Once upon a Wedding: notre mariage automne-hiver 2016

Je suis du même avis que vous les filles pour les choix des musiques c' est vraiment très important.
Nous pour la mairie c' était la marche nuptiale, enfin pas le choix c' était imposé par la mairie , sinon pour l' église pour notre entrée c' était l' Ave Maria chanté par Andrea Bocceli c' est une magnifique chanson et pour le coup je trouve que sa va parfaitement avec la cérémonie religieuse. Pour la signature des registres ont a choisi la valse des fleurs de Tchaikovsky, et pour la sortie de l' église pour avoir ma touche Disney de Tchaikovsky The Sleeping Beauty Waltz.

J'adore ta cape !! (je l'ai déjà dit mais je me répète )

C'est vrai que des fois les mariés choisissent des chansons sans se demander si les paroles vont avec un mariage. Comme ils ne comprennent pas ils s'en foutent, ils jugent la mélodie, mais parfois ça parle de rupture, c'est trop bizarre.

Magnifique mariage, superbe déco
félicitations
j'ai reconnu la mairie du 8eme dès la photo en bas des escaliers , c'est peut etre la maman d'une amie qui vous a mariés

Je vous souhaite bcp de bonheur

Nous voici donc mariés ! Tous nos invités passent un par un pour nous féliciter. J’embrasse et dit merci à la suite,  je plane totalement je ne me rends pas vraiment compte de ce qu’il se passe réellement. Par ci par là, j’entends des « t’es magnifique » ou « ta robe est trop belle », mais je n’ai même pas le temps de l’assimiler.


Lorsque tous les invités sont sortis de la salle des mariages, nous descendons dans le hall, une fois de plus sous les acclamations de tout le monde.

Le photographe essaye tant bien que mal de rassembler tout le monde pour faire une photo de haut, et fini par y arriver.

Puis, nous prenons le temps de discuter un tout petit peu avec les invités, tellement heureuse de les voir tous là. Une fois de plus je ne fais pas attention à l’heure alors que je devrais.


J’ai envie d’avoir un petit mot pour tout le monde, mais ce n’est pas possible, et la réalité me rattrape. Il faut y aller. Je réclame ma cape que je renfile, et on fait une seconde sortie sur le parvis de la mairie. Rémi a activé l’appareil à bulle, et les enfants ont leur petit tube pour en faire également. C’est donc une pluie de bulle qui nous accueille dehors avec à nouveau des applaudissements. On nous réclame un bisou puisque nous n’en avons pas encore fait un seul devant eux, et nous nous exécutons, avec un peu de gêne tout de même.

C’est là que je me sépare une seconde fois de mon tout nouveau mari. En effet, lui va directement à l’église tandis que moi je dois me diriger vers un Novotel où j’ai réservé une chambre en Day Use pour pouvoir me changer. Je monte en voiture cette fois-ci avec Severine Lucia et Ramia, toujours conduit par Rémi. Vincent et Aurélia montent avec le chéri de Lucia pour nous rejoindre ensuite à l’hotel.
Pendant le trajet, je profite pour manger un sandwich triangle rapidement, même si je n’ai pas très faim en réalité. On essaye d’appeler Mike pour lui donner quelques consignes pour l’Eglise, mais la communication a du mal à passer, ce qui va entrainer un comique de situation puisqu’il n’arrêtera pas de répéter tout le temps « allo ».

Lorsqu’on arrive à l’hotel, on se perd un peu au niveau du parking qui n’est pas franchement bien indiqué. Là par contre j’ai senti l’agacement qui commençait à monter de mon côté. On finit par descendre et à trouver à pied le chemin pour remonter dans le hall. J’appréhende un peu les regards curieux que je vais susciter, mais une fois sur place, je m’en préoccupe pas vraiment. On y retrouve Vincent et Aurélia qui sont arrivés avant nous, et pendant que les filles vont régler la note au comptoir, je pose pour Vincent près d’un sapin.

Nous montons ensuite dans la chambre où je subis un nouveau stress, mais du au timing cette fois. Je dois me changer, mais les filles n’ont pas eu le temps de manger dans la voiture elle, ni mes précieux presta. Pendant qu’ils se remplissent l’estomac, moi je prends mon mal en patience. J’en profite notamment pour faire une pause pipi puisque je n’avais plus de robe et pouvais me débrouiller seule. J’en profite également pour enfiler d’abord mes chaussures, puisque dans cette chambre nous avions beaucoup moins de place qu’au château, ce qui est paradoxale puisque la robe est plus volumineuse.

Une bonne dizaine de minute plus tard, on entame ma préparation, et ça se sens que je suis très nettement ennuyée.


Les filles sont un peu perdues parce que le système de laçage est différent de ma première robe. En plus, comme c’est une robe sur mesure et parfaitement ajustée, tout tombe tout juste comme il faut.
Vu que j’avais récupéré ma robe fin octobre, et que je ne l’avais pas réessayé depuis, les entendre se poser autant de question m’a donné une dose de stress en plus car ma plus grosse crainte était que j’aie grossi dans ce laps de temps et que ma robe ne ferme plus. Le problème en fait, c’était que les filles n’osaient pas vraiment tirer de peur de casser le lacet de la robe. Je leur ai donc dit sur un ton agacé qu’elle ne devait pas hésité car la vendeuse avait dit que c’était normal si ça résistait un peu.  

Comme ça n’avançait pas assez vite à mon gout, j’ai quand même demandé l’heure, et j’ai appris qu’il était 14h08. Notre cérémonie religieuse devait avoir commencé depuis près de 10 minutes déjà et je n’étais même pas habillée, génial. J’ai grimpé à un niveau de stress supérieur. Lucia essaye de me rassurer en disant que la mariée est toujours en retard, mais ça a juste pour conséquence de m’agacer encore plus. Aurélia, sentant la tension montée de mon coté, aura les mots juste pour me faire redescendre un peu.

Je souffle un coup et laisse les filles se débrouiller, et c’est un grand soulagement qui me gagne quand elles finissent le laçage. Ramia me pose mon voile, et je suis prête cette fois.


 Je suis heureuse d’être dans ma robe de princesse, et remercie très chaleureusement les filles de ne pas avoir paniqué malgré mon état d’angoisse, malgré leur fatigue extrême.


On ne perd pas trop de temps. Les prestas nous quittent pour arriver avant nous à l’église pendant qu’on récupère tout dans la chambre en essayant de ne rien oublier derrière nous. Ma robe est beaucoup plus volumineuse et même moi ça m’impressionne. On se demande même si on va réussir à toutes rentrer dans l’ascenseur. Lorsque je sors de l’ascenseur dans le hall, je vois tous les regards portés sur moi. Une fillette passe et ne me lâche pas du regard, même en continuant d’avancer. Je me sens bien, j’ai même pas froid. Toute mon angoisse semble s’être envolé.
On redescend au parking où Rémi nous a attendues tout le temps de mon habillage dans la voiture. On croire d’autres gens qui me félicitent et me complimente. Au moment où Rémi allait avancer la voiture, une autre a entrepris un créneau pour se garer. Ça a été le créneau le plus long de ma vie, le mec n’était vraiment pas doué.  Heureusement que l’église était à 5 minutes en voiture, mais malgré tout, j’avais déjà une bonne demi-heure de retard.

Tu me tues à chaque fois avec vos belles photos !!!

Petit moment de stress pour le changement de robe en effet... Par contre, ton portrait noir et blanc pendant le changement de robe est juste sublime ! Finalement, le stress te va bien !

Hâte de voir la suite !

Les photos sont vraiment superbe les portraits de toi en noir et blanc sont sublime.

C'est marrant pour la photo de groupe j'ai la même avec les bras en l'air lol.

Je me répète mais j'aime ta 2e robe plus que ta 1ere.

Super la photo avec tout le monde !

Coucou!
Je suis ton sujet depuis le début, ce qui m'avait d'ailleurs conduit à lire ton trip report, mais je n'ai jamais osé commenté. Puis finalement, je me dis que c'est un peu bête de ma part. Ah, la timidité...
Bref, j'adore! Je trouve que tu es très agréable à lire. On voit que ce mariage à été fait avec sincérité, que vous n'étiez pas dans le m'as-tu vu. Vous avez l'air d'être un super groupe d'ami(e)s et vos photos respire le bonheur. Tous les deux, vous êtes rayonnants et touchants. Je vous souhaite tout plein de bonheur et vous présente mes félicitations!
Maintenant, j'attends la suite avec impatience !^^

J' adore toujours autant ton récit ma belle , tu es tellement agréable à lire et puis à travers ton récit les photos tu me donne du bonheur de la joie.
Les photos sont sublimes surtout celle de toi en noir et blanc, le photographe à bien su capter l' émotion de ce grand moment. Ah le stress de l' habillage je crois que chaque mariée passe par cet émotion quand c' est son grand jour en tout cas sa à été le cas pour moi, stress, grande émotion, angoisse, pleur, j' était même encore très émue au moment de rentrer dans l' église.
J' adore les photos de votre sortie de mairie, c' est tellement beau avec les bulles et féerique, nous aussi pour notre sortie d' église c' était bulles et confettis de couleur.
Comme les filles j' ai hâte de lire la suite.

oh Ptitabeille c'est tellement gentil ce que tu dis, merci, ça me touche beaucoup!

meril, je pensais aussi que je préfèrerais ma 2ème robe, mais en fait, j'aime autant l'une que l'autre, elles ont tellement chacune leur particularité et leur émotion propre . Mon petit coeur n'arrive pas à choisir.

Avant de vous mettre la suite, je vous partage notre joli teaser.

https://vimeo.com/201887024

Coucou! J'adore ton récit et ta façon de raconter, j'en ai vraiment des frissons... je pense aussi que c'est parce que je me projette car je me marie cette année, mais j'espère avoir les mêmes émotions que vous ce jour là! et félicitations
La vidéo est super belle!

On est en route pour l’Eglise. C’est peut-être LE moment de la journée que j’attendais le plus. Je sais que nous sommes bien en retard, mais je veux eviter d’y penser. Puisque Mickaël avait expressément exprimé le souhait d ene découvrir ma robe que pendant mon entrée à l’église, Séverine décide de passer un coup de fil rapide à son homme pour les prévenir que nous arrivons.



Pendant ce temps à l’église, notre prêtre occupe nos invités autant qu’il peut, et Mickaël finit de gonfler et d'accrocher les ballons, avec l’aide de plusieurs personnes qui ont bien voulu lui donner un coup de main.


Je connais le chemin pour rejoindre Sainte blandine, alors je guide Rémi, histoire qu’on ne perde pas encore plus de temps avec un GPS qui veut nous faire faire un détour. Enfin, on arrive.


Sur le parvis de l’Eglise, il y a le prêtre, mais je vois également ma belle-mère, et ça, ça me met en colère. Sur-réaction due à l’émotion surement, mais je ne veux vraiment que personne ne me découvre dehors.


Les filles transmettent mon message aux garçons, qui la font rentrer ainsi que les derniers curieux. Tout le monde est descendue, moi je patiente dans la voiture jusqu’à ce qu’on me donne le feu vert pour sortir.



Ca prend du temps, et enfermée seule dans la voiture, j’ai chaud, je m’impatiente. Au bout d’un moment, j’en peux plus et décide de sortir de moi-même, même s'ils ne sont pas tout à fait prêt à l'intérieur.


Ouf je respire, et je n’ai pas du tout froid. Je rabats mon voile devant moi. Il n’y a que mes 2 filles d’honneur, mon photographe et ma vidéaste qui sont là, ainsi que mon père… et mon frère. La présence de mon frère, qui en plus insiste pour me prendre en photo m’agace interieurement, mais je ne laisse rien transparaitre.


Je rejoins mon père, et découvre l’interieur de l’église, avec les ballons des 2 cotés. C’est magnifique. J’en oublie presque cette palissade qui m’aura tant contrariée et faite pleurée quelques semaines auparavant. L’église est allumée, je vois nos bougies qui brille au loin, et je me sens rempli d’une immense chaleur bienveillante. Je suis comme transportée.
La procession commence comme convenu par l’entrée de notre prêtre sur la belle musique d’Amazing Grace (my chains are gone) de Byu noteworthy. Mickael qui rentre juste après le prêtre au bras de sa mère, suivi de ses témoins, des miens, et de mes demoiselles d’honneur. Tous évitent bien soigneusement les deux sorties de chauffage au sol qui envoient de l’air.


Je pensais que j’allais être émue plus qu’à la mairie le matin, mais en fait non, étonnamment, je suis assez détendue. Cette chaleur m’englobe toujours. J’avance, le regard fixé sur l’autel, le regard fixé sur mon mari, si proche et si loin à la fois.


Je suis tellement dans ma bulle, que j'en oublie le fameux chauffage au sol. Dès que j’arrive à ce niveau, ma robe se soulève. Ressentir cette chaleur qui m’envahit me rend encore plus posée. Et je continue d’avancer, et cette fois, c’est mon voile qui s’élève de tout son long. C’est magnifique et magique à la fois, on à l’impression qu’un ange me pousse. J’éclate de rire, et tout le monde dans l’Eglise aussi. Mickaël, qui était à deux doigts de pleurer est également tout de suite détendue.



Il ne me reste que quelques pas à faire, et mon père passe le relais à Mickaël, pour débuter la cérémonie religieuse.


Nous montons sur l’autel pour faire face à nos invités ; Mickaël dit son mot d’accueil, qu’il a rédiger à peine quelques heures plus tôt. C’est fait avec le cœur, et ça se sent. Il parle en nos deux noms, et je suis si heureuse d’être là, et de tous les voir.

Coucou, Je lis toujours avec autant de plaisir ton récit. Et à chaque fois je me dis : "oh non c'est déjà fini !!".

Votre mariage respire l'amour et la sérénité

Je ne connaissais pas cette version d'Amazing Grace (en même temps il y en a tellement !), elle est toute douce.

C'était marrant le coup du voile, je visualise tout de suite la scène !
Cela a dû détendre tout le monde et comme tu dis, empêcher les larmes....

A l'église j'étais aussi beaucoup plus détendue qu'à la mairie, j'ai même rigolé plusieurs fois, alors si mon voile s'était envolé j'imagine pas le fou rire !

Très jolies photos comme d'habitude

Haha, j'adore le voile qui s'envole. C'était pour te donner un petit côté Marilyn.
Au moins, tout le monde se souviendra de ton entrée. Et puis quand on voit où est placée la bouche de chauffage, ça aurait été difficile de l'éviter de toute façon.

Votre église avait l'air super grande! En tout cas elle est très belle. Et avec votre déco, les palissades ne choquent pas au final.

David commence notre cérémonie en parlant du choix d’Amazing grâce comme chant d’entrée. « C’est une chanson d’amour forte et très belle, et je crois qu’aucune autre n’aurait pu mieux ouvrir la célébration de l’union d’Elia et Mickaël, un des couples les plus unis et impliqués qu’il m’ait été donné l’occasion de rencontrer, et je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir célébrer leur mariage, entouré de leurs amis, de leurs parents, ainsi que de ceux qui les ont accompagnés dans toute la préparation de ce sacrement ». 


Je savais qu’il faisait référence en particulier à notre couple accompagnateur qui était là pour la bénédiction. Je n’ai pas pu m’empêcher de me retourner et de leur faire un coucou de la main en souriant, tellement heureuse qu’il ait pu venir malgré le souci de faire-part que nous avons eu. 
Puis David a présenté notre première lecture, le cantique des cantiques, un poème, qu’il a invité tout le monde à écouter avec intérêt. La lecture a été faite par mon frère, puis M. Stan a enchainé sur la lecture de notre psaume, avant que David ne lise l’évangile que nous avions choisi.



Son homélie a été à la fois douce et sévère. Il a mis l’accent sur la tolérance que nous devions tous faire preuve dans nos vies, mais a aussi parler du relâchement dont nos parents doivent faire preuve désormais pour nous laisser vivre notre vie. Cette dernière partie était un message à peine dissimulé à l’attention de mon père avec qui David savait que j’entretenais des rapports compliqués. Mais le plus important dans cette homélie, c’est que David a su trouver les mots justes qui ont parlé non seulement aux croyants, mais aussi aux laïques présents. Il a le verbe facile, et j’ai eu l’impression qu’à peine 5 minutes c’était écoulé quand il nous a invité à nous lever pour le rejoindre sur l’autel, en compagnie de nos témoins.


C’est passé vite. Nous nous retrouvons face à face Mickaël et moi, et j’ai de nouveau une grosse montée de stress qui monte. Avant de commencer l’échange des consentements, David demande à nos témoins de se présenter et de dire depuis combien de temps on se connait et d’où nous nous connaissons. Puis il enchaine sur le rôle des témoins dans notre mariage, le soutien qu’ils doivent nous apportés, mais également le côté « esclaves » qu’ils ont acceptés de supporter en devenant nos témoins. Viennent ensuite les déclarations d’intention, puis le fameux échange, ou Mickaël butera sur la phrase « je te reçois comme épouse », en disant d’abord époux, ce qui déclenchera un fou rire général encore une fois.





Ces éclats de rire, ces sourires, que de merveilleux souvenirs de ce moment. David demande à Jeremy de lancer le chant de Louange. Nous avions choisi pour ce moment une chanson du groupe de notre Eglise, Glorious, qui s’appelle « Louez-le », c’était une chanson rythmée avec quelques sonorités africaines qui m’ont évidemment donné envie de bouger sur le moment.


La cérémonie continue avec la lecture de la prière des époux que je réalise. Nous retournons ensuite à nos places, et nos 3 témoins filles restent sur l’autel pour la lecture des prières universelles. Chaque fois avant de commencer, elles me lancent un regard désemparé, auxquel je répond par un thumb up d’encouragement. Je sais qu’elles sont ultra timide et n’aiment pas prendre la parole en public. Ce que je leur ai demandé et un énorme effort qu’elles ont bien voulu relever pour me faire plaisir, et elles ont parfaitement assurés.


Ces prières sont suivies par celles du notre père, puis de la quête réalisée par mes demoiselles d’honneur. C’est durant celle-là, pendant que joue « hikari », la musique d’ambiance que nous avons choisi, que Mickaël finit par soulever délicatement mon voile au-dessus de mon visage, une fois de plus, à l’abri de tous les regards, un petit moment rien qu’entre nous.


Nous recevons la bénédiction finale et pendant que nos invités sortent sous « origins of love » de Mika, nous allons signé le registre, tout en dansant et chantant. Plus aucun stress, que des sourires et de la joie, c’est le moment de faire la fête !


Avant de sortir, nous récupérons chacun un ballon rouge en forme de cœur, et nous nous avançons sur le parvis. Quelle surprise de découvrir ce ciel bleu et ce soleil qui rayonne, avec encore une pluie de bulles, je ne m’y attendais pas du tout. Cette sortie a été aussi belle que je me l'étais imaginé. On reçoit encore des applaudissements, et nous échangeons notre second baiser de jeunes mariés.


Le temps est parfait pour notre lacher de ballons, et nous suivons les instructions de notre photographe avant de les laisser s’envoler. Nos invités lachent leurs ballons en premier, et nous, nous le faisons juste après eux. Nos ballons s’échappent en tourbillonnant l’un après l’autre, sans vraiment se quitter. C’était, magnifique.


Nous recevons quelques félicitations d’amis sur le parvis encore, et faisons quelques photos en attendant que notre team finissent de ranger l’église. Puis, nous montons en voiture, direction le parc que nous avons choisi pour notre séance photo.

La suite, youhou!
Votre prêtre avait l'air vraiment bien. Ou en tout cas il semblait parfaitement répondre à vos attentes, c'est cool.
J'aime bien les photos avec ton voile. A l'origine, je me disais que si je me mariais, je ne mettrais certainement pas de voile car j'avais peur que ça cache trop le visage et que ça ne soit pas terrible en photo. Mais quand je vois les tiennes, finalement j'aime beaucoup. On voit bien, je trouve ça élégant et ça donne un petit côté mystérieux, suspens. Du coup, ben, je ne sais plus trop.
Ils ont l'air cool à Lyon. Ici on n'a même pas le droit au riz (à cause des pigeons) ni au confettis. Ou bien il faut tout ramasser avant de partir, alors le lâcher de ballons...
Aller, et maintenant, place à la fête!

Je n'avais pas vu que tu avais mis la suite ! Super ton sourire qui devient moins crispé au fur et à mesure de la cérémonie

J'aime bien cette nouvelle façon de faire des bulles aux mariages à la place du riz ou des confettis (mauvais souvenirs d'en avoir eu plein le décolleté), c'est joli.

Nous prenons seuls la direction du Domaine de Lacroix-laval, où nous avions choisi de faire notre séance photo de couple ainsi que la séance photo de groupe.
Nous n’avons pas voulu faire de cortège histoire de pouvoir arriver assez en avance pour avoir du temps pour nous.
On a effectivement eu pas mal de temps pour nous, mais c’est parce qu’on n’avait pas prévu que tout le monde prendrait la directement de la mauvaise entrée du parc. La faute à la mariée qui n’a pas pensé à bien préciser quelle entrée prendre, et comme on a pas eu le temps de baliser le chemin comme prévu, les invités se sont complètement paumé.

Un mal pour un bien, puisque pendant que Rémi faisait le rabatteur de l’autre coté du parc, Vincent pouvait prendre tout son temps pour notre séance photo de couple.


Finalement, nous avons vu tout le monde arriver en groupe pour nous rejoindre. Nous commençons par faire les photos avec la famille, ce qui me permettra de remarquer que la mienne n’a pas daigner faire le déplacement. Je suis un peu déçue, mais je ne le montre pas. Ce sera aussi le moment où mon tout nouveau beau-père m’arrachera mon voile en marchant dessus . On a 2 photos prises juste avant et après le drame, ce qui nous fait tout le temps rigolé maintenant quand on les regarde.


Nous avions prévu une liste pour quelques photos formelles, mais au final, avec la nuit qui tombait et le froid bien présent, on a rapidement improvisé, tout en gardant l’esprit de groupe. Les photos qui en sont ressorties sont très belles et fun, exactement ce que nous voulions.


L’un des meilleurs moment a bien évidement été celui du lancer du bouquet. Je ne savais pas vraiment s’il y aurait beaucoup de monde, mais ce qui était sûr, c’est que je ne voulais pas me séparer de MON bouquet. J’avais donc fait faire une réplique par la fleuriste.  Dans la rigolade, on c’était tous dit que de toute façon, ça serait Lucia qui aurait mon bouquet parce qu’elle le voulait absolument. Avant que je me mette dos aux conquérantes, je l’ai entendu me hurler « je suis là ! », ce qui a occasionné un fou rire général.


Ca doit être à cause de cela que tout le monde nous accuse aujourd’hui d’avoir truqué le lancer puisqu’elle l’a effectivement attrapé. Je dois avouer que par moment ça m’agace parce que non, je ne l’ai pas volontairement visé (et comme on dit, les meilleures blagues sont les plus courtes), mais j’étais vraiment heureuse qu’elle l’ait (et non pas ma *bip* d’ex-demoiselle d’honneur qui s’est jeté dessus comme une folle alors qu’elle ne le méritait PAS DU TOUT). Et puis faut croire que ça marche vraiment vu qu’elle va bientôt se marier aussi .


Il est grand temps maintenant de se mettre en route pour le château. Nous reprenons le chemin du parking, nous arrêtant de temps à autre pour faire une photo par ci par là.


Avant de monter en voiture, je retire mes chaussures, histoire de ne pas salir l’intérieur de la voiture avec la terre (le sol du parc était humide, et mes chaussures n’ont pas trop appréciés). Nous quittons le parc, sous des coups de klaxons de nos invités. Nous faisons un petit cortège jusqu’à la bretelle d’autoroute, et là, nous avons commencé à réellement accuser le coup. Nous nous sommes légèrement assoupis pendant le trajet d’une heure, tout en regardant un peu les messages qu'on a reçu d'amis n'ayant pas pu venir. Mickael s'amuse même a dire qu'il est entrain de regarder un match de foot (chose qu'il ne fait absolument jamais).  A quelques bornes du château, je reçois un coup de fil. C’est la baby-sitter qu’on a embaucher et qui devait arriver pour 18h au château. Elle voulait s’assurer qu’elle allait bien au bon lieu de réception. Heureusement qu’elle a appelé, parce que le nom qu’elle m’a donné n’était pas du tout le bon, l’agence avait inversé 2 fiches.

Quand nous arrivons au château, il fait nuit noire. Comme je veux faire pipi, on cherche un moyen de rentrer dans le château sans se faire remarquer des invités. On passe par l’arrière, au niveau des cuisines. Ça me donne l’occasion d’apercevoir pour la première fois le vrai traiteur qui allait s’occuper de nous. Avant de descendre de la voiture, je veux renfiler mes talons, mais dès que je remets le pieds au sol, je souffre le martyr.
J’arrive tant bien que mal à rejoindre notre chambre, en compagnie de Mickaël qui est censée m’aider à faire pipi en tenant ma robe. Il s’est avéré qu’en fait, mon jupon était tellement large que je n’avais pas du tout besoin d’aide. Je l’ai donc renvoyer dans la voiture chercher mes ballerines parce qu’il n’était même pas envisageable que je passe le reste de la soirée à souffrir le martyr. La seule chose qui m’inquiétait vraiment, c’était l’ourlet de la robe qui avait été fait avec ma paire d’escarpins. Mais une fois de plus, la largeur du jupon a été en ma faveur, et ça a été une libération pour moi de retrouver mes Repettos.

Nous ressortons du château par là où nous sommes rentrés, remontons en voiture, et partons coté jardin pour faire notre vrai entrée cette fois.

magnifique ... vraiment un très beau mariage avec des magnifiques souvenirs !

J'avais raté la mise à jour, avec toujours de superbes photos et un récit où on s'y croirait !

Comme c'est romantique les mariages l'Hiver

Aller, je vous mets la fin du récit de notre belle journée (déjà 5 mois, ça passe vite!)
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L’arrivée au cocktail ne s’est pas totalement déroulée comme je l’aurais souhaité. Alors que j’avais l’intention de rentrer en fanfare avec Mickael directement dans la salle du cocktail, je suis attrapée par le bras par mon père, qui me colle un téléphone à l’oreille.
J’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe, et encore moins à comprendre à qui je parle au bout du fil puisqu’on ne m’a absolument rien expliqué.


Pendant que j’écoute la personne de l’autre côté du combiné sans doute en train de me féliciter, je regarde un peu autour de moi car depuis le matin il y a eu quelque changement. Le traiteur à allumer toutes les tables et les bougies, ce qui facilite la tâche aux témoins qui devaient s’en chargé pendant le cocktail. Le DJ aussi s’est installé, et a déjà commencé à animer. Je découvre donc notre salle dans son ambiance finale.


Je raccroche le téléphone, et j’ai à peine le temps d’aller saluer mon DJ et lui demander comment il va (puisqu’il s’est bloqué le dos quelques jours avant), que je suis une fois de plus prise à part par mon père qui veut me parler. Je garde mon calme, sourit, l’écoute que d’une oreille, en saluant de temps à autre un serveur qui n’a pas encore eu l’occasion de me rencontrer et veut me féliciter.
Mon père parle, fait un grand discours en compagnie de ma sœur et moi, mais je ne l’écoute que d’une oreille. Je n’ai toujours pas eu le temps d’aller saluer mes invités, et intérieurement, je commence à bouillonner. Je suis sauvée par mon photographe qui vient me dire qu’il faudrait que nous fassions notre entrée pour avoir assez de temps ensuite pour s’éclipser quelques minutes pour faire d’autres photos de couple.

C’est ainsi que j’ai pu avoir un répit d’une petite vingtaine de minute. Nous avons fait notre entrée en traversant une haie d’honneur jusqu’au centre de la pièce. Rien n’était préparé, nous y sommes allés à l’instinct, et je peux dire que ça a été très bien comme ça. Nous avons pu être porté par l’ambiance festive qui flottait dans la pièce. J’ai eu des frissons en faisant ce court trajet jusqu’à nous retrouver sous le lustre, au-dessus de nos grues volantes. Nous y avons échangé, un baiser discret, avant de trinquer avec tous nos invités et boire notre première coupe de champagne.

 Je suis exaltée de voir tellement de personnes que j’aime réunies ici, entrain de parler, de faire connaissances, se mélangeant sans même notre aide. Nous sautons chacun de groupe en groupe pour échanger quelques mots. Mais j’ai à peine le temps de parler quelques secondes, que déjà ma famille m’accapare à nouveau. Ils veulent avoir leur photo avec la mariée, puisqu’ils n’étaient pas au parc avec nous pour les photos de groupe (j’ai appris plus tard que pendant ce temps-là ils étaient partis manger dans un restaurant…).

En mariée sur son nuage, je ne vois absolument pas le piège qui est entrain de se refermer sur moi en acceptant cette petite séance photo improvisée. Après avoir fini, alors que je pensais pouvoir retourner profiter de mes invités (et surtout de ceux présents qu’au cocktail), mon père me fait asseoir pour repartir dans une de ses tirades moralisatrices dont lui seul a le secret. Sous le regard impuissant de Lucia, j’ai subi, le regard un peu vague, ce moment qui m’a semblé durer une éternité. Elle a bien essayé de venir à mon secours plusieurs fois en m’apportant de quoi manger, mais rien n’y a fait, cette fois j’étais bien coincée, avec comme seul réconfort la coupe de champagne que j’avais en main. Mon salue arrivera quand mon père se plaindra que mon tout frais mari le fuit. Je me suis engouffrée dans la brèche en disant que j’allais le chercher pour pouvoir retourner dans la pièce du cocktail. Je vais bien rejoindre mon homme, en lui rapportant mot pour mot ce que mon père venait de dire, ce qui le fera forcément soupirer. Avant d’y retourner, nous passons quand même quelques instants avec ses collègues, qui justement n’étaient là que pour cette partie.

Une fois de plus, nous avons subi plus qu’autre chose les paroles de mon père, avant de poser rapidement pour Vincent, avant d’avoir enfin la permission de mon père d’aller m’occuper de mes invités.

Avec tout ça, on a à peine gouter à notre cocktail, ce qui est bien dommage, parce qu'il parait que tout était délicieux!

J’ai à peine le temps de discuter un peu et de prendre quelques photos avec certains, que Vincent nous informe que si nous voulons faire nos dernières photos de couple, il fallait y aller car le cocktail est déjà presque terminé. Je suis un peu surprise car je n’ai pas l’impression qu’autant de temps se soit écoulé déjà depuis notre arrivée. Nous partons donc avec nos imagistes à l’étage pour des photos intimistes, au chaud cette fois, et quelques photos extérieure quand même.

   
A la fin de cette séance, quand nos redescendons, j’apprends que les invités cocktails sont déjà partis, ce qui m’attriste beaucoup car je n’ai ni eu le temps de leur dire au revoir, ni de leur offrir leurs cadeaux. Je râle un peu, mais j’ai pas vraiment le temps de m’éterniser, puisque tout le monde est à table, et le DJ nous annonce déjà pour notre entrée préparée cette fois.

Le DJ lance le debut de la musique, nous attendons un peu, et dès qu’il dit nos noms, je rentre en premier, suivi par mon tout frais mari.


Nous sommes surpris (dans le bon sens) car notre DJ a ramené des machines à fumer et les a activé, alors que nous ne lui avions demandé aucun supplément. Nous allons nous mettre au milieu de la piste de danse qui fait face à toutes les tables de diner. La musique est rythmée et entraînante, tous nos invités sont debout et tapent des mains avec nous.
Et là, gros moments de solitudes pour nous. Nous n’avions rien préparé de particulier à faire sur cette musique, et une fois l’euphorie de l’entrée passée, on s’est sentie comme 2 idiots, debouts devant nos invités à ne pas savoir quoi faire pendant que la musique continuait.
Je ne sais pas si ça s’est vu, Mickael prend l’initiative de me prendre par la main pour faire le tour de quelques tables et me faire tourner au milieu. Très bonne idée, même si avec le volume de ma robe et ma traîne, ce n’était pas aisé.


Finalement nous allons à table, l’occasion pour nous de nous asseoir enfin et de souffler. Je commence à accuser le coup et la fatigue retombe sérieusement, mais sans pour autant perdre notre sourire.
Je regarde assez rapidement les tables et capte des sourires par-ci par là, je vois ma mère qui est directement dans mon champ de vision et qui a le regard rempli d’amour et de bienveillance. Rien que ça, ça me fait planer.


Le repas commence peu après, avec la mise en bouche. Pendant que tout le monde commence à manger, Mickael et moi peaufinons le discours que nous allons faire.



Le traiteur passe demander si certains veulent de nouvelles verrines de crème brulée au foie gras, et nous décidons de nous relever à ce moment.
Verre à la main, nous allons récupérer le micro le micro chez le DJ et Mickael démarre le discours en commun que nous avons choisi de faire. Très peu pour nous les grandes éloquences en public ni les grandes déclarations d’amour, mais nous avons tenu à rendre hommage aux 2 personnes qui ont fait de nous ce que nous sommes: Nos mères. C’était un parti pris non dissimulé de ne pas parler de nos pères respectifs. Ma mère me l’a un peu reproché par la suite, mais je n’ai aucun regret. Toutes les 2 ont fait enormément de sacrifices pour nous, ma belle-mère en élevant seule mon mari, ma mère en arrêtant de travailler plusieurs mois pour être à 100% avec moi pendant ma maladie infantile.
Ça a duré à peine 5 minutes, mais ce fut 5 minutes pleines d’émotions, surtout qu’elles ne s’y attendaient pas du tout.


Nous enchaînons directement sur la première activité que nous proposons à nos invités: Connaissez-vous bien les mariés? Principe simple: 2 choix, trouver celui qui nous correspond le plus, et à l’arrivée, un cadeau individuel pour chaque personne de la table gagnante. Nous avions fourni le jeu directement à table, ce qui avait permis déjà à certains de commencer à réfléchir dessus, et surtout, à engager la conversation entre personnes qui ne se connaissaient pas.
On avait un peu peur que le jeu fasse un flop, mais il s’est avéré que ça a été un grand succès. Toutes les tables ont joué à fond. La table d’honneur n’a donné que des réponses alternatives complètement surréalistes (puisqu’ils connaissaient déjà toutes les réponses, forcément) qui ont à chaque fois mis l’ambiance.


A peine le temps de manger (rapidement) notre plat, et Mickael et moi avons entamé un tour des tables, pour enfin parler plus longtemps que 2 minutes avec tout le monde.





Ça laisse le temps à nos témoins de préparer l’activité surprise qu’ils avaient prévus, un powerpoint sur le voyage, mais un voyage capillaire, car il faut avouer, nous sommes passés mon homme et moi par de grandes phases de recherches capillaires dans notre jeunesse. Nous avons été tous les deux extrêmement émus, bien plus que je ne l’aurais cru. Meme M. patate à raclette a versé sa petite larmichette.

Ma famille a décidé de partir à ce moment là, sans attendre même le dessert. Je me suis sentie vexée sur le moment, mais une fois de plus, j’ai fait bonne figure. C’est horrible de le dire, mais quand je les ai vu partir, j’ai quand même eu un énorme soulagement et j’ai pu réellement me lâcher pour le reste de la soirée.
Nous nous sommes remis à table une quinzaine de minutes pendant lesquelles le fromage nous a été servi.


Nous avons enfin pu papoté avec notre wedding team pour dire autre chose que des directives à suivre. Nous étions exténués, et heureusement que notre DJ était là car il a ouvert tout seul tous les paquets de lanternes volante pour notre dernière activité, avant d’invité tout le monde à sortir.
Nous avions prévu une trentaine de lanternes à lâcher. Vu la température, j’avais un peu peur d’un flop une fois de plus, mais ça a été magique.

Tous nos amis se sons levés, ont pris un plaid ou leur manteau, se sont mis par 2, et ont allumés une lanterne, attendant le signal avant de les lâcher.


Quand elles se sont toutes envolées, j’ai eu de véritables étoiles dans les yeux. C’était un de mes rêves de faire un lâcher de lanternes et de les regarder s’envoler. Et là, avec l’ambiance de la soirée, le léger brouillard, et une amie qui s’est mise à chanter « I see the lights » de Raiponce, j’étais vraiment au paradis. Je n’ai même pas ressenti le froid, j’étais dans mon monde, à côté de Mickael que je remerciais tellement de ne pas avoir renoncé après le premier refus qu’on avait eu.

Je trouve toutes les étapes de ton mariage magiques, et à chaque fois que je lis les mises à jour de ton TR, j'ai des frissons.

Après le lâcher de lanternes, nous avions prévu de faire le découpage du gâteau des mariés.
En revenant dans la salle, nous avons pu voir que notre wedding cake avait fait son apparition sur le buffet des desserts.


Si à chaque fois j’avais réussi à garder mon calme, ça n’a pas du tout été le cas quand je suis arrivée devant mon buffet de desserts. Plusieurs choses ne me convenait pas, à commencer par la taille de notre Wedding cake. Il avait fait l’objet d’un grand débat par mail entre la secrétaire de mon traiteur et moi la semaine avant, car la taille qu’elle nous avait annoncé nous paraissait vraiment trop réduite. Nous avions fait rajouter un étage, qui au final était inutile. Je me suis sentie trompée, et vu le supplément que nous avions du payer pour ce gateau en plus, je l’avais vraiment en travers de la gorge et je ne me suis pas gênée pour le faire savoir.

J’étais tellement agacée (et ça se voyait) que même mon DJ est venu me demander ce qui n’allait pas. On a du débattre un bon quart d’heure devant ce wedding cake pour savoir si les 3 premiers étages faisait bien 24 cm comme nous avait annoncé la secrétaire. Le patissier est venu lui même de la cuisine pour me soutenir que oui, ça faisait 24 cm, moi je trouvais que ça faisait plus 40cm. J’ai fini par lacher l’affaire quand le DJ m’a dit que de toutes façons, ça changeait rien au fait qu’il était beau.

J’aurais pu retrouvé directement le sourire après ça, n’eut été l’absence de ma pyramide pour la fontaine à champagne. J’appelle la maîtresse d’hôtel, qui me dit que je n’ai jamais demandé de fontaine à champagne mais des bouteilles sur table. Sauf que j’avais bien demandé les deux et que cette fois j’étais sure de moi. Elle est partie vérifier sa feuille de route, puis est revenue en s’excusant platement. La pyramide a été montée à une vitesse impressionnante, et nous avons enfin pu mettre en route ce dessert.

Nous passons de l’autre coté du buffet pour se mettre face à nos invités. Le DJ lance la chanson qu’on a choisi, et les 2 premières bouteilles de champagne sont ouvertes! Nous sommes au taquet, sur-excités, et remplissons les premiers étages de la pyramide. M. patate à raclette et moi finissons nos bouteilles et pensons partir vers le gateau, mais on nous en passe 2 autres. Ah? d’accord, on a peut etre pas fait assez de coupe. C’est reparti, on déverse nos 2 bouteilles, puis encore 2 autres. Ca devrait être bon là, non? Ah non, toujours pas, d’accord. on repasse encore 2.


Nous en sommes à 10 bouteilles, et je crois que ça se voit sur mon visage que je commence à être agacée puisque j’apperçois la maitresse d’hotel faire signe au loin d’arrêter. ça y est, on peu enfin boire nos coupes dans nos flutes personnalisée (et cul sec pour moi, à la demande générale!).


on peut enfin passer au gateau, youhou! Le DJ relance la machine à fumée, l’excitation repart de plus belle.
On nous passe un couteau, et on essaye de le couper. Sauf que, nous ne sommes pas du tout dans la position idéale: moi gauchère utilisant ma main droite, Mickael droitier utilisant sa main gauche. Même à 2, nous avons du mal à le couper pour retirer la part que nous venons de faire. J’y vais directement à la fin au final, pour en donner un bout à Mickael. On peut enfin passer de l’autre coté du buffet, et retourner à notre table pour déguster ce merveilleux dessert.



Le repas est fini. Je m’éclipse quelques minutes avec Séverine et Ramia dans la suite des mariées. Ma robe a besoin d’être réajustée avant notre ouverture de bal. Le tissu s’est détendu avec le temps, et donc j’ai passé une partie de ma soirée à remonter mon bustier. Les filles ont serré autant que possible le laçage derrière pour qu’au moins le temps de la danse, tout reste en place. On redescend et le DJ vient me chercher pour que je rejoigne Mickael. Lumière tamisée, il annonce l’ouverture de bal. On rentre depuis l’extérieur, un peu crispé car plus que jamais, on sait que toute l’attention est sur nous.

Le début est un peu catastrophique car nous avons inversés nos places, mais ni vu ni connu, nous avons fait une pirouette pour se remettre en bonne position. Pour le reste, nous sommes resté sur notre petit nuage. J’étais consciente que tout le monde nous regardais, mais je savourais ce petit moment de danse avec mon mari tout neuf qui me regardait avec énormément d’amour alors que moi j’étais quand même pas mal concentré sur le fait de ne pas me prendre ma robe dans les pieds.


Ensuite, notre Wedding team nous a rejoint comme prévu pour quelques pas, puis tout le monde nous a entouré pour animer la piste de danse.


Nous sommes rester un petit quart d’heure au milieu, puis nous sommes repartis vers les tables, ou sur la terrasse pour passer un moment avec les non danseurs ou les fumeurs. Nous ne sommes ensuite jamais revenus sur la piste de danse, préférant regarder nos amis fêtards se déhancher, et papoter avec les plus réservés comme nous.

 

On a pu parler beaucoup plus longtemps cette fois, mais ça a aussi été le moment des premier au revoir, vers minuit et demie, avec un petit pincement au cœur. Avec le froid et la route à faire pour retourner sur Lyon, je ne pouvais pas en vouloir à certains de partir plus tôt. L’hiver, le corps fatigue plus vite, et le repas hyper copieux qu’on leur a proposé n’a pas aidé. Et puis, je l’avouer volontiers, j’étais un peu soulagée de voir que la soirée ne s’éternisait pas trop car je ne tenais vraiment plus debout, et ça se voyait. C’est horrible à dire, mais a un moment je n’avais plus qu’une hâte, que les derniers invités partent!

Pour autant, il y a eu de l’ambiance jusqu’à 2h30 – 3h du matin.


Les derniers invités sont partis à 3h30, et Mickael et moi nous sommes retrouvés enfin seuls, ou presque, puisqu’il ne restait que les DJ qui devaient ranger tout leur matériel. Exténués mais encore sur notre nuage, nous avons discuté avec eux tout en commençant à ranger nous aussi la salle de notre côté. Ensuite, nous nous sommes assis à une table et avons ouvert notre urne, pour découvrir complètement ahuris à quel point nos invités ont été généreux avec nous.

Finalement, c’est vers 4h du matin que nous avons rejoints notre suite nuptiale, encore sous l’émotion de cette folle journée. Une nuit de sommeil bien méritée nous attendait, notre première en tant que mari et femme.