormis l’express pass qui peut également être acheté de manière totalement indépendante, se décline de deux points de vue : proximité par rapport aux parcs et possibilité d’entrer une heure plus tôt à Vulcano Bay et au « Wizarding World of Harry Potter ».
Les repas ?En journée, la plupart des visiteurs déjeunent dans les parcs et essentiellement dans les
fast-food, vous en trouverez plus d’une dizaine par parc.
Cependant, il y a également moyen de profiter d’un
service à table dans les deux parcs.
Universal :
- Lombard’s Seafood Grille (menu plutôt de type poissons)
- Finnegan’s Bar & Grill (plats traditionnels américain)
Islands Of Adventure :
- Mythos (dans un décor digne de son nom – probablement le best of du parc)
- Confisco Grill (un peu de tout de l’italien au mexicain en passant par l’Asie). Il offrait tout un temps des petits déjeuners avec personnage mais ce n’est plus à l’ordre du jour je crois.
Le soir, le choix se porte sur les restaurants du City Walk ou sur ceux des hôtels :
CityWalk :
- BigFire
- Antojitos Authentic Mexican Food
- Bob Marley – A tribute to freedom (nourriture jamaïcaine et Musique du Bob)
- Cowfish (si vous voulez manger un Burgushi – mélange de burger et de sushi)
- NBC Sport Grill (écrans géants et sport à gogo)
- Pat O’Brien (food USA et musique live)
- Vivo Italian Kitchen
- Margaritaville (repas antillais et Margarita de toutes les sortes)
- Hard Rock Café (on ne le présente plus)
Hard Rock Hôtel :
- The Kitchen (varié, salade, burger, pizza)
- The Palm (steakhouse)
Royal Pacific Resort:
- Island Dining Room (cuisine pan-asiatique ou pour le petit-déjeuner))
- Jake’s American Bar (plus pour le décor)
Potofino Bay : que du style italien (enfin, de l’italien à l’américaine quoi)
- Mama Della’s Ristorante
- Trattoria del Porto
- Bice Ristorante
Au moment d’écrire ces lignes, le resort n’offrait pas (ou plus ?) de « dining plan » mais au moment de notre séjour il était possible d’en réserver de deux types :
- Quick Service Universal Dining Plan
- Table Service Universal Dining Plan
Quick Service Universal Dining Plan :
- Un plat, deux boissons et un snack par jour et par personne
- Valable dans la plupart des restaurant fast-food du parc et de city walk mais pas dans ceux des hôtels
- Adulte : 25,99$ - Enfant : 17,99$
Table Service Universal Dining :
- Plan Quick-service + un repas à table
- Valable dans tous les restaurants à table sauf ceux des hôtels
- uniquement disponible pour les personnes séjournant dans les hôtels du site mais non valable pour les restaurants des hôtels
- Adulte : 64,99$ - Enfant : 29,99$
Les soirées spéciales ? Compliqué d’en parler n’en ayant pas faites mais de ce que j’en ai lu et entendu, les Horror Nights de la saison d’Halloween sont absolument à faire….si on aime le genre.
Conclusions de la partie Universal – IOA Nous avions gardé (enfin, surtout moi car Lulu était un brin trop petite pour s’en souvenir) un excellent souvenir de nos séjours à Universal et y retourner était un vrai plaisir.
L’hôtel était un vrai bonheur car il n’y régnait pas d’humidité
et notre chambre était vraiment très agréable. Nous avions d’ailleurs hâte d’y venir nous y réfugier.
Les journées se raccourcissant de plus en plus nous n’avons pas profité de la piscine car lorsque nous revenions des parcs, le soleil était déjà descendu sous l’horizon.
Bien que la balade à pied soit bien agréable, par paresse peut-être mais par plaisir surtout, nous avons préféré prendre la navette fluviale pour aller et revenir des parcs. De ce fait, le matin, nos sacs étaient fouillés deux fois. La première sur le ponton avant d’embarquer puis, peu après, avant d’entrer dans les parcs.
Universal ce n’est pas WDW. Je veux dire par là que le public d’Universal est moins bon enfant qu’à Disney, c’est moins « magique » et ça se sent. On y effectivement voit moins d’enfants et ce parc a un côté un peu moins festif. Ceci dit, au risque de me faire lapider sur un forum dédié à Disney, si un ami lambda (j’entends par là, un gars « normal »
qui ne rêve pas Disney, qui ne respire pas Disney et qui ne pense pas Disney ) qui ne pourrait faire qu’un des deux sites me demandait de choisir, sans hésiter je lui dirais : Universal !
Mais je suppose que vous l’avez tous vécu. Ce regard apitoyé et plein de condescendance qu’on nous jette quand on évoque le moindre séjour au pays de la souris. Faut être lucide, les gars comme nous qui ont gardé leur âme d’enfant adorent les parcs Disney, les autres …et bien, faut leur conseiller Universal ! Surtout pour ses décors haut en couleurs et très immersifs, son côté un peu moins « bisounours » que les parcs Disney (je sens que je vais me faire lyncher…) et ses attractions à sensations un cran au-dessus de Space Mountain ou Rock&Roll Coaster with Aerosmith.
Les parcs Universal et IOA sont très bien organisés et se parcourent facilement. Ils ont une architecture différentes de ceux de Disney où, sous forme d’étoile, ils vous ramènent toujours vers le cœur du parc, alors qu’ici, on en fait réellement le tour. Par contre, bien que les différentes parties portent des noms différents on ne se rend pas vraiment compte, surtout à Universal Studios, qu’on passe d’un land à l’autre. A IOA c’est un peu plus manifeste.
Alors notre best of est sans réfléchir et à l’unanimité (de nous deux
) :
Harry Potter. Une vraie grande réussite ! Pour l’avoir connu alors qu’il n’y avait que la partie dans IOA sans les superbikes de Hagrid, je peux vous dire que déjà rien que cela valait le détour. Alors maintenant qu’il y a les motorbikes, le train pour passer d’un parc à l’autre (à faire dans les deux sens car…enfin je veux pas trop spoiler mais c’est différent ) et la banque des Gringotts, se taper 7200 bornes au-dessus de l’atlantique et louper ça, ce serait vraiment dommage !
Pour les déceptions, il n’y en a qu’une (et sincèrement je la cite pour l’anecdote car je n’en suis pas très fan) : leur parade. Alors là, c’est d’un pitoyable à pleurer. Triste, dépouillé mais surtout invisible ! On s’y cogne en pensant voir un food-truck ou un camion d’entretien.
Sinon, du côté des rides 3D, Superman, Transformers, Men in Black, … c’est toujours du pareil au même. Un peu répétitif dans le genre des sensations et des supports. Ceci dit, des trois, Superman est le plus sympa.
Au final, trois belles journées, remplies d’excellents moments, à nouveau plein d’étoiles dans les yeux et de merveilleux souvenirs à ramener à la maison.
Voici donc cette dernière (bien longue) journée.
Lundi 4 novembre : Back to EuropeCe matin le réveil sonne un peu plus tôt que ces trois derniers jours. Le temps de nous débarbouiller, de boucler les valises et de faire le tour de la chambre pour les dernières vérifications il est l’heure de descendre à la réception pour appeler un taxi.
Il arrive peu après 8h30 et nous voici en route pour l’aéroport.
A l’entrée de MCO–Orlando Airport, il y a bien des guichets d’accueil mais l’enregistrement se fait en mode self-service à des bornes automatiques. Sur base du passeport, si mes souvenirs sont exacts, nous pouvons imprimer nos billets ainsi que les rubans adhésifs à apposer sur nos bagages. Nous avons un peu de difficultés à nous y retrouver mais au final, les rubans sont colés aux valises et nous les déposons sur les tapis roulants au guichet.
Délestées de ce poids nous passons rapidement les contrôles de sécurités et traversons l’aéroport pour aller prendre le People Mover qui nous conduit vers un des 4 îlots de départ.
C’est là que Lucie sursaute. Elle ne trouve plus son sweat-shirt. Et pas n’importe quel sweat-shirt. Un sweat-shirt de « Friends ». Série dont elle est méga-fan et dont elle connait tous les épisodes par cœur. Mais pas que ça. Sweat-shirt offert par son amoureux. En un mot : c’est la cata !
Je me pose sur un banc tandis que courageusement elle rebrousse chemin et s’en retourne aux contrôles de sécurité. Elle revient, la pauvre, 20 minutes plus tard : bredouille. Elle a regardé partout et s’est même informée. On lui a dit qu’elle pourra se renseigner au bureau des objets trouvés….à partir du lendemain. Ce qu’elle n’aura pas le courage de faire, persuadée (à juste titre je crois) que cela était peine perdue. Par la suite, je lui ai proposé de le lui remplacer mais elle n’a pas voulu. Son amoureux par contre lui a offert un tee-shirt du même style pour la consoler . C’est-y pas mignon tout ça ?
Bref, revenons à nos moutons. Devenues « addicts », nous espérions trouver un Starbuck pour notre café matinal mais nous étions dans un des deux îlots de l’aéroport qui n’en comptent pas. Nous nous sommes donc rabattues sur un autre distributeur qui, manque de bol, n’acceptait que l’argent liquide. J’avais gardé juste de quoi payer le taxi et il me restait quelques menues monnaies en poches.
En manque de plus en plus franc en caféine, ça commençait à devenir lourd tout ça. On oublie le petit distributeur et on se rabat vers un des fast-food du lieu où nous pouvions payer avec une carte de crédit.
Nous avons donc « petit déjeuné » d’un donut, un bagel et deux cafés au lait.
L’embarquement débute à 12h00 et à 12h50, nous décollons en direction de Chicago.
Nous touchons terre à O’Hare à 14h30 heure locale après 2h30 de vol.
Neuf ans plus tôt nous avions fait la même escale au retour et avions eu une grosse frayeur. En effet, nous avions, selon le plan de vol, 1h45 de transit à Chicago ce qui nous inquiétait un peu sachant que Chicago fait partie des six plus grands aéroports du monde. Nous avions quitté Orlando avec 45 minutes de retard et avions donc stressé tout au long du voyage voyage craignant rater notre correspondance pour la Belgique car une heure pour atterrir, sortir de l’avion trouver la porte d’embarquement et y arriver nous paraissait impossible. Arrivés à Chicago nous avions couru comme des fous dans cet énorme aéroport pour atteindre, dans les temps, la porte d’embarquement pour Bruxelles. Quel ne fut pas notre étonnement de la trouver quasi vide ! Ce n’est que seulement là que nous nous sommes aperçus qu’il y avait une heure de décalage entre Orlando et Chicago ce qui nous donnait non pas une mais deux heures de temps pour transiter.
Ce coup-ci, même sans décalage nous aurions eu tout le temps car l’avion pour Bruxelles ne décolle que peu avant 18h00.
Nous flânons un peu dans l’aéroport puis prenons la direction de la porte d’embarquement afin de prendre un petit en-cas à l’aise en attendant le départ.
Nous embarquement avec un peu de retard. A 18h00 l’avion se met en route et nous partons pour un vol de huit heures au-dessus de l’océan Atlantique. Pour le retour j’avais eu la présence d’esprit de réserver les places dans l’avion. Nous voyageons à bord d’un boeing qui offre, en classe économique, trois sièges en région centrale et une rangée de deux sièges de part et d’autre. Nous nous retrouvons donc, comme prévu, à nous deux dans une de ces deux rangées latérales.
Nous recevons notre dîner et tombons sur une hôtesse particulièrement charmante, prenant bien soin de ses passagers et s’en inquiétant tout au long du voyage.
Nous regardons nos films respectifs puis, quand la lumière de la cabine s’estompe, essayons de trouver le sommeil. N’y arrivant ni l’une ni l’autre, nous prenons le parti de poursuivre notre culture cinématographique et profitons de la disponibilité du dernier film de Tarantino : One Upon a Time in Hollywood. Comme nous n’avons aucune idée du sujet mais que nous connaissons bien le style du bonhomme, nous l’appréhendons un tout petit peu. Nous arrivons (j’admets que ce n’est pas compliqué mais bon) à être parfaitement synchrones chacune devant notre écran et profitons ainsi du film qui au final est vraiment très soft dans le genre Tarantino. Mais comme il est long, il nous a bien tenu compagnie.
Les heures s’écoulent lentement, nous zappons de-ci de-là et c’est finalement l’heure du petit-déjeuner. Puis tout-à-coup ça va beaucoup plus vite et en un instant nous atterrissons à Bruxelles.
Antonio est déjà là. Il nous ramène à la maison, reste cinq minutes avec nous avant de s’en retourner travailler tandis que nous nous écroulons toute les deux pour une longue sieste jusqu’au milieu de l’après-midi. Nous aurons des difficultés à encaisser le jet-lag et ce ne sera que deux jours plus tard que tous rentrera dans l’ordre. Quand je pense que, dans un moment de folie, j’avais envisagé d’aller travailler le jour de mon arrivée…. Grand bien m’en a pris de m’être abstenue !
Et bien voilà. J’y suis arrivée. Je l’ai enfin bouclé ce compte rendu !
J’espère que mon récit vous aura amusé mais j’espère surtout de tout cœur que très bientôt nous pourrons tous recommencer à sillonner le monde (et les parcs Disney, of course
) en toute liberté et sécurité.