Trois mois après le reste du monde, Raya et le Dernier Dragon est enfin disponible en France, en exclusivité sur Disney+.
Paris Match a écrit:
"Raya et le dernier dragon": Anggun, Frédéric Chau et Géraldine Nakache se confient
Dernier film d’animation Disney en date, «Raya et le dernier dragon» sera disponible exclusivement sur la plate-forme de streaming Disney + à partir du 4 juin. Nous avons interrogé trois voix françaises: Géraldine Nakache (Sisu), Anggun (Virana) et Frédéric Chau (Benja).
Paris Match. Comment êtes-vous arrivés sur ce projet?
Frédéric Chau. J’avais déjà eu une première expérience de doublage avec Disney. Je «jouais» dans «Le Chihuahua» de Beverly Hills. J’avais incarné un Doberman qui s’appelait «El Diablo». Cela s’était bien passé. Ils m’ont recontacté pour «Raya» car le film fait en valeur la culture de l’Asie du Sud-Est et de par mes origines vietnamiennes, c’était une évidence pour moi de participer au projet.
Géraldine Nakache. C’est ton deuxième ? Cela veut dire que l’on pourra en faire d’autre, je suis contente. Mon rêve c’est de chanter dans un Disney, je pensais que c’était mort, que j’avais grillé ma cartouche (rires).
Anggun. Moi aussi, je rêve de chanter dans un Disney. S’il y a un nouveau «Pocahontas», je postule (rires).
Géraldine Nakache. De mon côté, j’ai passé un casting que j’ai réussi puisque je suis là aujourd’hui. J’ai posé ma voix sur trois passages du personnage de Sisu que j’interprète. Les voix ont ensuite été envoyées aux Etats-Unis. Et on m’a appelée dix jours après…
Anggun. J’avais entendu des rumeurs sur l’existence d’un film consacré aux cultures de l’Asie du Sud-Est et j’étais bien sûr intéressée. Il y a fort longtemps j’avais passé un essai pour «Mulan» et finalement je n’avais pas été prise. Mais cette fois-ci, Disney a dit Go et j’étais aux anges. Jouer dans un Disney c’était un de mes rêves !
Comment ont réagi vos proches et notamment les enfants ?
Géraldine Nakache. Je prêche pour ma paroisse. Faire un Disney c’est gagner des Miles auprès de ma fille. Je ne sais pas combien de temps cela va durer mais j’arrive à la faire coucher plus tôt depuis que je suis Sisu.
Anggun. Ma fille fait une petite apparition vocale dans le film et j’ai gagné son amour éternel (rires).
Frédéric Chau. Vous avez de la chance. Ma fille a trois ans et demi et quand je lui ai dit: "tu vois, papa c’est Benja", elle m’a dit: "Mytho".
Quel est votre Disney préféré ?
Géraldine Nakache. «Aladdin», j’ai fait un petit blocage. Le tapis volant, les chansons… (Anggun chante) Actuellement, je suis en plein dans la période «Reine des neiges». Ma fille a quatre ans et demi et cela fait 1500 fois qu’on le regarde.
Frédéric Chau. C’est «Aladdin» aussi. A seize ans, j’avais pleuré. Sinon «Le Roi Lion». Ma fille adore Scar (le méchant, Ndlr).
Anggun. Ma fille a 13 ans, elle adore «La Reine des neiges», «Vaiana». Mais je dois avouer: j’ai pleuré aussi sur «Raya et le dernier dragon» la première fois que je l’ai vu. D’habitude, je retourne en Indonésie (son pays d’origine, Ndlr) trois-quatre fois par an et avec la pandémie, je n’ai pas eu y aller. Et là, voir ce film avec ces ambiances, les fruits, la nourriture, la musique, j’avais un pincement au coeur. C’est un film qui me marque à beaucoup de niveau.
Géraldine Nakache. Tu as raison. Nous sommes sous cloche depuis plus d’un an et «Raya» nous fait voyager. Il est bouleversant ce film.
Frédéric Chau. «Raya» met en lumière beaucoup de particularités de la culture asiatique. Il y a eu une vraie recherche pour retranscrire les différentes cultures et cela met aussi en lumière des valeurs universelles comme la transmission et la confiance en soi.
Retrouvez notre rencontre avec Géraldine Nakache dans le numéro 3761 de Paris Match.
Allociné a écrit:
Raya et le dernier dragon sur Disney+ : "La culture de l'Asie du Sud-Est est sous-représentée au cinéma et dans l'animation" "
Les réalisateurs Don Hall et Carlos Lopez Estrada, les scénaristes Adele Lim et Qui Nguyen, et la productrice Osnat Shurer évoquent "Raya et le dernier dragon", disponible sur Disney+ depuis le 4 juin.
Du sang neuf dans les studios d'animation Disney ! Si le réalisateur Don Hall est un habitué de la maison, où il a déjà signé Winnie l'Ourson et Les Nouveaux héros, plusieurs de ses partenaires sur Raya et le dernier dragon sont des néophytes. Et certains viennent des prises de vues réelles, comme le metteur en scène Carlos Lopez Estrada (Blindspotting), et les scénaristes Adele Lim (Crazy Rich Asians) et Qui Nguyen (la série Les Envoyés d'ailleurs).
Aux côtés de la productrice Osnat Shurer, ils évoquent ce long métrage qui sort finalement sur Disney+ après avoir été prévu pour les salles. Et qui nous plonge au sein de la culture asiatique grâce à cette aventure pleine d'action, d'aventures et de magie, où il est question de sauver un royaume ancestral divisé.
AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a inspirés dans cet univers, cette époque que l'on voit dans le film ? Don Hall (Réalisateur) : Le point de départ remonte à environ six ans, ce qui est fréquent comme durée de production pour un long métrage d'animation. Nous n'étions pas présents à ce moment-là car nous avons été engagés il y a un an et demi. Mais, dès le début, il était question de donner naissance à une aventure fantastique - un genre que nous adorons tous - et l'équipe créative a été particulièrement inspirée par l'Asie du Sud-Est, à l'issue d'un voyage de recherche qui a soufflé tout le monde.
Sur place, ils ont visité différents pays, et tous ont été inspirés par les gens qu'ils ont rencontrés, ce qu'ils ont vu et mangé. Cela peut paraître simpliste, mais tout a débuté avec des artistes qui ont été inspirés. Et tout le monde a aimé cette idée, ne serait-ce que parce que la culture de l'Asie du Sud-Est est sous-représentée. Au cinéma, et dans l'animation chez Disney. C'était une belle manière de rendre hommage à cette culture, au sein d'une aventure fantastique.
Adele Lim (Scénariste) : Lorsque je suis arrivée sur le projet, il y avait cette idée du royaume de Kumandra divisé en cinq territoires différents, et il suffit de regarder dehors pour voir à quel point nous sommes nous-mêmes divisés. Et ce n'est pas le monde dans lequel nous voulons que nos enfants grandissent. Dans l'Asie du Sud-Est, il y a un sentiment de communauté très solide, qui est plus fort que tout. Il y a pourtant de grandes différences au sein des pays, et notamment en Malaisie où j'ai grandi, car il y a beaucoup de races, de cultures et de religions.
Il serait facile de nous regarder les uns et les autres et de voir dans ces différences des choses qui nous séparent et font de nous des ennemis aux yeux des autres. Mais si vous regardez de plus près et que vous observez ce qui rend notre culture si incroyable, entre l'art, l'histoire et la nourriture - la meilleure street food du monde ! - on le doit à ces différences et à leurs influences respectives. Et Kumandra fonctionne de la même manière, en montrant ces deux aspects. C'est ce qui nous a inspirés, c'était la solution parfaite.
Dans l'Asie du Sud-Est, il y a un sentiment de communauté très solide, qui est plus fort que tout. (Adele Lim)
Des films et des peintures vous ont-ils également inspirés pour bâtir cet univers fictif ? Osnat Shurer (Productrice) : Nous avons creusé très profondément au moment de réfléchir à ce monde. La première fois que nous avons dit à notre cheffe décoratrice ce que nous faisions, elle nous a répondu : "Vous réalisez que vous me demandez de concevoir cinq films en un ?" Et nous en étions bien conscients. Il nous fallait que l'histoire de Kumandra paraisse concrète et que nous en connaissions les détails même si vous ne les voyez pas à l'écran.
Nous avons beaucoup réfléchi aux principes de design que les régions partagent. Car il y a des régions très variées, une dizaine de pays, de multiples cultures et religions… Mais il y a des principes communs. À cause de l'emplacement sur la carte du monde ou, comme l'a dit Adele, cette combinaison d'influences qui donne naissance à quelque chose d'unique. Nous les avons cherchés pour ensuite les transposer dans notre monde, de manière organique. Nous avons également regardé des centaines de références pour les costumes, en imaginant toute sorte de situation pour les concevoir.
Quelles étaient vos modèles pour les scènes d'action ? Don Hall : Il fallait déjà qu'elles soient organiques dans l'histoire. Qu'elles ne soient pas obligatoires, même si nous sommes dans un film d'action et d'aventures. Il fallait que cela fasse progresser l'histoire et les personnages. Mais Qui a beaucoup aidé à concevoir ses séquences, grâce à son expérience de chorégraphe et d'artiste martial.
Une rumeur dit que le film aurait pu être plus violent. Est-ce vrai ? Et si oui, dans quelle mesure aurait-il pu l'être ? Osnat Shurer : (rires) C'était une blague des réalisateurs. Ce qu'il se passe, c'est que nous avons le script et un storyboard avec lesquels nous montons une première version du film, sans les voix. Pour ensuite tout jeter et retravailer avec les scénaristes et réalisateurs. Vous pouvez aussi profiter de l'avis d'autres metteurs en scène de chez Disney, ce qui est bénéfique. Pendant cette phase, nous poussons les curseurs, quitte à aller trop loin tout en le sachant, pour ne pas nous reposer sur nos lauriers.
La mise en scène est ici différente de ce que nous avions fait auparavant, les séquences de combat sont très très réalistes et paraissent viscérales. Et je pense que c'est à cela qu'ils faisaient référence : nous sommes allés trop loin à un moment, sans y penser sérieusement. Sinon quelqu'un nous l'aurait fait remarquer (rires)
Vous êtes plusieurs à venir du cinéma en prises de vues réelles. Cela vous a-t-il aidé, ou vous a-t-il fallu apprendre à écrire et diriger différemment ? Carlos Lopez Estrada (Réalisateur) : Un peu des deux. Cela m'a aidé dans le sens où il y a une approche très cinématographique de l'animation dans Raya, et que les concepts de mise en scène des prises de vues réelles étaient adaptés ici. Ceci étant dit, la manière dont Disney fait des films et développe des histoires est très spécifique : je connaissais une bonne partie du langage de l'animation, sans vraiment avoir eu l'occasion de me plonger dedans, et Don nous a beaucoup aidés à ce sujet.
Qui Nguyen (Scénariste) : Écrire pour Disney est différent de tout ce que l'on peut faire d'habitude dans n'importe quel autre medium : dans une pièce, une série ou même un film en prises de vues réelles, on écrit un scénario dont le réalisateur ou metteur en scène s'empare ensuite pour se l'approprier. Chez Disney, les scénaristes sont impliqués de bout en bout, ce qui permet notamment de faire des améliorations. Le script est en constante évolution.
Adele Lim : Il faut d'abord savoir qu'écrire un film d'animation pour Disney est un travail incroyablement collaboratif. On nous voit souvent comme des créatures étranges et solitaires enfermées dans une pièce, mais cela ne pourrait pas être plus éloigné de la réalité. Surtout chez Disney. C'est un peu comme écrire pour la télévision. Ce que j'ai dû apprendre, mais que j'adore et qui est ma partie préférée du processus, c'est la collaboration avec chaque storyboarder.
Vous écrivez une scène, dont le storyboarder s'empare ensuite. Puis il vous appelle et vous montre ce qu'il en a tiré, ce qui vous donne des idées à rajouter sur papier. En tant qu'écrivain, les dessins et les petits détails visuels sur les personnages vous inspirent, et c'est comme une conversation. Et j'ai appris que les storyboarders sont aussi des réalisateurs, des directeurs de la photo, des acteurs.
Personne ne pensait que le résultat serait aussi intemporel qu'il ne l'est réellement. Ce qui rend ce que nous évoquons plus nécessaire encore. (Carlos Lopez Estrada)
"Raya et le dernier dragon" se déroule dans le passé mais reste pertinent aujourd'hui, lorsqu'il parle d'un monde divisé et de l'importance de faire confiance aux autres et vivre en communauté. Est-ce que vous a intéressés ici, ce discours ? Carlos Lopez Estrada : Lorsque nous avons rejoint le projet, il y a un an et demi, ils nous paraissait déjà pertinent et intemporel. Et cela n'a fait que s'accentuer au fil des semaines. Et aujourd'hui, notre pays entre dans une nouvelle ère avec un nouveau président, qui a parlé, dans son discours d'inauguration, des façons dont nous pouvons de nouveau être unis. Ce qui correspond aux concepts du film.
Nous avons été inspirés par les conversations en cours, et la manière dont nous pouvions les aborder pour tirer des leçons de ces fractures. Mais il y a une grosse part de coïncidence, car personne ne pensait que le résultat serait aussi intemporel qu'il ne l'est réellement. Ce qui rend ce que nous évoquons plus nécessaire encore.
Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Paris le 24 février 2021
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GROSSE DÉCEPTION. J'ai eu le même ressenti que pour la Planète aux Trésors ou l'Atlantide : décors riches, détaillés et superbement vivants au détriment des personnages qui eux s'effacent et sont trop peu développés.
On l'a regardé hier en famille, on a vraiment bien aimé le scénario est chouette, les graphismes sont superbes!
Ma seule petite déception est le fait qu'il n'y ai pas une seule chanson dans le film. Je sais que ça n'est pas une obligation mais pour un film "princesse disney" j'ai trouvé que ça manquait. Mais après ça n'a pas gêné mon conjoint qui lui n'aime pas le côté "je chante dès que j'ai une émotions"
Quelle immense déception ! Je l'ai vu hier et je n'ai vraiment pas accroché. Et je crois que je sais pourquoi.
Tout simplement parce qu'il est, à mon sens, trop éloigné de Disney. Je vais essayer de détailler sans spoiler trop pour ceux ne l'ayant pas vu. Tout d'abord, tout le monde loue les décors magnifiques. Je suis d'accord, ils sont magnifiques, mais je les trouve trop parfaits. Pendant tout le film, j'ai eu l'impression de regarder un documentaire sur l'Asie, ses pays, ses coutumes. J'aurais aimé un peu de fantaisie, un peu d'âme Disney. Etant un immense fan de La Belle au Bois Dormant et de Bambi, j'aime les décors bien faits, réalistes mais empreints d'une vision particulière, qui lui est propre. Et là je ne l'ai pas retrouvée. Et c'est dommage, car franchement, il aurait pu se hisser à la hauteur des décors d'Atlantide, l'Empire perdu ou même de La Planète au Trésor : un nouvel univers. Ensuite, certaines séquences m'ont énormément gêné, notamment lors de la présentation des différentes tribus. Ce montage en bandes verticales ne m'aurait presque pas dérangé dans des films qui ont un design particulier comme Kuzco, l'empereur mégalo, mais dans un film qui se veut autant réaliste dans ses décors et dans l'apparence de ses personnages, j'ai eu l'impression parfois de regarder des dessins animés de seconde zone. Et ça m'a vraiment gêné, même si ce n'est pas sur l'ensemble du film. Et j'estime que Disney n'est clairement plus un créateur de seconde zone. J'ai un problème avec Sissu et là encore, ça vient de son design. Je veux bien qu'elle soit un dragon, mais elle détonne trop dans l'univers ultra réaliste de l'ensemble. C'est sûrement voulu, bien sûr, mais moi ça m'a un peu dérangé. Et je ne sais pas, je l'ai trouvé très souvent insupportable. Elle rejoint chez moi la longue liste de personnages encensés mais que je n'aime pas / peu car toujours clichés dans leur construction : Pascal, Maximus, Olaf, Sven, Pua... Des personnages à qui l'on confie de faire rire le spectateur mais qui provoquent chez moi au mieux un sourire. Je ne suis peut-être plus la cible de ce genre d'humour. Et pourtant, Simplet est un de mes personnages Disney préférés ! Concernant Raya, elle rejoint Vaiana : elle ne me fait ni chaud, ni froid. Je la trouve là encore trop réaliste. J'ai décidément du mal avec les dernières héroïnes Disney. Et Raya n'est clairement pas pour moi une Princesse, elle rejoint Pocahontas, Mulan et Vaiana dans le club des personnages forts, qui savent ce qu'elles veulent. Et j'en ai un peu ma claque de cette poussée féministe où les femmes doivent prendre les armes pour montrer leur caractère et leur côté badass. Jasmine, Belle et Tiana sont à mon sens plus intéressantes de ce point de vue. Pourtant, Raya a une écriture parfaite, sur le papier elle pourrait faire une excellente héroïne, mais il lui manque l'essentiel : une essence Disney. Le reproche suivant est propre à l'ensemble des films des années 2010 : il manque un p*tain de méchant digne de ce nom. Le dernier méchant d'envergure est le Docteur Facilier, dans une moindre mesure Mère Gothel, c'est dire. Elle n'est pas menaçante, et la fin est je trouve ultra clichée, sans surprise. Vous allez me dire, c'était la même chose des anciens classiques, mais là c'est tellement dans la continuité des autres films de la décennie que ça en devient presque comique. Le scénario est classique : la quête d'un personnage pour sauver son monde / un personnage, ici son père. Ce n'est pas très original mais ça a le mérite de faire le job et c'est tout ce qui compte. Je n'attends pas de Disney de me faire un scénario alambiqué. Par contre, il a de grandes longueurs, le film aurait peut-être gagné à être moins long pour se concentrer sur les choses vraiment essentielles. L'absence des chansons ne m'a pas dérangé. Et je préfère un film sans chansons qu'avec des chansons très moyennes, coucou Vaiana, La Légende du Bout du Monde (seule "Le bleu lumière" trouvant grâce à mes oreilles). Par contre, je salue la morale du film ainsi que sa grande originalité. Sortir un film en cette période, où la confiance est constamment remise en cause par la peur et l'inconnu, c'est assez culotté et plutôt bienvenu. C'est une force du film, même si elle ne réussit pas à le sauver.
En conclusion, j'ai passé un bon moment mais à mon sens, les défauts du film m'ont vraiment gêné et ne me donnent pas spécialement envie de le revoir. Il souffre à mes yeux des mêmes problèmes que Vaiana, La Légende du Bout du Monde que je n'ai pas spécialement apprécié. Je reconnais ses qualités cependant et j'ai hâte de rencontrer Raya sur les Parcs Disney.
Je saurais t'aimer, j'en ai rêvé ! La Belle au Bois Dormant
Comme vous tous, ce film a été une belle déception pour moi.
J'ai beaucoup aimé les décors, on sent vraiment que ça a été étudié et travaillé, il y a des ambiances radicalement opposées entre les différentes villes/univers, et on voit vraiment où ils ont voulu nous emmener.
Malheureusement, les personnage sont vides… Le vide intersidéral. Raya, si on oublie son but premier, n'est définie que par son unique quête, on n'a aucun attachement avec le personnage : Quels intérêts (autre que les dragons) a-t-elle ? Quel est son background avant qu'on tombe sur la scène d'ouverture ?
Sissu, le dragon, m'a plu dans son graphisme. On se rapproche de dragon typique chinois/thaï et j'aime bien le fait qu'ils se sont éloignés des dragons occidentaux. Par contre, son caractère est une plaie. On dirait un génie d'Aladdin revisité, et mal revisité. Il lui manque l'humour du Génie d'Aladdin, ou l'innocence d'Olaf, l'absurdité d'un Sven ou la mignonitude d'un Pua. Et en plus, je trouve vraiment (mais alors VRAIMENT) qu'ils ont calqués sa forme humaine sur Croods, de Dreamworks :
Spoiler:
Le côté décoiffé, l'édentée, la forme de tête… Je n'ai vu que ça pendant tout le film.
Comme Henry Jones, je trouve qu'il manque d'un vrai méchant badass qui vient retourner la situation. On voit arriver à trois kilomètres le "twist" final, et c'est bien dommage.
Bref, un beau film visuellement, mais qui manque de caractère. Pas sûre de le regarder plusieurs fois, celui-là, et finalement bien contente de ne pas avoir gâché un ticket de cinéma.
I fall in love with people's passion, the way their eyes light up when they talk about the thing they love & the way they fill with light.
Spoiler:
- Quelles sont vos qualifications ? - J’ai fait lettres, diplômé d’Harvard et j’ai beaucoup voyagé, j’ai traversé la grande peste noire et ça m’a bien éclaté. J’ai vu l’Exorciste 2747 fois ! À chaque fois je me marre comme un bossu, qu’est ce qu’il est chouette ce film nom de Dieu ! Sans oublier que vous parlez à un type qui est complètement mort. Alors ça vous va ? J’ai les qualifications ? (Beetlejuice)
- Quelle est votre ambition dans la vie ? - Devenir immortel et mourir. (A bout de souffle)
Je me souviendrai de toi comme de l’oubli de l’amour même. (Hiroshima mon amour)
Les résolutions, c’est comme les migraines, on les oublie quand la douleur part. (Psychose)
Raya, si on oublie son but premier, n'est définie que par son unique quête, on n'a aucun attachement avec le personnage : Quels intérêts (autre que les dragons) a-t-elle ? Quel est son background avant qu'on tombe sur la scène d'ouverture ?
Le background de Raya est pourtant très vite présenté dans le film. Princesse des terres de Cœur, elle a été entrainé à devenir gardienne de la pierre du dragon. Et à peine a-t-elle obtenu ce statut qu'elle fait confiance à la mauvaise personne. Entrainant la destruction de la pierre, l'apparition d'une force maléfique qui entraine la désolation sur les peuples, et la perte de la tribu de Cœur et de son père, la personne qu'elle chérit le plus.
Un passé difficile qui permet de comprendre la personne solitaire et méfiante qu'elle est devenue lors des événements du film, 6 ans après, et pourquoi elle prend tant à cœur de trouver Sisu et restaurer la pierre.
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Vu hier, comme beaucoup. Les bandes annonces me donnaient vraiment envie mais malheureusement, je suis restée sur ma faim.
Le film est beau, il n'y a aucun doute là-dessus. Depuis Moana, Disney se surpasse sur les décors, nous offrant des paysages superbes et qui invitent au rêve. L'on sent bien l'atmosphère et le climat des différentes régions de Kumandra. Cependant, je trouve que l'on ne ressent pas suffisamment cette dévastation, cette apocalypse qui a détruit le pays et dont les personnages nous font le récit. L'on devine l'horreur, mais elle paraît presque secondaire dans le film alors qu'elle est le commencement de toute l'histoire. Je sais bien que nous sommes dans un film Disney destiné en premier lieu aux enfants, et que l'on ne va pas montrer à l'écran des paysages terribles...Mais l'on ne croise aucun village abandonné, aucune ruine. Tout semble trop parfait.
Pour les personnages, je suis mitigée. J'ai beaucoup aimé Raya, son courage, sa spiritualité, sa détermination...mais hélas, je l'ai trouvée trop générique. Tout ce qu'elle fait est malheureusement trop prévisible, même si elle est pleine de bonne volonté. Contrairement à sa grande sœur Moana, elle est tellement blasée que l'on s'attend à ce qu'elle va dire/faire. Il en va de même pour Namaari. Boun aurait pu être intéressant, mais le film n'ayant pas pris le temps de le développer, il ne restera qu'un personnage basique: un enfant livré à lui-même, cachant son mal-être derrière son assurance, courageux et volontaire. Noi et Tong, arrivés en dernier, n'ont pas plus de développement que cela, et se limitent aux rôles que l'on leur a donné: être des représentants de leur région. Et enfin Sissu: au niveau du design, je trouve qu'elle fait tâche. Les dragons font très colorés, trop même, quand le film se veut réalistes dans ses teintes et sa construction. Alors oui, l'on va me répondre que c'est normal: ce sont des dragons, des êtres spirituels, des dieux...mais avaient-ils besoin d'être roses, verts ou mauves? Je pense que Sissu est le personnage que j'ai le plus apprécié: je l'ai trouvée très juste, bien que son côté surexcité soit parfois un peu agaçant. Elle m'a touchée. Mais moins que d'autres personnages Disney. Là encore, il manque du temps au film pour développer tout cela.
Le film, je pense, était trop ambitieux pour le temps qui lui était accordé. Trop de minutes sont consacrées à l'humour parfois un peu trop gamin (les scarabées qui pètent, vraiment?) qui m'a fait lever les yeux au ciel. Là encore, je sais que je ne suis pas le premier public visé...Mais l'on dirait que Disney a tenté un mélange maladroit de trucs rigolos pour les enfants et sérieux pour les adultes/parents, collés entre eux avec une histoire certainement riche mais peu développée. Difficile d'accrocher résultat, après avoir vu Moana ou Frozen 2 qui mélangent de l'humour justes et des thèmes sérieux. Le fait que le message ("Avoir confiance en les autres pour créer un monde meilleur") est bien trop rabâché et martelé, à tel point qu'il en devient indigeste, m'a également fait soupirer. Les personnages n'ont que le mot "confiance" à la bouche, comme pour nous rappeler à chaque minute que le film parle de se faire confiance! Quel dommage, car sans cela, le film faisait facilement passer son message dans ses scènes. Et la morale était très bonne, surtout de nos jours, où l'on est sans cesse méfiant. Le parallèle est osé mais réussi.
Le fait qu'il n'y est pas de chanson ne m'a pas gênée plus que ça. Le film ne se prête pas à des scènes chantées, et les musiques d'ambiance tiennent suffisamment le film pour ne pas rajouter de chansons.
Bref, j'ai passé un bon moment. Cependant, les failles du film ne me donnent pas forcément envie de le revoir. Je reconnais qu'il a de grandes qualités, que son héroïne est très sympa et que les thèmes abordés sont intéressants....mais l'humour et le manque de développement m'ont gênée tout du long. Il n'est pas mauvais, il est juste passable. Et c'est bien dommage, car il semblait prometteur.
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Otez-moi d'un doute, c'est moi qui ai fait une mauvaise manipulation où il n'y a pas de VOSTF autre que closed captioned sur Raya et le Dernier Dragon ! Si c'est le cas c'est une profonde déception, tant les voix françaises ne sont pas à la hauteur des voix originales. C'est tout de même le minimum d'avoir une vraie VOSTF et pas des sous titres qui détaillent tous les bruits et cie.
Otez-moi d'un doute, c'est moi qui ai fait une mauvaise manipulation où il n'y a pas de VOSTF autre que closed captioned sur Raya et le Dernier Dragon ! Si c'est le cas c'est une profonde déception, tant les voix françaises ne sont pas à la hauteur des voix originales. C'est tout de même le minimum d'avoir une vraie VOSTF et pas des sous titres qui détaillent tous les bruits et cie.
Je pense que ça doit être une mauvaise manipulation sur ton ordinateur car nous on l'a regardé en VOSTF et il n'y avait pas les détails, juste le sous titre des conversations.
. 'Till the end of the line .
Pixie Tinkerbell
Messages : 1098 Localisation : Dans la vallée des Fées Inscription : 15/01/2021
Je vais "nager à contre courent" des derniers avis
J'ai beaucoup aimé ce film. Il a un vrai message qui m'a profondément touché.
Comme la majorité, j'ai été éblouie par les décors J'ai trouvé les personnages attachants. J'ai adoré le fait que les dragons soient colorés et soient les protecteurs des humains. Les voir voler à la fin du film avec légèreté et majesté m'a mis du baume au coeur. Raya est une princesse ne ressemblant pas à "ses grandes soeurs" et c'est ce qui me plaît. Elle n'est pas parfaite (ce qui est représentatif de ce que nous sommes, et oui personne n'est parfait) et tente de réparer son erreur. Je trouve qu'elle est un bon modèle pour les enfants. Oui, tout le monde commet des erreurs (même les princesses) mais faut savoir l'admettre et faire tout son possible pour faire en sorte de se racheter. Et également de pardonner et d'accorder le bénéfice du doute car les gens peuvent changer...
Sissu est l'incarnation même du personnage qui donne le bénéfice du doute et qui croit en l'humanité et la bonté qu'il y a en chacun d'entre nous même si ce n'est pas apparent.
Le fait qu'il n'y a pas de vrai méchant ne m'a pas gêné car il y a cette brume (dont j'ai oublié le nom dans l'immédiat ) qui les menace tous. Alors, oui on ne la voit pas souvent mais elle est omniprésente et je trouve que ce concept est très bien et ça change de la présence d'un vrai méchant, car chacun peut l'interprété à sa façon. Personnellement, je la vois comme étant le voile invisible qui plane au dessus de nous car il y a toujours des nations qui veulent être plus puissantes que les autres provoquant la destruction de l'humanité. D'un certain point de vue, il s'agit d'un vrai méchant...
Petit coup de coeur pour Tuk-Tuk C'est dommage qu'on ne le voit pas plus par contre.
La musique est parfaite et va comme un gant au film ^^
Raya et le dernier dragon est un film que je reverrai avec grand plaisir tant j'ai trouvé l'histoire belle et plein d'espoir ^^
"La perfection faite fée c'est moi ! C'est clair que je ne maîtrise pas tout. Et en plus j'ai un petit soucis avec mes hanches..." Mais c'est INTERDIT me faire la remarque pour mes hanches car je suis légèrement susceptible... Ou pas XD "Be yourself, Everyone else is already taken."Oscar Wilde
fauna, ILoveDisney<3, Benjibac, Globoss et velney aiment ce message
Otez-moi d'un doute, c'est moi qui ai fait une mauvaise manipulation où il n'y a pas de VOSTF autre que closed captioned sur Raya et le Dernier Dragon ! Si c'est le cas c'est une profonde déception, tant les voix françaises ne sont pas à la hauteur des voix originales. C'est tout de même le minimum d'avoir une vraie VOSTF et pas des sous titres qui détaillent tous les bruits et cie.
Il n'y a effectivement que la version sous-titrage pour sourds et malentendants de disponible actuellement. Décidément, à chaque grosse sortie ses soucis. Après Soul et son audio description par défaut, voici Raya et ses sous-titres. Vivement la sortie de Luca
Vu hier et j'ai trouvé le film vraiment très beau malgré une histoire convenue. Disney fait du Disney. Qualitatif et sans prise de risques.
Passé les 5 premières minutes qui m'ont fait craindre un remake de "Vaiana: La légende du bout du monde" (les prémices de l'histoire racontées sous forme stylisée mais surtout la force maléfique qui s'empare du monde et transforme tout ce qu'elle touche en cendres m'ont fortement rappelé le début dudit film), j'ai trouvé que le reste n'avait rien de comparable avec Vaiana, pas même le personnage principal qui finalement ne lui ressemble pas.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Raya que j'ai trouvé très interessant. Parmi les points positifs, les décors et les environnements sont vraiment sublimes. Certains plans sont magnifiques, très cinématographiques et les combats sont très bien réalisés/filmés. Les personnages sont également réussis et attachants. J'ai beaucoup aimé l'idée qu'en apparence, tout sépare ces individus qui viennent de clans qui s'opposent mais qui finalement partagent la peine d'avoir perdu des proches dans cette histoire.
Les valeurs qui sont transmises par ce film sont, certes convenues et très "disneyennes" mais finalement nécessaires. Les messages d'amitié, de paix, de réconciliation et d'acceptation sont simples mais très bien amenés.
Coté points négatifs, oui, il y a ce scénario paradoxal qui est à la fois expédié (certaines intrigues sont sous-développées comme certains personnages) et mou. Malgré sa petite durée, j'ai parfois eu le sentiment que le film se perdait ou patinait avec des lenteurs. Je suis par ailleurs toujours aussi peu convaincu par cette salle aux fleurs luminescentes venue directement du Wakanda...
Malgré tout, face à la concurrence, Disney continue de proposer du divertissement haut de gamme à l'animation bluffante (mais où vont-ils s'arrêter ?) servant un propos juste, nécessaire et fédérateur. La seule déception, c'est la non-sortie cinéma que le film méritait.
Je n'ai pas accroché au film. Il a des qualités évidentes, mais il me manque quelque chose pour y adhérer.
Le film est très beau (quoique pas trop fan des dessins des personnages), la musique assez sympa mais pas inoubliable. L'histoire est assez convenu, et passe bien. Mais sans être ouf.
Les personnages manquent selon moi de charisme, surtout du côté de la méchante, et sont pas assez marquants. D'ailleurs, à part Raya, j'arrive pas à me souvenir de leurs noms après le visionnage. Et il y a beaucoup trop de personnages secondaires dans l'équipe de Raya. Ce qui entraîne un manque de développement de personnage pour certains.
Il me semble que ce sont ces images qui avait été présentées à quelques privilégiés il y a quelques années à la D23. C’est dommage, à elles seules, elles sont presque plus dépaysantes que le film entier fini.
Ed-la-Hyène
Âge : 49 Messages : 1105 Localisation : Au Royaume Des Plantagenêts Inscription : 04/10/2009
Je m’étais promis de ne pas découvrir Raya à la télé car l’aura sacrée du Disney de fin d’année on aurait pris un coup. J’étais prêt à attendre une future ressortie en salle quitte même à ne pas le voir. Ayant passé le dimanche chez un ami qui l’avait téléchargé, j’ai craqué. Et il s’est passé exactement ce que j’avais prévu : j’ai eu l’impression de voir une très longue bande-annonce anecdotique, parfois même de jeu vidéo, sur un écran de taille moyenne même si nous avions tiré les rideaux, avec mon ami qui de temps en temps allait vérifier ses textos sur son iPhone. Ou qui interrompait le film pour aller aux toilettes ou boire du thé. Mais a priori Disney France (Décision irrémédiable bêtement prise 15 jours avant qu’on sache que les salles allaient réouvrir ! Et aucun retour en arrière possible ?) s’attend à cela et ça ne les dérange pas que les films soient diffusés dans ce contexte même la première fois. Je pense d’ailleurs que ça ne choque pas 90% de la population. De toute façon autant s’y faire c’est la donne en marche, et bientôt la frontière entre films et séries, classiques, pixars, avengers, préquels, séquelles, adaptations live et préquels, séquelles, séries, et spin off d’adaptations live seront identiques et indistinguables.
PS : Ami au passage soi-disant fan lui-même de Disney mais je n’ai pas osé jouer les maniaques tyranniques donc comme lui, je me suis dit après tout c’est qu’un Disney qui passe à la télé. Banalisation à mort qui a rendu le film un peu anecdotique.
Voici donc plein de remarques, désolé, en vrac :
• Beaucoup de très belles choses. Mais bizarrement une sorte d’ennui au final. Les persos secondaires sont très sympathiques mais assez inutiles et déjà vus. Tous ces personnages secondaires, survolés, avec des gags en rafales qui ne m’ont pas fait réagir. Très sympa les trois bestioles indistinguables à la Miyazaki qui accompagnent le baby mais pas exploités et semblant venir d’un autre film. Ps : toutes les recherches sur un personnage de grosse grand-mère qui s’attache au bébé Pickpocket et qui soi-disant ont été transférées sur le personnage du gros guerrier sont passées à la trappe. On avait dit qu’il en restait une influence mais même pas.
• Sisu est la cousine de mushu, du génie et de maui mais un peu en-dessous.
• L’histoire s’est déroulée, pleine de tensions et d’épique il est vrai comme on a rarement vu dans un Disney, et pourtant je suis resté assez indifférent. Plus musclé qu’un Disney ordinaire n’est pas à la hauteur d’un Star Wars ou d’un Avengers, ça va être ça le dilemme et le problème de Disney à résoudre dans les prochaines années et je ne vois pas tellement comment ils vont résoudre ce piège dans lequel ils se sont mis.
• Les différents va-et-vient entre les clans avec ces fils conducteurs de la confiance rompue ou des cadeaux à faire sont intéressants mais redondants, finalement pas très lisibles. Je crois que je n’ai toujours pas compris l’objectif et la stratégie super alambiquée de Virana et de sa fille. Enjeux artificiels, erratiques et flous à dormir debout. À part galoper tout le film à dos de lynx, Namari d’ailleurs, personnage unique et passionnant, se banalise.
• Le rythme zapping, avec ses cuts, ses incrustations rappels des noms de chaque Land façon parc d’attraction systématique comme quand on change de niveau (Et au cas où le public ne suivrait pas, ce qui trahit malheureusement la peur de la confusion et la confusion avouée elle-même), et pire du pire, à un moment, une apparition de chaque perso en design pub marketing, comme des cartes de jeu affichées sur fond d’écran... bref tout pour résonner programme TV Guli ! Ces montages « spots » estampillés à l’image, affichage avec visuels stylisés merchandising, du jamais vu…
• Des problèmes de scénario. Sisu soudain reconduit Raya jusque chez elle pour lui faire comprendre quelque chose ; puis la ramène ; alors que le départ et le retour de sa maison aurait dû rester des moments clés. Ulysse ne revient pas entre deux aventures à Itaque consulter un oracle. Son retour inespéré chez lui près de Pénélope est le climax inespéré vers lequel tend toute son odyssée. Le topo sur la fratrie de Sisu dans ce jardin magique aurait pu se faire dans un lieu neutre, pas forcément à Coeur. Bref, Finalement à aucun moment on sent que Raya a voyagé très longtemps et loin de chez elle ; l’ellipse d’ailleurs entre l’intro et le moment où on la retrouve sent les problèmes temporels de scénario remanié sans cesse.
• Un autre effet étrange qui m’a frappé c’est l’état où en est la 3D en terme d’animation et réalisme des personnages. Je suis désolé j’avais parfois l’impression surtout dans les scènes de début entre Raya et son père de regarder Elena d’Avalor ! Des poupées en celluloïde un petit peu rigides. Prêtes à vendre des polypockets, des costumes multicolores, et des livres de recettes de soupes tom kaï kaï. Je sais que le film a été fait et fini dans des conditions complètement anormales, donc le résultat est quand même superbe, ok, ok…
• Les origines du (ou des, j’ai toujours pas compris) Druun(s) ne sont pas assez exploitées, le fait qu’ils viennent du côté le plus noir de l’âme des hommes auraient pu donner une belle exploration mais ce n’est pas le cas.
• Je ne parle bien sûr pas du design des dragons fadasses évidemment ratés et complètement petit poneys.
• L’émotion est un peu palpable entre Raya et son père (plus qu’entre Mulan et le sien) mais pas complètement. Pour moi les deux moments de pic intense qui m’ont capté sont les deux face-à-face de Namari avec le dragon ; le premier sans un mot dans la brume on était limite sur du john smith/pocahontas. Le deuxième juste avant qu’elle ne la tue, et qu’elle essaye de tester son âme dans ses yeux en silence, style Tarzan et Jane. Enfin bref, trop peu de temps pour du mystique. Des moments de grâce trop rares. C’est finalement un film beaucoup moins mystique et spirituel que Vaiana qui reste supérieur pour moi malgré une histoire plus simple ; une émotion et des personnages plus riches !
• Raya est au final une princesse à côté de laquelle je suis passé en terme de personnalité et de profondeur ; le grand moment proclamé où l’actrice a changé le dialogue pour parler de son désir de sauver son père est passé de manière complètement banale. Rien à voir avec les désespoirs de Vaiana dans son canot.
• Je souligne au passage quand même la jolie métaphore covid en toute synchronicité que peu de médias ont relevée. Originaire des pays d’Asie une fille masquée a dos de pangolin ou presque essaye de sauver le monde d’un mal qui se propage... Ceux qui ignorent qu’un film se prépare des années des années à l’avance auraient presque pu penser à un surf sur l’actualité.
• Un moment quand même qui m’a tellement fait rire dans ce film que j’avais rarement vu depuis longtemps dans un Disney ! C’est le moment où ils échafaudent/imaginent leur plan d’attaque. Le passage dans l’esprit optimiste et idéaliste de Sisu qui offre un cadeau à Namari qui se réjouit et part avec elle bras dessus bras dessous. Excellent !
En fait je me demande quel est l’avenir des grands classiques Disney. On a tellement fait le tour des intros ethnico-artisanales, des personnages mignons (même tuk tuk j’avoue je suis passé à côté), des femelles badass qui se battent de mieux en mieux (chapeau quand même pour le combat final dans le palais c’était d’une beauté à couper le souffle, poétique, plein de grâce et de rage), et des méchants qui n’en sont pas, ainsi que des quêtes pour aller chercher tel objet magique. Il va falloir de l’imagination pour vraiment se renouveler, enfin, si et seulement si Disney continue à faire des grands classiques ; je commence à me demander si avec l’effet Netflix les simples séries ne vont pas suffire. Donc bref ça reste un beau film mais la télé a accentué je pense tous ses défauts et m’a fait prendre conscience de tout ça. Du coup est-ce que j’attends impatiemment les madrigal, mix à peine caché les indestructibles + coco ? Pas sûr. Même si une nouvelle héroïne très jeune pas vraiment belle et avec des grosses lunettes rafraîchirait le tout.
Florian d'Arendelle aime ce message
Brozen
Âge : 24 Messages : 1402 Localisation : A Zootopie, dans le quartier de Tundratown Inscription : 30/09/2016
Je me rends compte que je n'avais pas encore partagé mon avis ici (après l'avoir découvert sur Disney+ lors de sa sortie française). Je vais donc le faire avant d'oublier! ^^ Et je suis étonnée de certains avis assez acerbes, tellement j'ai aimé le film. Je pense que ce que j'ai le plus adoré, c'est l'univers. Pour moi qui adore les cultures asiatiques, le monde de Kumandra est un immense cadeau, qui fait preuve d'une vraie richesse. Mais ce qui m'a également particulièrement plu, c'est à quel point Raya et le Dernier Dragon est assez différent des autres Disney. Oui, l'histoire est assez basique, mais j'aime beaucoup ce mélange "conte de fée/voyage initiatique" avec le côté "comédie d'action". On a clairement affaire à un conte, avec les métaphores (particulièrement le Druun, symbole de la discorde entre les humains), le voyage, la princesse, les rencontres avec les amis, les beaux sentiments et les belles morales... Mais d'un autre côté, nous n'avons pas de chanson et le film se caractérise plutôt par ses scènes d'action, qui sont vraiment dantesques pour la plupart. C'est pourquoi je suis assez étonnée que l'on reproche autant à ce film de ne pas être original, alors qu'il ne s'inscrit ni totalement dans la lignée des contes de fées Disney (contrairement à La Reine des Neiges, Raiponce ou Vaiana), ni totalement dans celle des Disney plus modernes (comme Les Mondes de Ralph, Les Nouveaux Héros ou Zootopie). Raya est une héroïne très intéressante, un peu froide mais profonde et quelque peu torturée. Et les autres personnages sont également intéressants, particulièrement Sisu et Namaari, qui ont toutes les deux droit à une écriture brillante. Visuellement, le film est magnifique (c'est absolument dingue, quand on sait que les animateurs ont plus ou moins tout fait à la maison), tout est extrêmement bien travaillé et peaufiné, les lumières et les couleurs sont sublimes et rendent parfaitement justice au monde de Kumandra. Personnellement, je ne me lasse pas des intros "ethnico-artisanales", je trouve que c'est plaisant et que cela enrichit l'imagerie, tout en nous plongeant mieux dans la culture représentée. J'aime bien également comment le style de l'animation change lorsque les personnages échafaudent des plans, particulièrement à Griffe du Dragon. J'aime beaucoup la réalisation et le montage, qui sont dignes d'un film en live action, le montage est particulièrement agressif comparé à d'habitude, c'est un choix intéressant. J'aime également beaucoup la musique de James Newton Howard, qui parvient à s'offrir des accents asiatiques et des airs épiques, tout en se montrant assez expérimentale et moderne. Après, j'aurai évidemment quelques reproches à faire. Déjà, je trouve que le message est un peu trop martelé, le propos n'est pas toujours rappelé dans la plus grande des finesses. Aussi, même si j'aime beaucoup la petite bande formée progressivement par le film, il m'a manqué quelque chose pour être davantage émue par leur relation. On sent qu'ils se sont attachés les uns aux autres, mais il me manquait quelque chose pour rendre leur lien un peu plus profond. Néanmoins, cela reste un film que j'ai adoré et que je reverrai avec plaisir!
Flounder69 et L'Oncle Walt aiment ce message
Ed-la-Hyène
Âge : 49 Messages : 1105 Localisation : Au Royaume Des Plantagenêts Inscription : 04/10/2009
Brozen bravo ton enthousiasme fait envie. Dommage que ça l'ait moins fait pour moi. Voilà une critique très fairplay et bien écrite qui va un peu dans mon sens. https://www.leblogducinema.com/critique/critique-film/raya-et-le-dernier-dragon-disney-bat-de-laile-critique-11577783/ Pardonnez le titre de la critique, exagérément négatif et funèbre !!
J'ai enfin vu le film aujourd'hui et je fais partie des convaincus. Il a ses défauts, notamment des facilités scénaristiques mais au-delà de ça, ça a été un plaisir de découvrir cette histoire, son ambiance et ses jolis décors.
C'est vrai que les personnages manquent de profondeur et que les facilités scénaristiques sont très présentes, mais malheureusement c'était inévitable : le film a abordé 2 gros sujets qui ne pouvaient pas se résoudre de façon satisfaisante en seulement 1h30. - un conflit entre 5 nations, vieux de plusieurs siècles. - une quête pour réunir les 5 moreaux de la pierre du dragon, les objets les plus précieux du monde. - et à tout ça, ajoutons les personnages secondaires ET la relation compliquée entre Raya et Namaari. Ca fait beaucoup ! Donc voilà, ça ne m'étonne pas qu'ils n'aient pas su tout gérer parfaitement, c'était perdu d'avance. J'ai quand même été enchantée de voir ce film. J'ai trouvé l'histoire prenante et la direction artistique superbe.
Balthazar P.
Âge : 37 Messages : 917 Localisation : là où vous n'avez pas encor cherché Inscription : 08/04/2009
Si vous avez 3 heures à perdre : voici ma critique
Bien alors comment commencer. Je dirais que depuis la bombe «Tangled» et la MEGA surprise/carton de « Frozen » on attendait avec raison un nouvel age d'or chez Disney (j'omets volontairement le charmant bien qu'inutile « Winnie l'ourson » qui ne semble pas avoir l'ambition de devenir un classique du studio visant plus un public pré-natale « Breck it Ralph » produit marketing essayant désespérément d'accrocher un public jeune et cool de gamer, tout comme ton vieux père de 55 balais qui s'adresse à son ado de fils « regarde fiston comme papa il est cool, je joue à la plastation comme un gars trop top stylè ouech gros ») mais que depuis ce commencement, les résultats sont tellement en demi teinte que c'est difficile de croire à un âge d'or comme le fur en leur temps celui des années 30/40 et celui du début des 90'.
« Big Hero 6 » était un film qui piquait ce qui faisait la réussite des productions mangas télévisuelles et super héros cinématographique sans chercher à apporter de la nouveauté à l'édifice (suffit de questionner autour de vous pour se rendre compte que tout le monde aura déjà oublié ce film), « Zootopia » est une très large réussite même si constamment dans les balises de son « genre » de buddy movie au discours un peu lissé mais qui avaient l'intelligence de parler aux adultes commes aux enfants avec un humour grisant, « Moana » s'inscrit dans l'air du temps féministe avec de bonnes idées mais pèche par son manque de c*uilles en cèdant aux sirènes du « trousseau de clé agité devant les bébés pour attirer leur attention » ce qui résultait à l'absence totale de réel antagoniste et de béquilles made in Disney insupportables, les sideckick rigolos, mauvais rythme, miévrerie...
Les suites vont de la plus basse merchandisation racolleuse « Ralp, breck the internet » à la parodie over de top donc délicieuse « Frozen 2 ».
« Raya... » aurait pu être le projet qui criait RÉSISTANCE. Il n'en est rien et il montre avec tristesse la voie engagé par le studio = la fabrication de bidon de lessive bien marketé pour vendre des abonnements Disney +, suffisamment bien emballé pour faire illusion, mais suffisamment vide et pauvre en substance pour ne pas avoir à nourrir son audience. Macdonald quoi.
Ça commence donc par de l'exposition bête et méchante. Voyez vous, le consommateur Disney (c'est à dire nous tous sur ce forum) nous sommes TRÈS CONS. Notre cerveau étroit n'a aucune capacité à l'imagination où à la déduction, DONC, le personnage principale qu'on nous vend comme à priori badass (on verra plus tard qu'il n'en est rien, soyez rassuré vous serez pas dépaysé du monde charmant des bisounours) chevauchant une créature mi tatoo mi YoYo, le visage masqué, les cheveux l'oréal au vent, elle se définit elle même comme une « Lone Rider », rappelez vous : on est con donc elle est obligé de se présenter à nous, faudrait pas qu'on est peur. Et elle explique : « - t'as vu ? C'est un peu désert ici, il y a aucune peluche à vendre, c'est parce que c'est un monde ravagé (merci on avait pas vu que le film piquait l’imaginaire post-apo des 100 ans de cinéma qui le précède) attends je t'explique... » et c'est parti ! le film n'a pas commencé depuis 30 secondes qu'on se tape un historique d'univers à la Tolkien/Miyazaki avec des dragons et des malédictions pendant plusieurs minutes, on t'annonce le thème de la leçon de CP « sois gentil avec ton voisin et Dieu te le rendra » Spoiler, le méchant pas beau du film le druun, qui change les gens en pierre, ben ce n'est pas grave car quand le gentil dragon amène la pluie magique, tout le monde redevient normal (ouf, pendant un instant j'ai cru qu'il y allait avoir des enjeux humains dans ce monde post apo déshumanisé). Blablabla on ne sait pas d'où débarque le Druun ni pourquoi, il y a un dragon qui s'appelle Sisu blablabla, elle a sauvé le monde mais pas les autres dragons (c'est pas logique pour l'instant mais on verra plus tard), elle disparaît en créant un item qui brille et que les hommes se sont battus pour l'avoir et la terre s'est divisé pour créer plusieurs populations... Pfff, je suis déjà saoulé. Surgit alors la gamine en mode NINJA, ouais il veulent vraiment un personnage féminin badass comme jamais ils ont osé en rêver et t'aurais tendance à te dire « p*tain, c'est prometteur, la suite, la suite. Elle va faire quoi comme truc de ouf, repousser qui ??? Houlà un grand Ninja au masque qui fait la grimace est là devant l'item qui brille, vas y ma fille, balance lui une FATALITY !!!» En fait... rien, c'était juste un entrainement avec papa pour nous re-présenter les enjeux (l'esprit de sisu dans le cailloux, l'eau qui agit en lévitation vers le cailloux) et surtout sa peluche sur patte Tuk Tuk (ça me donne faim, je vais aller chercher des chips) créé uniquement pour que le public féminin de 4 à 84 ans s'exprime : « Ooooooooooooow il est trop choupi, je veux le même en porte clé » et qu'elles retrouvent au DisneyStore prêt de chez elles. Bon pas très grave, c'est une loi Disney et ce n'est pas pour autant que le personnage est mal écrit ou faible, c'est surement juste du build up. Et blablabla, PAPA nous sors encore de l'exposition fainéante « toi ma fille tu es une princesse... » Ahhhhhhh. C'est une PRINCESSE ! Ouf, j'ai cru qu'on était dans un film ambitieux. Non rassurez vous, le nouveau grand personnage féminin et féministe de Disney reste une princesse. Vous aurez vos poupées Disney Store en édition limitée avec les robes de créateurs, les cheveux glamour, le maquillage de pute, le sac vuiton assorti, les paillettes et tout et tout comme une vraie femme indépendante. « Toi ma fille ta mission auquel tu va échouer dans 4min c'est de protéger la pierre car tu es l'élu... » blablabla, insérer exposition rebattue de personnage cliché de vôtre choix.
Je plaisante pas, les personnages sont constamment entrain d'expliquer le scénario au spectateur, ce qu'ils font, pourquoi, qu'est-ce qu'ils ressentent. Sous-poudré de blague carambar « - je t'avais dis que tu ne poserais pas un orteil dans le cercle. - regarde en bas. - Oh ! Ton orteil est dans le cercle. Hahaha que tu es forte ma fille, clin d'oeil, clin d'oeil » Ensuite, nouvelle scène = nouvelle exposition : c'est qui que c'est qui que les autres mondes et habitants des mondes et pourquoi qu'on les fait venir dans notre luxe. (Ils ont tous leur couleur dédiée, histoire de les reconnaître de suite vu qu'ils ne seront jamais développés dans le film, et le nom des pays c'est des partie anatomiques, cœur, croc, queue... Rappelez vous, nôtre public est con.) « N'oublie pas ma fille la leçon du jour, aime ton voisin même si il pue, Dieu te le rendra et on vivra dans la paix » tu n'es pas là pour te battre. » Ah bon ??? alors pourquoi on l'entraine comme une Ninja ? C'est quand même pas la seule scène de combat du film qu'on s'est tapé en intro. Vous vous souvenez ? Celle mal chorégraphié, mal montée, sur une musique d'ascenseur, faisant passer n'importe quel combat de jeux vidéo pour du Bruce Lee. C'est pas la seule ? HEIN ?!?!? Débarque la sœur jumelle dont tu grilles dès la première minute qu'elle va la faire à l'envers à l'héroine, elle a la coiffure et l'eye liner d'une caricature de lesbienne en colère, difficile de lui faire confiance dès lors, et elle porte le collier de fan de Sisu (clin d'oeil, Disney store). Exposition exposition, le monstre de fumée rose se réveille après que la boule du dragon se casse à cause des méchants tribus pauvres qui n'aiment pas leur voisin qui pue, Dieu leur rendra, et transforme papa donneur de leçon en pierre. De 1 = on s'en cogne, le perso n'étant pas devlopé puisque juste là pour énoncer le scénario, de 2 = on a déjà dit en intro que dès que le dragon du film aura fait sa pluie magique à la fin du film, pouf !!! tous les pétrifiés reviennent à la vie. Il y a pas de danger donc pas d'enjeu. Ça fait 20min maintenant.
…
Euh... Le film... Il commence quand ???
On reprends l'intro où le perso roule sa bosse (c'est le cas de le dire lolilol) dans le désert mad max avec plein de pétrifiés en mode statue de spa parisien Zen, quitte à être en mode pierre autant le faire avec class, on est pas à Pompéi ici. Jump scare pour réveiller les spectateurs qui dorment. CAD... 68%.
Fun fact, je me suis endormi devant le film. Ça ne m'arrive quasi jamais. Je vais voir des films de cinéma indé asiat de 5h00 dépeignant une grand mère malade de 90 ans en train de crever dans son bidonville, avec une caméra fixe qui la filme sans autre forme de dialogue... et je m'endors devant Raya !!! C'est dire. ÇA Y EST !!! le sideckick débarque. Un dragon duveteux et colorée avec une grande gueule qui se croit sur une scène de comedy club et balance des vannes de youtubeuse beauté « - you're glow ! - thank you I use Aloé vera. » « - what can I say, bling is my thing » « - that's it, i'm going shopping. Wait, i have not money -put it on credit.» j'en passe et des plus tik tok. je commence à voir à qui le film s'adresse. Les femmes qui pensent que le rose c'est pour les filles et le bleu pour les garçon (dédicasse perso à une féministe en herbe) La méchante « lesbienne » débarque, en faisant des répliques de bad guy à la Steven segal, années 90. Exposition, exposition. ENCORE mais bordel !!!!! et de l'humour naze encore et encore, c'est que le début, d'accord d'accord.
La suite c'est un jeux vidéo, chaque niveau apporte son item à récupérer et son nouveau perso chiant. On nous explique tout, on surligne tout. Le grand méchant rose, c'est une métaphore de la leçon du jour « si tu aimes pas ton voisin qui pue, Dieu te transforme en pierre », morale de témoin de jéhova rabattue jusqu'à l'écoeurement.
Le dragon relou fait semblant de mourir mais personne n'y croit, c'est un film Disney tout de même, 10 péripéties ennuyeuses plus tard, tout est bien qui fini bien, les dragons à paillettes digne du film troll sont de retour, la fifille à retrouvé son papa.
PFFFFFFFFFFFFFF...
C'était mauvais. Mais MAUVAIS.
Raya est dans la pure tradition des héroïnes de l'ancien temps. Jeune femme inconsciente mais se revendiquant « incomprise » donc en marge mais pas du tout, forte mais toujours très cliché féminine (faut pas déconner) Niveau design c'est toujours pareil, petite, mince, pas musclée, cheveux l'oréal... bref les lectrices de ELLE magazine seront en terrain conquis. Elle s'illusionne depuis 15 ans sur une leçon pas difficile à comprendre, jamais plurielle toujours linéaire, toujours bienveillante – aucune part d'ombre, petite princesse pourrie gâté incapable de profondeur, jamais guerrière malgrè la caricature, incapable d'entendre le discours d'un autre perso et n'évoluant que de manière superficielle lors du climax avant de revenir à son point de départ, petite fille riche dans son palais mais avec un nouveau caniche magique, elle a rendu son père fier d'elle. Où est l'évolution ? Où est le dévelopement personnel ? Nulle part. (si on compare à Mulan, comme tout le monde semble faire, les 2 personnages apprenaient de leur défauts et leur égo, faisant un vrai « parcours émotionnel » jusqu'à voir au delà des rôles qu'ils s'infliger de respecter) On caricature aussi le vilain peuple de la « lesbienne », faisant passer leur revendication comme égoïste alors qu'elle se justifie. Qui a envie de se prendre des leçons de vie d'un type riche qui se bouffe du riz à chaque repas, quand on comprends que ton peuple crève la dalle dans le coin le plus reculer de la mappemonde. D'ailleurs, ils aguèrre protection et nourriture quand ils volent un morceau de la pierre, ce qui justifie leur acte. Quand tu crèves la gueule ouverte dans le caniveau, à un moment, t'as plus envie de demander gentiment une pièce poliment aux bourgeois de quartier latin, tu voles un porte monnaie dans le métro, c'est terrible mais c'est humain. C'est toujours plus facile de philosopher sur la vie dans des draps de soie et avec le ventre rempli et de traiter les autres de consuméristes matériels. La morale assénée est hideuse et totalement déconnecté de nôtre monde. Si le covid à bien mis en évidence quelque chose c'est que nous sommes incapable de confiance et de bienveillance envers notre voisin. Même si il vaut mieux espérer que se conforter dans l'égoisme, rendre l'univers du film aussi lisse et sirupeux ne prépare absoluent pas les enfants aux leçons que la vie va leur balancer dans la gueule. En finissant le film sur un univers débarrasser du « mal » prenant la forme d'un monstre de foire, le film abruti son public, sérieusement, vous en connaissait un vous d'endroit où le mal est inexistant ??? Non car le mal est à l'interieur de chacun de nous, pas dans des monstres ou des institutions mais bel et bien dans le cœur de chacun. Utopie de publicitaire jamais réaliste. Et si un studio comme Disney, le plus puissant d'hollywood donc du monde (si on simplifie à l'extreme) n'essaie même pas de profiter de son influence pour enseigner quelque chose à son public qui est le futur du monde dans lequel on évolue. Et bien c'est très dommage et On ne peut que craindre le pire. Je sais pas dans quel monde suréaliste et utopique ils vivent, mais c'est pas celui dans lequel se trouve les êtres humains.
Le personnage de Sisu reste le pire du film. Figurine en plastique courant après Miyazaki sans jamais le rattraper, elle aussi n'a aucune profondeur, joue l'excentrique cherchant son rôle en face des frères et sœurs plus mieux en tout, déconnecté du conflit du film puisque juste là pour briller, roter des arc en ciels et avoir des pouvoirs nulle quand le scénario peut le demander. Pourquoi la pluie, le brouillard, la luminescence ??? Douce débile avec l'âge mentale de Forrest Gump, ¾ ans donc, qui n'aura pas de parcours non plus, se contentant de quelques blague et de répéter encore et toujours « aie confiance en l'autre ». Et pourquoi qu'on la rend humaine ???? à part pour que les jeunes filles ado en manque de personnalité aillent se faire des cheveux arc en ciel pour se donner un look branché mais creux ? Encore une fois en terme de casting on tombe à côte, l' »actrice » essayant de se la jouer Robin Williams dans Aladdin, encore faudrait-il avoir du talent comique et dramatique pour ça, ce que Awkwafina est dépourvue puisque c'est une rappeuse, pas une comédienne. Les autres perso secondaire se résume à « moi aussi j'ai perdu quelqu'un, je te comprends et je compatis » avec une touche par ci par là de bêtise pour faire croire qu'ils ont de la profondeur. Quid de se bébé qui à le cerveau d'un adulte et l'agilité d'un ouistiti. Mais euh... ça n'a aucun sens. Et je dis ça alors que je me satisfais d'un film on je vois des dragons à paillettes voler dans des nuages de synthèse. La suspension d'incrédulité à quand même ses limites.
Quand à Namaari. Plus grande déception du film puisque c'est LE personnage qui aurait pu donner quelque chose de fort. Ne servant finalement que comme miroir déformant de Raya ce qui permet au personnage d'être parfaite puisque le dark side prends forme sous les traits de « l'antagoniste ». Lors de la scène où elle confronte sa mère, on entrevoit la réflexion de la jeune femme, ses inquiétudes, son intelligence et sa réflexion face à son héritage et son devoir. Mais ses forces et faiblesses ne sont jamais exploitées pour elle mêmes mais encore une fois juste pour que Raya est qqch à apprendre à la fin et suivre cette dernière dans un climax mou du genoux et guimauve car comme elle représente la perfection, elle se rallie à elle et sera enfin accepté dans le cercle des riches et sera bien soumise à leur politique imposée de gardien de la paix.
Visuellement ça n'invente jamais rien. Ça pompe tout ce qui a eu du succès ces dernières dix années : Miyazaki (déjà cité, Avatar, Le Dernier Maître de L'Air... Les inspirations asiatiques sont utilisées comme des clichés mais jamais respectées dans leur traditions ou leur culture, puisque ça n'essaie jamais de comprendre ce qui les rends différents. Cuire des pattes italiennes dans 2 litres de soja = ce n'est pas de la cuisine asiatioque messieurs. NON. Quelques paysages sortent directement de pages d'un fascicule de compagnie aérienne « visiter le vietnam ». Et on mise tout sur des prouesses techniques pour masquer la pauvreté de l'univers « regarder comme on simule bien l'eau, t'as vu les éclaboussures ? T'as vu les tourbillons ? T'as vu les reflets ??? » J'ai vécu bien plus de dépaysement sur la pluparts des jeux sortis sur PS4 et XBOX. L'animation est bonne mais se complait dans les mignonneries de visages et des grimaces pour faire rire. La mise en scène n'est jamais réfléchie, jamais ambitieuse = c'est de la mauvaise production télévisuelle genre Netflix fond de catalogue les combats n'ont aucune force (exemple les coups que se prends l'héroine sont soit hors cadre, soit décadré à l'extrème, comment voulez vous penser qu'elle est mal, rien n'a de chair dans cet univers de synthèse). Le montage = c'est de la vidéo youtube / bande annonce La musique = pas épique, pas émouvante, sans personnalité, bien qu'elle pille des instruments du territoire du soleil levant pour faire illusion. On ne retient aucun thème.
Tout ça ressemble à un film d'un autre studio d'animation, mais on va encore me dire que je m'acharne haha Donc on essaie pas de faire évoluer son studio, juste de rester baliser dans la route tracé par les autres. C'est pas ça un âge d'or.
Pour le casting, le film est une excuse pour se montrer plus malin que les autres, tout comme son prédécesseur raciste « Black Panther ». « Regardez comme on est des gens biens, on a pris que des acteurs asiatiques pour le film car on est des gens modernes » Alors oui, c'est fort louable. Mais ça aurait eté mieux encore de se contenter de gens de talent. Ils sont tous complètement lisses et la palme revient à Kelly Marie Tran, qui n'existe juste PAS. Je commence à me demander si cela à un lien avec son hacèlement bien pourrave des fans de star wars qui ont réussi à la virer du 3ème film (il y a peut être pas de fumée sans feu, même si la méthode est à gerber).
Le point positif = pas de chanson. p*tain ça fait du bien.
Pour résumer = un bon gros ratage qui n'annonce peut être rien de bien dans les années à venir, sauf si on reste dans une dynamique, un bon film / un bidon de lessive, routine depuis quelques années chez Disney. Univers resucée, personnages plats, ambition inexistante, cinématographie au rabais, morale sirupeuse et optimisme digne d'une pub pour une assurance vie... Ce film bas de gamme plaira aux paresseux qui aiment débrancher leur cerveau (philosophie de vie des amateurs de foot) mais justifie en quelque sorte que Disney l'est retiré des salles au final, c'est juste du contenu de catalogue VOD, pas du vrai cinéma.