Dimanche 15 mai (3e partie)
Nous passons dans le Disney Village pour rejoindre le New York. Extérieurement, je reste silencieuse. Mais intérieurement, c’est le chaos total. Je me pose 1000 questions :
« Et si la chambre n’est pas décorée ? Et si elle n’est pas à la hauteur de mes attentes ? Et si les cast members évoquent la surprise devant David ? ».
Oui, oui, je sais, une vraie angoissée de la vie.
Après une marche de 5 minutes, nous arrivons devant l’entrée du New York. En voyant la magnifique façade de l’hôtel, je suis soudainement prise d’une immense joie.
Que c’est bon de revoir mon hôtel adoré !
Son architecture est tout simplement bluffante.
Elle est peut-être moins magique que celle des autres hôtels, certes, mais elle a un je ne sais quoi qui fait tout son charme.
Il n’y a personne à la réception, où nous sommes accueillis par une charmante CM qui nous donne la carte pour accéder à notre chambre : la 8203.
Cette dernière se trouve dans les étages, tout comme je l’avais demandé lors de ma réservation.
Et pas n’importe quel étage : le 8e !!!
Chic, chic, chic ! Quitte à avoir une vue sur le parking, autant prendre de la hauteur.
Nous nous dirigeons vers l’ascenseur. Dedans, je ne tiens plus.
Je fais la folle pour essayer de dissimuler mon excitation concernant la décoration qui nous attend.
Désolée pour la qualité de la photo. C’est David qui l’a prise (ne le répétez pas mais il a parfois un peu la tremblote. Chuuuuuut
)
*** TING ***Voilà notre étage.
Dans le couloir, nous passons devant les suites Roosevelt et Vanderbilt. Rhaaaaaa…
*** Bave ***On y est presque… 8207…8205…8203 !
On utilise la clé magnétique. La porte s’ouvre…
Ca y est, le moment tant attendu est enfin arrivé.
*** Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! ***On entre et… ooooo, des ballooooooons partout !
Ils ont été disposés de part et d’autre de la chambre.
A ce moment, nous sommes loin d’être au bout de nos surprises.
Une lettre du manager du New York adressée à mon intention
(quoi ? Si on n’a même plus le droit de frimer un peu) est déposée sur la table basse, juste à côté d’une bouteille d’eau « Vittel ».
Bon, d’accord, ce n’est peut-être pas grand-chose mais ça nous rend heureux. Et comme le dit la chanson : « il en faut peu pour être heureux ».
D'autant plus que c’est la première fois que nous recevons autant d’attentions de la part du NY.
Après avoir profité un peu de la chambre, nous allons nous ressourcer dans le jacuzzi de l’hôtel.
Un pur moment de détente qui permet de soulager nos pieds meurtris par cette longue journée de marche.
C’est complètement « zenifié » que nous remontons dans la chambre pour nous préparer avant d’aller manger au Disney Village.
David réclame (enfin !) une pause clope. Et pour la première (et dernière) fois, je l’y encourage.
Pendant ce temps-là, je prétexte vouloir voir la boutique de l’hôtel.
« Mais », me dit-il, « tu y es déjà allée ce matin ».
Moi : « ouiiii, je saiiiis, mais j’ai complètement flashé sur un porte-clés » (il sait que je suis fan de porte-clés).
David : D’accord, je te rejoinds dès que j’ai fini.
Moi : OK, prends ton temps, cœur.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je file à la réception car, comme vous l’aurez sans doute deviné, tout ceci n’est qu’une excuse bidon pour préparer la prochaine surprise.
*** Gnark, gnark, gnark ! Je suis diabolique ! ***A la réception, je demande à ce qu’une demi-bouteille de champagne soit montée vers 20H.
A ce moment, nous serons encore de sortie.
David ne va pas en revenir.
Une heure plus tard, c’est reposés et recoiffés (il était temps !) que nous nous rendons au Planet Hollywood.
Nous sommes placés dans la salle du bas. Il n’y a quasiment personne.
J’adore le Planet Hollywood pour sa DEMESURE.
C'est vrai, quoi, on monte un escalier qui nous mène à l’intérieur d’un énorme globe bleu flash. Et là, boum ! C’est le choc !
On découvre une salle multicolore, ornée d’accessoires en tout genre, où de gigantesques écrans diffusent des clips musicaux.
A peine installés, une photographe vient nous tirer le portrait.
J’avoue que je ne suis pas une grande fan des photos car il faut toujours que je m’y reprenne à plusieurs fois avant d’avoir une tête « potable ».
Mais pour une fois, je trouve la photo plutôt réussie.
Je m’empresse de l’acheter, ainsi que le porte-clés qui va avec (moi et ma folie des porte-clés !).
Il est temps pour nous de passer aux choses sérieuses : la commande des plats. On se fait plaisir en prenant une entrée : de la bruschetta.
Verdict : un pur délice ! J’ai rarement mangé quelque chose d’aussi bon à DLP.
A conseiller vivement !
Ensuite, je choisis un simple cheeseburger, tandis que David porte son choix sur un cheeseburger bacon (pour pas changer…)
En vraie morfale que je suis, je termine mon plat en moins de 5 minutes top chrono.
C’est bon, sans plus. Je ne suis pas aussi emballée que la première fois que j’y ai mangé.
Le ventre plein, nous allons prendre un verre au Café Fantasia pour clôturer la journée en beauté. Au moment de passer la porte d’entrée, j’ouvre grand les narines. Mmmmm, la bonne odeur du DLH.
Je ne l’avais encore jamais sentie car c’est la toute première fois que j’entre dans cet hôtel.
La magie opère dès que j’aperçois le somptueux hall d’entrée.
Etant une fan invétérée de « la Belle et la Bête », je suis émerveillée rien qu’à la découverte de l’escalier qui me fait penser à celui du dit dessin-animé.
*** Que c’est beauuuuuu ***Je reste bouche-bée jusqu’au Café Fantasia, qui se révèle être un bar très charmant. Je le trouve un peu moins intimiste que le New York City Bar.
Néanmoins, il est très lumineux et les cast members sont très attentionnés.
Nous avons tout de même bien ri en voyant leur accoutrement… les pauvres
Pour moi, ce sera un Cosmopolitan. Je me la joue à la « Sex and the City ». David prend un Scotch de 12 ans d’âge.
Durant la dégustation de nos verres, on papote du DLH. C’est avec désespoir que je constate que David déteste toujours l’hôtel.
Le côté « rose bonbon/meringue », c’est vraiment pas son truc.
Rien que pour ça, je sais que je n’y séjournerai sans doute jamais (quoi que… à Noël, peut-être ?)
Nos verres vides, nous rentrons au NY.
Je trépigne d’impatience en pensant à la tête que fera David en découvrant la bouteille de champagne.
Quand on entre dans la chambre ; les lumières sont allumées, les rideaux, tirés, et des pièces en chocolat sont soigneusement disposées sur les rebords du lit, lui-même refait.
La bouteille de champagne, c’est « la cerise sur le gâteau », dixit David.
Les CM ont même pensé à nous offrir des macarons, que nous nous empressons de déguster dans un bon bain moussant (le pied !)
Après ce bain, je tombe de fatigue. Direction notre lit "king size" pour faire de gros dodos.
*** ZZZZzzzzzZZZZzzzzZZZ…****