Hum... Question difficile
Meril. Je dirais Fauchon mais mon coeur dit LaDurée
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Partie 3 : Welcome to Orlando, Welcome to Disney World
Ah Delta ! Que je n’aime pas cette compagnie. Alors même qu’on n’était pas parti, ils ne me plaisaient déjà pas, mais alors voyager avec eux ne m’a pas du tout convaincue.
Pour ce baptême avec Delta, nous entrons dans un avion à l’éclairage bleu fluo qui explose les yeux (et de nuit, c’est loin d’être agréable…). Ce n’est ni le même confort, ni le même espace que l’A380 que nous avons laissé de l’autre côté de JFK, mais cela fera bien l’affaire pour les 3h10 de vol prévue à l’origine.
Troiiiiiiiiiiiiiiiiis heuuuuuuuuuuuuuures diiiiiiiiiiiiiiiiiiiix mon diiiiiiiiiiiiiiiiiiieu, c’est tellement long ce trajet…On est monté parmi les premiers (une fois de plus grâce à la Sky Priority), ce qui nous a permis de pouvoir ranger nos bagages cabines dans les coffres sans soucis. Les coffres sont tellement petits qu’il était impossible de mettre nos valisettes dans le sens de la longueur, alors qu’elles sont vraiment petites.
A petit avion, embarquement rapide. On décollera pratiquement à l’heure, et on dit bye bye à New-York. Ce fut bref, mais je ne t’ai pas du tout aimé.
Le commandant nous annoncera alors que le temps de vol prévu est de 2h20, ce qui nous ravira car avec la fatigue, on commençait sérieusement à avoir du mal. On est tellement fatigué, qu’on n’a même pas le courage de sortir la tablette pour lancer un film.
Et pour arranger le tout, le vol ne sera pas du tout calme et secouera. Il fait noir, on n’est pas au niveau des ailes, résultat, je panique énormément. Mon traumatisme d’il y a 10 ans refait surface, et on n’est pas loin de la crise d’angoisse.
Pour me changer les idées, Mickaël me propose de jouer à un « Qui est-ce ? ». Heureusement, cela marchera bien et petit à petit, j’arriverai à me détendre.
« Qui est-ce ? » version Disney, bien entendu !On nous proposera de quoi boire et grignoter. Mickaël testera son premier Coca-Cola américain qui n’aura pas de goût, et moi je prendrai juste de l’eau.
De tout le voyage, j’ai trouvé que les sodas américains n’étaient pas si sucrés que ça par rapport à la France. C’est pas plus mal, mais je trouvais que ça n’avait pas de goût au final.
En tant que grignotage, l’hôtesse proposera un cookie, ce que j’accepte, sauf que ce qu’elle me tendra ne ressemblera en rien à un cookie.
Après cela, Mickaël et moi nous endormirons pendant environ 30-40 minutes. Quand je rouvrirai les yeux et regarderai la montre, je soupirerai en voyant qu’il reste encore 1h de vol. Là je me suis dit qu’on avait de la chance que le vol soit moins long que prévu.
Lorsque Mickaël se réveille, il a la même réaction que moi et soupire. On a trouvé ce vol tellement long !
Deuuuuuuuuux heuuuuuuuuuuuuures viiiiiiiiiiiiiiiiiingt mon diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieu !
On finira quand même par amorcer la descente vers Orlando.
On atterrit finalement après 2h de vol, donc avec une heure d’avance sur l’horaire initiale. Le temps de rouler et se garer, on sort de l’avion avec 40 minutes d’avance et un gros Ouf de soulagement. Le voyage est fini. Il ne nous reste plus qu’à récupérer les bagages, la voiture, et direction WDW !
Pour les bagages, je ne m’inquiète pas. En effet, pendant qu’on attendait la fin de l’embarquement, nous les avons vus être chargés dans l’avion, donc c’était certain qu’ils étaient sur le vol.
On prend le train qui nous emmène du terminal d’arrivée au lieu de récupération des bagages, et on arrive donc ainsi dans le fameux hall de MCO.
A ce moment-là, je ne ressens absolument aucune émotion. Je suis tellement claquée que ma seule envie, c’est d’aller au lit. N’en parlons pas de ma moitié qui n’arrête pas de bailler mais qui en plus va devoir conduire.
La livraison des bagages sera bien plus rapide qu’à JFK (forcément, y avait beaucoup moins de monde aussi). On les récupère et on prend la direction des loueurs de voiture. Nous avions décidé de louer une voiture pour une seule journée car nous avions un shooting photo à 7h le lendemain, et donc il était plus pratique pour nous d’avoir une voiture dès la veille au soir. Ma grande inquiétude était la fatigue de Mickaël et sa capacité à conduire après toutes les heures de vol qu’on venait de faire, mais il m’avait assuré que ça le ferait.
Le pouvoir du café était avec moi.On va donc au comptoir d’Alamo, et on est alors confronté pour la première fois à notre premier vrai accent américain. Le mec parlait tellement vite que même moi j’avais du mal à le comprendre. Je comprends juste des bribes d’upgrade, plein de carburant, auxquels je dis non directement. Il fait signer le contrat à Mickaël qui minutieux le relit bien en entier avant de le signer.
C’était notre première fois dans le pays et c’est facile de souscrire à des trucs dont on ne veut pas en signant sans relire. Mais ça va, Alamo était plutôt réglo en général.Ensuite, l’agent nous demandera si on a de la monnaie pour les péages, sinon il pourrait nous en faire. J’avais un billet de 20 sur moi, donc il nous souhaite une bonne route et nous indique où aller récupérer la voiture.
On s’avance, mais quelques pas après, on a un doute, et je fais donc marche arrière pour aller lui redemander vers où aller.
Une fois de plus, nous étions dans la bonne direction. On sort du hall, et là, on ressent la chaleur humide de la Floride pour la première fois. Ça me rappelle la Martinique, ça me fait un peu bizarre.
Quand tu arrives de la France où c’est l’automne, ça fait un peu bizarre, mais on s’y fait plutôt rapidement au final.
Concernant les directions dans l’aéroport, c’est très bien fait. Qu’on souhaite se diriger vers les locations de voitures, vers le Magical Express, ou autre part, c’est directement indiqué à la sortie, donc pas de stress.Il est temps d’aller récupérer notre voiture. On se présente à l’agent avec notre contrat, et là, elle nous annonce qu’elle a plus de voiture dans notre catégorie et nous demande si avoir un SUV pour le même prix ne nous dérange pas. Honnêtement, vu l’heure et la fatigue, moi, même une Twingo m’aurait convenu. Mickaël était un peu hésitant, mais a accepté. Elle nous dirige donc vers la zone des SUV et nous dit de choisir la voiture qui nous convient.
D’accord, on voit la première voiture, elle nous paraît énorme ! On décide de continuer à avancer, mais en fait, elles sont toutes plus énormes les unes que les autres. On décide alors de revenir à la première, une Hyundai Santa Fé. Elle est tellement grosse que même en reculant, je n’ai pas pu la prendre en photo en entier. Mickaël est un peu perplexe et me dit qu’il n’est pas certain de réussir à la conduire.
Ça m’a un peu fait peur sur le moment car il y avait la fatigue du voyage, on ne savait pas quelle quantité de carburant ça pouvait engloutir, et je n’avais surtout jamais conduit de voiture aussi grande. Et sans assurance garantie, il vaut mieux en prendre soin des voitures !
Maintenant, il faut savoir que l’on a fait 4 réservations de voitures Alamo sur le séjour. A chaque fois, la même catégorie demandée. Et bien sur les 4 réservations, nous n’avons jamais eu la même voiture ! Maintenant, surprise sur les 3 restantes Evidemment avec un SUV, pas de soucis pour caser toutes les valises dans le coffre.
Pour monter dans la voiture, c’est presque une gymnastique vu qu'on est plutot dans la moyenne basse de la population niveau taille. Mickaël est obligé de monter le siège au max pour pouvoir voir la route.
Moi je n’ai rien touché. Je me suis juste installée, et ce qui m’a le plus dérangé dans cette voiture, c’est la clim et la forte odeur de nettoyant qu’il régnait à l’intérieur.
Mickaël fait ses réglages habituels (rétros, vérification des phares, niveau du carburant) et cherche à comprendre le fonctionnement de la boite automatique qu’il va utiliser pour la première fois.
Une fois tout cela fait, on branche notre ami Google Maps, et direction le Art of Animation !
Ahhhh, nous y voilà. Je vous présente notre meilleur ami de tout le séjour qui est la principale raison de notre achat d’une carte sim US avec data : Google Maps ! Je suis déjà un habitué de ce GPS en France car les indications sont claires, les informations trafic sont toujours correctes, il ne consomme pas énormément de data, et en plus il est gratuit. Il a donc tout naturellement été mon premier choix. De tout le séjour, il ne nous a jamais perdus, mais attention, ça n’empêche pas de regarder la ville sur le PC avant le départ pour se faire une idée globale des lieux Je ne compte pas le nombre de fois où Mickaël me dit « elle est tellement énorme » dans les premières minutes de la conduite. Puis, on découvre les routes américaines, super larges. On voit pleins de panneaux de publicités pour les différents parcs d’attraction de la ville, et on aperçoit aussi Orlando Eye qu’on aura du mal à appeler par son nom, étant plus habitué à London Eye
(bizarrement, les panneaux de pubs étaient surtout pour WDW et Universal, je me demande bien pourquoi…).
On passera 2 ou 3 péages en passant par les guichets, et on payera au total $3.
Et puis vient le moment d’entrer sur le territoire de WDW.
Je demande à ce moment-là à Mickaël s’il réalise enfin qu’on y est, et il me répond que non, en ajoutant qu’il réalisera surement quand il verra le château. C’est vrai que lorsqu’on va à Disneyland Paris, moi je réalise seulement que lorsqu’on se retrouve devant le DLH avec l’horloge Mickey, donc c’est moyennement étonnant.
Pas plus d’émotion que ça au passage du panneau. Je suis curieuse de voir si on voit des signes Disney, mais hormis les pubs Disney Vacation Club, pas grand-chose
(les pubs DVC se trouvent juste partout, que ce soit les hôtels, les parcs, les routes, par-tout).
Peu de temps après, on arrive à l’entrée de notre premier pied à terre du séjour.
On arrive à la barrière du contrôle d’accès des voitures, où le CM nous demandera notre nom et nous indiquera où se garer pour aller faire le check-in.
Et là, j’ai un méga grand sourire qui s’affiche : je vois l’immense image d’Ariel sur la façade du bâtiment.
Elle n’est pas seule, car Flash, Nemo et Simba lui tienne compagnie.
J’ai une sensation bizarre à ce moment-là. C’est assez étrange de se retrouver en vrai devant des bâtiments qu’on a vu en photo plusieurs fois. Je suis en tout cas déjà séduite par la décoration extérieure.
On se dirige vers l’accueil, et je dois dire que l’intérieur est aussi beau, voir plus, que l’extérieur.
Il y a en plus sur les murs de jolies croquis.
Et un mur avec des images.
On trouve également une entrée pour la boutique
Et une entrée pour le food court un peu plus loin.
Mais pour le moment ce qui nous intéresse, c’est d’aller récupérer notre chambre et nos Magic Bands.
Nous sommes accueillis par une gentille CM qui sera la première (d’une longue liste) à me dire qu’elle adore le tee-shirt que je porte. Elle nous dit tout un tas de trucs qu’on ne saisit pas sur le moment à cause de la fatigue, puis nous donne le plan du resort en nous notant notre bâtiment et notre numéro de chambre. Comme je l’avais demandé, nous somme en étage élevé, dans le bâtiment 7, chambre 7722.
Elle nous indique comment nous y rendre à pied, puis en voiture, nous remet nos Magic Band, et nous souhaite un bon séjour.
Nous retournons à la voiture pour s’avancer vers la zone Little Mermaid, zone que j’avais évidemment choisie dû à mon adoration pour Ariel
(c’était également ce qui me plaisait le plus sur toutes les chambres que j’avais pu voir en photo sur le resort, donc pas de batailles à ce niveau-là). Nous montons au 3ème étage du bâtiment 7, et devant notre chambre, cette vue s’offre à nous.
Avec cette dernière constatation, toutes mes demandes faites au check-in online sont respectées.
On passe pour la première fois notre Magic Band sur la serrure de la porte pour la déverrouiller et nous entrons dans ce qui sera notre chambre pour les 3 prochaines nuits.
A ma grande (et agréable) surprise, la tonalité de la chambre est beaucoup plus soft et moins flashy que je le pensais. J’ai beaucoup aimé la décoration. La chambre était très spacieuse et on sentait que c’était relativement neuf.
Nous avons en plus eu la chance d’avoir un lit King size.
Une table basse se trouve juste à l’entrée, avec un miroir au-dessus, et juste à gauche il y a le meuble de rangement avec la télé dessus et le frigo en dessous.
Sur le mur de séparation avec la salle de bain, on trouve un tableau d’Eric, et on peut tirer le rideau de séparation.
En face, il y a un porte manteau en forme de pieuvre.
Coté salle de bain, il y a une vasque surplombée d’un second miroir. On trouve aussi une table à repasser, un fer et un coffre-fort.
La salle de bain en elle même est séparée de ce coin par une porte. On y trouve les toilettes avec au dessus des étagères portant les serviettes et le savon/shampoing. Le mur du fond de la baignoire représente la grotte d'Ariel, et justement la belle sirène se trouve sur le rideau. Je passerai cette fois sur le mécanisme étrange des douche aux US...
Le temps de faire un tour rapide de la chambre, de déposer les valises, et nous ressortons pour aller chercher de quoi manger au food court.
Il est environ 22h30 et le food court ferme à 23h donc on ne traine pas vraiment en route. Sur le chemin, on découvre la décoration de notre resort, avec pleins de belles touches sur la Petite Sirène, le Roi Lion et Nemo, et on croise également des guests qui rentre de la dernière soirée Halloween de l’année
(et oui, on est arrivé un 1er novembre, mais il y avait encore une soirée Halloween !).
Au food court, on regarde un peu ce qu’il y a. Je craque littéralement sur un cupcake que je trouve très beau (et qui ne sera pas bon), et on décide après un petit tour rapide, de prendre une petite pizza pour 2
(« petite » pizza. Sachez que « petit » n’existe pas aux US, on l’apprendra bien assez vite).
J’en profite pour casser mon billet de 100$. La caissière me dit elle aussi qu’elle adore mon tee-shirt, et qu’elle ne l’avait jamais vu avant.
On retourne tranquillement dans la chambre, et voilà notre premier repas sur le sol américain.
On n’arrivera pas à manger le cupcake qu’on mettra au frigo pour le lendemain matin (enfin ça, c’est ce qu’on s‘est dit à ce moment).
Il est minuit, cela fait plus de 24h que nous sommes réveillés désormais, nous sommes fatigués, et il est plus que temps d’aller au lit, après avoir pris une douche bien méritée. Une courte nuit nous attend, mais nous sommes contents, car à partir du lendemain, les vacances commencent réellement.