Suis je devenu un vieux con ? C'est la question que ce film a réussi à me faire poser en sortie de salle quand même.
Alors sans avoir à finir la lecture de ce qui va suivre dans mon post, certains penseront qu'a l'évidence oui. Mais j'avoue trouvez bien des commentaires indulgents. Alors tous les gouts sont dans la nature et tant pis pour moi, d'autant plus que c'est bien con parce que cette année j'ai vraiment, vraiment aimé Raya, Luca et Cruella pourtant. Mais alors là ... Outch quand même.
Donc c'est ça le Disney enchanté de Noël. On ne peut pas faire plus sommaire et plus basique que ça. Le scénario est d'une pauvreté incroyable, remuant un ensemble de personnages tous aussi sous exploités que leurs "intrigues" respectives pour faire croire que des choses ont lieu dans le film. Il n'y a eu que Mirabel pour bien s'en sortir. Et tant mieux, c'est le perso central. Mais son arc personnel aussi est d'une confusion assez surprenante. Je croyais que le film allait nous raconter pourquoi elle n'a pas de pouvoir et que ça aboutirait à un parcours initiatique du héros avec un destin hors du commun par rapport au reste de la famille. Mais non, on va se perdre dans un labyrinthe de persos secondaires en vedette. En pratique, elle doit s'occuper des caprices de chacun. Afin de donner ce qui ressemble à de l'épaisseur pour le film. Mais aussi d'une malédiction qui a dû arranger le scénario tant on ne sait rien de la raison pour laquelle elle arrive, ainsi que d'une backstory faussement importante sur la grand mère, son mari et la chandelle, dont le qualificatif "survolée" serait un euphémisme.
Tous les pouvoirs magiques et la famille entant que thème ne sont que gags et prétexte. Jamais du cinéma avec de l'art et du talent dans la narration. Coco avait excellé d'un bout à l'autre et sans fausse note dans la matière, et Vice Versa avait franchement bien décortiqué aussi la chose. Tous deux avec une intense et palpable émotion. Ici rien, c'est juste un joyeux bazar, qui termine exactement comme il a commencé sans avoir beaucoup fait évoluer l'univers et ses principales constituantes ( à l'exception de Bruno ) Mais une intrigue nouvelle arrive toutes les 5 minutes, jetant la précédente aux orties et animant ce désordre avec plus d'énergie et de dynamisme que nécessaire, dans ce qui est un huis clos. Chose assez étrange d'ailleurs tant le film a des extérieurs somptueux ! Et donc je sors de là en me demandant quel a été l'enseignement de ce film ? C'est vraiment parti dans tous les sens et c'est si maladroit dans ce que ça a envie de transmettre ...
Et pour finir, les chansons, c'est de pire en pire là aussi. Elles ne sont pas fondamentalement mauvaises, mais sont elles digne de Disney franchement ? Musicalement c'est pauvre, et si impersonnel comme bien souvent depuis les années 10. ça ne sonne plus comme une chanson classique de Disney, ça m'attriste de constater cela. La mise en scène s'emmerde pas des masses non plus, nombreuses d'entres elles se passent dans un délirium de couleurs sur fond noir ou dans une imagination débordante tout droit sortie du contexte. Encore du spectacle dopé qui met une pause sur l'intrigue pour balancer plein d'information pas vraiment utiles au lieu de créer un vrai segment musical et narratif dans le métrage ...
Alors oui ai je trop grandi et n'en ai je plus rien à faire de ces Disney musicaux clairement ciblés pour des enfants ? Ou bien non ... Disney brasse t-il effectivement de l'air avec des graphismes de persos recyclés depuis Raiponce ( 11 ans cette année ) et sans la moindre recherche nouvelle coté direction artistique face à des Pixar et autres concurrents en perpétuel mouvement et ainsi jamais immobile ?
La question ne s'ai jamais autant posé pour moi.
MD35, Winnie l'Ourson, MIss Bianca et WhiteQueen aiment ce message
Suis je devenu un vieux con ? C'est la question que ce film a réussi à me faire poser en sortie de salle quand même.
Alors sans avoir à finir la lecture de ce qui va suivre dans mon post, certains penseront qu'a l'évidence oui. Mais j'avoue trouvez bien des commentaires indulgents. Alors tous les gouts sont dans la nature et tant pis pour moi, d'autant plus que c'est bien con parce que cette année j'ai vraiment, vraiment aimé Raya, Luca et Cruella pourtant. Mais alors là ... Outch quand même.
Donc c'est ça le Disney enchanté de Noël. On ne peut pas faire plus sommaire et plus basique que ça. Le scénario est d'une pauvreté incroyable, remuant un ensemble de personnages tous aussi sous exploités que leurs "intrigues" respectives pour faire croire que des choses ont lieu dans le film. Il n'y a eu que Mirabel pour bien s'en sortir. Et tant mieux, c'est le perso central. Mais son arc personnel aussi est d'une confusion assez surprenante. Je croyais que le film allait nous raconter pourquoi elle n'a pas de pouvoir et que ça aboutirait à un parcours initiatique du héros avec un destin hors du commun par rapport au reste de la famille. Mais non, on va se perdre dans un labyrinthe de persos secondaires en vedette. En pratique, elle doit s'occuper des caprices de chacun. Afin de donner ce qui ressemble à de l'épaisseur pour le film. Mais aussi d'une malédiction qui a dû arranger le scénario tant on ne sait rien de la raison pour laquelle elle arrive, ainsi que d'une backstory faussement importante sur la grand mère, son mari et la chandelle, dont le qualificatif "survolée" serait un euphémisme.
Tous les pouvoirs magiques et la famille entant que thème ne sont que gags et prétexte. Jamais du cinéma avec de l'art et du talent dans la narration. Coco avait excellé d'un bout à l'autre et sans fausse note dans la matière, et Vice Versa avait franchement bien décortiqué aussi la chose. Tous deux avec une intense et palpable émotion. Ici rien, c'est juste un joyeux bazar, qui termine exactement comme il a commencé sans avoir beaucoup fait évoluer l'univers et ses principales constituantes ( à l'exception de Bruno ) Mais une intrigue nouvelle arrive toutes les 5 minutes, jetant la précédente aux orties et animant ce désordre avec plus d'énergie et de dynamisme que nécessaire, dans ce qui est un huis clos. Chose assez étrange d'ailleurs tant le film a des extérieurs somptueux ! Et donc je sors de là en me demandant quel a été l'enseignement de ce film ? C'est vraiment parti dans tous les sens et c'est si maladroit dans ce que ça a envie de transmettre ...
Et pour finir, les chansons, c'est de pire en pire là aussi. Elles ne sont pas fondamentalement mauvaises, mais sont elles digne de Disney franchement ? Musicalement c'est pauvre, et si impersonnel comme bien souvent depuis les années 10. ça ne sonne plus comme une chanson classique de Disney, ça m'attriste de constater cela. La mise en scène s'emmerde pas des masses non plus, nombreuses d'entres elles se passent dans un délirium de couleurs sur fond noir ou dans une imagination débordante tout droit sortie du contexte. Encore du spectacle dopé qui met une pause sur l'intrigue pour balancer plein d'information pas vraiment utiles au lieu de créer un vrai segment musical et narratif dans le métrage ...
Alors oui ai je trop grandi et n'en ai je plus rien à faire de ces Disney musicaux clairement ciblés pour des enfants ? Ou bien non ... Disney brasse t-il effectivement de l'air avec des graphismes de persos recyclés depuis Raiponce ( 11 ans cette année ) et sans la moindre recherche nouvelle coté direction artistique face à des Pixar et autres concurrents en perpétuel mouvement et ainsi jamais immobile ?
La question ne s'ai jamais autant posé pour moi.
Ne t'inquiète pas, dans les grandes lignes je partage ton avis. C'est juste que je n'ai pas non plus aimé Raya et concernant les chansons, il y a 3 chansons que je trouve pas mal, "ne parlons pas de Bruno" et les 2 chansons avec les soeurs sans qu'elles ne soient exceptionnelles non plus.
Ce n'est pas un Disney digne d'être le Disney de Noël. On verra ce que l'avenir des WDAS nous réservera, mais personnellement c'est leur deuxième film consécutif qui me déçoit, je commence à avoir peur. Tout le monde parle d'un nouvel âge d'or pour Disney dans les années 2010, or personnellement je trouve qu'il s'agit de l'âge du recyclage et de l'absence de prise de risque et ça se confirme avec les 2 films des années 2020 qui sont dans la même lignée. Mais ce dernier film est vraiment oubliable et mauvais...
Le scénario est d'une pauvreté incroyable, remuant un ensemble de personnages tous aussi sous exploités que leurs "intrigues" respectives pour faire croire que des choses ont lieu dans le film. Il n'y a eu que Mirabel pour bien s'en sortir. Et tant mieux, c'est le perso central. Mais son arc personnel aussi est d'une confusion assez surprenante. Je croyais que le film allait nous raconter pourquoi elle n'a pas de pouvoir et que ça aboutirait à un parcours initiatique du héros avec un destin hors du commun par rapport au reste de la famille. Mais non, on va se perdre dans un labyrinthe de persos secondaires en vedette. En pratique, elle doit s'occuper des caprices de chacun. Afin de donner ce qui ressemble à de l'épaisseur pour le film. Mais aussi d'une malédiction qui a dû arranger le scénario tant on ne sait rien de la raison pour laquelle elle arrive, ainsi que d'une backstory faussement importante sur la grand mère, son mari et la chandelle, dont le qualificatif "survolée" serait un euphémisme.
Je ne suis pas forcément d'accord et aussi tranchée avec l'entièreté de ton commentaire mais ce gros paragraphe, c'est sans doute ce qui m'a juste fait passer un bon moment au cinéma et pas un moment exceptionnel. J'aurais tellement aimé que le film se concentre davantage sur Mirabel et son absence de magie. Il y avait tant de pistes à explorer!
Je suis assez confuse. Je ressors de ma séance avec l'impression d'avoir vu de très belles images mais avec un scénario tenant sur un bout de papier. Il y a très peu d'enjeu dramatique et le tout est plan plan. Très peu de caractérisation de personnages. Je m'attendais à tellement plus de la part de Disney. Reste de très belles séquences musicales mais c'est au final bien mince comparé à Raiponce, Coco, La Reine des Neiges... J'ai l'impression d un gros manque d'exploitation de l'univers et de la famille Madrigal.
The white Queen walks And the night grows pale Stars of lovingness in her hair
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Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12864 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
Je suis assez confuse. Je ressors de ma séance avec l'impression d'avoir vu de très belles images mais avec un scénario tenant sur un bout de papier. Il y a très peu d'enjeu dramatique et le tout est plan plan. Très peu de caractérisation de personnages. Je m'attendais à tellement plus de la part de Disney. Reste de très belles séquences musicales mais c'est au final bien mince comparé à Raiponce, Coco, La Reine des Neiges... J'ai l'impression d un gros manque d'exploitation de l'univers et de la famille Madrigal.
Pareil j'ai quand même trouvé que j'étais un peu resté sur ma faim en ressortant de ma séance... Le film aurait pu bénéficier de 20 bonnes minutes supplémentaires pour ajouter de l'action et le temps de bien clore l'intrigue. Là on a droit à une fin assez floue au final. On ignore pourquoi Mirabel n'a reçu aucun don. Était-ce dans l'unique but de faire réaliser à sa grand-mère le vrai sens de la famille ? D'où vient la magie de la chandelle ? Au moins dans Raiponce on sait d'où provient la magie de ses cheveux et on a eu une réponse sur le pourquoi des pouvoirs d'Elsa dans La Reine des Neiges 2...
Voilà. Le film dure environ 1h40 et j'étais toujours dans l'attente que l'intrigue décolle. C'est très étrange comme sensation, d'autant plus que j'ai aimé cet univers et les personnages présentés (leur apparence physique est très réussie et distincte). Petite note à part, mais ça fait du bien de ne pas avoir d'humour pipi caca ou d'animal mignon (qu'on te frotte bien au visage) comme dans les Disney précédents. Le ton est relativement sérieux tout Le long, sans être à la limite de l'austérité comme cela me semble être le cas pour Raya. Beaucoup de symbolisme dans Encanto, et du symbolisme pas forcément évident : les fissures a chaque fois que la famille a des tensions, le trauma intergénérationnel et le poids des responsabilités non voulues (l'utilité des pouvoirs de chacun est d'ailleurs très variable). C'est limite assez cynique quand on y réfléchit, cette famille aux dons extraordinaires mais qui se fait vraisemblablement du mal à devoir être toujours au top pour servir la communauté. On a Pepa qui est à la limite de la bipolarité, Bruno atteint d'un trouble anxieux (à force de s'en prendre plein la tête à chacune de ses visions), Luisa qui a l'impression de perdre sa raison d'être sans sa force, Isabela contrainte d'être la perfection incarnée etc. Quelqu'un ici avait d'ailleurs très justement parlé du côté presque schizophrène de Camilo.
The white Queen walks And the night grows pale Stars of lovingness in her hair
je passe sous spoiler, je n'ai pas encore vu le film, donc on ne sait jamais...:
es motifs de la jupe de Mirabel représentent les pouvoirs de certains des membres de sa famille ? Animaux, fleurs, nuage de pluie... jusqu'à la chandelle ?
je passe sous spoiler, je n'ai pas encore vu le film, donc on ne sait jamais...:
es motifs de la jupe de Mirabel représentent les pouvoirs de certains des membres de sa famille ? Animaux, fleurs, nuage de pluie... jusqu'à la chandelle ?
Non non, c'est bel et bien le cas! Il y a une image de concept art (que je n'arrive plus à retrouver) qui décortique les motifs sur la jupe de Mirabel.
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Suis je devenu un vieux con ? C'est la question que ce film a réussi à me faire poser en sortie de salle quand même.
Alors sans avoir à finir la lecture de ce qui va suivre dans mon post, certains penseront qu'a l'évidence oui. Mais j'avoue trouvez bien des commentaires indulgents. Alors tous les gouts sont dans la nature et tant pis pour moi, d'autant plus que c'est bien con parce que cette année j'ai vraiment, vraiment aimé Raya, Luca et Cruella pourtant. Mais alors là ... Outch quand même.
Donc c'est ça le Disney enchanté de Noël. On ne peut pas faire plus sommaire et plus basique que ça. Le scénario est d'une pauvreté incroyable, remuant un ensemble de personnages tous aussi sous exploités que leurs "intrigues" respectives pour faire croire que des choses ont lieu dans le film. Il n'y a eu que Mirabel pour bien s'en sortir. Et tant mieux, c'est le perso central. Mais son arc personnel aussi est d'une confusion assez surprenante. Je croyais que le film allait nous raconter pourquoi elle n'a pas de pouvoir et que ça aboutirait à un parcours initiatique du héros avec un destin hors du commun par rapport au reste de la famille. Mais non, on va se perdre dans un labyrinthe de persos secondaires en vedette. En pratique, elle doit s'occuper des caprices de chacun. Afin de donner ce qui ressemble à de l'épaisseur pour le film. Mais aussi d'une malédiction qui a dû arranger le scénario tant on ne sait rien de la raison pour laquelle elle arrive, ainsi que d'une backstory faussement importante sur la grand mère, son mari et la chandelle, dont le qualificatif "survolée" serait un euphémisme.
Tous les pouvoirs magiques et la famille entant que thème ne sont que gags et prétexte. Jamais du cinéma avec de l'art et du talent dans la narration. Coco avait excellé d'un bout à l'autre et sans fausse note dans la matière, et Vice Versa avait franchement bien décortiqué aussi la chose. Tous deux avec une intense et palpable émotion. Ici rien, c'est juste un joyeux bazar, qui termine exactement comme il a commencé sans avoir beaucoup fait évoluer l'univers et ses principales constituantes ( à l'exception de Bruno ) Mais une intrigue nouvelle arrive toutes les 5 minutes, jetant la précédente aux orties et animant ce désordre avec plus d'énergie et de dynamisme que nécessaire, dans ce qui est un huis clos. Chose assez étrange d'ailleurs tant le film a des extérieurs somptueux ! Et donc je sors de là en me demandant quel a été l'enseignement de ce film ? C'est vraiment parti dans tous les sens et c'est si maladroit dans ce que ça a envie de transmettre ...
Et pour finir, les chansons, c'est de pire en pire là aussi. Elles ne sont pas fondamentalement mauvaises, mais sont elles digne de Disney franchement ? Musicalement c'est pauvre, et si impersonnel comme bien souvent depuis les années 10. ça ne sonne plus comme une chanson classique de Disney, ça m'attriste de constater cela. La mise en scène s'emmerde pas des masses non plus, nombreuses d'entres elles se passent dans un délirium de couleurs sur fond noir ou dans une imagination débordante tout droit sortie du contexte. Encore du spectacle dopé qui met une pause sur l'intrigue pour balancer plein d'information pas vraiment utiles au lieu de créer un vrai segment musical et narratif dans le métrage ...
Alors oui ai je trop grandi et n'en ai je plus rien à faire de ces Disney musicaux clairement ciblés pour des enfants ? Ou bien non ... Disney brasse t-il effectivement de l'air avec des graphismes de persos recyclés depuis Raiponce ( 11 ans cette année ) et sans la moindre recherche nouvelle coté direction artistique face à des Pixar et autres concurrents en perpétuel mouvement et ainsi jamais immobile ?
La question ne s'ai jamais autant posé pour moi.
Ben non c'est une question de gouts. moi j'ai pensé exactement pareil pour Raya que j'ai trouvé d'une pauvreté scénaristique qui m'a mis mal à l'aise tellement ça cherchait désespérément à emprunter à d'autres films par manque d'inspiration. J'ai littéralement compté les minutes avant la fin alors que j'ai été absolument enchanté par Encanto que je crève d'envie de revoir, ce qui ne m'était pas arrivé depuis Moana
Ed-la-Hyène
Âge : 49 Messages : 1105 Localisation : Au Royaume Des Plantagenêts Inscription : 04/10/2009
J'ai vu le film mercredi et je l'ai beaucoup aimé.
SPOILERS
Je ne vais pas répéter ce que tout le monde a déjà dit, donc je vais juste parler de Mirabel. Au début je ne comprenais pas trop l'intérêt de ne pas lui donner de pouvoir, mais finalement c'est assez évident : Casita l'a privée de pouvoirs car elle savait que la famille était/allait être profondémment dysfonctionnelle (Bruno et Mirabel rejetés malgré leur gentillesse et leur amour pour leur famille, la pression infligée à Luisa et Isabela, la froideur de l'Abuela qui n'a jamais été voir de psy, etc etc), et elle voulait que Mirabel soit l'élément déclencheur qui soulignerait ce problème une bonne fois pour toutes ; pour au final aider à détruire leurs fondations (en aidant littéralement la maison à s'écrouler en participant à la discorde familiale avec l'Abuela, mais aussi en pointant du doigt la dureté de l'Abuela, les peurs de ses soeurs, et l'exclusion de Bruno) et à les reconstruire sur de meilleures bases plus équilibrées et saines, au point de littéralement rendre sa magie à la maison une fois la construction finie.
Avatar by Titsay
fauna, MadEye, Flounder69, Brozen et Verdandi aiment ce message
J'ai vu le film mercredi et je l'ai beaucoup aimé. Au début je ne comprenais pas trop l'intérêt de ne pas lui donner de pouvoir
L'héroïne porte le pouvoir en son nom, Mirabel(le) provenant du latin mirabilis signifiant "Merveille". Finalement, la merveille de la maison, c'est elle...
fauna, MadEye, Flounder69 et namida44 aiment ce message
Trois concepts arts de Lorelay Bove. Un sur la chambre d'Antonio, l'autre sur la destruction de la Casita (elle devait finir brûlée dans une des versions du scénario) et le dernier où Mirabel découvre les secrets de la maison en suivant une tapisserie vivante.
Mirabel et son cousin (qui deviendra plus tard l'Oncle Bruno) par Meg Park.
Toujours par Meg Park, des images pour Luisa. La troisième est par contre de Bill Schwab.
Camillo par Bill Schwab et Antonio par Jerry Huynh.
Isabela par Zane Yarbrough. L'artiste a voulu mettre en avant sa personnalité cachée.
Encore des artworks de la ville par Zac Retz.
Deux visuels imaginés par Scott Watanabe au tout début de la production. Mirabel qui explore la maison en compagnie d'oiseaux en papier peint et le personnage prenant un bain tandis que les bulles, les peintures et le carrelage prennent vie.
Les 4 photos suivantes ont toutes été créées par Mehrdad Isvandi. Ancienne version de la Casita avec une chute d'eau sur la gauche.
Plateau de la rivière inspirée par la Caño Cristales.
La chambre de Bruno.
Et enfin, la fameuse chandelle. L'image date de 2019.
Lin-Manuel Miranda parle des défis rencontrés durant le développement de Encanto au niveau musical.
Citation :
What’s the recipe for writing songs that serve and advance the story and crafting that into the storytelling?
On “Encanto,” we talked about what music should do and what music shouldn’t do. It was really exciting when you have a song like “We Don’t Talk About Bruno,” and we get to know different characters musically.
How did you crack the earworm, “We Don’t Talk About Bruno,” which is such a turning point for the family?
I pitched that because we are putting our arms around this whole family and we’re trying to bring them all to the screen. I thought we needed to have a gossip number because there are things you talk about at dinner, in the kitchen after people have left, and there are things you don’t talk about in front of Abuela because she doesn’t know these two people are dating. I pitched that tune, and it allowed me to create musical themes for characters who do not necessarily get their solo.
The first verse is with Tia Pepa and Felix, and it’s about who was telling the story — that’s my parents, that is my dad, Luis Miranda, on screen.
What was the hardest song to write?
The “I want” song is always hard. You have to make the whole movie to understand the journey that Mirabel’s got to go on and what the question is going to be, so you have to go at it backwards.
Disney has such an insane legacy of good songs that you have to put that out of your head. What finally unlocked “Waiting on a Miracle” was going back to listening to the music we recorded when we were on that research trip. There were so many Colombian waltzes that were in three-quarter time. In my head, I had to write a big Disney pop anthem. But once I committed to the three-quarter time, the song wrote itself.
Talk about that and writing “Dos Oruguitas” in Spanish. What were the pressures of this, your first Spanish song?
Inspired by the butterfly metaphor, I wrote the song about these two caterpillars who are in love and don’t want to let each other go, but of course, they have to let each other go, because how on earth will the miracle come if they don’t make room and make space for that? That to me felt like a delicious metaphor for what the entire family is going through. I was very far outside my comfort zone, and I had my thesaurus with me at all times. Even after I’d written my first draft, I asked myself if the Spanish that I’m using would translate and be at home in Colombia and Puerto Rico.
And how did you break into Luisa’s song? What was the story behind that?
I’m the baby of the family. I have a sister who’s six years older, and she got a raw deal. That song is my love letter and apology to my sister for having it easier. I watched my sister deal with the pressure of being the oldest and carrying burdens I never had to carry. I remember my parents woke my sister up to put together a He-Man playset for Christmas before I woke up. They wanted it to be fully assembled when I woke up on Christmas morning. I put all of that angst and all of those moments into Luisa.
Les adultes sont juste des enfants qui ont grandi.
fauna, MadEye, *choupinette*, Flounder69, namida44, Brozen, Simorgh et Mrs.Snowflakes aiment ce message
La version française est vraiment très bonne je trouve ! Que ce soit le choix des voix, le jeu des comédiens, mais surtout l'adaptation des paroles des chansons, rythmée et entrainante, qui est vraiment fidèle à la VO, avec une très bonne synchronisation labiale et qui fait attention à ce qui se passe à l'image. Avec de bonnes trouvailles pour certaines difficultés, comme dans La famille Madrigal avec le "¡vamos! ¡vamos!" pour remplacer "let's go, let's go" ou encore "Cousine Dolores a l'oreille fine" quand Mirabel fait tomber une aiguille en chantant "Cousin Dolores can hear a pin drop".
Pareil j'ai quand même trouvé que j'étais un peu resté sur ma faim en ressortant de ma séance... Le film aurait pu bénéficier de 20 bonnes minutes supplémentaires pour ajouter de l'action et le temps de bien clore l'intrigue. Là on a droit à une fin assez floue au final. On ignore pourquoi Mirabel n'a reçu aucun don. Était-ce dans l'unique but de faire réaliser à sa grand-mère le vrai sens de la famille ? D'où vient la magie de la chandelle ? Au moins dans Raiponce on sait d'où provient la magie de ses cheveux et on a eu une réponse sur le pourquoi des pouvoirs d'Elsa dans La Reine des Neiges 2...
C'est marrant ce que tu dis car dans ta comparaison tu parles des pouvoirs d'Elsa dont on ne connait l'origine... que dans le 2 . Ce film a été un immense succès et pourtant il part d'un postulat totalement inexplicable : une fille dans une famille royale a des pouvoirs... on ne sait pas pourquoi ni comment et ça n'a l'air de gêner personne , personnellement ça m'a gêné et je n'apprécie pas tellement ce film qui n'apporte rien à part l'intrigue autour d'Elsa qui ne peut pas être elle-même. Ben ici c'est un peu le même cas , dans une famille où tous ont des pouvoirs elle est la seule à ne pas en avoir , cela m'étonne que cela gêne autant de monde de ne pas savoir pourquoi alors qu'on peut en supposer la raison en tout cas je comprends bien mieux l'histoire dans Encanto que dans la Reine des Neiges.
Vu hier pour ma part. C'est marrant, je partage la déception de certains mais par contre, là où certains ont trouvé le scénario pauvre et les séquences réussies, moi c'est totalement l'inverse.
Sur le scénario, je l'ai trouvé plutôt original, voir riche. Pas de grand méchant cette fois, un mystère à résoudre, je ne fais pas de critique spoiler pour entrer dans le détail de tout ce que j'ai aimé vis à vis de la morale de l'histoire, de la notion de famille, des relations et tout, mais j'ai du mal à comprendre comment certains pourraient résumer tout ça sur un bout de papier sans manquer l'essentiel du message. Quand je revois d'anciens Disney que j'adorai enfant : Aladdin, la belle et la bête, la petite sirène, le Roi Lion et que je regarde le scénario. Oui, ça se résume à quelques phrases. Mais là, c'est quand même un brin plus complexe.
Par contre, ma grosse déception concerne les séquences musicales. Non seulement je n'ai pas accroché aux chansons (ce qui en général me donne envie de revoir le film) mais je les ai même trouvées niaises, dénuées d'originalité, limite ennuyeuses pour certaines. Il n'y aucune chanson pour marquer les moments clés du film (contrairement à d'habitude). Il n'y a pas un air qui revient régulièrement comme une ritournelle et qu'on retrouve parfois dans d'autres chansons, il manque une cohérence musicale de l'ensemble en fait. J'ai honnêtement l'impression que ce ne sont pas les musiques qui ont été composées pour le film mais plutôt qu'on a pioché quelques morceaux dans des maquettes/démos pour les mettre dans le film.
Sans bonne musique malheureusement, le film sera vite oublié pour moi. C'est très dommage, il y a des très bonnes choses dedans.
PS : je l'ai vu en VO. Et trouver une chanson niaise en VO, faut y aller.
Disney Orlando (2014, 2017, 2024) / Anaheim (2015, 2022) / Tokyo (2016, 2025 ?) / Hong-Kong (2018) / Shanghai (2024)
Kai Martinez nous partage quelques vidéos de références et nous promet d'autres à venir prochainement !
Kai Martinez a écrit:
From Dance Reference to finished product! The collaboration between our Dance team and the Animation Team can be seen all throughout this beautiful film!! Stay tuned for more clips!