Disneyland Paris, le rêve ébréché...

Nous avons également mangé au lucky nuggets saloon et vraiment par hasard.
Nous avons adoré le décor et l'ambiance également avec le petit spectacle.
Lors de notre venue peu de personnes participé et on sentait également toute la difficulté de notre comédien mais j'imagine que cela doit être récurrent dans le métier.


2alice2 : je peux comprendre ta remarque même si je ne partage pas ton avis.
Nous venons volontairement en basse saison et en semaine pour ne pas avoir d'affluence trop importante.
Si nous choisissions un week end de pentecôte ou autre je pourrais comprendre que notre mécontentement ne soit pas compréhensible. Mais subir ce que jnévites exprès (les problèmes d incivilités) cela m'agace et peu me ternir le séjour.

Nous avions adorer ce restaurant en 2012 mais depuis je n'y suis pas retournée faudra que j'y retourne à l'occasion.

Citation :

2alice2 : je peux comprendre ta remarque même si je ne partage pas ton avis.
Nous venons volontairement en basse saison et en semaine pour ne pas avoir d'affluence trop importante.
Si nous choisissions un week end de pentecôte ou autre je pourrais comprendre que notre mécontentement ne soit pas compréhensible. Mais subir ce que jnévites exprès (les problèmes d incivilités) cela m'agace et peu me ternir le séjour.

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[quote="2alice2"]

Citation :

2alice2 :
Je pense que tu n'as pas saisi le sens de mon intervention.  En fait, il ne s'agissait pas de pointer son recensement d'incivilités sur le parc.

Je l'ai bien compris. Mais nous n'avons pas tous la même sensibilité, le même caractère.
Je comprends le fait de positiver et d'essayer de faire abstraction, cependant parfois cela peut être plus difficile.
Nous sommes peut être une vague de guest exigeant à être parti en peu de temps

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Bref ... on va pas en debattre 107 ans  
Perso jai jamais essayé le lucky ( pour l’instant, j’ai découvert le concept il y a peu ! !) mais ça ne saurait tarder, à chaque fois que je le vois dans un tr ça à l’air super  et l’intérieur du resto est juste whaouuuu! Yehaaaaaahhhh!!! Le « poor lonesome cowboy » en moi se réveille !

Et ouais nous aussi on sait mettre des images




Folle à domicile 

Je tiens a féliciter l'auteur de ce TR, pour ça très jolie plume, qui ma bien souvent fais rire.

Je rajouterais juste que suivant la catégorie de l’hôtel le CM est la pour te servir et pas pour être ton pote (heureusement), manquerait plus que le CM a la réception ou a l'invention me sorte une blague a la Patrick Sébastien (bien beauf/ringardos).
Et pour ce qui est du problème de communication et de respect entre nationalités, je peux vous dire chère français, bien orgueilleux et prétentieux, vous êtes souvent bien pire, bruyant, vulgaire, râleur (j'en passe et des meilleurs) que toutes les nationalités nommés avant.

J'adore ta façon de raconter !

disneyfou a écrit:

Je tiens a féliciter l'auteur de ce TR, pour ça très jolie plume, qui ma bien souvent fais rire.

Merci !

disneyfou a écrit:

Je rajouterais juste que suivant la catégorie de l’hôtel le CM est la pour te servir et pas pour être ton pote (heureusement), manquerait plus que le CM a la réception ou a l'invention me sorte une blague a la Patrick Sébastien (bien beauf/ringardos).

Ce n'est pas ce que je veux dire. Il y aura un exemple de ce dont je parle un peu plu tard.

disneyfou a écrit:

Et pour ce qui est du problème de communication et de respect entre nationalités, je peux vous dire chère français, bien orgueilleux et prétentieux, vous êtes souvent bien pire, bruyant, vulgaire, râleur (j'en passe et des meilleurs) que toutes les nationalités nommés avant.

Oh bah, toutes les nationalités en prennent pour leur grade dans ce TR en même temps...

laurus a écrit:

J'adore ta façon de raconter !

Merci !

T'inquiète ! Ca va passer 2alice2. Le TR est bientôt fini...

Bravo, Gounta pour ton TR.
J'adore cette franchise d'écriture avec ces bons et mauvais moments.
(Et oui, si il ni avait que des bons moments cela aurait frôlé l'hypocrisie)
Merci a toi de relater la vérité. (Ce qui ne semble pas plaire à tous le monde, mais qui je pense, est le but d'un TR digne de ce nom).
J'espère juste que cela ne t'auras pas dégouté de nous écrire d'autre futur TR.
(ce serait vraiment dommage).
Une fois de plus, un grand BRAVO

Nous traversons la masse compacte de personnes qui attendent et qui bloquent "un peu" la sortie. N'ouvrir qu'une seule caisse est forcément à l'origine d'une telle concentration à l'entrée. Il faut être armé d'énormément de patience quand vous ratez l'heure d'ouverture du restaurant. Dans nos efforts pour passer, nous croisons un CM qui nous tend une carte en pensant que nous faisons aussi partie de la file. Mais quand nous lui disons que nous cherchons juste à sortir, il se met à crier haut et fort : "S'IL-VOUS-PLAÎT MESDAMES ET MESSIEURS ! PLEASE LADIES AND GENTLEMEN !" en écartant un large passage de ses bras tel Moïse devant la Mer Rouge. Une voie royale se dégage alors devant nous. Nous le remercions chaleureusement et lui nous répond d'un "En espérant que vous ayez passé un bon moment parmi nous. A bientôt !" Une fois dehors, le décor quitté, nous avons l'impression d'être revenu d'un autre monde. Une dimension parallèle qui se dissimule derrière les portes du Lucky Nugget Saloon. Avec tout ça, il est temps d'aller nous placer pour la parade de Noël. Nous aurons le choix de nous placer. Pas forcément là où je l'aurai souhaité (avec le château en arrière-plan), mais nous sommes de l'autre côté. A vingt minutes de l'horaire, nous sommes seuls. Cinq minutes plus tard, ce que nous pensons n'être qu'une femme (assez âgée) et sa petite fille (déduction compte tenu de l'âge estimée de la précédente) viennent se coller à notre droite (alors qu'il y avait de la place). Lorsque cette grand-mère (française!) sent une résistance derrière elle, elle se retourne et nous demande aimablement l'heure de la parade. Après notre réponse, elle relâche un peu la pression.


C'est alors qu'à notre gauche, un couple d'anglais vient garer sa poussette. Il manque cependant de la place pour leur plus grande fille qui est debout, elle. Une de me puces aura le malheur de pivoter de profil pour discuter avec ses sœurs. Quand elle voudra se remettre face à la corde, elle sera gênée par cette petite fille qui aura profité du moment pour être glissée par sa mère. Cependant, il me suffit d'un regard à cette maman pour l'entendre s'excuser. A partir de là, il n'y a aucun problème. Bon... Ma fille est obligée de se coller à sa sœur. Celle-ci se met à grogner (héritage génétique que voulez-vous!) parce que de l'autre côté, son autre sœur la compresse aussi car elle a subi les assauts de celle qui est devenue une véritable vieille peau. Celles qui n'étaient alors que deux n'étaient que des éclaireuses. Quand le reste du groupe (qui devait être occupé ailleurs pendant ce temps-là) les rejoint, l'espace se faisait déjà carrément plus rare. Leur technique a juste consisté à pousser ceux qui étaient autour d'elles au maximum pour que les cinq autres s'insèrent (le grand-père, les parents et leur deuxième enfant). Ici, pas d'excuses et encore moins de gêne ou d'embarras dans le regard. Bien, au contraire, il s'agit plus de ce regard autain qui vous prend de haut comme si tout cela était normal. Quand ma femme s'enmêle, un petit échange fugace a lieu après qu'elle fasse remarquer que ce groupe en train d'écraser ses enfants pour se faire une place. "Mais nous étions là en même temps que vous ! Tout le monde a bien le droit de voir la parade !", lui répond la sorcière. "Certainement pas ! Nous étions ici bien avant vous. Et je ne vois ce qui donne le droit à vous autres, adultes, d'avoir la priorité sur des enfants ici !", lui renvoie dans les gencives mon épouse d'amour (oui, parce qu'à cet âge, ce ne sont plus des dents, mais un dentier, il ne sert à rien de renvoyer quoique ce soit à ce niveau, ils ne sentent plus rien!).


Ni une, ni deux, j'enlève mon manteau et le regarde sur toutes les coutures sous les yeux médusés de tous les guests autour. Tout aussi frénétiquement, je fais pareil avec ceux des mes filles et de ma femme. J'en profite alors pour leur demander de tourner sur elles-mêmes. Je fais pareil ensuite en les invitant à détecter le moindre détail suspect. Mais non.... Rien... Si quelqu'un nous avait collé un badge "Guest à ennuyer" à l'image de ceux destinés aux premières fois ou aux anniversaires, j'aurai pu comprendre que presque tout le monde nous prenne pour cible. Mais non... Je hausse les épaules. Je mime une mine dépitée. Et j'explique à ma femme que je ne comprends pas. Nous n'avons pourtant pas de pancarte qui invite les autres à venir nous marcher dessus. Je lui fais alors part d'une idée. Je pense que la plupart des personnes qui se trouvent dans les parcs ces jours derniers sont des vampires de magie et de bonne humeur. Du coup, quand ils sentent une famille heureuse, ils ne peuvent réprimer leur apétit de tout saccager. "Réfléchis ! Ca coïncide parfaitement ! A chaque fois que nous avons commencé à nous éclater, il s'est toujours passé quelque chose !". Le spectacle a eu au moins le mérite de calmer les ardeurs des mes crétins de compatriotes (même si j'ai dialogué visuellement avec le grand-père qui m'a exprimé toute sa sympathie face au zèle déplacé de sa femme dont il semblait avoir l'habitude depuis de longues années apparemment).


LA PARADE COMMENCE ! Et tandis que nos cinq regards guettent son arrivée depuis Fantasyland, que ne sommes-nous pas surpris de la voir débouler par Main Street ! Punaise ! Si j'avais su, à notre arrivée, nous aurions opté pour cette place qui nous était offerte, avec le château dans le dos, de pouvoir l'observer de face (avec de sublîmes photos à prendre forcément!) et depuis l'autre bout de la rue. Bah ! Nous ferons contre mauvaise fortune bon cœur. Un phénomène va alors jouer en notre faveur : la foule (pour une fois!). Une forêt de smartphones, de caméras et de tablettes va immédiatement fleurir autour de nous. Les gens vont donc vivre ce moment live à travers un écran. Pour rester gentil (et optimiste), les guests seront suffisamment immobiles pour que notre petit groupe se distingue (et je ne vous parle pas des expressions faciales qui auraient pu faire craindre à un suicide collectif imminent!). Ma femme donne le tempo ! Nous nous trémoussons. Nous chantons. Nous faisons des signes à nous déboîter les épaules. Et bien le résultat ne s'est pas fait attendre. Les danseurs et les danseuses se rapprochaient un peu plus avec de petits clins d'oeil. Les personnages sur les chars nous décicaceront des cœurs, des coucous, des bisous. Ma femme va rigoler quand Tic, habillé en cuisinier de Noël, va lui envoyer des baisers. Un petit cochon va venir checker avec nous juste avant qu'un autre se jette sur nous pour un immense câlin. Il est tellement grand qu'il arrive à prendre mes filles et ma femme dans ses bras. Et moi, je finis par tous les recouvrir en les enlaçant. Arrive ensuite le char de Buzz et Woody. Le cow-boy ne va pas arrêter d'interagir avec ma femme. Le coup du lassot d'abord. Il le lance et fait mine de l'avoir attrappée. Il tire. Ma femme répond en faisant semblant d'avancer, mais elle est retenue par la corde. Il dégaine alors et fait le signe des pistolets. Elle fait pareil. Il lui montre alors ses pouces levés pour la féliciter. Elle, elle se met à lever les bras au ciel et lâche un "WOUHOUUUU !" qui me méduse de joie. Nous continuons de profiter. Les costumes des danseuses sont vraiment sublîmes. Ils ont l'air lourd et pourtant elles virevoltent comme des plumes. Et puis, le mastodonte arrive. Le char du Père Noël. Les lutins rivalisent de grimaces et de sourires. Elles sont excellentes. Le Père Noël salue. "Il nous a reconnues, papa ! Regarde ! Il nous fait coucou !" Duffy est derrière et jouera aussi avec ma femme. Elle exécutera les mêmes mouvements que lui. Au bout du compte, elle aura encore droit aux félicitations d'un pouce levé. Super moment ! Nous marchons sur des petits nuages. Quand nous tournons la tête, les personnes de chaque côté sont déjà parties, alors que le char vient à peine de passer devant nous. Comme le dit très souvent Mr Hibou : "C'était chouette !".

Trop bien toutes ces interactions avec les personnages ^^
Et pour les guests qui poussent et bien c'est devenu monnaie courante et certains se faufilent même à 4 pattes...

A 4 pattes ? Ils ne reculent devant rien !!

Très sympas ces interactions avec les persos de la parade

Il est temps d'en avoir le cœur net : que nous réserve donc ce fameux Black Friday dans les boutiques du parc ? Nous sommes très rapidement mis devant le fait accompli : cet événement n'existe pas ici. Aucune promotion. Nous avons déjà épuré toutes les boutiques du parc. Et si les habituels produits "inédits" se retrouvent dans certaines, mais pas dans d'autres, nous sommes déçus à bien des égards. Déjà, point de Black Friday, ce qui est énormissime quand nous vérifierons après notre retour des promotions bien réelles sur le disneystore comme les peluches géantes à -50% (30€ au lieu des 60 d'origine!) ou encore des jouets offerts pour deux achetés. Bref ! Le Black Friday était virtuel. Pas même la moindre présence dans le DisneyVillage ! Nous tombons donc un peu des nues. Ensuite, en terme de disponibilité, nous avions repéré certains produits sur le net que nous attendions de vérifier en réalité. Il s'est avéré que nous ne les avons pas trouvés. Du choix, oui, mais pas ce que nous attendions. Et ce caractère inédit des boutiques s'est beaucoup effacé à notre goût. Nous avons réussi à trouver notre bonheur, mais cela correspondait plus à un bonheur de compensation. Même les filles ont eu beaucoup de mal à choisir. Non pas face à la montagne de choix, mais au manque d'intérêt avec cette impression d'avoir déjà vu ce genre d'articles ailleurs. J'aperçois déjà au loin les éclairs des furieux briller dans le ciel des reproches. Par exemple, les boules à neige musicales. Il n'y en a plus. Elles étaient magnifiques. Nous en ramenions toujours une, parmi les plus importantes, pour marquer le souvenir de notre séjour. Nous n'avons retrouvé que deux modèles que nous avons déjà, sinon elles ont toutes laissé leur place à la mode des statuettes. Et puis, les statues géantes (celles à 300€) n'ont pas échappé non plus à cette vague de suppression, puisque nous n'en avons vu aucune. Il y a six ans, nous avions craqué pour un Stitch. Cette année, j'avais la possibilité de revenir avec le Mickey Jedi... Grosse déception de constater que cela ne faisait plus partie de la politique commerciale. Pourtant, cela donnait du cachet aux boutiques. Proposer des produits inédits, plus ou moins accessibles, que vous n'étiez susceptibles que de retrouver dans les magasins Disney (et comme nous n'avons pas de Disneystore ici...). Là, finalement, à part les robes de princesses à 150/250 euros... Nous faisions nos courses comme dans n'importe quel centre commercial. Il y avait le cadre, mais la nouvelle orientation n'était pas faite pour nous. Même en matière de vêtements ou de vaisselle, les gammes étaient moins intéressantes. Pas tout, forcément. Beaucoup de femmes se promenaient avec un sac à dos Mickey, sobre, en cuir, avec les deux célèbres oreilles de chaque côté. Elle ira jusqu'à interpeler deux anglaises (elle qui ne parle pas un traître mot d'anglais!) pour savoir où elles se l'étaient procurées. "Pas ici !" Et ça, effectivement, nous le confirmons.


Après avoir bien tournés dans les boutiques, nous décidons de réessayer de prendre un goûter dans ce même endroit que Ptitlou apprécie aussi (si je me souviens bien d'un de ses TR). Pour la petite histoire, nous souhaitions, depuis le premier jour, prendre un petit-déjeuner (pour notre arrivée) ou un goûter (pour les jours suivants), sur Mainstreet. Lors de notre précédent séjour, nous avions dégusté chocolats chauds et cookies un matin, seuls dans la boutique. C'était réellement appréciable et agréable. Cette année, nous avons été confrontés à deux "politiques". La première est imposée par les guests, sans aucune action des CMs présents pour régler ce type d'attitude. Le principe est de se réserver une table dès l'entrée, avant même d'être allé faire la queue avec votre plateau, choisir votre commande et la payer. La conséquence est que vous vous retrouvez dans des endroits qui sont saturés par des personnes installées alors qu'elles n'ont rien avec elles. Par conséquent, celles qui ont bêtement fait la queue avant de s'installer se retrouvent sans possibilité de s'assoir. C'est un peu le principe du Fast Pass du pauvre, mais à l'envers. Des personnes réservent la place et une autre part s'occuper de la commande. Une belle galère qui nous a donc privé de ce plaisir tout le long du séjour. L'autre politique est celle de Disneyland Paris à un autre point de restauration de MainStreet qui ne vous sert désormais plus qu'à l'extérieur. Vous pouvez ensuite entrer vous restaurer. Cela dit, si à l'intérieur, plusieurs employés peuvent servir plusieurs clients en même temps. A l'extérieur, il n'y avait qu'un employé pour plusieurs clients. Donc la file d'attente est considérable et la disponibilité de place à l'intérieur inenvisageable, puisqu'avec le cumul de la première politique décrite mieux valait oublier.


Nous ne baissons pas les bras. Il y a de la place sur les tables qui se trouvent sous le passage couvert à l'arrière. Nous arrivons dans la boutique qui met en avant les sucreries. Pendant l'attente au comptoir, nous choisissons notre commande. Face au peu de place, pour ne pas gêner les autres clients, une dame s'était un peu décalée de la file, mais elle était bien avant nous. Quand son tour arrive, un type, très désagréable, va alors lui demander de ne pas couper la file et de retourner en bout de queue. Cette dame commence à se défendre en disant que c'est bien à elle. Il n'écoute clairement pas, car il commence à lui couper la parole d'un "je sais bien madame, mais ce n'est pas comme ça que cela marche ici !". Il faut alors que nous lui signalions que cette personne était bien là avant nous pour qu'il daigne s'occuper d'elle. Etait-ce un manager qui devait assurer la place d'un employé absent ? Cela en donnait l'impression. Il n'avait pas du tout l'air d'apprécier ce qu'il faisait et renvoyait sa mauvaise humeur sur les clients. Son attitude ne manquait pas non plus d'indiquer aux guests que leur simple présence l'importunait. Nous sommes soulagés d'être pris en charge par la charmante jeune fille qui fait équipe avec lui. Elle part préparer les chocolats. C'est alors que cet individu se tourne vers nous. Regard autain derrière ses petites lunettes, bouche pincée dont les extrêmités tirent vers un rictus de dégoût : "Oui?". Nous lui signalons que sa collègue s'occupe déjà de nous avec un grand sourire d'encouragement. "Allez, monsieur, soit gentil ! Regarde ! Nous, on t'aime bien !" Mais non, irrécupérable : "Ca ne foncionne pas comme ça. Je m'occupe aussi de vous !", d'un ton sec, sans une once d'amabilité. Trèèèèss bien. Nous choisissons des fudges et puis des cookies... "Non, mais c'est écrit pourtant ! Les cookies se choisissent par deux ! Pffffff !"... Je jauge alors la hauteur du comptoir. En admettant que je renverse la plupart des articles qui sont posés dessus, je peux passer par-dessus. Il nous regarde, en ne se privant pas de nous montrer sa impatience. Moi, je regarde ma femme et je m'exprime bien fort pour lui signaler que je suis désolé, mais que nous n'arriverons pas à passer le séjour sans que je "défonce" quelqu'un. A cet instant, la jeune fille s'est stoppée net, figée avec les cinq chocolats entre les mains, alors qu'elle s'apprêtait à les poser sur le comptoir avant de les ranger dans leur carton. Lui se râcle la gorge. Il doit même être en train de déglutir. Nous aurons toujours à faire avec sa tête de pincé, mais plus un mot désagréable ne sortira de sa bouche à part un rapide "au revoir" craché.


Sous les arcades, nous savourons notre petit goûter quasiment seuls. L'ambiance sonore est troublée par deux enfants qui s'amusent à courir tout le long du couloir pour se laisser glisser sur les genoux au bout, le tout en hurlant. Sur la photo, vous pouvez voir l'un d'eux vautré aux pieds d'une dame qui n'est pas sa mère, ni sa grand-mère. L'autre n'est pas très loin. Vous n'avez pas le son, mais ça envoie du lourd si vous voyez ce que je veux dire. Ses parents se trouvent en fait de l'autre côté, sur la droite, cachés derrière les piliers. Et jamais, ô grand jamais, ils n'interviendront pour demander à leurs bambins de se calmer, d'arrêter, de venir les rejoindre et d'arrêter d'ennuyer les autres guests. La journée est bien avancée. L'heure du départ n'est pas encore imminente, mais elle approche. Les choupettes sont fatiguées (surtout par cette première partie de shopping), mais elles trouvent quelques forces cachées quand nous parlons d'aller nous vider la tête dans quelques attractions.



Nous partons vers Discoveryland, car elles veulent refaire le StarTour. Les attractions sont blindées avec des 30 minutes d'attente affichées minimum. Compte tenu de notre expérience avec ce genre d'informations, nous restons très prudents. Nous allons visiter le Nautilus avec cinq minutes annoncées. Nous sommes seuls. Les filles apprécieront moyennement l'arrivée du monstre. Nous rigolons bien et encore plus quand, une fois dehors, elles guetteront le bassin pour essayer d'apercevoir cette pieuvre géante. "Là ! Les bulles ! C'est lui ! C'est lui !". Nos fast pass hôtel en mains, maman passera son tour. Un peu déçue de l'arrivée de la 4D dans cette attraction qu'elle appréciait pourtant énormément jusqu'à maintenant. Celle dans laquelle elle criait plus que dans tout autre coaster des parcs ("parce que je ne touche pas part terre !") ! Elle est un peu fatiguée. Elle va pouvoir se reposer assise en nous attendant. Et elle va avoir du rabe ! Nous empruntons donc la file fast pass. Nous la remontons rapidement jusqu'au bout. Nous sommes une dizaine. Deux CMs s'occupent de la file standard. La fille fait passer un premier groupe, puis un second, puis un troisième. Elle occulte complètement les guests que nous sommes. Pas un regard. Pas une explication. Elle rigole avec son collègue. L'attente devient suffisante pour que notre file soit maintenant très importante et que quelques uns d'entre nous commencent à signaler leur agacement d'avoir utiliser un ticket pour cumuler 15 minutes d'attente maintenant. Mais rien, aucune réaction. Pire ! Aucune considération. A un moment, une nouvelle CM débarque et nous ouvre la voie. Nous partons à l'opposé des autres guests de la file standard, vers une navette qui semble uniquement assignée aux fast pass. Donc si je comprends bien, nous avons attendu d'être suffisamment nombreux pour remplir une navette, ce qui n'est pas vraiment logique avec le principe même du FP, puisque cela dépend alors de l'affluence. Si cela avait pris une demi-heure ou plus, aurions-nous attendu autant de temps ? Une "technique" qui, me semble-t-il, pénalise plus qu'elle n'avantage. Et puis, aucune explication qui nous aurait permis de ne pas monter dans les tours. Bref. Nous passons. Parmi nous se trouve un habitué qui salue tous les CMs et qui le saluent en retour. Il demande des nouvelles d'untel... Et un petit service. Il aura donc droit au scénario qu'il demande. Celui des Derniers Jedi, que nous avons déjà vu. Nous aurions aimé en voir un autre pour le coup, même s'il reste sympa. Au moment de partir, il restera debout à sa place, compliquant un peu le passage pour le coup, pour remercier la CM d'avoir répondu à sa demande (pour la bonne cause donc!).

Décidément cette journée c'est le pompon. Au début du TR on se disait "oh ça va" mais plus ça avance plus je suis dépitée / désespérée / frustrée pour toi et ta famille.

Ça me fait mal au coeur au point de me dire ms c est pas vrai. . Il nous fait direct le dark tr pour ensuite passer au reel un peu plus optimiste

L espoir fait vivre et je me dde ce que disney va dire à la lecture de tt ça

je m'installe un peu en retard.. Quelle plume et quelle éloquence ! J'ai presque envie de proposer ce TR à l'étude dans ma licence de Lettres

victoriankdb a écrit:

je m'installe un peu en retard.. Quelle plume et quelle éloquence ! J'ai presque envie de proposer ce TR à l'étude dans ma licence de Lettres

J'ai pensé à la même chose

victoriankdb a écrit:

je m'installe un peu en retard.. Quelle plume et quelle éloquence ! J'ai presque envie de proposer ce TR à l'étude dans ma licence de Lettres

MissLaTiph a écrit:

J'ai pensé à la même chose

Vous vous moquez, c'est ça ?

Nan je te jure y a un truc chez toi, dans l'enchaînement du récit, la présentation des péripéties et des personnages, les digressions imaginaires, on pourrait en faire quelque chose

Merci. C'est gentil. Je me fais un peu plaisir aussi. De temps en temps, quand les journées sont composées de fleurs comme les vôtres, je me surprends à penser que je pourrai vraiment écrire...

Franchement lance toi ; à l'ère des Youtubeurs qui publient tous un bouquin, tu pourrais grandement te démarquer par ton style et par une qualité de récit certaine.