Samedi 6 Aout 2016 – Jour 1 – Across The Pond Valises … check !
Paperasse … check !
Nous quittons la chambre, descendons dans le lobby, et déposons notre clé (enfin notre carte) à la réception, puis nous nous engouffrons dans le CDGVAL à destination du Terminal 2
Notre check in se fait bien entendu dans une des zones les plus au fond du hall d’enregistrement, bah ouais, sinon ça serait pas drôle …
Dans la file, à 3 familles de nous, je vois un grand mec (ouais il est très grand, surtout pour moi le nain de jardin, lol) c’est Gwadaviry et sa famille. Salut, ça va, tu vaaaas bien ? Nous avons assez peu de temps pour discuter. Nous enregistrons nos bagages au comptoir juste à côté. Petit coup de flippe quand la nana au guichet me demande de lui présenter mes ESTA … euh madame, tu dois le voir sur ton écran, si tu me le demandes c’est qu’y’a un blême … Ah non, ‘scusez moi j’débute j’veux m’assurer que tout est bon … pfiou … heureusement que j’avais les impressions des ESTA … on en a pas besoin, mais la, j’ai bien fait de les avoir quand même …
Du coup, le check in des bagages prend une plombe. Toujours pour ma pomme les « stagiaires » mdr.
Bon, ça c’est fait, on se dirige vers la PAF, ou le policier en faction jette à peine un œil sur nos passeport, qu’il scanne négligemment, et nous voilà dans les couloirs, puis dans le petit métro interne qui nous amène au Terminal 2E.
Passage de la sécurité en speed, et nous nous dirigeons vers notre porte d’embarquement. Presque la même que l’année dernière.
Y’a pas un chat, remarque il est 6h du matin …
L’attente est courte. Je m’enquiert auprès d’un agent delta de leurs procédures de pré-embarquement. Comme la plupart du temps, ils font une annonce pour les personnes ayant besoin de temps additionnel pour embarquer. Je me présente donc, avec ma carte de priorité par acquis de conscience (même si personne ne fait jamais attention) et nous sommes les premiers à valider nos boarding passes.
On attend quand même un peu à l’entrée du jetway pour qu’un agent de delta aille installer deux jeunettes de 15-16 ans qu’il tire de leur séquence « je drague le mec de la sécurité » … allez zou, embarquez mes demoiselles …
Pendant ce temps-là, on jette un œil à notre zozio : un A330
Au moment où on entre sur le jetway, je vois au loin gwadaviry qui arrive à la porte d’embarquement (au moment où tu vas chercher un magazine sur le présentoir, au bord de l’aller). Mais pour nous, c’est l’entrée dans l’avion.
L’avion est quasi vide, c’est très appréciable pour moi, car j’ai énormément de mal à me déplacer dans de si petits couloirs, avec un gros sac … ‘tention madame … pardon j’t’ai mis mon sac dans la gueule … désolé … bref, vaut mieux que je sois déjà assis quand tu rentres dans l’avion mdr.
Un peu d’exercice le matin : levez, baissez, levez, baissez … bon maintenant passez à l’autre paupière …
Lorsqu’on vole sur A330-300 on choisit toujours (quand c’est possible, mais c’est souvent possible) le rang 39 (ou équivalent) car c’est un rang central avec 3 sièges au lieu de 4 pour le reste de l’avion
En contrepartie les écrans sont un poil décalés, mais rien de gênant. Mais surtout on a un poil plus de place sur le siège de droite, ce qui permet de laisser trainer un peu les jambes. Et ça n’est pas le cas pour les rangs derrière ou la forme de l’avion fait disparaitre ce petit espace supplémentaire.
L’embarquement se fait doucement, le troupeau investit la cabine. Puis après de nombreuses tergiversations dues à des passagers ne trouvant pas leur place … on finit par quitter la porte d’embarquement. Et on va rouler, rouler, rouler … je me souviens pas d’avoir jamais roulé autant à CDG. A un moment j’ai dit à Myriam qu’on allait rouler jusqu’à Atlanta …
Mais finalement on s’envole. C’est le moment de passer en mode concentration maximale :
Il faut bien ça pour regarder Zootopia, qu’on avait encore jamais vu (ouais, sisisi
)
On se fera aussi le voyage d’Arlo, et personnellement je me laisserais tenter par un film japonais, Attack on Titans, un film dans la lignée des godzilla, avec des sortes de zombie de 30 mètres de haut, etc … lol
je profite que Taylor dort pour regarder ca … et manque de bol, il se réveille et jette un œil sur l’écran au moment ou un grand ‘titan’ attrape un humain et le croque en le coupant en deux … Il détourne direct le regard (Taylor, pas le streum, lol), et je regarde Myriam en disant qu’il a vraiment pas de bol, lol, l’année dernière dans l’avion, il avait fait exactement la même chose alors que je regardais jurassic world au moment ou un dino croque et coupe en deux un autre dino …
bref, même scène à un an d’écart …
On a décollé un peu en retard : 9h08
Et il n’est que 10h30 lorsqu’on vient interrompre notre « concentration maximale » par un petit déjeuner.
Nous prendrons (genre y’a douze mille choix, mdr) des œufs brouillés pour Taylor et moi, et Myriam prendra la salade au bœuf.
Le tout est accompagné par
- Une salade de fruit : rafraîchissante, mais rien d’exceptionnel
- Une mousse chocolat à l’orange : vraiment pas vilaine
- Un morceau de pain, du fromage , du beurre, et un cracker
Les œufs avec les galettes de patate et champignons : mouais, c’est du « airline food », autrement dit c’est mangeable, mais si t’as ramené ton casse dalle, au moins tu sais ce que tu manges. J’ai tout mangé, parce que j’avais faim. Taylor a à peine mangé ses œufs.
la salade au bœuf n’était pas vilaine, elle était accompagnée d’une sauce ranch a rajouter selon l’envie.
Dans l’ensemble, le repas n’était pas vilain. Ca fait le job et ça rempli le ventre.
Vers 14h nous sommes à nouveau « dérangés » (lol) par une petite collation.
Un paquet d’olives, des pretzels, des cacahouètes, du houmous (purée de pois chiche) avec des crackers pour saucer
Sympa mais franchement on avait pas faim (bon je me suis fait une obligation de faire disparaitre les preuves
)
Le vol avance, mais mon dieu que c’est long … chaque année c’est un peu plus long … nonon, c’est pas moi qui me fait vieux, c’est le réchauffement climatique qui dilate la croute terrestre et qui allonge les distances … non mais … grrrr …
Quoi, hein, ça sent la bouffe … encore … comment …, y’a encore un service de repas ? … ah bah là j’suis sur les fesses. Pour un vol qui décolle à 8h35 et qui arrive à midi (heure locale) et qui indique « petit déjeuner » dans le service de repas, je m’attendais à un pauvre croissant (ah, non, on aura ca sur air France au retour … France is in the air … ouais tu parles, c’est du vent que tu vends …) bref, je suis super surpris, d’autant plus que j’avais dit sur ce forum, sur le pTR de gwadaviry, qu’on aurait sans doute qu’un pauv’ truc à grignoter et qu’il faudrait sans doute prévoir son casse dalle, … )
Bon ben voilà, on a droit à un wrap à la tomate. Et c’est franchement pas mal. Taylor n’a encore rien mangé, il trouvait que la tomate était un peu épicée. C’est vrai que c’était un peu relevé. Mais c’est surtout la fatigue qui a eu raison de son appétit.
On aura aussi droit à une glace en pot, comme à la cantine quand on était petit. Ça, Taylor en a mangé deux, lol
Bon ben c’est très bien tout ça. Du coup on approche d’Atlanta ou l’on se pose presque à l’heure.
C’est la foire, comme d’hab, pour descendre de l’avion. Mais on y arrive.
Dans l’avion, les hôtesses nous avaient dit que si on avait visité les USA dans les 5 ans sous ESTA, pas besoin de feuille de douane. Bon, j’en avais pris une par acquis de conscience, mais on ne l’avait pas rempli.
On arrive dans le hall d’immigration, et la impossible d’accéder aux kiosques, trop de monde, on est dirigé vers la file normale … et bien sûr pas de feuille de douane. Mode stress, même si je suis pas un stressé de nature, je demande à Myriam de remplir la fiche de douane. Bien sûr, ma chère femme fait plusieurs ratures dessus … non mais j’te jure … mdr … bon spa grave on va tenter d’en gauler un autre. Y’a pas … pfff, bon … on a 4h on va s’en sortir, lol.
Gwadaviry, sa femme et ses filles sont 5 familles devant dans la file, et ils passent le dernier tournant de la file (avant une ligne droite interminable vers les guichets de l’immigration), sans être redirigés vers les kiosques. C’est à mon tour de passer devant la personne qui fait la « circulation », et au gré d’un passager qui n’est pas au bon endroit, on fait un petit « forcing » pour aller vers les kiosques. On a gagné quelques minutes dans l’affaire. Bon on a le temps, mais bon, on préfère les kiosques.
Au kiosque on scanne nos passeport, empreintes, photo, et on va voir l’officier d’immigration avec notre petit recu d’enregistrement.
Voilà, c’est fait, Welcome to America, maintenant il faut récupérer les valises.
La première arrive comme il faut
Voilà la deuxième … euh y’a pas un blème la ?
La fermeture éclair est ouverte sur tout le tour de la valise. Heureusement on avait mis une sangle (sans cadenas) autour de la valise, sinon c’était « le grand déballage ».
On récupère la valise, et on vérifie qu’on a rien perdu, dans la zone sous douane, même si on n’a pas le droit apparemment. On veut surtout vérifier que personne n’a rien mis dans notre valise avant de passer la douane … pas envie de me rendre compte qu’y’a quelques kilos de poudre dans la valoche quand je me ferais contrôler par un douanier …
Bon apparemment tout va bien dans la valise, que l’on referme correctement, et que l’on redépose sur le tapis roulant après la douane.
Prochain objectif : trouver un truc a manger.