Merci à tous pour vos mots toujours très chaleureux et encourageants…
Punaise, valerie057, nathoune31 et tarf m’ont collé la honte avec leur super TRs live ou quasi live, du coup, je me suis bottée le derrière pour finir … euh… mon 1er jour de parc d’il y a 13 mois !
Avant de partager la suite de notre périple et la fin de notre journée du 2 juillet 2018 a Animal Kingdom, je vais quand même répondre
aux petites questions sur les badges des Wilderness Explorers d’Animal Kingdom.Alors c’est vrai que c’est plus facile si les enfants parlent anglais pour faire la collecte des badges et les différentes activités qui y sont liées. Ceci dit, je suis persuadée que c’est faisable même s’il n’y a qu’une personne du groupe qui le comprend (si c’est l’adulte : il peut lire et traduire les instructions du carnet et/ou du CM aux enfants sans compter que les CM sont capables de se mettre en 4 pour que l’activité soit réussie malgré la barrière de la langue.) Quand on avait donné le premier carnet des Wilderness Explorers à Rayan en 2014 alors qu’il pleurait –en français- toutes les larmes de son corps à cause de la fermeture prématurée de Rafiki’s Planet Watch ce jour-là sachant que l’on n’était pas tout à fait surs d’y revenir du séjour, la CM qui lui avait proposé le carnet des Wilderness explorers n’avait aucune idée qu’il était anglophone (d’ailleurs il l’était beaucoup moins à cette époque) et c’est à moi qu’elle avait donné le début des instructions… A l’époque, mes 2 loulous étaient hyper timides et Shaden mutique et pas anglophone…et pourtant ils s’étaient totalement éclatés et cela avait consolé Rayan à 2000%.
Moi j’aime bien tenter les trucs : je dis qu’on peut essayer pour les non anglophones et puis si ça ne marche pas ou si les enfants ne se sentent pas assez à l’aise, eh bien, on laisse tomber et il n’y a pas mort d’homme.
Pour la question si l’activité des badges n’est réservée qu’aux enfants : eh bien non ! On a parfois vu des adultes la faire avec nous (mais ils sont rares) et à chaque fois les CM les félicitaient en disant que malheureusement, ils ne voyaient pas assez d’adultes la faire. Perso, j’aimerais bien la faire un jour en tant qu’adulte…mais je trouve que c’est déjà bien de gérer 2 carnets dans notre groupe sans en rajouter un 3ème alors ce sera peut-être si Rayan se lasse en grandissant (vieillissant) …
Sinon nini78, pour la question de l’araignée gardienne de Rafiki’s Planet Watch : il s’agissait en fait d’une illusion d’optique en 3D réaliste d’une grosse mygale au fond d’un trou noir et le jeu consistait à avoir le courage de mettre sa main dans le trou. Peut-être que l’araignée n’existe plus maintenant que Conservation Station a été rénovée.
Sinon voila enfin la suite
:
Il nous reste un peu plus d’une heure avant notre check in au restaurant Tusker House et c’est juste ce dont on a besoin pour faire une promenade de mise en appétit dans la jungle asiatique, le Maharajah Jungle Trek !
En plus, il y a 3 badges des Wilderness Explorers à y moissonner donc c’est tout vu ! On se redirige donc vers la partie asiatique du parc en traversant un petit marché et une petite fontaine d’Afrique …
Le premier badge à gagner est celui des explorateurs du trek : c’est un motif à faire apparaitre en frottant au crayon sur une page de son carnet une plaque de métal historique commémorant la première exploration du land juste à l’entrée…
Ça c’est fait, on entre pour suivre la piste du trek et on rencontre tout de suite notre premier représentant de la faune locale : le dragon de Komodo !
Et nous voici arrives dans une volière… chercherait-on des oiseaux ? Non, ça vole mais ce que nous cherchons en fait ce sont des renards.
Des renards volants ??? ! Eh oui c’est bien le nom qui est aussi donné à la roussette dorée, cette grande chauve-souris asiatique.
Du coup pour recevoir leur badge chauve-souris, les enfants auront droit à un vrai cours avec un vrai prof et un vrai tableau sur les animaux pollinisateurs en général et la chauve-souris en particulier. Le CM prof hyper sérieux dans son rôle va beaucoup solliciter son petit groupe, en particulier Rayan, qui prend son rôle d’explorateur à cœur cette année encore davantage que les autres… pendant que Shaden plus peinarde profite de se mettre un peu en retrait pour ne pas avoir à répondre aux questions mais gagner le badge quand même, hé hé !….
Nous suivons encore la route du trek qui cette fois-ci va nous emmener sur la piste des tigres que l’on peut observer de plusieurs endroits différents : d’abord à partir d’un petit promontoire que l’on grimpe et qui domine une petite butte avec une fontaine…on ne tarde pas à en repérer un qui se repose au loin derrière un arbre…
Puis lorsque l’on redescend de ce petit belvédère, on se retrouve devant la magnifique entrée des ruines du palais indien (celui du maharajah ???) et à nouveau on peut observer le même jardin mais cette fois-ci derrière de grandes baies vitrées. Une charmante CM voyant que les enfants portent leurs guides des Wilderness Explorers et leur badge vient leur faire une petite causette…
La CM donne des conseils aux enfants pour leur prochain badge, celui du tigre, en leur recommandant de bien glaner les informations qu’ils trouveront un peu plus en aval du trek sur un grand tableau pour pouvoir l’obtenir.
On poursuit notre marche à travers les ruines aux fresques magnifiques et c’est justement en prenant la photo de cette représentation magnifique du maharajah d’Anandapur que… DAMNATION !!!
…la malédiction du maharajah tombe sur moi et mon effronterie blasphématoire d’avoir osé photographier son image sacrée ! Mon appareil -photo s’arrête net et rend l’âme.
Ça ou j’ai tout bêtement oublié de le recharger à fond cette nuit avant de commencer notre expédition quotidienne.
Je me tourne alors vers ma sauveuse, la mamie, pour lui demander son appareil qui pourra prendre le relai. Elle farfouille au fond de son sac et me le tend. Je m’en saisis pleine d’espoir à l’idée de pouvoir continuer mon photo-reportage de notre première journée magique !
Mais quand j’appuie sur le bouton de mise en marche…
DAMNATION !!! (bis)
…la malédiction du maharajah tombe sur moi et mon effronterie blasphématoire d’avoir osé photographier son image sacrée !
L’appareil -photo de la mamie n’émet ni un espoir de souffle ni même une petite loupiote... il reste éteint… inutile… inerte… trépassé…
Ça ou la mamie a tout bêtement oublié de le charger depuis Noël passé…
du moins c’est ce que je crois comprendre des explications qu’elle tente de bredouiller.
Là franchement, à cet instant, moi pas contente…
moi pas contente de moi surtout. On a encore plein de merveilleux moments à passer aujourd’hui et plein de fabuleux souvenirs à immortaliser… ne serait-ce que le repas et les personnages à Tusker House, re-Pandora et notre premier show inédit de Rivers Of Light !!! Quelle nouille ! Comment ai-je pu oublier de recharger mon appareil et oublier de m’occuper de celui de ma mère (car pour tous les voyages c’est toujours moi qui me charge des appareils…) Mais ce que je ne savais pas encore c’est que la guigne des appareil-photos que nous avons inaugurée depuis plusieurs années déjà nous poursuivrait encore ponctuellement dans les jours à venir…
En attendant, maman me voyant toute dépitée me propose un plan B (enfin C puisque kaput le plan B) : utiliser son portable ! Je fais la moue
car, s’il y a bien un truc que je n’aime pas du tout, c’est le téléphone portable… ces petits écrans tactiles avec mes pauvres yeux de taupe
et mes gros doigts calleux, ça me gonfle grave. Et puis on va le dire simplement : j’ai pas la cervelle calibrée pour ces petits bijoux de technologie
et pour moi, rien ne vaut le bon appareil photo vintage.
Néanmoins, il faut savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur et avaler des couleuvres par temps de crise. J’accepte donc l’offre de maman pour le bien de la tribu et au nom de tous les souvenirs qui nous restent à engranger de la journée : son portable et moi essaierons tant bien que mal de nous apprivoiser (dompter ?) pour la soirée. Ce ne sera pas la panacée –ni pour moi mais surtout pas pour lui, quelque peu malmené par mon manque d’expérience- , bien évidemment, mais au moins, je rends un hommage -un peu contraint- au petit appareil qui nous aura permis de garder en mémoire les fabuleuses images de notre 1ere soirée de parc 2018. Il aura surtout eu le mérite de me donner une bonne leçon dès le début du séjour et on m’y reprendra plus à ne pas bichonner et nourrir les AP pour la nuit !
Voilà donc la première photo visible prise au téléphone à l’endroit que les enfants doivent observer pour pouvoir remplir leur petit carnet et gagne leur badge du tigre…
Mais aucun CM pour les scouts du Wilderness à l’horizon…on espère qu’il ne s’est pas fait dévorer par les habitants du coin qui se tâtent pour une petite baignade dans leurs bassins rafraichissants.
Bon on va continuer notre route et tant pis pour le badge du tigre… allons plutôt observer les herbivores de la jungle à présent…
C’est alors qu’un peu plus loin, au détour de la route, on tombe sur un petit attroupement : une espèce rare ? …Euh non mais presqu’en voie de disparition : c’est la CM des badges du tigre !!!
Et hop, un badge de plus validé et remporté !
Merci les tigres !
On termine notre trek par le passage dans la volière…
Voilà une carte (photo pas de moi) qui montre un peu tout l’itinéraire…
En sortant du land de l’Asie, assez rapidement car une pluie fine mais obstinée nous arrose depuis une bonne dizaine de minutes, nous voyons qu’en revenant sur Discovery Island, la petite maison des Adventurers Outpost ou l’on peut rencontrer Mickey et Minnie en safari n’a que très peu d’attente… on y entre en partie pour échapper a la pluie, mais aussi parce qu’on est super contents de l’aubaine de rencontrer tout de suite le patron dès le premier jour !
Et effectivement, le couple de souris va tout de suite sortir un grand numéro de charme aux 2 personnes qui sont devant nous. Le monsieur vient juste de demander sa belle en mariage à Disney même un peu plus tôt alors Mickey va s’emparer de la bague de la jeune femme et faire aussi sa demande à une Minnie tout émue qui se pâme de plaisir!
Mais c’est notre tour et une fois de plus la girafe du tee-shirt de Shaden et le Vador de Rayan seront au centre des attentions de Minnie qui fera un cœur avec ses mains après avoir pointé l’animal de la petite mais qui en revanche mimera l’air indigné et déconcerte de la maitresse outrée devant le choix de tee-shirt trop punk de Rayan.
Bien sur cet écart de décence dans la tenue du fiston sera bientôt gaiement pardonné par la patronne !
Et c’est dans cette bonne humeur générale que nous quittons les 2 boss pour découvrir avec un plus grand plaisir encore que la pluie a cessé de tomber ! Sous la chaleur, tout sèche très vite d’ailleurs et de ce fait même s’il ne nous reste que quelques minutes avant notre réservation au Tusker House, on décide de saisir l’occasion de se faire prendre en photo juste au pied du Tree of Life !
Il est grand temps de rejoindre notre réservation au Tusker house, le buffet africain nous attend!
C’est un restaurant que l’on adore et que l’on plébiscite à chaque fois… on aime son ambiance, ses décors (en particulier la grande salle couverte de tentures où l’on vient se servir et qui ressemble à un marché local), ses personnages, la formule buffet et la grande liberté qu’elle apporte.
On l’a fait à chacune de nos visites floridiennes depuis 2012 et il est encore bien placé dans nos prévisions de restos pour 2020 !
Notre serveur nous place : il nous dit que Daisy ne va pas tarder à passer nous voir si nous désirons l’attendre avant d’aller nous servir au buffet mais qu’on peut se lever quand on le désire et qu’elle repassera de toute façon. Il ajoute ensuite que les personnages ont décidé de faire une petite surprise à quelqu’un qui fête une occasion spéciale dans notre groupe…tout cela avec un clin d’œil appuyé vers Rayan.
Alors là, on n’en revient pas !?! Cet homme serait-il devin ? Penserait-il à l’anniversaire de Rayan dans quelques jours ? C’est alors qu’il me revient à l’esprit que lors du check in au French Quarter hier, on m’avait demandé si on avait quelque chose de spécial à célébrer et que j’avais mentionné l’anniversaire du loulou.
Se peut-il que… ? Bon qui vivra verra…
Entretemps, on décide tout de même de ne pas aller tout de suite se servir car du coin de l’œil, on va voir que Miss Daisy progresse diligemment vers notre table ! Et c’est parti pour les tournées d’autographes-câlins !
Finalement pendant que le reste de la famille va commencer à s’approvisionner au marché-buffet un peu plus loin, je décide de rester à patienter à ma place au cas où les autres personnages opéreraient un rapprochement stratégique et que je doive lancer une alerte générale pour un repli de la tribu.
Shaden revient tout sourire avec son menu
africain américain préféré : Mac&Cheese et corndogs !
Rayan poursuit sa diète mensuelle carnivore…
Le choix de la mamie sera plus éclectique : elle poursuit sa découverte des cocktails alcoolisés gratuits du Dining plan en sirotant cette fois un mojito -beaucoup moins goûteux selon elle que la sublime margarita a la pastèque du Morimoto de la veille- et elle ira se resservir plusieurs fois au buffet mais ce qu’elle préfère déguster , c’est la mangue, son péché mignon (on pourrait d’ailleurs presque la soupçonner d’en être la raison de ses fréquentes visites en Egypte !
)
Bon je n’ai pas eu le temps de dire ouf et de me lever pour aller me servir a mon tour que les personnages pleuvent sur nous de nouveau.
On revoit le patron toujours en tenue safari , bien sûr…
Et Dingo lui-même en arrivant a notre table entraine Shaden pour être la maracassiste de sa parade (le trio des percussionnistes de Pandora a dû l’avertir des talents de la mamie et il s’est dit que bon sang et surtout bons gènes ne sauraient mentir !
)
Il raccompagne en personne la petite par la main jusqu’à notre table avant de saluer tout le reste de la famille…
C’est maintenant au tour du canard le plus grognon du monde, le héros de Rayan (peut-être à cause d’une certaine similitude de caractère ???
)
Youpi, on a fait le tour de tous les personnages !
Je vais enfin pouvoir me lever et aller me servir en toute quiétude… mais je ne lâche pas le portable pour autant pour pouvoir photographier les plats du buffet-marché.
Ils sont plus génériques et moins raffinés que ceux du Boma mais ils sont tout de même bien bons !
Les desserts (placés dans le petit chariot du centre du marché)…
Le buffet enfant situé plus bas –question de taille !- mais les adultes peuvent s’y servir aussi !
L’offre adulte…
Diverses variétés de pains, salades fraiches et plats chauds…
Première tournée de buffet pour moi qui sera suivie par d’autres (même pas peur !
)
Les enfants en sont eux déjà au dessert avec un hidden Mickey concocté par Rayan…
C’est ce moment que choisit Shaden pour me parler de la fabuleuse soupe au curry que lui a fait gouter sa mamie un peu avant. Je suis déjà bien calée…mais voilà, je craque !
Il ne reste plus grand place dans mon estomac pour les desserts et c’est pile poil à cette minute que je me rappelle avoir avancé l’heure de notre résa à Tusker House parce que je voulais avoir le temps de digérer un peu avant de faire l’attraction Flight of passage dont le 1er FP+ dispo était le soir. Jusque-là, je n’ai aucune idée de ce que sera l’attraction mais ayant entendu parler de malaises de certains guests à l’issue de ce ride, je voudrais que mon estomac puisse trouver un peu de répit en amont si malmené il devait être par la suite.
Mais peut-on digérer un festin en si peu de temps ? C’est trop tard pour regretter maintenant… et je ne peux décemment pas quitter Tusker House sans faire honneur à ses desserts ! Bon alors CARPE DIEM : 2 tout petits desserts et c’est tout !
Bon ca y est , on est tous bien rempli et on a quasiment ¾ d’h pour essayer de faire oublier à nos panses quelque excès que ce soit pour pouvoir faire bonne figure devant notre Banshee histoire de pas lui faire honte pendant notre vol.
C’est le moment que choisit notre charmant serveur pour nous annoncer la petite surprise : les personnages ont tous signé d’avance une carte de joyeux anniversaire à Rayan et lui offrent avec un petit cupcake à la vanille.
L’attention est juste adorable et Rayan en et absolument ravi surtout quand Daisy revient pour l’occasion et nous fait signe de chanter Joyeux anniversaire !
Shaden est tout époustouflée aussi même si un tantinet jalouse de l’attention que reçoit son frère –car on avait dit que l’on célèbrerait tous nos anniversaires pendant ce séjour- mais à la question du check in a l’hôtel, c’est vrai que je n’avais mentionné que le vrai jour d’anniversaire qui aurait lieu pendant notre séjour (le 12 juillet)- Daisy va alors l’associer à la célébration et Rayan, en héros du jour modeste, va lui proposer d’être associé aussi à sa carte… Ouf, la magie fonctionne et tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes.
Bon on était déjà bien repus mais au point où on en est un quart de cupcake chacun, c’est presque petit joueur !
En sortant, nous faisons route vers Pandora en mode promenade digestive expéditive car on ne veut pas s’y rendre trop tôt (vu le repas que l’on vient de faire) …mais on ne peut pas non plus s’y présenter trop tard à cause de notre dinner package du Tusker House qui nous donne le droit a un bon placement pour le spectacle Rivers of Light un peu plus tard …si tant est que l’on arrive aux bons horaires.
Arrivés devant THE Attraction de Flight of Passage, on passe par la file des FP+ facilement…et les enfants sont hilares, non seulement lorsqu’ils voient a quelle allure on dépasse l’interminable queue des guests en stand-by mais aussi parce qu’ils sont surexcités à l’idée de faire cette toute nouvelle attraction pour eux. On avait aussi regardé le film Avatar quelques jours avant le départ en Florida (en censurant quelques scènes pour Shaden) pour que chacun sache a quoi s’en tenir en ce qui concerne le vol sur le Banshee et ils en sont tout émoustillés…
Moi à ce moment-là, je ne peux pas trop décrire mes sentiments car tout ça est un peu confus dans ma tête… il y a l’excitation bien sûr
, sachant que la plupart des guests ont une réaction dithyrambique par rapport au ride…et puis il y a aussi une grosse pointe d’anxiété quand même…
Est-ce que ce sera violent ? Est-ce que mon estomac tiendra le coup ?…et surtout surtout –là, vous allez bien rigoler- je suis terrifiée intérieurement, sans vouloir l’avouer, par les « petites décharges électriques » que certains guests racontent avoir reçus au moment de la connexion avec leur banshee.
Je suis hypersensible à l’électricité depuis toujours et dès qu’il y a de l’électricité statique quelque part, les étincelles, c’est pour ma pomme (refermer une portière de voiture, parfois même une poignée métallique de porte tout court, toucher un toboggan, enfiler de la laine) et ça me fait un mal de chien à chaque fois même si c’est ultra fugace.
Je n’ai absolument pas parlé de ce detail du ride à ma famille mais à ce moment-là, c’est cette idée qui me chiffonne –bon c’est ridicule maintenant mais c’est une petite phobie, ça s’explique pas…
On arrive très vite à la fin de la file la ou les 2 queues se rejoignent pour le preshow (on doit quand même dire que la file des Stand-By est beaucoup plus cool que celle des FP car elle passe au milieu des laboratoires des avatars come dans le film que du coup nous n’aurons jamais eu le loisir d’admirer… mais quand même si on me donne le choix entre un stand-by de 3h+ d’attente et voir le labo et un FP de 5 min sans jamais voir le labo avec ses gigantesques avatars, je sacrifie –à regret certes- le labo … pas folle la guêpe !
Le preshow est très bien fait, scientifique et tout, car il transforme a travers une experience sur écran géant tout notre groupe en avatars omatikayas et c’est sympa mais pour cette première fois j’étais tellement préoccupée par cette affaire de décharges électriques que je n’ai pas profité pleinement… a cet instant, je suis toujours en mode d’essayer de me raisonner : non mais Silvia, Disney prendrait quand même pas le risque d’électrocuter un de ses guests quand même !!!
alors zen zen zen…et puis si jamais tu étais électrocutée et que tu survivais, surement qu’on te donnerait un passeport a vie pour visiter WDW en compensation après
alors zen zen zen…
C’est sur ces belles pensées réconfortantes que j’emboite le pas à la personne du groupe qui est devant moi et nous pénétrons a la queue leu leu dans la salle de connexion avec nos futurs banshees… Nous laissons toutes nos affaires dans le casier qui se trouve devant le numéro sur lequel nous étions placés au preshow (qui sera aussi le numéro de notre banshee attitré…)
Tous les guests prennent place sur leur banshee avec leurs lunettes 3D et j’apprécie le fait que la CM responsable du groupe passe beaucoup de temps avec Shaden pour bien lui expliquer comment s’installer et les règles de sécurité. Pour ne pas être en reste, je m’assois aussi sur mon véhicule-animal : le dos du véhicule se relève alors me serrant/coinçant bien à l’intérieur du siège mais par réflexe, j’écarte un peu les genoux pour essayer de ne pas recevoir les satanées fameuses décharges électriques de plein fouet.
Sur des petits écrans, on nous donne des petits conseils pour que nous nous connections bien à notre banshee…c’est alors que je ressens des petites vibrations ponctuelles sur mes jambes et mon dos… Tiens ? Sensation étrange. ...
Et je comprends enfin ! C’est ça les fameuses décharges électriques de connexion !!!
…ce que me confirme le petit écran devant moi. J’ai envie de rire de ma ridicule appréhension précédente à présent !
Au contraire de moi, la mamie, elle s’est un peu raidie sur son siège : le fait de se retrouver coincée sur son véhicule, par le dos en plus, lui fait réaliser que ce ride n’est peut-être pas aussi anodin qu’elle y pensait : elle me regarde d’un air suspicieux et s’inquiète véritablement pour Shaden aussi : ce n’est pas un roller coaster à looping au moins ?...
question à laquelle je peux lui répondre en toute sincérité que non.
Mais ça y est, l’attraction commence… et… et… je pense que je ne pourrais pas trouver de mots pour décrire la sensation planante qui m’enveloppe aussitôt.
Cette fluidité de vol même dans les différents rythmes et mouvements, cette liberté totale, cette sensation d’être totalement immergée dans une fantasmagorie de lieux, d’êtres, d’images extraordinaires tout cela accompagné par le lyrisme montant de la musique. J’en oublie complètement ma famille d’ailleurs,
plus rien n’existe que moi suspendue et ce monde que je peux quasiment toucher du bout des doigts : oui, j’essaie de saisir cette petite graine sacrée d’Atokirina’ mi-pissenlit mi-méduse : c’est le moment le plus poétique de l’attraction…
avant de repartir crescendo pour l’élan final. Hélas, l’expérience prend fin et l’on se retrouve déconnecté de notre Banshee. Retour sur Terre et c’est dur.
La féérie des couleurs a disparu, il faut vite récupérer ses affaires dans le casier en face pour faire place au groupe suivant. On suit les autres guests vers la sortie : depuis la fin de l’attraction, ni moi ni aucun membre de ma famille n’a prononcé un mot. Pour ma part, j’ai la gorge nouée d’émotion et les yeux embués de larmes
(bon je suis une pleureuse facile aussi) et je veux suspendre le temps jusqu’à ce qu’on trouve un endroit tranquille pour partager nos impressions et savoir ce qu’ils en ont pensé pour leur part.
Un peu plus loin, le couloir de la sortie de dégage un peu après avoir rendu les lunettes 3D en regagnant le chemin qui redescend la montagne à l’extérieur du ride et là je n’y tiens plus, je veux savoir si j’ai été la seule à avoir été emballée a ce point.
On se regarde tous les 4 pour la première fois et on découvre dans nos yeux le même émerveillement qui nous a laissés muets à la fin de l’attraction.
Ils ont été transportés par la beauté de l’attraction et l’ont trouvée magique au sens propre du terme d’ailleurs. Rayan me dit que c’est juste la meilleure attraction du monde et qu’il espère qu’on aura d’autres FP pour la refaire lors de nos prochaines visites d’AK! C’est là que j’ai le cœur débordant de reconnaissance pour les bons conseils d’Ocemei et de Delph70
qui m’avaient recommandé avec sagacité de prendre Flight of Passage en FP tiers 1 d’AK à chaque visite. C'est ce que j’avais fait et a present envolés, pulvérisés, les doutes du matin survenus après avoir fait le très beau ride Navi’ River Journey que l’on pensait peut-être plus adapte au tempérament de la famille : Flight of passage vient de redéfinir tous les critères de noblesse d’une attraction de parc à thème et d’en exploser tous les compteurs de beauté. La famille est folle de joie de savoir qu’on va pouvoir refaire notre voyage sur notre banshee encore 2 fois d’ici la fin du séjour!
C’est donc encore un peu dans cette espèce de bulle bizarre au niveau de l’humeur, un peu hagards que l’on se dirige vers l’aire des FP du spectacle Rivers of Light.
Sur la route, Dinoland que l’on n’a pas eu l’occasion de visiter aujourd’hui, sa foire bigarrée qui contraste tellement avec ce que l’on vient de vivre et le modeste petit manège Triceratops Spin avec zéro minute d’attente. Et c’est bien grâce à lui, que l’on va pouvoir enfin pleinement revenir à la réalité dans la bonne humeur, en particulier après une plaisanterie de Rayan lorsque le manège s’envole : « Allez hop, on ferme les yeux et c’est comme si on est encore sur le banshee !!! »
Et même si Dinoland est aux antipodes de la subtilité et du raffinement de Pandora, on comprend que eh bien, c’est aussi ça les vacances Disney : ces belles couleurs chaleureuses, cette atmosphère de détente familiale, et surtout bien sur ces souvenirs réussis et ces rires partagés tous ensemble.
C’est avec ce sentiment de félicité que nous arriverons sur le fil à notre rendez-vous FP du show Rivers of Light. On ne fera pas les difficiles pour la place vu qu’on est quasiment bon derniers a s’installer.
Mais la nuit tombe et le spectacle va commencer…
Encore une fois, la qualité du spectacle, l’originalité et la beauté de ses tableaux: c’est une conclusion parfaite à notre première journée de parc.
(Désolée pour la piètre qualité des photos, c’est encore plus difficile pour moi de prendre quoi que ce soit de correct sur un téléphone.)
Du coup, pour rendre justice au spectacle, je vous mets les quelques photos mises à dispo sur le Memory Maker Disney
:
C’est assez tard que l’on regagnera notre hôtel ce soir-là, avec la foule et une pluie battante s’étant mise à tomber dès la sortie du parc, je ne sais pas comment fait notre chauffeur de bus pour y voir quoique ce soit !
Arrives à l’hôtel, on va directement à notre chambre : Shaden et maman ont découvert bien malgré elles le moyen de faire des glaces rapidement dans les mugs grâce à notre frigo hyperactif.
Bon c’est dommage car elles avaient plutôt soif !
Pas de souci, au French Quarter, le Food Court n’est éloigné d’aucune chambre du resort
, alors je repars dare-dare chercher des boissons non congelées à la tribu. Après ses bons et loyaux services, le téléphone de la mamie a été mis et au repos et bon il n’y aura pas d'autres photos pour ce soir…
Mais on ne m’y reprendra plus : demain, c’est avec les 2 AP +1 batterie de rechange totalement rechargés que nous partirons à l’assaut de Future World à Epcot et des feux d’artifice patriotiques du Magic Kingdom.