[TR en cours] Voyage au Pays du Soleil Levant - avril 2016

Jour 9 - Des temples, et encore des temples !

Après une première nuit dans un futon (un peu dur mais finalement j'ai bien dormi), le réveil sonne tôt avec un programme chargé en perspective. Kyoto est connue comme la ville aux 1000 temples, et nous comptons bien en découvrir quelques uns aujourd'hui  

Itinéraire de la journée :




Le premier de la liste est le Sanjūsangen-dō, un temple bouddhiste qui m'avait intrigué au moment de la préparation du voyage.







Le spectacle des jardins qui l'entourent est déjà magnifique et je suis rapidement bluffée par le caractère imposant du temple.



Mais le plus impressionnant est encore à venir. Pour la somme de 600¥  on peut y admirer pas moins de 1001 statues de la déesse de la compassion Kannon. Une statue de grande taille au centre, et 500 statues plus petites (à peu près à taille humaine) de chaque côté.
Il est interdit de faire des photos à l'intérieur, donc j'ai bien évidemment craqué pour le pack de cartes postales souvenirs dont voici quelques scans en spoiler pour éviter de gâcher la surprise ^^

Spoiler:

Nous avons profité d'être dans le temple de la déesse de la compassion pour adresser une offrande et une prière. La règle étant qu'on ne doit pas prier pour soi-même mais pour les autres. J'ai donc prié pour qu'A**** retrouve son appareil photo et les souvenirs qui y sont gravés, et A**** a prié pour la guérison de mes jambes.
(bon elle m'a avoué après coup qu'elle avait prié pour son appareil photo et pas pour moi, mais bref)


J'ai vraiment adoré ce temple, il y règne une ambiance mystique que j'ai trouvé envoutante


Ensuite, direction l'un des temples les plus connus de Kyoto : le Kiyomizu-dera, le grand temple de l'eau. Il comprend un temple bouddhiste et un sanctuaire Shinto.
Son bâtiment principal est construit à flanc de montagne et classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Pour l'atteindre il faut d'abord emprunter Ninenzaka et Sannenzaka, deux allées commerçantes regorgeant de petits trésors ô combien tentants pour la faible touriste que je suis
On peut notamment y louer des kimonos ou des yukatas (kimonos d'été, je rappelle) pour aller visiter le temple à la japonaise. Je vais craquer pour une paire de baguette peintes à la main, je suis encore toute contente quand je mange avec ^^



Son entrée rouge n'est pas la partie la plus connue du temple mais on se rend immédiatement compte de sa popularité au vu des dizaines de japonais et touristes qui se prennent joyeusement en photo devant.



 



 
(oui oui, j'ai bel et bien suivi une japonaise pendant au moins 20 mètres pour réussir cette photo xD heureusement qu'elle ne s'est pas retournée...)


Une fois le ticket d'entrée à 400¥ en main, il est temps d'aller voir le bâtiment principal.
Il est très massif, en bois, avec une vue dégagée sur la ville de Kyoto. Ça vaut vraiment le coup d’œil !





Je ne résiste évidemment pas à la tentation d'aller tirer un omikuji. Aucun suspens cette fois-là, le vendeur a fait la grimace en le voyant xD
J'ai donc conjuré cette bad luck en la nouant sur un portique pour que la pluie efface le mauvais sort.

 
Les fontaines porte bonheur du temples, chacune d'elle apporte la santé, l'amour ou la chance au travail, et il est mal vu par les Kamis de boire l'eau des 3 fontaines. Une looooongue file d'attente était formée pour y accéder.





Le tour du temple est terminé et nous commençons à nous diriger vers la prochaine étape : le Yasaka-jinja
Situé au bord d'une route, ce sanctuaire shinto a attiré mon attention car un festival s'y déroulait.
Nous sommes donc allées voir les petits stands qui vendaient principalement de la nourriture, avant de faire un tour du sanctuaire.



 








Le temps passe très vite et malheureusement nous nous rendons compte trop tard que nous avons raté l'heure pour visiter les jardins du Heian Shrine, notre prochaine étape.
On part donc au pas de course pour au moins voir l'enceinte du sanctuaire shinto avant la fermeture.



Car oui, à Kyoto et plus généralement au Japon, la plupart des temples ferment tôt. Il est nécessaire de bien organiser sa journée pour faire un maximum de choses le matin et en début d'après-midi.

On arrive essoufflée vers 17h15, il nous reste donc 15 minutes pour faire le tour de l'enceinte.
Dommage pour les jardins qui avaient l'air magnifiques mais ça sera pour une prochaine fois





 




La dernière étape de la journée se passe au temple Kodai-ji, qui est habituellement ouvert de 9h à 17h30 mais ouvre en soirée pendant certaines périodes de l'année donc la saison des cerisiers !
On explore un peu les rues de Kyoto en s'y rendant, de nuit certains endroits sont vraiment magiques

Je n'ai quasiment pas de photos du temple, car mon appareil photo n'est pas assez performant pour les photos de nuit, mais il vaut vraiment le coup d’œil !
Autant pour l'intérieur que pour l'extérieur, avec un beau jardin et une forêt de bambou <3

Et arrive le moment que j'attendais, le show nocturne.
C'est un spectacle de projections sur partie du temple et le jardin sec, très bien réalisé avec des créatures issues des légendes japonaises qui virevoltent le long des murs. J'ai beaucoup aimé



Les deux seules photographies faites à l'intérieur avant de me rendre compte que les photos sont  interdites, oups...






Après toutes ces découvertes, nous repartons fatiguées mais ravies dans notre logement.
Le rez de chaussée de l'auberge fait également bar, donc nous restons un peu à discuter avec des japonais visiblement très contents de tester leurs maigres connaissances en anglais ^^

Le lendemain, mon programme nous emmènera passer la journée à Nara avec la découverte d'un de mes gros coups de cœur du voyage \o/

Jour 10 – Journée à Nara

Ce matin on se lève très tôt pour partir passer la journée à Nara.
Une fois le petit déjeuner avalé, on saute dans le bus pour rejoindre la gare de Kyoto et c'est parti pour Nara ! Ça nous a bien pris 2h en tout mais ça valait le coup ^^
Je tenais absolument à aller visiter cette ville pour plusieurs raisons : il y a des daims en liberté, le célèbre Kofuku ji, des daims en liberté quoi ! Le Bouddha géant de Todai ji, plein de petits daims tout mignons partouuuuut, et Kasuga taisha en période de floraison des glycines.
Et puis est-ce que j'ai oublié de mentionner les daims ?  

A la fin de l'après-midi j'ai l'ambition de retourner à Kyoto pour aller faire un tour à Gion, le quartier des geishas. Cela sera finalement remplacé par une visite imprévue.


Après près d'une heure et demi dans le train, nous voilà arrivées à Nara.
On récupère un plan de la ville à la gare et nous prenons la direction de notre premier objectif : Kofuku ji, un temple bouddhiste.
Je repère un 100 yens shop à peine sortie de la gare, nous y passerons en repartant. Les 100 yens shop sont un vrai petit paradis pour trouver des souvenirs pas chers, même si le risque est qu'on se retrouve rapidement avec pleiiiiiin de choses dans son panier ^^
J'y prendrai notamment un vernis à ongles, des snacks, deux paires de baguettes décorées, et une clochette à vent en verre (ou furin, pour ceux que ça intéresse voilà le lien d'un super article illustré par la talentueuse Joranne Bagoule sur les furin)

L'itinéraire du jour :


Première constatation une fois arrivées au temple, le bâtiment principal est en réhabilitation. A nous les joies des échafaudages ! Pas de chance, mais nous pourrons tout de même en voir une partie du complexe.
Nous pourrons notamment voir la fameuse pagode à 5 étages, l'un des symboles de Nara, et nos premiers daims !







 

Le tour est assez rapide à faire, surtout que nous sommes pressées de nous rendre à notre prochaine étape.
Pour rejoindre Todai ji, nous traversons un parc et en un coup d’œil je comprend mieux pourquoi Nara est considérée comme la ville aux daims. Il y en a partout !
Ils tournent autour des touristes en quête de nourriture (qu'il est possible d'acheter auprès de vendeurs ambulants ou dans la plupart des boutiques), ou roupillent tranquillement.
Et leur nombre augmentent au fur et à mesure qu'on se rapproche de Todai ji.






Autant le dire tout de suite, ce temple a été un de mes plus gros coups de cœur du voyage !
Dès la porte d'accès au temple, j'étais sous le charme. Avec les deux immenses statues de Agyō et Ungyō de chaque côté et des daims partout, l'ambiance est mystique, j'adore.



 


Une fois les 500 yens de frais d'entrée payés et l'enceinte en bois rouge franchie, je me retrouve enfin face à la bête, le bâtiment principal, le Daibutsu-den connu pour être la plus grande construction en bois du monde et hébergeant un monumental Grand Bouddha assis en bronze !
J'ai été complètement bluffée par son gigantisme dès le premier coup d’œil. Et plus je m'en approchais, plus je le trouvais impressionnant. Rien que l’extérieur vaut vraiment le coup d’œil, mais l'intérieur est tout aussi étonnant.



Il est immeeeeeeeense !!!!! *.*


Cette statue se trouve à droite de l'entrée, mais je n'ai rien trouvé à son sujet et le panneau à côté était en japonais...





Nous sommes accueillies par un Bouddha de 18m de haut, rien que ça !





Après plusieurs minutes plantées devant, nous commençons à en faire le tour, on peut passer derrière le Bouddha et voir une exposition avec divers maquettes et panneaux d'information (traduits en anglais heureusement), on peut également voir les statues des gardiens, une énorme main de Bouddha et la célèbre narine de Bouddha à travers laquelle les gens passent pour atteindre l'éveil lors de leur prochaine vie.








Ça se présente comme une colonne en bois dans laquelle il y a un trou pour passer. N'ayant pas la morphologie d'une japonaise, je préfère éviter le cliché de la gaijin avec le postérieur coincé à l'intérieur du trou et je me contente de regarder les japonais ramper à l'intérieur






Encore des étoiles plein les yeux il est temps de partir pour la dernière visite prévue à Nara, le Kasuga Taisha, le sanctuaire aux lanternes.

Sur le chemin nous traversons un parc dans lequel sont rassemblés des dizaines de daims.
Certains semblent prendre la pose pour la photo au point que je ne peux pas m’empêcher de les mitrailler *.*









 



Délestées de 500 yens, la visite de Kasuga Taisha commence et on comprend rapidement pourquoi on l'appelle le sanctuaire aux lanternes. Il y en a partout, que ce soit en pierre ou en bronze.
On peut même trouver une salle obscure dans laquelle on déambule entre les lanternes allumées, c'est magique !
Pour couronner le tout nous sommes en pleine floraison des glycines, rendant le tout encore plus beau.
















Non mais ne me dites pas qu'il ne prend pas la pose exprès pour la photo là ??


Nous prenons le repas du soir sur Nara, après avoir looooonguement cherché un restaurant qui propose une alternative végétarienne pour A****.
Sans succès car quasiment tous les menus contiennent de la viande et si les restaurants acceptent la plupart du temps de retirer la viande de leurs menus, le prix lui ne change pas. A**** refusant de payer le même prix pour avoir moins choisit donc de jeuner pendant que je savoure mon repas, et se contentera d'onigris pris peu après dans un konbini.




Nous repartons ensuite à la gare de Nara, mais une fois dans le train nous décidons finalement de faire un arrêt imprévu à Uji.
D'après un guide, il y a un superbe temple à voir là-bas.

Et effectivement, nous ne serons pas déçues par le Byodo in, le temple du phœnix !
Étonnée de constater qu'il s'agit du temple présent au dos des pièces de 10 yens, je suis sous le charme. Avec le lac et le jardin l'entourant, ce temple est vraiment sublime.








L'accès au temple est hélas fermé au moment de notre visite mais nous en profitons pour visiter le musée juste à côté. Les photos y étaient interdites mais j'ai beaucoup aimé cette visite, le bâtiment était très moderne mais contenait principalement des pièces traditionnelles (poteries, gravures et sculptures) et des trésors nationaux.






Pour finir la visite avant de repartir à Kyoto, nous faisons un tour dans Uji pour admirer la vue des berges et discuter avec un charmant couple de personnes âgées tenant une boutique de gâteaux. Ils étaient tout contents de voir qu'on essayait de parler japonais, même si je me suis principalement faite comprendre par mimes  
Et pour la petite anecdote, en me baladant dans une ruelle j'ai voulu prendre en photo 3 petites statues de tanuki qui étaient posées devant un magasin. Le vendeur m'a vu et m'a fait signe d'attendre avant de rentrer. Il est ressorti un instant après en tenant une grosse statue de tanuki qu'il a ajouté aux autres pour me permettre de toutes les prendre en photo. J'ai trouvé ça adorable !






La dernière étape de la journée a consisté à reprendre le train pour Kyoto et à faire un crochet par les objets trouvés au cas ou, et surprise, l'appareil photo d'A**** avait été retrouvé !
Apparemment, un japonais l'a trouvé et a fait tout le chemin jusqu'au bureau des objets trouvés (qui est quand même bien planqué à l'extérieur de la gare) pour le rapporter. Le Japon est un pays merveilleux

Jour 11 – Arashiyama et Gion

Encore un nouveau jour à Kyoto !
Après avoir récupéré l'habituel petit déjeuner dans le konbini du coin (melon pan et jus de fruit, payés en liquide ou avec l'argent restant sur la carte pasmo/suica), nous prenons le bus pour rejoindre Arashiyama au nord-ouest de Kyoto.

Cet endroit est vraiment dépaysant et vaut vraiment le coup d’œil.
Les must see sont sans aucun doute la fameuse bambouseraie située près du pont Togetsukyo au nord-ouest de Kyoto, le temple Tenryu-ji, le parc Iwatayama soit la montagne aux singes, et les bords de la rivière Katsura.

Dès notre arrivée sur place, la différence avec le reste de Kyoto saute aux yeux.
L'endroit est plus arboré, avec de grands espaces verts un peu partout.




Nous commençons la découverte d'Arashiyama par la visite du temple bouddhique Tenryu-ji.
Il est accolé à la célèbre bambouseraie et est un véritable incontournable avec son sublime jardin japonais !



Parce que je suis la grâce incarnée


L'accès aux jardins coûte 500 yens, auxquels il faut rajouter 100 yens pour visiter également l'intérieur des bâtiments.







Si l’intérieur est déjà plaisant, c'est clairement les jardins qui sont l'attrait principal du lieu. Ils sont tout simplement magnifiques, et mes photos sont loin de leur rendre justice *.*
Faire une sélection de photos est une vraie torture, je crois que j'en ai pris plusieurs centaines rien que ce jour-ci xD (et ça sera encore pire pour la matinée du lendemain avec la visite de mon plus gros coup de cœur du séjour)





Sérieusement, ne me dites pas que je suis la seule à voir un seigneur Sith ?

























Je suis déjà sous le charme ! Et je n'ai même pas encore mis les pieds dans la bambouseraie.
Difficile de retranscrire l'ambiance avec des photos, surtout avec un petit compact ^^
Les photographies ne peuvent pas transmettre le bruit du vent qui siffle entre les bambous et qui fait s'agiter les feuilles, ni les feuilles qui pleuvent lentement entre les rayons du soleil. Bref, c'est magique !
En tout cas, dans les endroits qui ne sont pas trop remplis de touristes !
Car oui, en prenant notre temps pour visiter Tenryu-ji nous avons raté l'horaire idéal pour profiter de la bambouseraie et je me rend immédiatement compte qu'il faudra faire avec l’afflux de touristes (japonais et étrangers) qui empruntent l'unique chemin au cœur de la forêt de bambous.





J'ai quand même tenté de prendre des photos avec le minimum de touristes possible mais c'est le mieux que j'ai pu faire x)





Une fois sorties de la bambouseraie, détendues comme un Bouddha, nous partons nous balader en longeant la rivière Katsura. C'est vraiment reposant, les rues sont calmes et on peut voir des japonais faire de la barque ou manœuvrer des barques miniatures télécommandées.









Le  pont Togetsukyo



Notre ballade nous amène vers le parc Iwatayama qui abrite la montagne aux singes.



Une fois délestées de 550 yens, nous pouvons commencer l'ascension de la montagne pour rencontrer des singes qui vivent en quasi liberté.
Le parcours est semé de panneaux ludiques sur les singes et leurs habitudes, la plupart étant traduits en anglais. Ils nous expliquent  notamment qu'il est strictement interdit de toucher les singes, de chercher à prendre la nourriture des singes ou de fixer les singes trop longtemps (ce qui serait pour eux un signe de provocation)



Nous entendons notre premier singe avant de le voir, il est tranquillement posé dans un arbre en train de grignoter des feuilles. Je suis ravie de ce premier contact, on est loin des zoos habituels.



Une fois au sommet, les singes sont plus nombreux et pour cause, c'est ici qu'ils sont nourris par les visiteurs.
Mais la particularité du lieu c'est que pour nourrir les singes, les humains doivent s'enfermer dans un baraquement et donner des morceaux de fruits ou cacahuètes aux singes à travers un grillage. Les animaux sont habitués à ce manège et tendent volontiers la patte pour récupérer leur nourriture directement dans nos mains.
Évidemment, je ne résiste pas à l'envie d'acheter un sachet de morceaux de pommes à 100 yens pour avoir l'occasion de côtoyer ces macaques de près, notamment une mère avec son petit accroché à son ventre. Je n'ai pas de photo de lui, j'ai préféré le filmer (et je n'arrive pas à faire une capture d'écran correcte :/ )






Une fois redescendues de la montagne, nous repartons en bus en direction de la gare pour faire un tour dans le quartier de Gion (prononcé gui-on) qui est connu pour être un quartier typique, bien que très touristique, contenant des maisons de geishas.
Nous avions envie de voir un spectacle de maikos, les apprentis geishas, mais hélas sans réservation à l'avance nous arrivons trop tard.
Nous nous contentons donc d'un tour rapide au milieu des machiyas et restaurants, très chers pour la plupart. Nous aurons la chance de croiser quelques geishas (ou maikos, j'avoue ne pas savoir comment les différencier) mais elles s'enfuient trop vite pour que je puisse les prendre en photo, dommage.







Les prix des restaurants du quartiers ne convenant pas à A****, nous partons en quête d'un restaurant plus abordable et c'est avec grand plaisir que notre choix se porte sur un restaurant à sushis typique. Avec les sushis qui viennent à nous sur des petits tapis roulants. Je sais que ça existe aussi en France maintenant mais ça reste très sympa à faire ^^ et les sushis étaient délicieux !!
Dans le genre de lieux on paye à l'assiette, avec plusieurs prix en fonction des sushis entre 146 et 346 yens hors taxes.




L'estomac plein, il est temps de rentrer et de faire nos bagages car demain nous quittons le logement air bnb pour nous rendre à Osaka. Mais avant ça, il reste une dernière étape dans le voyage à Kyoto et je l'attends avec la plus grande impatience !

Jour 12 – Fushimi Inari Taisha et soirée à Osaka

Le réveil sonne et c'est difficile de me dire qu'il s'agit de mon dernier jour à Kyoto.
Heureusement le programme de la matinée me donne la motivation de sauter sur mes pieds !
Un petit déjeuner (melon pan et jus de fruit du konbini, qu'est-ce que ça me manque ! :'( ) et un trajet en bus plus tard, me voilà arrivée à destination.
Le célèbre Fushimi Inari Taisha, le plus grand sanctuaire shinto du Japon avec ses 10000 torii. Le fameux sanctuaire dont le premier chemin de torii a servi de modèle pour des milliers de cartes postales et guides touristiques...
Érigé en 711, il est dédié à la déesse du riz Inari et plus largement à la richesse. La visite est gratuite et se fait à pied, et malgré l'absence d'horaires de visite il est conseillé d'y aller tôt le matin ou tard le soir pour éviter l’afflux de visiteurs.









 

La partie la plus photographiée du sanctuaire se situe tout proche des bâtiments principaux à l'entrée, il y a donc beaucoup de monde qui l'emprunte en même temps.
Mais comme un deuxième chemin plus ou moins identique est dédié au retour des visiteurs, en arrivant tôt on est à peu près assuré de faire la fameuse photo que voici :

A gauche, le chemin de retour pour l'instant vide :


Entre les deux chemins :


Et le point de vue le plus connu du sanctuaire : le chemin de retour, qui sera vite rempli des touristes qui auront fini de faire le tour du temple :


A noter que dans ce sanctuaire on trouve des ema (rappelez-vous, les plaquettes en bois qui adresser une prière aux kamis ) assez particuliers, ils sont en forme de tête de renard !
Oui car Inari est accompagnée de messagers renards, on en trouve énormément tout le long du chemin.
Je ne résiste évidemment pas à la tentation de repartir avec un nouvel ema, tout en admirant tous ceux qui ont été personnalisés



Maintenant les choses sérieuses commencent et nous prenons enfin le chemin de torii.
Très rapidement on rencontre les premiers autels dédiés à la déesse et ses messagers, c'est vraiment superbe  



 

 


Un peu plus loin, nous tombons sur une ouverture sur la gauche accompagnée d'un petit panneau "top of the mountain".
Nous décidons de suivre cette direction pour découvrir un sentier désert qui grimpe vers le sommet de la montagne. Ça sera une décision géniale et je vous conseille de faire pareil si vous allez à Fushimi Inari Taisha, ça vaut vraiment le coup !!

Voilà le chemin qu'on a emprunté (j'ai oublié de faire une photo donc petite capture d'écran vidéo) :





Et nous voilà lancées pour une randonnée de 2 ou 3 heures (avec quelques pauses parce que ça grimpe et il faut dire que je suis aussi sportive qu'une tranche de jambon sous vide), dont une bonne heure pour atteindre le sommet de la montagne en suivant le sentier.



En chemin nous tombons sur des autels à flanc de montagne, sans l'ombre d'un touriste. L'ambiance est mystique, j'ai l'impression d'être dans un Ghibli  
Dans l'un de ces autels, je trouve des omikujis en libre service, on met sa pièce de 100yens dans la tirelire et on prend son omikuji tout seul, sans personne pour surveiller. Il n'y a bien qu'au Japon qu'on peut voir ça !



Cette vue est incroyable et ma photo ne lui rend vraiiiiiment pas justice, croyez-moi !








En route nous passons entre une forêt de bambous et une forêt de pins, et nous tombons sur des habitations, des renards un peu partout, des torii de toutes les tailles, un atelier de menuiserie, une petite cascade qui tombe sur un autel en pierre... C'est vraiment un autre monde, et d'un calme merveilleux  



 

Un des plans trouvés sur le trajet :




 



Après une longue mais merveilleuse balade, nous retombons sur le chemin de torii juste avant le sommet de la montagne.







Pour le retour, cette fois on suit bien sagement le chemin classique, la descente est beaucoup plus facile donc on en profite pour mitrailler les torii sous tous les angles !
L'arrivée d'une pluie fine va nous faire accélérer un peu, heureusement qu'elle nous a laissé tranquilles pour la quasi totalité de la ballade !





 







La descente nous permet d'admirer la vue sur Kyoto, dommage que le temps soit couvert.


 



De retour à l'entrée du temple, je me rend compte qu'il s'agit du dernier temple de Kyoto que je verrai, eh oui car dès ce soir nous serons à Osaka.
Mais avant de partir, je parcours les boutiques aux alentours du temple pour dénicher un masque en papier. Oui, ces masques qu'on voit dans les mangas lors des festivals matsuri, qui sont toujours portés sur le côté de la tête par des personnages en yukata ^^

Dans ce genre là ->  

Plusieurs modèles sont proposés, mais celui qui m’intéresse après cette visite coup de cœur c'est évidemment le renard. Encore aujourd'hui, ce masque trône fièrement sur mon mur

Ce sanctuaire a vraiment été un immense coup de cœur et sera forcément au programme d'une prochaine hypothétique (mais probable) visite au Japon ! Et je pense même que j'irai deux fois, une fois le matin et une fois le soir pour faire des photos de nuit, ça doit être magnifique !!




Impossible de me rappeler ce que nous avons mangé ce midi-là, probablement des onigris venant d'un 7eleven pas loin, mais hélas il est temps de retourner dans notre airbnb pour rassembler nos affaires et rejoindre la gare de Kyoto.
Après un dernier au revoir à nos hôtes, nous prenons la route d'Osaka.


A Osaka, je voulais tester un capsule hôtel mais l'idée d'avoir à laisser mon énorme valise dans un locker m’embêtait un peu, surtout pour deux nuits.
Du coup j'ai fini par trouver un compromis : l'hôtel Shin-Imamiya. Il proposait des petites chambres contenant 2 lits capsules. Histoire de tester l'expérience tout en gardant ma valise à portée de main



Cela nous a coûté 10000yens les deux nuits. Un bémol quand même : l'hôtel dispose d'un grand bain public, mais il est réservé aux hommes :/ Pour les femmes, il fallait utiliser une salle de bain commune avec des douches (très propres, mais dommage quand même)

Une fois arrivée à l'hôtel je repère tout de suite un vendeur ambulant de takoyakis tout proche. Parfait ! Ça sera le repas de ce soir !!
J'ai bien aimé ces boulettes de poulpe, particulièrement la sauce avec l'espèce de mayonnaise qui était délicieuse *.*

Bon ça ne ressemble pas à grand chose en photo même en vrai c'est bon x)



Pour la soirée, j'ai prévu d'aller voir le quartier de Dotonbori, qui est célèbre pour les devantures très décorées de ses restaurants.
Mais A*** n'a pas envie de bouger et préfère rester sur son téléphone à l'hôtel. Après une discussion un peu houleuse, je décide de partir seule. Hors de question de passer ma seule soirée à Osaka enfermée à l'hôtel, non mais

Cela dit, je ne sais absolument pas comment rejoindre ce quartier ^^'''
Heureusement, on peut compter sur les services japonais et un très gentil agent du métro me donne un plan et m'indique en dessinant dessus comment arriver à Dotonbori. Arigatoooooo !  


Je trouve facilement le quartier en suivant mon plan, et même sans ça 2 japonais m'ont offert leur aide sur les cinq minutes qu'ont duré le trajet. Décidément, je ne risquais pas de me perdre !



 





 




Je me ballade en admirant les devantures de magasins et je flâne le long du canal et dans les boutiques, jusqu'à leur fermeture. Les rues se vident progressivement, et je repars vers le métro pour dormir.

Surtout que demain, le réveil sonne tôt pour aller à Universal Osaka !!