Jour 5 : Un air de déjà vu
Partie 1 : Hello « home »
Pour ce 3ème jour de parc, c’est à 6h30 que nous nous levons. En effet, pour cette journée, nous avons décidé d’optimiser au maximum et de faire 3 parcs en une seule journée. Pari de fou ? On verra par la suite si oui ou non nous y sommes arrivés. En attendant, pour mettre toutes les chances de notre côté, nous avons choisi de faire les EMH du matin qui ce jour là ont lieu à « Animal Kingdom ».
Après une heure de préparation, nous quittons la chambre à 7h20, après avoir laissé la traditionnelle enveloppe pour la femme de ménage.
Direction le food court pour chercher nos mugs, valables depuis 2 jours mais que nous n’avons toujours pas été récupéré. C’est l’occasion pour nous de découvrir le POR aux premières lueurs du jour, sous une température douce et agréable.
Pour inaugurer nos mugs, nous prendrons une boisson gazeuse chacun : du Fanta orange pour moi, et du Coca Cherry pour Mickaël. Je remplis mon mug à moitié parce que je n’ai pas confiance en l’étanchéité, Mickaël, lui, remplira parfaitement le sien
Puis nous prenons la route de l’arrêt de bus principal pour une fois, puisque nous sommes plus proche de l’entrée que du North Depot. Le temps que le bus arrive, moi j’aurai l’occasion de finir ma boisson, un peu rapidement je l’avoue. Mickaël prend son temps, et se trouvera un peu embêté quand, une fois dans le bus, il verra qu’il est interdit de boire.
Nous n’attendrons d’ailleurs pas bien longtemps le bus, puisqu’à 7h40 nous serons déjà à bord, en compagnie d’un charmant chauffeur de bus qui pour nous occuper pendant le trajet, nous proposera un Trivial Pursuit Disney. Grâce à lui, nous apprendrons des informations inutiles comme le fait qu’il y a exactement 431 bus Disney qui circulent sur le complexe de WDW, et d’autres plus intéressantes, comme le fait que le Swan et le Dolphin hotel étaient à l’origine inversé.
Et ils le sont toujours L’explication vient du fait qu’au moment de poser les énormes statues sur les hôtels, les constructeurs se sont trompés entre les deux. Du coup, pour régler le problème, le Swan est devenu le Dolphin, et le Dolphin est devenu le Swan
En tout cas, le chauffeur était bien sympa, il a parlé du départ de l’hôtel jusqu'à l’arrivée au parc. Et quand je dis parlé, c’est vraiment TOUT le temps. Me suis demandé s’il allait pas fatiguer à un moment x) Nous arrivons à Animal Kingdom à 8h pile.
Mickaël finit sa boisson et range les mugs dans le sac, pendant que moi, je continue à regarder l’entrée du parc avec un peu de perplexité. Des 4 parcs de WDW, Animal Kingdom est celui qui m’attirait le moins, la faute à la zone Afrique que je trouvais un peu clichée. J’espère être étonnée et agréablement surprise, mais comme je le dis souvent depuis le début de ce TR, mon intuition me trompe peu souvent.
Ce n’est pas un parc qui m’attirait spécialement non plus, sauf pour une exception à l’intérieur Mais de prime abor, Animal Kingdom est un très beau parc de l’extérieur. Sans même avoir passer les tourniquets, on remarque la verdure, les grands arbres, on se croirait aux portes d’une grande forêt aménagée.
Mickaël se prête une fois de plus à la fouille, et nous entrons, aux sons d’une musique d’ailleurs dans ce parc.
J’essaye de guetter si j’aperçois quelques animaux sur le passage, mais nous ne nous arrêtons pas pour autant. Comme la plupart des autres guests présents, nous avons en tête d’aller directement faire « Expedition Everest », qui est une attraction qui a la réputation d’être souvent en panne ou alors d’avoir des temps d’attentes très élevés.
Nous prenons donc la direction de la zone Asie, non sans apercevoir pour la première fois l’immense arbre symbole du parc. Arbre très impressionnant qui trône fièrement au milieu du parc.
Par la même occasion, nous découvrons que le parc peut également s’appeler Palissadeland, tant il y en a. Gênantes ou pas ? Personnellement, j’ai trouvé qu’il y en avait vraiment beaucoup. En temps normal, je ne m’attarde pas sur ce genre de chose, mais là, j’ai réellement trouvé que ça prenait le pas sur le parc et coupait un peu l’immersion.
Je ne m’attarde généralement pas non plus sur les palissades en temps normal. A Magic Kingdom il y en avait bien pour le château et d’autres endroits, mais je laisse passer en me disant que c’est normal d’avoir de l’entretien, ils ne peuvent pas faire ça que la nuit. Mais franchement, entre les palissades pour la construction d’Avatarland, les palissades pour l’aménagement du lac pour le prochain show nocturne, et les autres petites palissades un peu partout pour la partie Asie, c’est simple, on ne voit plus rien. On ne peut pas voir le lac, et on ne peut même pas voir Expedition Everest de loin tellement c’est bouché.
C’est pas faute de faire des efforts pour ce parc, mais là, ça aide vraiment pas du tout.
Petit exemple avec des photos trouvées sur WDWMagic :
Le trajet jusqu’à Expedition Everest est assez long depuis l’entrée, surtout qu’on n’entend pas de cris au loin. Pour moi, cela n’est pas bon signe, je sens qu’on va arriver devant une attraction pas ouverte.
On finit quand même par apercevoir la fameuse montagne abritant l’impressionnant Yeti.
Mais comme je m’en doutais, l’attraction n’est pas encore ouverte, et les guests font la queue dehors pour pouvoir y entrer dès qu’elle le sera.
Très peu pour nous, nous n’avons pas envie de perdre de temps et poursuivons donc notre chemin jusqu’à « Kilimanjaro Safaris ». J’avais lu les divers conseils qui disaient de privilégier le matin pour le faire. N’ayant pas pris de FP pour cette attraction, c’est un peu cela qui m’a motivé de faire les EMH d’Animal Kingdom.
Il n’y avait pas vraiment de queue, mais nous avons attendu quelques minutes avant de pouvoir monter dans une voiture pour partir à la découverte de ce zoo pas tout à fait comme les autres.
Mon avis sur ce safari va être fidèle à moi-même et donc tout à fait honnête : je me suis ennuyée. C’était sympathique, mais rien de nouveau ni dépaysant pour moi (et ça sera mon gros problème avec Animal Kingdom). Ça aurait pu me donner de l’émotion, une impression d’être à la maison, me rappeler mes origines, mais non, rien à faire. Des éléphants, des lions, des girafes, des crocos, j’ai pas accroché plus que ça.
Je suis contente de l’avoir fait au moins une fois, mais il est clair que sans enfant, je ne perdrai pas de temps à le refaire.
Pour ma part, j’ai bien aimé parce que ça permet de faire une attraction calme et fraiche le matin. Mais ça s’arrête là, je me demande toujours si j’ai pas préféré le safari d’un zoo que j’ai fais en Basse-Normandie (pour ma défense, c’était quasiment les mêmes animaux). Contrairement à Kilimanjaro Safaris, la planète de Rafiki m’intéressait déjà beaucoup plus, mais malheureusement à notre sortie du safari, l’attraction « Wildlife Express Train » n’était toujours pas ouverte. Nous faisons donc demi-tour vers Expedition Everest, et cette fois, pas de doute possible, nos oreilles nous indiquent que l’attraction est ouverte.
Pas de queue, on n’a même pas le temps d’admirer les décors de l’attraction en détails.
On embarque donc rapidement dans notre train pour l’Himalaya.
Ce que j’appréhendais le plus avec Expedition Everest, c’était le moment où on repart en arrière. J’ai été traumatisé par Indiana Jones à DLP à l’époque où l’attraction tournait à l’envers, et du coup, j’avais peur de revivre ce cauchemar.
Heureusement pour moi, ça n’a absolument rien à voir, et on passe un super moment. Enfin un vrai bon coaster comme je les aime, ni trop long ni trop court, avec un bon final. J’ai adoré.
(non, Mickaël n’a pas du tout hurlé
)
J’hurlais pas, je bayais Evidemment à la sortie, on se retrouve dans une sympathique boutique qui vend tout et n’importe quoi.
On a tellement aimé, qu’on décide de la refaire directement derrière. Cette fois, il y a déjà un peu plus de monde, car entre temps, le parc a ouvert pour tout le monde.
Ça avance moins vite, ce qui me laisse le temps de prendre quelques photos des décors. J’ai vraiment aimé la décoration de l’attraction. Globalement, comme toujours, Disney pousse à fond le moindre détail et c’est toujours un plaisir de découvrir une file d’attente, surtout en Floride.
(Ça passe mieux la seconde fois pour mon chéri
)
C’était une des attractions que j’attendais le plus, et j’ai pas du tout été déçu. C’est mon attraction coup de cœur de ce voyage, elle vient se positionner directement en première place dans la liste. La théma est super belle, on s’y croirait. Le coaster est rapide sans être trop dur, tout y est pour moi. Maintenant, je fais parti du club de ceux qui veulent l’attraction en France Toujours autant de plaisir et pleins de sensation pour ce second passage.
Nous ressortons tout sourire, et décidons de nous arrêter quelques secondes devant la grande chute de fin, si impressionnante.
Les temps d’attente de l’attraction ont énormément augmenté pendant ce lapse de temps, et je suis bien contente qu’on se soit levé plus tôt aujourd’hui.
Nous avons une réservation pour le petit-déjeuner à 10h45, et nous avons donc pas mal de temps devant nous à tuer avant de nous présenter au restaurant. Je propose à Mickaël qu’on retourne au niveau de l’arbre de vie pour faire « It’s Tough To Be a Bug ».
On passe devant la zone Dinoland que je trouve mignonne. Elle dénote un peu du souci du détail habituel de Disney, mais moi qui suis attiré par tout ce qui est foire, je trouve ça chouette. Et pourtant, nous ne mettrons même pas un orteil dans cette zone de tout le séjour.
On a pas eu le temps la première fois, et on a pas pu les autres fois. J’aime bien les dinos, mais je trouvais vraiment la zone foire bizarre dans un parc comme celui-ci. Tant pis Alors que nous passons devant l’entrée de la photolocation de Pocahontas, on se rend compte qu’il n’y a pas beaucoup de monde dans la queue, et donc on change nos plans.
Pendant qu’on attend, on s’amuse d’une petite fille qui s’est mise en tête de pourchasser un canard.
On fera au total une trentaine de minutes de queue, mais ça en vaudra bien là peine.
Ne surtout pas se fier à la longueur de la queue au début de la photolocation. C’est en fait une première queue qui est ouverte par intermittence afin de laisser les gens passer jusqu'à la deuxième queue où se trouve réellement la photolocation ! C’est la première fois que je rencontre Pocahontas, et même s’il s’agit d’un personnage que je n’apprécie pas plus que cela, je suis contente parce que je vais avoir sa signature dans mon carnet.
Sa photolocation est joliment décorée, notamment avec un canoé.
Pocahontas m’accueille d’un grand Wingapo, et me demande d’où je viens. On parlera de nature, et d’exploration, et comme pendant ce temps Mickaël prend des photos de nous, lorsqu’il nous rejoint, elle demandera s’il est mon explorateur accompagnant, ajoutant qu’il est toujours important d’avoir un explorateur avec soi pour nous protéger. Ça m’a marqué parce que Pocahontas est quand même censé être (avec Merida et Mulan) l’une des princesses Disney les plus autonomes et n’ayant pas besoin d ‘un homme pour la protéger. Mais bon, ce n’est qu’un détail.
En tout état de cause, Pocahontas était aussi belle que charmante, et j’ai beaucoup aimé notre rencontre.
Il est 10h20 quand nous quittons la photolocation, et mine de rien, la faim commence à vraiment se faire sentir. Nous prenons donc la direction du « Tusker House », avec de l’avance, mais c’est pas bien grave ça
(pour qu’une fois on est en avance ) .
…°O°