Disneyland Paris, le rêve ébréché...

Je viens de dévorer votre TR, hâte de savoir la suite. Ça me sidère toujours ces personnes qui ne savent pas tenir leur gamins, qui sont d'une incivilité sans nom. J'y suis allée plus jeune avec mes parents, et jamais de la vie nous étions les rois du monde, à l'époque la queue pour les personnages n'existait pas, nous étions autour et les gens respectaient l'ordre d'arrivée pour passer ce qui créait une belle proximité. J'y ai vécu des moments magiques étant enfants, y revenant après 8 ans j'ai eu de grandes désillusions, mais j'ai souhaité y retourner assez rapidement en me promettant de ne pas me gâcher le séjour à cause des pseudos guest mal élevés, et ce fut magique. Je vous souhaite de vivre un prochain séjour rempli de magie Disney

Je m'installe

Bonjour, je me lance dans la lecture de ton TR. 11 pages à lire, je sors les pop corns

J'ai commencé à lire, je m'installe pour profiter pleinement avec photos
Ceci dit, j'ai lu "foule", "espagnol" donc je commence à avoir une petite idée du séjour (oui c'est mal d'avoir des préjugés )

Je crois qu'on a tous eu des soucis avec les espagnols et aussi dans mon cas les russes, indiens et anglais rien que cette année.

Revenant d'un séjour en semaine à DLP... J'ai eu l'impression de m'être relocalisée à Barcelone ou Madrid >< Mon copain ne veut plus entendre parler espagnol de toute sa vie haha

Ils sont très difficilement supportables... J'ai eu le cas de "j'te pousse pour me faire une place et la personne contre qui t'es collée pour voir la parade" en mode coups de poussette etc... Manque de bol, je sais parler espagnol et j'me suis pris la tête d'ailleurs avec une dame le jour de mon anniversaire, en espagnol, pour lui faire comprendre que si elle voulait une bonne place pour la parade, elle n'avait qu'à arriver 30min plus tôt comme nous l'avons fait !

Dis donc, il ne fait pas bon être espagnol par ici...  Ni être 'un macaroni', pour reprendre les propos...    

Je suis bien triste pour toi que tu n'ais pas su te mettre en mode "rien ne gâchera mon séjour"!
Je suis d'accord avec toi concernant les incivilités, c'est de plus en plus pénible, et pas uniquement à DLP d'ailleurs!  
Mais bon, ce que tu décris très bien et très longuement ne me parait pas 'SI' grave?!  
J'ai l'impression que tu ne retiens qu'essentiellement tes déconvenues, et c'est dommage!  
Mes séjours ne sont pas sans faute, loin de là, mais je m'oblige toujours à po-si-ti-ver, c'est trop important, les séjours passent trop vite!  
Parce que bon, finalement, seul toi te tourmentes, seul toi est amer...  au point de tenir des propos limites selon moi!

Et chacun de surenchérir!  

Bon, niveau belges, ça va? ...ou bien... ??    

Edit: ...j'oubliais!  Je suis très étonnée que les 'macaronis' aient eu l'occasion de maltraiter les persos aux Inventions, et que ces mêmes persos aient du s'en défaire par eux-mêmes.  Il y a toujours un (des) CM qui veille(nt) sur eux d'habitude?!  Et qui n'hésite(nt) pas à remettre les petis mal-élévés à leur place, non?!  

Edit 2: dans le doute d'avoir bien lu, je suis retournée voir et, au temps pour moi, tu ne citais pas 'les macaronis' mais bien 'pepperoni' et 'morpions italiens'!

Des propos limites ? Je partage mon expérience. Je ne la soumets pas à vos jugements.
Lire ce compte-rendu est une chose. Se rendre compte du harcèlement permanent des incivilités dès que nous devions nous déplacer ou faire la queue en est une autre. J'essaie de mettre plus l'accent sur les bons moments ici, pour nuancer. Si ça fait mal et que vous vous obstinez à lire, je n'y peux rien : c'est la base du sadomasochisme.

Oui, aux Inventions, les personnages étaient seuls. Un CM venait les voir uniquement quand un anniversaire se préparait ou quand il était l'heure de quitter la salle. Donc, oui, ils devaient fair la police tous seuls. Et mes petits noms sont tout à fait respectables, ils restent corrects et traduisent l'énervement retenu sur le moment. Tout le monde surenchérit parce que tout le monde a été confronté à ce choc des cultures. Et les Belges, jusqu'à maintenant, ça allait...  

Je ne tiens absolument pas à pourrir ce TR avec des questions de point de vue, d'états d'âmes et des rapports à d'autres expériences qui ne sont abolument pas comparables. Il me semble l'avoir annoncé au tout début. Cela s'est passé comme ça. Point. Il faut savoir son septicisme garder. Il y aura du bon au sortir de ce TR, mais vous n'en êtes pas encore là dans le récit (pour lequel je me donne de la peine mine de rien).

Maintenant, la seule chose que je vais poursuivre, c'est le TR. Si quoi que ce soit vous choque, n'hésitez pas à prévenir les modérateurs. Je ne m'en priverai pas pour nettoyer toute pollution à venir.

Loin de moi l'idée de juger et de signaler! Je ne suis pas la police de DCP.
J'ai simplement donné mes impressions courtoisement comme tout le monde ici.
Je ne vais pas dans le même sens ques les autres interventions, c'est vrai.
Donc pollution?


Mais je me doutais bien que ça ne plairait pas!

Allé, vivement les bons moments! Nous les attendons!

Si je peux me permettre....

La foule vindicative encercle maintenant 2alice2, se rapprochant inexorablement....  
sortit de nul part le  dragon pourfend l’air puissamment, il descend à basse altitude, suspend son vol un cours instant à ras du sol, apparait de son dos un bras fin et constellé de taches de rousseurs, la tête de violence apparait, elle agrippe 2alice2 par le col blanc de sa robe bleue (  ) et la hisse sur le dragon, qui, dans un  battement d’aile, reprend son  envol

Violence : ouf! Sauvées
2alice2: juste à temps ! Allons remettre la pointe du chateau en place puis direction it’s a small world 


Tout ça pour dire ( dsl 2alice2 de t avoir integrée a cette aventure sans ton consentement^^)que je partage ton ressenti 2alice2, j aurais préféré que gounta nous detaille ses bons moments avec autant de passion et emphase et qu’il relate ses mauvais oui, mais sans les etaler... mais comme je prend un bol de paillette tout les matins avec ma licorne je pensais que c’etait juste moi 😂


Allez gounta un peu de magie, regarde il fait un temps de chien, tu viens de depenser tes dernieres economies pour les impots, tout va bien 😊

Bon en attendant toujours pas de suite

Tes propos m'ont heurtée.  J'ai aussi le droit de le dire non?

Pas envie de faire des phrases à ralonge, moi, ce matin (oui, le belge a cette bienheureuse faculté de ne pas se prendre la tête lorsque c'est inutile )  

Prends les com' qui te plaisent, jette les autres.  Grand bien te fasse.

Bonne continuation!

Edit: Ah! tu as supprimé ton post de 8h30?!?  

Kakira_violene, je suis 'pour' le bol de paillettes le matin!   Et laisse le dragon là où il est...

Lol pour ma part(  je m’en excuse humblement ) mes propos sont parfois de l’humour noir à la limite du macabre , mais bon cachez juste mes posts à vos enfants

Pour le tr je suis confiante, sur le moment on est parfois agacés ça nous arrive à tous et on ressasse( hier matin pas moyen de demarrer la licorne je vous raconte pas le bor***)   mais je pense que gounta retiendra le meilleur au final ... et puis j aime disney mais je sais que ce n’est pas parfait , dans ma famille personne n’aime ils y sont allés tous en famille et n’ont pas appréciés... eux... trop de monde trop chers ....la dizaine d’enfants n’ayant pas le meme avis   Bref les gouts et les couleurs, les ressentis....
 Allez hop fin du HS, des experiences diverses, ici c’est un tr quand même   Gounta raconte nous plutôt quand tu etais sur les genoux du pere noel 😬


Tell me more tell me more ....🎼🎼🎼

Oui, j'ai supprimé ma réponse de 8h30 qui devait précéder celle de Kakira. Aucun intérêt. Rien de constructif. Et puis, apparemment, tu as raison...
Alors, après réflexion, j'ai préféré aller prendre un thé.

Pour ce qui est des bons moments, ils sont autant décris que les mauvais. Et si vous ressentez cette langueur, alors je suis content, parce que j'arrive à vous communiquer ce sentiment. Et à travers ça, vous partagez le ressenti que nous avons. Arrêter le négatif, envie de passer des bons moments. En vain... Je ne fais que raconter ce que nous avons vécu. Après tout, ce TR ne s'intitule pas "La fête du slip à Disneyland Paris !". Vous n'êtes pas au bout de vos peines.

Tout le monde a bien dormi. Il faut dire que les kilomètres s'enchainent depuis deux jours. Et même si nous n'avons pas de podomètre embarqué, nous savons que les journées sont chargées. Personne ne se plaint pourtant, ce qui ne manque pas d'agréablement nous surprendre. Nous pensions souvent entendre des supplications pour être portées de la part des filles, mais il n'y en a eu aucune. C'est peut-être ça la magie qui nous a été accordée... Tout le monde ou presque. Avec cette lumère permanente derrière les rideaux, mon inconscient avait très certainement peur d'un kidnapping extraterrestre imminent. J'ai passé ma nuit dans la peau d'un navigateur solitaire qui se repose par petites tranches de sommeil répétées. Alors qu'à l'origine nous souhaitions dormir un peu plus longtemps, nous avons changé notre fusil d'épaule pour privilégier le même horaire de petit déjeuner que la veille. Cette affluence nauséabonde nous a fait comprendre que nous serons plus tranquille la matinée, même si cette dernière journée sera placée majoritairement sous le signe du shopping. Après tout, il s'agit du black friday ! Et si nous nous sommes relativement retenus d'effectuer des achats compulsifs jusqu'à présent, c'était dans l'attente de ce jour de promotions espérées, celles qui rendent les produits BOFBOF totalement WAHOU !


Les mines sont un peu plus tendues aujourd'hui. Nous sommes tous conscients que nous ne serons plus dans cette chambre ce soir. Le petit pincement au cœur est collectif. Et quand vous n'avez pas le moral, c'est là que vous pouvez compter sur la gentillesse des membres du personnel pour vous tourner le couteau dans la plaie. Nous ne trainons pas des pieds, mais quand nous arrivons aux Inventions, nous ne sommes pas les premiers. Je dois avouer, un instant, avoir eu peur sur notre placement. A l'accueil, une charmante CM nous gratifie d'un sourire resplendissant. Elle plaisante avec sa collègue qui va nous placer. Non, s'il-vous-plaît, pas maintenant ! Ne nous faites pas regretter encore plus... "C'est votre dernier jour ?" Et oui, j'en ai bien peur. Je pense que cette information a motivé notre choix de table. Nous sommes accolés à ces magnifiques vitres qui donnent principalement une vue fort sympathique sur la partie du parc (celle qui précède l'arrivée sur Main Street). Mais nous pouvons également observer, au loin, le château qui scintille et  changer de robe de lumière régulièrement. Il fait encore nuit dehors ce qui nous permet de profiter pleinement des illuminations. La dame qui s'occupe de nous servir nos boissons chaudes est très avenante et gentille, ce qui nous permet d'entamer une conversation très agréable. Le balai vers le buffet commence. Quand mon épouse revient à la table, je lui montre l'état de ma tasse. Très légètement fêlée, l'eau a suinté progressivement et commencé à mouiller la table. Rien de grave dans l'absolu, bien évidemment. Je lui fai simplement remarquer que l'état de cette tasse est à l'image de notre séjour. Oui, j'excelle dans l'art de mettre les gens dans les meilleures conditions pour entamer leur journée...


Nous avons du mal à décrocher nos regards de la vue. Nous aurions bien aimé dîner à cette même table aussi. Heureusement, nous pouvons compter sur nos amis anglais de la table d'à côté pour nous ramener à notre petit-déjeuner. Le mari était incapable de passer derrière moi sans taper ma chaise ou mon dos. Il avait au moins le mérite de s'excuser systématiquement, ce qui me faisait sourire (comme quoi quelques mots polis suffisent à désamorcer une situation !). L'attitude de leurs filles était déjà plus compliquée. Bon, elles ne couraient pas partout (ce qui n'était pas gênant). Elles se vautraient juste sur la moquette avec leurs poupées (ce qui n'était pas gênant). Et elles s'exprimaient uniquement en hurlant (ce qui était un peu plus gênant déjà). Ma cadette, de son coté, cumule un manque évident de discrétion et une fascination mystérieuse pour les anglais. A partir du moment où elle s'apercevra que nos voisins de table viennent d'outre-Manche, elle les fixera comme des bêtes de foire. "Nan, mais attends papa, c'est des Anglais ! Ils ne parlent pas français . C'est trop bizarre !". Elle était encore plus intimidée que face aux personnages. Il aurait presque fallu les prendre en photo ! Et bien moi, je préfère la vue que nous avons, encore une fois. Quoi que mon regard se lève de temps en temps vers cet étage supérieur qui nous fait finalement bien défaut pour ce séjour...


Après une ronde géante de viennoiseries et de pancakes arrosés de sirop d'érable, dont aucun ne sortira entier de nos assiettes, nous quittons les lieux, une dernière fois. Nos têtes pivotent de tous les côtés pour récupérer ce maximum d'informations dont auront besoin nos souvenirs. Notre habitude prise de nous lever pour l'ouverture a été une bonne décision. Une certaine attente se fait sentir à l'entrée. Nul doute qu'elle sera compensée par la présence de Dingo devant la cheminée et de la double file pour le rencontrer. Sur le chemin vers la chambre, je propose à ma femme de nous séparer. Je vais aller faire le check out directement, tandis que les filles et elle pourront passer dans la salle de bain et commencer à ranger les valises si jamais je venais à rencontrer un impair qui me retiendrai en bas. Il n'y a pas beaucoup de monde. Trois familles passent au check in. J'attendrai juste le temps de les jalouser à les voir se ravir du décor et de l'accueil (de ces CMs toujours irréprochables, attentionnés mais distants. Ce régime ne s'adresse pas qu'à nous !). Le check out est fait en deux secondes. "Tout s'est bien passé ?" "Vous avez du temps devant vous ?" "Je vous demande pardon ?" "Non, ce n'est pas la peine. Vous n'y êtes pour rien. Et puis, je ne vais pas vous tenir responsable de l'attitude de vos collègues à l'extérieur de l'hôtel, ni des touristes. Ce n'est pas ce que j'attends de vous." "Mais comment ça ? J'ai bien peur de ne pas comprendre." "Mais il n'y a rien à comprendre. Parce que sinon c'est à en devenir fou, voyez-vous. Nous n'avons rien à reprocher à l'hôtel." "Heureux de vous l'entendre dire. En espérant vous revoir bientôt !" "Comptez là-dessus ! Nous avons un affront à laver !"


De retour dans la chambre, nous essayons de nous prélasser. Nous prenons notre temps. En fait, nous opérons chaque action au ralenti pensant que cela aura également une influence sur le temps qui passe. Mais non, lui ne joue pas le jeu. Quand les valises sont parées, j'appelle la conciergerie pour qu'ils viennent les prendre en charge. Grand bien m'a pris, car lorsque nous sortons après avoir étreint chaque coussin, chaque rideau et chaque cm² de moquette, nous nous apercevons qu'il semble y avoir un gros chassé-croisé en bas (après avoir rencontré le bagagiste qui venait récupérer nos affaires. Sitôt appelé, sitôt monté !). Beaucoup de personnes prennent d'assaut la conciergerie armées de leurs valises (chose que nous ne comprenons pas compte tenu du coup de fil que nous venons de passer et qui nous dispense cette attente alors superflue.) et la réception commence à compter les arrivées. La périphérie autour du couple sapin/maison de pain d'épice commence déjà à sérieusement saturer. Dehors, apparemment, il n'y a pas que le DLH qui est pris d'assaut. L'entrée principale est engluée. En réalité, elle est victime du symptôme moutons qui pousse les guests à ne passer qu'à un seul endroit. Alors que juste à côté, un CM nous remercie de penser à lui, esseulé, nous ouvrant ainsi une voie royale vers les portiques du parc, où, là aussi, ils souffrent du même symptôme : les gens s'obstinent à vouloir passer par où ils arrivent, donc à gauche et à droite. Mais au centre, il n'y a personne. Sauf nous ! Yipikai !

Il est 9h30. Nous nous trouvons donc dans la zone horaire fantôme entre la fin des EMH et l'ouverture officielle de 10h. Nous savons que la matinée est plus propice aux attractions avant le grand déferlement. Frontierland est ouvert. Nous décidons de partir vers BTM pour bien commencer la journée. Même soucis qu'hier, le temps d'attente annoncé n'est pas le même qu'affiché. Le panneau annonce 5 minutes, nous passerons 20 minutes dans la file. Avec des amis espagnols qui n'arrêteront pas de vouloir fusionner avec nos corps tout du long. L'aînée nous refait son bad trip pré-attraction. Pour ensuite s'éclater et adorer... Vous connaissez la musique vous aussi désormais. Ca ne nous aide pas à faire retomber une pression bien matinale. A la sortie (quasiment saturée à cause d'une envie massive d'aller prendre en photo sa photo sur les écrans et de rester plantés devant pour en discuter), nous partons à contre-sens : vers la maison hantée. L'allée est vide. C'est cool. Pas pour longtemps. Les grilles sont fermées. Un groupe de CMs fait le pied de grue devant. Je ne pense pas trop me tromper en pensant que l'attraction est fermée. Effectivement, il y a eu un incident à l'intérieur. Aucune heure d'ouverture n'est annoncée. "Qu'est-ce qu'il t'a dit le monsieur, papa ?" "Et bien, les fantômes ont fait la fiesta cette nuit. Ils ont fait tellement de bruit que tous les personnages et les jouets du parc sont venus faire la fête avec eux. Ils ont très vite manqué de place. Et il y a eu de la casse dans le manoir. Mickey est venu les gronder et ils sont en train de tout nettoyer." "Ah bah dis donc ! S'ils sont pas sages, les experts fantômes* y vont venir les chercher !" (* : Comprenez SOS Fantômes. Je ne sais pas pourquoi le titre de ce film passe aussi mal dans l'esprit de mes filles. C'était d'abord SMS Fantômes et puis c'est devenu Experts Fantômes. Allez comprendre...).


Ne nous laissons pas hanter par cette déception, filons voir les Pirates des Caraïbes qui nous sont annoncés avec 5 minutes d'attente. Quelle surprise de voir la file s'arrêter un peu avant la fin du couloir sombre !? Et de nouveau, 20 minutes d'attente. Ma choupette qui n'est pas très à l'aise tient à me le rappeler. Je lui demande alor,s cette fois, d'être suffisamment courageuse pour me laisser en profiter plutôt que de lui expliquer tout ce qui se passe pour la rasssurer, mais que de toute manière elle sera à coté de moi. C'était déjà le cas la fois précédente et elle en est sortie indemne. Pas de raison de penser que ce sera différent cette fois. Pas de surprise au niveau des CMs qui pourraient allègrément travailler à la Maison Hantée. Des yeux vitreux, une bouche en fer à cheval. Ne cherchez plus ! C'est un manque évident de rhum ! Cette remise au goût du jour avec les visages projetés sur l'écran de fumée en haut de la montée et la présence de Jack Sparrow et de Barbossa sont autant de clins d'oeil qui siéent complètement à l'attraction. Quand nous arrivons à bon port, les gens commencent à envahir les embarcations alors que nous ne sommes pas sortis. Dans la précipitation et la fatigue aidant, il y a eu une erreur d'appréciation entre l'ordre d'action envoyé à ma jambe par mon cerveau (et considéré alors comme effectué) et la réalité d'exécution qui m'a valu de subir les conséquences d'une différences de niveau entre la hauteur de mon pied et la marche. Face à ce choc, ma deuxièe jambe, elle, s'était déjà lancée dans le mouvement suivant. Je piquais la tête en avant, prêt à m'étaler de tout mon long devant tout le monde, quand, sorti de nulle part, mon bras droit me retenait sur une barrière salvatrice. J'en étais quitte pour une bonne douleur à l'avant-bras pour le reste de la journée (et du week-end !). "Non, mais, on rigolait papa quand on se disait qu'il fallait se faire mal le dernier jour pour aller à l'infirmerie voir s'il y avait bien Mickey qui venait nous voir ! Tu sais comme dans le reportage quoi !" "Bah ! A choisir entre nous, je préfère être celui qui a mal plutôt que l'une de vous ! Mais pas assez pour aller à l'infirmerie. J'en ai peur !" "T'es trop choupinou mon papa d'amour !"



Il y a quand même nettement plus de monde ce matin que les jours précédents. Le temps est humide. Tous privilégient les attractions couvertes. Nous optons pour l'arbre des Robinson dont notre plus grande n'arrêtait pas de nous parler. Nous sommes seuls et ça fait du bien. Nous visitons, profitons des décors et de l'histoire que nous racontons aux princesses. Plus nous sommes haut, plus je suis prie de pitié pour cette famille qui a bien dû peiner à monter des objets aussi lourds comme le piano par exemple. A la sortie, nous sommes méfiants. En moyenne, les attractions annoncent 15 minutes d'attente. Sauf une ! Casey Junior avec 5 minutes prédites ! Allons-y ! En chemin, nous avons du mal à nous défaire du gang des poussettes qui roulent dans le même sens et sur toute la largeur.  A destination, nous allons passer plus de temps à attendre que prévu, encore une fois. Au bout de 20 minutes, c'est à nous. Nous rigolons avec ma femme, car notre petite tête brûlée de jumelle a commencé l'attraction en levant les bras, s'attendant à du rock'n roll. Mais quand elle s'aperçoit que le trajet sera beaucoup plus doux que ce qu'elle attendait, elle lâche un "Bah!?" en tournant la tête vers nous avec une grimace qui sera la source de notre fou-rire. La sortie du petit train sera compliquée. Un groupe de personnes accompagnées par un guide arrive par la sortie sans pour autant laisser la place aux gens de s'en aller. Bouchon, embouteillage, les CMs n'en ont rien à carrer. Le guide, lui, n'attend même pas que tout son groupe soit présent pour commencer son speech. Vous pouvez me rappeler le tarif à la journée de cette prestation pour avoir autant d'égard ? Mouais...


Nous ne sommes pas très loin du Bella Note et je me mets à bugguer comme les ordinateurs étaient censés le faire au passage de l'an 2000. Nous pouvons être aux premières loges face à l'entrée des chars de la parade de Noël. Et juste après, le restaurant que Madame veut investir sera juste derrière. Bon plan ! Nous sommes seuls. Nous attendons. Ma femme en profite pour aller voir la carte du restaurant et revient dépitée. C'est la même qu'au  Colonel Hathi's Pizza Outpost. Il va falloir changer notre fusil d'épaule. En y réfléchissant, je vérifie les horaires de la parade, parce que je nous trouve décidément bien seuls face à cette corde. Ah oui, effectivement, avec quasiment une heure d'avance, il y a de quoi. Nous optons pour aller nous restaurer au Lucky Nugget Saloon. Le temps de nous y rendre, il ne devrait plus tarder à ouvrir. Nous verrons la parade pour son deuxième passage. Fantasyland est littéralement prise d'assaut. Les déplacements sont vraiment compliqués. Il y a une grosse concentration de personnes ici. Ce black friday a attiré pas mal d'accrocs des soldes vraissemblablement. Mais oui ! LE BLACK FRIDAY !!! Nous avons carrément zappé LE BLACK FRIDAY !!! Nous attendrons la fin du restaurant pour y jeter un œil. Devant les portes closes, un doute pointe le bout de son nez. Il n'est pas encore l'heure de l'ouverture. Pas de panique. Nous décidons de patienter gentiment. Une femme arrive avec son fils, sa fille et leur poussette. Elle vérifie la carte et s'étonne de trouver des portes fermées alors que l'heure d'ouverture n'a pas sonné. Elle en profite alors pour carrément rester plantée devant nous. Ma femme veut alors intervenir et lui signaler que nous ne sommes pourtant pas aussi transparents que les fantômes de la maison un peu plus loin. Je lui indique alors que, dans ce type de décor, les bagarres commencent toujours à l'intérieur du saloon. Elle se ravise donc et grand bien lui fait, puisque la petite fille aura envie de faire pipi, ce qui obligera sa maman à libérer le passage. Les portes s'ouvrent ! C'est à nous ! Preums ! Comme on dit...

N'hésite pas à continuer ta belle prose , je continue à te lire et j'attends la fin du séjour et ta conclusion .
A quelle heure avez vous pris le petit déjeuner pour que le parc soit toujours dans la nuit ?
J'adore les réactions de tes filles , cela fait trois fois plus d'émotions que lors de ton premier tr .
Tu as pris des photos de la chambre ?

Merci beaucoup.
Le petit-déjeuner nous l'avons pris à 7h30 à chaque fois.
Et je crois que si tu remontes un peu dans le TR, tu devrais trouver ton bonheur !

Une suite et des photos très sympa.

Bonsoir, je m'installe aussi pour lire, c'est très bien détaillé d'après ce que j'ai déjà lu ! Je continue...

Ah les groupes qui entrent par la sortie et bouchent le passage ; il ne faut pas hésiter à charger l'épaule en avant.

Alors c'est le deuxième trip avec un mauvais ressenti que je apprête à lire ce mois-ci.
Mais que se passe t-il chez Mickey?

Après lecture de ton récit je ne peux qu'en souligner la qualité narrative et les magnifiques photos.

Mais je rejoins aussi l'avis de 2alice2.
Je n'ai qu'a souhaité que votre prochain séjour se passe mieux.

Si nous sommes assez septiques quand nous nous retrouvons face à une seule caisse d'ouverte, nous n'en faisons pas grand cas (nous sommes les premiers après tout !), mais nous nous demandons dans quoi nous avons mis les pieds : une seule personne pour gérer les arrivées ne laisse pas présager d'une affluence exceptionnelle et, par extension, d'une expérience culinaire recommandable. Et pourtant ! Certes, le prix global est plus cher qu'ailleurs (environ 82€ pour cinq), mais dès que nous rentrons vraiment à l'intérieur, nous sommes littéralement transportés au far west dans un décor absolument sublîme ! Nous nous retrouvons dans un véritable saloon et notre table ne peut pas être plus près de la scène. Les décorations de Noël donnent un charme supplémentaire à ce lieu que nous n'avions jamais visité auparavant. Et alors que nous ne sommes pas trop dans le thème cow-boy à la maison avec nos princesses, là, tout le monde en prend plein les yeux. Je pense qu'il s'agit réellement de notre découverte surprise du séjour. Il est peut-être plus cher, mais, avec le repas qui nous attend, cela se mérite (même si ça reste un poil cher). Et puis, il y a le spectacle. "Le spectacle ?" "Bah oui, papa ! La dame nous a dit qu'il allait avoir un spectacle !" "Mais vous n'êtes pas un peu trop jeunes ?" "Nan, mais chéri, pas un VRAI spectacle de saloon avec les "danseuses" !", me répond alors ma femme. "Aaahhh d'accord !" "T'es bête papa ! Tu croyais qu'y aurait des vrais cow-boys qui se bagarrent !" "Ben, je me serai bien battu en fait... Ca m'aurait fait du bien, je pense."


Notre premier et unique repas à table du séjour. Et il se différencie des deux précédents, largement ! Une serveuse aimable et aux petits soins, souriante. Je n'arrête pas de m'extasier du cadre. Le travail accompli ici est phénoménal dans tous les détails. Si nous sommes idéalement placés, je regrette presque de ne pas être dans la partie supérieure pour avoir une vue plongeante. Nous prenons notre temps pour manger. Tirant en longueur jusqu'au dessert. La salle se remplit petit à petit (et le mot est faible avec une caisse ouverte, c'est un gros compte-goutte). Nous voyons la file d'attente commencer à déborder sur les côtés de la salle, dans la partie "réception". Nous apprécions ce que nous mangeons, ce qui est aussi une première dans le parc depuis le début. Les glaces sont trop froides pour les femmes de ma vie, elles décident alors de les laisser se réchauffer à l'air ambiant le temps de leur pause toilettes. "La glace, c'est meilleur chaud !" "Ben voyons... Un prétexte pour changer du traditionnel repoudrement !" C'est à ce moment précis qu'un chauffeur/animateur de salle arrive sur scène...



Je le reconnais tout de suite, c'est le même monsieur qui était au spectacle de la Reine des Neiges hier. Sa représentation va alors refléter toute la difficulté de son métier : savoir garder la chaleur du sourire et du dynamisme face à une ambiance glaciale. Encore aujourd'hui, quand je repense à lui, toutes mes pensées, toutes ma sympathie et mes meilleures ondes lui sont dédiées. J'étais de tout cœur avec lui. NOUS étions de tout cœur avec lui, comme l'étaient les deux ou trois autres tables qui participaient. Car, le spectacle ne débute pas tout de suite. Il faut se prendre au jeu et participer avec lui, notamment avec une choéragraphie rythmique typiquement "westernienne". Je le revois nous expliquer la suite de mouvements. Après une répétition générale, il fonce dans la salle et essaie de répéter table par table. La première qu'il choisit va poliment répéter la séquence avec lui, quand il leur demande une deuxième fois, plus personne ne bouge. Il est seul. Il part vers une autre tablée en disant que ce n'est pas grave. Il ne sera pas mieux accueilli, car là non plus personne ne joue le jeu. Il ne se démonte pas, sourit, rigole et remonte sur scène. Les filles reviennent des toilettes. Je me sentirai moins seul à participer. Surtout que j'ai la place à table, où je tourne aux trois quarts le dos à la scène. Je vois donc quasiment toute la salle inerte quand j'effectue les mouvements. Et je pense que je me sentais aussi "bête" (pour ne pas être plus vulgaire) que l'acteur, en partageant ce grand moment de solitude. Au complet, nous ferons plus de bruit. Nous aurons donc droit à plusieurs reprises à quelques clins d'oeil et petits applaudissements de sa part.



Super ! Un spectacle de marionnettes ! Moins cool, il est en anglais... L'histoire est sympathique. Le public doit participer (hum, hum...). Les filles sont aux anges et comprennent les grandes lignes, même si elles auraient préféré une version française. Le kiffe reste présent malgré tout. A la fin de l'histoire, nous nous disons que le calvaire de ce pauvre homme est terminé quand il quitte la scène. Non. Cela aurait été trop simple. Je ne sais pas ce qu'il avait fait, mais son karma ne le lâchait pas ce jour-là. Une marionnette arrive au piano. Elle commence à chanter. Très vite, elle demande la participattion de la salle. Nous ne sommes pas très nombreux à répondre présents. Si parmi ceux qui n'agissent pas, les plus jeunes ignorent complètement ce qui se passe, certains des plus âgés s'agacent d'être régulièrement dérangés par le spectacle. Pourquoi donc venir dans des endroits comme celui-ci (et plus généralement à Disneyland) si c'est pour refuser catégoriquement de se prendre au jeu ? Cette question demeure sans réponse encore aujourd'hui. Le supplice de cet homme est aussi un peu le nôtre. Nous sommes gênés avec lui, même s'il ne laisse rien paraître sur son visage. Et le bide qui brille par le silence dans la salle n'est certainement pas de son fait. Quand il quitte la scène une deuxième fois à l'issue de ce tour de chant, il nous gratifie d'un chaleureux "merci" en déviant sa route vers notre table (puisque nous sommes au bord de la scène, je vous le rappelle). C'est le moment que nous choisissons pour partir. Pendant que nous nous habillerons, un pianiste viendra prendre place pour agrémenter l'ambiance. Dommage que nous ayons fini notre repas, je serai bien resté en profiter une petit peu.

Ah le lycky. Etape à quasi chaque sejour depuis que nous l avons devouvert. Un peu cher mais copieux je peine tjs à finit

Pareil pour moi. Le lucky, c'est un incontournable, un peu cher, cuisine très moyenne, mais la thématisation est tellement belle et réussie et les spectacles sympas qu'on y retourne à chaque séjour.