Once upon a Wedding: notre mariage automne-hiver 2016

Superbe !! Vous aviez emmené vos tenues de mariage en Thailande !!


Bonne année à vous deux !!

Bonne et heureuse année 2017 à tout les deux, du bonheur, la santé, des projets et des souhaits qui se réalises, d' énormes bisous.
Vraiment sublime ces photos de tout les deux en mariés pendant votre voyage de noce, sa va vous faire un merveilleux souvenirs de voyage.

vos photos sont magnifiques
et quel beau voyage ça a l'air d'être ,j'espere pouvoir y aller un jour !
j'espere juste que les éléphants etaient bien traités car je voulais boycotter en ayant lu plusieurs articles à ce sujet ,ils sont épuisés de trainer des touristes sur leur dos ect ... par contre les nourir et prendre des photos avec eux waouh ça doit être super à faire comme souvenir!
gros bisous

Magnifiques photos, on voit que le bonheur a continué pour vous même après le mariage. C'est géniale de pouvoir enchaîner les deux !!

Merci les filles. Oui les photos sont très réussi, mais il faut dire qu'on a eu la chance d'avoir un éclairci entre 2 orage, donc ça a beaucoup facilité les sourires pendant la session photo.

Cinderella62100, on a pas monté les éléphants. On a choisi un camp responsable qui recueille les éléphants et organise des tours pour financer leur entretien. Les éléphants sont en liberté et heureux (ça se voit et se sent), ils font leur vie, et s'ils ont envie de partir, on les retiens pas. Pas de batons ni rien pour les guider, juste une forte intonation. Il y avait 3 éléphants: une maman et son bébé (25 et 4 ans) et une autre femelle de 35 ans.

C'etait vraiment merveilleux 😍!

Qu’il est difficile de mettre des mots sur la journée de son mariage quand tout s’est magnifiquement déroulé. On est submergé par l’émotion, rien qu’en se remémorant ces beaux moments, en sélectionnant les photos d’illustration. Mais, il serait dommage de garder un si beau récit que pour moi. Pour mon amour de l’écriture et du partage de nos aventures, j’ai décidé de vous le raconter en détails (et j’avoue aussi, parce que je suis une grande fan de notre mariage).




C’est à 6h30 que ma journée commence. C’est très étrange, après tous ces jours de préparatifs, d’ouvrir les yeux en se disant « ça y est on y est : aujourd’hui c’est le jour de mon mariage ! ». Les mois précédents, je me suis souvent demandé qu’est-ce que je ressentirais ce matin-là. Est-ce que je serais excitée ou stressée ? Reposée ou fatiguée ? Est-ce que je réaliserais directement que j’allais enfin épouser l’homme de ma vie pour de vrai ?

La première chose à laquelle je pense en ouvrant les yeux, c’est « mon Dieu qu’est ce que ça pique ! ». J’enlève mes boules quiès, et j’entends du bruit dans la douche. C’est Ramia, ma meilleure amie et témoin n°1 qui finit de se préparer. Comme prévu, elle a été la première à se lever après notre très courte nuit de 2h30. A côté de moi, Séverine, ma seconde témoin a du mal à émerger. Même si j’ai envie de paresser un peu, je ne tarde pas trop à me lever. J’ai à peine une heure pour prendre une douche, me préparer, prendre un petit-déjeuner et changer mes affaires de chambre.

J’ai même à peine le temps de prendre mon téléphone pour constater que mon homme m’a envoyé un « je t’aime » par message  à 5h du matin. Une chose est certaine, pour le moment je ne suis pas stressée. Ramia sort de la douche et m’offre un beau sourire. « T’as bien dormi ? ». Oui, mais surtout peu.

Direction la salle de bain. Je commence à me préparer, et là je découvre certainement un des cauchemars de toute future mariée : mes règles se sont déclenchées le matin de mon mariage. Je ne peux pas m’empêcher de rire jaune car au milieu de la semaine, je parlais justement du retard que j’avais sur mon cycle avec Lucia (la témoin de Mickaël) et pour rigoler je lui avais dit « si ça se trouve je les aurai le matin du mariage ». Pas de panique, j’ai de quoi pallier au problème dans mon sac, mais comme je ne veux pas d’accident je préfère porter une serviette de nuit sur ma culotte. Problème : les dites serviettes sont dans la valise de Mickaël et non la mienne. J’envoie donc un message à Lucia pour que dès qu’il arrive, elle aille les récupérer pour moi.

Avec ce petit imprévu, j’ai pris du retard, et quand je sors de la douche, il est 7h20. Je suis censée déjà être chez la maquilleuse. Le temps de passer d’une chambre à l’autre, il est 7h30. On est bien en retard, mais je ne suis pas du tout stressée, ce qui n’est pas le cas de mes témoins, ni de la maquilleuse qui m’appeler angoisser pour savoir où je suis. Je la rassure en lui disant qu’on arrive dans 5 petites minutes.

Je chope un chausson aux pommes dans la cuisine rapidement, j’avale un doliprane pour anticiper les douleurs, et on monte dans la voiture de Séverine. Elle essaye de mettre la voiture en route, mais là, petite frayeur, elle n’arrive pas à la démarrer. Petit moment de panique chez les témoins, moi, ça m’arrange puisque je peux manger tranquillement pendant qu’elle cherche à savoir ce qui cloche.

La voiture finit quand même par démarrer, et après à peine 5 minutes de route sous un brouillard épais, Séverine nous dépose chez la maquilleuse. Il est 7h45. Alors qu’elle va chercher une place pour se garer, Je lui demande d’aller prévenir la coiffeuse (qui est un peu plus loin dans la rue) que je ne serai pas là pour 8h comme prévu. On est tellement dans le speed que je ne remarque même pas la présence de notre vidéaste qui est arrivé avant nous, alors qu’à l’origine elle devait arriver pour la fin du maquillage.

Je sens la maquilleuse stressée. Lorsqu’elle m’installe, elle s’exclame « Mon dieu, vous avez les yeux bien gonflés ! ». Oui, c’est normal, je n’ai dormi que 2h30. On commence la mise en beauté. Aurélia, la vidéaste, est embêtée car je suis couchée, moi au contraire j’apprécie. Ça me permet de me reposer en même temps. Le maquillage va vite, la maquilleuse se souvient bien de ce que je voulais : du frais, du léger, et du naturel. Ça va même tellement vite que j’ai peur que Vincent, notre photographe, n’arrive pas à temps pour avoir au moins quelques clichés. Je demande à Ramia de l’appeler pour savoir où il est, ce qui aboutit à une situation assez drole. Comme elle l’appelle avec mon portable, Vincent a cru que c’était moi au téléphone et s’est adressé à elle comme si elle le connaissait. Finalement, il n’était pas très loin et est arrivé 5 minutes à peine après le coup de fil.


Pendant que je me suis faite maquillée, les filles en ont également profité pour faire elle-même leur mise en beauté.

A 8h10, j’ai fini de me maquiller. On paye et remercie la maquilleuse, et je pars avec les témoins chez la coiffeuse, pendant que Vincent et Aurélia partent pour le château pour le reportage de préparation de Mickaël. L’ensemble de la coiffure devait prendre environ une heure. On avait donc décidé avec nos imagistes qu’ils iraient sur la première demi-heure avec Mickaël, et qu’ils me rejoindraient ensuite pour la fin.

Chez la coiffeuse, j’ai en tête d’apprendre nos consentements et de réviser la lecture de notre prière des Epoux que je dois lire pendant la bénédiction. J’avais pensé à emporter un livret de messe avec moi, sauf que je n’ai pas pensé à le vérifier.


Quand je l’ai ouvert, j’ai constaté qu’il n’y avait rien à l’intérieur. Bon tant pis, ça attendra le trajet vers Lyon.


Bizarrement pendant la coiffure, j’ai commencé à ressentir du stress. Pourtant, l’essai coiffure était très récent (2 jours). Mais plus ça avançait, plus je pensais à Mickaël, et plus le stress montait. Et pour rien arrangée, la coiffeuse elle aussi avançait vite. Résultat : j’ai été obligé de lui demander de s’arrêter pour laisser le temps à Vincent et Aurélia de revenir. Et j’ai trouvé le temps extrêmement long jusqu’à ce qu’ils reviennent. Je crois même que Séverine et Ramia ont appelé 2 ou 3 fois les garçons pour savoir où ils en étaient. Plus on me disait de me détendre, plus j’angoissais. Mais ils ont quand même fini par arriver.

La coiffeuse a pu reprendre son boulot, en terminant les boucles et on me vidant une bombe de laque dessus parce qu’elle avait peur que ça tienne pas.


Comme chez la maquilleuse, les filles ont profité de ce laps de temps pour se coiffer. Ramia a réussi à faire des merveilles sur elle-même et sur Séverine. A la fin, la coiffeuse leur explique comment faire pour poser mon voile, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ont écouté avec beaucoup d'attention.

Me voici maquillée et coiffée, prête à reprendre la route du château, pour enfiler ma précieuse.

En lisant ton récit, je n' ai pas pu m' empêcher de verser ma petite larme, c' est tellement beaux et émouvant.
Les photos de ta préparation le jour du mariage sont sublimes.
Je suis comme toi, j' ai tellement vécue un conte de fée il y a 9 ans le jour du mariage, que même encore aujourd'hui je suis toute émue en regardant les albums photos, les films, enfin c' est magique quoi et on a qu' une envie que le temps s' arête et de pouvoir revivre cette merveilleuse journée.

Pas cool les règles le matin du mariage, nous on avait choisi des dates en fonction de sa pour être sur de pas les avoir à ce moment là, mais t'a bien géré.

Pour la bombe de laque ils sont tous pareil je crois, j'en ai bouffé pas mal aussi lol.

Vivement la suite.

Mince je n' avais pas fait attention par rapport à tes règles, bienvenue au club je les ai eu la veille du mariage, quel calvaire d' ailleurs pour la mairie ma maman à eu du mal à fermer ma robe tellement j' avais gonflé c' est belle maman qui à sauvé la situation avec une épingle , et du coup j' ai quand même pu porter ma robe.
Pour la laque pareil la coiffeuse en a mis des tonne , mais bon au moins mes boucles ont bien tenu .

Je ne prends plus la pilule depuis presque 4 ans maintenant, donc niveau calcul c'était compliqué. M'enfin même, ça aurait pas changer grand chose puisqu'on voulait cette date là et pas une autre 😄.

Oui c'est sur que difficile de calculer dans ce cas. De toute façon ce jour là rien n'empêche de profiter de sa journée

Nous retournons au château. Pendant que je me préparais en bas dans le village, mon presque mari se faisait également beau en compagnie de son témoin et de son garçon d’honneur.


Je prends domicile dans la chambre princesse, où Vincent et Aurélia en profite pour prendre des photos de ma tenue et mes accessoires en photo.


Je reçois pendant ce laps de temps un SMS d’une amie qui devait venir avec son copain et sa fille qui décommande. Sa fille a une méchante gastro et encore plein de fièvre. Elle est vraiment désolée et n’arrête pas de s’excuser. J’avoue que ce désistement de dernière minute m’attriste, mais je la comprends et lui dis que je ne lui en veux pas du tout.

Comme ça prend un peu de temps à Vincent et Aurélia de faire toutes les prises qu’ils veulent, je me promène un peu. Je fais la princesse en saluant Rémi, le 2ème garçon d’honneur de Mickaël, par la fenêtre, ainsi qu’au copain de Lucia. Rémi nous demande si on veut quelque chose à boire, et je réclame du jus d’orange, avec une paille, pour ne pas abimé mon rouge à lèvre.
J’apprends quelques minutes après que ma 2ème demoiselle d’honneur a un souci de voiture et ne pourra pas être au château pour mon habillage. Ça m’attriste un peu, mais tant pis, ça fait partie des aléas auxquels on y peut rien. Je vais dans la salle de bain afin de sortir de ma valise les cadeaux que nous avions prévu pour notre wedding team, et je missionne Lucia d’aller donner à Mickael ceux des garçons. Je garde précieusement ceux des filles, que j’essaye de cacher un peu pour garder la surprise jusqu’au dernier moment, mais c’est peine perdue avec le regard avisé de Ramia qui fait sa curieuse et me demande ce qu’il y a dans les paquets.


Lorsque nos imagistes ont fini de prendre tout ce qu’ils voulaient, il est temps pour moi d’enfiler ma robe. Avant, je fais quelques photos avec mes 2 précieuses, et avec les filles.


Et c’est entourée de Lucia, Ramia et Séverine que nous entamons mon habillage, après le feu vert donné par Vincent et Aurélia. C’est un moment unique et merveilleux pour moi, et je le savoure pleinement : je suis entourée de 3 de mes meilleures amies qui vont faire en sorte de me rendre la plus belle possible pour mon beau jour.


Je me sens en confiance et calme, même si j’entends que ça débat un peu dans mon dos. Mais finalement, en un peu moins de 10 minutes, elles finissent mon laçage, et je suis fin prête.


Je ne me suis pas encore vu dans un miroir, mais j’entends Rémi arrivé avec le fameux jus d’orange (20 minutes plus tard) et dire « t’es magnifique ». Gros pic de mini stress à ce moment. C’est le moment que choisi Lucia pour me tendre une lettre écrite par mon homme, que je dois lire avant de le retrouver. Emotion totale et garantie. Il est comme moi resté fidèle à lui-même et a fait plusieurs blagues.


Je suis émue, mais j’arrive à ne pas pleurer. Il est temps pour moi d’aller rejoindre mon homme qui m’attend depuis un bon moment déjà. Mais avant, je donne leur cadeau aux filles. Chacune d’elle a en plus une lettre que je leur ai écrite pour leur dire à quel point je les aime et que je suis chanceuse d’avoir des amies aussi merveilleuse. Ça a été les premières larmes de la journée. Elles n’ont pas pu se retenir de pleurer, mais moi, j’ai tenu bon, surtout en pensant à mon maquillage.



Aller, je prends une grande inspiration, et guidée par Lucia, je traverse le couloir et descends l’escalier jusqu’à l’entrée de la salle de réception. Là, on me bande les yeux, pour que je garde jusqu’au bout la surprise du costume de Mickaël. Il m’attend dehors, de dos, avec mon bouquet de fleurs.

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Plus j’avance avec Lucia, plus mon cœur bas fort. Il fait froid dehors, mais ce n’est pas ma première préoccupation. On me dit de m’arrêter, et on m’enlève mon bandeau.


J’ouvre les yeux, je le vois de dos, il a un costume bleu, comme je le voulais. Je suis nerveuse, et mon tic de passer la main dans les cheveux arrive rapidement. Mickaël se retourne, et je le vois qui me regarde avec un énorme sourire. Il est magnifiquement beau et je me mets à rire nerveusement, puis, je craque complètement avec l’émotion et m’écroule dans ses bras en larmes.


Mickaël me réconforte. Nous faisons quelques photos rapidement, mais là, il caille sévère et on est congeler. On ne s'attarde pas, surtout que le temps presse, il faut partir pour lyon car nous sommes déjà un peu en retard.


On se répartie dans les voitures : Je monte dans la voiture des mariées avec Aurélia et Ramia, et Mickaël monte avec Nicolas et Vincent.

en lisant la suite de ton récit, et en voyant les photos et oui j' ai craqué je n' ai pas pu m' empêcher de pleurer c' est tellement beaux et émouvant, puis surtout je me répète peut être mais vous formez un bien joli couple et vous êtes fait l' un pour l' autre et sa c' est merveilleux.
Ah le moment de l' habillage, c' est tellement un grand moment et encore plus quand ont est bien entouré ce qui a aussi été ton cas( moi pour l' habillage j' étais avec ma maman, ma belle sœur, ma nièce, mon amie d' enfance Julie et ma grand mère ce fut magique) .
La découvert aussi c' est un grand moment et comme pour vous avec Florent nous avons pleuré mais je penses que ce jour là beaucoup de choses font que l' émotion prend le dessus car mine de rien pendant des mois on prépara tout on planifie tout , on essaye d' imaginer les tenues et du coup quand arrive le grand jour c' est difficile de ne pas pleurer.
En tout cas vous avez eu une merveilleuse journée, et surtout un mariage sublime.

Merci pour ce compte-rendu très détaillé !

Vos photos sont vraiment magnifiques !

Oalala j'ai versé moi aussi ma petite larme, je suis trop sensible aux belles histoires je crois

Quelles belles photos.... En les regardant je me suis rappelée à quel point j'étais dégoutée de ne pas avoir pris un photographe pour notre mariage (on s'est contenté des clichés pris par nos nombreux amis et famille) et je me dis que s'il y avait une chose que je pourrais changer ce serait celle ci.

il y a des choses sur lesquelles on peut rogner dans un mariage mais le photographe c'était une erreur.

Les vôtres sont extrêmement réussies, et j'imagine que pour quelqu'un comme toi qui est passionnée de photos tu dois en être super satisfaite!

Vivement la suite !

Oh que oui, tu ne crois pas si bien dire Hawaii. Le post photo était le plus important à mes yeux. J'en ai écumé des sites de photographes avant de faire mon choix. Ca a été un craquage total de budget mais ça en valait tellement la peine. Vincent est génial que se soit personnellement ou professionnellement. Il va d'ailleurs devenir le photographe officiel de notre famille. Toutes les photos sont superbes et surtout, il nous en a livré 1733, donc largement de quoi assouvir ma soif de photos .

Bonjour
J'ai suivi le post en sous marin et je me décide enfin à poster :
Vos photos sont MAGNIFIQUES !!
la robe, la cape, le costume ...waouh!
Vous étiez de superbes mariés !
Félicitations à vous 2 !

Merci beaucoup lutinrose 💕

....

Je monte donc en voiture avec Ramia et Aurélia, conduit par Rémi.
Le temps dehors s’est éclaircit, mais j’ai du mal à me réchauffer. On est parti pour une heure de route, pendant laquelle j’avais prévu d’essayer de dormir un peu. Mais une fois de plus, je suis rattrapée par le stress. Je commence à réaliser que je vais revoir mon père, avec qui je ne suis pas vraiment en bon terme. Je n’ai su que 2 jours auparavant qu’il serait bien là, et j’appréhende beaucoup son comportement, et surtout, ma propre réaction.
Ramia et Rémi essaye de me détendre en me disant que c’est ma journée, et que ça ne peut que bien se passer. Elle me fait une retouche make-up rapide car avec les larmes de la découverte, je me suis un peu essuyée les yeux.


Ça roule bien pour nous, on ne rencontre pas de bouchons. On devrait arriver à la mairie juste à l’heure prévue. Nous passons chez la fleuriste pour mettre le bouquet de fleur sur la voiture, en mode express. Ça ne prendra même pas 3 minutes.  On apprend à ce moment-là que les autres voitures sont bloquées sur le périphérique. Nous n’avons pas pris le même chemin, et eux, on rencontré un accident en route, ce qui les retarde d’une quinzaine de minute. A ben bien. Mickaël devait arriver avant moi à la mairie, finalement, ça sera moi la première arrivée.

Plus on approche, plus le stress remonte. On arrive devant la mairie, je vois nos invités, tous regroupés, dehors, j’inspire un bon coup et je sens un sourire me monter aux lèvres. Tous ces gens sont là pour nous. J’ai peur de sortir. Est qu’ils vont me trouver jolie ? comment je dois me comporter ? Aurélia me dit d’attendre son feu vert avant de sortir de la voiture. Ramia et Rémi sortent avant moi et dès qu’elle leur donne son accord, tous les 2 m’aident à sortir de la voiture.

C’est avec un grand sourire que je descends et fait un coucou de la main à mes invités. Je suis frigorifiée, et je n’ose pas trop m’avancé vers tout le monde, trop tétanisée par l’enjeux.


Finalement, quelqu’un pose la question fatidique : « il est où le marié ? ». Je réponds alors en rigolant « il est coincé sur le périf ». Tout le monde rigole, et ça me décoince tout de suite. Mais ce qui m’importe, c’est ma famille. Je ne vois aucun d’eux, et les cherche du regard.

Je les vois arriver peu après, dans un break. Je vois ma sœur et mes deux neveux, puis ma mère, et en dernier mon père. Je me dirige vers eux et les enlace très fortement. Toute mon angoisse et mes craintes sont passés, je ne ressens que de la joie de les voir là pour mon mariage.



Je suis tellement sur mon nuage, que je ne remarque même pas que Mickaël est arrivé entre temps. On me rappelle qu’on n’est en avance et qu’il est temps d’y aller. Je réplique que je ne peux pas me marier sans mon fiancé, et là, éclat de rire général quand on me fait remarquer qu’il est juste derrière moi, avec ses parents.

En fait, tout le monde attend que nous ouvrions la marche pour rentrer dans la mairie. Nous y allons coté à côte à côte, suivi par nos invités.



Dans le hall, il fait bien meilleur, j’enlève ma cape, ce qui permet de dévoiler ma robe à tout le monde. Les gens souhaitent nous saluer, et il y a un mini flottement, parce qu’ils ne comprennent pas qu’il faut monter dans la salle avant nous.



Quand tout le monde rentre, nous restons à 4, avec les filles d’honneur.  Je ne me suis pas retrouvée seule avec mon père depuis une éternité, et ça me fait bizarre. Je suis dans un état étrange, stressée mais relax en même temps.

Et là, ce moment dont j’ai rêvé depuis plusieurs mois arrive. J’entends les première notes de « can’t help falling in love » d’Elvis Presley joué au piano et au violon commencés. Mickaël ouvre la marche au bras de sa mère. Il monte les marches, je le vois partir.
Je suis tétanisée, je n’ose pas avancé. Je vois de loin la vidéaste me faire signe d’avancer, mais j’y arrive pas… Mon père me prend la main et me dit « allez, ça va aller », et on avance ensemble, main dans la main. Je sens mon cœur battre un peu plus fort à chaque marche que je monte. Et plus je m’avance vers la salle, plus je me sens au bord des larmes.


Je suis à 2 doigts de craquer, mais je tiens bon, jusqu’à ce que je vois Mickaël debout au bout de l’allée, me regardant avec sourire. Je sens tous les regards de nos amis qui sont là, tout cet amour flottant, et je craque complètement, malgré toute ma bonne volonté, je me mets à pleurer. Toute la pression accumulées ces derniers mois retombent à quelques minutes d’épouser l’homme que j’aime.

Cette allée m’a paru incroyablement longue. Lorsque j’arrive à ma place, je me rends compte que mes 2 témoins ont les yeux humides également. Visiblement, je ne suis pas la seule à avoir versé des larmes.

Je ne m’étais pas rendue compte à quel point nous étions en retard, mais c’était pas le cas du personnel de la mairie qui était là juste pour nous ce jour là. La cérémonie commence sans tarder, avec la lecture de nos états civil d’abord. Tout le monde de notre coté retient un peu son souffle. En effet, mon père ne sait pas que je vis avec Mickaël depuis 4 ans, et nous n’étions pas sur que notre requête pour que nos adresses complètent ne soient pas lu allait être accepté. Mais ça sera bien le cas, ils ne diront que nous vivons dans le même arrondissement, sans entrer dans le détails. Ouf de soulagement. Chez tout le monde.


C’est le grand moment. L’adjoint au maire nous invite à nous lever pour échanger nos consentements. En grand timide que nous sommes, nous nous exécutons, mais répondons des oui timide et à peine audible par l’assemblée.


Le principal, c’est que l’adjoint l’ai entendu. Il nous déclare mari et femme et nous invite à échanger nos alliances. Petit cafouillage à ce moment. Notre petit garçon d’honneur n’était pas prêt, et en ne le voyant pas arriver, les filles d’honneur ont cru que c’était à elle de venir. Mais Merryl est arrivé quand même, avec notre porte alliance, pour nous permettre de passer nos bagues. Ca y est, c’est fait, je suis devenue Madame Be.


On doit signer le registre ainsi que nos actes de mariage. Je réclame notre stylo spécial, mais on nous oblige à signer avec le stylo de la mairie. Un peu de contrariété, mais on reste pas fixé dessus.


On se rassoit, je plane complètement. J’entends les états civils de nos témoins, mais je suis dans ma bulle. Ca passe vite. L'adjoint au maire nous remet notre livret de famille et nos actes de mariage. La cérémonie est déjà fini, à peine 10 minutes se sont écoulées.


Nous ressortons, sous les applaudissements de nos invités, et sur la jolie musique de Christina perri, « a thousand years », que nous avions choisi pour toute une symbolique. C’est une chanson issue de la saga Twilight, une saga que je n’aime pas personnellement, mais cela ne m’empêche pas de trouver cette chanson parfaite. Pourquoi la mettre en sortie ? Parce qu’elle exprime ce que représente cette simple signature sur le registre civile pour Mike et pour moi. Le premier couplet me représente, frêle et fragile ayant perdu foi en l’amour, toujours dans le doute et la crainte de me retrouver seule au monde, mais qui n’est jamais aussi forte que depuis qu’il m’a pris par la main. Le second couplet le représente lui, lui qui s’est promis en entendant l’histoire de ma jeune vie de tout faire pour m’offrir un plus bel avenir, lui qui s’est promis de me protéger toujours, quoiqu’il arrive. Et cette signature que nous venions juste de faire apportait encore plus de solidité à ce que nous ressentions, à cette valeur que nous donnions à notre couple. Et surtout, c’est LA chanson sur laquelle M. a versé des larmes en se projettant le jour du mariage alors qu’on était encore à 3 mois du mariage.

Nous ressortons les premiers, et savourons nos premiers instants en tant que mari et femme, profitant de ce bref moment de solitude pour nous échangeant à l'abri des regards notre premier baiser.

C'était quoi ce stylos spécial qui te tenais à cœur?

Du coup en voyant ta dernière phrase ça veux dire qu'après l'échange dès alliance y'anpas eu de bisou?

J'adore toujours autant tes récits.

Oui effectivement, nous n’avons pas fait de bisous devant tout le monde après le Oui. Comme je l’ai dit, nous sommes très pudiques. Les grands effluves d’amour en public c’est pas pour nous. Je pense qu’au total sur toute la journée, on a du faire 4 ou 5 bisous seulement devant nos invités.

Le stylo dont je parle est celui qu’on avait fait personnaliser avec l’avion en papier logo de notre mariage. Il nous tenait pas tant que ça à cœur (d’ailleurs on l’avait oublié chez nous à la base, heureusement qu’une de mes demoiselles d’honneur devait passer chez nous récupérer les welcome bags avant), mais ça nous a été refusé sèchement quand même. C’est le stylo qui est juste à coté du porte alliance sur la photo.

Je te comprend, on est très pudique aussi, on a pris sur nous pour le faire après l'échange d'alliance parce qu'on savait que nos mères attendait ça. Après on a du prendre aussi beaucoup sur nous pour les photos car la photographe nous demander sans arrêt de faire un bisou pour la photo, sa avait fini par nousnsaouler d'ailleurs sur la fin.

Je suis tellement sensible, et votre récit est tellement magique, que je n' ai pas pu résister et j' ai encore pleuré comme une madeleine .
Je suis très heureuse pour toi que les retrouvailles avec ton papa et ta famille se soit bien passé, et que du coup tu es pu vivre ton grand jour beaucoup plus sereinement.
Les photos sont toujours aussi belles, vraiment vous avez bien choisi le photographe , ils ont assurés.
Ne tant fait pas pour la mairie tu n' es pas le seule à avoir craqué moi aussi j' ai pleuré en rentrant , puis j' ai aussi beaucoup pleuré à l' Eglise.
Après pour le bisous je suis comme toi et Nel , avec Florent ont est très pudique aussi , après l' échange des alliances ont ne c' est pas embrassé mais ont la fait à la sortie de l' Eglise sous la pluie de bulles et de confettis c' était magique.
Quel dommage pour le stylo je comprend que sa vous ai contrarié.

magnifique Kirari ! j'ai l'impression de voir des photos d'un mariage américain !

Encore une jolie suite pleine d'émotions

Je ne connaissais pas votre chanson de fin de cérémonie, Twilight n'étant pas ma tasse de thé, donc je suis allée faire un tour sur Youtube !
Elle est bien romantique et l'histoire derrière semble vous correspondre ce qui est cool !

Il y a tellement de couples qui choisissent pour leur mariage des chansons juste parce qu'elles sont jolies mais qui ne cherchent pas la signification derrière ( *tousse* Jeff Buckley Hallelujah * tousse)

oh merci liloo, je transmettrai à Vincent, il sera content d'entendre ça 😊.

Contente que ça vous plaise les filles. Je cache pas que je pleure à chaque fois que j'écris moi aussi.

Hawaii a écrit:

Il y a tellement de couples qui choisissent pour leur mariage des chansons juste parce qu'elles sont jolies mais qui ne cherchent pas la signification derrière ( *tousse* Jeff Buckley Hallelujah * tousse)

c'est rigolo, parce que j'ai écrit exactement ça dans une chronique cette semaine, je te mets le passage tiens:

Citation :

Chacun définit le seuil d’importance d’une chanson pour son mariage. Il peut suffire pour certains que la mélodie soit juste agréable à l’oreille pour qu’elle mérite de résonner pendant la cérémonie ou les moments clés. C’est souvent le cas même, avec la très célèbre « someone like you » d’Adele, qui est vraiment très belle, mais que personnellement, je ne comprends pas comment on peut la jouer à un mariage au moment de l’entrée des mariés par exemple. Je pourrais dire pareil pour la non moins célèbre « Allelujah » de Jeff Buckley, très appréciée des mariées pour l’entrée à l’église mais dont les paroles ne collent pas du tout avec la célébration qui suivra (ce n'est que mon avis, s'il te plait, ne te vexe pas si tu as choisi l'une des 2.)