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| La chronologie des médias | |
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Quel est votre avis sur la chronologie des médias ? | Nécessaire | | 13% | [ 20 ] | Désuète | | 26% | [ 39 ] | Aberration | | 14% | [ 21 ] | A ne pas modifier | | 1% | [ 2 ] | A modifier légèrement | | 5% | [ 7 ] | A modifier en profondeur | | 27% | [ 41 ] | A supprimer | | 13% | [ 20 ] |
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Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Flounder69 Modérateur
Âge : 31 Messages : 10750 Localisation : France Inscription : 06/10/2012
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mer 23 Juin 2021 - 20:02 | |
| Le décret a été publié aujourd'hui et entrera en vigueur dès le 1er juillet 2021. Comme annoncé depuis des mois, les services de vidéo à la demande devront consacrer au moins 20 % du chiffre d'affaires qu'ils réalisent en France au financement de la production d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes et/ou française. Un taux porté à 25 % pour les plates-formes qui proposent des films moins de 12 mois après leur sortie en salles. (mais que signifie "moins de 12 mois" concrètement? J'imagine mal les plateformes pouvoir mette en ligne leurs films au même moment que la sortie vidéo)Il sera complété d'une réforme des obligations de financement applicables aux services de télévision et d'une modernisation de la chronologie des médias (quelles " fantastiques surprises" vont-ils nous trouver?). Le gouvernement fait donc fi des remarques de la Commission européenne, qui avait émis plusieurs réserves en avril sur ce décret, le jugeant globalement trop favorable aux producteurs et pas suffisamment équilibré en direction des plateformes. - culture.gouv.fr a écrit:
- COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Publication du décret relatif aux services de médias audiovisuels à la demande (SMAD)
Publié le 23.06.2021
La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, se félicite de la publication au Journal Officiel ce mercredi 23 juin 2021 du décret relatif aux services de médias audiovisuels à la demande (SMAD).
Ce texte marque une étape historique dans l'adaptation et la modernisation du dispositif de financement de la création française et européenne, dans un contexte de mutation profonde du secteur audiovisuel.
Il permet d’assujettir les plateformes étrangères de vidéo à la demande visant la France aux mêmes règles de contribution au financement de la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles que les services établis en France.
Il met ainsi en œuvre la faculté offerte aux Etats-membres de l’Union européenne par la nouvelle directive de 2018 d’appliquer leur régime de contribution à la production aux services étrangers qui les ciblent. Cette importante novation constitue une victoire majeure obtenue par la France dans son combat pour la défense de l’exception culturelle dans le cadre de la renégociation de cette directive entamée en 2013.
Les services de vidéo à la demande devront ainsi consacrer au moins 20% du chiffre d’affaires qu’ils réalisent en France au financement de la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes ou d’expression originale française. Ce taux sera porté à 25% pour les services qui proposent des films de moins de 12 mois. La répartition entre œuvres cinématographiques et œuvres audiovisuelles sera fixée par la convention conclue avec le CSA, chacun des genres devant représenter au minimum 20% de l’obligation totale.
Une part importante de la contribution (trois quarts en cinéma, deux tiers en audiovisuel) sera fléchée vers la production indépendante, définie selon des critères exigeants qui garantissent le maintien et le développement d’un tissu productif français dynamique, la constitution d’un patrimoine immatériel localisé en France et la circulation des œuvres. Des clauses de diversité sont prévues pour éviter que la contribution soit concentrée sur des œuvres à gros budget ou sur certains genres plutôt que d’autres (ex : animation).
Ce décret, qui entre en vigueur dès le 1er juillet 2021, permettra d’accroître de manière significative les financements de la production audiovisuelle et cinématographique européenne et française. Il constitue le premier volet d’une réforme ambitieuse du régime de financement de la création audiovisuelle et cinématographique. Il sera complété d’une réforme des obligations de financement applicables aux services de télévision et d’une modernisation de la chronologie des médias. - Les Échos a écrit:
- Création française : le décret précisant les obligations de Netflix et consorts publié au « JO »
Le décret dit « Smad » précisant les obligations des plates-formes dans le financement d'oeuvres françaises et européennes a été publié au « Journal Officiel » mercredi. Il ne tient pas compte des principales observations de la Commission européenne.
Par Marina Alcaraz Publié le 23 juin 2021 à 18:58Mis à jour le 23 juin 2021 à 18:59
Le décret dit Smad (services de médias audiovisuels à la demande) précisant les obligations des plates-formes vidéos a été publié au « Journal Officiel » mercredi. Une étape décisive pour faire contribuer financièrement Netflix, Amazon Prime Video, Disney et consorts à la création audiovisuelle française est ainsi franchie.
Ce texte ne fait pas apparaître de gros changements par rapport au projet présenté en fin d'année dernière . Les services de vidéo à la demande devront consacrer au moins 20 % du chiffre d'affaires qu'ils réalisent en France au financement de la production d'oeuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes ou d'expression originale française. Un taux porté à 25 % pour les plates-formes qui proposent des films moins de 12 mois après leur sortie en salles.
L'obligation est fléchée au minimum à 20 % pour le cinéma. Et, une part importante de la contribution (deux tiers dans l'audiovisuel) ira à la production indépendante.
En ne bougeant qu'à la marge le texte, le gouvernement fait donc fi des remarques de la Commission européenne, qui avait émis plusieurs réserves en avril sur ce décret, le jugeant globalement trop favorable aux producteurs et pas suffisamment équilibré en direction des plateformes. « Le gouvernement a estimé que les remarques de la Commission européenne ne justifiaient pas un changement franc du texte. Il a suffisamment de réponses à lui apporter en cas de contentieux », dit un bon connaisseur du sujet.
Il fallait que le décret Smad soit publié afin d'entrer en application, comme prévu, le 1er juillet et que les obligations des plates-formes se déclenchent dans la foulée, sur une moitié d'année, donc, au départ.
Un recours des plates-formes ? Reste à voir désormais comment les plates-formes vont accueillir ce décret alors que certaines étaient critiques sur certains points… et s'il y a un risque qu'elles attaquent ce texte à Bruxelles ou devant les tribunaux français. Les géants américains sont en train d'analyser le décret en profondeur.
L'un des paramètres importants pouvant déclencher une fronde éventuelle est lié aux négociations actuelles sur la chronologie des médias. Mais aussi, au traitement que réservera le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) aux programmes financés par les géants américains. Netflix, notamment, avait demandé que les producteurs de ses programmes aient accès au compte de soutien du CNC et au crédit d'impôt audiovisuel. Les pouvoirs publics y sont ouverts. L'Oncle Walt aime ce message |
| | | velney
Âge : 27 Messages : 600 Localisation : Athis-Mons Inscription : 24/03/2018
| Sujet: Re: La chronologie des médias Jeu 24 Juin 2021 - 15:41 | |
| C'est enfin un grand pas vers la modernité. Maintenant reste plus qu'à attendre les éventuelles règles annexe qui comme on l'a vu plus haut peuvent parfois être aussi perché que le règlement du kamoulox. |
| | | Flounder69 Modérateur
Âge : 31 Messages : 10750 Localisation : France Inscription : 06/10/2012
| Sujet: Re: La chronologie des médias Ven 25 Juin 2021 - 12:50 | |
| "Il y a cependant un aspect qui pourrait jouer en défaveur des plateformes, dans le projet de nouvelle chronologie des médias. “Les chaînes gratuites ont négocié en front commun”, explique Philippe Bailly. “TF1, France Télévisions et M6 ont bien protégé leur position. Elles devraient pouvoir diffuser les films 20 à 22 mois après leur sortie en salle”, comme aujourd’hui, “mais avec une fenêtre exclusive de 14 mois”. Pendant cette période, les films devront donc disparaître du catalogue de Netflix ou Disney+.
Cela peut être un problème pour la lisibilité de l’offre. Un abonné à Disney+ ne s’attend peut-être pas à ce qu’un film récent ajouté il y a plusieurs mois sur la plateforme disparaisse du catalogue. Pour Philippe Bailly, ce n’est cependant pas un problème. “La promesse de Disney+, surtout depuis qu’ils ont rajouté l’univers Star, c’est de proposer des originals ou des exclusivités en provenance des États-Unis.” "Euh non Monsieur Bailly, l'abonné s'attend à avoir accès à tous le catalogue Disney avec Disney+, la promesse de base, et non à jouer à "ça s'en va et ça revient"... - businessinsider.fr a écrit:
- Netflix et les autres plateformes vont devoir respecter de nouvelles règles en France, voici ce que ça va changer
Ces nouvelles obligations concernent toutes les plateformes de vidéo à la demande installées dans l'Union européenne et qui sont disponibles en France. Sophie Levy/Business Insider France
C’est un bouleversement dans le monde de l’audiovisuel. À partir du 1er juillet, les plateformes de vidéo à la demande par abonnement, Netflix en tête, seront obligées de dépenser une partie de leurs revenus en France dans la création de films et séries européennes. C’est la conséquence du décret sur les services de médias audiovisuels à la demande (dit SMAD), publié ce mercredi 23 juin au Journal officiel.
Cette nouvelle réglementation va modifier la façon dont les plateformes de streaming, qui ont pris une place importante dans le paysage médiatique et cinématographique, travaillent avec le secteur audiovisuel en France. Et cela aura aussi quelques conséquences pour les abonnés à Netflix, Amazon Prime, Salto ou encore Disney+.
Quel est le but de cette nouvelle réglementation ? “L’objectif du décret est de faire rentrer les services à la demande dans l’économie de financement de la création”, explique Philippe Bailly, président du cabinet NPA Conseil. L’idée est d’imposer aux plateformes de streaming des obligations similaires à celles des chaînes de télévision, gratuites et payantes, qui doivent déjà reverser une partie de leur chiffre d'affaires dans la création audiovisuelle (des séries, des téléfilms, des documentaires notamment) et cinématographique.
“C’est très bien, c’est une avancée fantastique et inespérée pour l’audiovisuel et le cinéma français”, estime Marc Le Roy, docteur en droit public et spécialiste du droit du cinéma. “Cela permettrait d’injecter à hauteur de 200 millions d’euros annuellement dans la filière.Il faudrait quand même s’être levé du pied gauche pour dire que c’est une mauvaise chose.” Bien sûr, les plateformes comme Netflix ou Amazon Prime Video financent déjà des films et séries produits en France, mais elles le font selon leurs termes. Désormais, des contraintes vont s’imposer.
Comment est calculé le montant que doivent investir les plateformes ? Le gouvernement a établi une part fixe du chiffre d’affaires que les plateformes devront investir dans la création, qu’elles soient établies en France ou dans un autre pays de l’Union européenne (comme c’est le cas de la plupart des plateformes américaines). Ce taux est fixé à 20% du CA réalisé en France, amputé de plusieurs taxes. Pour les plateformes qui souhaitent diffuser des films moins d’un an après leur sortie en salles (nous reviendrons sur ce point plus tard), une contribution plus importante sera demandée : 25% du CA.
Pour Netflix, dont la seule activité est de proposer des films et séries, l’intégralité du CA de l’entreprise devrait être prise en compte. Mais pour d’autres, le calcul devrait être plus complexe. Ainsi, Amazon propose sa plateforme Prime Video dans le cadre d’un abonnement qui permet d’accéder à d’autres services (livraison express, téléchargement d’ebooks, musique en ligne…). “La question, c’est ‘quelle part de l’abonnement correspond au service de livraison, à la partie musique et à la partie Prime Video’”, se demande Philippe Bailly.
Marc Le Roy juge que “cela ne devrait pas être si difficile que cela”. En effet, “Amazon est déjà redevable de la taxe vidéo, qui relève du ministère des Finances.” Les deux parties ont trouvé un accord sur quelle part des revenus de Prime concerne les films et séries.
Pour les obligations de financement qui entrent en vigueur en juillet, ce sera au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de trouver un accord similaire avec le géant du e-commerce. Mais Marc Le Roy estime que “cela ne va pas représenter grand-chose, vu le prix de l’abonnement”. En effet, Amazon Prime ne coûtant que 49 euros par an ou 5,99 par mois, on est en dessous de ce que proposent Netflix (entre 7,99 et 15,99 euros par mois) ou Disney+ (8,99 euros par mois). Amazon Prime compte toutefois un grand nombre d’abonnés, estimé entre 9 et 11 millions selon les sources, ce qui devrait se traduire dans des investissements non-négligeables.
Des projections révélées en octobre dernier laissaient entendre que Netflix investirait un peu moins de 200 millions d’euros par an, Amazon autour de 15 millions et Disney+ autour de 10 millions. Mais ces montants sont amenés à augmenter, au fur et à mesure que le nombre d’abonnés aux plateformes grossit.
Dans quoi l’argent va être dépensé ? Pour diriger les dépenses de ces géants vers des projets qui bénéficient au maximum aux acteurs de la création tricolore, de nombreuses règles sont édictées. Déjà, les plateformes ne pourront pas uniquement soutenir le cinéma ou l’audiovisuel. La part des deux secteurs doit représenter entre 20 et 80% des investissements. Ensuite 85% des investissements doivent aller dans des œuvres françaises. Le reste pourra concerner des programmes produits dans d’autres pays européens.
Enfin, plusieurs types de dépenses seront éligibles. Le texte prévoit que la majorité des investissement se fasse dans le pré-achat de droits, c’est à dire l’acquisition de droits de diffusion avant qu’un film ou une série soit tournée, dans l’investissement dans des parts de production des oeuvres, ou alors dans le financement de travaux d’écriture ou de développement de films et séries.
Mais une partie de ces investissements pourra notamment être dans la restauration d'œuvres. Netflix a notamment annoncé, en janvier, qu’il allait financer la restauration du film “Napoléon” d’Abel Gance, qui date de 1927, dans le cadre d’un partenariat avec la Cinémathèque française.
Le point le plus important, c’est que parmi les pré-achats et parts de production, 75% des investissements dans le cinéma et 66% dans l’audiovisuel devront se faire auprès de producteurs indépendants. “Ce sont les grands gagnants de cette nouvelle réglementation, analyse Philippe Bailly. Ils vont recevoir une quantité importante d’argent” pour produire les films et séries des plateformes. Les plateformes ne possèderont que des droits limités sur ces oeuvres et elles ne pourront en garder l’exclusivité que pendant un période définie (1 an pour le cinéma, 3 ans pour les séries ou autres productions audiovisuelles).
Pour Netflix, il faudra aussi remettre un peu en cause son modèle de distribution des films. Ces nouvelles règles obligent la plateforme à financer des œuvres de cinéma. Or, par définition, selon la législation, une œuvre cinématographique doit obligatoirement sortir en salles.
Et la chronologie des médias — l’accord qui fixe les périodes d’exclusivité des différents supports et diffuseurs — impose qu’un film de cinéma ne peut être disponible sur une plateforme de streaming par abonnement que 36 mois après sa sortie en salles. Une réforme de la chronologie doit intervenir prochainement et ce délai pourrait être réduit à 12 mois, sous certaines conditions.
12 mois reste cependant une éternité pour Netflix, dont le modèle repose — dans les autres pays — sur le fait de proposer ses films exclusifs en streaming en même temps que dans les salles (ou quelques semaines après tout au plus). En France, la plateforme va se retrouver à financer des films qu’elle ne pourra pas mettre à disposition de ses abonnés avant un an. “Cela a dû être la partie la plus dure à faire avaler à Netflix”, estime Marc Le Roy. “C’est tout nouveau pour eux.”
Le cahier des charges précis à respecter par Netflix n’a pas encore été édicté, mais le juriste pense que cela ne devrait concerner qu’un nombre limité de films, “à hauteur de quelques dizaines de millions d’euros” d’investissement.
Quelles conséquences pour les utilisateurs ? Cette nouvelle chronologie des médias devrait être la conséquence la plus visible de cette nouvelle législation pour les utilisateurs des plateformes. Ainsi, si Disney+ se plie aux obligations, elle pourrait proposer les nouveaux films Marvel ou Star Wars plus rapidement à ses abonnés. Un bon point pour la plateforme, qui a fait de la disponibilité des derniers blockbusters du studio au bout de quelques mois un argument de vente lors de son lancement aux États-Unis.
Il y a cependant un aspect qui pourrait jouer en défaveur des plateformes, dans le projet de nouvelle chronologie des médias. “Les chaînes gratuites ont négocié en front commun”, explique Philippe Bailly. “TF1, France Télévisions et M6 ont bien protégé leur position. Elles devraient pouvoir diffuser les films 20 à 22 mois après leur sortie en salle”, comme aujourd’hui, “mais avec une fenêtre exclusive de 14 mois”. Pendant cette période, les films devront donc disparaître du catalogue de Netflix ou Disney+.
Cela peut être un problème pour la lisibilité de l’offre. Un abonné à Disney+ ne s’attend peut-être pas à ce qu’un film récent ajouté il y a plusieurs mois sur la plateforme disparaisse du catalogue. Pour Philippe Bailly, ce n’est cependant pas un problème. “La promesse de Disney+, surtout depuis qu’ils ont rajouté l’univers Star, c’est de proposer des originals ou des exclusivités en provenance des États-Unis.”
Seul problème, cette nouvelle chronologie doit résulter d’un accord — qui n’a pas encore été trouvé — entre les acteurs du secteur.
Source : businessinsider.fr L'Oncle Walt aime ce message |
| | | ManuV
Âge : 59 Messages : 3076 Localisation : Près d'Amiens, 80, France Inscription : 18/10/2007
| Sujet: Re: La chronologie des médias Ven 25 Juin 2021 - 17:34 | |
| Décret publié sur le site du gouvernement : https://www.culture.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Publication-du-decret-relatif-aux-services-de-medias-audiovisuels-a-la-demande-SMAD Mon petit site d'informations générales et de conseils/avis personnels à Disneyland : http://www.world-of-manu.fr Ma page Facebook https://www.facebook.com/WOMDisneylandParis/ |
| | | Fredd
Âge : 51 Messages : 12235 Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: La chronologie des médias Sam 26 Juin 2021 - 14:49 | |
| Luca ne sortira pas en salle, scandaleux "Nous allions à Calais, on roulait on roulait on roulait... Puis on a vu un panneau "Pas de Calais" Ah zut ils auraient pu le dire avant on serait pas venus!" |
| | | Flounder69 Modérateur
Âge : 31 Messages : 10750 Localisation : France Inscription : 06/10/2012
| Sujet: Re: La chronologie des médias Ven 2 Juil 2021 - 12:58 | |
| - Les Echos a écrit:
- Cinéma : toujours pas d'accord sur la chronologie des médias à la veille du Festival de Cannes
Le gouvernement aimerait bien annoncer un accord interprofessionnel pendant le Festival. Pour l'instant, c'est loin d'être gagné. L'enjeu du débat est de savoir si faire entrer les plateformes dans le financement du septième art français va diversifier ses ressources ou le fragiliser.
Par Nicolas Madelaine Publié le 2 juil. 2021 à 8:15
Pendant la course aux prix du Festival de Cannes, une autre joute va se dérouler dans les arrière-boutiques du cinéma. Celle de la réforme de la chronologie des médias , le système qui distribue les exclusivités successives sur les films à tous les types de diffuseurs - salle, chaînes payantes ou gratuites, plateformes, etc. - par ordre de leur contribution au financement du septième art tricolore.
Pour les uns, ce mécanisme très français fait que l'Hexagone est le seul pays, hors les Etats-Unis et l'Inde, à avoir conservé une industrie cinématographique. Pour les autres, il s'agit d'un système anachronique en décalage avec les goûts du public. La montée en puissance des plateformes oblige toutefois tout le secteur à moderniser cette chronologie et le gouvernement aimerait bien annoncer un accord pendant le plus grand festival de cinéma au monde, peut-être le samedi 10 juillet à l'occasion de la visite de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.
Depuis la publication du décret dit « SMAD » mercredi dernier, les plateformes ont en effet l'obligation de participer au financement du cinéma tricolore. Mais en contrepartie, le gouvernement s'était engagé à leur permettre de ne pas diffuser trop longtemps après la sortie en salle des films qu'elles auraient financés.
Vélo sur piste
Le problème est que la négociation patine. La place qui sera faite à Netflix, Disney+ ou Amazon Prime Video bousculera forcément celle des acteurs en place, en particulier Canal+ mais aussi les chaînes gratuites. Lesquelles veulent bien financer le septième art mais à condition que cela contribue à leur attractivité auprès des abonnés ou des audiences.
Le gouvernement peut passer en force en publiant un décret. Le législateur lui en a donné la possibilité. Mais c'est pour lui un dernier recours et « pas l'esprit », dit-on du côté du Centre national du cinéma (CNC). Parce qu'il n'a pas le pouvoir de caler précisément toutes les fenêtres de diffusion de chacun, la chronologie des médias étant par essence un accord interprofessionnel.
Et, pour cette même raison, selon Pascal Rogard, de la SACD, parce que cette chronologie imposée d'en haut serait vulnérable juridiquement vis-à-vis des autorités européennes. Certains dans le milieu du cinéma estiment en outre que le gouvernement n'était en rien obligé à publier une nouvelle « chrono » en même temps que le décret SMAD.
Pour certains, la négociation sur la chronologie des médias est comme une course de vélo sur piste : tout se résout en quelques secondes après une longue période de surplace. Pour d'autres, c'est, comme pour la dernière réforme de 2018, un processus laborieux traînant en longueur.
En tout cas, l'enjeu est clair. En travaillant plus avec les plateformes américaines - pour lesquelles la priorité était les séries plus que les films -, le milieu du cinéma cherche à diversifier ses sources de financement afin de moins dépendre d'un Canal+ redressé mais vulnérable . Mais ne risque-t-on pas de fragiliser les financeurs traditionnels du septième art français comme la chaîne de Vivendi, qui met certes moins qu'avant, mais bien plus, argue-t-elle, que toutes les plateformes réunies (entre 150 et 200 millions, contre 80 millions par an) ? Un dilemme qui ressemble à celui du football français, qui vient de pactiser avec Amazon !
Passer en force ?
Le décret SMAD laisse entendre que possibilité a été donnée à Netflix et consorts de diffuser des films autour de douze mois après leurs sorties en salles s'ils consacrent assez d'argent à la création française - 20 % à 25 % de leur chiffre d'affaires français, dont 20 % de ce montant vers le cinéma. Mais ce pivot de douze mois a été compris différemment par les plateformes et les autres acteurs du secteur.
Canal+ a aujourd'hui la première fenêtre de diffusion du cinéma après la salle, à huit mois. Comme l'a martelé son patron Maxime Saada dans « Ecran Total », il veut garder une avance de neuf mois sur les plateformes (aujourd'hui, il a une avance de près de trois ans). Si Canal pouvait diffuser les films six mois après leur sortie en salle, contre quinze pour un Netflix, la filiale de Vivendi conserverait une véritable primeur justifiant son investissement.
Netflix pourrait l'accepter, mais il négocie en parallèle un accord avec la profession du cinéma s'engageant sur un nombre de films, des critères de diversité, etc. qui le mettraient avant. Cependant, les organisations du cinéma (Blic, Bloc, ARP) ont selon nos informations formulé une proposition mercredi qui complique encore la donne. « Repousser les plateformes à dix-sept mois, ou à six mois, aux mêmes conditions que Canal+, rend plus improbable leur signature. Cela traduit l'influence de Canal sur la filière cinéma », explique Pascal Rogard.
« Il est important de préserver la place de Canal+, nous verrons ce qu'il propose financièrement [en discussion également dans le décret TNT imminent , NDLR] pour obtenir la fenêtre qu'il convoite, précise un professionnel. Mais s'il n'y a pas d'accord, nous nous tournerons vers les plateformes. »
Le cinéma américain
Les chaînes gratuites (TF1, M6, France 2…) veulent quant à elles une « étanchéité » de leur fenêtre, c'est-à-dire être les seules à diffuser le film quand leur tour arrive. Or les plateformes n'aiment pas retirer des contenus après quelques mois. C'est un autre sujet difficile.
Au-delà des films français, le risque pour Canal+ concerne aussi le cinéma américain. Une fois leur place acquise dans la chronologie des médias, Netflix, Disney+ et Amazon Prime Video (qui veut boucler l'acquisition de MGM) pourraient en effet choisir d'acheter le droit de diffuser des blockbusters américains sur leur plateforme peu de temps après leur sortie en salle. Privant ainsi Canal d'un véritable argument de vente au moment où il s'apprête déjà à ne plus diffuser de matchs de Ligue 1.
Nicolas Madelaine |
| | | Flounder69 Modérateur
Âge : 31 Messages : 10750 Localisation : France Inscription : 06/10/2012
| Sujet: Re: La chronologie des médias Dim 11 Juil 2021 - 13:30 | |
| La ministre de la culture a annoncé que le gouvernement tranchera "à la fin de l'été" en cas d'absence d'accord. Ils ne pourront pas dire qu'ils n'ont pas eu le temps de négocier vu les mois que cela prend... - ozap.com a écrit:
- Chronologie des médias : Le gouvernement tranchera "à la fin de l'été" en cas d'absence d'accord
Roselyne Bachelot a sommé les professionnels du secteur de conclure un accord avant. Le temps presse pour la nouvelle chronologie des médias. Comme le rapporte l'AFP, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot ne laisse plus que quelques semaines aux acteurs de la filière cinématographique et audiovisuelle pour trouver un accord sur le système régissant l'ordre de sortie des films sur les différents supports : cinémas, télévision, plateformes, etc. Si les discussions en cours depuis plusieurs mois n'aboutissent pas, le gouvernement prévient qu'il tranchera lui-même d'ici la fin de l'été.
"Il est dans l'intérêt de toute la filière que vous aboutissiez rapidement à cet accord", a déclaré samedi Roselyne Bachelot devant les professionnels au festival de Cannes, en clôture d'une table ronde du Centre national de la cinématographie et de l'image animée (CNC). "Moi je veux que la discussion continue", a-t-elle ensuite expliqué à la presse, se défendant d'avoir lancé un ultimatum aux parties prenantes. "Au contraire, j'ai laissé de la liberté (...) pour que les discussions puissent aller à leur terme et que je ne sois pas contrainte à avoir un texte qui serait d'origine purement gouvernementale", a poursuivi la responsable politique.
Adaptation à la montée des plateformes Le changement de la chronologie des médias vise à s'adapter à la montée en puissance des plateformes de streaming. La réforme doit permettre à ces plateformes de diffuser les films en France 12 mois après leur sortie, contre 36 mois actuellement, en contrepartie d'une obligation d'investissement dans la production française qui leur est désormais imposée. |
| | | Greg66
Messages : 63 Inscription : 23/08/2021
| Sujet: Re: La chronologie des médias Lun 23 Aoû 2021 - 11:25 | |
| Toujours aucune news de cette chronologie qui est daté .. Je pense qu’il faut s’adapter à ère du temps et modifier pas mal de choses pour éviter que le consommateur soit frustré (je ne dis pas qu’il doit tout avoir comme ça hein..) Sortie sur D+ 6 mois après sa sortie ciné
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| | | isanka Modérateur
Âge : 39 Messages : 4132 Localisation : Ankara (Turquie) Inscription : 10/09/2013
| | | | Greg66
Messages : 63 Inscription : 23/08/2021
| Sujet: Re: La chronologie des médias Ven 10 Sep 2021 - 13:51 | |
| Sur un article aujourd’hui, Netflix commence à perdre patience sur cette chronologie des médias qui mettent du temps à se mettre en place..et donne un délai de 2 mois au gouvernement. |
| | | Greg66
Messages : 63 Inscription : 23/08/2021
| Sujet: Re: La chronologie des médias Lun 20 Sep 2021 - 22:46 | |
| Disney menace de ne plus sortir les films au cinéma en France (sortie directement sur la plateforme) car la loi de la chronologie des médias prend trop de temps. |
| | | Rwo
Âge : 27 Messages : 1767 Localisation : France Inscription : 14/02/2015
| Sujet: Re: La chronologie des médias Lun 20 Sep 2021 - 23:13 | |
| - Greg66 a écrit:
- Disney menace de ne plus sortir les films au cinéma en France (sortie directement sur la plateforme) car la loi de la chronologie des médias prend trop de temps.
L'article en question : https://variety.com/2021/film/global/france-windowing-netflix-disney-1235064204/ De toute manière, me concernant, je ne vais pas au cinéma voir des films français. Entre l'offre locale et celle des États-Unis, mon choix est vite fait. Des comédies sociales cramées au micro-ondes, aux univers cinématographiques, n'allez pas me dire que c'est la première optique qui éblouit par son ambition et sa richesse… Toi aussi, écris un film français ! Il te faut juste : • un acteur de la Comédie Française • le quota minorité sociale (LGBTQuinté+, de couleur, handicapée, immigrée) • une situation rassemblant les deux personnages issus de milieux opposés (âge, classe, lieu/mode de vie) • inclure forcément une scène à table et finir le tout sur une réconciliation parce que youpi tout le monde en France il s'aime • filmer le tout sur Paris (parce que la province, c'est que des péquenauds) • formule déclinable à l'occasion de l'adaptation d'une BD franco-belge Alors que France Télévisions ou Canal+ nous casse les noix pour ne donner que ça en échange… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mar 21 Sep 2021 - 7:45 | |
| T'as oublié l'inévitable scène X !
C'est bête à dire, mais le cinéma ne me manque plus. L'offre est tellement abondante ailleurs que je n'éprouve plus le besoin d'aller en salle désormais. J'aurai pas cru dire ça y'a un an. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mar 21 Sep 2021 - 9:35 | |
| Sans oublier le jeu d’acteur souvent très moyen voir mauvais sauf exception qui se veut de plus en plus rare. Comme toi @Olikos, le réouverture des cinémas n’a pas eu l’effet escompté. J’ai limite été agacé de me retrouver en salles avec la populace… |
| | | Timon Timauvais Propriétaire
Âge : 53 Messages : 12603 Localisation : sur Chronique Disney Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mar 21 Sep 2021 - 11:18 | |
| Hop, pour ceux que cela intéresse, voici une 'tite dépêche publié à l'instant sur Chronique Disney, le site, histoire de recentrer l'enjeu. Cliquez ici. Flounder69 et isanka aiment ce message |
| | | Flounder69 Modérateur
Âge : 31 Messages : 10750 Localisation : France Inscription : 06/10/2012
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mar 21 Sep 2021 - 11:52 | |
| "Alors que les médias français sont muets sur le sujet (qui pourtant les concernent directement), il faut se tourner vers les États-Unis et le magazine Variety pour en apprendre un peu plus". Cette phrase au début de la dépêche de Chronique Disney m'a fait sourire, hier en lisant l'article de Variety je me disais justement que c'était fou d'apprendre ça dans des articles US (et ce n'est pas la première fois). Hormis quelques rares articles (payants le plus souvent), les médias français n'en parlent quasiment pas... Pour ceux qui ont du mal avec l'anglais, Première reprend de nombreux points de Variety : - premiere.fr a écrit:
- Disney pourrait ne plus sortir ses films au cinéma en France à cause de la chronologie des médias
le 21/09/2021 à 09:30 par Charles Martin
Les intérêts divergents des streamers, de Canal Plus et de la télé publique font planer de nouvelles menaces sur les salles obscures.
L'exception culturelle française commence à agacer les grands studios hollywoodiens. À l'heure où ils repensent entièrement leurs stratégies de sorties des films, avec l'expansion de leurs plateformes de streaming respectives, la chronologie des médias hexagonale leur interdisant de faire des diffusions salles et TV en simultanée, comme aux Etats-Unis actuellement, pose un sérieux problème, selon une enquête de Variety publiée cette semaine.
En pleine renégociation depuis des mois, cette "chronologie" française se heurte aux intérêts divergents des uns des autres. D'abord de Canal Plus, principal financeur du cinéma national, qui demande à disposer d'une fenêtre de quatre mois après la sortie en salle des films, pour pouvoir les proposer à ses abonnés. Le groupe de Vincent Bolloré s'oppose également à ce que les services de streaming accèdent aux films 12 mois après leur sortie au cinéma car cela empiéterait sur leur fenêtre, qui dure neuf mois. Canal Plus fait valoir que ces plateformes investissent trop peu par rapport à leurs propres apports, et milite pour une fenêtre établie à 15 mois au lieu de 12...
Dans le même temps, France Télévisions demande aussi une place pour le clair et une fenêtre d'exclusivité d'un mois sur les films qu'il acquiert auprès des grands studios. Concrètement, cela signifie que les streamers devraient retirer temporairement un titre de leurs plateformes au cours de ce mois d'exclu, où le film sera diffusé à la télévision française. "Nous sommes dans le troisième wagon, deux ans après la sortie en salles, derrière les chaînes de télévision payantes et les streamers, et nous demandons juste une petite fenêtre", justifie Manuel Alduy du groupe public, précisant qu'il s'agit d'équité, de pouvoir offrir à tous l'accès au cinéma à la télévision.
Evidemment, toutes ces demandes vont à l'encontre des intérêts des studios hollywoodiens, qui corrèlent désormais les sorties en salle et les sorties télé via leurs réseaux de streaming. Plusieurs sources affirment ainsi à Variety que Disney envisagerait de ne plus sortir ses films dans les cinémas de France, pour les sortir directement sur sa plateforme de streaming Disney Plus, afin d'éviter d'être soumis à la chronologie des Médias. De quoi inquiéter Ardavan Safaee, PDG de Pathé, qui explique dans la revue américaine : "C'est une situation préoccupante... Si certains grands films américains sautant la sortie en salles en France, cela impactera tout le monde, y compris le secteur du cinéma indépendant français, qui profite des entrées vendues pour ces blockbusters américains". Son homologue Jocelyn Bouyssy, directrice générale de CGR Cinema, est moins alarmiste et estime qu'il est peut probable que le groupe aux grandes oreilles en arrive à de telles extrémités : "Nous avons vu récemment que Disney est revenu sur sa stratégie hybride : non seulement ils ont réalisé qu'ils avaient besoin du cinéma pour générer des revenus, mais ils ont également vu que cela n'avait pas été bon pour leur image et leurs relations avec des talents tels que Scarlett Johansson".
Néanmoins, une autre source maintient dans Variety que l'exception française ne passera plus outre-Atlantique, et qu'il faudra bien s'adapter, un jour ou l'autre : "Aux États-Unis, la fenêtre maximale pour passer des cinémas aux services de SVOD est de 45 jours, et les autres pays du monde suivent le même chemin car les films américains représentent 70 à 80 % du box-office dans la plupart de ces pays. Alors comment la France peut-elle s'isoler du reste du monde ? Certes, elle reste une exception car les films américains représentent moins de 50% des entrées en salles, mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre les films de Disney, ce serait une perte de 50 millions d'entrées par an".
Le CNC avait demandé aux différentes parties de se mettre d'accord sur une nouvelle réglementation au 1er juillet dernier. Pour l'instant, les discussions sont dans une impasse. Et si à la fin de l'année aucun consensus n'est trouvé, alors le gouvernement pourrait décider à la place de tout le monde : "Cette situation, c'est comme essayer de résoudre un Rubik’s Cube : il faut trouver la bonne combinaison qui conviendra aux intérêts respectifs de chacun. C'est ahurissant mais pas impossible", conclut Jocelyn Bouyssy. Je ne suis pas très surpris par la nouvelle, même si je pense que c'est plus du bluff (pour l'instant du moins) dans le sillage de Netflix (et sa lettre envoyée à la ministre de la Culture) pour secouer un peu de nouveau les différents acteurs de cette reforme qui tarde à venir. Surtout depuis que le décret est passé début juillet. Au moment où Disney redonne l'exclusivité et la primeur aux salles partout dans le monde après plusieurs sorties cinéma/plateformes, en France on risquerait de passer en "uniquement sur plateformes" (comme Netflix), c'est assez ironique. Timon Timauvais aime ce message |
| | | isanka Modérateur
Âge : 39 Messages : 4132 Localisation : Ankara (Turquie) Inscription : 10/09/2013
| | | | Greg66
Messages : 63 Inscription : 23/08/2021
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mar 21 Sep 2021 - 14:22 | |
| Si je me trompe pas, le décret a été approuvé sur le financement des plateformes. Donc en gros, les plateformes paient mais non rien en retour..(pour payer ça va vite mais ensuite.. ) |
| | | ChrisDGFIP77
Âge : 41 Messages : 537 Localisation : Lagny Sur Marne 77400 Inscription : 04/09/2017
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mar 21 Sep 2021 - 21:31 | |
| Je peux comprendre l'énervement des plates formes, parce que déjà la pratique de demander un financement en échange d'un avantage législatif cela s'apparente un peu pour moi à une pratique mafieuse... surtout qu'effectivement si c'est pour financer un cinéma Français majoritairement nul ce n'est pas la peine... Et en plus les promesses faites ne sont pas tenues...
Ce serait dommage que les films ne sortent plus au cinéma mais uniquement sur les plates formes à cause de cela (surtout pour les cinémas qui sont déjà pour beaucoup dans une position difficile et qui n'y sont pour rien dans l'histoire) mais je comprend le bras de fer. Futur 1000ème Happy Ghost de Phantom Manor ;-) Voyage à Walt Disney World en solo prévu du 6 au 21 septembre 2022 ! |
| | | Greg66
Messages : 63 Inscription : 23/08/2021
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mer 22 Sep 2021 - 8:37 | |
| - ChrisDGFIP77 a écrit:
- Je peux comprendre l'énervement des plates formes, parce que déjà la pratique de demander un financement en échange d'un avantage législatif cela s'apparente un peu pour moi à une pratique mafieuse... surtout qu'effectivement si c'est pour financer un cinéma Français majoritairement nul ce n'est pas la peine... Et en plus les promesses faites ne sont pas tenues...
Ce serait dommage que les films ne sortent plus au cinéma mais uniquement sur les plates formes à cause de cela (surtout pour les cinémas qui sont déjà pour beaucoup dans une position difficile et qui n'y sont pour rien dans l'histoire) mais je comprend le bras de fer. Quand on voit que Shang-Chi et Jungle Cruise sortent sur la plateforme le 12 novembre et nous non.. on paie comme les autres (même tarif ) pour avoir la moitié du contenu. |
| | | charlene28
Âge : 33 Messages : 1851 Localisation : 28 Inscription : 04/11/2010
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mer 22 Sep 2021 - 9:00 | |
| Pas mal ont un vpn au final pour contourner ce problème… donc ça rajoute sur la facture. Perso j’ai choisi cette solution car bon vu le prix ça me gonflait de ne pas voir les nouveautés, j’ai le vpn jusqu’en mai 2023 donc d’ici là j’espère qu’une solution sera trouvée.
En gros un décret est validé, accepté, voté mais derrière vu que personne n’est capable de se mettre d’accord les plateformes se retrouvent à financer des projets pour respecter la loi pour rien à l’heure actuelle. Je comprends que les plateformes soient en colère, y’a de quoi l’être.
C’est pas comme si le cinéma français remplissait les salles… (à part les « comédies » type tuche, camping et compagnie).
Rwo et Greg66 aiment ce message |
| | | Rwo
Âge : 27 Messages : 1767 Localisation : France Inscription : 14/02/2015
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mer 22 Sep 2021 - 11:12 | |
| Le cinéma français ne fait pas rêver, on a l'air tous assez d'accord là-dessus. Non pas qu'il n'y ait pas de bons éléments, on a bien des réalisateurs, des acteurs, des artistes qui ont percé et qui se sont expatriés là où ils pourraient pleinement s'épanouir. Le problème c'est qu'ils n'aient pas l'opportunité d'en faire autant ici avec FT ou C+.
Hormis côté animation (où on se débrouille honorablement), le seul film que j'ai trouvé quelque peu ambitieux ces dernières années, c'était La Belle et la Bête de Christophe Gans en 2014, ou Seuls qui m'avait bien plu. |
| | | Thumper
Âge : 30 Messages : 2573 Localisation : Châlons en Champagne Inscription : 09/01/2013
| Sujet: Re: La chronologie des médias Mer 22 Sep 2021 - 17:33 | |
| Cette chronologie des médias profite à un seul média finalement : Canal+. Et ça pose la question fatidique : en quel honneur Canal+ pourrait avoir des films qu'elle ne finance pas (comme ceux appartenant à la Walt Disney Company) en avance alors que Disney devrait attendre trois ans pour les proposer sur leur propre plate-forme ? Juste parce qu'il finance une partie du cinéma français ? La bonne blague ! Quand on voit la gueule de ce genre de cinéma... Je comprends totalement Disney sur ce coup ! Et je rejoins les commentaires, notamment celui de @Southside : je vais voir des films au cinéma qui méritent d'être vus au cinéma, donc principalement les blockbusters américains et certains grands films français (mais de manière très très rare). Je ne suis retourné au cinéma que deux fois depuis leur réouverture, par manque de temps certes mais aussi parce que j'estimais que j'attendrais de les voir en streaming sur des plate-formes officielles. Cependant, je ne suis pas sûr que la menace soit si prise au sérieux que cela. On n'a aucune réaction, ni des cinémas, ni du Ministère de la Culture, ni du monde du cinéma français, ni dans les principaux médias, qui ont pourtant l'habitude de tirer sur Disney à tout bout de champ. Je saurais t'aimer, j'en ai rêvé !La Belle au Bois Dormant |
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