Luca [Pixar - 2021]

Plus qu'une semaine!

Plus qu'une petite semaine pour enfin découvrir Luca. J'ai vraiment hâte de le voir

Une autre affiche :


Ainsi qu'un nouveau spot VO :

Annonce-casting de dernière minute, Sacha Baron Cohen prêtera sa voix à Oncle Ugo dans Luca.

Premier extrait en version française :


Le même extrait en VO pour ceux qui l'avait manqué :


Ainsi qu'un autre, toujours en VO :



Réactions de grands-mères italiennes, les Pasta Grannies, à la bande-annonce :



Le réalisateur parle des références du film, de Miyazaki et des Looney Tunes :

Nouvel extrait en français :



Spot (VO) :



Mini-spots de 15 secondes (VO) :

Je viens de terminer Luca, et j'ai adoré. Le film m'a rappelé ma jeunesse lorsque je jouais dehors avec mes copains. L'animation est différente de ce que nous propose Pixar habituellement, surtout lorsqu'il s'agit des design des personnages, et ce n'est pas pour me déplaire. J'avais vu des critiques qui disaient regretter le manque d'émotion que nous connaissons chez Pixar, mais pourtant nous en trouvons à la fin du film, j'ai même eu la larme à l'oeil. La représentation de l'Italie est superbe, encore meilleure que la représentation de la France dans Ratatouille. Et nous ressentons bien l'inspiration Ghibli également.
Bref, un bon petit Pixar et un film qui sent bon les vacances, qui aurait bien mérité une sortie en salles... Honte à Disney !

Je viens de voir le film. Une merveille.

ATTENTION RISQUE DE SPOILERS!

Je ne m'attendais à rien, ne sachant rien du film à part le fait que le héros Luca est un monstre marin qui se change en humain hors de l'eau. Ce qui me semblait intéressant.

Dès le début j'ai trouvé l'animation sublime, et l'ambiance instorée très réussie, entre la douceur du monde marin, l'ennui du quotidien de Luca et le mystère que représente le monde humain avec ces objets que Luca trouve.
Pour le coup ce début d'intrigue m'a beaucoup rappelé La Petite Sirène (comme beaucoup d'autres j'imagine) avec Ariel qui collectionne les objets humains...

Luca et sa famille sont rapidement identifiés, le contexte est rapidement mis en place et l'histoire commence dès l'apparition d'Alberto.
S'ensuivent des scènes très comiques avec une amitié naissante.

J'ai trouvé que le film abordait des thèmes intéressants et proposé une vision de la vie assez actuelle (La fille rousseau (dont j'ai déjà oublié le nom) qui vit chez sa mère et va voir son père en vacances, Alberto qui a été abandonné par son père...
Le risque constant que Luca et Alberto se transforment en poissons et soient découverts ajoute une tension tout le long du film. Par ailleurs ça m'a beaucoup rappelé le film Spash.
Et ça a amené à des tas de situations comiques comme lorsque Luca crache de l'eau sur la tranche d'Alberto. ^^

Les couleurs vives, les magnifiques décors d'Italie, le design si particulier des personnages, la musique, tout est là pour donner une ambiance hors du commun et parfaite pour l'histoire que le film veut raconter...

Je suis encore à chaud donc je ne vais pas m'étaler plus que ça mais en tous cas j'ai adoré le film, sûrement l'un de mes préférés, voir mon préféré (mais bon je dis ça de chaque nouveau Pixar lol ! C'est pas pour rien que je galère tant à trouver quel est mon Pixar préféré mdr !)

Prince Kido a écrit:

Hahaaaa!!! Ah bah je ne m'y attendais pas à celle-là!
Je venais traîner tranquillou sur ce topic et bam, prends ça dans les dents!
Merci pour cette critique franche, ça change, même si pour le coup, bah je n'avais rien demandé.
Au final, que le style de Luca soit vaguement comparé à ce que je peux dessiner, c'est plutôt flatteur je trouve (Pixar!!! Aardman! Je bosse pour vous quand vous voulez! lol!).
Balthazar, je t'invite cependant à regarder ce que je dessine par ailleurs avec notamment mon personnage Matou ; peut-être trouveras-tu cela moins "niaiseux"?.. Wink

J'ai pas pensé que vous étiez sur le forum, ne croisant pas vos message, mais j'aurais pu y penser c'est vrai car j'ai du découvrir vôtre travail sur le forum à un moment donné.

Comme disait Flagada Jones "je prends les choses comme ça m'arrange" donc vous faites bien de trouver ça flatteur.

Du coup par curiosité je suis allez découvrir Matou. Bon et bien je suis pas prêt de commander le "Art of" de si tôt.
C'est vrai que vôtre travail dans son ensemble ne me plait pas. Et pour moi le "problème", non, disons "ma limite", comme avec vôtre bande dessinée "Bichon", c'est que vous véhiculer certains "clichés" de genre (consciemment ou pas d'ailleurs) qui me sont désagréables et notamment sur matou cette image de masculinité virille, sexualisée, représentant une certaine archétype de ce que "doit" être la puissance d'un homme, me déplait au plus haut point. Et je trouve pas vraiment d'autres représentations pour contrebalancer tout ça (mais j'ai peut être mal regardé)
Mais ça c'est ma tambouille personnelle, pas vôtre soucis.
ça me déplait car j'ai un passif avec ce type de représentation puisque , en tant qu'homme, je ne m'y reconnais absolument pas et que j'en souffre aussi aujourd'hui dans la société dans laquelle j'évolue, et on dira que c'est pareil pour le personnage de bichon, sur l'éveil à sa sexualité d'un jeune garçon se découvrant homosexuel, il y a des scènes dans les 2 volumes que j'ai lu qui me dérangent. Mais ça s'arrête là, c'est évidement très perso pour vous, peut être autobiographique dans une certaine mesure (j'ai cru comprendre que vous viviez avec un homme), même si la question est pas tant l'homosexualité de quelqu'un mais comment vous parler de vos "fantasmes", "expériences" etc.
C'est qqlchose que j'ai du mal à entendre mais ça n'enlève rien à vôtre qualité d'artiste et vous avez de toute évidence une belle communauté de "Fan" qui vous soutient donc mon avis, même négatif, n'aura pas pouvoir sur vous.

Donc voilà, j'arrête le HS, mais comme votre invitation était sur le sujet et pas par MP, je me permets d'y répondre ici.

En tout cas, on s'organise une projection du film avec des amis ce dimanche (les même que pour Raya d'ailleurs) et j'ai toujours hâte de découvrir un nouveau PIXAR. J'aurais voulu que ce soit au cinéma c'est tout.

Balthazar P.

Je viens de le terminer. En réaction, à chaud : j'ai adoré !

Ca fait très longtemps que je n'avais pas été emballé à ce point par un Disney/Pixar (peut-être depuis Là-Haut).
Comme @Princess Meg , je ne connaissais que l'intrigue de base : des enfants-poissons qui ont la capacité de se transformer en humain et une action qui se déroule en Italie.

ATTENTION SPOILERS !!!

Je fais que l'action se passe dans les années 60 permet de s'attacher encore plus aux personnages et à l'action. Ce côté très "carte postale" passe très bien (la Vespa, les pates...)
Les personnages sont tous bien traités, pas de personnage vaguement développé et pas assez bien exploité.

Il y a vraiment une sensation de feel good movie. On a terminé le film en famille, on avait tous le sourire.

Vu ce soir. Je ne m'attendais pas à grand chose (non pas que je pensais le film mauvais, seulement que le plot ne m'inspirait point plus que cela.) et je l'ai adoré!


Les graphismes, tout en rondeur, peuvent plaire ou déplaire. Ce n'est qu'une question de goût. Personnellement, j'ai adoré regardé ce film tout rond, tout coloré. Tout est ensoleillé, les fonds marins sont d'un bleu agréable, Portorosso est une ville dans laquelle j'adorerai flâner et me perdre.... ¨Pour moi, les graphismes m'ont fait penser à l'insouciance de l'été, où tout parait plus simple, plus joyeux. Bien-sûr, nous ne sommes pas sur un niveau comme Soul ou Raya...Mais comme ce n'est pas le but, l'on se laisse voyager.

Animer les rêves de Luca m'a parue une excellente idée: à notre époque où les prouesses techniques ne cessent de nous mettre des étoiles dans les yeux, comme il est agréable de revenir à des graphismes plus simples, presque naïfs, mais qui collent parfaitement avec l'ambiance et l'état d'esprit de notre héros.

La relation Luca-Alberto est très vraie, très mignonne. Leurs interactions m'ont fait rire ou attendrie, le côté loufoque d'Alberto m'a vraiment plu (je crois que c'est le personnage que j'ai le plus aimé) quand celui plus innocent et volontaire de Luca m'a fait prendre en affection ce petit bout qui découvre enfin la vie loin de son foyer. Moi qui avais peur d'un La petite sirène nouvelle génération, j'ai été agréablement surprise car il n'en est rien.

Giulia est également un personnage que j'ai aimé, tant pour sa force de caractère que pour sa joie de vivre. Le trio s'équilibre très bien, même avec les petites rivalités qui s'installent parfois.

Aucun personnage n'est foncièrement méchant (ormis Ercole), car nous ne sommes pas dans un film qui va forcément nous donner à réfléchir sur la nature humaine. Non, là, on suit les vacances d'été d'un groupe de gamins avec leurs rêves, leurs failles, leur impression de ne pas être à leur place, leur désir d'intégration.

L'histoire n'est ni poignante, ni incroyable. Mais elle marche très bien! Les rebondissements lui donnent du piment, et les moments drôles sont toujours finement dosés (j'ai tellement ri lors des apparitions de Macchiavelli!). Rien à voir avec l'humour un peu lourd de Raya: ici, le comique de situation suffit et est suffisamment bien intégré dans le film pour être agréable.

Egalement, j'ai apprécié que des sujets un peu tristes soient traités avec simplicité. Le père de Guilia par exemple n'a pas une histoire poignante et terrible concernant son bras. Il est né avec, point. Les parents de Guilia sont divorcés, mais ce n'est jamais présenté comme quelque choses de terrible, ni de triste...Et j'ai vraiment apprécié cela. Que les moments tristes de la vie ne soient pas traités à grandes larmes, mais seulement comme des choses qui sont là et avec lesquelles il faut avancer.

La fin, que l'on pourra trouver clichée, met un point final sans détonner avec le reste du film. Je l'ai trouvée juste et porteuse d'espoir pour le héros, qui file vers son destin.  

Je sors enchantée de ma séance de Luca à domicile.
Une fable adorable qui a le goût des grandes vacances dans un pittoresque village de l'Italie des années 50.
Un bijou de fantaisie sur les amitiés et les rivalités de l'enfance, tout à la fois touchant, drôle et poétique.

Je veux un Macchiavelli et aussi un Caligula...

Enchanté également par ce nouveau film des studios Pixar.
Depuis les premières images dévoilées , je suis tombé sous le charme des personnages, de leur character design et, plus globalement, de toute la direction artistique du film. C’est rond, coloré, chaleureux, totalement cohérent avec l’histoire racontée. Et qu’on ne si méprenne pas, il y a autant de boulot pour créer ce type d’univers que pour restituer des décors presque photo-réalistes à la Raya.
L’histoire est simple, le rythme efficace, les personnages bien écrits. Le ton du film est peut-être plus enfantin que celui de Soul et ses questionnements métaphysiques, mais loin d’être niais. Comme le faisait remarquer Marika, certains éléments font mouche sans que le message ne soit appuyé lourdement et j’avoue m’être laissé cueillir par l’émotion à la fin.

Dieu que c'était beau . Je n'avais ressenti pareille émotion/tension lors d'une scène finale depuis bien longtemps, avec les larmes aux yeux comme souvent avec Pixar. L'histoire est très simple et finalement, ce sont les choses simples qui sont les plus belles : deux petits garçons et une belle amitié dans un paysage splendide.

Et même si ça a clairement été dit par l'équipe du film que ce n'était pas une histoire gay, j'ai par moment trouvé (ou j'ai voulu trouver ) qu'on dépassait le stade de l'amitié. Il y avait énormément de passages qui faisaient écho au voyage du coming out et tout ce qui va avec. Chacun y voit sûrement ce qu'il a envie de voir et c'est encore une preuve de l'excellence de Pixar. J'espère pouvoir l'ajouter à ma collection Blu-ray.

J'ai passé un moment pas mal devant Luca , c'était mignon je pense pas que je le reverrai de si tôt mais c'était mignon

Vu vendredi avec ma nièce qui a adoré. Je l'ai trouvé pas mal du tout, bien mieux que Soul (je n'ai pas encore de recul pour le comparer à Raya)
Qu'avez pensé des mots italiens déballés en mode "Minions" tout le long du film ? C'était drôle au début mais pas très cohérent, je serais curieux de voir ce qui a été fait dans la version italienne.

Je viens de le finir, je suis pas super emballée mais c'était léger et agréable. Pour le moment je suis pas tellement emballée avec Pixar, je viens de lancer "en avant" j'étais pas super tentée mais je me dis tant que je suis dans ma lancée

J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans. La présentation des personnages et enjeux est super longue et somme toute peu passionnante. J’ai peu souvent ri ou souri ; peu de situations et aucune réplique ne m’ont emballé. Quand enfin ça décolle, là revanche, j’ai beaucoup aimé avec une dramaturgie que j’ai trouvé bien gérée.
Au final, à part vous dire qu’il faut que je le revois pour figer mon avis dessus, je peux rien dire de plus.

Je l’ai vu vendredi et j’ai beaucoup aimé ! J’ai passé un super moment devant cette histoire si jolie et la relation Alberto et Luca est très touchante.
On est vraiment dépaysé et on voit à travers tous les détails que les réalisateurs y ont vraiment mis tout leur cœur et ont voulu partager leur vision de l’Italie qui rend si bien au point qu’on a qu’une envie, c’est de prendre l’avion et d’aller en Italie pour manger des pâtes au pesto.

Un petit plaisir que je reverrais avec grand plaisir

Encore une déception pour moi après un Soul trop fouilli, un Raya plat, on a un LUCA peu inspiré...

Nan mais franchement ça devient véritablement lassant d'avoir la même structure scénaristique surtout venant de l'un des plus gros studios d'animation du monde ! :

•Le protagoniste étouffé par ses parents et leur peur du monde extérieur (Raiponce, Ariel, Vaiana).

•Le personnage qui est curieux du monde des humains et qui réussit à en assembler toute une collection (WALL·E, Clochette, Ariel.)

•le père godichon pour faire rire les mères de familles contraintes de voir ce film.

•Une grande compétition qui permet aux protagonistes de se surpasser et de montrer au monde qui ils sont vraiment (Cars, Coco).

•Les parents inquiets qui partent à la recherche du gosse fugueur pour essayer de le retrouver (Raiponce, Coco, Nemo).

•la mère qui a son moment de woman power (En Avant, les Indestructibles).

Et j'en passe tellement les exemples sont nombreux...

Bref je n'ai pas l'impression d'avoir vu un nouveau film, mais plutôt une compilation Disney/Pixar dans un décor certes différent qui est encore une fois très soigné mais qui reste néanmoins très impersonnel, trop fidèle aux paysages des Cinque Terres. Il manquerait pour le coup une ou deux adresses qui auraient été créés uniquement par Pixar. Là c'est comme si Ratatouille avait été conçu sans Gusteau's ou le  bistrot de Rémy "Ratatouille".

La BO est facilement oubliable...

La CGI n'aurait pas dû être utilisée de cette manière pour ce film qui aurait mérité un design à la Spider-man Into the Spiderverse. Les personnages font trop penser aux personnages de "Little People" alors que les aquarelles du réalisateur rendent tellement mieux...

Bref pour moi on a définitivement perdu PIXAR avec ce film qui se range au même niveau qu'un DA de Netflix. Pour Disney, cela fait depuis Frozen II...

J'ai adoré Luca ! Vraiment adoré.

C'est même devenu mon nouveau Pixar préféré.

Ca peut surprendre étant donné le nombre de Pixars cultes qui sont sortis au fil des années, mais Luca est spécial pour moi.

Déjà, je trouve l'esthétique du film absolument sublime et elle m'a enchantée du début à la fin. Je n'ai pas pu m'empêcher de retourner en arrière plusieurs fois pour revoir certains plans et certaines couleurs. L'animation est excellente, les paysages sont magnifiques (surtout la nuit avec les jeux de lumières), les personnages sont très attachants et ont des petites bouilles adorables qu'on n'a pas l'habitude de voir dans un Pixar (j'ai beaucoup aimé le fait qu'ils aient tous des couleurs rosées sur le nez et les joues, c'est un style que j'adore, ça rajoute de la chaleur et de la vie).
Mon personnage préféré est Alberto. Il semble d'abord superficiel, puis on apprend à le connaître et on comprend beaucoup mieux certains de ses comportements. La jalousie qu'il ressent, ce sentiment d'être un vaurien, ce besoin de toujours contrôler la situation pour compenser ses insécurités. Je l'ai trouvé bien écrit.
Julia (j'ai oublié la véritable orthographe de son nom), son papa Massimo et leur chat sont très mignons.
Luca est très sympathique aussi.
La petite leçon de vie à la fin du film est simple mais juste : quoi qu'il arrive, il faut s'accepter tel qu'on est sans se cacher.
Niveau émotions, le film m'a surprise, j'ai versé quelques larmes.

Bref, rien n'est à jeter! Foncez le voir dès que vous pourrez.
Beaucoup l'ont trouvé ennuyeux, mais personnellement, ça m'a fait du bien de le voir. Il m'a rappelé certains Ghiblis.

Je n'attendais rien du tout de Luca, les bandes annonces ne m'ayant pas emballé plus que ça.
Au final, j'ai passé un bon moment mais sans plus.
J'ai beaucoup aimé l'esthétique du film, les personnages sont attachants, les musiques sont sympas (même si aucune ne me reste en tête une fois le film terminé), mais l'histoire est quand même extrêmement prévisible!
La structure du film est vue et revue, il n'y a vraiment aucune originalité dans le scénario, pour un Pixar je trouve ça assez décevant.
Même En avant, que je n'avais pas vraiment beaucoup plus apprécié pourtant, offrait plus de surprises et avait réussi à m'arracher une petite larme.
Je ne me suis pas ennuyé devant Luca mais je ne pense pas y revenir de si tôt. C'est un bon film, mais c'est un Pixar totalement oubliable pour moi, et l'absence de sortie cinéma n'est pas là pour arranger la chose.

Deuxième visionnage et j'ai tout autant aimé que la première fois!  

Si son histoire reste plutôt simple et prévisible, elle est assumée et maitrisée du début à la fin, avec une certaine naïveté d'enfance charmante, dans son univers, ses personnages et ses thèmes : les découvertes de jeunesse, la recherche de sa vraie nature et le passage à l'âge adulte, la force de l'amitié et de la famille, l'identité, la différence, et la tolérance. Et son coté "Petite Sirène", avec sa créature marine ayant soif d'en apprendre plus sur le monde, est loin de me déplaire (même la relation entre Luca et sa grand-mère n'est pas sans rappeler un peu le conte d'Andersen).

Un peu comme Ratatouille dévoilait Paris, Luca n'hésite pas à utiliser de nombreux clichés, et références plus subtiles, pour illustrer son paysage de carte postale, extrêmement coloré, dans lequel on plonge avec grand plaisir. Une lettre d'amour pour l'Italie. L'univers est un subtile mélange entre la poésie de Miyazaki et l'animation des studios Aardman. J'aime beaucoup aussi les petits moments où Luca se laisse emporter dans son imaginaire, où les possibilités sont infinies, belles illustrations des rêves de l'enfance.

Tous les personnages sont attachants, à commencer par son trio principal : Luca, Alberto et Giulia. Les 3 enfants offrent une bel dynamique au film, entre Luca l'enfant sage qui a soif d'apprendre, Alberto l'intrépide qui cache une blessure, et Giulia, la fille au grand cœur qui ne se laisse pas marcher sur le pied. Et mention spéciale également à Massimo, force tendre, et Machiavelli le chat, qui s'accapare les scènes où il apparait.

La version originale et la version française se valent, toutes deux très bonnes, même si j'ai une petite préférence pour la première. Chiara Mastroianni, qui incarne la mère de Luca dans la version française, est peut-être la performance la plus faible du film. Le timbre de sa voix est le parfait miroir de la version originale, mais le jeu est parfois à la fois un peu plat et désynchronisé, surtout en comparaison du jeune Aloïs Le Labourier-Tiêu qui est toujours juste sur Luca Paguro.

Si le film n'est ni complexe ni révolutionnaire (il n'a d'ailleurs pas la prétention de l'être), le film est un nouveau très bel ajout du catalogue Pixar, dépaysant, l'émotion parfaitement dosée et irréprochable techniquement. Un petit coup de cœur que je n'hésitai pas à voir et revoir.

Comme tu dis, Luca est un film simple qui s'assume, et il est maîtrisé.

Je le trouve bien mieux maîtrisé que Frozen II ou Raya, par exemple.
J'ai aimé ces films... mais ils se voulaient très ambitieux et ont finalement pondu des histoires confuses.
Le rythme de Raya est trop précipité car impossible de traiter correctement ses sujets complexes en seulement 1h30. Frozen II est agréable à regarder et les chansons sont top, mais on finit par s'apercevoir que les réalisateurs ont volontairement accentué l'ambiance sombre et épique pour camoufler les faiblesses de l'histoire.

Au moins Luca, c'est un petit film humble qui brille dans sa simplicité.