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Alors voilà les 3 premières pages (sur 8 )
Pour voir le reste plus vite, il faut aller regarder notre site
BULLETIN D’INFORMATIONS du 03 juin 2012
COMPTE-RENDU DE LA TABLE RONDE DU 31 MAI 2012
La Table Ronde a eu lieu dans un des salons de l’hôtel New York.
Louisa nous a accueilli, aidée de plusieurs Cast Members, et nous a fait remplir un document autorisant la diffusion des photos qui seraient prises pendant la réunion. Elle nous a ensuite remis notre badge et nous avons pu accéder à la salle où un petit buffet sympathique nous était offert.
Philippe GAS et Mark STEAD sont arrivés et ont salué les participants avant de s’installer. La séance a donc débuté à 18h10 par une rapide introduction d’Olivier LAMBERT, Chargé des Relations Investisseurs.
Philippe GAS a dit quelques mots pour laisser immédiatement la parole à Mark STEAD pour commenter les résultats du 1er semestre 2012.
Les résultats
Mark STEAD a dit qu’il y avait beaucoup de signes encourageants malgré le contexte. La société résiste bien à la crise grâce notamment aux investissements dans la productivité à court terme (20ème anniversaire), et dans la qualité (rénovation du Sequoia Lodge par exemple).
Philippe GAS ajoute que le taux de satisfaction est important alors même qu’il n’y a que la moitié des chambres du Sequoia qui sont rénovées. La dépense moyenne augmente de 7%, et les gens l’acceptent très bien. Comme au Ranch où les taux de satisfaction ont augmenté de moitié. Le retour sur investissement est immédiat.
Mark STEAD prend un second exemple: depuis 2005, la dépense par chambre a augmenté de 20 euros.
La crise impacte DLP avec une baisse de 3,6 points du taux d’occupation des hôtels. Et parallèlement il y a une augmentation des réservations. Cela veut dire que les gens restent moins longtemps.
La dépense dans les Parcs augmente. Et ce n’est pas du juste dû à l’augmentation des prix. La stimulation repose sur un travail sur les produits, sur les menus dans les restaurants…
Le chiffre d’affaire a augmenté de 1%. Ce chiffre est impacté par les coûts du 20ème anniversaire, mais il n’y a pas encore le retour sur investissement puisque le semestre s’arrête le 31 mars.
Ce mois d’avril est supérieur de 30% aux normes saisonnières. Il est meilleur que le mois d’avril 2011 qui était déjà un très bon mois. Avec le 20ème anniversaire, les réservations sont actuellement en hausse de 6 à 7%. Le taux de satisfaction est en hausse de 10% : les gens en parlent, reviennent. C’est un très bon résultat qui conforte la Société dans ses choix stratégiques.
L’EBIDTA (trésorerie disponible) est en baisse, mais c’est lié à la préparation du 20ème anniversaire et aux augmentations de salaires (environ 4%). Mais les effets positifs se feront sentir sur les prochaines années.
La baisse des résultats était prévue. La Société a continué à rembourser la dette : environ un demi-milliard d’euros depuis 5 ans, et dans les 4 ans encore 350 millions d’euros seront remboursés. Les remboursements de la dette permettent de réduire la charge financière.
Les investissements
Philippe GAS ajoute que les investissements vont continuer à porter la performance. L’effort est prévu sur 5 ans, pour améliorer la qualité visuelle. Beaucoup de gens étaient déçus de ce qu’était devenu « le Produit ». Mais les banques restreignent la dépense.
Le premier choix a été celui de privilégier la sécurité, au détriment du visuel. Par exemple le Sequoia Lodge qui n’avait pas été touché depuis 18 ans alors que les hôtels parisiens de cette catégorie sont refaits tous les 2 ans.
Il a fallu faire un plan pour rattraper le retard, pour que Disneyland soit remis à neuf pour ne pas rater les 20 ans. C’était une opportunité commerciale.
Cela permet d’augmenter la dépense moyenne pour arriver à l’équilibre.
L’attente était forte pour le 20ème anniversaire. Il fallait créer chez les gens la décision de venir dans la période d’attente. Et puis il y a un sentiment d’insécurité économique dans certains pays. Mais depuis 10 semaines, les réservations ont augmenté de 17%. Il y a donc eu conversion de l’attente vers la demande.
Le lancement représente 5 fois ce qu’a été la couverture médiatique du 15ème anniversaire. Un gros travail a été fait pour se positionner dans les médias non commerciaux, pour parler de la Société, pour travailler sur sa réputation. Nous avions des études à montrer, faites par le gouvernement français. Il y a eu un retour immédiat.
Le Press Event a permis un retour médiatique supérieur de 3 ou 4 fois à ce qu’il aurait été pour la même somme dépensée.
Nous sommes très fiers du niveau technique et d’innovation de DREAMS. Le taux de satisfaction est de 94% pour les « très satisfait ». Plus que le dernier show qui était Tarzan avec 90%. Il est encore supérieur pour les gens sans enfant : 98%.
Un peu plus tard dans l’année, le spectacle aura lieu vers 20h30/45 et les enfants pourront le voir.
Beaucoup de gens filment avec leur téléphone portable pour pouvoir le montrer à leurs amis, c’est un impact très important.
Le taux de satisfaction d’une journée est supérieur de 17% pour ceux qui ont vu le show.
Ce spectacle pourra être commercialisé de différentes façons, par exemple des packages dîner + show.
On regarde nos employés de la même façon que les visiteurs, parfois plus. Quand les visiteurs se plaignent, c’est souvent sur un CM. Nous continuons à investir sur leur formation et sur leur bien-être.
QUESTIONS – REPONSES
Une première question est posée à ce moment-là, et la deuxième partie de la réunion est donc une série de questions-réponses
Question sur le développement des Studios
Un plan de développement pluriannuel est-il prévu pour les Studios ?
Philippe GAS parle alors de « Ratatouille » car ce n’est plus un secret. L’attraction doit ouvrir en 2014 et ce sera un concept unique du point de vue technologique. Pour le décor, le Paris de Ratatouille va être recréé. Il y aura également un restaurant assis, avec grosse capacité et menu unique (dans le style de l’Entrecôte où l’entrée et le plat sont uniques et le choix se fait sur le dessert). Il y a un réel besoin de restaurant dans cette partie du Parc.
Il y a d’autres plans pendant quelques années, au moins 2017/2018, attractions et restaurants. L’hôtel de la Tower Of Terror doit-il rester ainsi ?
On cherche à créer l’impact en faisant quelque chose de nouveau.
On s’interroge aussi sur la présence d’un hôtel haut de gamme à l’intérieur du Parc. Il y a une très grande demande pour les hôtels « value » et les hôtels de luxe. On réfléchit à une extension du Disneyland Hôtel avec des « suites », mais l’extension est difficile à réaliser car on ne peut pas faire des vues sur parking.
Pour le plan d’investissement, Ratatouille est la 1ère étape, après il faut négocier avec les banques, même si on a le cash.
Question sur les emprunts :
Quand les prêts de la phase 1A seront remboursés, y aura-t’ il moins de banques ?
Mark STEAD : oui
Philippe GAS : il restera toujours le Caisse des Dépôts et Consignations. Avec la crise les délais sont rallongés. Nous avons de bonnes relations avec eux. C’est un partenaire très difficile qui doit préserver l’argent des Français. Maintenant nous avons une relation de confiance.
Question écologie
J’étais venu à une Table Ronde en 2009 où j’avais fait une suggestion sur le recyclage en restauration. Où en est-on ?
Philippe GAS : on va y venir
Question fonctionnement de la gestion des Passeports annuels
Il y a une grande satisfaction envers le fonctionnement du Club Actionnaire mais pas pour celui du Service des Passeports Annuels. On ne reçoit jamais le « Envie de + »
Philippe GAS : cela va évoluer. L’outil informatique va évoluer. Cela fait partie des choix qui avaient été faits. Il y a une forte augmentation du nombre des passeports : 300 000.
Mark STEAD : pour traiter le volume de demande le processus est 100% manuel. On regarde les investissements pour l’automatiser.
Philippe GAS : l’outil informatique est ancien et désuet. L’argent a été débloqué l’an dernier. Cela va devenir plus performant.
Question collectionneur
Cela fait 12 ans que je suis Passeport annuel. Et je suis collectionneur, je dépense plus de 7000 euros par an, vous pouvez voir les factures. Le 12 avril les magasins qui vendaient le Pin’s n’ont pas fait leur travail. A 9h30 il n’y en avait plus nulle part alors qu’il devait y en avoir 1000. Et puis subitement après, d’autres personnes ont pu en avoir 2. C’était très mal organisé.
Philippe GAS : on a été pris par le succès. Ce pin’s est parti tout de suite, comme le pin’s pour les employés. On a été dépassés, on ne pensait que cela intéresserait autant de monde.
On fait beaucoup de travail sur les boutiques. Actuellement la performance progresse, la spécialisation aussi. On monte en qualité et il y a de nouvelles lignes très populaires.
Questions merchandising
La série vinylmation est un échec, elle n’est pas adaptée à la demande. Il faut vous adapter aux demandes des acheteurs
Philippe GAS : on fait des études marketing partout en Europe sur différents types de marchés pour voir ce qui fonctionne. Mais il n’y a pas de règle, on peut aussi rater. On essaie de comprendre l’attente, on pratique la segmentation de marché.
.../... to be continued