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| Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune | |
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Auteur | Message |
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Animatronic
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| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Sam 5 Juil 2008 - 20:03 | |
| Je poste deux petites videos presque mythiques aujourd'hui : Le Teaser Space Mountain De La Terre A La Lune : Et la deuxième publicité : Je reposte mon pack de musiques ce soir. |
| | | NAIROLF
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| | | | Animatronic
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| | | | Médy
Messages : 68 Localisation : Paris Inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Dim 6 Juil 2008 - 3:17 | |
| animatronic, je te remercie beaucoup pour ce pack parce que c'est en réecoutant les musiques de la file d'attente que l'on se rend compte de la différence avec MISSION 2!!! Mon dieu que c'est des musiques poetiques et pleines de forces en même temps (très bon choix).
J'ai tellement fait space mountain DLTALL depuis son ouverture peut être 700 FOIS meme plus, que c'est musique c'est comme quelqu'un qui retrouve un épisode des gummies du disney club des années 90...sON ENFANCE QUOI!!!
Merci beaucoup |
| | | NAIROLF
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| | | | Horace
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| | | | Animatronic
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| | | | NAIROLF
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| | | | Spacy
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| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Mer 3 Sep 2008 - 13:35 | |
| La suite de mon premier post sur le développement de Space:
I ère partie: Discoveryland
Certains sites comme Webcot ou Disneyandmore traîtent très bien de l'historique des attractions et des parcs Disney du point de vue chronologique. Il manque néanmoins un aspect, lié à la conception de Discoveryland (on parle beaucoup du storyline de Frontierland) souvent ignoré de tous, ce que je propose de développer ici.
Beaucoup de gens parlent de la magie qui enveloppe le visiteur de Discoveryland sans chercher plus loin les raisons et les secrets de ce Land, aussi réussi et abouti que Frontierland en fait du point de vue de la conception, mais chose souvent ignorée.
Lors de la conception d'Euro Disneyland dans les années quatre-vingt, vous le savez, le parc a été entièrement repensé pour surpasser en touspoints les autres royaumes enchantés. Tim Delaney, chargé de la conception du Tomorrowland français, et Tony Baxter, chef du projet Euro Disneyland, eurent l'idée de renover le concept Tomorrowland en proposant vous le savez aussi un rétro-futur, ou le futur vu par le passé (en l'occurence le XIXème siècle).
Le constat en 1985, au début de la conception d'Euro Disneyland, était alors le suivant: dès qu'un Tomorrowand ouvrait, ou sortait d'un placemaking de remise à jour (le problème avec le futur, c'est qu'il se démode très vite), les modes changeant, le Land se trouvait alors tout de suite dépassé et perdait en crédibilité, puisque basé sur une vision de l'avenir elle aussi dépassée. Discoveryland proposerait donc au visiteur un futur indémodable, un "lieu hors du temps", puisque élément d'une vision passée du futur, donc utopique et dénuée de réalisme pour les générations actuelles.
DISCOVERYLAND: 1er coup de génie de Delaney
Le choix fut donc fait. L'architecture du Land devrait donc suivre celle d'une ville du futur vue par le siècle des visionnaires (en réalité une exposition universelle, vous comprendrez pourquoi à la fin de ce post), à qui il rendrait hommage. Un style architecural qu'on pourrait qualifier de style "wagnero-victo-vernien romantique" donnerait l'apparence de ce lieu fou, un style hors du temps pour un lieu mi-passé mi avenir fantastique.
Wagnerien, tout d'abord, car cette architecture iréaliste est très fluide, plus ou moins chargée selon le mouvement des lignes définissant les formes des bâtiments, telle un partition de musique: douce et agréable à la fois. Des inspirations wagnériennes vont d'ailleurs servir pour les bandes musicales audibles autour de Space Mountain, et contriburont au caractère romantique du Land (j'en reparle dans peu de temps).
Victorien, car Discoveryland ne rompt pas avec Main Street du point de vue encore une fois de l'esthétisme (et construit une suite logique, Main Street version futur). Surtout, on utilisera de grosses poutrelles métalliques, des bâtiments particulièrement hauts ou larges, dans plus pur style industriel du XIXème siècle.
Vernien, car en hommage à Jules Vernes, les constructions proposent des formes improbables, foles, une utopie architecturale qui célèbre l'Impossible avec un grand "I", le rêve de l'incroyable et des "voyages extraordinaires".
Romantique, élément très important, car nous sommes au XIXème siècle,du moins dans son futur utopique, et tout est à la fois doux et agité, l'homme n'est plus seul face à la nature, mais face au rêve, et à la réalisation de l'impossible. Les bandes sons de Space Mountain (1995-2005) ou du Visionarium vont dans ce sens, donnent une dimension irréaliste au Land (perception des sens, travail sur l'inconscient collectif et émotionel), comme dans un véritable film, où l'aventure n'est jamais totale sans une musique magistrale. Quoi de plus romantique que Wagner?
Introduction thématique
Dans la Discovery Arcade, vous trouvez ainsi des dessins repésentant des grandes villes américaines à la fin du XXème siècle vues par le XIXème siècle, et présentant cette fameuse architecture composée de poutrelles metalliques et de constructions gigantesques. Un invitation au visiteur: "ce que vous voyez là, vous allez pouvoir le vivre, en vrai!". La transition se fait en douceur, le visiteur sort de l'allée couverte et trouve alors devant lui des éléments tout droit sortis des concepts qu'il a pu admirer. Discoveryland répondant encore une fois esthétiquement comme une suite logique à Main Street, "version futur façon XIXème siècle", il pas de choque le visiteur comme on il peut le faire pour les Tomorrowland, ces derniers tranchant radicalement avec l'avenue principale du parc au point de perdre toute valeur architecturale durable (d'où les placemakings successifs).
Un Pays: deux attractions phares
L'exposition universelle de Paris, 1900. Rappelons que le XXème commençant le 1er Janvier 1901, nous sommes donc la dernière année du XIXème siècle. Une des bases de l'histoire du Visonarium. Discoveryland est en réalité le futur utopique de cette exposition, présentant des attractions impossible à réaliser à l'époque, faute de technologie adéquate, répondant aux mêmes caractéristiques architecurales qui ont toute fois évolué: le futur est plus fou, et se permet tout. Mais pourtant là: créant ainsi une désorientation du visiteur, amené à se poser cette question: suis-je dans le futur ou dans le passé? Ni l'un, ni l'autre.
La thématique du pays, l'esprit de la conquête de l'impossible, chère aux visonnaires, s'enroule autour de deux attractions de cette exposition universelle du futur passé. Une proposant un voyage à travers le temps, s'inspirant de l'oeuvre de l'écrivain britanque Herbert G Wells (le Visonarium) et une autre proposant un voyage de la Terre à la Lune (Space Mountain bien sûr), tout droit sortie du roman de Jules Vernes. Voyager vers la Lune? C'est désormais possible. Quand l'impossible devient possible: la fantaisie devient réalité: Discoveryland. Georges Méliès semble avoir contribué à la création du Land, ce pionnier du cinéma, dont la Lune visible dans un de ses films est présente dans Space Mountain, ultime touche de fantaisie et de rêve. Les expositions célèbraient jusqu'aux limites du possibles l'intelligence humaine et l'industrie, celle-ci brave tout simplement le vraisemblable: on rêve, on nage dans l'invraisemblable.
Pour créer la magie, les imagineers vont appronfondir le travail sur l'inconscient du visiteur, en élargissant son champs de vision comme au cinéma (Disneyland étant constuit comme un plateau de cinéma), où le visiteur devient acteur d'un film: ce qu'il voit à l'écran d'habitude, il va le vivre à Discoveryland. Prenons un exemple: Sur Main Street, la Flower Street et la market Street coupent la rue principale du parc. La profondeur créée par ces deux petites impasses va accentuer l'illusion selon laquelle Main Street est une véritable rue américaine du début du XIXème siècle: le visiteur voit de ses yeux ce qu'il il ne peut que croire par conséquant: c'est réel.
Et bien ici, la profondeur thématique va vivre grâce à un jeu entre Space Mountain et le Visionarium, communicant une même architecture, une musique très proche (sur des bases wagnériennes encore une fois, comme les extraits de la Bande son originale de Krull par exemple), se complètent aussi au niveau de l'état d'esprit qu'elles développent, toujours le même: la conquête de l'impossible. Cette phrase de Jules Vernes, que vous connaissez tous, l'illustre bien, et sera d'ailleurs pronocée lors du discours de présentation du Land: "Ce qu'un homme peut rêver, un autre peut l'accomplir". Le leitmotiv thématique du Land.
Une phrase dans le film du Visionarium accentuait cette profondeur: rappelez-vous cette réplique d'Herbert Wells à Jules Vernes: "Je n'ai pas plus voyagé à travers le temps que vous de la Terre à la Lune". Ces deux aventures sont possibles à l'exposition universelle de Discoveryland, et combien de visiteurs s'écriaient alors, émerveillés, "On en vient de la Lune!".
Vous me direz alors: en 92, Space n'existait pas. Justement, en 1992, le gros du travail sur Discovery Mountain Paris, destiné à devenir Space Mountain: de la Terre à la Lune, était fait (l'idée datant à proprement parler de 1988). Tout avait été pensé: des concepts arts furent présentés aux télévisions du monde entier, seuls manquaient les budgets nécessaires, on reporta donc l'ouverture de "l'attaction visonnaires N°2". Le pays ne fut donc complet qu'en 1995, à l'ouverture de "l'attraction la plus sensationnelle de l'univers".
2 ème partie: l'Espace et ses fameuses "montagnes"
Lorsque le visiteur s'approche de la fameuse "montagne" contenant le parcours de l'attraction, deux éléments vont prévaloir sur ses impressions:
*L'eau. En effet, Discoveryland était en 1992 le seul Land du parc Disneyland (à l'exception de Main Street) à ne pas posséder de plan d'eau, les plans d'extension devaient remédier au problème d'une manière statégique. Les plans d'eau constituent en effet une des composantes essentielles d'un parc Disney puisque elle va permettre l'agencement des décors et attractions d'une manière à ce que justement certains éléments soient mis en valeur par rapport à d'autres. C'est le cas pour Space Mountain: l'étendue d'eau qui l'entoure va permettre une dramatisation de l'attraction, tout en prenant garde de se justifier par la présence du Nautilus, correspondant tout à fait au thème Jules Vernes de cette partie de Discoveryland.
*La musique. Reppartant des acquis et esquisses créées pour le Visionarium, Delaney et son équipe vont continuer cette orientation musicale qui veut "traduire" l'esprit Jules-vernien (caractérisant dans notre imaginaire collectif l'esprit de l'Exposition Universelle de Paris 1900) en "sons". Autrement dit, une musique symphonique s'inspirant des travaux de Wagner où le rôle des violons est prépondérant dans le style pompier des musiques de films. Les travaux de James Horner (compositeur de la BO de Titanic) et de John Williams servent de repères. Ainsi, pour l'extérieur de l'attractions, les plus beaux morceaux de la BO de "Krull" (Ride of the firemares, Love theme from Krull...), composés par James Horner, seront diffusés comme avant-vue musicale de l'attraction. Pourquoi? Parce qu'une attraction est comme un film, et qu'un accompagnement musical adapté donne une dimension nouvelle à la pellicule, étend l'ambiance de l'oeuvre au-delà de l'écran dans toute la salle de cinéma. Dans ce blokbuster signé Imagineering, la musique devait donc être à la hauteur de ce Voyage Extraordinaire. Une musique très fluide, tantôt douce, tantôt emporté dans des élans pompiers si propres de ces musiques de films, faisait écho au style Victorien de la Montagne mais aussi à l'étendue d'eau qui l'entoure. L'excitation ou la peur naît de là, à laquelle il faut ajouter le spectacle qu'offre le canon Columbiad envoyant des visiteurs vers la Lune, avec tout ce qu'il faut comme fumée et grondement lourd.
Dramatisation donc, mais jusque dans la manipulation des éléments (le même procédé est utilisé pour BTM entre autre).
File d'attente: la voie stellaire
Lorsque vous passez sous la gare de Main Steet, vous pouvez appercevoir des panneaux vantant les attractions du parc. Une sorte de vision idéalisée à la manière des Concept Arts de chaque attraction qui crée une nouvelle excitation: vous allez pouvoir expériementer un voyage vers la Lune ou dans les Caraïbes infestés de pirates... en vrai!
Et bien la file d'attente de Space Mountain: de la Terre à la Lune, le concept marche aussi dans la file d'attente: assistez à un voyage spatial en direct via des ouvertures pratiquées dans les murs, dans le but de vous convaincre de votre destination: la Lune! La file d'attente est obscure, des cris résonnent au-dessus (ainsiu qu'en dessous de vous), la musique à inspiration wagnérienne réchauffe l'ambiance, lorsque soudain vous voyez derrière une vitre passer une étoile filante entre deux astéroïdes. En fait, vous vous rendez compte que ce sont les trains-fusées, passant à vitesse astronomique (peinture à ultra-violet). Vous commencez à croire que vous allez vers la Lune, lorsque vous entrez dans les couloirs d'un certain Baltimore Gun Club. Une vidéo vous avertissant des dangers à venir, accompagné de cette même musique, finie de vous convaincre, vous allez vers la Lune! L'ambiance s'alourdit, une peur passagère s'empare de vous.
La salle d'embarquement, constituée de deux "gares" (annexe et principale), répond aux exigences architecturales du style Wagnéro-Victo-Vernien, et donc bien évidemment à celle des grandes expositions universelles françaises du XIXème siècle avec la présence nottament de poutrelles métaliques importantes, et de fanions et autres drapaux si typiques des pavillons de ces évènements à cette époque.
Vous embarquez dans votre wagon-fusée, le train s'ébranle et commence alors l'accompagnement musicale de votre voyage vers la Lune. Composée vous le savez par Steve Bramson, remaniée une semaine avant l'ouverture (avec la suppression des trompettes, trop métalliques), cette musique répond elle-aussi aux exigences Victoriennes de Space Mountain: on dramatise encore et toujours. Vous vous rappelez soudain que cette musique était présente dans le file d'attente, au moment où vous avez pris conscience de la réalité de ce voyage vers la Lune. Cette expédition est alors encore plus crédible pour vous, ce qui fini d'augmenter l'excitation du voyage.
Le canon Columbiad
Véritable attraction dans l'attraction, élément justifiant le voyage dans l'espace puisque c'est justement lui qui vous y expédie, une nouvelle touche de réalité. Le train démarre pour s'immobiliser très vite au milieu du canon. Pour cause, vous le savez aussi, la commission de sécurité jugea la vitesse des trains partant du bas du canon "excessive", ce qui dû donc entraîner la réécriture du morceau de musique accompagnant le voyage (comme je l'ai rapidement rappelé plus tôt). Bramson eut donc l'idée de contourner le problème: grâce à sa partition, cet arrêt devient volontaire, et permet d'accentuer l'excitation: "faux départ".
La suite bientôt.
Dernière édition par Spacy le Ven 13 Fév 2009 - 19:34, édité 8 fois |
| | | Stwish
Âge : 31 Messages : 1335 Localisation : Paris Inscription : 02/07/2008
| | | | *Zazu*
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| | | | pauls
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| | | | NAIROLF
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| | | | -Momiji-
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| | | | Vanessa93
Messages : 237 Inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Ven 5 Sep 2008 - 19:21 | |
| Pourquoi la comission jugea que la vitesse des trains en partant du bas du canon était elle éxésive? Dans le kinga ka je pense que l'accéleration y est supérieur. Enfin l'accéleration est sur une plate forme incliné dans SM. |
| | | ElCrevardo
Âge : 36 Messages : 53 Localisation : Bordeaux Inscription : 08/08/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Ven 5 Sep 2008 - 19:36 | |
| Y en a beaucoup (dont moi :p) qui pensent que cette histoire de vitesse excessive est complètement fausse et a servi à romancer Shoot for the Moon. Il est probable que cette histoire couvre le fait qu'Imagineering a décidé au dernier moment de faire partir le train du haut afin de gagner une zone et ainsi augmenter la capacité.
Après 5 ans de conception, Mickey devait être largement au courant des normes de sécurité en vigueur en France, et je n'ose même pas imaginer ce que donnerait le sidewinder loop à une vitesse supérieure à l'actuelle ^^. |
| | | Dr Jones
Âge : 31 Messages : 594 Localisation : Quelque part en Bretagne... Inscription : 30/10/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Sam 6 Sep 2008 - 12:27 | |
| - JOY a écrit:
- Dans le kinga ka je pense que l'accéleration y est supérieur.
Ben ca va de 0 a 200 en un peu plus de 3 secondes Sinon, merci beaucoup pour ce topic, c'est seulement maintenant que je m'aperçois que c'est une vraie connerie que ce "Mission 2" Le bus bleu t'attend, jeune homme...Viens donc, prends ma main, nous allons faire un voyage fantastique... |
| | | N-Dy Coaster
Âge : 37 Messages : 677 Inscription : 19/10/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Sam 6 Sep 2008 - 13:38 | |
| - Citation :
- Y en a beaucoup (dont moi :p) qui pensent que cette histoire de vitesse excessive est complètement fausse et a servi à romancer Shoot for the Moon. Il est probable que cette histoire couvre le fait qu'Imagineering a décidé au dernier moment de faire partir le train du haut afin de gagner une zone et ainsi augmenter la capacité.
Jvois pas le rapport en faite ! Je ne penses pas comme tu dis que cette histoire de vitesse soit completement fausse ! Car on le sait tous, En France on aura jamais un Coaster comme Kingda ka ( 0-206 km/h en 3.5 sec ). Par ailleur, je comprends pas pourquoi faire partir le train de plus bas ou du milieu du canon modifirais la vitesse du train. Dans le reportage si on regarde bien, les freins en haut de ce canon n'etaient pas activé et le train ne freinait donc pas en haut de celui ci ! Donc la vitesse du coaster dans la montagne etait alors rapide avant d'arriver au 1er Break ! Imaginez les "G" en passant le Sidewinder Loop avec quelques km/h en plus... Pas trop suportable !! Donc forcement pour la France dans les années 90 on ne pouvait pas envisager Un Coaster avec une vitesse si importante pour avoir des "G" De Fou et Un train de 8 Tonnes quand même passant tous les jours ce "Loop" avec des "G" trop important pour Un Coaster de Vekaka ( En plus ! ) Donc Bon... |
| | | ElCrevardo
Âge : 36 Messages : 53 Localisation : Bordeaux Inscription : 08/08/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Sam 6 Sep 2008 - 15:26 | |
| Perso ça me parait juste incroyable que Disney construise son attraction sans connaitre les normes en vigueur et ait installé des trim brakes en haut de la Columbiad "au cas où" le train aille trop vite... alors qu'il aurait suffit de diminuer la vitesse de catapultage. Y a clairement quelque chose de pas net dans cette histoire ^^. - Citation :
- Dans le reportage si on regarde bien, les freins
en haut de ce canon n'etaient pas activé et le train ne freinait donc pas en haut de celui ci ! Donc la vitesse du coaster dans la montagne etait alors rapide avant d'arriver au 1er Break Dans Shoot for the moon on voit aussi le train partir du bas du canon, du milieu, probablement avec des vitesses différentes à chaque fois ^^. Mais je t'accorde que le train a souvent l'air un poil plus rapide. Mais ce qui me fait penser que Shoot for the Moon est completement romancé, c'est ce passage : - Citation :
The government officials claim that the train is running faster than it's safe - or legally permissible. They won't let it open unless Delaney slows it down by fifteen seconds.
(the conversation between Delaney and Paris went on during the narrator's tale, and suddenly the original sound is put back on) Tim DELANEY: "Fifteen seconds?!" Parisian caller: "Yeah." Other guy in the office: "Once we start creeping up anywhere above 5 or 6 seconds, it becomes much more difficult to get the music in sync'. -------- editing and stuff like that. It'll just ... (sound fades and blends into background)
15 secondes?? Va falloir catapulter le train sacrément fort pour les gagner dans la première zone oO. Clairement, y a anguille sous roche avec cette histoire de la méchante commission de sécurité du ministère des transports... Mais la vérité ne sortira probablement jamais des locaux de WDI ^^. Après je ne pense pas non plus que les normes de sécurité au niveau des G etc. soient plus drastiques en France qu'en Angleterre ou aux Pays-Bas, je crois juste qu'aucun parc français ne veut mettre les moyens dans une bonne grosse montagne russe de viandard... Entre les limitations de hauteur chez Asterix et la cible familiale de Disney, on a plus qu'à attendre que Six Flags s'installe en France ><. |
| | | Spacy
Messages : 115 Inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Sam 6 Sep 2008 - 22:51 | |
| Toujours est-il que tu sous estimes le nombre de choses qui ont dû être modifiées par rapport aux projets orignaux dans l'histoire de la conception d'Eurodisneyland avec le constat que la réalité ne pouvait correspondre aux prévisions.
Suite et fin du développement ride de Space Mountain:de la Terre à la Lune (merci à Animatronic pour ses recherches que je reprends ici):
"La première expérience de voyage vers la Lune réussie, Impey Barbicane (président du Baltimore Gun Club envoyant les trains vers l'espace) décida de trouver un moyen d'envoyer de nombreux exploronautes vers la Lune à leur tour.
A ceci près qu'il devait inventer un moyen de les ramener sur terre avec des conditions moins chaotique que lors du premier essai (cf : Autour de la lune – Jules Vernes).
Il inventa le fameux Electro De Velocitor, une machine électromagnétique si puissante quelle était capable de ramener sur terre un train en orbite autour de la Lune.
Electro De Velocitor signifie sans doute Électrode A Vitesse. Ainsi telle un Électrode chimique avec des particules, il détache le train de son orbite lunaire en l'attirant afin de pouvoir le coller en le freinant à ses parois."
Le canon envoie, l' Electro De Velocitor justifie quant à lui le retour sur Terre, dans cette optique de rendre le voyage le plus logique et donc le plus réaliste possible.
"En effet le fut de la Columbiad est bouché, il faut donc rentrer les trains par le coté, après y avoir insérée de la poudre.
A noter qu'à la base, dans les Concept Arts, le fut du canon devait être détaché du couloir d'accès (virage après la gare) et s'ouvrir pour laisser passer les trains. Ce qui expliquais bien pourquoi le train s'arrêtait en bas, puis subissait un faux départ.
Dans la version originale, il entrait juste dans le canon après l'ouverture du fut (qui se déroulait sous nos yeux) !
Pour des raisons techniques cette idée fut abandonné au profit de la trappe qu'il faut voir de la même façon : le train s'arrête dans la partie basse du canon, la trappe s'ouvre et le train monte en faux départ jusqu'à la moitié. De l'extérieur cela symbolise l'installation des trains dans le canon par la trappe.
Viens alors le catapultage et le voyage vers la lune.
Pour bien comprendre les éléments du décor intérieur de Space Mountain De la Terre A La Lune il faut préciser que cette activité pseudo-touristique dans laquelle se lance Impey Barbicane demande de nombreux critère bien précis avant un lancement.
La Lune doit être le plus pleine possible, afin quelle soit assez rapproché de la terre. Les lancements ne peuvent alors se faire que durant la seconde pleine lune du mois (une par mois ou très rarement deux), appelé communément en astronomie « Blue Moon ».
Une légende urbaine sous entend que durant cette période la lune prend des reflets bleutés. Selon les astronomes c'est exact mais très rare et cela correspond à un passage d'astéroïdes ou de particules devant la lune au même moment.
Il est facile de comprendre qu'un seul voyage par mois n'est pas vraiment rentable pour le Gun Club et Impey Barbicane. Celui ci afin de renflouer les caisses, prend alors la décision de créer sa propre entreprise minière de l'espace !
Voilà né le Blue Moon Mining Company de Impey Barbicane et la mystérieuse machine qui lui est associée. Il s'agit d'un espèce d'aspirateur d'astéroïdes qui a la capacité de se déplacer seul dans l'espace grâce à ses hélices à l'arrière. (Je suppose un clin d'oeil à la folie industrielle de l'époque de Jules Vernes)."
La justification de l'univers créé autour de Space Mountain va être poussée jusqu'à imaginer les conséquences qu'auraient une telle entreprise de "Voyages Lunaires". Pour accentuer l'effet de réalité encore et toujours, les Imaginieurs vont donc travailler l'aspect du mythe tournant autour de l'attraction.
"Juste après avoir été catapulté par la Columbiad, les visiteurs plongent dans le noir de l'espace.
La Lune étant obligatoirement « Blue Moon » au moment de leur catapultage, le train dois alors passer un champ d'astéroïdes (eux- même bleus) qui expliquent la couleur de la Lune.
Après un long virage sans anicroches le train se retrouve en face d'un gros astéroïde qui le force à plonger en passant par dessous, ceci pour éviter l'impact bien entendu. Malheureusement l'astéroïde au dessus du train grâce à sa gravité tellement forte l'attire irrémédiablement vers lui, l'empêchant de continuer sa route initiale.
La fusée entame alors un looping autour de l'astéroïde. Quand soudain...
Le train croise la route du Blue Moon Mining Company qui explore seul l'univers à la recherche d'astéroïdes de taille modeste à creuser. Ce dernier confond alors le train avec un astéroïde et entreprend de l'avaler. Le train est alors fortement tirée de son looping et du même coup de la gravité qui le retenait. La fusée dévie brusquement vers la gauche et s'engouffre dans l'aspirateur à une vitesse phénoménale ! Un balai à l'entrée du Blue Moon Mining Company frotte alors le train pour voir si il peux être foré et se rend compte de la méprise. La fusée est alors expulsé à toute vitesse de la machine vers l'infini de l'espace !"
Justifier le parcours pour l'agrémenter de "monuments à voir" (ici le Blue Moon Mining Co) comme lors de la visite d'une ville comme Paris serait par exemple les Invalides, rend le voyage encore plus insolite, puisqu'il lui donne des touches d'originalité qui font son charme, son côté insolite et surtout toute sa magie.
"Quand à ce moment de l'histoire il explique aisément le Side Winder Loop dans le layout du Rollercoaster.
S'en suis un grand virage dans le noir, quand d'un coup apparaît MOM, Mother Of Meteroits. Le plus gros astéroïde du dôme.
Impossible d'éviter l'impact ! Le train se crashe à l'intérieur du quasi-astre en fusion. S'ensuivent la fumée rouge, flashes et explosions ! Cela permet d'un point de vue technique de ralentir le train à cet endroit du parcours.
En ressortant tant bien que mal, les visiteurs vont vite s'apercevoir que MOM n'était que le début d'un gigantesque champ d'astéroïdes. Il ne faut plus hésiter, le train plonge à toute vitesse dans la mêlée et entreprend une habille vrille évitant ainsi de près tous les petit astéroïdes !
S'en suis un long virage (ou le train contourne le champ qui est sur la droite) se terminant par le passage sous une nuée d'astéroïdes agglomérés entre eux.
Quand soudain s'offre à nos yeux le magnifique spectacle de la Lune.
Toute bleue et endormis, nous voilà tracté dans son orbite, avançant lentement vers elle, nous pouvons admirer ses formes et ses détails (Hidden Mickey fait avec des cratères)."
Second "monument à voir", le plus attendu (la "Tour Eiffel" de la visite) puisque l'objet du voyage. Le dessin de cette Lune est d'ailleurs très semblable à celui de la Lune du film "Voyage dans la Lune" (1902) de Georges Méliès. Le côté pour une fois très fantaiste de la Lune, dotés des attributs humains que sont les yeux et la bouche, constituent une fausse note volontaire de le processus de réalisme maximal du voyage. En effet, pour éviter le "trop" qui tuerait la magie, et laisser une touche de fantaisie pure dans son oeuvre, Delanay et son équipe vont choisir une image de la Lune imaginaire en lui donnant ce côté humain qui au-delà de l'hommage à Méliès, comme le réel pour donner à ce voyage son 'aspect final : le rêve. Dans une rêve, on ne sait jamais ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas puisque l'on ne se rend pas compte que l'on dort actuellement. Dans ce sens, le gommage des limites rêve/réalité provoquent la confusion dans l'esprit du visiteur pour donner l'impression de voyage effectif vers la Lune. L'atmosphère Exposition Universelle Paris 1900/Jules Vernes étant par ailleurs conservé le long du voyage par ces "monuments à voir" et bien évidemment la musique synchronisée de Bramson avec le parcours.
"La Lune se réveille alors en nous souriant et devient toute blanche ! Puis elle se met à tourner ou plutôt c'est le train qui est en train de pivoter vers le côté (droit), attiré irrémédiablement par l'électromagnétisme de l'Electro De Velocitor ! Le train-fusée commence alors à plonger quand l'astre s'apprête à nous exprimer quelque chose en clignant des yeux !
Trop tard, le train repars dans sa course folle...
Voilà au passage comment expliquer le lift a cet endroit du Layout ! A noter que durant cette monté on pouvait observer des panneaux représentant Jules Vernes en astronaute et que le système d'animation et de changement de couleurs de la lune n'a jamais vraiment marché !
Le train replonge et vient percuter de plein fouet dans sa hâte un énorme astéroïde ! Cette impact casse ce dernier en deux dans une gerbe d'étincelle.
La fusée déséquilibrée commence à changer de trajectoire, l'Electro De Velocitor augmente alors sa charge magnétique et le train fait un demi tour de plein fouet: le Fer à cheval.
S'en suit un long virage et la rentré dans l'atmosphère !
Le train s'enflamme et des traînées multicolores illuminent tout les yeux !
C'est à cet endroit que se trouvais le Re-Entry In Atmosphere! Il n'existe aucune image de cet espèce de vortex, car filmé il ne donnais rien. C'est seulement avec l'oeil humain que les couleurs se mélangeaient et faisait de grandes traces.
Le train plonge enfin dans un bain de fumée et éteint sa combustion pour au final s'engouffrer à toute vitesse dans l'Electro De Velocitor et être freiné par la gigantesque machine !
Retour au quai."
Ici se finit l'attraction, ici se finit le voyage vers la Lune. En sortant du véhicule, le visiteur a donc l'impression de revenir de loin, de très loin, et d'avoir réellement vécu ce que la plupart d'entre nous ne vivrons probablement jamais: un véritable voyage spatial, mais avec tout le romantisme que la Belle Epoque et L'Exposition Universelle de Paris 1900 évoquent dans l'imaginaire collectif, et toute la magie et la puissance de l'esprit Jules Verne, de Discoveryland donc mais aussi bien évidemment de Disneyland en général. Delanay, chapeau l'artiste!
Concernant un de mes posts ou je parle d'un retour de la version actuelle de Space Mountain à son thème original, sachez que tous les éléments déplacés hors du dôme lors du passage à Mission 2 on été détruits, et que pour l'instant il n'est pas question d'un retour au thème Jules Verne. Mon post sur ce sujet apparaît donc en avance de 15 ans peut-être, plus ou moins longtemps peut-être, le temps pour ce message de devenir à son tour...intemporel.
Les améliorations techniques de Space Mountain : Mission 2 restant selon moi un bon choix dans la perspective de mise à jour de l'attraction.
Dernière édition par Spacy le Ven 13 Fév 2009 - 19:25, édité 2 fois |
| | | G-force
Âge : 34 Messages : 7049 Localisation : Val d'Europe Inscription : 05/07/2007
| | | | Mr T
Âge : 48 Messages : 154 Localisation : Issy les Moulineaux Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Dim 7 Sep 2008 - 9:25 | |
| Merci bcp pour toutes ces infos qui prouvent à quel point Disney n'est vraiment pas un parc comme les autres... Merci pour "ce devoir de mémoire" - Animatronic a écrit:
- Voila mon pack de nouveau En Ligne ^^
http://www.gigasize.com/get.php?d=pv4phd2ytxf par contre snif ! ça marche plus |
| | | Matthieu034
Âge : 43 Messages : 12 Inscription : 26/11/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Dim 7 Sep 2008 - 10:01 | |
| Merci pour cet excellent post!! je suis vraiment nostalgique de cette attraction car la seule et unique fois où j'ai pu la faire c'était lors de ma toute première visite juste quelques mois avant la transformation en mission 2.... domage qu'elle ne reste que dans nos souvenirs. |
| | | VAL•E
Âge : 35 Messages : 1984 Localisation : là Inscription : 28/09/2007
| | | | Mouetto Membre Honoraire
Âge : 43 Messages : 13913 Localisation : dans le bayou Inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Hommage à Space Mountain De La Terre A La Lune Ven 12 Sep 2008 - 13:02 | |
| Très instructif! Dommage que ce n'est seulement maintenant que je découvre la stroyline du layout et des décors. Cela me fait replonger dans mes souvenirs et me fait regretter une fois de plus de ne pas avoir pu rider une dernière fois Space Mountain avant sa reprogrammation. Suivez DCP sur twitter > https://twitter.com/DCentralPlaza |
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