Cela fait des semaines, depuis fin juin au moins que je n'avais plus remis les pieds sur les topics
Dragons 2 (que ce soit sur le forum DreamWorks ou bien ici).
Je ne saurais définir ce qui m'a fait autant repousser le temps de partager mon avis sur le film, ni même l'envie de m'éloigner des topics, sans même aller voir les avis des autres et les discussions qui s'y déroulaient.
La première raison me semble pourtant évidente : le choc qui survient après le jour J. Les longs jours, les semaines qu'il m'a fallu pour intégrer et digérer tous ces chamboulements dans ma vie, survenus en 1h40 à peine, lors d'une soirée. Ça semble assez dingue n'est-ce pas ? Et pourtant oui, il m'en a fallu du temps. Je ne pouvais pas aller parler de ce film sur les forums comme si de rien n'était, comme si je venais de me réveiller un bon matin ordinaire. Trop de choses avaient été bouleversées dans mon esprit, dans mon cœur et dans ma vie, pour que les idées soient clairement en place, et pour que je sois même capable de donner une critique à chaud. Je me souviens très bien comme si c'était hier de cette peur d'aller me coucher, la nuit du 2 juillet, de me retrouver seule, dans ma chambre, dans mon lit, et savoir pertinemment que j'allais pleurer, ne pas pouvoir m'endormir, et repasser dans ma mémoire tout ce qui avait défilé sous mes yeux quelques heures plus tôt.
Tout ce que je raconte semble sûrement hors sujet, mais c'est nécessaire à la préparation de mon ressenti. Ce film... a tellement monopolisé chacune de mes journées, de mes heures de rêverie, d'attente, de mes nuits sans sommeil à craindre et en même temps espérer ce 2 juillet... Il m'est impossible d'en parler comme je parlerai de n'importe quel autre film. D'en parler naturellement et donc de sortir un avis construit et bien rédigé, sans avoir au préalable préparé mon esprit à ce que je vais devoir raconter. Et c'est également pour tenter de vous expliquer à quel point cela est difficile pour moi. Écrire sur ce film, c'est prendre le temps de se poser, de revivre tout et d'analyser les effets qu'il a eu sur moi. Et c'est d'autant plus particulier cette fois-ci qu'il s'agit tout simplement de l’œuvre qui représente pour moi une chose difficilement imaginable.
J'ai attendu cette sortie de tout mon être, j'ai vécu chaque moment d'attente à fond, comme dans une illusion, une transe, un monde au-delà de la réalité, en suspension derrière le miroir de la vie réelle.
Et BAM ! Le moment est venu. Je suis face à lui, et pourtant je ne sais si je l'accueille à bras ouverts ou bien si j'ai envie de le retarder encore un peu. Cette situation d'attente qui m'était devenue habituelle, familière, depuis déjà plusieurs années, je n'ai plus envie de la quitter, elle me rassure...
Ressaisis-toi, ce film, cet instant tant attendus sont enfin là, à portée de main ! Que demander de plus ? Que ça ne s'arrête plus ? Je ne veux pas voir la fin de cette séance. J'aimerais arrêter le temps.
Avant d'entrer dans la salle, plus les minutes se rapprochent de l'heure cruciale, plus je me sens mal. Vertiges, tournis, j'ai du mal à respirer et je me dis que je ne vais pas faire long feu.
Installée dans la salle, je suis comme hors du temps. Les autres parlent, s'amusent, rigolent, je suis dans ma bulle. Je ne réalise pas. Les bande-annonces n'ont même pas commencé que je suis déjà en larmes. Pour sûr, les lunettes 3D vont être bien gênantes.
Quand la lumière décline, c'est comme dans un rêve. Je ne peux pas y croire. Et pourtant ça y est.
Je ne vois déjà plus rien de l'écran, les lunettes sont embuées et il me faut les essuyer.
Quel bonheur immense de revoir ces personnages tant aimés, de retrouver la fabuleuse ambiance de compétition, les figures aériennes à dos de dragons, les thèmes musicaux du premier opus. Tout est parfait. C'est comme revoir une famille dont on a pendant trop longtemps été éloignée, ce bonheur est impalpable et il inonde mes joues. J'attends de voir apparaître Hiccup. Et le voilà enfin, illuminant l'écran.
We go where no one goes... We slow for no one... Cette mélodie a ce quelque chose d'extraordinaire qui me fait pleurer à la fois de joie et de tristesse. Comment réussir à faire résonner l'amour de la liberté et la mélancolie de l'inaccessible ? Mon cœur est saisi par la magnificence de la scène.
Enfin, tout se calme. La partie introduction en fanfare s'arrête ici, me laissant déjà bien en loques. Vient maintenant le tête à tête avec le personnage. Il se dévoile, parle enfin. 3 ans et demi. J'attendais depuis 3 ans et demi de me retrouver dans cette salle, de t'avoir enfin face à moi et d'entendre ta voix.
Together, we map the world. Et rien ne peut nous atteindre. Le crescendo de la mélodie, notre héros qui s'avance, avec fierté au bord de cette falaise, et qui contemple le monde qui lui ouvre les bras. La musique retentit avec force. C'est tellement beau que ça m'en fait mal au cœur. Ces 36 secondes magiques me plongent dans la merveille que recèle cette scène. Revoir Hiccup, le retrouver plein d'espoir, en attente des nouvelles promesses de la vie. Je revis enfin, presque 4 ans d'attente.
Astrid arrive, cette scène est tout simplement délicieuse, un naturel de fou, on se croirait face à de vraies personnes discutant dans un jardin de tout et de rien. Tout est si soigné, je savoure le moindre détail, la moindre parole. Cet humour si fin qui réjouit mon cœur. Ces deux-là sont si beaux ensemble, la complicité et l'amour personnifiés. Sans que rien ne soit trafiqué. Le naturel de cette scène est sublime.
Passée l'émotion des premiers nouveaux contacts avec nos personnages adultes, c'est au tour d'Eret d'entrer en scène. Kit Harington a une voix fantastique, son accent est un pur délice pour les oreilles, et son doublage est parfait à mes yeux. Eret me rappelle un petit quelque chose de Sitka ou Denahi dans
Frère des Ours. Malgré cette rencontre assez défavorisante pour lui, son allure me plait.
D'ailleurs, j'ai du mal avec la VF de Eret (doublé par Jim Redler). Je trouve que le comédien surjoue parfois, il ne semble pas en symbiose avec le personnage, cela s'entend dans sa voix :/ Et surtout, là où Kit a une voix forte, autoritaire, et impressionnante, Jim ne fait que hurler durant toute la scène, je trouve ça assez mal joué > <
Mention spéciale à cette phrase que j’ai quand même mis 8 visionnages à comprendre de bout en bout ! :
« J’en souille mes braies, dis donc. » Cela dit, sans la mère de ma meilleure amie Maud, jamais nous n’en aurions compris la signification x) Merci beaucoup à elle, car je me suis alors sentie libérée d’un point xD Non mais sérieusement, on connaissait déjà la VF de
Dragons pour ces traductions assez familières par endroits, mais qui est le gars qui s’est dit « Hey ! On va traduire le
« Soil my breeches » par un mot d’ancien français que pluuuus personne ne connaît (hormis les parents héhé xD), ni n’utilise 8D !! ». J’espère que je n’étais pas la seule à m’être posé la question lors de mes nombreux visionnages en VF, car la première fois, j’ai soudain cru que j’avais perdu toute connaissance de ma langue maternelle et que j’entendais Eret parler dans une langue étrangère O.o Pitié, dites-moi que je n’étais pas la seule xD Désormais, je retiens,
« braie » signifiait « pantalon » au Moyen-Âge x) Remarquez, une fois qu’on a compris ce que ça veut dire, ça n’est pas plus mal ! Ça rajoute une petite touche ancienne, ça fait d’époque xD
Retour au village. Stoick a toujours du mal à s'arrêter deux minutes pour écouter son fils parler, je le reconnais bien là ! On voit néanmoins que leur relation s'est grandement améliorée, c'est quelque chose d'extraordinaire de voir Stoick si fier de son fils, et si empressé de le mettre sur le devant de la scène. J'aimerais un jour voir les yeux de mon père briller comme les siens dans cette scène.
Les quelques pancartes avec des runes que l'on peut apercevoir font mon bonheur, j'ai l'impression qu'on en voit moins dans ce film que dans le premier. De toute évidence, niveau usage des runes, rien ne peut battre la série télévisée. Mais c'est toujours un plaisir de retrouver ces petits détails. Tout comme Gobber qui prend très à cœur les soins dentaires des dragons, ce petit clin d’œil à la série m'a particulièrement ravie ! Sans parler du fait qu'il possède à son tour son propre dragon. Un vrai phénomène d'ailleurs, Grump est franchement très cocasse !
Tout l'intérieur de Berk, les fortifications, les aménagements pour les dragons et toutes les installations sont vraiment fantastiques ! On n'a jamais assez le temps de tout voir, tant la scène au sein du fort passe vite. Je suis vraiment fascinée par l'imagination débordante dont ils ont fait preuve pour les décors ! Remarque, c'est toujours quelque peu le cas, mais là il s'agit de
Dragons donc forcément, mes yeux brillent mille fois plus fort et je m'émerveille davantage ^^'
Les quelques plans du navire des trappeurs en plein océan sont d'une beauté sans nom. A chaque visionnage, je suis transportée par la magnificence de ce décor, pourtant si simple. Les voiles colorées du navire, la mer si réelle qu'on pourrait presque la toucher... Et les mouvements de caméra y sont aussi pour quelque chose ! Je repense également aux détails vestimentaires des trappeurs, qui sont franchement superbes. J'aimerais bien savoir de quelle tradition viennent ces peintures qu'ils ont sur la figure... Quoi qu'il en soit, ils ont l'air de personnages un peu coupés de la société, vivant en petit groupe solitaire, n'obéissant à aucune loi... Un peu comme des pirates des mers... qui capturent des dragons ^^
Bon. Maintenant, parlons un peu de Ruffnut et de son coup de foudre... vraiment inattendu xD
Qu'est-ce qu'on a pu rire lors du premier visionnage, c'était vraiment une chose à laquelle on ne s'attendait pas du tout !! C'est vrai qu'on n'avait pas eu l'habitude de cet humour très direct dans la franchise
Dragons jusque là... Et bien je dois dire que je trouve ça très sympa qu'ils aient osé, ça amène une bonne touche d'humour bien trempé xD Et puis avec le ralenti, c'est cent fois plus drôle ! Je trouve ça encore mieux d'ailleurs que Eret prenne ces airs dégoutés, et qu'ils ne finissent pas ensemble à la fin x) Merci DreamWorks pour ce bon moment de fou rire ! On n'en pouvait plus !!
Les expressions de Hiccup dans la scène du « sauvetage », lorsque Stoick essaie de le raisonner, sont vraiment très belles... Nous avons de nouveau une belle confrontation d'opinion entre le père et le fils. Malheureusement sur ce coup-là, Hiccup a eu tort, et s'est montré quelque peu naïf... Mais comment lui en vouloir de faire de son mieux et de croire jusqu'au bout en cette paix qu'il veut porter à bout de bras ? Je dois dire que me retrouve dans cette certaine naïveté vis-à-vis de plusieurs aspects du monde qui nous entoure... Mon copain, après avoir vu le film, m'a tout de suite dit que Hiccup est vraiment borné et stupide de foncer tête baissée de la sorte. Mais j'aurais sans doute agi comme lui, donc je n'arrive pas vraiment à me dire qu'il ne devrait pas faire cela. C'est ce qu'il est, il le dit lui-même ! C'est cette détermination qui le caractérise, il va au-devant des risques, et pour le coup, on sait à quoi s'attendre à la fin du film question risques... Mais il est justement l'exemple parfait que "l'erreur est humaine", que certains choix ne sont pas les bons, même s'ils nous semblent pourtant évidents au premier abord. C'est un nouveau regard sur l'humanité, il y a des moments où l'on échoue tout simplement. (Bon, je m'emballe là, je vais me calmer ^^')
Nous voilà soudain transportés au-dessus des nuages, dans un espace presque irréel, la fameuse scène d'apparition fantasmagorique de Valka. Je n'arrive pas vraiment à trouver les mots, j'avais le souffle coupé lorsqu'elle est apparue. Elle glissait dans cette mer de nuages, c'était si beau !
La lumière du soleil couchant, les battements d'ailes des dragons qui éparpillent les nuages... Et la musique, nullement effrayante, mais glorieuse, extraordinaire, ce nouveau thème qui m'avait transformée en torrent de larmes lorsque j'avais écouté la preview de la BO il y a deux mois... Quelle émotion.
Ensuite, c'est l'une des plus grosses frayeurs de cet instant, j'ai vraiment cru que Toothless allait y passer. Ils ont bien joué leur jeu xD C'est horrible de le voir se retenir à ce petit bout de glacier, appelant à l'aide, voyant son meilleur ami s'en aller au loin, et de voir ces dragons des mers s'approcher doucement de lui...
Un petit moment que j'adore, c'est quand le casque de Hiccup remonte à la surface, le bruit de l'eau est extraordinairement bien fait. Juste ce petit son, je le trouve magnifique * w * (oui je m'extasie pour pas grand chose xD)
Pfiou. La fameuse scène où Valka dévoile son identité. Les lumières, l'éclairage de cette scène sont sublimes, on se croirait hors du temps, dans un endroit où rien ne peut nous atteindre. Hiccup a tellement de classe en faisant son petit numéro de l'épée enflammée. A chaque fois que je regarde cette scène, je suis fascinée devant ses gestes. La première fois, les grognements quelque peu agressifs des dragons au début me mettaient mal à l'aise, je me sentais un peu effrayée, mais une fois que Hiccup avait gagné leur confiance, je me suis sentie mieux et rassurée.
J'aime la façon qu'a Valka de se déplacer. Elle m'a tout de suite fait penser à Pocahontas (scène de la rencontre avec John Smith, lorsqu'elle se déplace gracieusement à travers les hautes herbes).
Elle est fascinante, j'adore son costume, et surtout la grande trace bleue qui recouvre son casque et une partie de son « armure ». C'est une touche de couleur vraiment superbe, qui tranche avec tout le reste et qui ravit mes yeux.
Je parlais plus haut des habits des trappeurs, les vêtements dans
Dragons 2 me ravissent encore plus que ceux du premier film : les textures et les couleurs sont encore plus diversifiées, il y a des détails à foison, mes yeux ne savent plus quoi contempler.
Je n'oublierai jamais l'expression de Hiccup lorsqu'il réalise que la femme qu'il a en face de lui est sa mère. Depuis que les fans de Tumblr s'étaient quelque peu fait spoilé, par une interview de Gerard Butler, le retour de la mère de Hiccup dans le 2, j'ai commencé à faire des cauchemars assez répétitifs dans lesquels ma mère revenait après 5 ans d'absence. Je découvrais qu'elle était partie accomplir une tâche mystérieuse loin d'ici, et je tentais de rattraper toutes ces années d'absence où je n'avais pu partager ma vie avec elle. Je peux vous dire que c'était assez douloureux d'avoir tout cela en tête pendant plusieurs mois. Avant, je partageais entre autre le point commun de l'absence d'une mère avec Hiccup (en plus d'une relation chaotique avec mon père). Quand j'ai su pour Valka, au début je l'ai mal pris. J'étais triste, triste que Hiccup ait le droit à ce miracle, et pas moi... J'avais beau rêver, je savais bien que ma mère ne reviendrait pas. Avec le temps, j'ai accepté, et je me suis encore plus identifiée à mon héros. Valka est devenue ma seconde mère, et je me suis transposée à la place de Hiccup. C'était comme si je retrouvais ma propre mère, au final. Je crois que même si j'ai énormément pleuré, tout cela m'a fait beaucoup de bien et m'aide à tenir le coup. Les films d'animation m'ont toujours aidé, depuis la mort de ma mère. Mais aucun n'a joué le rôle de HTTYD dans ma vie. Et cette suite n'est pas en reste, elle a amplifié mon attachement et ma passion pour cet univers, et l'impression que j'ai toujours eue que cette saga avait été créée pour moi. Je n'ose même pas imaginer ma vie sans connaître
Dragons.
Lorsque Valka enlève son masque, j'ai arrêté de respirer. La mélodie ne faisait que magnifier l'instant de ce face-à-face. C'est magique. Par contre, je ne m'attendais pas à ce que la scène soit coupée juste après ce
« Come/Suis-moi » ! J'attendais avidement la suite, les questions de Hiccup... J'ai cru qu'ils les avaient zappé x) Au début, j'étais frustrée, mais après 10 visionnages, je me rends mieux compte de l'effet que cette coupure donne à la scène, et ce n'est pas plus mal ^^
La découverte du nid des dragons est fabuleuse, toutes ces couleurs, ces nouvelles espèces ! J'étais aussi excitée que Fishlegs lorsqu'il découvre un nouveau dragon xD
Encore une petite note sur Valka, j'aime beaucoup le fait qu'elle réponde aux quelques interrogations de son fils par des signes de tête, lorsqu'il lui pose ses deux premières questions. On la voit peu à peu renouer contact avec l'être humain, c'est merveilleux et très bien mis en scène je trouve. On ne peut pas dire qu'elle soit complètement sauvage, mais jusque là, je suppose qu'elle n'a eu de contacts avec ses semblables que dans la rivalité et la confrontation (les trappeurs, les sauvetages de dragons, les attaques...). Sa relation avec les animaux est incroyable, et ça se voit complètement lorsqu'elle approche Toothless.
Tout est parfait dans cette scène.
« You're not upset ? » « At least I'm not boring, right ? » « Do you like it ? » « Can... can I ? »... (vous voyez mes yeux qui brillent dans la salle obscure, vous les voyez ? xD). Plus sérieusement, ce qui est parfait c'est cet ensemble, les mouvements, le premier contact, les dialogues, ce
« Can... can I ? » de Valka qui demande la permission à son fils de s'approcher de son dragon, je ne sais pas... Ce que je vais dire va peut-être sembler absurde, mais il faut quand même imaginer ces scènes, penser les émotions précises des personnages, et puis tout mettre en scène... Et devant mes yeux de fan et de spectatrice, ça devient une pure merveille, même si ce n'est que quelques échanges entre deux personnages, il y a une ambiance particulière qui se dégage de toute cette scène, je ressens la moindre émotion, tout devient palpable et je me dis « C'est ça. Everything is right. Tout est comme il fallait que ce soit, à mes yeux. » Et c'est une constatation tellement jouissive quand on est fan.
Ce doit être merveilleux pour Hiccup de voir sa mère rencontrer son meilleur ami, constater à quel point son savoir est immense. Ce moment où elle lui dit
« Look, he's your age ! », c'est un moment pendant lequel j'exulte ! On apprend toutes ces choses en même temps que Hiccup, tous ces petits détails... C'est vraiment la notion de nouveauté qui me plaît, c'est très complexe à expliquer (de toute façon c'est ce qui constitue l'absolue importance dans mon cœur de la découverte de cette suite, qui reprend cet univers que je connais par cœur, et pourtant qui met en scène quelque chose dont je n'ai aucune idée), c'est le fait d'être familier avec tout ce qu'on voit, tout en étant étonné, surpris à chaque scène. Se préparer à retrouver nos héros préférés, tout en sachant qu'on va découvrir des tonnes de choses à la fois. C'est un sentiment vraiment incroyable, on se retrouve face à un film qu'on ne connait pas... et on sait qu'au bout de quelques semaines, on le connaîtra déjà par cœur, il sera sur le même pied d'égalité que son prédécesseur, les répliques seront les nôtres, on se sera approprié les scènes, les nouveaux personnages... On aura ajouté un nouveau pilier-passion dans notre cœur, notre vie. (Voilà que je digresse encore > <).
Et puis les expressions et mimiques de Hiccup en arrière-plan, pendant que sa mère fait connaissance avec Toothless, sont juste... Surtout quand il met ses mains derrière son dos d'un air coupable > < Justement, on y vient, la référence au premier film avec la relation et la rencontre de Hiccup et Toothless. J'ai tout simplement adoré. Je pense que chaque fan a été très heureux que cette référence soit faite ! Moi j'adore ça, surtout que je me suis tout de suite dit que c'est dans cet unique cas que les personnes n'ayant pas vu le premier film ne vont pas forcément comprendre de quoi on parle x) (Et toc ! XD Mais bon je pense que la majorité des personnes dans la salle avait vu le 1, je parle plus des familles et de leurs enfants en fait ^^').
C'est surtout un moment où l'on peut voir Hiccup face à sa responsabilité dans le handicap de Toothless. Il se doit d'expliquer de lui-même son acte. C'est vraiment hyper touchant, j'étais aux anges. J'aurais dû m'en douter cela dit, mais je n'avais pas du tout imaginé une scène dans laquelle Valka aurait demandé des explications quand à l'aileron-prothèse de Toothless, ou même la prothèse de Hiccup. Et cela fait aussi partie de l'acceptation de ce fait, de ce qui a engendré leur relation et l'a renforcée. Ce handicap commun qui les a (entre autre) rapprochés. Et aussi l'acceptation du handicap en lui-même. C'est un sujet très sensible, déjà dans le premier film, et on voit dans cette suite que Hiccup a complètement accepté ce handicap, et qu'il a même su l'optimiser. Hormis cette scène où il en parle sans aucun tabou devant sa mère, il n'y a que visuellement qu'on réalise que ce handicap fait entièrement partie de lui, et qu'il ne le handicape justement pas. Hormis cette scène, dans laquelle il n'en parle d'ailleurs pas forcément directement, il n'y aucune parole ayant ce handicap pour sujet. Et pourtant il est là, on le voit, mais de manière positive, en tant qu'utilité, atout, un tout qui caractérise le personnage autant que ses cheveux ou son armure. Je trouve ça magnifique. Le sujet est traité mais surtout de manière silencieuse. Du coup, c'est sûr que devant cette scène qui fait un peu figure d'exception, je me sens inexplicablement fière et heureuse.
Ça me fait d'ailleurs penser que je n'ai pas encore parlé des doublages pour Valka. Je suis inconditionnellement fan du travail accompli par Cate Blanchett pour ce personnage, c'est juste extraordinaire. Et j'aime également beaucoup la VF de Valka. Isabelle Gardien a une très belle voix, il y a un ou deux moments où je préfère sa façon de parler, le son de sa voix, à celle de Cate d'ailleurs x) Une autre chose que j'aime chez Valka... ses cheveux !! * w * Étant une adepte des cheveux longs, je suis complètement gaga des siens ! > <
Le flashback qui survient juste après, est une de mes scènes préférées. Elle me noue la gorge et me tire toujours des larmes. D'ailleurs j'aime beaucoup la façon dont ils ont mis en scène les flashbacks, avec cette couleur un peu sépia et les contours flous, je trouve cela très beau.
Ce flashback-là, donc, est vraiment l'une des scènes les plus émouvantes pour moi. Valka en jeune mère attentionnée et militante pour la paix, et surtout Hiccup bébé. Je n'avais pas vu les artworks, mais je savais qu'on allait le voir tout petit dans cette suite. Je n'ai même pas fini de rédiger que je pleure déjà...
Ce passage musical, qui s'appelle
« Losing Mom » justement... Il fait écho à la propre perte que j'ai du subir il y a 7 ans, et je pense que c'est tout simplement pour cette raison qu'il me touche autant.
Le regard de Valka, Hiccup insouciant, Stoick qui voit l'amour de sa vie s'éloigner, leur fils dans les bras... et le plan sur le visage de bébé Hiccup, une larme coulant sur sa joue... la transition avec ses yeux de nourrisson et ses yeux de jeune adulte, sur les quelques notes de piano douces et mélancoliques. Cette scène m'a littéralement achevée. Je n'ai pas pu supporter de regarder ce petit bout dans les bras de son père, voyant sa mère perdue à jamais. Et notre Hiccup de 20 ans qui apprend enfin. Qui apprend ce qu'il s'est passé, ce qui lui a enlevé sa mère pendant toute ces années. Mais comment en vouloir à Valka ? Elle avait trouvé sa juste cause fondée, elle avait peur, ne se sentait pas capable de revenir, et encore moins dans une société dont elle était mise à l'écart. Même pour son fils... Je dois dire que ça me fait très mal quand j'y pense. Mais je ressens tellement sa tristesse et ses remords lorsqu'elle dit à Hiccup qu'elle croyait que Stoick et lui s'en sortiraient mieux sans elle. Elle devait tellement souffrir de cette différence, de ne pas pouvoir raisonner son peuple, d'être la seule à croire en quelque chose... Si je me mets quelques secondes à la place de Hiccup, je me serais senti tellement triste, de n'avoir pas grandi aux côtés de ma mère alors que je partageais justement ses convictions... Il ne peut pas y avoir de colère, car tout est une question de sentiments, et de malentendus. Personne n'est rancunier dans cette histoire, même pas moi. Il n'y a nulle place pour la colère, quand on a souffert pendant vingt années et que nous est donnée la chance de rencontrer l'être qui nous a donné la vie, et que l'on pensait ne jamais connaître. Si ma mère revenait de nulle part, demain, et m'expliquait qu'elle avait du partir pour une quelconque raison, je crois que je serais trop heureuse pour lui en vouloir. On fait parfois face à des circonstances difficiles, qui ne nous laissent aucun choix. Valka a vu s'ouvrir devant elle un chemin tout tracé, qui lui offrait l'opportunité de réaliser ce en quoi elle avait toujours cru. Elle a donc pris ce chemin et s'est consacrée à sa passion, même en ayant le cœur brisé. Mais une mère n'oublie jamais, en effet. Je ne peux qu'imaginer ce qu'elle a du ressentir en reconnaissant son fils... Sa réaction transmet en tout cas toute sa perplexité, elle qui croyait qu'il ne survivrait pas, et n'aurait jamais pu imaginer que son fils soit un dragonnier.
J'ai tout de suite été très attentive aux regards qu'elle porte sur Hiccup, cela m'importait beaucoup. C'est fantastique de lire la fierté dans ses yeux, lorsqu'elle apprend peu à peu à le connaître et découvre son ingéniosité et son intelligence. Je me demande souvent ce que ma mère penserait de moi maintenant... Je sais que je radote, mais c'est vraiment pour ça que je me raccroche inévitablement à Valka et à sa relation avec Hiccup. J'ose croire que ma mère serait elle aussi fière de moi. Et à travers le personnage de Hiccup, je me permets de recevoir la part d'affection maternelle qui me manque. Je ne me suis jamais caché cette identification (il y a parfois des choses que l'on nie, même involontairement), j'en suis bien consciente, mais je n'y peux rien. C'est quelque chose dont j'ai besoin, qui m'aide à tenir.
Pour revenir à mes moutons, je n'aurais jamais cru voir un autre grand dragon dans cette suite ! J'étais émerveillée devant l'alpha, Red Death c'est de la gnognotte à côté de lui ! XD
J'adore l'expression fascinée de Hiccup lorsqu'il contemple le roi des dragons, ses yeux qui pétillent et sa bouche grande ouverte !
Retour auprès d'Eret, avec son glaçon sur la tête x) (Je me demande s'il l'a pêché sur un glacier du coin d'ailleurs xD). Il me fait tellement rire dans cette scène du kidnapping ingénieusement orchestrée par Astrid !
« Careful what you wish for ! » Encore une belle preuve qu'Astrid gère en tous points x) J'aime profondément ce personnage, et ce depuis le premier film. J'ai toujours été peinée lorsque certains de mes amis me confiaient ne pas aimer ce personnage, il m'était évident qu'ils n'avaient pas convenablement compris la situation d'Astrid ni son caractère, et encore moins la vraie signification de la scène
Romantic Flight, m'enfin x) En tout cas, grâce à
Dragons 2, la plupart de ces personnes ont rangé leurs préjugés et leur haine, pour mieux apprécier Astrid, ce dont je suis très heureuse ! D'un autre côté, c'est sûr qu'elle est très à son avantage en tant qu'héroïne, à la fois brave, drôle et sensible. Elle est vraiment parfaite ! * w *
Flying with Mother. LA scène. Ce n'est que mon avis bien sûr, mais pour moi c'est la plus belle du film. Elle est tout simplement enchanteresse.
L'impressionnant repas des dragons, servi gracieusement par l'alpha, cette pluie de poissons, le rire presque fou de Valka, chaque seconde de cette scène forme un tout extraordinairement bien mis en scène et si poignant. Lorsque Toothless plonge vers l'océan, on ressent presque les bourrasques du vent sur notre visage.
C'est une incroyable scène de partage presque entièrement silencieuse, mère et fils se dévoilent et montrent leur talent, leur savoir. Et Toothless n'oublie d'ailleurs pas de montrer à quel point il est doué en dessin lui aussi ! Les regards de Hiccup et Valka lors ce moment sont incroyables... A chaque visionnage je me prends en pleine figure toute l'intensité de l'émotion contenue dans leurs yeux... La petite mimique de Hiccup, qui hausse les épaules et esquisse un petit sourire à sa mère, puis regarde à nouveau le drôle de comportement de son dragon d'un air amusé... Ce sont des émotions si subtilement transcrites, uniquement à travers de précises expressions faciales, il n'existe aucune façon de les nommer... Du moins cela fait cinq minutes que j'essaie, mais en vain. Je pense que cela peut uniquement se ressentir. Et dans mon cas, cette scène et ses expressions me prennent toujours aux tripes.
La mise en scène du vol en apesanteur est magique. On est emporté par un tourbillon d'émotions. C'est le genre de scène où je vole en même temps que les personnages, où je me sens m'élever en plein ciel comme eux, où le bonheur de ce à quoi l'on assiste fait oublier le monde, la planète, l'univers. C'est un moment où mes larmes coulent sans grande raison, où je souris bêtement jusqu'aux oreilles, et où je ris de bonheur.
La musique est un vrai bijou qui allie si habilement le merveilleux nouveau thème épique de cette suite à cette douce mélodie qui symbolise Valka et l'amour maternel (tantôt transposée en berceuse mélancolique, tantôt en musique mystérieuse). La mélodie est grandiose, elle résonne dans toute la salle comme un cri du cœur, majestueuse, puis soudain elle nous enveloppe d'un son doux et virevoltant comme un petit oiseau dans le vent. Rythmés par un tempo régulier, les violons s'agitent et les notes dégringolent de l'aigu au grave comme des gouttes de pluie s'écoulant sur une fenêtre. Je suis littéralement emportée en plein cœur du ciel, plus rien n'a d'importance si ce n'est le moment présent. Les chœurs s'ajoutent, les voix sont aussi légères que des plumes, on se croirait dans un autre monde, un paradis. La musique s'emballe, et une seconde fois nous relâche en pleine apesanteur, tout comme Valka, Hiccup et les dragons qui planent entre ciel et terre, retenus en l'air par des vents et des courants aériens contraires. Le temps s'arrête. L'instant est purement magique. Tout est suspendu, sans attaches, le seul lien avec la terre sont ces quelques notes qui donnent vie à nos ailes imaginaires. Ce petit geste de Valka qui ébouriffe les cheveux de son enfant... La liberté est palpable.
« When I'm up here, I don't even feel the cold. » Les regards sont tellement beaux, le lien se crée, tout doucement, l'amour est là, retrouvé. Réaliser que la seule personne sur Terre capable de nous comprendre profondément est bien réelle, que l'on partage cette rêverie avec elle, et que plus rien ne peut nous séparer. Pour moi aussi, le cadeau est grand. Pendant quelques minutes, il n'y a ni frontière, ni barrière, aucune utopie ou réalité entre mon être et l'écran.
Et les touches celtiques du début qui magnifient le tout. Si vous saviez comme j'aime cette musique (je suis une grande fan de Julie Fowlis, l'une des rares chanteuses écossaises qui chantent encore dans leur langue, et de Cécile Corbel, une harpiste française dont le répertoire est entièrement inspiré des contes et légendes et de cette féerie celtique qui nous charme). Les thèmes du premier film sont revisités à merveille et relevés d'instruments celtiques, les pipelines et autres flutes. C'est un pur délice pour les oreilles, je suis plus que ravie que la musique celtique soit davantage présente dans cette suite que dans le premier film (
See You Tomorrow était déjà une perle mais alors là...).
La scène qui suit ce moment musical est sûrement la plus difficile à décrire pour moi. Valka impressionnée par les prouesses de son fils, cet ultime contact, la main de sa mère sur la joue de Hiccup... Je ne m'attendais pas à une telle scène pour tout vous dire, de toute façon je n'y étais pas préparée. C'est l'instant précis où les retrouvailles prennent tout leur sens. Pour les personnages comme pour moi. A part les grandes mains de son père qui lui tapent dans le dos, je ne sais pas si Hiccup a jamais reçu une tendresse pareille. A cet instant précis, j'étais presque dans le même cas que lui. J'ai oublié tout ce que peut être l'amour d'une mère, il ne me reste vraiment pas grand chose. Au moment où la main de Valka se repose sur sa joue, et que Hiccup répond au geste... j'ai cru que j'allais mourir de bonheur et de tristesse à la fois. Le regard de Hiccup lorsqu'il rouvre les yeux et regarde sa mère... En fait, je suis tellement reconnaissante envers DreamWorks pour cette scène, car c'est le point le plus sensible de ma relation avec cet univers, et... je ne sais pas comment ils ont fait sincèrement... mais ils ont su capter l'expression la plus juste correspondant à Valka et Hiccup. Et comme en l'occurrence je suis comme Hiccup, je regarde et contemple tout à travers ses yeux. Et je peux dire que tout ce qui émane de son regard et de son visage est tellement juste et vrai... que j'avais l'impression de revoir ma mère à travers ses yeux, de retrouver enfin l'affection maternelle qui me manque depuis tant d'années. C'est indescriptible, c'est irréel. La façon dont il regarde sa mère est tellement poignante, un si grand bonheur émane de son visage, on dirait que la moindre petite chose pourrait le faire fondre en larmes. Et ce câlin… c’était juste la limite de ce que je pouvais supporter, si je puis dire. C’est sûrement le premier câlin que Hiccup reçoit de la part d’un de ses parents (enfin, en tant que bébé il ne s’en souvenait forcément pas). C’est merveilleux de pouvoir revivre ce qui nous a tant manqué à travers de telles images. Bien sûr elles ne remplaceront jamais la réalité, mais étant donné qu’il n’y aura jamais plus vrai, plus réel que cette scène-là, c’est quelque chose dont je me contente largement et qui dépasse toutes mes attentes. Je suis tellement heureuse de voir mon Hiccup trouver enfin l’amour d’une mère et l’affection qui lui a manqué. Il me suffit de voir à quel point la joie déborde de son cœur et dans ses yeux pour me sentir mieux. C’est comme si on m’avait offert à moi aussi cette merveilleuse opportunité. J’ai presque senti la main de ma mère sur ma joue, ses bras qui me serrent et son regard bienveillant. Merci DreamWorks de m’avoir sauvée. Curieusement, la tristesse que je pensais ressentir s’est envolée… Ne me reste plus que cet immense bonheur devant cette scène mère-fils. Étonnamment, elle m’aide à vivre sans ce qui m’a été enlevé. C’est comme un substitut. Et cela me suffit pour voir la vie de façon plus positive.
Passons à la rencontre avec Drago maintenant. Il a un côté très manichéen, néanmoins DreamWorks a su lui donner une histoire, un passé difficile et quelque peu touchant (sans pour autant justifier le chemin qu’il a choisi). Il a aussi beaucoup de charisme je trouve. Lorsqu’il pousse ses cris monstrueux pour soumettre les dragons, cela me glace le sang à chaque fois !
L’intervention d’Astrid auprès de lui est purement géniale, quel sang-froid ! *w*
« He’s only the son of Stoick the Vast, his heir to the throne of Berk… »Bon par contre j’ai encore une critique à émettre au sujet de la VF de Eret dans cette scène. En fait, ce n’est qu’un détail, mais il me dérange pas mal ^^’ Après avoir à moitié étranglé le trappeur, Drago le jette par terre, et en VO, Eret crie
« Drago ! » d’une voix étranglée comme pour l’arrêter. Sauf qu’en VF, haha, et bien le jeune Eret est déjà tout revigoré et a suffisamment de voix pour hurler
« Drago ! » sans cet effet -__- Il se remet vite, c’est le moins qu’on puisse dire ! Je ne comprends pas comment on peut zapper un détail de jeu pareil lors d’une adaptation : / Mais bon, je suis assez pointilleuse parfois, c’est peut-être un défaut xD
(Je sais qu’après cette scène, on repasse du côté de Hiccup et Valka mais c’est plus simple pour moi de regrouper les scènes à bord du navire de Drago et de parler ensuite des scènes familiales > <)
Donc, j’enchaîne sur la scène de rébellion, que j’apprécie beaucoup, surtout quand ils sont tous au bord de la planche de bois, destinés à sauter dans l’océan x)
« Looks refreshing » ! xD
Eret a tellement de classe *w* C’est le moment de parler du thème musical qui survient lorsque ce personnage entre en action (la première fois, c’est lorsque Hiccup et Astrid reviennent de leur plein gré sur son navire), que je trouve super beau ! Épique, simple mais efficace ! Il souligne à merveille la bravoure et l’ingéniosité du personnage.
Et dans cette scène, il est juste parfait ! (oui, je suis de ton avis, Ruff ! xD)
C’est très plaisant de le voir peu à peu apprendre à connaître les dragons au contact de nos héros. Il les chassait sans scrupule auparavant, et désormais il les voit différemment. C’est un des aspects de l’histoire qui n’est pas forcément beaucoup mis en valeur car il ne s’agit pas de la trame principale, mais on se rend bien compte que tout au long du film que cette aventure contribue à changer plusieurs manières de vivre et de voir le monde, et principalement celle d’Eret, et c’est toujours très appréciable =D
Retour au nid des dragons. Stoick et Gobber débarquent sans prévenir, c’est vraiment très drôle de les voir apparaître comme ça ! Cette scène a beau mener à une partie ultra émouvante de l’histoire, le passage dans la grotte où Hiccup court derrière son père en essayant de le prévenir - Stoick n’écoutant rien comme à son habitude - est vraiment marrant x)
« Bon et bien, tu me rajoutes ça au reste » xD (Je rigole tellement en repensant à cette réplique > <).
Plus la scène avance, plus on se prépare à ce qui va arriver juste après, j’en viens même à le redouter > < Cette unique scène que j’avais imaginée de mille et une façons…
Silence, souffles coupés… Valka qui prend la parole la première, digne, assumant ses actes, c’est d’une beauté si touchante. Stoick s’approche, je retiens ma respiration… et là…
« You’re as beautiful as the day I lost you. » Le violon renaît dans le silence, et je fonds en larmes. Tout mon cœur en est secoué, je ne m’attendais pas à un moment si… pur. Je pense que c’est sûrement l’une des scènes qui touche le plus de monde dans les salles. Par cette simplicité, cette unique déclaration, les larmes de Valka, le regard de Stoick, et ce baiser. Lorsque j’ai emmené mon père voir le film, à vrai dire j’espérais énormément qu’il soit aussi touché que moi par cette scène… mais visiblement il n’a pas vraiment saisi toute les émotions du film :/ Après, il n’exprime pas souvent ses émotions, donc j’ose croire qu’il s’est tout de même un tant soit peu reconnu dans ces scènes familiales > <
Quel bonheur intense de voir enfin Hiccup entouré de ses deux parents T__T (sans oublier Gobber, bien sûr ^^). Quel bonheur de le voir si heureux, tout excité à l’idée de ramener sa mère sur Berk, de lui montrer tout ce qui a changé depuis tant d’années…
Tout est si subtilement et habilement mis en scène, je sais que me répète, mais j’en suis toujours autant subjuguée. Ce petit geste de Stoick qui pose la main sur l’épaule de sa femme et la fait sursauter… Gobber qui donne furtivement les infectes brochettes de poisson à Grump… x)
Et puis… vient ce moment auquel je m’attendais le moins du monde. Sûrement la chose à laquelle je n’aurais jamais pensé. Une chanson. Et quelle chanson ! Je n’arrive pas à trouver les mots pour la décrire et dire ce qui m’a transcendée à l’écoute de ce chant. Le début est si mélancolique, presque triste, j’en viens toujours à pleurer comme une madeleine en pensant à ce que j’ai perdu, à ce que j’aurais pu retrouver… tout comme Stoick. Pendant cette chanson, je ressens presque tout ce que Stoick ou Valka peut ressentir, moi qui suis plutôt du côté de Hiccup au niveau des émotions. Pour moi, c’est cette unique chanson qui retranscrit le mieux toute l’importance et la symbolique de ces retrouvailles. C’est l’une des plus belles chansons d’amour que j’ai jamais entendues.
La peur qui se lit dans les yeux plein d’espoir de Stoick, qui s’approche presque timidement de sa femme toute déboussolée par l’émotion… Lorsqu’il lui caresse la joue, lui prend la main… Je revois chaque détail devant mes yeux comme si j’avais vécu ce moment à chaque visionnage.
« If you will marry me… ». Et ce soulagement, lorsque Valka lui répond enfin. Le chant mêlé aux rires et aux dialogues, c’est juste trop d’émotions d’un coup. J’en savoure chaque seconde.
Tout est purement magique ! Leur danse, la flûte celtique, le tambour, le rythme endiablé qui se fait de plus en plus rapide…
« I only want your hand to hold… ».
Et je crois que de tout le film, on n’a jamais vu Hiccup exulter autant de joie. C’est juste… c’est tellement de bonheur pour moi que de le voir ainsi, retrouver une vraie famille, assister au bonheur de ses parents… C’est comme si à travers tout cela j’y avais à nouveau droit moi aussi (je n’ai jamais vraiment vu mes parents heureux ensemble pour dire vrai…). Du point de vue de mon histoire personnelle, mon attachement à ces films est décuplé. Tout est si symbolique pour moi.
Je m’incline très bas devant la composition de cette merveille, bravo d’avoir su en faire à la fois une belle déclaration d’amour, une sorte de chant traditionnel et folklorique, et de nous avoir offert un air féerique que je chanterai toute ma vie pour célébrer les moments de joie et de retrouvailles.
Par contre, je trouve cela dommage que pour la BO ils n’aient pas créé une version sans Gobber qui s’interpose xD Dans le film c’est franchement très drôle, mais lorsqu’on écoute le CD, je trouve ça un peu dommage > < Et puis, j’aurais tellement aimé qu’ils sortent juste l’instrumental de cette chanson ! Pour le peu que j’en entends derrière les voix joyeuses qui chantent, il est tout simplement su-blime.
Et voilà le moment que l’on redoute le plus, qui vient mettre un terme aux festivités : la guerre.
S’ensuit ce plan absolument extraordinaire (surtout en 3D), pendant lequel on survole le champ de bataille, les soldats et les dragons s’affrontant autour de nos yeux. Ce plan est tellement prenant que je me retrouve à chaque fois à m’affaisser sur mon siège et à virer de droite ou de gauche, comme pour suivre les mouvements de caméra x) (c’est souvent ce qui m’arrive pour
Romantic Flight lorsque Toothless fait un tour complet sur lui-même ^^’).
J’aime beaucoup la référence au court-métrage
Gift of the Night Fury, au moment où tous nos héros s’élancent soudainement hors des pièges et que Snotlout hurle
« Surpriiiise ! » x)
« Dragon riders comin’ through ! »On voit enfin Eret dans le rôle d’un dragon rider, il a l’air terrifié, le pauvre x)
Tiens, je repense à ce que dit Astrid à Hiccup lorsqu’il réapparaît, et je me rends compte que je n’ai toujours pas parlé des double quotes dans
Dragons 2 =D Je ne sais pas si DW le fait à chacun de ses films mais j’ai vraiment l’impression que c’est le propre de HTTYD xD Et le 2 n’est pas en reste !
« You know it doesn’t wash out ! » ;
« Where have you been ? » ;
« A chief protects his own. » « For you my dear, anything » ;
« Attaboy ! » ;
« This is who you are, son. » … ^^
Je n’aime pas les scènes de bataille T_T Du coup je ne sais pas trop quoi vous en dire, à part que celle-ci est vraiment de toute beauté. Il y a notamment ce magnifique plan de Stoick et Drago combattant avec les deux alpha en arrière-plan. Quand Drago pousse à nouveau ses cris horribles pour amener son alpha challenger hors de l’eau, je n’en revenais pas. Je n’aurais jamais imaginé un autre alpha, là je me suis dit que la bataille allait être difficile… J’avais raison de m’inquiéter en somme… La première fois, bien sûr, je ne pouvais absolument pas me douter de ce qui allait arriver lorsque Hiccup s’approche de Drago et commence à lui parler… Maintenant, à chaque visionnage je redoute plus que tout ce moment, je prie pour que Hiccup ne s’avance pas, je prie pour qu’il ne soit pas têtu… Mais c’est inévitable. C’était soit Hiccup… soit la personne qui allait le sauver. Et il est de toute façon inconcevable que Hiccup disparaisse.
Et alors survient l’inimaginable… Je ne trouve pas les mots. Jamais, jamais je n’aurais cru qu’un personnage allait disparaître, si seulement c’était possible ! Dans mon esprit, tout était merveilleux, Hiccup allait retrouver sa mère, c’était déjà la chose la plus incroyable qui pouvait arriver ! C’était déjà beaucoup trop d’émotions à encaisser d’un coup !
Même aujourd’hui, à l’heure où j’écris, je n’arrive toujours pas à y croire…
Je me rappelle très bien le 2 juillet à ce moment précis… J’étais en train de broyer la main de Maud à côté de moi et… je refusais de croire ce que j’avais devant les yeux. Non. Non, c’est impossible. Il va se réveiller. Ils se réveillent toujours. Un père comme lui ne peut pas mourir. C’est impossible. Ce ne peut pas être vrai. Lorsque Toothless approche son museau, j’ai cru que Stoick se remettait à bouger… C’était tellement invraisemblable pour moi, c’était tout bonnement impossible. Personne ne pouvait mourir dans ce film. Mais Valka relève la tête, et ferme les yeux. C’est fini. Ils ont tué Stoick. A ce moment-là, quelque chose en moi a été détruit. Comme si je venais de perdre mon père devant mes yeux. Je me suis vue seule et orpheline pour de bon, sans personne. La souffrance de Hiccup, c’était la mienne, elle me transperçait le cœur. Si j’avais pu, j’aurais voulu être là pour le serrer dans mes bras et pleurer avec lui. Je n’arrêtais pas de faire « non » de la tête, comme pour effacer ce que je venais de voir, comme pour nier du mieux possible la vérité. Je n’ai jamais autant pleuré de ma vie. Je ne m’en remettrai jamais. Car même si j’ai mis plus de 2 semaines à me remettre globalement du film, cette disparition ne m’a pas laissé indemne. A partir de cette scène, j’ai à peine vu la fin du film, à travers les larmes et les lunettes 3D toutes tâchées. Enfin, je veux dire, je l’ai vue bien sûr, mais comme si je n’étais plus vraiment là, comme si j’étais sur une autre planète, de loin… Tout en essayant d’encaisser le choc que je venais d’avoir, je peinais à réaliser… Et comme pour me prouver que ce n’était pas un cauchemar, la scène des funérailles arrive.
« May the valkyries welcome you and lead you through Odin's great battlefield. May they sing your name with love and fury, so that we might hear it rise from the depths of Valhalla. I know that you've taken your rightful place at the table of kings. For a great man has fallen. A warrior. A chieftain. A father… A friend. »La scène la plus terrible… Comment pourrais-je réussir à décrire la destruction que j’ai sentie en moi alors ? Je ne voyais tellement rien, que je n’ai même pas remarqué, la première fois, ces quelques larmes qui coulaient sur la joue de Hiccup… Quand j’ai remarqué cela lors du second visionnage, j’étais encore plus anéantie. Je n’aurais jamais cru voir une larme sur sa joue un jour, ça m’a brisé le cœur… Pourquoi autant de cruauté ? Pourquoi lui ?
« You have the heart of a chief, and the soul of a dragon. »“I guess you can only try”. Chaque mot prononcé par Hiccup raisonnait en moi.
10 visionnages, et presque autant de larmes versées à chaque fois devant ces deux scènes. Jamais un film ne m’a autant portée, jamais un film ne m’a autant touchée, atteinte, transportée ni transpercé mon cœur de cette façon.
Alors que pour moi tout semble fini, sans plus aucun espoir, je le revois prendre courage, mon Hiccup, malgré tout. Je crois qu’il faut toujours trouver un moyen d’être fort… Même si tout peut se briser à chaque instant. On m’a toujours dit à quel point j’étais courageuse, mais je ne crois pas du tout l’être. C’est juste que la vie nous y oblige… Si l’on a une quelconque envie de continuer, même la plus infime, il nous faut bien réussir à surpasser une telle épreuve. Même si une part de nous a été brisée à jamais.
Le seul petit reproche que j’ai à faire, c’est justement cette transition avec le retour sur Berk à dos de bébés dragons. Je sais qu’il s’agit avant tout d’un film familial, et non d’un film purement dramatique. Mais la scène des funérailles est tellement poignante et déchirante, que la scène suivante et le retour aux blagues me fait tout drôle, d’ailleurs je n’ai pas ri du tout la première fois, j’étais encore une fontaine en train d’écouler mon stock inépuisable de larmes. Mais j'ai eu un peu la même impression que dans le premier film, lorsque Hiccup découvre sa prothèse, et que l’on passe tout de suite aux retrouvailles enjouées avec son village. Néanmoins, l’impact est très différent, car dans le cas présent, on vient quand même d’assister à la mort de l’un des personnages importants. Mais bon, on ne peut pas leur en vouloir de tenter de ramener un peu de joie et de détente dans l’atmosphère > <
Retour sur Berk, donc, pour une ultime bataille. J’apprécie énormément le fait que la première bataille ne soit justement pas la dernière. Avec
Dragons 2, DW a su encore une fois montrer qu’on ne peut pas forcément gagner du premier coup, qu’il y a des échecs, des erreurs, des drames… Le parfait exemple de la vie en fait, merci encore à ce studio d’avoir une nouvelle fois prouvé qu’un film d’animation pouvait à ce point être exemplaire.
J’ai alors remarqué, que la première preview de la BO que j’avais écouté, commence à partir de ce moment !
Moi qui pensais que le thème doux et mélancolique du début de cette preview allait souligner une scène entre Hiccup et Valka, je m’étais complètement trompée ! x) Cette magnifique scène où Hiccup tente de ramener Toothless auprès de lui, les regards, ce gros plan sur les yeux larmoyants de Hiccup, et ceux de Toothless qui se rouvrent finalement d’un air si heureux… Leur relation est si belle et si touchante, et cette scène leur rend hommage de la meilleure façon qui soit !
J’avais écouté cette preview de la BO des dizaines de fois, je la connaissais par cœur, ça me faisait donc vraiment tout drôle d’être enfin face aux images que cette musique met en scène ! J’anticipais les moindres sons, les moindres thèmes musicaux qui allaient arriver… C’était magique !
N’empêche, j’ai encore eu très très peur, lorsque Hiccup et Toothless se retrouvent prisonniers du souffle de glace du vilain alpha… Je crois que je me suis même préparée pendant quelques secondes à prendre un nouveau choc en plein figure… Mais heureusement, au lieu d’un drame, on a eu droit à une magnifique surprise ! Toothless qui déclenche un nouveau pouvoir ! Avec un ami, nous nous sommes assez longuement interrogés à ce sujet d’ailleurs. Il est indéniable que Valka a joué un rôle capital dans cette évolution, mais on s’est demandés si seulement un dragon rider (donc un bénéfice du dressage de dragon) pouvait déclencher un tel pouvoir, ou bien si Valka n’a fait qu’accélérer une évolution déjà prévue pour l’espèce Night Fury… En tout cas, c’est tout simplement fascinant ! Et maintenant, on s’est tous rendus compte du mini spoiler que recèle l’affiche promotionnelle de Hiccup et Toothless x) Seulement, et je ne dois sans doute pas être la seule, on n’y a pas prêté grande attention, étant donné qu’on savait déjà tous que Toothless pouvait cracher des boules plasma… En tout cas, je ne me suis jamais doutée de quoi que ce soit au sujet de cette transformation x) Toothless est encore plus impressionnant désormais ! Le voir s’élancer vers l’alpha et lui tenir tête, ramener tous les dragons vers lui, et abattre ce monstre d’une façon aussi solidaire, c’est tout simplement magistral ! J’ai été transportée par cette scène (d’un autre côté, c’est sûr que ça fait un bien fou de voir enfin nos héros gagner la partie ^^), le superbe tableau que forment tous les dragons réunis ensemble pour un dernier combat, et Hiccup trônant fièrement près de son fidèle compagnon, ça remet beaucoup de baume au cœur.
Enfin ! Ils ont gagné ! Néanmoins, la victoire reste toujours amère, je ne peux m’empêcher de repenser à la mort de Stoick… Hiccup a perdu son plus proche parent… peut-être pas celui avec qui il avait la relation la plus fusionnelle, mais ce père qui a été son unique parent pendant près de 20 années, celui avec qui il a grandi, avec qui il a vécu le grand tournant de sa vie… C’est encore plus douloureux… Désormais, il ne lui reste plus que sa mère, le lien ne pourra que s’en renforcer.
« I’m very glad you’re here, Mom. » “And here I’ll stay.”Il y a aussi ce sublime moment où il remercie Toothless, moment qui fait superbement écho encore une fois au court
Gift of the Night Fury (
« Buddy, thank you. You’re amazing. »)
Et puis cette magnifique scène entre Astrid et Hiccup… J’aime tellement cette façon qu’elle a de se moquer gentiment de lui > < Ce truc avec le bouton à ressort qui enclenche l’aile-gouvernail, c’est si adorable et si drôle (je le répète, mais je suis dingue de ce genre d’humour fin et le film m’a ravie de ce côté-là). Et le baiser *w* Je le classe personnellement comme l’un des plus beaux baisers du cinéma ! (Mais je ne serai jamais objective quand il s’agit de
Dragons de toute manière ^^’).
Vient enfin ce moment crucial et redouté… It’s time.
Ce moment me fait toujours beaucoup pleurer, car on sait combien Hiccup n’est pas du tout attiré par ce rôle de chef auquel son père l’a prédestiné… Il ne se voit absolument pas à la tête d’un village, et préfère découvrir le monde de son côté, librement. Toute cette introspection autour du rôle qu’il va devoir assumer, de la dette qu’il a envers son père, de la quête de soi, forme un thème majeur et central du film qui me touche profondément. C’est toujours très bien traité, avec finesse, tendresse et pureté. Et je pleure. Oui, je pleure de voir Hiccup se résigner finalement à accomplir ce dont il ne se sent pas vraiment capable, ce à quoi il ne se pense pas destiné. Je pleure de voir ses yeux si tristes, si sérieux, la fin d’une enfance en somme. Le moment des responsabilités, du devoir et de l’obligation. Le regard tout fier et heureux que lui lance Gobber, tandis que Hiccup le contemple fixement, comme un ultime appel à l’aide, et ce sourire si triste à peine esquissé… Les expressions de Hiccup dans cette scène sont d’une justesse incroyable. C’est son moment de gloire, mais c’est comme s’il était ailleurs. Néanmoins, il se redresse malgré tout, et finit par sourire humblement à son peuple. On ressent toute la force de cet instant et l’effort qu’il fait pour se convaincre qu’il va y arriver. C’est à mes yeux la plus belle preuve de courage qui puisse exister.
« This is Berk. » La boucle est bouclée. Je n’arrive pas à réaliser que le film est déjà presque terminé. Tant d’émotions en à peine 1h40, cela dépasse tout ce que j’ai pu imaginer. Et pourtant je m’étais préparée tant bien que mal à ce film, j’avais fait de mon mieux pour ne pas trop penser, ni imaginer, et m’attendre à plein de surprises. Ma vie a été toute chamboulée par les images qui ont défilé devant mes yeux, rien ne sera plus pareil, tout comme le jour où j’ai découvert
Dragons, il y a quelques années. Ce film restera pour toujours ma plus belle expérience au cinéma. Un film que j’ai tellement attendu, avec toute ma passion et toutes mes tripes, je m’en suis rendue malade, j’en ai pleuré toutes les larmes de mon corps, mais j’ai aussi vécu l’une des plus grandes joies de mon existence.
Dragons est l’univers de ma vie.
Dragons fait battre mon cœur comme aucun autre film avant lui.
Dragons c’est mon tout. Ma passion.
Dragons fait partie de moi pour toujours. Gravé dans mon cœur.
Merci DreamWorks.
WE HAVE DRAGONS !