Coucou, super heureuse de vous voir toutes les 3! : :
Lelie, trop contente aussi
j'espere que tu pourras bientot te replonger dans un autre projet avec DCL!
Ariel Zombie, l'activite en Jamaique a ete une de nos preferees du sejour : meme ma maman qui souffrait de la hanche avant d'escalader la cascade, ca a ete une vraie therapie pour elle et le Sky Explorer au-dessus de la jungle etait comme une parenthese de paix et de serenite. Mais je raconterai plus en details quand on y sera ...
Valerie, je sais que tu reviens d'un trip hallucinant -tes photos sont hallucinantes de beaute-, waouh la chance! Shocked bounce
Alors j'ai écrit
la suite de la visite du KSC (je pensais faire la fin aussi mais je suis trop bavarde en écrivant...
)
On s'était quitté devant la vraie navette Atlantis et allez maintenant, on va pouvoir profiter de tout ce que peut nous offrir cette zone dédiée au programme des navettes que ce soient des sections contemplatives ou interactives…
On ira faire des missions de simulation de sortie dans l’espace (bon ce sera l’échec pour nous tous
mais on fera mieux la prochaine fois !)
On visitera une réplique du cockpit de la navette spatiale.
Ah ma Shaden m’a bien faite rire sur ce coup-là, quand elle est arrivée devant l’astronaute tellement véridique en position de décollage, elle m’a dit : « Le pauvre monsieur, il doit rester coincé comme ça toute la journée pour que les gens le regardent ? »
Une autre vue très impressionnante des énormes moteurs principaux de la navette Atlantis.
On traversera des tubes transparents au-dessus du vide
(bon c’est pas le vide spatial mais c’est très haut quand même) pour passer d’un module à un autre.
Les enfants ont adoré !
La mamie un peu moins mais elle y est arrivée !
Et pour redescendre au pied de la navette, on empruntera un toboggan de l’espace !
Bon la mamie a préféré les escaliers… Argument : c’est pas le moment de se casser un bras ou une jambe avant la croisière.
On se retrouve maintenant carrément sous Atlantis.
Là on va visiter les différents équipements et installations qui existaient déjà dans les navettes et qui ont carrément évolué pour plus de confort dans la Station Spatiale Internationale.
Les toilettes spatiales ou normalement il faut bien s’accrocher pour éviter les incidents techniques malodorants.
La cuisine de l’espace avec la table magnétique pour ne pas se retrouver à poursuivre un plat volant.
Une belle chambre spatiale bien confortable…
Nous allons maintenant passer à une section qui nous tenait beaucoup à cœur avec maman : c’est le
"Forever remembered Memorial" , hommage aux 2 équipages des 2 navettes spatiales qui ont été désintégrées en 1986 et 2003. Il faut dire que depuis toute petite, mes parents nous ont fait regarder à ma sœur et à moi les lancements des navettes spatiales (j’avais 7 ans pour le tout 1er et je me rappelle qu’on l’avait enregistré sur notre 1er magnétoscope que l’on venait d’acheter). En 1986, j’ai assisté aussi à 12 ans avec mes parents devant la télé au terrible accident de Challenger une minute après le décollage (celui où dans l’équipage, il y avait une maitresse partie faire ce voyage pour faire un projet avec ses élèves) et en 2003, même si je n’y ai pas assisté devant la télé, j’ai été émue par la désintégration de la navette Columbia lors de sa réentrée dans l’atmosphère… Columbia qui avait été la 1ère navette spatiale de l’histoire, celle de mes 7 ans.
Il y a beaucoup de recueillement dans ce secteur de la zone Atlantis, c’est une zone calme un peu comme un tunnel ou tout est feutré. Des 2 côtés du tunnel sont affichés des tableaux avec les objets personnels (souvent donnés par les familles) représentant la personnalité des astronautes qui ont perdu la vie dans les 2 catastrophes.
Ça, c’est le tableau consacré à Ronald Mc Nair, qui dès l’âge de 9 ans a lutté contre la ségrégation raciale dans son pays –il a refusé de quitter une bibliothèque sans avoir le droit d’emprunter des livres- avant de devenir astronaute, excellent saxophoniste (il a failli travailler avec Jean-Michel Jarre) et ceinture noire de karaté. Il y a un livre pour enfants consacré à lui (en anglais seulement : Ron’s Big Mission )
Ça c’est celui de la jeune institutrice dont je parlais tout à l’heure : Christa Mc Auliffe.
Il y a de l’autre côté tous les tableaux consacrés à l’équipage de Columbia lors de l’accident de 2003 aussi comme celui de Michael Andersen (franchement je ne le connais pas très bien mais je trouvais ça émouvant de voir qu’enfant, il était fan de Star Trek.)
Au bout de ce tunnel, on arrive dans l’endroit le plus terriblement poignant du mémorial, celui où sont exposés des débris vestiges des 2 navettes.
Un fragment du fuselage de Challenger.
Les fenêtres du cockpit de Columbia.
En repartant, on voit des petits films /photos projetés sur des écrans consacrés aux équipages de ces navettes et à la catastrophe elle-même.
C’était vraiment la séquence de grande émotion alors on revient un petit peu à la réalité en quittant le mémorial…
On continue à admirer les pièces en exposition :
Le 1er prototype de l’ancêtre de la navette spatiale.
L’AstroVan vintage de la NASA qui transportait les astronautes jusqu’au lieu de lancement pour leur départ …
Franchement, il y a tellement de choses à voir et à faire (comme la copie du télescope Hubble et d’autres jeux interactifs ) qu’on ne sait plus où donner de la tête…
C’est alors que ma petite fille en pointant son doigt dans une direction me dit : « Dis maman, on ne pourrait pas faire le Shuttle Launch Experience (le simulateur de décollage de la navette) ? »
Je la regarde et je réponds : « Ben non, tu sais, je crois que c’est une attraction difficile et pas vraiment possible pour ta taille et puis il est déjà 11h30 et on a rendez-vous au centre de conférence Heroes and legends pour notre déjeuner dans ¼ d’heure." A ce moment-là, et je ne m’y attends absolument pas, toute ma famille se met à insister –et j’hallucine, même la mamie !: « Mais si, on peut quand même tenter , on veut le faire, c’est un must, on va mesurer Shaden pour voir si c’est possible. »
Alors là, whaaaaaaaaaaaat ?????
Incroyable, et moi qui avais soigneusement évité le sujet –alors que pourtant j’en avais bien envie de cette attraction - parce que :
1. je me disais que ce n’était vraiment pas une attraction pour ma mère
2. ma fille serait un peu juste au niveau de la taille
3. mon fils avait peut-être encore l’estomac fragile.
Bon tentons le tout pour le tout. Et là, miracle, alors que Shaden arrivait péniblement à faire 44 pouces une semaine avant le voyage avec des chaussures à talonnettes en Kleenex force 4 , là elle passe le contrôle à l’aise sans avoir besoin de feinter. De surprise, je vais même redemander au gardien de l’attraction de la remesurer, et c’est lui qui me convaincra, c’est bien un comble !
Du coup, on va devoir laisser toutes nos affaires (appareil photos inclus) dans les lockers prévus à cet effet. Je suis un peu en mode speed car je ne veux pas arriver en retard au déjeuner de THE Rodolfo et j’ai un peu de mal à trouver le fonctionnement des lockers et il nous faudra l’aide d’une tierce personne pour nous en dépatouiller mais nous voilà sur le départ du seul ride du centre.
Je n’en reviens toujours pas, surtout de la part de ma mère et je rassemble tous mes souvenirs de la mission orange de l’attraction Mission Space de WDW – qu’elle n’a jamais voulu faire, elle - pour lui prodiguer des petits conseils (bien respirer, ne pas s’affoler à la sensation d’écrasement dans l’accélération, etc.)
Nous nous retrouvons a présent dans le pré-show de l’attraction (mince j’aurais dû me douter qu’il y a un pré-show et nous qui sommes si pressés !) où on nous donne les dernières consignes avec force avertissement par rapport à ce que nous risquons de subir, en soulignant bien que cette attraction est un simulateur de très haute qualité et qui nous fait donc bien ressentir le vrai décollage d’un astronaute.
Oooh bon sang, je sens que je suis partie pour une mission bien rouge et pas orange moi.
Je regarde de part et d’autre sur les visages de ma famille : impassibles sauf peut-être un léger frémissement chez Rayan qui est celui qui est le plus à même de comprendre tous ces conseils et d’en prendre conscience. Rien chez les 2 autres, c’est beau l’innocence (ou l’inconscience).
Alea Jacta Est.
Nous entrons dans le simulateur. Je fais une dernière prière rapide dans ma tête pour que tout se passe bien pour maman dans le ride et qu’on n’en arrive pas à vomir juste après les tacos du buffet de THE Rodolfo, ce qui nous gâcherait surement la journée…et probablement la sienne aussi si par hasard cela arrivait sur ses belles baskets Nike au milieu de son discours.
On nous harnache mais juste un truc, pas plus que ça, mode Star Tours un peu…je fronce les sourcils de surprise… Moi qui m’attendais à ce qu’on me maintienne par tous les côtés de mon corps comme dans Mission Space… Bon moi pas comprendre…même Rayan est étonné (et peut-être déjà un peu soulagé.)
L’aventure commence… oh là, on commence à nous basculer à une position horizontale un peu comme ce pauvre mannequin de tout à l’heure que ma fille avait pris pour une personne réelle.
Je dis à Shaden : « Alors là tu vois, heureusement que le monsieur n’est pas obligé de rester dans cette position toute la journée quand même ! Tu t’y verrais toi ? »
Par un hublot –écran- on voit tout ce que peuvent voir les astronautes lors d’un vrai décollage (pas grand-chose mais c’est ce qui rend l’aventure délicieusement réelle) et le compte à rebours de Cap Canaveral s’égrène. Ouihiiiiiiii ! On y est ! C’est nous ! On est comme les astronautes de « L’étoffe des héros » que nous avions regardé une semaine avant le départ pour nous mettre dans le bain!!!
L’attraction va être rude, c’est vrai, et les sensations super mais très honnêtement –et quelque part heureusement- rien à voir avec ce que j’avais pu subir lors de ma mission orange de Mission Space à Epcot en 2014.
J’en suis toute soulagée surtout lorsque je vois les 3 visages épanouis des miens ; ils ont tous trouvé ça juste génial et Shaden veut même le refaire aussitôt tellement elle a trouvé ça grandiose mais je lui dis : « … Alors non ma cocotte, là, on a vraiment un rendez-vous important et je crois qu’on est déjà quelque peu en retard. »
Au pas de course (maintenant qu’on sait ce que c’est que voler, plus rien ne nous arrête), on récupère nos affaires dans les lockers et on se précipite de l’autre côté du KSC au centre de Conférence.
Aïe ! Il est midi.
Aïe ! On est carrément en retard.
Aïe ! Et c’est fermé.
Il n’y a pas un chat.
Gloups….
Tout ça parce qu’on a été des héros mais pas à la bonne heure.
On fait un peu le tour, on essaie un peu partout. Enfin, une porte s’ouvre… et on entre : personne en vue, en revanche, il y a de très grandes portes devant nous. Je me risque à frapper tout doucettement.
Toc toc toc ? Penny ? Toc toc toc ? Penny ? Toc toc toc ? Penny ? Bon rien, tant pis, je me lance…c’est peut-être le bureau du directeur de la NASA qui nous fera faire des travaux forcés pour espionnage ou qui va nous mettre un bonnet d’âne sur la tête pour avoir osé arriver en retard au déjeuner avec Rodolfo mais il faut tenter le coup.
Je souffle un bon coup, j’entrebâille la grande porte et là, on se retrouve devant …
…un parterre de 200 personnes -plus ou moins-
assises autour de tables rondes dans une grande salle en train de déjeuner tranquillement.
Fort heureusement, beaucoup ont le nez penchées sur leurs assiettes donc notre intrusion passe quasiment inaperçue.
Quasiment car un maitre d’hôtel au regard acéré de l’aigle (ah on sent que les escrocs, les imposteurs et les pique-assiettes, on lui fait pas à lui) fond sur nous.
- C’est pour… ?
Je me répands en excuses pour notre retard en tentant de me justifier comme la bonne élève qui n’a pas du tout aimé être prise en défaut de manque de ponctualité et en lui montrant nos réservations pour le déjeuner-buffet.
Lui n’a cure de mes justifications, son sourire est revenu dès qu’il a vu nos réservations et il nous dit : - C’est bien ici le buffet mais d’abord je vais retrouver vos places.
Nous le suivons donc et quelques secondes plus tard nous voici installés à une grande table ronde à côté d’une famille américaine que nous saluons timidement.
Ils ont déjà bien avancé dans leur repas et nous n’en sommes qu’au début !
Le principe est donc le suivant : un déjeuner avec un buffet ou l’on peut se lever et se servir à volonté (les plats sont copieux et variés mais comme on était à la bourre je n’ai pris aucune photo d'eux car j’avais peur de les voir disparaitre) tandis que sur des écrans défilent des images/films documentaires consacrés à la gloire de la recherche spatiale.
Miam miam on se régale et la tension dûe au malaise d’être arrivés en retard retombe…
Pus au bout d’une demi-heure (dix minutes pour nous vu notre retard), c'est qui qui apparait et que je vais pouvoir encore paparazzer avant que le reste du monde ne se rende compte qu’IL est la et qu’IL va nous parler ???? Hein c'est qui qui ???
Mais bien sûr, c’est Rodolfo !
Notre astronaute commence une conférence au moment où le buffet déjeuner se transforme en buffet dessert tout aussi copieux et varié que les 1ers plats.
C’est une formule somme toute très sympa, bon enfant et pas prise de tête. Les enfants les plus petits peuvent être tenus occupés en mangeant tandis que les plus grands/plus intéressés suivent la conférence qui est, il faut encore le dire, PASSIONNANTE. La magie de Rodolfo a encore frappé ! Il va nous faire un comparatif tres vivant entre le mode de vie des astronautes dans la navette spatiale et dans la station spatiale.
Rayan est subjugué quasiment la plupart du temps tout comme moi
, ma maman arrive assez bien à suivre
(même si je me suis mal placée au début et je suis trop éloignée d’elle pour pouvoir me pencher et faire les traductions) et Shaden continue a déguster son dessert stoïquement
tout en étant quelque peu consciente qu’un homme qui est allé dans l’espace nous explique des choses sur sa vie à bord de la navette et en jetant des coups d’œil aux photos de son exposé projetées sur écran.
La plupart des anecdotes de Neri Vela sont hilarantes en particulier parce qu’avec sa voix toujours très envoutante, il joue la carte de l’humour pince-sans-rire dont on raffole avec Rayan.
Il a beaucoup de succès dans le public et les gens rient souvent à ses blagues notamment sur tout ce qui touche à l’hygiène en particulier toilettes et « bain » , les odeurs et le gout (heureusement très diminués dans l’espace), la nourriture et les repas, les entrainements sportifs, les jeux organisés entre astronautes, sa première expérience terrible et pas du tout comme il le pensait d’avoir réalisé son rêve d’enfant qui était de voler en apesanteur, etc.
Rodolfo a conquis son audience et c’est un tonnerre d’applaudissement pour lui à la fin.
On nous dit qu’on peut lui poser des questions. Moi j’en ai quelques-unes qui trottent dans ma tête mais le temps que j’essaie de vaincre ma timidité et de me motiver pour en choisir une et la traduire, on en est à la 2ème question posée et c’est fini. Déjà ? Bon tant pis (ou tant mieux, je ne me sentais pas complètement prête).
Il est alors 13h30 environ et Rodolfo quitte la salle. C’est alors que notre guide qui était quelque part dans la salle s’approche de nous et nous dit : "Vous avez le badge pour participer au Tour d’Exploration en bus de la zone Cap Canaveral de 14h00 alors si vous voulez, vous êtes prioritaires pour faire une photo maintenant avec Rodolfo Neri Vela."
Une photo avec Rodolfo ????? Oooooh que oui !!!!
Nous nous levons et il nous indique la direction où faire la queue prioritaire avec les gens qui sont dans notre cas.
Et c’est ainsi que nous immortaliserons notre rencontre avec ce grand pédagogue de l’espace non sans l’avoir remercié pour sa conférence fantastique et lui avoir dit que ça avait été un honneur que de le rencontrer …
(Ça c’est la photo prise avec mon appareil, pas la photo officielle.)
A la sortie de la photo alors que nous demandons notre route pour nous diriger vers le départ de notre excursion Up Close, une dame nous dit que si on achète la photo officielle, on pourra la faire dédicacer dans la grande boutique du KSC par le grand Rodolfo lui-même à 16h45.
Oh ca bien sûr que je le veux bien ! Bon, notre bus Gray Line nous a officiellement donné rendez-vous tout à l’heure à 17h00 pour repartir sur Orlando mais que le grand cric me croque si je n’essaie pas au moins d’obtenir l’autographe de Rodolfo avant notre départ !
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