Je suis de retour pour vous parler du dernier film d'animation Pixar que je suis allée voir hier au cinéma ! (de préférence, en 2D)
Alors, alors...Même si je trouve le film Vice-Versa légèrement supérieur (cela se joue à peu de choses...mais, on y reviendra), j'ai tout bonnement adoré ce film !
Cela se voit que les studios Pixar continuent à avoir de très bonnes idées (et pas seulement au niveau du décor et aspect visuel toujours aussi fabuleux !), car cette boîte d'animation ne se contente pas que de créer un monde / un univers riche et coloré, elle crée aussi tout un système de fonctionnement qui lui est propre, et qui est tout aussi ingénieux : par exemple, dans le monde des morts, le passage de la douane par reconnaissance faciale via les photos du monde des vivants Vice-Versa faisait déjà ça aussi où tout ce qu'il se passait dans notre tête se faisait au travers d'un réseau de plusieurs "mondes" connectés entre eux (une autre petite note au passage sur le fait que les occupants du monde des morts, une fois "oubliés", disparaissent complètement et définitivement, cela ne vous rappelle rien ? )
Le scénario, ça reste du classique : le héros (et dire que dans la bande-annonce, je pensais que c'était une fille...et la VF n'aidait en rien ! ) qui veut choisir son propre destin (être musicien), un destin tout autre que celui tout tracé que lui inculque sa famille / entourage (à savoir fabriquer des chaussures)...on peut dire que Miguel est Rebelle ! Mais après, ça reste bien ! Comme quoi, ce n'est pas un mal de rester dans la simplicité... Même si, le méchant dévoilé qui se trouvait être le héros d'enfance du personnage principal fut une idée qui a été reprise du film Là-Haut (mais, on ne va pas chipoter non plus pour si peu, si ? et puis, justice aura été rendue à la fin ! )
Bien, après avoir parlé (très brièvement) du scénario et de l'esthétique, que choisir entre les rires et les larmes ?
Bon allez, l'humour ! Certains diront que, comme 70% des personnages présentés dans ce film sont des squelettes, on va enchaîner les gags visuels sur le fait qu'ils peuvent de désassembler à volonté (qui veut jouer aux osselets ? ) et iront penser que cela reste simpliste...Mais, au moins, cela aura eu le mérite de me faire sourire 2-3 fois, surtout que j'ai bien aimé le personnage de Hector plus pour son aspect "humoristique" que pour son côté "tragique" (j'ai trouvé que ce fut une évolution assez brutale pour ma part...mais bon là, je chipote un peu ! c'était déjà un peu pareil avec le personnage de Bing Bong dans Vice-Versa) parce que, au-delà du fait que l'on nous le présente au début comme le personnage "looser" et rejeté de tous, je l'ai trouvé franchement sympathique ! (au point que je ne voulais pas qu'il meurt à la fin, comme Bing Bong encore une fois qui n'a pas eu cette même chance ! ) Et, au passage, très bon doublage en VF de la part du comédien et humoriste Ary Abittan
Bref, passons aux choses un peu plus sérieuses : le film qui traite un sujet qui me tient le plus à cœur, à savoir la famille ! Là, on touche un point sensible qui m'émeut à chaque fois (oui, j'avoue : c'est mon point faible ! ) car poursuivre ses rêves c'est bien, mais être entouré des personnes qu'on aime et qui t'aiment en retour, c'est encore mieux ! Et, même Miguel semble avoir compris une chose avant tout le monde (ce qui est une chose assez rare de la part du héros dans une fiction ), c'est que la famille devrait l'encourager, qu'importe la voie qu'il choisit de prendre ! (tant que cela reste légal, à bon entendeur bien sûr ! ) Je trouve que c'est un jeune garçon qui fait plutôt preuve de beaucoup de maturité de ce point de vue-là pour son âge (12 ans)
Je ne vais pas trop m'attarder sur les chansons que Pixar, pour je ne sais quelle raison, s'est décidé à en mettre un certain nombre dans ce film alors que d'habitude, ils étaient assez "limités" sur ce point...à croire que cela ne devait pas être leur fort ! Sinon, pour un premier visionnage, je n'en ai pas retenu beaucoup à part la chanson-phare Ne m'oublie pas et quelques unes mais "vaguement" (comme celle du concours de talents interprétée par le duo Hector/Miguel, ou encore celle de la fin avec Imelda/Ernesto de la Cruz)
En conclusion, j'ai bien ri et j'ai bien pleuré aussi : tous les ingrédients pour faire un bon film d'animation selon moi ! Si cela ne tenait qu'à moi, j'irai le voir une 2ème fois au cinéma ! Cela m'a même donné envie de revoir quelques Pixar, en plus !
Je l'ai vu cet après midi et j'ai passé un très bon moment, la fin est émouvante ; les musiques sont belles, je m'achèterai surement les cd audio français et español.
GreG de l'ouest de Lyon
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celinevanilla
Messages : 3273 Localisation : Non loin du Pays des rêves Inscription : 30/10/2014
Super nouvelle pour cette version FNAC moi qui suis fan de steelbook, je suis plus que ravie, le visuel est plutôt sympa même si je préfere le 1er visuel.
Mes dossiers sur les différentes collections Disney sur mon blog Mes collections Disney : Pin Trading - Steelbook - Livres Disney Je recherche la poupée limitée Tiana, merci de votre aide. Enfin j'ai ma précieuse
stefparis
Messages : 38 Localisation : Paris Inscription : 20/11/2014
Tout d'abord, dans mon cinéma pas de diffusion de Joyeuses fêtes avec Olaf , probablement au prétexte des séances trop longues; ou peut-être parce que je suis la dernière personne sur terre à encore m' intéresser à La reine des neiges ( mondialement parlant il serait retiré des écrans depuis le 8 décembre ).
Au moins comme ça on aurait eu un court-métrage Pixar à la place? Pensez-vous: mon cinéma ne les passait pas non plus, de toute façon . La seule exception avait été Une fête givrée, bel et bien avant Cendrillon en 2015.
Heureusement j'ai trouvé Joyeuses fêtes avec Olaf .
Contrairement à ce que j'ai beaucoup entendu, on ne voit pas le temps passer. Toutes les chansons ne sont pas bonnes, mais celles interprétées par les sœurs sont parfaites et c'est touchant de voir que les cadeaux d'Anna à Elsa, des années durant , étaient tous en rapport avec Olaf.
Celui-ci, bourde, n'a plus son petit nuage au dessus de la tête en intérieur, mais c'est vrai que dehors, vu le climat, il n'en a pas besoin. Et un spécial Noel, vu la date de sortie, c'est l'idéal. On n'a jamais trop des nouveaux costumes d'Elsa, et non je ne dis pas ça juste parce que je l'ai déjà cosplayé.
Bref le court métrage est aussi bon que le long, je ne vois d'obligation de choisir entre court-métrage Disney et long-métrage Pixar, c'est une guégerre idiote-autant qu'avoir à choisir entre musique et famille. Tiens, à propos: transition vers Coco, proprement dit (mais vous aurez eu Joyeuses fêtes avec Olaf avant, namého).
Dia de los muertos est une festivité particulière au Mexique, qui a lieu au jour des morts, le 2 novembre dans le monde catholique.
Le 1 er, était le jour des saints; et le 31 octobre Samhain, qui est devenu Halloween : autrefois les celtes pensaient que le voile séparant le monde des morts et celui des vivants se déchirait à ce moment là (au retour de la saison froide) .
Et que les esprits visitaient leurs proches, qui se gardaient d' eux par divers rituels ( comme les déguisements effrayants ).
Au moment la christianisation, le dogme disait que le monde des morts ne communiquait pas avec celui des vivants, et cette superstition fut combattue. ..en vain, donc par syncrétisme, on plaça la fête des morts canonisés, ou non, les jours suivants.
En Europe la Toussaint devint synonyme de chrysanthèmes déposés sur les tombes de proches. En Amérique latine, il existait déjà des traditions locales liées aux morts. La religion originelle des amérindiens fut combattue puis assimilée par les évangélisateurs du temps de la conquista.
Le jour des morts fut fixé au 2 novembre une fois les populations devenues très catholiques, mais les rites anciens ont persisté. Contrairement à l' Europe, Dia de los muertos est joyeux.
(Comme ici, une enfant triste de la mort de sa mère va finalement vivre un moment heureux.)
Dans Les Noces funèbres, l'autre monde est haut en couleur aussi...
Les squelettes, appelés calaveras, sont très présents. Vous avez sans doute croisé ces créatures dans La vengeance du serpent à plumes, Monster high et Grim Fandango.
(La vengeance du serpent à plumes a été qualifié de prémonition: Coluche y faisait de la moto déguisé en mort).
(Skelita Calaveras, dans Monster High)
En raison de la forte communauté hispanique aux États-Unis, ce jour des morts est devenu très connu là bas, les symboles se mêlant à ceux d'Halloween.
Dia de los muertos aurait dû être le titre, sur lequel Disney comptait poser un copyright pour des raisons de marketing mais a soulevé un tollé. C' est donc devenu cet énigmatique Coco (rien à voir avec le film de Gad Elmaleh) , qui est en fait le prénom de l' arrière- grand- mère du héros de dix ans, Miguel.
Son musicien de père étant parti quand elle avait 4 ans pour suivre sa carrière, sa femme Imelda Riviera ne lui a jamais pardonné et a voué son nom au damnatio memoriae . Pratique venue de l'ancienne Rome, les pires criminels voyaient leur nom effacé des registres pour être oubliés des hommes après leur mort.
Depuis, la musique est taboue dans la famille Riviera et aujourd'hui encore Elena, fille de Coco et grand-mère de Miguel, interdit qu'on en écoute ou en parle...
Mais Miguel tient à être chanteur, comme son idole Ernesto de la Cruz (célèbre dans les proportions de Luis Mariano), originaire de son village.
Le jour des morts, Miguel en vient à la conclusion que celui-ci doit être son arrière- arrière- grand- père musicien, d'après une photo de famille où la tête du mari d'Imelda est déchirée.
Il veut alors participer à un concours de musique, mais n'a pas de guitare.
Miguel emprunte celle exposée au dessus de la tombe d'Ernesto, mais ce sacrilège lui vaut d'être transformé en fantôme.
Il peut voir les calaveras, invisible aux yeux des humains, qui viennent voir les membres de leur famille et peuvent (du moins en esprit) manger les aliments laissés pour eux sur les tombes.
Miguel reconnait les calaveras de son arrière-grand-père, ses grands- oncles et tantes, et arrière- arrière -grand- mère Imelda qui l'emmènent dans la bureaucratie de l'au- delà. Miguel y apprend qu'il risque de devenir lui même une calavera d'ici au lever du soleil, à moins d'avoir la bénédiction d'un membre de sa famille. Mais la seule à accepter est Imelda, qui exige qu'il renonce à la musique pour retourner chez les vivants.
Miguel refuse, s'échappe et décide de rechercher la bénédiction d'Ernesto à la place. Mais comment l'approcher (c'est toujours une immense star) ?
Pour ce faire il fait ami-ami avec Hector, une calavera "oubliée" qui dit pouvoir l'aider;
mais ils sont pistés par la famille de Miguel et l' alebrije (esprit- guide animal) d'Imelda, la gigantesque tigresse ailée Pépita.
Si comme moi vous étiez une buse en jour des morts avant le film (malgré mes ancêtres en partie mexicains et aztèques), le principe est bien expliqué. Les vivants laissent les photos des proches décédés sur un autel, l'ofranda,et tracent un chemin avec des pétales. Précautions utiles: les calaveras "traversent" sur un pont fait de pétales, et ne peuvent sortir que si leur photo est exposée. Sans photographie, comme Hector, on reste coincé dans l'au-delà au jour des morts.
Ce pays des morts est très coloré (contrairement à ce qu'on pourrait croire) sauf le bidonville occupé par les oubliés (du moins sans photo). L'un d'eux, Chicharrón, se dissout dans l'atmosphère (dans un lieu inconnu) après que la dernière personne qui se rappelait de lui aie cessé de vivre, devenant un oublié, tout court .
Ce destin semble horrible aux calaveras, mais pas pour moi: je les voyais rejoindre le paradis au sens propre du terme à ce moment-là...Non?
D'autant que ces limbes pour squelettes paraissent réservées aux citoyens mexicains-et donc, provisoires.
Des citoyens parfois fameux comme Santo le catcheur alias Masque d'argent,
Connu pour être à l'affiche de nanars.
ou la peintre Frida Kahlo (un running gag: Hector cherchera à visiter le monde des vivants en se faisant passer pour elle).
On n ' est pas loin du principe des dieux du darshan dans Lanfeust de Troy, des egregores qui existent si l'on croit en eux, et disparaissent quand leur dernier croyant décède. Mais, hélas, fatalement dans toutes les familles on ne sait plus qui sont ses membres passées quatre générations.
On appréciera la recherche visuelle, à commencer par les alebrijes, nom emprunté à des statues très colorées, qui ressemblent beaucoup aux esprits animaux apparus dans un autre programme latino de Disney, Elena d'Avalor.
Pepita était le chat d'Imelda de son vivant, et Dante, le chien errant pelé et sous -doué qui suit Miguel partout est aussi destiné à être alebrije.
Son nom hautement symbolique est celui d'un auteur qui, dans sa divine comédie, a visité l'au-delà. Et on apprécie aussi la couleur locale, qui toutefois (comme souvent) n'attribue d'accent qu'aux personnages adultes.
Miguel, lui-même une sorte d'Orphée moderne, ne peut que paraître familier à qui a eu à imposer une passion à une famille définitivement pas d'accord (Elena ira aussi loin que casser la guitare qu'il avait bricolée) . Comme souvent dans les Disney, il passe par plusieurs phases -rejeter complètement la famille en faveur de la musique puis vice-versa-avant que les deux se révèlent ne pas être incompatibles (et c'est tant mieux: trop de films familiaux tirent sur la corde du "la famille c'est tout et l'ambition, bouh, c'est mal") .
Beaucoup d'humour aussi...Souvenez-vous de Zootopia où des animaux naturistes nous étaient montrés sans censure, parce qu'au fond, on en a l'habitude. Similairement, une calavera pose nue pour un peintre...mais bien sûr, il n'y a que des os à voir. Quand Hector chante une dernière chanson à Chicharron, il remplace, le mot "seins" par "citrons" parce qu' "il y a des enfants ici."
On nous a de nouveau fait le coup du méchant surprise, mais au vu des trailers, je ne l'avais pas vue venir celle-là...Comme Papy Pépite (Toy Story 2) et Charles F.Muntz (Là-haut), Ernesto de la Cruz se révèle avoir eu un coup fourré et est l'idole du héros qui va dégringoler de son piédestal.
Ernesto a jadis empoisonné son parolier, Hector, qui voulait tout lâcher pour rejoindre sa famille, le vouant à l'oubli du grand public. Et pas que: une scène touchante révèle que la fille qu'Hector veut revoir, année après année, est Mama Coco. Autrement dit, l’arrière- arrière- grand- père de Miguel c'était en fait lui, qui n’est jamais rentré chez lui pour des raisons indépendantes de sa volonté, et qui en raison du damnatio memoriae va s'effacer, à mesure que Coco, la seule qui s'en souvient, est atteinte d’Alzheimer.
Seul Miguel, en lui chantant une chanson au titre symbolique, "Ne m'oublie pas", réussit à faire dire à Coco qu'elle avait gardé la tête de son père en photo, tout ce temps.
Un an après cette histoire, pendant le dia de los muertos, les photos sont de nouveau exposées sur l'ofranda et Hector et Imelda, enfin réconciliés, traversent en compagnie de Coco, morte depuis elle aussi.
Bref, là encore vous risquez d'avoir besoin d'un paquet de mouchoirs. Le copain maladroit que le héros s'est fait en route, qui se révèle être son parent, c'est peut-être une trop belle coïncidence, mais on ne l'avait pas vu venir ce twist, pas vrai?
Comme Vaiana, le personnage principal vit une passion envers et contre tous, et seule sa grand mère (ou arrière- grand -mère) semble le ou la suivre, puis transcender la mort, apparaissant au delà de celle-ci.
Et, comme Vaiana, malgré sa date de sortie, il donne chaud!
Un film idéal à regarder à Halloween, de quoi regretter qu'il ne soit pas sorti à ce moment là.
Mais, contrairement à ce que j'ai beaucoup entendu : ce n'est ni morbide, ni effrayant,
(car non, les squelettes ça ne l'est pas toujours!)
Pour l'instant... C'est un visuel provisoire. On a jamais eu de titres en France sur les steelbooks Disney-Pixar-Marvel-Star Wars (sauf sur Rebelle, le premier SB Fnac). On aura probablement le même visuel que Best Buy mais sans titre. J'ai précommandé le Fnac en attendant un visuel définitif mais je prendrais aussi certainement le Zavvi ou le Best Buy.
Target sortira son traditionnel digibook.
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Dernière édition par daren26 le Jeu 21 Déc 2017 - 17:29, édité 1 fois
Pour l'instant, le titre est inscrit sur le devant et sur la tranche.
Nous aurons un Steelbook sans titre sur la tranche et sur le recto, désolé, mais c'est comme ça depuis Monstres Academy en 2013 et tant que la politique de Disney ne changera pas, les Steelbooks feront de même...
Quand je pense qu'on va avoir encore des supports bilingues pour Les Derniers Jedi alors que le film va rapporter des millions, voir des milliards...
Je me suis résolu ce jeudi à aller voir le film, après quelques hésitations et même un refus préalablement affirmé, pour n'avoir jamais été intéressé (voire légèrement rebuté) par la culture hispano-mexicaine, trop festive, épicée et vaguement agaçante à mon goût.
Aussi je craignais de ne pas pouvoir pleinement apprécier le film et, au pire, d'avoir tout simplement l'impression de perdre mon temps. Au final, en sortant, j'ai été en effet un peu déçu, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons qu'au départ.
Pour corriger immédiatement un point : la culture apparente n'a finalement rien eu de gênant. Tout était joli, à regarder comme à assister, avec les couleurs et les histoires liées. Pour les chansons malheureusement, ça coince toujours. J'ai toujours trouvé l'accent, le parlé espagnol irritant pour mes oreilles (ce qui n'est rien comparé à l'allemand ceci dit) ; est-ce parce que je lui ai toujours préféré l'italien en comparaison, je ne sais pas. Qu'importe, entendre de l'espagnol tous les trois mots dans chaque dialogue (pour inverser la cadence en chanson) ne m'a pas facilité l'immersion. Ce qui est terriblement regrettable avec la chanson d'Imelda, seul personnage que j'ai vraiment apprécié et dont la chanson m'est ô malheur totalement étrangère, pour le coup.
Parlons des personnages tiens. Je n'ose croire que c'est le cadre mexicain qui veuille ça, mais tous m'ont paru très "ploucs". Avec l'accent, seraient-ce les clichés qui finalement m'ont éloigné du film ? Toujours est-il qu'aucun, à l'exception d'Imelda, ne m'a semblé particulièrement futé. Et si l'histoire a le mérite de bien se terminer en boucle bouclée, elle repose quand même sur une certaine bêtise de ses acteurs : personne n'a jamais eu l'idée de prononcer les noms d'Hector en présence de Miguel, ou Rivera en présence d'Hector ? Lien de parenté identifié, bénédiction donnée, allez zou à l'année prochaine papy ! J'avais quelques espoirs concernant Ernesto, et finalement rien. De même, bêtise totale, manque flagrant de charisme sous son bel emballage plastique. Il n'y a bien qu'Imelda qui ait retenu mon attention, elle la véritable tête pensante de la famille (pas comme sa petite-fille et ses descendants complément cinglés), et le vrai cœur de la tragédie (plus à mes yeux que la Coco qui ressemble plus à un légume les 99,999% du film).
Miguel quant à lui… pour éviter d'être trop dur, je vais mettre l'agacement (léger) qu'il éveille en moi sur le compte de son jeune âge. Autrement il n'est pas franchement sale gosse, mais n'est pas bien intéressant au bout du compte non plus.
Bref bref bref, Coco ne fera certainement pas partie de mes Disney préférés.
Vu il y a 2 jours et depuis j'écoute Corazon en boucle ! J'adore sa mélodie, ses paroles et Andrea Santamaria est génial ! Sur le film : J'ai vraiment adoré. Comme dit en page précédente, l'idiot plot m'a pas mal géné au début. Mais dès qu'on rentre dans le monde des ancêtres j'ai oublié ce défaut. J'ai vraiment tout adoré, les personnages, l'humour, les décors ... Mais alors cette fin ... L'une des plus marquantes chez Pixar avec celles de Toy Story 3 et de Wall-E !
La VF est excellente et je la préfère à la VO, le gamin m'insupporte en VO avec sa voix qui part dans tous les sens ...
Vu en avant première. J'avais besoin de laisser de laisser un peu reposer, prendre un peu de recul pour essayer de définir si l'effet nouveauté influençait beaucoup mon ressenti. Mais même après quelques jours, je suis toujours aussi enthousiaste et touché en y repensant.
Visuellement, c'est juste magnifique, que ce soit les couleurs, les lumières, les textures, on a juste envie de faire pause pour prendre le temps d'admirer. Le monde "vivant" traduit tellement l'atmosphère du Mexique, tandis que le monde des morts est grandiose. L'animation splendide également (est-ce surprenant?), la justesse des émotions sur les visages est hallucinante, et j'adore la gestuelle branlante des squelettes.
L'histoire en soit est assez classique, utilisant certes de nombreux clichés (le gamin qui a une passion que ne tolère pas sa famille, un jour ça calsh et le truc arrive etc), mais le film les utilise et gère extrêmement bien. Tout a un sens, un enchaînement, et au final rien ne semble avoir été superflue.
Spoiler:
Même la scène de concert où Miguel joue pour la première fois sur une scène/en public (renforçant la complicité avec Hector, et nécessaire pour expliquer ce qu'il fera juste après chez son "arrière grand-père" et justifier cette confiance/audace) Et, oui, même les twists, que l'ont voit beaucoup chez Disney en ce moment.
Tout est vraiment juste, l'action est là sans trop en faire, l'émotion est extrêmement bien dosé et touche profondément (que celui qui n'a pas au moins eu les yeux humides se manifeste ) C'est assez amusant (surtout terriblement juste et touchant), et sans doute aussi révélateur d'une époque qui cherche à retrouver ses marques, de la simplicité et ses traditions (en plus du coté traditions mexicaines ici), mais le film va, contrairement à beaucoup d'histoires qu'on a pu voir par le passé, privilégier la famille, et son importance, vis à vis des rêves et de la passion du personnage principal. Aussi, on a souvent tendance à montrer l'univers artistique comme fantastique et merveilleux, là on montre aussi son coté plus sombre, les sacrifices à faire parfois, et j'ai trouvé cela très juste, et très judicieux de ne pas avoir oublié ce coté là. J'ai adoré l'humour noir de certaines scènes, c'est jubilatoire à chaque fois.
La bande son est magnifique et chaque chanson transporte dans l'univers. J'aime particulièrement la toute dernière, Corazón, même si les versions de Ne m'oublie pas sont toutes entraînantes à leurs manières (c'est d'ailleurs vraiment intéressant à quel point les paroles prennent un autre sens suivant les perso qui la chantent).
Est-ce mon nouveau Pixar favori? Humm je ne pense pas. Mais il se fait une place sans mal dans le haut du panier.
Je ne vais (quasiment) rien rajouter de plus à ton avis que je trouve déjà très complet! Peut-être pas un coup de cœur mais je l'ai beaucoup aimé.
L'histoire est linéaire mais est très bien menée. Je préfère la simplicité qualitative à la complexité bâclée, tout va droit au but. J'ai aimé les deux "twists" qui se suivent, car j'en compte deux: 1. l'arrière grand-père était un c*nnard fini capable d'assassiner son meilleur ami 2. l'arrière grand-père n'est pas celui qu'on croyait être. Cependant, ce ne sont pas des twists gratuits puisqu'il y a des indices intelligents et assez subtils (De la Cruz est bien étonnée d'apprendre qu'il a un arrière petit-fils et Hector évoque sa "fille").
J'ai eu beaucoup de mal à retenir mes larmes lorsque Hector chante Ne m'oublies pas Cette relation père-fille est très touchante. La condition de Coco m'a émue aussi ayant une grand-mère atteinte d'une forme d’Alzheimer et qui n'a presque plus que des flashs de son enfance en oubliant souvent les 3/4 de sa vie.
Moi je me suis pas retenu pendant la séance, quand les enfants étaient à fond dedans lors des moments dramatiques, ils étaient au bout de leur vie, un des plus gros fou rire pendant le ciné
Moi je me suis pas retenu pendant la séance, quand les enfants étaient à fond dedans lors des moments dramatiques, ils étaient au bout de leur vie, un des plus gros fou rire pendant le ciné
"Nooooon pas la photooooo" Les autres adultes ont dû se demander pourquoi trois gus se marraient au climax XD
Je trouve le climax d'ailleurs bien pensé même si à force on sait très bien que le héros ne va pas mourir (même si une petite fille l'a cru et a bien sangloté fort en faisant une parfaite imitation du "Nooooo" de Dark Vador XD).
Vu hier et j’ai adoré la fin, j’ai même pleuré à un moment !
J’ai vu aussi que certains rares cinémas proposaient le film en version espagnole sous-titrée ! Certains d’entre vous ont-ils pu voir le film sous ce format-là ?
J’espere que le blu-ray et le DVD nous la proposeront notamment avec les deux autres versions !
Je suis sorti conquis du ciné. Le film est beau, les personnages sont attachants, il y a de l'humour, j'ai écrasé une petite larme à la fin.
Bon malheureusement pour moi j'ai compris très rapidement qui
Spoiler:
était le père de Miguel. Au moment où il prend la guitare pour chanter une dernière chanson à son ami ma petite caboche a tout de suite fait le rapprochement...
Néanmoins le scénario était plutôt bien ficelé et le film n'a pas perdu d'intérêt.
Oui, comparée aux femmes "vivantes" ayant à peu près le même âge, je trouve qu'elle a beaucoup de grâce, et son regard traduit déjà un certain tempérament. Reste qu'à son époque, on devait rarement sourire sur les photos...
Même si ce n'est pas le meilleur Pixar, ni un des meilleurs à mes yeux, c'est amplement mérité! Je pense qu'il y a de grandes chances pour qu'il remporte l'Oscar