TR summer 2016 in Orlando and DCL , greatest holiday ever... jusqu'à la prochaine visite!

Silvia a écrit:

ker mary a écrit:

pour les non initié mais curieux c'est quoi la différence entre l'arabe classique et le dialecte?

Alors l'arabe classique c'est l'arabe écrit que l’on trouve dans les livres :  il est commun à tout le monde arabe. L’arabe dialectal est l’arabe qui est parlé dans chaque pays…il est différent de l’arabe classique même si on retrouve des racines, des mots, des syntaxes communs. Ce qui rend les choses plus complexes c’est que chaque pays a un dialecte différent même si certains pays ont des dialectes qui sont très proches (par exemple le dialecte du Sham pour les pays tels que Liban, Syrie, Jordanie, etc… on l’appelle d’ailleurs aussi le dialecte syro-libanais.) L’Egypte a son arabe dialectal a elle (que personnellement j’adore  car c’est le premier arabe que j’ai appris en arrivant au Caire à 18 ans.)
Et c’est vrai Sousoumr que ça joue beaucoup…  de surcroit, la façon dont on apprend l’arabe classique en Egypte est ultra archaïque puisqu’il s’agit d’une pédagogie de type compilatoire où on doit apprendre par cœur des tonnes de mots que ce soit des centaines de synonymes, d’antonymes mais aussi des centaines de figures d’analyse poétique . C’est très bien quand on est adulte, qu’on a choisi de faire ce genre d ’études et qu’on se passionne pour la littérature mais pour des enfants qui n’ont pas la maturité, cela peut être assez rédhibitoire et Rayan qui a déjà un déficit de vocabulaire en dialecte par rapport aux copains (car même s’il parle en arabe au papa, on va pas se le cacher, sa langue maternelle de cœur, c’est le français qu’il utilise à 70% du temps) se retrouve d’autant plus perdu en arabe classique où effectivement, les enfants s’appuient déjà naturellement sur le dialectal pour pouvoir manipuler le classique et le comprendre.

Bon désolée pour la sortie de route   … je ne vous avais pas promis un TR ??? 3, 2, 1 ...GO!

Voilà le petit train du Wildlife Express à destination de Rafiki’s Planet Watch qui entre en gare d’Harambe et nous montons à bord…




Quelques affiches de la Garde du roi lion (série que nous connaissons très peu) plus tard ….






…. Et nous distinguons la fresque du bonheur au loin : Rafiki’s Planet watch !




Nous voici à quai…mission réussie, et cerise sur le gâteau : il nous reste encore plein de temps à passer ici.




Rafiki nous met sur la bonne voie.




Sur la route, il y a encore des badges à gagner avec des jeux d’observation sur le carnet des Wilderness Explorers.




^ ^ ^ C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups.

Mais au bout du chemin qui mène jusqu’au centre, on s’aperçoit qu’il fait super soif en fait.
Donc plutôt que de rentrer dans le centre directement j’engage ma famille à bifurquer sur la gauche jusqu’ à la petite boutique en plein air de Rafiki’s Planet Watch, la boutique Out of the Wild (à côté de la ferme des animaux à caresser)  pour aller se chercher de quoi se désaltérer.
On paiera en crédits snacks : bon sang avec ce dining plan, encore une fois, c’est tellement trop facile !
Tout le monde a opté pour une boisson mais moi je tente un truc que je vais trouver délicieux et ultra rafraichissant : une orangeade glacée Minute Maid.






Dès que l’on se sent un peu ragaillardis, on décide d’aller tout de suite à l’Affection Section pour que Shaden -qui en a rêvé depuis deux ans- puisse aller retitiller les barbichettes des chèvres.

Ce n’est pas l’activité préférée de Rayan (qui lui piaffe d’impatience pour rentrer dans le centre) mais il est préférable de le faire tôt car on se souvient de s’être fait avoir par le passé lorsque la petite ferme fermait plus tôt que le reste du centre.

C’est parti pour ma petite fermière (dans les cellules de laquelle se niche l’ADN authentique de décennies de paysannerie blayaise du côté de mes grands-parents )  qui va prodiguer force soin et caresse aux petites biquettes du coin. Rayan se prête au jeu mais un peu plus en retrait : lui il aime l'observation mais moins l’interaction car après tout c’est aussi son caractère dans la vie alors on ne va pas lui reprocher son manque d’empathie pour les bébêtes. Et puis en voyant l’enthousiasme déployé pour deux par Shaden, on se dit finalement qu’heureusement que les animaux ont un endroit pour se reposer en s’isolant des caresses insistantes des visiteurs quand ils le désirent.




















Là-bas au loin, un lama semble grignoter stoïquement un brin de paille.




Une bonne vingtaine de minutes plus tard, au grand dam de Shaden, je décrète que les bêtes ont eu leur ration suffisante de câlins pour la journée  le siècle à venir. Nous nous lavons les mains aux petits lavabos prévus à cet effet à la sortie de la petite ferme. Il est à présent temps de nous rendre dans le centre Rafiki –Conservation Station- par la grande porte.

Nous dirigeant vers la grande entrée, on aperçoit  Tic et Tac qui arrivent tout juste au point de Meet & greet de l’entrée. Génial, on se place dans la queue en 2ème position !
L’occasion de nouvelles photos, signatures d’autographes,  gros câlins et la Rayan ne se fait pas prier et dégaine lui pour la première fois son carnet d’autographes !…




















Mais ça y est le moment solennel est arrivé….après 2 ans d’une très longue attente (dont une dernière fois très frustrante puisque nous étions arrives portes closes si je puis parler ainsi) nous allons pouvoir pénétrer dans l’antre suprême de Rafiki.

Cela vaut bien un cliché souvenir. Tada !!!






Nous entrons et découvrons avec ravissement le centre qui nous avait tellement manqué , surtout Rayan qui est aux anges !
Cela va commencer par un petit cours de biologie prodigué par une charmante CM sur l’amphibien le plus gros du monde, la grenouille taureau !




Alors que je suis super concentrée pour comprendre ce que dit la jeune femme,  mes yeux sont distraits par un mouvement plus loin dans le centre. Une forme au loin qui fait des gestes un peu comiques pour déconcentrer l’auditoire fasciné par la grenouille taureau.

Non mais on a la berlue ou quoi ?     On rêve,  c’est Rafiki qui n’arrête pas de faire des clowneries pour nous distraire de notre cours à grands coups de pitreries et de poses rigolotes !




Bon pendant que Rafiki reprend son Meet and Greet plus sérieusement, nous reprenons nos esprits pour nous intéresser à nouveau à notre grenouille taureau.






Puis nous nous dirigerons vers les petits ateliers écologiques du centre ou l’on peut à nouveau gagner des badges pour le carnet des Wilderness Explorers.

Les enfants ont droit à un petit cours d’écologie sur les dangers des déchets laisses par les humains dans la mer notamment les sacs en plastiques  qui sont ingérés par les tortues de mer croyant qu’il s’agit là de méduses.
On nous montre alors comment on peut recycler ces sacs en plastique plutôt que de les jeter en les transformant directement en d’autres sacs  artisanaux en art de crochet (artisanat colombien appelé eco-mochila.)




De même, au lieu de couper les arbres de la forêt amazonienne pour fabriquer du papier, on nous dit qu’il existe un papier tout aussi naturel et bien plus écologique fabriqué à partir de… bouse d’éléphant !   Oui vous avez bien lu le mot bouse. Bon j’ai raté la photo mais voici ce que ça donne ce papier.




En le voyant je m’aperçois que la texture est assez familière et que si ça se trouve, cela fait des années que je manipule des feuilles de papier en crottes d’éléphants sans en être consciente…   allez savoir combien de missives en cacas d’éléphants j’ai déjà envoyés à mes amis.

Shaden est toute sérieuse à remplir son carnet d’activités lorsqu’une douce sensation lui chatouille le haut du front.
C’est Rafiki qui est venu tout discrètement derrière elle pour lui faire une blagounette et l’effleurer de son menton barbichu!



Dommage je n’ai pris la photo que lorsque ma choupinette s’est retournée et s’est rendu compte de la blague !

Rafiki prend alors les deux enfants par la main pour leur faire faire son meet and greet ! Une belle rencontre avec un Rafiki bien facétieux et sympathique qui essaiera encore de faire tomber son rideau de barbe douillette sur la tête de ma pitchoune.
























Derrière le meet and greet de Rafiki, il y a un petit coin consacré à la jungle.
On va bien entendu d’abord passer le vrai rituel d’initiation qui consiste mettre sa main dans le trou de la mygale sans trembler.
Ce n’est plus qu’une formalité pour les vieux et authentiques briscards rafikiens que nous sommes… mais attendez, la mamie hésite un peu !   Serait-ce une imposture ? Aurions-nous emmené une usurpatrice ?   Non, heureusement, elle enfonce finalement son bras jusqu’à la garde dans l’antre du monstre et nous fait un sourire mi- jaune mi- crispé : "Guili guili la mygale, fastoche !" Mouais bon, ça va, ça passe.  








Nous allons à présent nous diriger vers les petites cabines du fond. Ça, c’est quelque chose de totalement inédit pour nous car on n’avait jamais pensé à  faire cette attraction auparavant. Il faut dire que maman est très claustrophobe et que l’idée de cette expérience consiste à entrer dans une petite cabine fermée sans lumière, placer des écouteurs sur ses oreilles et écouter de  vrais sons de la forêt amazonienne à l’aveugle.
Petite cabine fermée et noire ?   A priori le mariage avec une claustrophobe ne va peut-être pas fonctionner à merveille mais la mamie a à cœur de se rattraper de son hésitation devant la mygale alors elle accepte de tenter l’expérience avec nous.
On entre dans la cabine, on met nos écouteurs et on attend. L’obscurité nous envahit. On ne s’attend pas à grand-chose de mémorable et pourtant….




… Pourtant c’est ….formidable, juste simple et formidable !   Une expérience à l’aveugle des plus sereines et des plus reposantes. On entend les sons de la jungle comme si on y était  et comme on est dans le noir, on peut fermer les yeux et imaginer qu’on y est vraiment. La voix de la grand-mère feuillage de Pocahontas nous berce parfois les oreilles.

A la fin, curieusement, tout le monde a le sourire radieux et tout le monde est d’accord pour se refaire un petit coup de sons de la jungle… il fait frais, on est bien, on imagine la nature autour de nous, même la mamie est dans un état de béatitude et de zénitude extraordinaire. Jugez par vous-mêmes.




On ressort tout ragaillardis comme si on nous avait fait un massage doux des oreilles et avant de quitter le centre, on fait une petite photo devant le coin réservé au nouveau film Disney qui est sorti au printemps : Zootopia.
Bien sûr, les 2 enfants se choisissent chacun son personnage emblématique : l’opiniâtre Judy pour Shaden et le nonchalant (tire-au –flanc ? ) Flash pour Rayan.




On sort à présent non sans qu’un mini représentant de la jungle locale ne  vienne nous saluer…




Et c’est en sautillant de joie que Shaden reprend avec nous le chemin inverse de Rafiki pour revenir vers la gare.




Le train va justement repartir mais les CM nous font signe et nous disent qu’il reste encore des places assises.




Nous prenons donc place pour le voyage retour…
Petit passage devant un village indigène.




Nous descendons bien à couvert sous les superbes arbres à lianes.




Il nous reste environ 40-45 minutes avant notre check-in au Tusker House, buffet que nous avions découvert en 2014 mais qui nous avait laissé un gout d’inachevé car ce soir-là, le parc avait dû fermer très tôt à cause d’un évènement privé et du coup, on avait dû quitter le restaurant (et le parc) de manière prématurée.
Comme pour Rafiki, nous avons décidé que le buffet Tusker 2016 aurait également un gout de revanche sur 2014 : on recommence tout mais en mieux ! Par ailleurs nous avons choisi la formule package qui donne droit au diner + une place privilégiée pour assister au spectacle Jungle Book, spectacle que Disney a dû bricoler un peu en catastrophe après l’échec du lancement de Rivers Of Light.

Mais nous n’en sommes pas là encore… vu le temps qu’il nous reste, nous décidons d’abord de rendre visite à notre boutique préférée d’Animal Kingdom, celle qui est consacrée à la partie Afrique, la Mombasa Marketplace.

Entre les oreilles de Mickey aux camouflages naturels, les statues, les couvre-chefs, les instruments, les peluches, les plantes (que l’on ne pourrait malheureusement pas prendre avec nous en avion), les gâteaux en formes d’animaux locaux, on ne sait plus où donner de la tête car c’est bien simple : tout nous plait !       Mais on va rester sage car on sait que ce n’est que notre premier jour à AK et que nous y reviendrons bien sur avant la fin du séjour. Alors comme dirait maman : "Plaisir des yeux seulement !"




















Dehors, il y a un spectacle de chant/musique/danse africaine que nous nous attardons un peu à regarder.




Mais les enfants ont déjà l’œil qui dévie car ils ont vu qu’il y avait un petit atelier musical plus loin où l’on peut  gagner un nouveau badge pour leur carnet d’explorateurs.
On y va, l’occasion de taper sur quelques tamtams en rythme avant de gagner le badge de musique africaine offert par un gentil CM du kiosque d’à côté.








Une petite photo de mes 2 loustics et de l’arbre de vie depuis le pont de la partie africaine.




Et nous revenons vers la place du marché Harambe ou la fête bat son plein.   Il ne reste que quelques minutes avant notre check in et nous ne nous lassons pas d’apprécier les danses africaines et également le cours de chorégraphie que donnent des jeunes danseuses du groupe aux passants volontaires… je sens bien que Shaden serait partante mais encore un peu timide. Rayan lui admire sans aucune volonté de participer davantage (on a dit plaisir des yeux, pas des jambes que je sache! )

Enfin arrive l’heure de notre check-in au Tusker House…on nous fait attendre dans une petite cour intérieure et puis au bout de quelques minutes on nous appelle.




Nous sommes placés à une table assez centrale de la salle principale et un instant plus tard, notre serveur se présente à nous en nous expliquant le système du restaurant (on le connait déjà et ce n’est pas dur : il prend juste notre commande de boissons puis nous sommes parfaitement libres d’aller vaquer au buffet.)

Pendant que je reste à la table, les enfants et maman se lèvent pour aller au buffet.
Je prends quelques photos de la théma de la salle que j’adore !








Les enfants reviennent quelques instants plus tard pendant que maman elle s’attarde un peu plus pour admirer surement les différents plats que je prendrai en photos tout à l’heure.
Les petits ont à peine le temps de s’asseoir que déjà les premiers personnages commencent littéralement à nous pleuvoir dessus pour des interactions sympathiques.

D’abord c’est Dingo qui va tenter de faire tournoyer le carnet d’autographe de Rayan sur lui-même avant de le rattraper et d’y apposer sa signature. Il fait de même avec celui de la petite. Puis avec la même facétie que Rafiki tout à l’heure, il cache de ses mains le visage des enfants pour la photo (dommage! Je n’étais pas en mode flash donc la blague ne se voit pas bien…)










Et puis, c’est LE BOSS qui arrive lui aussi en tenue d’explorateur n’oubliant ni de faire des câlins ni de souffler des bisous en direction de Shaden…








Enfin arrive le préféré de Rayan (j’imagine que c’est parce que qui se rassemble s’assemble !) : Donald en mode high five.






Et puis, on assiste un petit miracle : il arrive même à faire lever Rayan pour faire une parade d’enfants à travers la salle… un miracle je vous dis…ah ce que c’est que d’avoir un role model !

C’est alors que face à lui, arrive mamzelle Daisy elle aussi pour une parade plutôt girly. Shaden a compris : elle abandonne illico Donald, son frère et les autres lascars pour passer du côté féminin de la force !











Bon enfin une petite pause personnages pour moi car mine de rien, je n’ai toujours rien avalé de consistant (heureusement que notre serveur nous avait quand même déjà servi les boissons !) et je laisse maman faussement indignée que j’aie pu laisser Rayan le carnivore déchiqueter des grands morceaux de rôti sans les découper en morceaux pour aller prendre des photos du buffet où je vais enfin pouvoir me servir ! (Bon en même temps, très honnêtement j’étais à fond dans mes personnages et ça n’arrêtait pas !)

La théma est magnifique avec ces magnifiques tentures au plafond …je ne comprends pas pourquoi mon école ne fait pas la même chose dans une partie de notre cour quand on crève de chaleur sans ombre à partir du mois de Mai au Caire.




Les plats sont bien variés et bien représentatifs du continent africain. J’ai un gros coup de cœur en particulier pour les différents pains, salades très fraiches et sauces. Maman m’a conseillé avant de partir de déjà faire main basse sur certains desserts (qui se trouvent eux dans les étalages du milieu de la pièce) au cas où ceux-ci disparaitraient prématurément ou que le buffet fermerait tôt (expérience qui l’a traumatisée en 2014… ciel, mon buffet ! !) et je suis ses conseils à la lettre même si globalement je suis moins dessert et généralement il y a dans ce buffet moins de variétés gustatives au niveau des desserts.




















Lorsque je regagne ma place, j’aperçois Shaden et mamie en plein fou-rire et je demande la raison de leur hilarite : en fait, pendant que je prenais les photos des plats cuisinés du buffet , elles sont revenues pour aller chercher des desserts et maman – qui n’y voit pas très bien, il faut dire- s’est escrimée de longues secondes pour détacher une banane d’un régime de bananes avant de découvrir que ladite banane était de fait en plastique et faisait partie du décor qu’ elle a donc involontairement sauvagement agressé ! Ah, sacrée mamie ! comme aiment à le dire les enfants !






Tout cela nous a mis encore davantage de gaieté dans le cœur et nous poursuivons joyeusement notre repas sans nous priver de rien. Pendant ce temps les personnages continuent à nous rendre visite et c’est au tour de Daisy de s’arrêter devant nous et de venir nous signer les carnets d’autographe.










Les enfants ont déjà presque terminé mais pour maman et moi , on n’en est pas encore là. D’ailleurs notre serveur est venu nous voir pour nous apporter l’addition et les fast pass pour le spectacle de Jungle Book tout en nous rassurant : il le fait juste pour être sur qu’il n’oubliera pas mais il nous assure que l’on peut rester diner, profiter du buffet et des personnages autant de temps qu’on le souhaite.




Il y aura en effet encore le temps pour Shaden de reparticiper à des petites parades de salle avec les personnages… elle choisit cette fois Donald plutôt que Dingo.














Pendant ce temps, Rayan s’occupe tranquillo en repassant des petits dessins sur son carnet d’autographe.




On aura une nouvelle fois le temps de voir repasser deux personnages à notre table qui étaient déjà venus : Dingo et Donald et cette fois Rayan range précipitamment son carnet car il ne veut pas 2 signatures du même personnage dedans. Ce n’est pas du tout la politique de Shaden qui ne veut pas faire de favoritisme entre les différents Dingos, Mickeys, Donalds, etc… car elle trouverait ça injuste. Du coup, elle se retrouvera plusieurs fois bardée de plusieurs signatures de mêmes personnages au cours du séjour… mais ça lui plait comme ça !














Allez, un dernier coucou à Donald et à notre serveur décidément charmant qui ne nous a jamais oubliés et reprenait nos verres pour les remplacer par d’autres dès que le niveau de boisson a l’intérieur descendait en dessous du cm. Il n’a non plus jamais négligé le fait que maman ne veuille pas de glaçons dans sa boisson à elle.

Un bon crédit Dining Plan (enfin 4) et un bon pourboire et nous voici à l’extérieur…en cette fin d’après-midi, nous avons un fast pass pour le show Festival du Roi Lion. C’est plus un fast pass de convenance qu’autre chose (car pas super utile) mais bon on n’a pas vu ce spectacle depuis 2012 alors on ne va pas bouder notre plaisir de pouvoir s’asseoir dans les premiers à l’intérieur du théâtre.

Nous sommes au 4ème rang, les 2 premiers rangs étant déjà réservés aux personnes handicapées et leurs familles.






Le pre-show va commencer avec un discours de bienvenue et un hommage patriotique rendu aux forces armées. Nous avons d’ailleurs un militaire parmi nous qui va recevoir cet hommage avec plaisir.




Alors sinon, le spectacle est divisé en 4 sections représentant chacune un animal symbolique du roi lion et nous écopons du… phacochère. Bon c’est pas ce que j’aurai préféré au prime abord surtout quand on va nous demander d’imiter son cri – Rayan lui s’en donne a cœur joie, pour une fois qu’il peut faire le cochon à qui mieux mieux sans que je ne fronce les sourcils !- (en 2012 on était chez les éléphants et niveau barrissement, c’était pas facile non plus …heureusement qu’il y avait le bras pour faire la trompe !) mais cette section a l’immense avantage d’avoir une leader de spectacle géniale puisqu’il s’agit ni plus ni moins de la meilleure chanteuse du show haut la main. Son interprétation de Circle of Life sera véridiquement à tomber par terre.

Mais on n’en est pas encore au final…on va d’abord assister à des parades et numéros d’acrobaties bien enlevés -Celui des singes me rappelle toujours avec un pincement au cœur le premier spectacle Disney auquel j’ai assisté en 2010 a DLP : Tarzan (RIP…soupir) - le tout rythmé par l’apparition de notre dynamique chauffeur de section en échasses.






































Mais bien sur le numéro le plus impressionnant reste celui du jongleur de feu.













Il sera suivi de numéros de voltige gracieux avant bien sur le final époustouflant en chant là ou notre chanteuse des phacochères va mettre tout le monde d’accord avec sa voix si puissante qu ‘elle va même réussir à graver les notes de Circle of Life jusqu’au tréfonds de nos âmes.


























Un très beau spectacle coloré ou les enfants sont sollicités vers la fin pour venir participer aux premières loges mais les deux miens préfèreront rester avec nous (plaisir des yeux et des oreilles après plaisir de l’estomac… on n’a vraiment besoin de rien d’autre pour être heureux! )

Voilà, à la sortie, le soleil commence à se coucher doucettement alors nous décidons de marcher paisiblement vers le lieu de notre fast pass pour le show nocturne du Jungle Book.

On a encore le temps mais c’est vraiment de l’autre côté du parc alors cela nous fait une belle petite promenade digestive…
Arrivés vers le théâtre du spectacle de Nemo, on suit les indications des Cast Members qui sont déjà au travail pour placer les guests standards sans fast pass et on finit par trouver notre chemin. On nous installe dans une petite section qui est certes excentrée mais de laquelle on voit très bien le lagon.




Sur la photo, vous voyez en fait que la barge centrale du spectacle est sur la droite alors que celle qui nous fait face se trouve à gauche du show. Mais ça ne nous dérange pas a priori. La vue est belle et on a réussi à s’installer en moins de 2 minutes sans aucune attente.
Voici une vue de la barge centrale avec les spectateurs de l’autre côté.




Nous attendons une dizaine de minutes dans une jolie ambiance toute illuminée de centaines de petites lampes rondes qui ajoutent au côté chaleureux du show.




Enfin, trois musiciens viennent s’installer devant nous. J’adore en particulier la musique envoutante de la flute indienne.






Le spectacle en-lui-même va commencer …




Entre danses indiennes de style Bollywood, majestueux écrans d’eau qui repassent les images clés du film Le livre de la Jungle et surtout surtout, un fantastique percussionniste qui tient davantage du magicien à baguette explosive que du musicien.






































Arrivent alors une chanteuse indienne puis un chanteur sur la barge centrale et le spectacle se transforme en concert indien au milieu d’une danse des parapluies.
















Pour moi le point d’orgue de ce beau spectacle restera le jeu de couleurs oranges et le jongleur de feu (eh oui, on ne savait pas qu’on allait en voir un autre juste après celui du Lion King) sur les images et la musique dramatique du film au moment où Mowgli, qui se croyait pourtant différent des autres êtres humains, met le feu à la forêt.


























A la fin du spectacle que j’ai beaucoup apprécié (alors même que je n’en attendais rien tellement il avait été décrié par ceux qui l’avaient vu précédemment) je demande l’avis de ma famille : les petits ont beaucoup beaucoup aimé surtout Shaden car cela lui a rappelé le film que nous avons déjà vu et qu’elle adore. Maman elle est restée relativement mitigée : il faut dire que le spectacle part déjà avec un gros désavantage pour elle : elle n’aime pas du tout la culture Bollywoodienne et les danses hindoues l’ennuient fermement (moi même si je n’en suis pas fan, j’aime leur exotisme qui me permet de m’évader culturellement). Mais quand même elle admet que c’était beau et qu’elle a su apprécier certains côtés sans être particulièrement enthousiaste, arguant du fait qu’elle l’aurait peut été plus été emballée si elle avait vu le film auparavant.

Enfin, il est à présent assez tard et il est temps de rentrer mais en repassant devant Discovery Island, on v assister à un spectacle qui lui va tous nous mettre d’accord bouches bées.

L’arbre de vie… prend justement vie devant nous… et c’est une fantasmagorie juste magnifique qui se met en place, une féerie d’une poésie extraordinaire…D’ailleurs tous les guests s’arrêtent devant tellement la beauté des scènes est envoutante et émouvante.






















Malheureusement, mon appareil photo tombe en rade au bout de quelques minutes mais nous n’en restons pas moins jusqu’à la fin de ce spectacle juste sublime pour ne pas en rater une miette.

Les yeux plein d’étoiles, nous reprenons le bus jusqu’à renter à notre hôtel.

Une légère hésitation fébrile de ma part avant d’ouvrir la porte. Et si Disney Floral and gifts avait déjà réparé leur erreur et que nous attendaient les 2 items manquants ?
Mais en entrant, rien d’étrange, la chambre est parfaite, normalement parfaite.
Je refuse pourtant d’être déçue…après tout, ils n’ont été prévenus de l’erreur de l’affaire Samuel que ce matin et même si nous n’avons aucune nouvelle ce soir du cours de l’enquête, le bon vieil adage ne dit-il pas : « Pas de nouvelle, bonne nouvelle ! » ?

Je reste intimement persuadée que même si la magie tombe parfois en panne, j’ai confiance que Mickey a de bons mécaniciens et pourra rafistoler ce petit couac et rectifier le tir d’ici un ou deux jours !

C’est donc plutôt sereine que je me glisse au fond de mon lit imitant par-là les membres de ma famille qui fort heureusement peuvent dormir directement du sommeil du juste n’ayant pas eux d’attente particulière par rapport à des cadeaux tombés –ou pas- du ciel !

Allez…zzzz… demain…si je ne m’abuse, il y a …zzzz … de l’Epcot dans l’air avec notre tout premier ride chez les sœurs Frozen !Zzzzzzzzzzzzz….

Bon je ne voudrais pas te contredire sur l'aspect héroique de ta maman qui a accepté de rentrer dans une pièce fermé et sombre mais elle fait quand même la même tête que dans les rides un peu trop violent pour elle (mode dodo)

La rencontre avec rafiki coquin c'est génial.

Le spectacle style boolywood je ne connaissais pas ça avait l'air chouette.

Et le spectacle sur l'arbre de vie waouh.

Tes photos sont magnifiques et le bonheur que vous avez de partager ces moments en famille est beau à voir, il y a vraiment une belle harmonie entre vous !
L'arbre de vie qui s'illumine la nuit ... magique !

Genial tu as repris le cour de ton récit.... C'est encore et toujours un plaisir à de te lire, j'adore ta façon de conter vos aventures Floridienne.

Super tu as repris ton TR .... Comme tes photos sont magnifiques ... merci de nous faire rêver

Petite question tu avais réservé le Tusker House vers quelle heure plus ou moins, car j'aime bien le fait de manger et ensuite le spectacle du Roi Lion.

Vivement la suite à Epcot

PS Ca m'a fait rire l'histoire de ta maman avec la banane, c'est arrivé à une amie ce genre d'aventure mais avec son gâteau de mariage... On lui apporte la pièce montée et quand elle a voulu couper c'était du faux et elle insista en plus ... A ce moment là le patron du resto arrive et lui dit ce n'est que pour la photo !!! pour pas que ça fond (vu que c'était un gâteau glacé) ahahahahah

Super tu as repris ton tr. J'adore la suite. Mdr ta mère avec les bananes.

Merci a vous pour les commentaires!
kermary, j'avais bien remarque aussi la similitude entre la tete de la mamie dans les coasters et dans la petite cabine de Songs of the Rainforest mais je ne pense pas qu'elle aurait reclame de remonter dans un coaster comme elle l'a fait pour l'attraction de Rafiki.

Nathalieange, j'ai du regarder a nouveau pour la resa au Tusker House car j'en avais fait 2, une sans le package du show et une avec... donc visiblement c'etait 6:10 pm (l'autre etait a 5:50 ce qui ne fait pas une grosse difference.) Le Fast pass pour Festival of the Lion King en revanche, je ne sais pas pour quelle heure c'etait (probablement aux alentours de 7:20 car on a vraiment pris notre temps au buffet) mais honnetement, il n'y a pas besoin de fast pass pour, tu peux y aller direct meme s'il y a un peu moins de confort pour trouver des places.

Merci Silvia pour ces infos hate de lire la suite

la suite, la suite

La suite, la voilà ! (Je sais… vous auriez presque envie de dire : déjà ???)

J13 : Sans un peu de travail on n'a point de plaisir.
Moralité de « La guenon, le singe et la noix » de Jean-Pierre Claris de Florian

Ce matin, alors que je souris déjà dans mon lit à l’idée de la nouvelle merveilleuse journée que nous allons surement passer à Epcot, une pensée alliée a l’odeur nauséabonde de nos chaussettes détrempées de sueur interrompt brutalement le cours de mes rêveries. STOP !   Aujourd’hui, on dit stop aux bactéries, stop à la crasse : je m’étais promis de faire une petite lessive dès que l’on arriverait sur WDW, il est grand temps de m’acquitter de cet engagement.

Voici donc un petit tutoriel à l’usage de ceux qui aiment bêtement perdre du temps dans les corvées de vacances.

1. Se lever aux aurores avec le sens du devoir à accomplir avant de recommencer à profiter des vacances. Cela s’appelle être consciencieux.

2. Avaler un petit déj vite fait des restes de la Galactic Dessert Party d’il y a un jour et demie en se persuadant que les derniers restes de brochettes sabres-lasers  olives/tomates/cheddar entassées dans le mug Chewbacca du frigo alliées à un Coca-Cola bien frais ne constituent ni une hérésie  ni une trahison au vrai et seul breakfast disneyen acceptable de la Mickey Waffle/thé à la bergamote.

3. Profiter du fait que sa famille rincée et lessivée (ça marche bien avec le thème) soit en train de ronfler comme un moteur diésel pour rassembler les 2 énormes sacs de linge sale dû aux activités virevoltantes des  12 jours passés.

4. Chercher à tâtons dans la semi-obscurité toutes les petites pièces de 25 cents que vous avez pu économiser les jours précédents car vous allez en avoir besoin pour acheter votre poudre + adoucissant + mettre la machine en marche.

5. S’extirper de la chambre le plus doucement possible pour éviter les grognements des roupilleurs qui ne verraient pas d’un bon œil une activité de corvée en vacances.

6. Faire un pas à l’extérieur avant de se dire qu’on a oublié 2 trucs méga importants : un appareil-photo au cas où on croiserait Cendrillon venue faire la lessive de sa belle-mère à la même Laundry  + quelques livres/ magazines achetés au cours des premiers jours du séjour pour patienter sur place.

7. Repénétrer dans la chambre le plus discrètement possible et réopérer une fouille à tâtons dans la semi-obscurité pour faire main basse sur les items recherchés.

8. Se réextirper de la chambre avec autant de discrétion qu’à la tentative précédente.

9. Se rendre à la Laundry qui se trouve très proche puisqu’elle donne sur la petite piscine de la section Magnolia à 2 minutes de la chambre.

10. Se dire qu’a défaut de Cendrillon, au cas où le vendredi ne soit pas le jour de lessive pour lady Tremaine, on peut quand même prendre des jolis clichés du resort et du chemin de la laverie.






11. Arriver devant la porte blindée de la laverie et se contorsionner le poignet pour pouvoir faire correspondre la puce du magic band avec celle du sésame de l’entrée de la laverie sans lâcher les 2 sacs, les livres et l’appareil-photo qui pendouille au poignet… tout en poussant du pied et s’appuyant de tout son poids sur la porte pour qu’elle s’ouvre.




12. Pénétrer à l’intérieur de la laverie, lâcher enfin les 2 sacs, les livres et l’AP sur la table centrale pour enfin se tourner vers les machines lavantes et les séchantes et froncer les sourcils en se disant que les laveries Disney sont devenues autrement plus sophistiquées qu’il y a 2 ans avec leurs petits écrans digitaux tactiles interactifs.     (Photo pas de moi.)




13. Se poser THE question cruciale : Mais où peut-on insérer les pièces de 25 cents dans cette technologie rutilante ?  

14. Constater au bout de plusieurs minutes d’analyse de la situation à froid en mode poule découvrant pour la première fois un pneu de voiture que la réponse à THE question cruciale est simple et lapidaire : on ne peut pas.

15. Lire consciencieusement les instructions affichées à côté des écrans comme un bon petit ouvrier Lego et se rendre compte avec contrariété   qu’une carte de crédit est nécessaire à toute poursuite des opérations et que la petite affiche rouge « No need for coins » (pas besoin de pièces de monnaie) signifiait plutôt « No  need for coins, we  don’t want them, like never EVER. »

16. Se rendre compte avec davantage de contrariété que l’on n’a pas sa carte de crédit sur soi et qu’il va falloir revenir dare-dare à la chambre pour aller la rechercher.  

17. Faire le choix peu risqué d’abandonner tout son matos dans la laverie le temps d’aller chercher ladite carte en se disant qu’il n’y aura pas 2 bonnes femmes timbrées qui auront la même idée saugrenue de se taper les 16 étapes précédentes pour aller faire leur lessive le même jour à la même heure et même laverie (pourrait y avoir Cendrillon bien sûr, envoyée aux aurores par sa belle-mère timbrée mais je ne pense pas que mes affaires seraient en danger d’être dérobées avec elle, vu que sa mère lui a recommandé avant de mourir de rester tout le temps bonne et bienveillante.)

18. Repasser par l’étape 7 pour chercher à tâtons dans la semi-obscurité toutes les petites pièces de 25 cents que vous avez pu économiser les jours précédents NON !!! votre carte de crédit indispensable pour acheter votre poudre + adoucissant + mettre la machine en marche.

19. Cf étape 8.

20. Cf étape 9.

21. Arriver devant la porte blindée de la laverie  et reconnaitre que c’est beaucoup plus facile de l’ouvrir lorsqu’on n’a pas un chargement de mulet sur les bras.

22. Pénétrer à l’intérieur de la laverie heureusement déserte, retrouver avec bonheur tout son linge sale comme s’il était la chose la plus précieuse au monde et enfin…

23. DÉGAINER son SÉSAME pour la lessive : sa carte de crédit !

24. S’apercevoir avec un zeste d’euphorie que sa carte fonctionne et qu’on ne va pas terminer le séjour en portant les mêmes fringues puantes et  transpirantes 4 semaines d’affilée, quand bien même les sommes à payer sont: 1$ pour la poudre (mais j’en prends 2 car bien que la légende urbaine ait été depuis fort longtemps démentie je fais partie de ces esprits simples pour qui  plusss de mousse = plussssss de bubulles = plussssss de propreté ) et 1$ pour l’adoucissant (mais j’en prends 2 aussi.) Pour un cycle de machine c’est 2$ (ça me semble avoir bien augmenté depuis) et pareil pour un cycle de séchage.

25. Fourrer tout le linge + poudre + adoucissant dans la machine et attendre patiemment en feuilletant et refeuilletant ses magazines la fin du cycle.

26. Sortir le linge mouillé de la machine et le refourguer à sécher dans l’autre machine.

27. S’aviser qu’avec le nouveau délai de séchage, on a surement le temps de revenir à la chambre, prendre les mugs, aller chercher les petits-déjs (et la glorieuse Mickey Waffle pour effacer l’affront des brochettes Star Wars) pour toute la tribu !

28. Mettre son nouveau plan à exécution avec beaucoup moins de discrétion que précédemment : il est à présent environ 8h00 et il serait temps que chaque membre de la famille commence à ouvrir un œil sur 2 !

29. Revenir avec les victuailles et espérer que l’odeur du petit déjeuner conjuguée à la luminosité des fenêtres aux stores à présent relevés pourra opérer le miracle du réveil que l’on n’espérait plus.

30. Prendre une photo du miracle tant attendu.





31. Avaler sa Mickey waffle pendant que le reste de la famille se prélasse et s’étire encore quelques minutes puis vérifier qu’il est grand temps d’aller récupérer son linge sec.

32. Cf étape 9.

33. Cf étape 21.

34. Cf étape 22 mais remplcer le mot "sale" par "propre".

35. Constater avec une infime déception que le linge aurait bien mérité un cycle de séchage supplémentaire mais on n’a plus le temps et on sait jamais d’ici que toute la tribu se rendorme   … on va se contenter d’un linge à demi-sec.

36. Revenir expressément à la chambre avec l’idée de verser un pichet d’eau sur la tête des dormeurs pour constater avec ébahissement qu’en 10 minutes, une chose extraordinaire s’est produite : tout le monde est prêt : repu, lavé et habillé !!! Cela s’appelle le prodige de Mamie Poppins !  

37. Continuer à bénéficier de  l’aide de la mamie Poppins qui d’un claquement de doigts et d’une formule magique, vous aide à mettre tous les vêtements un peu humides sur des cintres que l’on suspendra du côté salle de bains afin de les exposer le moins possible au processus de moisissure.

38. Fin de la partie lessive et dans tout ça, la vraie victoire c’est que je vais quand même pouvoir recommencer à porter ma veste noire anti climatisation glaciale américaine qui m’accompagne en permanence depuis le départ du Caire sans être embarrassée par son parfum !  Yippie !

Non mais attendez là, c’est pas un TR de ménage que je sache ??? Et si on allait enfin au parc ?  

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Nous pouvons enfin prendre le bus la tête haute, fiers de notre senteur collective florale !
Nous voici rendus à Epcot en peu de temps…  et le temps de passer une sécurité extrêmement poussée (décidément, cela n’a rien à voir avec 2 ans auparavant) nous voici admirant la sphère iconique du parc   (qui renferme l’attraction Spaceship Earth que nous n’avons pas prévu de faire aujourd’hui) boule devant laquelle nous allons nous faire prendre en photo, bien sûr grâce à notre Memory maker !










Ensuite ce sera direction, la boutique d’art Art of Disney que nous ne manquons jamais de visiter… si on pouvait, on prendrait tout !       Mais comme on ne peut pas, on ne prend rien scrogneugneu. Maman adore en particulier les tableaux… on constate que l’art de Star Wars est beaucoup plus présent depuis la sortie de l’épisode VII l’année précédente.














Les clés du bonheur !




A l’avant de la boutique, un Disney animator travaille en direct devant nous… malheureusement je n’ai pas noté son nom, mais mon dieu, quel talent et quelle dextérité !  






Il est maintenant temps d’honorer notre premier fast pass que j’avais prévu tard exprès , anticipant judicieusement l’effet gueule-de-bois qu’aurait sur nous notre soirée déjantée bollywoodienne : il est l’heure de se faire prendre en photos avec les personnages classiques Disney au Epcot Character Spot.

Je pensais sincèrement que c’était encore un fast pass de convenance comme le festival du Roi Lion la veille mais en arrivant, on se rend compte que la file standard a 60 minutes d’attente alors on est bien contents de nos fast pass du coup !

Premier personnage : le Taulier… on l’a déjà vu hier soir mais cette fois-ci, il a revêtu sa tenue de gala, donc c’est tout bonus.










Deuxième personnage, le toujours aussi facétieux camarade Dingo.
















Et troisième personnage que nous rencontrons pour la première fois depuis notre arrivée, c’est la jolie fiancée éternelle : Minnie !














Dans tout ça, les enfants font signer avec plaisir leurs livres d’autographes (enfin Rayan fidèle à sa philosophie d’  « Un personnage = Une signature » fait signer seulement Minnie qui fort heureusement pour elle d’ailleurs ne fait pas partie des princesses sans quoi elle n’aurait jamais eu l’insigne honneur de pouvoir apposer son autographe dans son carnet !)

Nous sortons et l’heure de notre fast pass pour le ride Frozen est encore bien lointaine … on jette un coup d’œil au temps d’attente pour les personnages d’en face pour lesquels il n’y a pas de fast pass : il s’agit de Baymax et de Joie et Tristesse : 90 minutes !
Heu non merci, ce ne sera pas pour aujourd’hui ! Bon enfin, on fait quand même une photo avec un Baymax miniature…




…avant de décider qu’on va en profiter pour faire une attraction (et surtout un centre) que nous avons toujours beaucoup apprécié : The Seas with Nemo and friends.
La file d’attente annonce 20 minutes, cela nous parait donc jouable vu que notre prochain fast pass est encore plus tardif.
Shaden dans la file d’attente se reposant un peu sur une barrière... de corail, hé hé !




Une dizaine de minutes plus tard, nous embarquons à bord de notre transport coquillage et nous laissons guider par Nemo à travers des vrais-faux (ou faux–vrais, faites votre choix !) paysages marins.




C’est un ride très gentillet et mignon (et ce malgré l’apparition de Bruce) …


























… mais ce que nous préférons c’est bien sur le débarquement au milieu du centre et l’observation des créatures marines réelles : hippocampes, étoiles de mer, poissons couteaux, murènes, méduses inversées, limules, etc.






































On a retrouvé la vraie Dory !




…et le vrai Nemo qui se tapit dans son anémone!




…et toute sa famille !




Une info qui souligne le fait remarquable que nous, les êtres humains, nous sommes toujours connectés aux maisons marines ou océaniques des poissons depuis nos propres maisons grâce aux canalisations d’égout. Bon, on le savait mais on n’est pas sûrs que les poissons soient eux ravis de la nouvelle !











Nous allons maintenant à l’étage observer le plus grand bassin du centre : celui  des raies, des requins, des poissons de l’Atlantique et du célèbre Not so Hidden Mickey !





















Après un petit tour au bassin des lamantins, ou nous assistons à quelques minutes d’une petite présentation de ces herbivores placides brouteurs de salades, nous ressortons par la boutique.




Le temps de faire une photo qui va faire encore pouffer de rire les enfants car la mamie  myope et encore en mode gueule de bois ne s’est pas rendu compte qu’elle tient Nemo à l’envers. Euh non, le jour où Nemo sera comme ça dans l’aquarium, c’est qu’il sera mort, mamie.

Il est à présent temps de nous rendre au fast pass de la toute nouvelle attraction d’Epcot : le ride des sœurs Frozen en Norvège !
Nous devons tout d’abord nous éloigner de la sphère de Future World …




… pour nous diriger vers le lagon du World Showcase où se trouvent les 11 pavillons des pays représentés en mode exposition universelle permanente.




Au passage du pont entre les 2 mondes, une sympathique CM nous offre des autocollants pour célébrer notre arrivée!

Nous voici, écrasés par la chaleur mais un peu pressés prenant la direction du premier pavillon à gauche avec la belle pyramide mexicaine.




Mais pas une seconde de plus pour s’attarder, on ne jette même pas un coup d’œil car nous devons gagner la Norvège au plus tôt pour ne pas manquer notre fenêtre d’ouverture de fast pass.
On arrive devant la toute nouvelle maison d’Anna et Elsa mais le ride ne se trouve pas là puisqu’il a remplacé l’ancienne attraction Maelstrom plus vers le fond du pavillon.




On pénètre a l’intérieur parfaitement dans les temps mais auparavant je préfère prévenir la famille et la mettre en garde contre une possible déception : depuis la mise en route de l’attraction, elle est en panne une fois sur deux et il est donc tout à fait possible que nous ne puissions pas la faire !

Grâce au fast pass, nous ne mettons que 10 minutes à parvenir au quai d’embarquement totalement rethématisé Reine des neiges alors que la file foule standard s’étend sur plusieurs heures !






Nous voici au milieu d’une petite embarcation de 4 rangées, prêts à revisiter le film et déjà nous sommes soulagés : apparemment, le ride semble fonctionner.

Très honnêtement, La Reine des Neiges n’est pas un de mes films préférés Disney même si je lui reconnais beaucoup de qualités car je n’accroche ni à la personnalité dépressive inflexible d’Elsa ni à celle écervelée d’Anna mais c’est le Disney préféré de Shaden et la mamie réunies. Pour Rayan, c’est encore une histoire de filles en plus : et en bref, heureusement pour lui qu’Olaf a sauvé le film !

Je ne m’attends donc pas à m’enflammer pour ce ride donc mais bien sûr c’était sans compter la magie Disney !

Dès le départ, l’ambiance est féérique et cosy à la fois, les couleurs sont chaleureuses et brillantes sans être agressives… Et puis au fur et à mesure du ride, on va être séduit par la qualité jusqu’alors inégalée des animatroniques, les pointes d’accélération de nos embarcations et en particulier le changement de direction du bateau au passage de Guimauve/Chamallow et des adorables Snowgies…






























… bref cette attraction est une totale réussite , un enchantement et à la sortie un seul gros regret pour nous tous : ne pas avoir l’occasion de la refaire car s’ il est prévu que l’on revienne 2 fois à Epcot, on devrait normalement utiliser nos 2 fast pass Tiers 1 pour Soarin et pour Test Track , 2 attractions qu’on adore vraiment et auxquelles il serait difficile de faire des infidélités… Quoique. Quoique. Bon. Qui vivra verra !!!

En attendant, on ressort par la boutique norvégienne qui est encore plus remplie de goodies Reine des neiges que lors de notre dernière visite.




Shaden craque totalement pour le doudou rocher-troll et veut me prouver et vous prouver par a + b à quel point il est facile à transformer.














Bon sauf que l’expérience s’avère un peu galère en fait mais malgré son fou-rire, Shaden ne se départit pas de sa passion pour son futur doudou epcotien car ça y est, c’est sûr, elle a arrêté son choix sur son futur souvenir d’Epcot. Ce sera lui et pas un autre…

…même si elle n’oublie pas de câliner d’autres petits doudous de la boutique !






Tiens des friandises gummy de petits hommes malléables… on se demande s’ils pourraient s’accrocher aux murs si on les lancait dessus en mode Spiderman. Et en même temps me direz-vous pourquoi voudrait-on balancer des bonbons sur les murs ? Et en même temps vous répondrais-je pourquoi voudrait-on manger des figurines humaines ? Et en même temps me rétorquerait Shaden, en quoi serait-ce plus sadique que de manger des adorables nounours Haribo ? Et en même temps, la moucherais-je, en huit années de vie, je ne t’ai jamais vu rechigner à dévorer les sus-cités gummy bears Haribo –ni d’ailleurs les pères Noël en chocolat- ! Bon enfin, ce que vous devez retenir de tout ce fatras, c’est qu’à la boutique d’Epcot se vendent les célèbres bonbons anthropomorphes norvégiens Laban Seigmenn.




Une dernière petite photo rituelle devant le troll géant de la boutique avant que mes 2 loupiots ne se transforment en vikings assoiffés de combats (mais pas cannibales vu qu’on n’a pas acheté les bonbons.)






Après cette petite visite, nous reprenons nos tribulations familiales dans le World Showcase avec un objectif en tête : il est quasiment 14h00 et on a faim !

Sur la route, on passe devant le pavillon chinois…




…en contournant le lagon…




Et puis on prend le chemin des petites maquettes de train du pavillon allemand…






…avant de rencontrer un bel ibis en Italie qui nous indique la route.




Nous voici enfin en Amérique (facon de parler, pour désigner le fier pavillon des USA)!

Nous allons choisir la facilité en nous rendant au Counter Service Liberty Inn du pavillon américain qui nous est ultra familier (notamment grâce à un notable premier passage en 2012 où les bouseux que nous étions avaient été transformés dès notre entrée dans le resto en VIP grâce à la formule magique Bibbidi bobbidi par une adorable CM… sauf qu’a l’époque pour notre première fois, nos cœurs de bouseux avaient eu du mal à être traités avec les égards auxquels nous ne pensions pas avoir droit. Entre petits malentendus et manque de connaissance de la spontanéité de la magie Disney, on avait commis quelques bévues tout en riant de bon cœur …mais on ne nous y reprendra pas : la prochaine fois, nous accepterons tous les honneurs avec dignité et reconnaissance, si toutefois prochaine fois il y a!) En tout cas pour cette fois, c’est dans un confortable anonymat que nous serons servis tout comme nous l’avions été en 2014 car il faut bien dire que depuis le fameux Family Magic Moment de 2012, nous ne manquons jamais de rendre hommage à notre cher petit fast food américain.

Nous nous installons dans cet élégant décor près d’une petite fontaine.




Alors, au niveau menu, ça ne paie peut-être pas de mine, mais encore une fois aucun fast-food indigène ne nous rebute et si les enfants et la mamie vont jouer la carte de la sécurité en se reposant une nouvelle fois sur leurs sacro-saints nuggets-frites et la Chicken César salade, je tente sans pudeur une bombe atomique millithermique: le Hot dog with baked beans, bacon and fried onions !




C’est juste un pur délice pour moi…peut-être beaucoup moins pour mon fitness déjà rudement malmené depuis des années !!!

Après le déjeuner, nous décidons ensuite d’aller explorer davantage cet imposant pavillon américain que finalement nous connaissons peu et en entrant dans le bâtiment principal, une affiche va me faire sortir les yeux des orbites.

Il y est annoncé les heures de passage de la chorale Voices of Liberty !!! J’en défaille presque d’émotion et de pur bonheur : les Voices of Liberty sont juste un de mes groupes de gospel préférés, j’en suis fan absolue et enfin l’occasion se présente à moi de pouvoir les entendre en live à quelques mètres d’ici quelques minutes!!!

L’intérieur du pavillon est de forme circulaire et au centre de la rotonde, il y a un plafond majestueux en forme de coupole.






Je fais asseoir ma famille sur un des bancs qui flanquent la rotonde et en attendant de savoir par quel côté vont arriver mes rock gospel stars, je leur vends les Voices of Liberty à fond. Mon cœur bat la chamade lorsque …

ILS ARRIVENT !!!! Tout beaux et tout élégants dans leurs tenues victoriennes!!!






Nous serons donc placés sur leur gauche mais nous sommes bien assis sur notre banc et même s’ils invitent les gens à se rapprocher d’eux et s’asseoir par terre pour que le rendu de leurs voix soit meilleur lorsqu’elles seront répercutées par la coupole (je veux bien le croire!) nous préférons rester où nous sommes pour plus de confort.

Ils se placent eux-mêmes en formation en demi-cercle et alors que mes oreilles s’apprêtent à recevoir les sons les plus magnifiques, ils commencent à chanter et là, là, …

Si on avait pu avoir jusque-là quelques doutes sur la transformation du métal de l’état solide à l’état d’ondes, tout soupçon vole en éclats car c’est de l’or, c’est juste de l’or qui sort de leurs bouches et ce trésor sera déposé directement au fond de mon cœur et ça fait du bien.

Is sont extraordinaires, fantastiques, des aliens du gospel… ils vont reprendre plusieurs canons de negro spirituals que j’écoutais souvent dans mon enfance.










Ma famille à côté de moi est aussi subjuguée par ces voix semblant venir d’un autre monde de par la perfection de leurs harmonies et même Rayan qui est pourtant un public très difficile dès que l’on sort des plates-bandes de la pop moderne est ultra impressionné.

J’ai déjà pris quelques photos du concert et puis je ne résiste pas : même si mon appareil-photo n’est pas vraiment fait pour et que j’ai un penchant infiniment plus photo que vidéo, je me dois de dérober pour le garder à tout jamais au moins un petit souvenir audio de ce magnifique concert.
Voilà donc un extrait du classique Ol’ man river.


A la fin du concert, j’applaudis comme mon cœur me le dicte : à tout rompre, et profitant du fait que les Voices of Liberty ne s’éclipsent pas complètement pour partir à la rencontre de leur public avec simplicité, j’en profite pour vaincre ma timidité et aller les féliciter pour ce moment de…félicité.
A ma grande surprise, il y a deux francophones parmi eux qui viennent des Antilles françaises !

Ils sont ravis des compliments qu’ils reçoivent de tous et à ma grande joie, acceptent tout de suite de faire des photos –la jeune femme à droite est francophone à la base-.




Je tiens aussi à ce que mes enfants fassent une photo avec eux pour la postérité ! Ils sont tous extrêmement sollicités et Rayan a particulièrement apprécié ce jeune chanteur, c’est pour cela qu’il a choisi de prendre la pose avec lui.




Grace à ce formidable souvenir- que je chéris jusqu’à présent - c’est avec allégresse que nous nous apprêtons à poursuivre nos pérégrinations dans le pavillon américain et le World Showcase en général.

Une suite très sympa. Mdr le début j'ai bien rigoler.

Ça valait le coup d'attendre! Merci!

Chouette deux suite à lire … Merci Silvia
Ohhhhh j’adore le cérémonial de la lessive 😊. Ohhhh ils sont trop choux les petits bouts au réveil…
Vous êtes super bien sur le photo devant la grosse boule d’Epcot.
Ils sont magnifiques les aquariums
AHhhhhhhhhhhhhhhhh Nemo la tête à l’envers … mdr
Magnifique les costumes américains dans le pavillon et les chants waouhhh

Comment ça on ne croise pas cendrillon à la laverie? mais c'est quoi l'intéret de faire sa lessive à wdw à part d'avoir des fringues propres.

Super journée en tout cas. Le fast pass de complaisance était effectivement très utile.

Voices of liberty ahhhhh c'est mon must must must do. J'ai les poils qui se hérissent à chaque fois que je regarde une de leurs vidéos alors j'imagine même pas en vrai.

Et sinon vu la photo de ta fille au réveil je suppose que vous avez une valise spéciale peluche

Et pour la rapidité je t'en pris continu sur ta lancée nous ça nous va très bien (d'autant que je suis curieuse de ton retour sur la DCL)

oui, ça valait le coup d'attendre, très amusante (et émouvante) ces deux suites

J'adore ta façon de transformer ta virée linge en aventure
Et deux suites pour le prix d'une !

Merci Silvia pour ces 2 suites. Tu m'as bien fait rire avec ton expédition lessive.J'imagine bien ta surprise devant le "No need for coins".

Que de photos et de détails. J'adore. Merci et bravo pour ce travail .

ENFIN !!! J'ai découvert ton TR il y a quelques jours et j'ai enfin rattraper tout mon retard ! 

Je ne vais pas être original en te disant que ton TR est juste excellent ! Tu m'as sacrement donné envie de faire KSC et legoland ... Vos aventures sont vraiment top et quelle famille ! Vous êtes tous les 4 adorables, une vraie famille parfaite ! 

Dès que j'aurai un peu plus de temps (j'ai pas mal de Tr a suivre et je dois finir le miens) j'irais suivre tes deux précédents Tr même si tu dis que tu ne les a pas finis ... Surtout aussi parce que j'ai envie de savoir ce que ça donne ce voyage avec une fillette de 3 ans ! 

Merci fois mille en tous cas pour ce merveilleux TR que je vais suivre avec assiduité !

Une suite très sympa merci.

Merci à tous pour vos gentils commentaires et bienvenue à toi Vanessa ...je suis comme toi, je n'arrive pas à suivre trop de TR, mais moi c’est une espèce de punition que je m'inflige en attendant d'avancer correctement le mien…


Voici la fin de notre belle journée epcotienne (en 2 parties aussi car ça a été long à faire !)…

Dès la fin du merveilleux concert des Voices of Liberty, nous sommes d’une humeur patriotique américaine force 12 alors nous nous disons qu’il est enfin temps de faire connaissance avec  The American Adventure, attraction encore inédite pour nous -notamment à cause de sa longueur (30 minutes)- que nous n’arrivions jamais à placer dans nos visites… mais cette année, comme on a prévu de revenir 3 fois à Epcot, on peut dire que du temps , on en a à revendre.

Nous nous approchons de l’entrée du théâtre pour savoir quand va commencer le prochain show (composé d’animatroniques/film/musique) mais il ne s’y trouve qu’une corde placée en travers, une petite affiche et un CM. Sur l’affiche, mauvaise nouvelle : Pour des raisons techniques, le show ne peut pas avoir lieu en ce moment.

Je m’approche du CM et lui demande si c’est un bug ponctuel exceptionnel ou si l’attraction est fermée durablement. Il me répond que le problème vient de se produire, mais qu’il ignore pour combien de temps l’attraction restera fermée, que ce soit une minute ou plusieurs heures.
Bon tant pis, on décide de tenter quand même notre chance et de patienter encore un peu  dans la belle demeure coloniale (en même temps, la saucée tropicale qui vient de se déclencher à l’extérieur n’est pas étrangère à cette décision ) et de poursuivre notre exploration en nous dirigeant vers un tout petit musée intitulé : American Heritage Gallery consacré aux 400 ans d’histoire et de culture afro-américaines.




Dans ce musée, cinq petites galeries interactives (chacune abordant une thématique différente de l’histoire afro-américaine) présentant quelques pièces  de collection.



^^^ Une sculpture de Michael Chukes, « Loss », très éloquente trouvée dans la galerie Courage, consacrée à une célèbre figure abolitionniste Harriett Jacobs, considérée comme la Ann Frank américaine (car jeune esclave échappée des violences de son maitre, elle a dû se cacher pendant plusieurs années dans le petit grenier quasiment totalement obscur de sa grand-mère !)




^^^ Ça, c’est dans la partie Heritage consacrée à des objets laissés en héritage : c’est ma maman qui a insisté pour que je prenne la photo car cela lui rappelle totalement la machine à coudre Singer de sa grand-mère ! C’est effectivement une machine à coudre de 1900 laissée en héritage de mère en fille à Shirley Kinsey, cofondatrice de ce petit musée  (avec son mari, ils ont à leur actif plusieurs musées/expositions sur la culture afro-américaine  aux USA). Insolite finalement comme on peut trouver un point commun entre des ancêtres africains américains de l’Amérique profonde et des fermiers originaires de Blaye en France !

C’est un musée interactif car chacune des cinq galeries possède une lanterne symbolisant la lumière de la liberté retrouvée et si on tourne la manette des lanternes, elles deviennent vivantes et les voix de personnalités africaines américaines nous entrainent dans un petit peu de cette histoire à la fois profonde et tourmentée.




Parmi les voix de ces personnalités, les enfant sont contents de retrouver un de leurs héros préférés de chaine Disney : Tyrrell Jackson Williams qui joue le rôle de Leo, un ado sympathique de la série « Lab rats » sur Disney Channel (que nous avons découverte en 2014 à WDW en regardant une des chaines de télé jeunesse dans notre hôtel après une journée de parc.) Même si elle est autrement plus célèbre, les enfants sont moins familiers de Whoopi Goldberg  ou d’autres acteurs qui prêtent leurs voix aux lanternes…




C’est une petite exposition sympathique que l’on peut aborder de 2 manières différentes :
-soit comme nous avec spontanéité et fraicheur, sans calcul ni préparation et c’est chouette
-soit pour l’apprécier de A à Z à sa juste valeur, si on ne veut pas risquer que son  regard zappe trop de choses, en préparant un peu plus en amont  (via le Net) pour savoir exactement comment elle est structurée et quels sont les autres les trésors  que l’on peut y découvrir … C’est ce que nous ferons certainement à notre prochaine visite maintenant que nous avons déjà eu le plaisir d’utiliser la première méthode d’exploration.

Mais dans tout ça, la saucée s’est interrompue aussi brutalement qu’elle était apparue et avant de poursuivre notre exploration du monde, on fait quand même un petit tour dans la boutique du pavillon américain. Ahhh… Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pris qu’une photo, car cette boutique patriotique, on la trouve géniale (c’est un peu comme pour Art of Disney, tout nous botte à l’intérieur.)        Il y avait notamment des CDs de Voices of Liberty et d’autres groupes de chorale et j’aurais dû en acheter un : quelle erreur ! C’est toujours un peu la même chose : je pensais surement pouvoir y repasser une autre fois… mais il y a tellement de choses magnifiques à voir partout, et d’autant plus à Epcot !

Néanmoins, vous voilà un petit cliché de ma Shaden avec une Minnie bien patriote en mode Betsy Ross (la jeune fille qui selon la légende, aurait cousu le premier drapeau américain.)




Direction à présent un autre pavillon et une autre boutique que l’on adore tout autant… le Japon.




Petite photo devant le lagon où je tente de faire rentrer la sphère d’Epcot à l’intérieur du torii, le fameux portail traditionnel japonais.






Les paysages japonais sont si bucoliques et sereins surtout avec leurs étangs de carpes koï.








L’enseigne du  Katsura Grill situé plus haut qui est le Counter service du coin, on n’a pas eu l’occasion de le tester mais avec ses plats typiques locaux, c’est prévu pour 2018 !




Devant le petit musée-expo du Japon (la Galerie Bijutsu-kan), mes deux mini-ninjas se mettent en position de combat devant le samouraï du coin.




On entre pour découvrir que l’expo a complètement changé par rapport à la visite précédente : elle est maintenant consacrée à la culture Kawaii, entendez par là, la « cute culture », la culture du "mignon".

Et pour nous accueillir, une grande statue ambassadrice du Kawaii nommée Melty-Go-Round en plastique transparent remplie de bijoux, baballes, petits joujoux, petits papiers de douceurs aux couleurs pastels… c’est l’œuvre de l’artiste Sebastian Masuda.






Rayan tente de m’expliquer succinctement : T’as vu pour faire du Kawaii, on fait des formes de chibis…       Quoiwaii???? Chibibi qui ? Vous pouvez répéter? Il me montre alors une image qui illustre et explicite sa phrase à savoir qu’en faisant du chibi qui est une technique de dessin manga exagérant les proportions de certaines parties du corps de personnages pour les rendre plus enfantins,  on peut rendre le plus féroce des guerriers super kawaii ou super mignon ! -->  




Voilà d’ailleurs mes deux loulous eux aussi convertis à la cute culture… est-ce qu’ils sont pas ultra Kawaii tous les deux ?…




Remarquez quand on voit que l’on peut même kawaier des crottes en rose !




L’expo finit par les personnalités les plus iconiques de la culture kawaii…dont bien entendu la méga star Hello Kitty !




On sort alors pour se rendre à la boutique la mieux achalandée du parc : la boutique japonaise Mitsukoshi qui vend pratiquement de tout que ce soit jouets , nourriture, bijoux, kimonos et autres textiles, ustensiles, goodies , livres, etc…

Et comme on a encore l’esprit "cute", cela transparait à travers nos poses…






Voilà on quitte ce beau pavillon à pagodes et cette sublime boutique en se promettant d’y remettre les pieds prochainement…




Et on se remet en route pour le pavillon suivant dont la culture nous est infiniment plus familière : j’ai nommé le Maroc.
Ceci dit, même si la culture arabo-orientale ça  nous connait, il faut tout de même avouer qu’il y a de grandes différences entre l’Egypte et le Maroc.
Néanmoins, les enfants me disent qu’ils se sentent un peu comme à la maison…

Une petite troupe de musiciens( les Musique Aramenco qui ont été remplacés l’an passé par un autre groupe) prend des photos avec les visiteurs qui le souhaitent pendant que d’autres guests se reposent sur des bancs en attendant leur prochain spectacle.




Le pavillon du Maroc est une réelle beauté architecturale !








A l’intérieur se trouve un petit bazar qui pour le coup nous rappelle totalement les souks de notre pays…
Les enfants vont faire des essais tarbouches et écharpes…








Petit intermède musical avant de reprendre notre odyssée des pavillons…




… et le suivant sera aussi un pavillon qui nous est bien familier culturellement (même si un peu moins) puisque… c’est la France !
C’est Rémy qui accueille Shaden qui va en profiter pour prendre des mines de fashionista et des poses de star des podiums avec un accessoire éminemment français, le fameux béret, qu’elle adopte immédiatement comme sa mamie…










Mais comme elle sait que Paris est la capitale de l’ultra mode, elle va continuer son défilé en s’enveloppant d’une écharpe queue-de-chat (c’est pas très glamour comme nom mais au moins ça sonne mieux que queue de vache ! )






Rayan la rejoint, conquis à son tour par la tendance aristoféline du moment !




A la sortie du pavillon, Rayan est tout content d’avoir découvert un mini Hidden Mickey juste devant la boutique parfumerie provençale du pavillon français. On n'est pas encore en Angleterre mais tout de meme : bravo Sherlock !








Le prochain pavillon est celui du Royaume-Uni : pour celui-ci, j’ai prévu une rencontre avec un personnage que nous n’avons encore jamais eu l’occasion de saluer, un personnage typiquement anglais : il s’agit d’Alice du Pays des merveilles qui normalement ne devrait pas tarder à arriver à côté du petit jardin très british qui jouxte la boutique anglaise.

Mais le temps se couvre de plus en plus… en attendant sous l’arbre, on commence à recevoir quelques gouttes, le temps d’apercevoir un tout petit écureuil qui semble être tombé de son arbre et parait incapable d’y regrimper.  Alertée par des curieux, une CM viendra le chercher pour… pour… bon, on est à Disney alors on va croire au miracle des  3R : Rescue, Rehab, Release… oui…..  shhh shhh……  je vous dis qu’il s’en est sorti moi le petit cousin de Tic et Tac !


Sinon il commence à bien pleuvoir et alors que l’on patiente depuis plusieurs minutes hors délai en regrettant que personne n’ait suggéré à Alice d’ emprunter la montre à gousset au lapin du terrier pour être plus ponctuelle   ,   je commence à douter du bien-fondé de l’expression arabe : il m’a donné un mi’ad inglizi -traduisez :  rendez-vous anglais-, expression qui désigne un rendez-vous qui ne souffre aucun retard quelle que soit la catastrophe naturelle qui pourrait arriver... Expression qui me semble-t-il mériterait d’être revue et corrigée  par les académiciens de dialecte égyptien…

Car ce n’est qu’au bout de 10 minutes qu’un CM arrive… sans Alice d’ailleurs : il nous annonce à la cantonade un petit peu en mode poissonnier : Hey, vous avez une délicieuse Alice qui vous attend dans la bibliothèque de la boutique anglaise! parce que oui, il faudrait être  barjot pour vouloir sortir par un temps pareil !   Ben oui, tiens, vous m’en direz tant ! Whoopsidaisies, qui  pourrait bien avoir une attitude aussi  insensée et souffrir de se tremper jusqu’à la moelle? Alice qu’on aurait pourtant crue moins couarde à braver la pluie londonienne  s’est visiblement montrée plus futée que les soupes trempées que nous sommes !
C’est alors la ruée vers l’or enfin vers l’Alice de la bibliothèque et c’est bien dans ces moments-là chez les guests que toute forme de dignité et de civilisation part en fumée et de presque premiers de la file que nous étions, nous voici presqu’à jouer des coudes pour rencontrer la belle blonde alors qu’une foule d’une cinquantaine d’individus essaie tout bonnement de nous passer sur le corps…  
On ne s’en serait sorti pas si mal si à ce moment-là, une aimable dame mexicaine d'un certain age ne nous eut adressé poliment la parole en nous disant : « Excusez-moi mais j’étais juste devant vous au niveau du jardin ! Pourrais-je reprendre ma place ? »   Qu’à cela ne tienne, c’est peut-être vrai, que diable mais qu’est-ce que j’en sais moi ? Je ne suis pas physionomiste pour deux sous... même si je suis quasiment sure de pouvoir reconnaitre Alice lors de la photo.
Je m’efface donc avec un sourire aimable en lui disant : « Mais je vous en prie, faites donc » pour la laisser passer devant nous.   Elle me remercie avec la même amabilité avant de se tourner derrière et de commencer à hululer : Alfonso ! Ricardo ! Diego ! Armando ! Fernando! Bianca ! Nadia ! Carolina ! Daniela ! Maria ! …et qui encore…  bref en rameutant toute sa tribu à elle d’une quinzaine de personnes qui nous passent donc tous un par un devant toujours en me décochant un sourire des plus affables …. Serait-ce un sourire sardonique d’ailleurs ?   Tout ça sent l'arnaque à plein nez ! Mais bon, je ronge un peu mon frein en me disant que je n’avais qu’à être plus vigilante avant d’accepter et qu’on ne va quand même pas faire toute une histoire pour une photo avec Alice (tiens d’ailleurs à la base, c’est sa faute à elle tout ça ! )
Enfin bref, au bout d’une vingtaine de minutes, on finit par arriver devant Alice et au moins grâce à la densité de population  à l’intérieur de la bibliothèque, on a réussi à complètement sécher… mais en revanche, on décide a peu près tous de bouder un peu Alice et du coup, il n’y a que la petite Shaden qui aura droit à son cliché et autographe de personnage. Oui : tout ça pour ça… Bon mais enfin, on lui redonnera sa chance la prochaine fois…. ne vous inquiétez pas ! C’était juste une petite bouderie passagère !










Entre temps, on aura bien profité de la visite de la petite bibliothèque : Shaden fait un câlin à Winnie tandis que Rayan est fasciné par les magnifiques œufs de dragon…





Avec tout ça, la pluie s’est arrêtée une nouvelle fois et nous ressortons le temps pour Sherlock de trouver un nouvel Hidden Mickey.




On passe devant le restaurant-pub Rose and crown dont on aimerait bien tester les Fish and chips un jour (et la bière du côté de la mamie   )…

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Et nous faisons route pour le dernier pavillon de notre grande tournée… le Canada, ses jolis totems amérindiens très Kawaii (ah non, c’est pas le bon pavillon ça !) et sa chouette boutique aussi pleine de sirop d’érable.






Des petites photos de têtes doudous à suspendre sur les murs en trophées… non non c’est pas glauque, c’est Kawaii comme tout, zêtes pas d’accord ? !






Des doudous totems  sur lesquels j’aurais bien craqué’…




Rayan tente la sucette au sirop d’érable…




…pendant que Shaden et maman sont à la fête des essayages de couvre-chefs et autres :

Des boucles d’oreilles dream catcher pour chasser les cauchemars…




La réincarnation kawaii du trappeur Davy Crockett




Essayages de bonnets canadiens censés nous aider à braver la canicule de 40 degrés à notre retour au Caire…










Bon voilà, notre grande tournée culturelle touche à sa fin.
On revient tranquillement vers Future World en passant par l’intérieur de l’immense  boutique  Mouse Gear.
...le temps pour les enfants de se transformer en guerriers des sables Tusken…..




On se dirige maintenant vers un bâtiment qui faisait partie des préférés de Rayan avant que ses activités ne tombent peu à peu en désuétude et qu’elles ne ferment les unes après les autres… il ne reste qu’une peau de chagrin d’Innoventions  !
Car Innoventions était autrefois un centre rempli d’activités et d’expériences ludoéducatives disposées sur 2 bâtiments destinées aux plus jeunes (comprendre le rôle des pompiers, apprendre le bon comportement lors d’ouragans ou de tremblements de terre) mais aussi aux adultes (visite d'un modele de la maison écologique du futur, édition et montage d’un petit clip d’aventures et de danses avec incrustation des membres de sa famille, …)  tout ça fourmillait de partout mais à présent, il ne reste que quelques activités et peu de monde finalement , ça fait même un peu tristounet.  
La hanche de maman lui fait mal et elle souhaite aller se reposer pendant que les enfants et moi on poursuit l’exploration de ce qu’il reste d’Innoventions.

Un CM nous hèle pour savoir si on veut participer à une activité avec expériences sur les couleurs… si on est partant nous ? Oh que oui , bien sûr et nous entrons donc au même titre qu’un autre petit groupe de guests…




Alors c’est une petite activité familiale sympa et sans prétention bien du style d’Innoventions… On fait des petites expériences sur 4 thèmes :

l’influence de la couleur sur l’humeur,








la séparation de la lumière en couleurs,






des mélanges de couleurs a faire soi-meme






…et puis une dernière petite activité que les enfants ont adoré : peindre des fresques tactiles avec des pinceaux électroniques.














Voilà après cette petite activité, on retrouve la mamie qui s’est un peu reposé la hanche et il est maintenant temps de nous rendre à notre réservation de restaurant…et ce soir, on dinera chez les princesses !

C’est donc à Akershus en Norvège que nous nous rendons car pour une expérience princesses, c’est le meilleur resto qui ne vaut qu’un crédit TS (le château de Cendrillon valant lui 2 TS et puis nous l’avons déjà fait en 2012 donc on s’était dit : autant tenter autre chose !)






Pour l’occasion, Shaden revêt sa robe de bal spéciale rencontre de princesses...




…. Avant de se transformer en toupie dans la file d’attente.








Nous entrons ensuite dans le restaurant pour une rencontre avec Belle. Rayan se met automatiquement en mode retrait…mcherchezpas chuipala.  






On nous place à un endroit que maman va appeler la place la plus pourrie du resto.     Bon bon c’est peut-être vrai, je le concède, car on va se retrouver assez serrés et avec notre dos donnant sur la porte de la cuisine faisant passer assez fréquemment des serveurs transportant les plats et plateaux fumants. Personnellement, cela ne m’a pas dérangée mais je sais que maman a été assez gênée de cette place. Pour autant, elle ne m’a pas demandé d’aller en quémander une autre –même si avec le recul, je pense que l’envie la chatouillait bien-…

En tout cas on n’a à peine eu le temps de poser nos postérieurs sur les chaises que l’on se relève déjà pour admirer la parade des princesses qui emmènent les petites filles et les petits garçons qui le souhaitent défiler tout autour du restaurant. Alors bien sûr que Shaden va s’y coller immédiatement  sous le regard bienveillant de sa mamie.










Rayan ? Ben non, on vous a dit qu’il était en mode retrait.  A peine revenue à table, Shaden dispose son carnet d’autographes en prévision de la visite de ses copines princesses et elle fait bien car comme au Tusker House la veille, les personnages vont se mettre à pleuvoir sur nous pendant les minutes qui vont suivre avec au programme : photos et signatures. Et le carnet de Rayan ? Ben en mode retrait lui aussi comme son propriétaire !




Entre Cendrillon, Aurore, Blanche Neige et Ariel ma choupinette est à la fête.












Apres tout ça, on va enfin pouvoir penser à diner quand même ! Alors voici le modus operandi a Akershus : les entrées sont en buffet illimité et on peut donc revenir s’y servir autant de fois qu’on le souhaite mais auparavant, on doit d’abord faire sa commande de plat principal à la serveuse de notre table.
On s’exécute donc avant de fondre sur le buffet situé dans la salle principale.

Alors c’est bien simple, avec maman, on l’a adoré !!!  Entre les charcuteries, les fruits de mer,  les fromages, les pains, les salades…et le saumon fumé ! Miam c’était délicieux !!! Bon les enfants étaient plus pain-fromage qu’autre chose, surtout Rayan très timide sur les entrées, mais c’est normal, puisqu’il était en retrait !










Franchement ce buffet, on va en profiter comme si c’était les derniers snacks salés de la Galactic Dessert party, à fond, et du coup quand arrivent les plats principaux, ben, il reste plus beaucoup de place dans nos estomacs !

Moi bien entendu je vais faire honneur à mes pâtes fourrées aux 4 fromages mais pour maman qui s’est empiffrée des fruits de mer des entrées comme jamais, lorsqu’elle voit de nouveau arriver comme plat principal du… saumon pourtant choisi en connaissance de cause ( vu que c’est le Salmon Duo qu’elle a commandé )...sa tête vire un peu plus au gris vieux poulpe qu’au rose saumon.    






Mais bon en tant qu’ambassadrice du non gaspillage, elle va mettre un point d’honneur à finir son assiette.

Pour les enfants, ils ont voulu prendre une valeur sure : filet de steak, haricots verts et riz blanc et même si les portions sont ultra trop copieuses pour Shaden (surtout le steak énorme pour elle), elle s’y met de bon cœur. Mais Rayan le carnivore cale même sur son steak…Ah la la, ça, c’est fondamentalement mauvais signe : en retrait du monde entier ok mais en retrait de viande rouge ?     C’est statistiquement impossible ! En attendant de diagnostiquer son mal   c’est moi qui vais devoir me coller à finir son assiette.








Arrive enfin le dessert composé d’un plateau de desserts norvégiens qui ont l’air aussi appétissants les uns que les autres ! Shaden a l’œil brillant de gourmandise   et pour moi, tout passe –bien sûr !-   En revanche, pour maman ce sera un peu plus dur : elle vient de peiner à finir son plat de saumon (expérience en passe de lui rappeler la scène légendaire du gavage frénétique de L’Aile ou La Cuisse qui a provoqué l’agueusie de Louis de Funès.)



Du coup, elle ne goutera que quelque miettouilles de dessert….

Et Rayan dans tout ça ? Ben rien ! Toujours en retrait, on l’a presque perdu et il est temps d’ausculter son œil éteint et d’apposer le diagnostic qui tombe comme un couperet : indigestion aigue de princesses.  
Heureusement le traitement est tout trouvé selon docteur maman: une seule séance de Jediothérapie Starwarsienne prévue le lendemain à la Training Academy d’Hollywood Studios devrait suffire à le remettre totalement sur pieds !  
Et miracle : grâce à l’effet placebo de cette annonce, voilà mon Rayan tout ragaillardi avec l’œil qui commence à repétiller !

Nous sortons du restaurant Akershus que les 3 filles que nous sommes ont beaucoup aimé (même si le placement n’était pas génial génial faut le reconnaitre )… on le refera un jour, n’en déplaise à Rayan, en tout cas pour 2018, il y a un retour au château de Cendrillon prévu car Shaden était trop petite en 2012 pour s’en souvenir donc cette fois-ci, elle pourra vraiment en profiter.

Le soleil commence à se coucher autour du lagon… et les couleurs sont belles et apaisantes…










Aucun de nous ne soupçonne qu'à ce même moment ces magnifiques couleurs rougeâtres sont le signe que la pyramide maya, jalouse de l’indifférence affichée de Shaden a son égard toute la journée et de sa préférence pour la Norvège, va lui jeter un terrible sort   : malheur à elle si elle ose un jour repénétrer dans le World Showcase !  






C’est pourtant dans une douce inconscience euphorique que nous faisons la route retour et regagnons Future World avec une Shaden aux anges de sa soirée princesses et dansant devant la fontaine illuminée.












Nous reprenons le bus et lorsque nous regagnons la chambre, je retiens mon souffle un très bref instant avant d’ouvrir la porte : mais c’est cette fois-ci avec un petit pincement de déception au cœur , que je constate qu’il n’y a toujours pas de nouvelle de l’affaire Samuel… rien.
Bon je me promets de me lever aux aurores le lendemain non pas pour faire la lessive mais pour aller me faire entendre un peu plus du côté du lobby pour accélérer le retour de la magie Disney quant à la gestion de Disney Floral and gifts qui me semble-t-il tarde quand même un peu à reconnaitre/réparer son erreur …heureusement que l’on reste assez longtemps sur l’hôtel quand même !

En attendant, on profite d’un gentil mot de remerciement de notre femme de ménage qui a apprécié notre tip et a mis tout son cœur pour nous faire une belle chambre. Dans la salle de bains, elle a fait un petit lit d’une serviette et 2 petits flacons de shampoings amoureux s’y reposent tendrement. :


Allez après une bonne douche on ne tarde pas à fermer les yeux car le lendemain, on sait déjà que toute la tribu devra se lever quasiment au chant du coq pour aller quêter pour les enfants les places si précieuses de la Jedi Training Academy qui devrait permettre à Rayan d’effacer radicalement les dernières traces de princessitude de sa journée epcotienne et d’aller enfin tâter l’échine des Siths à coup de sabres lasers ! " />

Super cette suite. Merci d'y mettre autant de détail. Tu m'as fait découvrir beaucoup de choses que j'ignorais sur les différents pavillons. C'est vraiment chouette.

Par contre la malédiction de la pyramide maya m'inquiète un peu...