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| Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] | |
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Auteur | Message |
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Ballou
Âge : 39 Messages : 714 Localisation : Gap Inscription : 28/05/2010
| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Ven 21 Aoû - 18:53 | |
| - sosso a écrit:
- J'adore ta passion pour les détails techniques des shows! lol
Bizarre cette interdiction de filmer, pourtant j'ai déjà vu pleins de vidéos que ce soit dans les TR ou sur youtube?! J'ai peut être mal compris le message mais de toute façon ça n'arrête pas grand monde en effet. Il n'y que dans le pré-show de Stitch à Magic Kingdom que je me suis fait engueuler parce que j'entrais dans la salle avec le caméscope à la main. - Fgth a écrit:
- je pense que ce sont plutôt les photos avec flash qui sont interdits non (et encore, même pas sûr)
Si ça c'est sur. Déjà que le personnage ne doivent pas voir grand chose dans leurs costumes. Alors à des dizaines de metres du sol l'exercice ne doit pas être facile... Pour les studios j'espère qu'ils vont garder l'aspect "décor" avec cette possibilité de voir le décor d'un côté et la structure de l'autre. Ben que je sois pas sûr que ce soit ce qui intéresse la majorité des visiteurs. Mais cela avait l'avantage d'être original et dans le thème des coulisses du cinéma. - Ariel Zombie a écrit:
- j'espère pour toi qu'à Dry tortugas tu n'as pas eu aussi frais que ce jour ci ça ne devait vraiment pas être agréable Fantasmic avec ce froid...
Oui surtout pour les fesses. Après pendant le show tu y penses un peu moins. Dès qu'on est descendu dans les sud les températures étaient plus agréables. 4 à 5 degrés en plus facilement. Cela était surtout du à la vague de froid qui traversait le nord du pays. Dry tortugas c'était maillot de bain et crème solaire ! |
| | | Ballou
Âge : 39 Messages : 714 Localisation : Gap Inscription : 28/05/2010
| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Mer 26 Aoû - 6:13 | |
| Jour 06 – Animal Kingdom et retour à l'aéroport d'OrlandoChapitre 32 – PocahontasIl est 7h30 quand j'ouvre les yeux. La vision de ma valise, dont le soufflet est déjà mis à rude épreuve, me rappellera vite que c'est ma dernière journée chez Mickey. Aujourd’hui c'est jour de course ! Bon pas pour moi qui suis resté bien au chaud sous ma couette, mais pour les milliers de personnes qui se sont levées tôt ce matin pour assister ou participer au Disney Princess Half Marathon. Autre élément important : c'est samedi. Je m'attends donc à beaucoup plus de monde dans les parcs. Sinon côté bonnes nouvelles, les températures annoncées sont en forte progression par rapport à la veille. Côté mauvaises nouvelles, une tempête de neige est attendue sur New-York, lieu de correspondance du vol de mon ami qui me rejoins ce soir à l'aéroport d'Orlando pour la suite du voyage... J'aurai pu profiter de l’événement et aller voir comment se déroule le marathon et encourager les coureurs mais mon objectif sera bien différent : éviter au maximum la foule. Partant de ce principe, deux parcs sont donc à éviter : Magic Kingdom et EPCOT à cause du Marathon. Ayant visité les Hollywood Studios la vieille (et en ayant bien fait le tour) ce sera donc le grand retour à Animal Kingdom. La boucle sera ainsi bouclée. Vu que lors du premier jour de visite j'avais fini par sombrer lamentablement à 2h de l'après midi en rentrant à l'hôtel cela sera l'occasion de finir ce que j'ai commencé. Autre avantage d'Animal Kingdom, c'est le parc le plus proche de l'hôtel, cela sera donc plus rapide pour rejoindre le Disney Magical Express ce soir. Un dernier tour dans la chambre afin de vérifier que je n'ai rien oublié et me voilà, la valise sur le palier, prêt à fermer une dernière fois la porte de la chambre 3554. Après avoir observé pendant 5 jours chaque matin les arrivées et départs c'est cette fois-ci à mon tour de faire rouler la valise le long de la piscine en direction de la réception. Je ne vous cache pas que c'est bien moins euphorisant qu'à l'arrivée... Mais hors de question de déprimer, il me reste encore une belle journée à passer ici et je compte bien en profiter ! Il y a incontestablement plus de monde dans les allées de l'hôtel et ici et là quelques références au Marathon ont fait leur apparition. Je dépose donc ma valise en échange d'un coupon qui me permettra de la récupérer le soir même et monte à bord du bus pour Animal Kingdom. J'arriverai à temps pour l'ouverture, ce sera donc un sans faute pour les ouvertures de parc. Ayant planifié dès le premier jour mon retour à Animal Kingdom j'ai pu facilement réserver les Fast Pass pour les attractions que je souhaitais refaire ou celles que je n'avais pu faire. Ma première destination sera Expédition Everest. Je me comporterai là comme un gamin face à une boite de bonbons qu'un adulte est susceptible de lui enlever à tout moment et qu'il n'est pas sûr de revoir avant un loooonggg moment... Ce sera donc gavage de Yéti, enchaînant 4 tours sans attendre plus d'une minute grâce à la file single rider. Voilà un adieu intensif et bien mérité pour cette très bonne attraction. La nouveauté arrivera juste ensuite avec l'utilisation de mon premier Fast Pass de la journée. DinosaursQue diriez-vous d'embarquer à bord d'une Jeep géante (12 places quand même la Jeep) et de remonter le temps afin d'observer la vie paisible du Crétacé. Enfin ça c'était sans compter l'intervention d'un scientifique qui modifiera au dernier moment notre plan de route, nous plongeant au milieu de féroces dinosaures quelques heures avant qu'une pluie de météorites viennent mettre fin à leur règne. J'aurai été à leur place je n'aurai pas été content non plus. Le Fast Pass me permettra d'accéder directement à l'embarquement, après être passé devant toutes sortes de fossiles et en m’arrêtant bien sûr dans la petite salle de mise en conditions (sinon c'est pas marrant). L'attraction est étonnamment secouante. Le véhicule, monté sur vérins, vise à reproduire les sensations d'une conduite sur une route accidentée. On peut dire que c'est assez réussi tant on est secoué dans tous les sens. Malheureusement la plupart du temps vous ne verrez, ni ne comprendrez pas grand chose. Il faudra donc observer très rapidement des dinosaures esthétiquement réussis. Une mention spéciale pour le gros tout moche qui me fera faire un joli sursaut lors du final de l'attraction ! La suite de mon expédition me conduira à la rencontre de celle qui danse avec le vent, qui plonge du sommet des falaises, qui parle aux oiseaux (bon ça elles le font quasi toutes), qui suis les conseils d'un raton-laveur et qui kiff grave les mecs en uniformes tout en se la jouant coincée du c**. Vous avez sans doute trouvé : je parle de la grande Pocahontas. Bon en même temps c'est le titre du chapitre hein... Et chose que je ne savais pas avant de la rencontrer c'est que Mme Pocahontas, sous ses airs d'être en contact permanent avec la nature, a visiblement découvert depuis sa sortie en VHS les produits de l'industrie pétrochimique qu'elle semble d'ailleurs grandement apprécier. Car oui, Pocahontas se maquille ! Et comment dire... Elle aime ça . On sent qu'elle se fait plaisir et on le voit même en étant le dernier d'une longue file d'attente. Et oui c'est samedi ! Arrivé face à la nouvelle égérie de L'Oréal j'aurai l'occasion d'observer ça de plus près. C'est assez impressionnant, je ne sais combien de millimètres d'épaisseur il y a mais j'ai l'impression qu'à cet instant, si je décidais de lui faire la bise, cela ferai entre mes lèvres et sa joue comme lorsque dans les pubs ils découpent et soulèvent une part de pizza 4 fromages. Une fois ma fixette maquillage terminée je me concentrerai sur son accueil très chaleureux. La gestuelle est là et, comme la plupart des Américains, le fait que je ne parle pas bien la langue ne l’empêchera pas d'engager un échange très sympathique. Elle me racontera même être habituée, ayant appris le langage du cœur lors de sa rencontre avec John Smith. Allumeuse va. Le temps de quelques photos et me voilà reparti. Mon deuxième Fast Pass me conduira de nouveau sur les plaines africaines du Kilimandjaro Safari. L'ayant bien développé dans un précédent chapitre je ne reviendrai donc pas dessus. Le grand air m'ayant mis en appétit, il sera ensuite temps de savourer une petite pizza en compagnie d'un gros canard gourmand. Oui forcément à force d'y penser, ce chapitre ne pouvait que se finir qu'avec une part de pizza... Chapitre suivant : Chapitre 33 – L'heure du départ
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| | | arwen2407
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| | | | LaCasaCactus
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| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Mer 26 Aoû - 7:21 | |
| C'est malin, j'en ai craché mon café avec ton "égérie l'Oréal"!!!effectivement, il y avait de quoi repeindre le salon, avec ce qu'elle avait sur le visage. Ce doit être super agressif pr la peau...! Blue Valet, parking aéroport/gare, parrainage (-10euros pour 1ère réservation): JYU12 |
| | | Ballou
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| | | | sosso
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| | | | Ariel Zombie
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| | | | KIKA
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| | | | Ballou
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| | | | Groopy
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| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Lun 31 Aoû - 1:31 | |
| Ce matin, je cherchais un TR sur la Floride (autant sur les parcs que le reste de l'état), c'est donc tout naturellement que j'ai choisi le tien (merci au titre plutôt explicite ). J'ai donc lu avec attention les 32 chapitres que j'avais en retard et je me suis régalée ! Ton TR est très immersif, j'ai découvert beaucoups de choses que je ne connaissais pas encore, et toutes ces photos me donnent vraiment envie d'y aller ! Je surveille ton sujet et j'ai hâte de découvrir la suite de ton voyage |
| | | *lilouw
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| | | | Ballou
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| | | | Ballou
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| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Mar 1 Sep - 0:00 | |
| Chapitre 33 – L'heure du départRafiki's Planet WatchLa suite de ma visite me conduira à bord du Wildlife Express Train en direction de Rafiki's Planet Watch. Il s'agit là d'une petite section séparée du reste du parc et accessible uniquement en montant à bord d'un train qui, à lui seul, invite au voyage. Le toit de celui-ci est rempli de bagages et objets divers entreposés et le visiteur n'est pas face à la voie de chemin de fer mais installé perpendiculairement à celle-ci. Il fait donc face au paysage, installé sur l'une des deux rangées de sièges. Ce train relie la station de Harambe à celle du centre de soin et d'observation des animaux. Il effectue donc une boucle et il faudra le reprendre pour revenir sur mes pas. Je ne sais pas ce que cela donne lors des jours de très forte affluence mais la régulation faite par le train et les activités proposées (qui n'attirent par forcément tout le monde) font de Rafiki's Planet Watch un endroit à part, loin du bain de foule du reste du parc. Là où la plupart du temps Disney cherche à cacher au visiteur le moindre petit bout de coulisse, le Wildlife Express Train à un objectif tout opposé. Ce premier trajet permettra de montrer au visiteur l'envers du décor. Enclos, local technique, routes et véhicules en tous genres. Une fois arrivé à destination me voilà devant un grand bâtiment à la devanture qui semble d'un autre temps. Une grande fresque accueille le visiteur tandis que Tic et Tac accompagnent les plus motivés dans une danse pour le moins originale. A l'intérieur, toutes sortes d'activités pédagogiques. J'avoue que ce qui m'a principalement fait venir ici est la section dédiées aux reptiles où je m'attarderai un peu plus. A l'extérieur une petite ferme permet aux plus petits d'approcher certains animaux. Ma visite durera une trentaine de minute avant de reprendre le train direction Harambe. Je passerai à un cet instant devant une zone de travaux. Des travaux aujourd'hui terminés puisqu'il s'agissait de la construction, entre autre, d'un nouvel espace de restauration ouvert il y a maintenant quelques mois. Je ferai ensuite une petite pause boutique, trouvant un magnifique cadre photo tout en bois. Avec toutes les photos du Memory Maker je me dis qu'il me faudra bien ça . J'avais également vu un t-shirt mais il n'y a plus ma taille. Un Cast Member ira tout de même vérifier en réserve mais non, pas de chance. Je finirai pas l'acheter par procuration, dans une autre taille, pour l'offrir à un proche. Malgré le ciel grisonnant j'embarquerai ensuite pour Kali River. Toujours aussi court mais fortement rafraîchissant. Je prendrai ensuite tout le temps de sécher en enchaînant les deux parcours à pieds du parc. Je ramènerai de nouvelles photos et vidéos qui me permettront, avec celles prises le premier jour, de faire le montage vidéo du Chapitre 10 – Endorphine. N'hésitez donc pas à faire tout ce qui est en lien avec les animaux plusieurs fois car l'heure de la journée, le temps et l'humeur des bêtes à l'instant T risquent bien de vous offrir des expériences à chaque fois différentes et complémentaires. It's tough to be a Bug !Me voilà dans la file d'attente d'une attraction initialement prévue le premier jour. C'est ici que j'attendrai le plus longtemps aujourd'hui, environ une 20aine de minutes. La file d'attente serpente entre les racines du Tree of Life permettant d'observer toutes sortes de sculptures animales. Si la partie extérieure est agréable, une fois sous l'arbre l'atmosphère devient malheureusement assez étouffante. Les visiteurs sont invités à se rassembler devant les portes d'entrées de l'attraction. Le manque d'air frais et le fait d'être vraiment tassés rend cette dernière partie de l'attente vraiment désagréable. Dernière épreuve à affronter : l'ouverture des portes où les gens se mettront à pousser, un comportement que j'avais presque fini par oublier. D'autant qu'il s'agit là d'une salle de projection et qu'il n'y a donc aucun intérêt à entrer en premier dans la salle pour se retrouver au fond d'une rangée. Muni de mes lunettes 3D en mode « insecte » me voilà confortablement installé, prêt à assister à une projection qui s'avérera très sympathique et pleine d'humour jusque dans ses derniers instants . De retour à l'air libre je continuerai mes déambulations dans le parc. C'est en passant au niveau de la zone Africaine que je remarquerai la longue file d'attente pour le spectacle Festival of the Lion King. Allez zou ! C'est parti ! Festival of the Lion KingLe spectacle commence dans moins de dix minutes. Seulement voilà, vu l'heure tardive et la longueur de la file je me demande s'il n'est pas trop tard pour assister à la prochaine séance . J'arriverai tout de même à la porte d'entrée où l'on me demandera « Combien je suis ? ». Je sortirai alors ma phrase joker « Je suis 1 » qui me permettra non seulement d'entrer sans problème mais en plus d'avoir une place bien située. Si c'est pas de l'incruste ça ! Ce sera là le dernier spectacle de la journée, ma dernière aventure à Animal Kingdom, la dernière attraction de mon séjour à DisneyWorld. Conscient de cet instant qui s'offre à moi j'en savourerai les moindres secondes. Le spectacle est plein de vie, plein de couleurs et les célèbres chansons sont magnifiquement interprétées. Le spectacle mêle arts du cirque, arts martiaux et chants le tout se mariant merveilleusement bien avec cette histoire que nous connaissons tous. C'est donc assez ému que je quitterai cette salle, finissant cette première visite de DisneyWorld en beauté et me dirigeant ensuite lentement, très lentement... vers la sortie du parc. Le bus me déposera une dernière fois à l'hôtel où j'effectuerai un dernier tour du propriétaire avant de partir. Ayant quitté le parc un peu trop tôt, je m'installerai sur l'un des transats au bord de la piscine à observer la vie de l'hôtel face au soleil qui se couche. Ce soir l'hôtel propose la projection en plein air des Aristochats sur un écran géant disposé face à la piscine. L’expérience est originale et permet aux nageurs de s'amuser tout en jetant de temps en temps un œil aux aventures de Duchesse et de ses chatons. Ce sera l'occasion de rassembler sur le papier ces étranges émotions qui se mêlent les unes aux autres dans des instants comme celui-ci. Il y a bien sur de la nostalgie mais pas autant que j'aurai pu le penser. Cela sans doute car je sais que le voyage est loin d'être terminé et que la liste des choses qui m'attendent est d'autant plus captivante qu'à partir de ce soir je ne voyagerai plus seul. En fait, il y a surtout de la joie. Le bonheur d'avoir pu réaliser un rêve et d'avoir eu le courage de réaliser seul cette première partie du voyage. Et encore mieux : la joie d'avoir trouvé un nouvel endroit pour rêver les yeux grands ouverts. Quoi de mieux pour apaiser ce départ que de se dire que ce n'est finalement qu'un au revoir. Cela ne peut en être autrement. Viendra l'heure de récupérer ma valise et de monter à bord du Disney Magical Express, laissant derrière moi 5 magnifiques jours à DisneyWorld. Le trajet me paraîtra interminable. La navette récupérera des passagers dans 3 autres hôtels avant de prendre la direction de l'aéroport. Pour passer le temps je me mettrai a observer plus en détails les routes et les panneaux indicateurs à travers les vitres du bus. Car dans quelques heures débutera la partie Road Trip de ce voyage et il va bien falloir se familiariser avec les routes à 6 voies et autres curiosités de ce pays. Ce que je ne sais pas encore en posant les pieds dans l'aéroport d'Orlando c'est que le retour au monde réel va être relativement brutal... Chapitre suivant : Chapitre 34 – Une nuit à l'aéroport
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| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Mar 1 Sep - 10:32 | |
| Chapitre 34 – Une nuit à l'aéroportMa valise en main mon premier réflexe sera de me diriger vers les écrans d'informations, situés à l'étage supérieur de l'aéroport. Petit clin d’œil côté des départs à mon vol pour Porto Rico, côté arrivées c'est déjà plus inquiétant... La plupart des vols en provenance de New York sont marqués en rouge comme « annulés » ou en orange comme « retardés ». Par miracle, celui de mon ami est le seul indiqué comme étant « à l'heure ». Je savais qu'une vague de froid frappait le nord du pays mais à partir de cet instant je n'ai plus aucun moyen de contacter mon ami et de savoir où il est. Il me reste donc pas mal de temps à attendre, assez pour prendre le temps de manger. Vous trouverez dans l'aéroport de quoi vous restaurer et il y en a pour tous les goûts. Les boutiques sont pour la plupart déjà fermées, je me contenterai donc de regarder le vitrines de celles de Disney, SeaWorld ou encore des Studios Universal que je visitera dans quelques jours, à la fin du voyage. L'heure approchant je décide de m'installer dans le grand hall de l'aéroport, L'endroit est assez calme, il se fait tard. Le vol est toujours annoncé « On Time ». Le problème c'est qu'une fois l'heure d'arrivée passée il ne changera pas d'état. 10 minutes plus tard, 20 minutes… « On Time » . La situation commence à devenir quelque peu stressante et je décide de parcourir les allées de l'aéroport à la recherche d'un point d'information. A cette heure l'ensemble des guichets d'embarquement Delta sont vides, reste un kiosque où quelques personnes semblent attendre des renseignements. Seulement voilà, les personnes dans la vraie vie n'ont pas particulièrement la patience et la même politesse que les Cast Member face à une personne qui ne maîtrise pas très bien la langue. Je ferai donc de mon mieux pour demander des renseignements au sujet du vol de mon ami. L'employée me répondra que New-York est sous la neige et que l'ensemble des vols sont annulés. Elle me montrera derrière moi les téléphones de courtoisie me conseillant de les utiliser afin de trouver un taxi et un hôtel et de revenir le lendemain lorsque le vol de mon ami sera arrivé. J'étais déjà pas rassuré avec les écrans d'informations, me voilà maintenant dans un joli état de stress. Dur dur le retour de chez Mickey ! J'ai bien tout ce qu'il faut pour l’hôtel vu que l'ensemble des chambres sont réservées depuis près d'un an et que je dispose de tous les papiers de réservation dans mon sac. Pour la location du véhicule nous avons par contre fait une belle bêtise en mettant celle-ci à son nom. Je me dis qu'au pire je peux prendre un taxi pour aller à l’hôtel. Mais après quand est-il de la réservation de la voiture ? Elle sera forcément annulée si on ne se présente pas au guichet Alamo. Bref tout un tas de questions me viennent à l'esprit. La panique une fois de plus de se retrouver seul dans une situation peu confortable. J'imagine mon ami dans une situation tout aussi délicate. Effectivement, pendant ce temps à New-York... Mais pourquoi ce « On time » qui plus d'une heure après l'heure prévue d'arrivée me nargue toujours sur l'écran ? Je maudirai cet aéroport pas fichu de mettre à jour ses écrans. L'heure d'arrivée état prévue à 21h53. Il est désormais 23h00 et je n'ai toujours pas pris de décision. Je déciderai de tenter une autre approche en questionnant les personnes qui tout comme moi poireautent depuis un moment devant les portes du terminal. Après plusieurs bides je tomberai sur un suisse qui, reconnaissant mon accent pourri, mettra fin au calvaire en me parlant en français. Ouf ! Son amie étant dans le même vol il s’appuiera sur une application de suivi des vols pour me montrer le positionnement de l'avion. Il serait donc bien en chemin mais parti avec beaucoup de retard. Arrivée prévue… 2h du matin. Autant vous dire que les 3 heures à venir seront longues. L'aéroport deviendra de plus en plus vide, presque fantomatique se transformant en dortoir pour les passagers dans l'attente d'un prochain vol. Le rare à se balader avec sa valise… je vous le donne dans le mille. Histoire de passer le temps, j'ai décidé, caméscope en main de filmer tous les plans possibles et inimaginables de l'aéroport. Et je serai surpris de constater qu'à 1h du matin mon imagination fonctionne encore assez bien. Je me retrouverai donc à mon retour avec quelques minutes farfelues de camera sur tapis roulant, caméra sur valise… faisant au passage rire quelques voyageurs ne trouvant pas le sommeil. Je finirai pas recevoir un peu plus tard un mail de mon ami en direct de l'avion, celui-ci proposant le Wifi à bord. Me voilà rassuré, plus que quelques minutes et ce voyage pourra reprendre un rythme normal. La nuit risque cependant d'être très courte vu qu'il faut encore aller récupérer la voiture et rejoindre l’hôtel qui heureusement se situe à moins de 10 minutes de route au nord de l'aéroport. De plus nous devons être à l'ouverture du Kennedy Space Center demain matin car nous avons eu la bonne idée de réserver le premier créneau horaire de visite en bus. Il est finalement 1h30 quand mon ami arrive dans le hall de l'aéroport. Ouf la fin d'un calvaire quelque peu apaisé par la vue du magnifique hall d'accueil. Après toutes ces péripéties nous nous dirigerons vers le comptoir Alamo pour prendre possession de notre véhicule. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Chapitre suivant : Chapitre 35 – Bienvenue chez Alamo !
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| | | | Ballou
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| Sujet: Re: Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO] Mer 2 Sep - 0:20 | |
| - Meril06 a écrit:
- Tes photos d'aéroport me font penser au type qui a fait une vidéo sur la musique de All by myself dans un aéroport au milieu de la nuit
- Fgth a écrit:
- j'ai hâte de voir jusqu'où s'est nichée ton imagination pour nous sortir des plans hors du commun de l'aéroport à 1h du mat, j'en souris d'avance :-D
C'est fou tout ce qu'on peut faire avec un tapis roulant. J'aurai bien aimé avoir les images des caméras de surveillance de l'aéroport j'ai du passé pour un gros taré. Pour l'instant j'ai pas trop avancé dans le montage vidéo, ça prend un temps fou mais quand le film sera fini je viendrai le rajouter ici. - Chewbette a écrit:
- ouvert 24/24
Oui et fort heureusement sinon je crois qu'on aurait pété un câble en voyant les comptoirs de location fermés. |
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