Pour celles et ceux qui, comme moi, ont toujours eu du mal avec le problème des plans inversés de la séquence Partir là-bas dans les versions françaises du film, sur Disney + ça a été corrigé
C'est quoi cette histoire de plans inversés ? J'en ai jamais entendu parler, quelqu'un peut m'éclairer ?
Dans l'édition restaurée sortie en 2013, il y a eu plusieurs erreurs au montage, dont un échange de deux plans à la fin de Partir là-bas. À la fin de la chanson, le moment où Ariel redescend et le plan de Polochon sont inversés, provoquant une désynchronisation entre le son et l'image. Une erreur qui n'a jamais été corrigée par la suite dans les éditions françaises, et c'est la dernière version disponible dans le commerce chez nous (que ce soit en DVD, Blu-ray ou VOD)... Quand on contactait Disney France, ils répondaient que cela ne gênait pas le visionnage...
Il y a quelques temps j'ai réalisé cette vidéo qui permet de comparer les différentes éditions, ce sera très parlant (le passage de Partir là-bas apparaît à 2:45):
Ah ouais grosse erreur pour Partir là-bas, dire que j'ai obtenu le Blu-ray français en septembre 2019, je ne l'avais même pas remarqué durant mon visionnage. C'est vrai que c'est vraiment perturbant au niveau du son quand on regarde la scène une fois qu'on l'a remarqué, bon après en soit on ne le voit pas direct donc c'est vrai que ça ne perturbe pas le visionnage tant qu'on ne le sait pas ou qu'on ne l'a pas remarqué mais ça devient perturbant une fois que c'est le cas.
Après je vais essayer de vérifier par moi-même si j'ai bien cette erreur sur mon Blu-ray car ma copie a été faite en mars 2019 (c'était écrit sur l'étiquette de prix d'Auchan pour cette fois), sachant que le Blu-ray de 2019 est sorti en février avec un méga bol ils ont peut-être remplacé les fichiers (même si je n'y crois pas du tout).
EDIT : j'ai vérifié et comme je m'en doutais mon édition française que j'ai acheté il y a moins d'un an possède également l'erreur. Je me permet d'ouvrir une parenthèse aussi quant au fait que je suis peut-être le seule mais je trouve que le transfert HD de la version de 2013 n'est quand même pas exceptionnel, j'ai l'impression que l'image est floue sur certains plans et pour un chef-d'oeuvre comme celui-ci ça m'étonne de la part de Disney, en revanche l'édition de 2019 a l'air d'avoir une vraie restauration. Donc bon, l'idéal serait d'avoir une ressortie en France même si on sait tous que ça n'arrivera probablement jamais...
Ann Sullivan, animatrice sur "La Petite Sirène, Le Roi Lion et Pocahontas" est décédée suite à des complication du au covid 19 https://9gag.com/gag/aDgpg4B
Mes comics!!!
GiiuLiia
Âge : 34 Messages : 3 Localisation : Pas de Calais (62) Inscription : 14/04/2020
Dessin animé de mon enfance. Je l'ai tellement vu que je connaissais des pans du films par coeur. Ariel a une place spéciale dans le monde de Disney. Elle a signé le renouveau de Disney et de l'animation. Elle a ouvert la voie aux autres : Belle et la Bête, Roi Lion, ...
Il y a la chanson "Partir là-bas" bien sûr. Sa chevelure merveilleuse, Sébastien et Eurêka. Et aussi le fait qu'elle ne parle pas une partie du film. J'ai toujours une affinité avec les personnages muets :Wall-e et Clochette.
Grâce au forum j'ai découvert la chanson inédite "Une danse" et elle est vraiment belle.
J'ai d'ailleurs très peur de la version Live et pas uniquement à cause de l'actrice choisie. Mais le visuel sera sûrement extraordinaire.
Pour ceux que les comparaisons entre éditions vidéos intéressent, voici quelques nouvelles vidéos pour se rendre compte des différences de colorimétries mais aussi quelques légers changements de cadrages au fil des années :
Et donc quelle est la version qui respecte le plus la version originale ? Est ce que tous les classiques ont eu le droit lors de leur ressorties à des différences de colorimetrie et de cadrage.
Tous les films des Walt Disney Animations Studios ont eu des modifications des cadrages et de colorimétries suivant les éditions vidéos (notamment en raison des contraintes du médias, comme le format carré sur les VHS), même si certains beaucoup plus que d'autres. Ce sont principalement les gros titres qui ont eu le plus de changements (La Belle et la Bête, Le Roi Lion, La Belle au Bois Dormant etc.). Mais La Petite Sirène est sans doute l'un des titres qui a le plus de variations entre les différentes éditions, car c'est l'un des films qui a eu une nouvelle restauration importante à chaque nouvelle sortie. Si tu fais attention, rien qu'entre celle de 2013 et celle de 2019, 2019 a légèrement plus d'image à l'écran, alors que les deux éditions sont en format 16:9 (en plus d'avoir des colorimétries assez différentes).
La tout première édition (de 1990) est celle la plus proche du film tel qu'il est sorti à la base (avec notamment toutes ses erreurs, qui seront corrigées par la suite dans les éditions suivantes). Mais elle n'existe qu'en format 4:3 (assez incomplet donc). La dernière version de 2019 est celle qui s'approche sans doute le plus des couleurs d'origine (le réalisateur Ron Clements a été consulté pour cette restauration), mais en même temps, elle a également subi énormément des retouches numériques. Notamment jusqu'à retoucher les couleurs de divers éléments pour les uniformiser et qu'ils soient le plus raccord entre les différents plans (ce qui n'était pas forcément le cas à l'origine). La version de 2019 n'a plus du tout le même aspect, la même "texture" qu'à l'époque où il a été conçu, tant le film a été retouché et "nettoyé" des imperfections (alors que 2006 a plus gardé l'aspect grain et celluloïd, malgré sa colorimétrie parfois assez particulière). Aussi, 2013 et 2019 n'ont plus le même générique à l'ouverture. Après c'est surtout une histoire de goûts et de couleurs. Aucune édition n'est l'exact reflet du film tel qu'il a été présenté à l'origine.
Suite des comparaisons entre différentes éditions de La Petite Sirène (d'autres en pages précédentes) :
(attention pour les personnes photosensibles, les vidéos suivantes de la tempête et du repère d'Ursula comportent des moments avec des flashs)
On remarquera qui si certains moments sont très similaires, d'autres ont des ambiances assez distinctes. Dans la vidéo Fathoms Below, les pattes de Max à 00:53 ont seulement été corrigées dans les éditions 98/99. Et lors de la scène du diner, l'édition de 2006 ne cesse d'alterner entre des chaises bleues et des chaises vertes. On pourra constater en revanche qu'aucune édition n'a modifié les feux d'artifices qui sortent de nul part à 00:57 lorsqu'Ariel nage vers le bateau. Cependant, une version sans cette erreur existe et est visible dans de nombreuses bandes annonces et spots d'époque. La raison de la présence de cette erreur dans le film est cependant inconnue.
Voici un medley des plus belles musiques du film que j'ai réalisé (j'y ai également inclus les chansons mais uniquement en instrumental pour profiter pleinement des mélodies). Je comptais en faire une vidéo de 10 minutes mais les musiques sont tellement belles que j'ai dépassé
En revoyant le film, j'ai été énormément touché par la façon dont les réalisateurs et les animateurs utilisent le mutisme d'Ariel pour nous faire redécouvrir le personnage, tout comme elle apprend elle-même à se redécouvrir. Une fois muette, ce ne sont pas que ses expressions qui changent mais également sa manière de partager ses sentiments. L'un des gestes qui m'a le plus marqué est le baiser qu'elle donne à Sébastien à deux reprises. Lorsqu'on imagine comment ces deux scènes se seraient passées avec du texte, son attitude aurait sans doute été plus modérée, au mieux une embrassade comme avec Polochon durant les séquences sous-marines, mais l'idée de la priver de sa voix rend son comportement à la fois plus juvénile et spontané. Ce sont de vrais baisers affectueux que l'on voit à l'écran et ils montrent qu'au-delà de l'objectif que s'est fixé Ariel, son attachement envers les autres est sincère.
Sûrement pas un hasard si durant l'épilogue, elle dit au revoir à Polochon de la même manière.
C'est d'ailleurs un autre choix très pertinent que de la laisser silencieuse pendant la fin sauf pour les adieux avec son père. Tous les autres protagonistes ont des relations bien établies avec Ariel et ont pu être à ses côtés durant les trois jours de transformation. Nul besoin de rajouter des dialogues avec Éric ou ses compagnons marins alors que tout peut être compris seulement par l'image. C'est même cette absence de mots qui rend les séparations d'autant plus poignantes. Et à l'inverse, Triton est le seul personnage qui avait besoin d'entendre sa fille parler pour cette dernière scène. Le "I love you, daddy" dit tout, tant pour le père que pour la fille. Il est même l'ultime preuve qu'il peut accepter un humain, lui qui les décrivait comme dénués de sentiments alors qu'en rejoignant son prince, Ariel peut enfin reconnaître son amour pour son père.
C'est durant son arrivée dans le royaume que l'on perçoit de nouvelles facettes chez Ariel, ou du moins que l'on comprend la différence entre sa passion pour le monde d'en haut et celle pour Éric. Car si elles sont intimement liées, il en existe une. Son handicap ne la freine jamais pour tester les objets et les coutumes humaines ("jouer de la pipe", danser en ville, conduire une calèche), elle croque cette vie à pleines dents. Mais quand il s'agit de reconquérir son bien-aimé, elle est davantage dans la retenue et ne se précipite pas. On trouve deux scènes se passant de nuit dans le jardin du palais et la première fois, Ariel "profite" plus de son prince quand celui-ci ne la remarque pas que quand il la regarde. On voit en la sirène une timidité qui est apparue subitement maintenant qu'elle doit et qu'elle veut se faire aimer pour ce qu'elle est non pour un souvenir fantasmé (quelque chose de déjà amorcé quand la statue d'Éric est détruite par Triton, le jeune homme détestant par ailleurs cette représentation exagérée le faisant passer pour ce qu'il n'est pas).
Enfin, comment ne pas évoquer la scène où tout semble perdu pour la petite sirène. Les larmes qu'elle verse peuvent renvoyer à tellement de choses. Pleure-t-elle pour avoir perdu l'homme qu'elle aime? Pour croire que sans sa voix, elle ne vaut rien? Pour avoir crû à un rêve impossible? Parce qu'elle prend conscience que sa vie est finie et qu'elle appartiendra pour toujours à Ursula? Parce qu'elle s'est détachée de sa famille et de son monde pour finalement rien? Parce qu'elle n'est maintenant plus qu'une chose insignifiante autant sur la terre que sous la mer?
Ariel est le fruit d'un talent collectif. Après toutes ces années, on arrive encore à être surpris par la richesse de ce qui lui a donné vie. Que ça soit grâce à ses animateurs, ses actrices, ses créateurs, son parolier ou son compositeur.
D'autres dessins préparatoires.
Poor Unfortunate Souls et la scène du coucher en version longue.
Souvenirs de la magnifique performance de Jodi Benson en 2011 à la D23 Expo, l'année où elle reçut le titre bien mérité de Disney Legends.
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MD35, maximemaxf, MadEye, Flounder69, Brozen, Simorgh, Mrs.Snowflakes et aiment ce message
J'ai découvert une version de "Partir là bas" que je n'avais jamais entendu. Franchement, je crois que c'est la meilleure reprise que j'ai entendu de cette chanson.
Elle a également fait une version de "Dans un autre monde" qui est également très belle.
Big fan de l'univers des canards , de l'oncle Carl et du génialissime Keno Don Rosa
C'est vrai qu'elle a une voix magnifique ^^ Elle a également fait une cover "Le bleu lumière" de Vaiana
J'ai découvert cette chanteuse pendant le confinement avec une parodie de La Petite Sirène.
"La perfection faite fée c'est moi ! C'est clair que je ne maîtrise pas tout. Et en plus j'ai un petit soucis avec mes hanches..." Mais c'est INTERDIT me faire la remarque pour mes hanches car je suis légèrement susceptible... Ou pas XD "Be yourself, Everyone else is already taken."Oscar Wilde
Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12603 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
Cette semaine, c’est un post de @L'Oncle Walt posté dans ce topic qui a été choisi dans le cadre de notre volonté de partager sur Chronique Disney, la richesse et variété des débats sur DCP (cliquez sur l'image).
Tiens L’oncle Walt ce que tu dis sur le I love Dady ça me fait penser qu’il me semble qu’en vf c’est le moment du film ou Ariel tutoies son père
Tiens oui effectivement. Je n'y avais pas pensé. Le passage du vouvoiement au tutoiement est toujours une tâche difficile dans les VF mais si c'est bien fait, ça peut parfois amener une autre lecture au film. C'est le cas pour la version française de La Petite Sirène.
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