Jour 2 : 15 septembre 2015 : Magic Kingdom : Quand la pluie et le jetlag s'en mêlent (3/3)
A l’issue de l’épisode précédent, nous sortions de Splash Mountain tous les deux sur un petit nuage
. Ces derniers, quant à eux, masquent toujours le moindre rayon de soleil, mais la pluie a désormais cessé. En revenant le long du lac de Frontierland, nous remarquons que les cordes pour la parade ont été installées, sans pour autant que la foule ne s’y soit agglutinée, fait d’autant plus étonnant que la parade est censé débuter dans une vingtaine de minute.
Ce constat a priori désuet, ainsi que notre fatigue, qui l’est bien moins, vont alors nous faire prendre une décision irréfléchie qui nous causera une petite montée d’adrénaline. En effet, devant l’énorme disponibilité de bons emplacements vacants tout le long du passage de la parade, nous remettons en question notre planning, car nous n’avions initialement prévu de voir défiler le cortège de Mickey que le lendemain … Mais maintenant que nous sommes là, cela change la donne !
Néanmoins, avant de nous placer, notre forme mentale n’étant plus ce qu’elle était au début de la journée, nous faisons une erreur de jugement, et pensons avoir le temps pour passer chercher des cartes pour Sorcerers of the Magic Kingdom.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu de piste original, son principe est simple : il vous faut vous rendre à différents lieux précis du parc, afin de combattre les Vilains de Disney et contrecarrer leurs funestes plans de conquête de Magic Kingdom. Pour ce faire, via des écrans dissimulés dans le décor, vous les combattez avec des cartes à collectionner représentant divers héros de Disney en les brandissant devant une caméra. Par conséquent, je vous le donne en mille, pour y participer, vous avez besoin de ces fameuses cartes. Ma collectionnite aiguë ne pouvait raisonnablement pas rester insensible devant pareil attrait
, surtout quand on sait qu’il est possible de se voir offrir un paquet au contenu aléatoire, par jour et par personne ! Ces paquets de cartes sont à retirer à deux endroits précis, dont le plus proche de notre position actuelle est à Liberty Square, autrement dit, sur le chemin de la parade. En nous y rendant, distraits, nous ne prêtons pas attention à la foule qui commence doucement mais sûrement à s’installer.
Une fois sur le lieu indiqué sur la carte de Magic Kingdom, nous ne comprenons pas
: le plan montre que nous sommes au bon endroit
, mais nous ne savons pas où ni à qui nous adresser ! Nous tournons en rond pendant quelques minutes pendant lesquelles l’agacement pointe le bout de son nez, fatigue et maux de pieds aidant, et voyant que les places pour la parade commencent à se faire vraiment rares. C’est alors que nous nous résolvons enfin, ô grands génies que nous sommes
, à nous renseigner auprès du vendeur de la boutique Ye Olde Christmas Shoppe. Ce dernier nous annonce alors tout sourire que, contrairement à ce qui est indiqué sur notre plan, le seul point de retrait possible se trouve à la caserne de pompier de Main Street. Nous le remercions de nous avoir aider (et payons les pin’s … hum …), et en sortant du bâtiment, nous nous heurtons avec surprise à une foule dense et compacte
. Malgré tous les indices qui auraient dû nous crever les yeux bien plus tôt, nous réalisons trop tard qu’il est désormais totalement impossible de se placer pour voir passer la parade ! Pire encore, nous la voyons arriver au loin ! Nous avons été complètement à côté de la plaque !
A ce moment-là, nous aurions simplement pu nous dire que finalement, pour la parade, nous nous y prendrons mieux demain, comme initialement planifié. Toutefois, lorsque Marie et moi sommes fatigués, nous nous muons en deux bourriquots ronchons
. Il est donc hors de question de manquer la parade !
Dans l’urgence, nous sortons le plan du parc, regardons rapidement le tracé du cortège, et voyons qu’il se termine à côté de la caserne de pompier de Main Street. Nos sangs ne font qu’un tour, et nous prenons alors le pari insensé de trouver une place au début de Main Street.
Ni une ni deux, nous décidons de couper dans le parc à toute vitesse, en passant notamment devant le Crystal Palace. Nos pieds ainsi torturés nous menacent à chaque pas de faire appel à l’ONU pour faire valoir leurs droits, mais nous ne baissons pas la cadence. A hauteur de Main Street, la foule est pour le moment bien moins dense qu’à Liberty Square, et si elle s’est amassée le long l’avenue principale, nous nous apercevons qu’elle délaisse totalement les emplacements de l’entrée du parc n’offrant pas de point de vue sur le château. C’est l’occasion à saisir, car nous trouvons le lieu très beau ! La course n’aura pas été vaine puisque nous avons l’embarras du choix pour nous placer ! Les meubles sont sauvés, nous pouvons enfin souffler
.
Nous choisissons de nous placer devant le City Hall, et il n’y aura que peu de monde lorsqu’arriveront les chars. La montée d’adrénaline nous a fait oublier notre fatigue un temps, mais pas notre douleur, puisque nos pieds en profitent pour nous faire savoir qu’à la prochaine incartade ils changeront de propriétaires
. Pour nous faire pardonner, nous nous asseyons en tailleur sur le trottoir et gouttons sereinement à cet interlude. Nous avons pris de l’avance, et les Cast Members font encore leurs passages de pré-parade en proposant divers pistolets à bulles et indémodables ballons de Mickey. Nous nous relaxons, tout va mieux, tout va bien.
Après une quinzaine de minutes contemplatives, une musique se met soudainement à résonner dans les hautparleurs, annonçant que la parade approche. Rapidement, le premier char montre le bout de son nez, suivi de tout le cortège magique. Et que dire ! Les 30 minutes qui suivent sont exceptionnelles
. Nous n’en perdons pas une miette. Tout est enregistré soigneusement par la caméra, l’appareil photo et nos yeux pétillants. Les chars sont grandioses, inspirés, et magnifiques ! Les personnages virevoltent sur le char de Raiponce, le flamboyant dragon steampunk de la Belle au Bois Dormant impressionne, et Merida est simplement épique et sautillante sur sa cornemuse géante. Marie est en adoration devant son idole, Donald, et tente tout pour attirer son attention, malheureusement en vain.
Encore une fois, loin de nous l’idée de critiquer par simple plaisir, mais la parade parisienne fait pâle figure face au Festival of Fantasy d’Orlando ! C’est assez difficile de la décrire, tant elle fut longue, variée, et remarquablement mise en scène. De plus, une des plus belles réussites de cette parade est à notre sens la musique bien choisie et parfaitement calibrée, dont les variations de thème suivent les déplacements des chars associés. Le timing et les enchaînements sont naturels, fluides, et clairs, un régal pour les yeux et les oreilles !
La parade est désormais terminée, et beaucoup de visiteurs se dirigent déjà vers la sortie. Ce ne sera pas notre cas puisque nous n’en avons pas encore fini avec Magic Kingdom pour aujourd’hui, car après toutes ces péripéties, nous n’avons toujours pas été retirer nos cartes tant convoitées pour Sorcerers of the Magic Kingdom ! De fait, nous pénétrons dans la caserne de pompier à quelques mètres de là, et après une dizaine de minutes d’attente, un Cast Member aux allures de Gepetto nous explique le fonctionnement du jeu et nous remet enfin nos paquets de cartes. Les cartes sont sympas et assez marrantes pour certaines. Marie jubile, elle a eu Donald, version Trois Cabalerros
.
Compte-tenu de notre fatigue nous assaillant de plus belle depuis la fin de la parade, nous décidons de ne réaliser aujourd’hui que le premier combat du jeu, juste de quoi assurer le retrait de nouvelles cartes pour le lendemain. Cela nous amène à nouveau à Adventureland où nous nous affrontons Kronk (si mes souvenirs sont bons), un de mes personnages Disney favoris, faux méchant rivalisant de génie dans sa bêtise
. Malgré quelques petits problèmes de détection de la caméra, notre adversaire tombe aisément face à nos attaques. Pour notre plus grand déplaisir, la pluie en fait de même, et le ciel resté gris mais clément le temps de la parade postillonne désormais sur le parc un léger crachin
.
En passant devant Jungle Cruise, nous voyons qu’il n’y a quasiment personne du fait de la mauvaise météo malgré les 15 minutes affichées, et décidons de voir de plus près cette attraction que nous savons vieillotte.
Nous suivons la file d’attente, et à peine posons-nous les pieds sur le pont du bateau que le vent se lève et que la frêle averse se mue en un véritable déluge ! Tout ponchos dehors et dégoulinants de grosses gouttes d’eau malgré le toit étroit de notre embarcation, nous essayons encore une fois de relativiser. Nous tentons de trouver un intérêt à cette croisière version «
mousson », mais la fatigue a définitivement raison de notre bonne humeur, et nous devenons définitivement grognons
devant ce ciel qui ne veut plus se dégager. Pour couronner le tout, nous n’aimons pas du tout l’attraction
, que nous trouvons cheap et dépassée, malgré un Cast Member se démenant pour animer notre périple. Les vieilles attractions peuvent avoir du charme, mais ce ne fut absolument pas notre ressenti pour Jungle Cruise.
Nous attribuons un généreux 10/20 à l’attraction, résultant moins de notre avis sur l’attraction que de notre agacement général du moment.
A peine sortis de l’attraction, comme un immense bras d’honneur fait à notre encontre
, la pluie cesse aussi brusquement qu’elle n’avait commencé, et des rayons de soleil viennent percer la voute nuageuse par endroits. Une humeur emplie de contradictions nous anime alors, car si nous sommes indéniablement les plus heureux du monde
, nous sommes également exténués, ce qui s’accompagne de son lot de railleries
. Le jet-lag est une première pour nous, et autant dire qu’il nous fait déguster. Nous ne profitons plus comme nous le devrions, et il devient urgent que nous rentrions à l’hôtel pour nous reposer, surtout au vu de la soirée prévue. En effet, ce soir nous nous rendons à Downtown Disney pour un repas préhistorique très attendu et réservé pour 20 heures pétantes.
Avant cela, nous souhaitons toutefois faire un petit détour par Main Street que nous n’avons vu qu’en coup de vent lorsque nous nous étions rendus au Cinderella’s Royal Table en début de journée, puis au pas de course en milieu d‘après-midi. Et à Main Street, il y a des boutiques. Et dans les boutiques, il y a de beaux mugs, de belles pelu …
oooh des pin’s !!! Les pin’s, c’est la vie. Les pin’s, ça met du baume aux cœurs qui ont bobo en leurs dedans !
Tout ce que nous achetons en souvenirs dans cette halte shopping embaume nos petits cœurs de ronchons. «
Vous nous livrerez ça à notre hôtel mon bon Blaze ! ».
A ce propos, nous userons et abuserons de ce service de livraison s’avérant excessivement pratique si vous ne souhaitez pas vous encombrer de mugs, serviettes de plage, peluches ou autre souvenirs volumineux ou fragiles pendant vos escapades dans les parcs : prenez (et payez) ce que vous souhaitez, et retirez librement vos achats à votre hôtel dès le lendemain, sans frais supplémentaires. Pour information, un service équivalent existe à Disneyland Paris.
Il est à présent aux alentours de 17h lorsque nous nous résignons à quitter Magic Kingdom. Une fois arrivés à l’hôtel après avoir pris le bus sans attente, nous filons prendre une douche salvatrice et faisons une courte sieste. Néanmoins, quand vient l’heure de partir pour Downtown Disney, force est de constater qu’en ce qui me concerne, je ne suis pas plus en forme
. Marie, quant à elle, résiste mieux. La bonne humeur est revenue
. Fait étrange, nous n’avons absolument pas faim, alors que nous n’avons rien avalé depuis le petit-déjeuner, un comble pour des personnes qui doivent aller manger ce qui semblent être parmi les meilleurs burgers du coin ! Mais heureusement, le pouvoir de notre gourmandise est une force bien au-delà de votre imagination !
Nous quittons notre chambre et nous dirigeons tranquillement vers la Marina de l’hôtel pour prendre les petites navettes fluviales qui nous emmèneront à destination. Pendant l’attente précédant l’embarquement, nous faisons le bilan de la journée, lourd en dépenses et en fatigue. Marie s’amuse d’ailleurs de mon aspect totalement livide
.
Nous prenons place à l’intérieur du bateau et un charmant petit périple commence alors sur les eaux vertes de la Sassagoula River, nous faisant passer notamment devant le Port Orleans French Quarter Hotel et son serpent de mer fantasque en guise de toboggan, et aux abords du Lake Buena Vista Golf Course sur fond de nuit tombante. Nous débouchons alors sur le vaste lac bordant Disney Downtown, et l’impression d’immensité est assez saisissante. Des voitures amphibies voguent sur les flots, et derrière elles une multitude de bâtiments aux formes et aux couleurs chamarrés se succèdent à l’horizon. Le Cirque du Soleil et son énorme chapiteau se dresse fièrement, et le bateau blanc du Fulton Crab House fait forte impression, tandis qu’en face de lui une éruption volcanique s’aperçoit au Rainforest Cafe. Il semble qu’il y ait beaucoup de choses à faire dans le coin !
Nous arrivons à quai au Market Place et nous dirigeons doucement vers le lieu de notre prochain repas, sans nous arrêter, puisqu’en sortant nous prévoyons de faire des folies. Nous entrevoyons enfin au loin un immense squelette de dinosaure, signe de notre arrivée au tant attendu T-Rex Café !
Nous n’avions pas faim, mais la bonne odeur qui en émane réveille nos instincts de gourmands
. Nous nous présentons à l’entrée avec notre réservation, puis nous commençons à faire une courte queue attendant qu’un serveur nous prenne en charge. Pendant 10 petites minutes, nous observons chaque élément de la décoration très fournie du restaurant. En effet, le T-Rex Café est une variante de la chaine des Rainforest Cafe dont le principe a été décliné dans une version plus reptilienne. Exit la forêt vierge et ses orages intempestifs, au revoir les orang-outans et autres oiseaux animatronics, et faites place aux monstres disparus et aux cataclysmes de fin du monde. D’énormes automates de tyrannosaures, parasaurolophus et autres mammouths laineux s’animent dans un grondement sourd, tandis qu’un énorme poulpe pend mollement au plafond. Un somptueux et imposant aquarium trône au fond de la salle nous laissant admiratifs. Il y a énormément de monde, et le restaurant semble plein malgré le nombre hallucinant de tables entre lesquelles une multitude de serveurs slaloment au pas de course. Le bruit des automates couplé au brouhaha des clients est assourdissant. Néanmoins, nous étions prévenus de cela, et nous ne cherchions pas à manger dans un monastère.
Une employée du restaurant nous appelle, et nous la suivons jusqu’à notre table. Nous marchons et marchons encore, jusqu’à avoir atteint le fond du restaurant, du moins le pensions-nous, puisqu’arrivés à la zone «
glaciaire », nous découvrons un autre espace ! Ce restaurant est vraiment immense
. Nous nous installons autour d’une imposante table, aux pieds de Frère Tuck (les fans de Jurassic Park reconnaitront l’allusion au pachycéphalosaure). D’aucuns diront que nous étions «
dans un coin », mais nous avons énormément apprécié cela plutôt que d’être en plein milieu de la salle, cernés d’autres tables.
Avant de nous quitter, la placeuse nous informe que notre serveur arrive, et c’est alors que quelques petites minutes plus tard, nos visages s’illuminent lorsque nous voyons arriver le sosie de Mike Cannon de la série Las Vegas venant se présenter à notre table Menus en mains
. Il ne bosse plus au Montesito, quelle surprise ! Pauvre Mike
, l’arrêt de la série a dû être dur à vivre, et la retombée dans l’anonymat a dû être terrible pour en arriver là ! Blague à part
, il se montre vraiment sympathique et amical, comme beaucoup de serveurs et serveuses à Walt Disney World nous direz-vous, mais nous gardons un très bon souvenir de nos échanges avec lui en particulier
.
- Spoiler:
J'vous jure que c'était lui, le costard en moins !
Il prend directement commande de nos boissons. Marie opte pour un coca, tandis que je souhaite éviter les boissons gazeuses en choisissant un ice-tea. Bref, du classique. Toutefois, c’est une fois les boissons servies que je me rappelle d’une mise en garde faite sur le forum : les ice-tea aux USA sont de «
vrais » thés glacés. Autrement dit, me voilà avec un thé à la bergamote agrémenté d’icebergs (j’exagère à peine …). Je goute, mon visage se déforme aussitôt
et Marie, dans sa grande mansuétude, se propose alors gentiment d’échanger. Toutefois, avec du recul, si aujourd’hui il m’était à nouveau proposer l’occasion de boire la même boisson, je le referais et je l’apprécierais. En effet, mon dégout devait sans doute venir de la fatigue et de la surprise d’un goût que je ne connaissais alors pas, n’ayant jamais bu d’Earl Grey auparavant (faute réparée depuis).
Mike Cannon est alors de retour et prend cette fois commande de nos plats. Nous n’avons toujours pas faim, mais nous bavons d’envie devant les photos du menu, ne pouvant résister à la tentation de s’essayer aux plus gros burgers possibles. Marie commande un Guacasaurus, tandis que je choisi la Tour de Babel à l’américaine, le j’ai-nommé Gigantosaurus Burger.
Après une brève attente, les monstres nous sont enfin servis, et nous réalisons alors qu’ils sont encore plus énormes que la description le laissait penser !
Variante que nous ne connaissions pas, les frites ont une forme de grille. Nous goutons et tombons sous le charme de leur croustillant incomparable
. Nous nous attaquons fébrilement aux burgers dont le fromage dégoulinant le long des steacks hachés laissent entrevoir une explosion de saveurs (et de calories). Et une fois en bouche, nous nous apercevons que ce ne sont pas des promesses en l’air, et chaque mouvement de mastication fait couler d’avantage de larmes de bonheur le long de nos joues gonflées de généreuses bouchées.
Néanmoins, rapidement, nos estomacs atteignent leurs limites, et c’est à la moitié de nos burgers que, la mort dans l’âme, nous levons le drapeau blanc et déclarons forfait
. Toutefois, il faut bien se dire que même si nous étions venus en criant famine, nous n’aurions peut-être pas eut la force de tout engloutir ! Nous faisons également une croix sur le dessert, toutes choses entrant dans notre bouche risquant d’en sortir aussitôt.
Une fois nos Dining Plan débités et avoir laissé un généreux pourboire à Mike pour qu’il puisse relancer sa carrière et se trouver un bon agent
, nous sortons du restaurant. Si nous souhaitions à l’origine faire les boutiques à ce moment, nos ventres pleins et notre fatigue en décident tout autrement, et nous nous résolvons à rentrer à l’hôtel. Néanmoins, il nous faudra absolument caser au cours du séjour une autre venue à Disney Downtown, puisque cette soirée était initialement la seule prévue ici
.
Nous reprenons la navette fluviale pour notre hôtel et faisons le trajet retour dans une nuit noire, uniquement éclairée des lampadaires bordant les berges, à moitié endormis
, bercés par le grondement sourd des moteurs de l’embarcation (si, si quand on est très fatigués, c'est possible de trouver que c'est un "
grondement sourd" !
).
Arrivés à notre chambre, il est 23h, nous sommes exténués, et nous nous disons qu’il va falloir changer de rythme, auquel cas nous risquerons de nous gâcher nos prochains jours. Difficile quand on sait tout ce qu’il y a à faire ! De plus, demain, c’est retour à Magic Kingdom, pour une journée tout aussi dense ! Heureusement, la nuit est réparatrice et nous nous levons tout sourire et en pleine forme pour la suite de nos aventures !