Jour 1 - 10 Octobre 2015 : Coming Home
Rhalalalaaaa, comment j’ai la tronche en biais ce matin … Comme tous les matins ou je prends l’avion … j’ai l’habitude.
Allez, toilette sommaire, j’ai pas le courage de faire plus que le minimum syndical. On reclaque tout sommairement dans les sacs, et on enclenche le mode zombie pour descendre prendre le petit déjeuner.
Toujours aussi sympa ce petit buffet à l’Ibis. On repère Florence et sa maman dans la salle, et on se serre un peu pour partager notre repas matinal.
Pas de photo du repas, franchement on n’avait pas trop la tête à ça, en fait on y a pas pensé. On discute, on rigole, on parle de tout et de rien. Sympa quoi
Allez, hop, on remballe, on remonte dans la chambre, Myriam fini de ranger la trousse de toilette et vérifie qu’on a rien oublié pendant que je me fais ma piqure de Lovenox (m’en fous, même pas mal, nanere), et que je mets mes bas de contention … quelle merde … mais bon, après avoir failli passer l’arme à gauche au retour de WDW en 2012 et enchainé œdèmes et phlébite, je prends pas de risque, surtout lorsqu’on va passer des heures dans une boite à sardine.
Allez, on y va ? … on descend au RDC, et on jette les clés dans l’urne, en route vers le CDGval. On retourne au T2.
Petite fierté, ce métro interne est un VAL, un métro qui a été conçu chez nous à Lille (le nom VAL veut dire Véhicule Automatique Leger, enfin ça c’est maintenant, parce qu’au départ il devait s’appeler « Villeneuve d’Ascq – Lille » VAL). Et pour ceux qui passent par Chicago O’Hare, c’est aussi le même métro.
Nous voilà de retour au T2 et nous devons aller au 2E … franchement, j’ai jamais mis les pieds dans ce terminal … d’habitude on passe par le T1 … va falloir improviser …
On passe devant des rangées interminables de comptoir d’enregistrement, avec un monde … mais un truc de malade … je ne sais pas ce qui s’est passé, mais Florence qui est passée une dizaine de minutes avant nous rapporte dans son TR qu’il n’y avait personne … en tout cas, quand on est passé, c’était affreux affreux affreux …
Remarque on s’en fout, on n’a pas de valise à enregistrer … allez hop, direct à la PAF pour faire viser les passeports, et la, en effet, y’a pas un chat … (forcement si tout le monde est bloqué à l’enregistrement des bagages …)
Vérification des passeports, et on commence le marathon … sérieusement, c’est encore loin grand schtroumpf ?
On arrive enfin à la sécurité. Je sors ma carte de priorité, au cas où, et un gentil employé des ADP m’ouvre un passage en débloquant une « ficelle », et nous dirige directement devant la machine à rayon X. Merci monsieur.
Sécurité passée en 2 minutes, on monte l’escalator, on passe au travers d’une « zone détente » … ouais, c’est imitation food court à l’américaine, mais version française … pas convaincu je suis.
On arrive enfin dans la concourse, et on trouve rapidement notre porte d’embarquement.
J’suis un peu frustré, pas moyen d’aller prendre une photo de l’avion, il est caché derrière son jetway et on ne peut pas accéder à la fenêtre qui se trouve derrière les pupitres. Mais ce n’est pas grave, Google est mon ami, et j’ai retrouvé une photo de notre avion, ci-dessous à l’atterrissage à CDG. (tail F-GSQD ; construit en 2004, mise en service le 20 septembre 2004, vous saurez tout
)
Y’a plus qu’a attendre. Et enfin, on appelle l’embarquement. Je me fais connaitre auprès des agents, et on montera à bord en même temps que les first/business. C’est toujours appréciable, je ne m’étendrais pas sur les raisons, mais pour faire simple, il me faut plus de temps pour m’installer.
Je joue avec l’IFE, et j’suis comme un gosse quand je vois qu’il y a une caméra embarquée. Je vais rester dessus.
Ayest, on pushback, on est presque à l’heure. Sauf qu’on va décoller de l’autre bout de l’aéroport, et que le taxi dure des plombes. On quittera la porte à l’heure, mais on décollera avec 30 minutes de retard.
J’ai ma caméra embarquée, allez on est parti, … V1 … Rotate … Positive Rate … Gear up … (ouais bon, ça veut dire qu’on a décollé
)… le petit garçon qui voulait être pilote mais qui n’a jamais pu (saloperie d’yeux qui marchent pas bien) est à fond, encore plus que d’habitude
La caméra embarquée passe sur une vue de dessous, mais s’arrête bientôt, car on est monté au-dessus de la couche de nuage, et on ne voit plus qu’une mer blanche défiler sous l’avion qui projette son ombre dessus.
A peine atteint l’altitude de croisière, on nous distribue le menu. Poisson ou poulet … rien que du classique. On voit la différence avec les compagnies US ou le menu est sur le magazine dans la pochette, et Air France avec un petit menu séparé … y’a pas de petites économies. Bon ok Grumpy vole à 30.000 pieds, allez, on va gouter la « gastronomie française ».
Comme à notre habitude, lorsqu’il y a un choix, on évite de prendre tous les 3 la même chose. Ça permet de partager au cas où un truc serait dégueulasse (on parle de bouffe d’avion quand même ...).
Alors adeptes des émissions culinaires, passez votre chemin, c’est cauchemar en cuisine ...
Bah oui, c’est un food report ou c’est pas un food report ? lol
Donc commençons par le plateau général
Pour les deux choix de plat, une salade de légume, croisement entre une macédoine et un mix de légumes qui n’a pas su se définir un terme culinaire … bon, ma foi c’est pas mauvais.
Un plat, j’y reviendrais
Un petit pain, assez bon, avec une barquette de beurre Président et un fromage de type camembert. On garde toujours le pain, le beurre et le fromage pour plus tard, donc on les met soigneusement de côté quand les hôtesses ramassent les plateaux. Ça permet de se faire un petit gouter. Mais rappelez-vous que tout ce que vous ne mangez pas dans l’avion devra être soit jeté, soit déclaré à la douane US (oubliez le camembert et le beurre
)
Quelques morceaux de fruits, et un brownie.
Le brownie étant sans doute ce qui sauve ce plateau, car il est vraiment bon.
Pour commencer, la bonne surprise c’est que Taylor a eu son plateau avant nous. Ils distribuent les plateaux enfant (à commander à l’avance) avant de commencer le service pour les passagers adultes.
Concernant le menu enfant, circulez y’a rien à voir. Non seulement je n’ai pas de photo, mais en plus Taylor n’y a pas touché. Tout était pané, croquette de pomme de terre et sorte de nuggets. La panure toute molle, presque farineuse. Epic fail niveau cuisson. Bref … le plateau est reparti intact mis à part les deux bouchées que j’ai pris pour gouter. Heureusement qu’on avait un paquet de gâteaux dans le sac, et qu’il a accepté de manger un peu de purée du plat de Myriam, sinon il aurait fait le vol le ventre vide.
Alors les plats adultes en eux-mêmes.
Les pates au saumon pour commencer.
Je vais pas être tendre (tout comme les pates elles-mêmes) c’était très bof. Tu sentais le saumon parce que c’était marqué sur le menu, parce que sinon … Les pates étaient des sortes de rouleau de pates, presque un ravioli mais qui aurait plusieurs couches de pate … un roulé de pates, voilà, façon buche de noël … bref un truc pâteux, pas très agréable en bouche, avec pas assez de garniture à l’intérieur pour compenser la quantité trop importante de pate autour.
C’était mangeable, mais sans plus. Ca remplit ca fonction « alimentaire », mais ça s’arrête là.
La quantité est d’autant plus suffisante que ça devient encore plus hard à manger que ça refroidit. Autrement dit, même pour moi qui ai un bon coup de fourchette, c’était plus que suffisant (même si j’aurais faim à nouveau 45 minutes plus tard)
Le Poulet
Pas grand-chose à dire. Le poulet était tendre, la purée à coté était correcte. J’en ai juste gouté une bouchée dans le plat de Myriam, donc je ne vais pas trop « descendre » le plat, mais d’après Myriam c’était « bof ».
La conclusion elle vient de la grande leçon qu’on a tiré de nos nombreux voyages en avion. Toujours avoir de quoi manger, et ne jamais compter sur le repas servi en classe Eco.
Bon, ça c’est fait, y’a pas de quoi sauter en l’air, c’est ni mieux ni pire que sur les compagnies US … la seule différence c’est le communication de Air France sur les chefs qui font les menus, blabla … en fait le message est clair : « c’est pas bon, mais la prochaine fois tu pourras commander un menu spécial à l’avance en allongeant le pognon. » (Déjà qu’ils sont plus chers que les autres compagnies …)
Ca doit être une technique marketing
Allez, je dois quand même reconnaitre une qualité au service en vol d’Air France. C’est que deux ou trois fois dans le vol, on est passé nous donner des glaces (Esquimau avec le petit bâton). C’était franchement bien vu, et très rafraichissant. Taylor a apprécié grandement et nous aussi.
Durant le vol, on se mate quelques films. Le problème c’est que la prise casque du siège de Taylor ne fonctionne pas. On fait donc une bidouille plus ou moins réussie pour qu’il puisse mater Vice Versa et quelques dessins animés. Mais on lui demandera de faire une bonne sieste.
Myriam mate la famille bélier, et versera une petite larme. Et elle regardera Vice Versa après avoir échangé avec Taylor, vu qu’on avait que deux écrans fonctionnels pour 3.
Pendant ce temps-là je me fais San Andreas avec Dwayne Johnson (aka The Rock … ouais, Tarf gros bourrin, tarf regarder catch américain à la télé, tarf aimer the rock ) ainsi que Ant Man. Je commence à mater Avengers, age of Ultron, mais je commence à avoir mal à la tête, je bascule donc sur le GPS et regarde l’avion avancer sur la carte.
Je morfle sévère quand même, car il s’avère que mes bas de contention sont un poil trop longs. Ça me fait un bourrelet en dessous du genou et ça me fait un mal de chien.
Pas moyen de l’enlever dans l’exiguïté des toilettes de l’avion, je tente de le replacer, mais ça va m’exploser la jambe pour le restant du voyage.
Nous approchons d’Atlanta. Précaution, tout le monde passe aux toilettes des que l’avion commence sa descente initiale, juste avant que le symbole « attachez vos ceinture » ne soit rallumé. Ça permet de gagner du temps à l’immigration car on a pris ses précautions.
C’est un moment assez émouvant pour moi, car c’est de l’aéroport d’Atlanta que j’avais quitté les USA en 1986, et même si j’y suis retourné plusieurs dizaines de fois depuis, je ne suis jamais revenu à Atlanta, même en escale. C’est donc un double retour à la maison aujourd’hui.
Allez, j’suis un gros dur, j’vais pas me laisser aller à la mélancolie (ou pas, lol)
On est enfin au sol, mais comme on est à ATL, on roule, on roule, on roule … et on roule encore. Il faut contourner tout l’aéroport, et il est maousse.
L’avion s’arrête à la porte, et comme d’hab, c’est la guerre. Les gens se lèvent, ouvrent les coffres à bagage, et sortent leurs sacs et leurs affaires … baissez la tête, les valises volent bas cette année … ouais, les gens sont parfois tellement pressés de descendre qu’ils ne font pas gaffe aux autres passagers … alors que de toute façon, il va falloir attendre une plombe pour qu’on avance, parce que les portes ne sont pas encore ouvertes, mais c’est pas grave, les gens s’agglutinent dans l’allée.
Bon ben on fait pareil, après tout … et on avance enfin. On suit le troupeau jusqu’au hall d’immigration.
On s’engage dans la file pour les étrangers, et on fait trois ou quatre fois l’aller/retour le long du hall.
Pas de photo, c’est interdit. On sourira quand une nana derrière nous se fera reprendre par un officier d’immigration parce qu’elle était en train de tweeter … et avec un pur accent marseillais dire à son mec « je pouvais pas savoir que c’était interdit » alors que 50cm au-dessus d’elle, accroché au pilier, y’avait un gros panneau d’un mètre de haut, avec un téléphone et un appareil photo barrés… remarque les pictogrammes en langue étrangère, c’est sûr que c’est pas facile à déchiffrer
, sans compter les annonces qui sont fait en amont du hall, dans le hall, et les messages déroulant sur les murs … rhalalalala…)
Puis environ au milieu de la file, un officier d’immigration voit mes passeports et me demande si tout le monde dans mon groupe a visité les USA récemment. Je réponds oui, il y a deux ans. Il ouvre la corde qui sépare la file et nous fait passer directement dans la file US Residents, et ouvre la corde suivante pour nous faire passer direct aux kiosques automatisés.
Scan des passeports, déclaration de douane (la même chose que le document bleu qu’on remplit dans l’avion, mais sur l’écran cette fois ci, prise d’empreinte, photos, et même chose pour Myriam et Taylor (minus les empreintes pour Taylor)
La machine recrache des bons, avec une photo indéchiffrable … on dirait les pass unlimited express à universal tellement on voit rien dessus, lol.
On ressort avec nos papiers, et on est alors dirigé vers une seconde file d’immigration, avec deux personnes devant nous.
Deux minutes plus tard, on est appelé par un officier d’immigration à qui on remet nos tickets. Deux ou trois questions de routine, alors que le type au guichet à coté se fait cuisiner sévère depuis un sacré moment.
L’officier nous souhaite la bienvenue aux USA.
On avance à travers le bagage claim, on a rien à récupérer, et on se dirige vers la douane. Je tente de donner ma fiche bleu de douane, mais on me dit que y’a pas besoin, en fait tout est maintenant sur les tickets délivrés par la borne automatique (pour ceux qui peuvent les utiliser)
Bon, ben je remets ma fiche dans le sac, ça fera un souvenir
On continue en suivant les panneaux pour les correspondances, et on arrive au checkpoint TSA, ça bouchonne, qu’est-ce qui se passe ? … il se passe qu’ils ferment le point d’accès. OK…
Une personne de l’aéroport se présente et demande à tout le monde de la suivre, elle va nous conduire à un autre point de contrôle.
Et là, discipline américaine, toute la file se met à faire la chenille derrière elle. C’est rigolo, tout le monde se suit à à à la queue-leu-leu (bezu, si tu m’entends …
) dans l’ordre d’arrivée au checkpoint. On imagine la même scène à CDG (façon ouverture de magasin le premier jour des soldes), et on rigole.
L’employée de l’aéroport nous fait passer par un long couloir, qui nous amène dans un des halls de ticketing du terminal F (international), puis elle nous indique de monter par l’escalator.
Juste en haut, se trouve le point de contrôle TSA.
Un officier contrôle nos boarding pass, nos passeports, et nous fait passer dans la deuxième partie de la file.
On repose les affaires dans les bacs en plastique, pour passer au rayon X, et comme par hasard je suis sélectionné pour le scanner intégral … allez j’ai l’habitude. On me met à l’écart parce qu’ils ont vu un truc bizarre. En fait ma jambe est tellement gonflée et serrée par le bas de contention que ça fait un truc bizarre sur l'ecran. J’explique la situation, et j’arrive tant bien que mal à remonter ma jambe de pantalon pour que le mec de la TSA puisse constater l’ampleur de ma détresse …
Rassuré, il me laisse passer.
Nous repérons notre prochaine porte d’embarquement, c’est au terminal A … pfiou c’est à l’autre bout de l’aéroport.
On est au F on doit aller au A
Heureusement, il y a un métro pour se déplacer.
Nous descendons donc dans le métro, et quelques minutes plus tard, nous voilà au A
On marche vers notre porte d’embarquement, et on remarque un mcdo a 50 mètres de notre porte. Dommage on n’a pas le temps. On avait un peu de retard à l’arrivée, et là ca va être chaud.
L’embarquement va débuter, sauf qu’on voit des tas de passagers sortir du jetway … Et c’est l’annonce qu’on entend alors qui nous met au jus.
En fait notre avion venant de MSP (Minneapolis) avait du retard, et il vient d’arriver, à l’heure ou normalement il devrait commencer à embarquer pour Orlando.
L’agent de porte indique au micro qu’en général il leur faut une heure pour préparer un avion, mais qu’ils vont tenter de faire au plus vite pour rattraper le retard.
Bon, ben du coup on a le temps de se faire un mcdo.
Ca sera happy meal nuggets/frites pour Taylor,
Pour Myriam et moi ça sera un menu, avec un « Artisan Grilled Chicken Sandwich »
et un « Premium Buttermilk Crispy Chicken Bacon Clubhouse Sandwich » (rien que ça, lol)
Pas de photo perso, parce qu’entre les sacs cabine, le sac de burger, et le plateau en carton avec les boissons … on a déjà eu assez de mal à se poser à proximité de notre porte d’embarquement. Je met donc les photos officielles
Comme à mon habitude j’enquille le burger super vite (bon, après un échange de bouchée sur le burger de Myriam). Rien à dire, ils sont super bons tous les deux, même si, comme à chaque fois, Myriam me dit que la prochaine fois elle commandera celui que j’ai pris
Il est vrai que le mien était un peu moins sec.
Je sais pas pourquoi mais je speede mes zigotos pour qu’ils finissent de manger, parce que je veux absolument être au preboarding pour accéder à l’avion avant le troupeau.
On jette les papiers dans la poubelle et on retraverse l’allée pour se placer direct devant le guichet, et une minute plus tard, l’agent de porte fait une annonce pour les personnes ayant besoin d’assistance … mouarf, pile poil synchro …ils ont fait extrêmement vite.
On a une famille devant nous lorsqu’on arrive à la porte de l’avion. Ils ne sont pas encore tout à fait près la dedans, mode panique à bord, lol, mais tout va bien, on monte à bord, et on se dirige vers nos places.
Nous voilà installés, c’est le calme avant la tempête
dans quelques instant l’allée sera prise d’assaut par des hordes de passagers se rendant au même endroit que nous.
Dans la rangée devant nous, des gens s’installent, et je fais une réflexion sur le casque minnie de leur gamine, trop fort le casque, meme la prise est Minnie. Ca a pour effet de déclencher la conversation. Il se trouve qu’ils seront une semaine au Wilderness Lodge. En attendant le décollage, on discute encore, et le mari me demande combien de temps on reste. Ils font un peu la tronche quand on dit 3 semaines, et on discute des différences entre les congés aux USA et en France. On a du bol quand même de pouvoir poser de si longues vacances.
La chef de cabine fait une annonce et demande à tous les passagers de mettre la main à la pâte pour fermer les compartiments à bagage et préparer la cabine pour le départ. Elle nous dit qu’ils espèrent rattraper le retard.
Je n’ai jamais vu un embarquement aussi rapide, tout le monde est à fond, et on quitte la porte d’embarquement avec seulement 30 minutes de retard. Déjà 30 minutes de gagnées sur l’heure de retard prévue.
On roule longuement sur les taxiway … et la encore … je n’ai jamais vu un avion rouler aussi vite. On dirait que le pilote fait la course, ça se voit sur le GPS. Il est à plus de 30kts (55km/h). il veut vraiment rattraper le retard.
Ayest on décolle, on passe les 10.000 pieds, et le pilote nous fait une annonce qui sera accueilli par des « yeahhh » dans la cabine. Mesdames, Messieurs, nous devrions arriver à Orlando à l’heure prévue à quelques minutes près.
Il faut dire qu’ATL est un tel bazar, que les horaires intègrent une part de dépassement. Il n’y a que 55 minutes de vol, et on a 1h45 prévue sur l’horaire.
Au final on atterrira à 5 minutes de l’horaire, et on sera à la porte à 18h33 pour une arrivée prévue à 18h27 … pas mal pour un vol qui aurait dû avoir 1h de retard. Ils ont rattrapé 30 minutes au sol et 30 minutes de plus à partir du pushback. Chapeau.
On recommence la corrida dans l’allée, et on sort enfin de l’avion pour se diriger vers le métro automatique qui nous amène à la sortie et au bagage claim. Bon, on n’a pas de bagages, donc on sort directement au niveau inférieur pour se rendre au garage.
On avait fait le check in online et le skip the counter chez Alamo, donc pas besoin de passer au guichet.
On se présente au garage ou une employée regarde mon ticket de réservation, et m’indique la rangée des fullsize. Merci vous êtes bien urbaine mais je connais, j’suis A LA MAISON . !!!
Il y a 5 ou 6 voitures dans l’allée des fullsize, je veux absolument une Chevrolet, et une Impala de préférence (c’est la meilleure dans sa catégorie), et je jette mon dévolu sur une superbe chevy beige.
Merde comment qu’on ouvre le coffre sur c’te bagnole … je cherche le bouton à l’endroit où il doit être sur une Impala … y’en a pas … zut et flute … je choppe un employé qui passe par là, et « pas l’air d’un con jean pierre » il me dit que c’est sur la télécommande … bah oui, forcement … vraiment pas l’air d’un con …
On met les affaires dans la valise. On gonfle le bubble-bum (rehausseur gonflable) pour Taylor. Même s’il n’en a légalement plus besoin, c’est plus sécurisant de le mettre à bonne hauteur, pour éviter que la ceinture ne l’étrangle en cas de choc.
La première chose qu’on fait quand on monte dans la voiture, c’est d’allumer la radio. 97.5 WPCV your hometown country station. Ouais !!! On écoute que ça, même à la maison (merci internet)
On se dirige vers la sortie, ou je présente ma carte de crédit, les documents imprimés en ligne lors du skip the counter, mon permis de conduire. L’employé imprime un nouveau contrat de location, je vérifie la somme due, c’est juste la valeur du plein de carburant, tout va bien. L’employé scanne le code barre sur la vitre de la voiture, la barrière se levé et nous voilà partis dans la nuit Floridienne.
On avance, et sur le chemin, je demande à Myriam de vérifier un truc sur les papiers de la voiture, je sais même plus pourquoi, et elle me lit « Chevrolet Malibu » … euh tu dois faire erreur chérie … euh en fait non, c’est moi qui ai confondu … le pire c’est que j’ai lu le nom du modelé écrit sur le coffre, et qu’en plus j’ai dit « tiens ils ont vachement fait évoluer le modelé depuis deux ans » … lol … mode boulet quoi …
Bon, je ne regrette absolument pas de m’être trompé. La voiture est géniale, tablette connectée, gros moulin, super confortable. Super content.
Allez on roule, et je décide de pas me galérer avec les péages, on passe donc par les files sunpass, et les péages seront débités plus tard sur la CB.
On arrive à proximité de WDW, il fait noir, et je prends un « raccourci » … bah ouais, quand tu connais, tu connais … sauf que vive les travaux pour Disney Springs, je me retrouve en arrière, et j’atterris sur la 192 mais pas dans le bon sens.
Pas grave, on fait demi-tour, et on y va.
J’enquille sur International Drive South, ça va m’amener au Gaylord Palms ou je pourrais tourner à gauche sur Osceola Parkway, pile poil pour arriver sur Victory Way et l’entrée du POP Century … sounds like a plan …
Ouais, sauf que là encore, ça a changé. J’ai plus mes repères. Et là, je demande à Myriam de me repérer un panneau.
Ma femme, c’est un anti-GPS, elle n’a aucun sens de l’orientation, ce qui fait que lorsqu’elle te dis que c’est à gauche, tu peux être certain que c’est à droite. C’est quasiment infaillible … sauf la … elle avait raison … je pars dans le mauvais sens parce que comme elle m’a dit « c’est à gauche, c’est marqué, c’est à gauche j’te dis » …. Et bien j’ai pris à droite … question d’habitude (vous savez comme j’aime avoir raison, mdr)
Et forcement on arrive sur une route à péage, qu’on prend, dans un sens, sur 3 miles avant de pouvoir faire demi-tour et se retaper le péage dans l’autre sens …
Bon ben c’est bien fait pour ma gueule
On arrive enfin au POP Century. Bah quoi, on a visité
On check in, et on se choppe la chambre 1313 … si c’est pas merveilleux, pour moi qui suis un peu superstitieux …
Et qu’est-ce qu’on fait quand on arrive chez mickey après un long voyage ? … on sort les maillots de bain, et on va tâter de la piscine …
Allez hop à la flotte dans la piscine quille.
Pinaize, ça caille sévère quand même, il est dans les 20h et ca pèle les miches.
Sisi, rassurez-vous, l’eau est chauffée à 28°C mais c’est pas aussi chaud que dans son bain … surtout lorsque le soleil est couché (il fait quand même encore 25 degrés) et que la fatigue vous rend encore plus sensible au froid.
On ne va pas rester longtemps, même s’il y a encore pas mal de monde dans l’eau.
On se sèche, on se douche rapidement, on se resèche (bah oui, pourquoi se sécher pour aller à la douche … je sais c’est con, lol)
Et on va au food court pour manger un morceau. Bon, franchement on n’a pas trop la dalle. Je ne sais même plus ce qu’on a pris, mais ça s’est résumé à un burger et une boisson pour moi, un wrap pour Myriam et Taylor a du manger … euh … rien en fait, il avait pas faim.
On fait ensuite un tour au Everything POP (la boutique) et sacrifie à notre rite, l’achat de nos nounours.
Oui, on dort tous avec nos doudous, nananere. Et comme on ne veut pas prendre le risque de les emmener en voyage et de les perdre, et bien on s’en rachète à chaque voyage. C’est une vraie ménagerie à la maison, avec plusieurs dizaines de Duffy (ils sont tous dans le pieu), faudra que je fasse une photo de famille un de ces 4.
Donc voilà les nouveaux arrivants de ce début de séjour, avec dans l’ordre :
Pirouette (le tsum tsum duffy), Pitoune (le my first duffy), Cacahouète (le duffy 2015) et Tsumette (le tsum minnie)
En sortant de la boutique, on repère Florence qui vient d’arriver avec le Magical Express et qui fait son check in. On va faire coucou avant de retourner dans la chambre. On est parti après elle de CDG et on est arrivé environ 90 minutes avant (pour donner une idée sur les temps avec le DME)
Retour à la chambre, qu’est-ce qu’on fait ? On ne va pas se mettre au pieu comme ça, si ?
Non, allez, on va chez Walmart faire les courses, youpi ! … mieux que ça … YOUPIIIIiiii….
Nous voilà en route vers le walmart de la 535. On fait le plein, T-shirts, shorts, sous-vêtements, pyjama …
Des boissons, et même des yaourts … faut bien tenir deux jours jusqu’au dining plan, lol.
On achètera également une valise, et tout ce qu’il faut pour le séjour, vu qu’on a rien pris, ni gel douche, ni shampoing, que dalle à part un échantillon de dentifrice pour la première nuit.
Misère, quel monde dans ce magasin à 23h … en plus c’est l’heure où ils rechargent les rayons, y’a des palettes dans tous les coins.
Bon, surtout, le plus important c’est les bonbecs. Comme on ne fait pas de soirée Halloween cette année, on a promis à Taylor un gros sac de bonbons. Chose promise, chose due, on achète un gros sac de mini kitkat, milky way, mars, etc. Qu’on vide direct dans un sac walmart.
Pas de sucre avant d’aller se coucher ? N’afoutre, on est en vacances, allez, hop, y’a pire comme somnifère
Je prends ma cacahouète dans mes bras, Taylor agrippe son Pitoune et son Pirouette et Myriam cale Tsumette contre elle, et on entend bientôt plus que 3 bucherons coupant des arbres dans le grand nord canadien …ZzzzZZZ ZZzzzzZZ …