Disneyland Paris, le rêve ébréché...

J'ai lu ton TP d'une traite, quelle plume !!!
et j'avoue j'ai un peu peur pour mon prochain séjour, pourvu qu'il soit magique!!!

Merci pour ce TR!

Mais le TR n'est pas terminé...

oui on attend la suite

Nous recherchons un peu de magie. Qui d'autre que le Père Noël peut nous en donner ? En plus, ça tombe bien, il n'y a que trois familles qui attendent devant nous ! Vite, vite, vite ! Nous allons nous placer. Et nous allons attendre... Cinquante minutes !!! Cinquante minutes durant lesquelles je vais passer par cinquante nuances de colère ! Tant de temps pour trois familles ? Et bien non... Une bonne dizaine en réalité. Parce qu'il y avait "nous" (les quatre familles qui attendaient comme des billes) et puis il y avait les autres qui passaient devant tout le monde en tendant un papier ou en étant accompagnés par un CM. Qu'il y ait une sorte de Fast Past Père Noël, ok. Mais que les CMs ne soient pas foutus de se rendre compte que ce genre d'individus passent systématiquement devant tous les autres sans égard pour l'attente qu'ils endurent, c'est dur à avaler. Personne n'aura l'idée de se dire que, peut-être, il faudrait alterner, un peu, entre les passe-droits et les autres. Je ne vois pas ce qui les empêchaient d'alterner. Ce n'est pas étonnant que, depuis le début de notre séjour, le temps d'attente soit aussi important. Je guette du coin de l'oeil un ciel qui s'assombrit de plus en plus. Il ne manquerait plus qu'il pleuve. Nous finissons pas entrer avant d'en avoir le cœur net. Nous attendons notre tour dans un décor qu'il faut reconnaître fort sympathique. Je suis toujours amusé par le message choisi par le Père Noël. Jusqu'à maintenant, il correspond exactement avec ce que nous essayons de "travailler" avec nos enfants. Et ça rend ce moment encore plus magique, même pour nous les adultes. Il discute avec nos choupettes. Il leur parle alors de l'importance de leur lien, celui d'être des sœurs et de ce que cela signifie. Un message qui fait écho à une période où elles ont un peu de mal à se supporter. Elles le remercient pour le séjour. Bon il n'a pas l'air de comprendre, mais s'aligne très vite sur nos clins d'oeil. Puis, elles lui posent la question (que je leur avais demandé de lui formuler), à savoir quel est son parfum de cookie préféré. Caramel ! Soit ! Et les traditionnelles carottes pour les rênes. Bien entendu ! Séance photos pour tout le monde. Ce Père Noël rattrappe l'affaire à merveille jusqu'à notre prochain arrêt au stand photo pass, où nous nous apercevons que nous n'aurons pas tant que ça le choix des photos, la faute à des yeux fermés de Santa sur l'une, les yeux fermés d'une des filles sur l'autre, ceux de maman sur la troisième. Ah bah, il ne nous reste que la quatrième avec nos trois filles. Ce sera donc celle-là qui sauve le périple que nous venons de vivre. Nous nous rendons compte, alors, des limites du photo pass. En plus d'être cher, il est quitte ou double. Aucune pitié de la part du photographe qui shoote 4 photos et ne prend même pas la peine de les vérifier. Le résultat, c'est vous qui le prenez en pleine poire après cinquante minutes d'attente, une fois sorti. Ce rendez-vous sent la demi-déception.



Plus personne n'a vraiment le cœur à quoi que ce soit. Nous optons pour une nouvelle reconnaissance dans les boutiques, histoire de se donner une idée des cadeaux que nous allons rapporter aux autres membres de notre famille. Cela nous conduira jusqu'au passage d'Aladdin. Il doit être aux alentours de 17h30. Nous décidons d'aller nous reposer à l'hôtel. Je vous ferai grâce du trajet toujours parsemé du florilège perches à selfies, cigarettes, poussettes kamikazes. Ah si ! Nous avons croisé Baloo. Pas cool. Les personnages ne s'arrêtent plus lorsqu'ils sont en transit d'un point A à un point B. Ils sont encerclés de CMs (deux minimum). Baloo fait coucou, envoie des bisous tout en restant mobile. Je préviens mes filles de ne pas se mettre sur sa route, je ne suis pas certain qu'avec l'élan il cherchera à les éviter. Un autre petite choupette ne profitera pas de l'anticipation de ses parents et se prendra un coup de fesses de la part du personnage qui la projettera violemment en arrière, sur les fesses. Il ne s'arrêtera pas pour autant. Il se retournera juste pour lui faire un bras d'honneur... Ah non ! Un petit coucou... Chouette ! Merci l'usine à rêve ! "Il a quoi Baloo ? Pourquoi il s'arrête pas ?" "Il a la colique ma chérie ! Il se dépêche d'aller aux toilettes. Il ne faudrait pas que cela lui colle les poils" "Aaaahhhh ! Il a mangé au même restaurant que nous tout à l'heure ?" "Sans doute, ma puce".


Nous arrivons dans un hôtel qui est blindé de visiteurs. Nous profiterons moyennement du "calme" de notre chambre dans laquelle nous attendrons le moment de partir pour Illuminations. Avant cela, ma femme me confiera qu'elle a une drôle d'impression, celle d'attendre que son séjour commence. Elle est consciente de l'endroit où elle se trouve, mais sans réellement savourer l'instant présent. Une sorte d'expérience extracorporelle. Est-ce que nos âme auraient fui nos corps face à cet endroit qui lui-même est en passe de perdre la sienne ? C'est, en tout cas, un sentiment qui est partagé. Il est même accompagné du regret d'avoir engouffré nos économies dans un voyage, dont nous ne profitons pas à 100%. J'avais un ami quand j'étais au collège. Nous étions inséparables. A chaque fois que nous avions quelque chose de prévu ensemble, nous savions que nous allions passer un bon moment parce que l'autre était là. Et puis, la vie nous a séparé, sans nouvelles l'un de l'autre. Quelques années plus tard, nous nous sommes croisés au hasard d'un rayon au supermarché du destin. Heureux, nous avons logiquement essayé de renouer notre amitié passée. C'était sans compter sur les aléas des expériences vécues qui avaient perturbé nos longueurs d'ondes. Elles ne s'accordaient plus que cordialement. Et, finalement, ces retrouvailles nous laissaient plus amers que la précédente rupture, nous renvoyant à la douleur d'un ami qui avait définitivement disparu... Mais naaaan. Je vous fais marcher. Je n'ai jamais eu d'amis. Par contre, nous pouvons nous servir de ce faux souvenir pour faire un parallèle avec DLP : nos mentalités et nos attentes ont peut-être changé, mais il en va de même pour cette destination. Le décor est toujours le même. L'état d'esprit lui semble bien avoir disparu. Oui, nous ne sommes pas des plus joyeux ce soir. La journée avait super bien commencé. Et puis, nous nous sommes fais tacler à la jugulaire... Ce n'est pas tout ça. Il est quasiment 18h30, l'heure de nous placer pour Illuminations.


Nous n'aurons pas autant de chance que la veille. Nous la jaugeons à cet  instant, où nous nous retrouvons "presque" devant le château. Il y a deux rangées de personnes devant nous. Les enfants en première ligne, les parents juste derrière eux. Nous nous excentrons un petit peu, car un lampadaire gêne complètement la visibilité, alors que nous étions plus proches. Or, se rapprocher pour voir encore moins bien, ben, c'est pô possible. C'est d'ailleurs incroyable le nombre de lampadaires qu'il peut y avoir dans ce parc ! Une demi-heure à patienter. Nous laissons un petit espace devant nous pour ne pas saturer les personnes qui nous précédent de nos effluves corporelles. Mais nous sommes prêts à adopter une attitude de hyènes si la moindre occasion d'opter pour une meilleure place se présente. Ce ne sera pas le cas. Par contre, un couple d'espagnols arrivent derrière nous, armés d'une poussette. Un petit coup d'oeil par-dessus nos épaules et ils constatent que l'écart laissé est pile poil celui de la taille de la poussette dont Monsieur s'occupe. Les mollets de mon épouse ne tardent pas, alors, à être agressés à de multiples reprises. La peur d'être en proie à une tentative de kidnapping, embarquée à la volée une fois tombée à la renverse dans le dit véhicule, laisse vite la place à la présence d'esprit et d'analyse de ma Totally Spy de femme qui se doute que la distance de sécurité délibérément adoptée est l'objectif de nos agresseurs. Ni une, ni deux, suite à une énième tentative de lui casser les tibias, elle effectue un coup de pied retourné qui s'arrête à quelques millimètres du nez de ce conn**d monsieur. Inquiet, il s'adresse à sa moitié. Grâce à son traducteur intégré depuis le lycée, mon épousé comprend la réponse de celle-ci qui, en gros, encourage son mari à poursuivre la stratégie pour passer. Cela ne fonctionnera pas. La technique de madame, elle, lui permettra de se placer entre moi et mon épouse. En donnant quelques coups de ventre réguliers à l'une de mes choupettes, elle grapillera quelques centimètres (Wouhou !). Ce n'est que lorsque je tournerai la tête pour embrasser ma femme que je me rendrai compte du quiproquo. Je devrai alors me pencher et m'avancer pour lui demander si elle était au courant de notre soudain ménage à trois. Regroupement de masse est forcément synonyme d'ennuis. Nous sommes rôdés maintenant.

Bonsoir, je viens de lire votre TR, je suis d’accord avec vous mon dernier séjours m'a laissé la même impression, beaucoup moins de magie qu'avant, les gens poussent qune disent pas pardon sauf si on les interpellent, ils se faufilent pour se planter devant vous lors des parades et des spectacles, de plus en plus de passe droit pour ne pas faire de files d'attente je comprend que les personnes ayant des problèmes de santé est un accès prioritaire mais quand j'en vois certains arriver frétillant accompagné d'un castmenber passer à dix j'ai un léger doute??? Pour moi je retente l'aventure demain pour 4 jours et si la magie n'opère plus la prochaine fois j'irais voir Mickey en Floride.

Non de Zeus..... Mais quel horreur ce sejour  j'en resté bouche bé, c'est triste de voir comment certains peuvent agire, et se qui m'inquiète c'est l'exemple donné au enfants.
Sa me désole de lire se que DLP devient...

P.S ta façon de raconter est génial, juste dommage que sa ne sois pas pour nous raconter un sejour de rêve sans soucis.

Je m’installé pour lire tes aventures. J’adore ta façon de raconter ton séjour. Pour les incivilités malheureusement cela devient de plus en plus fréquent.

mumy06 a écrit:

je comprend que les personnes ayant des problèmes de santé est un accès prioritaire mais quand  j'en vois certains arriver frétillant accompagné d'un castmenber passer à dix j'ai un léger doute??? .

C'est la prestation guide vip

@gounta , le moindre espace dans une file d'attente est aussitôt comblé ,c'est pour cela que maintenant nous nous positionnons en mode barrage systématiquement .

Pfiou, que de péripéties !
Je suis effarée et choquée, surtout par l'attitufe des CMs qui 1/ Font la gueule constamment et 2/ Sont passifs face à des situations problématiques.

Je ne sais pas comment va se passer Illuminations mais j'anticipe déjà... La dernière fois que je suis restée tard sur le parc ça a été une catastrophe ! Ça ne donne pas envie de rester se les cailler pour voir un bout de projection sur un morceau de château, le tout masqué par des lampadaires, enfants sur les épaules de leurs parents ou téléphones portables levés (pour faire des films que le gens ne regarderont probablement jamais par la suite...)

Parfois sur Facebook je vois des photos où les gens restent tous assis devant, de ce fait tout le monde voit le spectacle / la projection. Bon, compliqué à mettre en place en hiver mais ça serait déjà une première approche du problème...

Purée mais vous les enchaînées dis donc.

je m'installe devant ton TR

Tiens j'ai vécu la même chose que toi à Hypérion... Pour notre part nous avions les "tabourets de bar" donc bien au milieu avec de chacun de notre côté un autre couple qui comme nous devait crier des "Oh" - "Baissez-vous" car les gens se postaient devant et l'on ne voyait plus rien...

J'ai eu le plaisir d'un Mr qui en a rigoler, ma fait un doigts et est rester à sa place, jusqu'à ce que je me lève de mon tabouret avec un "Put*** co****" et Mr c'est rapidement volatilisé

Beaucoup de visiteur n'ont aucun respect mais j'avoue que tu les accumulés mon pauvre

Je m'installe

En ce qui me concerne, le spectacle Illumanitions est vraiment spectaculaire et magnifique. Et puis, la chaleur des lances-flammes qui vient vous chatouiller le visage. C'est réellement impressionnant ! Enfin... A partir de la première rangée des machicoulis du château, en tout cas. Et j'étais le plus chanceux. Ma femme a apprécié également le petit bout qu'elle a pu apercevoir à partir du dessus de la fenêtre centrale (juste au-dessus des machicoulis). J'ai porté mes jumelles à bout de bras tout le long (pas sur mes épaules, dans mes bras à la même hauteur que ma tête). Je savais bien que mon entraînement pour le sprint au porté me servirait ! Cela dit, des papas ne se gênaient pas pour les autres derrière. Il y a même un type qui a passé toute la représentation avec un flash allumé en permanence derrière lui, celui du gars qui filmait avec son téléphone (et là, pas la peine de se dire qu'il a quand même un gros problème cérébral pour en arriver là, une trépanation ou une zone morte !). Ce spectacle doit être réellement superbe pour peu que vous fassiez partie du premier rang. Parce que derrière, il y a quand même un sérieux problème auquel Disney aurait pu penser. Ce n'est pas comme si vous n'aviez qu'à lever la tête face à un feu d'artifice par exemple. Ici, dès que quelqu'un de plus grand que vous est placé devant, bah, c'est mort. Nous, le type faisait 1,80m. Voilà quoi. Alors oui, je me plains encore. Cela dit, cette plainte me paraît quand même justifiée. Maintenant je ne dis pas non plus que trouver une solution est possible ou même facile. Si... Tout le monde assis ! Tout simplement... Avant le début du show, nous avons vu quelques CMs zélés empêcher quelques personnes de monter sur les bancs ou sur les lampadaires. Par contre, pour demander aux enfants perchés sur les épaules de descendre ou aux crétins avec leurs flashs allumés d'éteindre au moins la lumière, y'a plus personne.



Il fallait le voir. Nous l'avons vu. Et ça ne nous donne pas envie de connaître cette même expérience partielle aux Studios demain. Nous attendons que la marée humaine baisse. Cela nous permet de nous planter bien en face du château et d'admirer les lumières. Et puis, quand le niveau atteint nos genoux, nous remontons Main Street. Le parc a vraiment une toute autre allure la nuit venue. Il gagne en féérie. Et les étoiles ne brillent plus seulement dans le ciel, nos yeux en sont littéralement parsemés. Petite séance photo de nos starlettes en herbe quand je m'aperçois qu'elles sont incapables de regarder l'objectif. Il faut dire que Mickey tente d'attirer le plus de monde possible vers les sorties en souhaitant une bonne soirée tout en espérant que tout le monde ait passé une bonne journée. Nous t'en toucherons deux mots tout à l'heure mon p'tit père. Oui, parce que nous avons encore réservé aux Inventions. C'est notre séance câlins de fin journée pour nous réconforter. Enfin en théorie...



Nouvelle petite période de repos dans la chambre. Nous allumons la télévision pour la première fois depuis notre arrivée. Enfin, nous allumons... Nous zappons sur les chaînes nationales. Juste histoire de se tenir informés de ce qu'il peut bien se passer dans le monde réel (qui n'est pas beaucoup plus loin que d'habitude). Bariel a dû partir investir une autre chambre. Personne ne chante sous les oreillers. En même temps, elle aurait bien du mal à réaliser sa blague de mauvais goût cette fois-ci avec les "boum" sourds et réguliers qui proviennent du hall. Tout d'un coup, je sens une désagréable sensation dans mon ventre. Elle s'accentue, de plus en plus. Et puis, une masse diforme s'étend progressivement juste en-dessous de mon sternum. Elle grandit encore et encore. Ma femme et mes filles sont stupéfaites et ne savent pas quoi faire. Je n'ai pas le souvenir d'avoir été fécondé par un Alien plus tôt. Cette extension soudaine de mon corps se met à onduler et prend la forme d'une main. Elle se jette alors sur la poignée de la porte, extensible comme le bras de Elastic Girl ! Mais pas tant que ça, puisque je suis obligé de me lever pour suivre le mouvement quand cette main part dans le couloir. Je crois que je sais ce qu'elle veut nous dire ! Suivez-moi ! C'est l'heure de manger ! Rassurée sur notre destination, elle finit par se rétracter sur le chemin. Ma femme me tend un pull pour recouvrir mon t-shirt qui arbore désormais un trou béan. L'accès aux Inventions est décidément beaucoup mieux rôdé qu'auparavant. L'attente est minimale et l'accueil est radieux. Si nous sommes installés dans la même salle, notre place se situe juste à gauche de l'entrée, ce qui n'est déjà pas des plus tranquilles compte tenu des passages répétés. Notre serveur est souriant et présent cette fois. Vraiment, nous ne voyons pas ce qui pourrait nous gâcher cette soirée.


Cette fois, nous avons le temps d'aller nous servir les entrées avant que les premiers personnages n'arrivent. Il y a l'air d'avoir un peu plus de monde que la veille à cette heure. Notre observation est alors interrompue par l'arrivée du chouchou de Madame : Bourriquet ! Il doit être tout doux vu comment les filles s'agrippent à lui pour lui faire un câlin qui n'en finit plus. Elles n'ont pas pris leurs carnets d'autographes dans la précipitation de notre départ. "C'est pas grave papa ! Tu prends des photos de toute manière !".


Mes petits (et grand) diables de Tasmani dévorent leurs assiettes (plusieurs pour certaines !) et tout ce petit monde part en quête d'un plat de résistance. Elles doivent être absorbées par leur chasse, car elles ne calculent pas un Dingo qui arrive tandis que je suis tout seul à la table. Il s'accoude aux chaises, interrogatif. Je lui dis qu'il n'aura pas longtemps à attendre, les princesses ne devraient pas tarder à le... Ah bah les voilà ! Elles jettent leurs assiettes sur la table et sautent sur le pauvre bougre. Petits jeux rigolos, câlins et photos. "Il a vraiment des grands pieds, dis donc !" Oui, le recrutement des Dingo ne doit pas être très facile !



Une nouvelle période de calme s'installe. Un groupe d'une quinzaine de personnes débarque dans la salle. Ils sont installés un tout petit peu plus loin sur notre gauche, quasiment devant la grande baie de hautes vitres. La tablée compte cinq enfants qui ne passeront qu'une poignée de minutes assis sur leurs chaises. Des italiens. Les parents se concentrent uniquement sur leurs assiettes, leur conversation et les personnages. Les petits diables sont autonomes. C'est le moment que Donald choisit pour arriver. C'est la première fois que nous le rencontrons en 17 ans de visites, ce que nous ne manquons pas de lui signaler. Il redouble alors de câlins. Mais il doit s'interrompre à plusieurs reprises pour se retourner et signaler aux enfants nouvellement arrivés d'aller attendre à leur table. Rien à faire. Ils n'arrêteront pas de lui tirer la queue et de lui assèner des claques sur le popotin. Heureusement, Dingo est toujours dans la place et vient quelque peu les distraire. Nous pouvons donc profiter de ce moment ensemble. Ma femme lui explique que s'il veut arrêter de se faire embêter, il pourrait s'énerver un peu et elle se met à imiter le Donald en colère, ce qui le fait bien rire. Elle n'est pas peu fière du pouce levé qu'il lui destine.


Je finis par pouvoir me lever pour aller me servir à mon tour. J'arrive dans cette salle du buffet qui est littéralement prise d'assaut. Je comprendrai très vite pourquoi. Figurez-vous qu'une table, plutôt que d'utiliser la méthode classique selon laquelle chacun se lève pour aller se servir, emploie une technique qui va ennuyer pas mal de monde. Je suis le troisième dans la file qui se forme alors. Une femme a investi la position purée/nuggets qui correspond au bout du buffet. Elle bloque ainsi l'accès au reste des plats. Enfin, pour peu que les personnes suivantes soient disciplinées et se déplacent comme dans un self classique, ce qui est le cas. Nous attendons donc. Dans un premier temps, tout le monde pense qu'elle sert son gamin ultra-difficile qui ne sait pas ce qu'il veut. Mais quand celui-ci est servi et qu'il repart vers sa table, elle en appelle un autre. Et l'opération se répète jusqu'à ce que ce soient les adultes qu'elle appelle. Au bout d'un moment, mon intérêt ne portant pas sur un plat nuggets/purée, je sors de la file pour aller directement me servir après cette dame. Mes compagnons d'infortune semblent comprendre ce que je fais, mais ne le cautionnent pas pour autant puisqu'ils ne me suivent pas. La dame en question me lance un regard réprobateur du genre "vous ne pouvez pas attendre, non ?", ce à quoi je réponds avec un large sourire carnassier à la Bruce (signifiant un royal "je t'emm$*%¤ !"). Il y a quand même une bonne dizaine de personnes qui attendent après elle maintenant. Cela représente un joli volume qui n'est pas sans gêner le passage du personnel et des personnages. Merci madame ! Celle-ci va d'ailleurs être obligée de quitter se position pour aller vérifier je ne sais quoi à sa table. Quand elle va revenir, bien évidemment, le flot de personnes en attente va se déverser et effacer sa place. Si elle donne l'impression de tomber des nues, elle ne va pas chercher à passer en bout de file. Au contraire, elle ne se laisse pas démonter et cherche à s'immiscer entre deux, l'air de dire "nan, mais j'étais là avant, vous pouvez bien attendre, non ?". Elle est quand même à l'origine d'un bel embouteillage dans l'indifférence totale du personnel.


Quand je reviens à ma place, ma femme me dit qu'elle pensait que j'étais parti manger à une autre table compte tenu de l'attitude des morpions italiens. Je lui raconte alors mon expérience. Mickey arrive juste après ! Youpi ! Nous sommes contents de pouvoir profiter de notre hôte. Lui aussi n'échappe pas au besoin de devoir se retourner pour demander aux enfants de se calmer et d'attendre sagement à leur place (toujours avec des gestes calmes et explicites). Cela fonctionne déjà mieux avec lui. Les personnages ont l'air un peu plus speeds ce soir. Cela n'empêche pas de passer un bon moment avec eux. Le plus rapide d'entre eux sera tout de même Tigrou. S'il expédie les formalités d'usage avec toutes les tables en deux ou trois mouvements, il a au moins le mérite d'avoir des gestes un peu plus secs et brutaux pour demander d'arrêter aux pepperonni qui lui tirent la queue à pleines mains. L'une des trois filles préfèrerait ramener ce format de doudou à la maison. Elle se contentera au final d'un modèle un peu plus petit. Un peu plus loin, les enfants ne sont quasiment jamais à leur table. Même quand les personnages arrivent, ils rappliquent d'ailleurs dans le restaurant. Cela dit, ils ne profitent pas beaucoup non plus de cet instant. Oui, parce que les parents les prennent vite fait en photo et les poussent ensuite sur le côté pour s'approprier le moment à discuter, jouer et se photographier, occultant complètement leurs rejetons. Un peu comme si vous les voyiez mettre à l'écart leurs enfants avec une jambe tandis qu'ils tombent dans les bras de leurs visiteurs.


Dingo repasse nous faire un petit coucou à sa manière. Enfin, à moi, plus particulièrement. Les nanas sont parties se servir en desserts. Je finis mon assiette quand j'entends un bruit sourd dans mon dos de quelqu'un qui trébuche et qui tombe sur mon dos... J'ai encore à l'esprit les turbulants  petits italiens. Je n'ai donc pas un regard très tendre quand je vérifie ce qui s'est passé. Il change tout de suite d'expression quand je vois Dingo. Il se marre comme une baleine. Je lui précise qu'il a beaucoup de chance que je manque de répartie ce soir, parce qu'après coup j'aurai bien aimé le faire marcher pour voir comment il s'y prendrai pour réaliser Heimlich. Il s'en amuse encore plus. Les choupettes débarquent et nous faisons encore quelques photos. Nous terminons nos plats. Il nous semble que le repas s'est déroulé plus rapidement que la veille. Et pourtant, non. Nous quittons le restaurant quasiment à la même heure. En réalité, c'est l'affluence qui nous induit en erreur. Il y encore beaucoup de monde. Et il y a même encore des personnes qui font la queue alors qu'il est 23h. Je ne sais pas s'ils pourront profiter des personnages encore très longtemgs, car je me souviens que la centrale m'avait précisé qu'ils étaient présents jusqu'à 22h45. Lorsque nous passions devant la boutique de l'hôtel hier à la même heure, un CM fermait les portes. Aujourd'hui, la boutique est encore blindée et beaucoup de monde fait la queue à la caisse. Cela sent les heures supplémentaires pour le pauvre personnel. De retour dans la chambre, la nuit sera un peu à l'image de notre petite Jade qui s'est à peine mise en pyjama et que sa tête touchait l'oreiller qu'elle dormait déjà à point fermé. La mienne sera entre-coupée, mais quand même meilleure que la précédente. Et si nous tombons très vite dans les bras que Morphée nous tend, ceux de notre dernier jour s'ouvriront devant nous bien assez tôt et très très vite.

Enfin  tu en as mis du temps ! Encore en train de comploter avec le dragon?

oui le dragon semble vouloir manger italien ce soir

Le dragon aime les spécialités étrangères 🐲😈

Ce petit message pour voir les photos.
Ta manière de nous raconter vos aventures est formidable !

Ça me rappelle un séjour au ski avec des parents qui laissaient leurs gamins en total liberté pendant les repas (buffet dans l'hôtel où nous étions)
Alors forcément il y a eu beaucoup d'assiette par terre et autres, et j'ai même vu une petite fille plonger sa Barbie dans un bol de céréales... Rempli je précise...

Bref, je suis contente de voir que les personnages ont quand même été disponibles, et ils ont dû être contents de passer du temps avec des gens respectueux plutôt que des gamins qui tapent et tricotent les costumes sans arrêt.

Kakira_violene a écrit:

Enfin  tu en as mis du temps ! Encore en train de comploter avec le dragon?

Ah, mais contrairement à Binney, personne ne s'est plaint de ma lenteur... J'dis ça, j'dis rien !
Parlons-en du dragon ! Jamais là quand on a besoin de lui !

Binney est un tigrou! Il fait des bonds sautille et redige! Tu es un minuscule cameleon qui plus est enfermé dans une tour ... me suis dit que t attendais que mere gothel t amene de l encre! Que tu devais etre en panne «  seiche »

Une suite bien sympa et sans commentaire pour la meuf au buffet.

J'ai lu d'une traite ton tr jusqu'ici et je comprends parfaitement à quel point certains points critiques peuvent entacher un séjour... l'invilité des autres en est un énorme.
Au mois de Novembre j'ai du y faire face à de nombreuses reprises (cigarettes, personnes qui te passent devant et surtout devant tes enfants pour voir des spectacles (sauf qu'en plus ils n'en profitent pas ils lèvent le bras filment et discutent entre eux), et effectivement à part une fois, je n'ai pas vu de CM les reprenant (cigarettes !! )
Illuminations nous avions fait le choix de le voir de loin même ça c'était loupé (enfants sur les épaules des parents, personnes qui se faufilent en cours de spectacle et se placent devant tes enfants encore... fatiguant et pas agréable...)
Difficile de vivre l'immersion.

On préfère aussi la basse saison pour avoir moins de monde, l'expèrience est complètement différente.

Bah dis donc à part les personnages le reste n'est pas top surtout la nana embouteillage...

Je suis toujours effarée des parents qui ne gèrent pas leurs gamins dans les restos !