[PRE-TR]Disneyland Hotel Novembre 2017

Que j'aime toujours autant te lire

Même façon de faire que toi pour le studio... Je ne suis pas trop attiré par se parc...

Merci. Merci beaucoup à vous.
Un petit interlude halloweenesque ?
Mes filles ont voulu des citrouilles spécifiques cette année. Je me le dis tous les ans, mais il va vraiment falloir que j'investisse dans des outils pour me faciliter la tâche...

tes citrouilles sont géniales

sympa tes citrouilles ^^ j'en ai pas fais cette année et effectivement j'ai les outils et ça facilite bien le travail !

Chouette les citrouilles

J'adore tes citrouilles !!!

Merci. Et encore vous ne les avez pas vues dans leur milieu naturel !


Comme je vous le disais un peu plus haut, nous nous sommes vite rendus compte avec mon épouse que nous devenions techno-addicts, surtout en matière de GPS. Et pour quel résultat ? Ces petits engins bourrés de Gremlins n'arrêtent pas de nous faire tourner en bourriques.


Alors nous en sommes revenus à la bonne vieille méthode qui est tout simplement de savoir où aller. Comment faisions-nous avant après tout ? Alors, oui,  nous allons à chaque fois à Disneyland Paris en voiture. Et, non, je ne me souviens jamais de la route à prendre. Nous appelons cela le syndrome Dory...


Mais il n'y a pas que ça. Disons que je stresse toujours un peu de prendre la route, surtout quand je ne sais pas où je vais précisément. A petite échelle, celle de ma commune, ce sont surtout les incivilités récurrentes qui nuisent à ma bonne humeur et ma sérénité au volant.


D'ailleurs les usagers du coin, donc, ont développé un goût certain pour des petits jeux très prisés. Celui qui demeure en tête de liste s'appelle le chronomètre. Le principe est simple : il s'agit de marquer un temps d'arrêt à chaque cédez-le-passage ou stop. A ce moment, au même titre que l'horloge biologique, un chronomètre interne se déclenche. En fonction des sensibilités, le temps d'attente oscille entre 3 et 5 secondes au bout desquelles le véhicule s'engage (quelle que soit la vitesse et la distance à laquelle arrive le véhicule prioritaire !). Et bien entendu, il ne faut surtout pas accélérer, mais bien veiller à rouler progressivement de très lentement à lentement.


La deuxième pratique courante du coin est une variante du précédent. Elle s'appelle le dragster. Elle requiert tout de même deux prérogatives primordiales : une intersection et une vue dégagée sur les deux voies concernées (si cette dernière condition n'est pas respectée, il est alors question du jeu du trompe-la-mort). Donc, ici, l'usager qui ne se trouve pas sur la voie prioritaire doit accélérer dès qu'il aperçoit un véhicule empruntant la route à laquelle il est censé céder le passage. Le principe est simple : parvenir à s'insérer avant au détriment de tout panneau de signalisation, de toute priorité et de toute sécurité avec cette petite difficulté supplémentaire de ne surtout pas marquer d'arrêt ou de ralentissement.


Allez ! Pour vous faire le podium, je vais également vous parler du jeu qui ferme la marche, à savoir : le régulateur. Rien de plus simple, vous adoptez une vitesse de conduite qui doit être à la fois supérieure à la limite autorisée en agglomération (50 km/h), mais aussi inférieure à celle qui régit les routes départementales (90 km/h). Les champions de cette discipline optent très souvent pour miser sur un petit 70km/h. Ensuite, une fois que cette vitesse est atteinte, le but est de la conserver, coûte que coûte, quel que soit le tronçon routier emprunté. Et, cerise sur le gâteau, vous pouvez combiner cette pratique avec l'un des deux autres jeux expliqués juste au-dessus. Le jeu est ici de jouer à l'élastique : distancer dans les villages, bouchonner en campagne...


Pour résumer, si le grand esprit zen n'a pas baisé mon front avant que je prenne la route, la multiplication des situations qui entrent dans la catégorie "trop pressé de faire ch**r le monde" a un résultat, disons, médiocre sur mon comportement...


Et je dois avouer avoir déjà pensé à ne me déplacer uniquement qu'avec ça :


ou ça :


Il existe d'autres petites manies sur la route qui sont aussi communes d'une région à une autre. Mais, en règle générale, jamais les incivilités ne sont aussi caractérisées que sur la région rochelaise, où la mentalité veut qu'outre le chacun pour soit, c'est aussi la mentalité du moi avant les autres. BREF ! En tant que motard dans l'âme, si l'anticipation constante est épuisante, ne pas savoir où aller rajoute une petite dose de stress qui n'est pas négligeable (pour toujours chercher à gêner le moins possible les autres automobilistes). DONC, après avoir remercié nos différents systèmes GPS, je me familiarise désormais avec les grands axes à emprunter avant chaque départ.


Le trajet jusqu'à Disneyland fait finalement intégralement partie de l'organisation du voyage qu'il s'agisse d'aborder la partie financière ou la partie réalisation. Ceci étant dit, même si j'ai toujours été impressionné par le volume de la circulation parisienne (et même un peu effrayé), je kiffe plus les longs trajets que les petits quotidiens. Certainement à cause de la "récompense" qui m'attend à l'arrivée. Mais j'aborde le tout avec la bénédiction céleste du Grand Maître Zen. Quoi que je me souviens de cette fois où notre GPS (Gremlin Position Assist), nous avait carrément fait passer par les quais de Paris en plein rush de Noël, dans des embouteillages qui me donnent encore des cauchemars... Oui, nous ne sommes pas très futés quand un assistant est branché.


Vous auriez bien raison de vous moquer. Et c'est justement parce que j'ai connu cette honte de poser mon cerveau dans la boîte à gants pour me laisser guider par le bout du nez comme une andouille que je ne brancherai plus jamais de GPS. Ou alors, vraiment, pour donner les grandes lignes, des informations sur le trafic en temps réel et le regarder recalculer, recalculer et recalculer quand je ne l'écouterai pas... Et finalement le voir adopter mon trajet.


Il ne reste plus que 17 jours. Le road book est mémorisé. Départ prévu à 3h du matin. Arrivée prévue vers 8h30 avec une petite pause café intermédiaire en milieu de parcours. Cette fois-ci, les papiers de réservation seront à portée de mains pour ne pas faire perdre son temps à l'agent en poste à la barrière. Et puis, nous arriverons sous le porche de l'hôtel, où le voiturier aura la lourde tâche d'alimenter les statistiques. Sur les 4 précédents séjours, deux ont concerné le DLH. La première fois, nous avons été stupéfaits et ravis du service voiturier qui avait tout prix en compte, bagages et voiture garée. La deuxième fois, nous avions dû nous occuper des bagages et de la voiture à garer après nous être fait rembarrer par le voiturier du jour. Nous sommes à du 50/50. Autant dire que cette fois-ci la balance va pencher d'un côté ou d'un autre. Le voiturier, c'est un peu comme le CC : quand vous y avez goûté, vous regrettez un peu d'en être privé la fois suivante (surtout face à de la mauvaise volonté). Il s'agit là de pure curiosité scientifique sur un service mis en avant, hein. Nous n'en ferons pas une montagne, même pas un petit caillou dans la chaussure. Vraiment. De la curiosité...

Dans 17 jours quoi...

Curiosité scientifique bonjour.
Le dlh ayant le service voiturier en standard comme en cc et en non stop tu es vraiment tomber sur.... une grosse faignasse

Je pense que la région marseillaise doit aussi compter parmi les régions championnes en règle de fluidité du trafic et de courtoisie au volant .
Pour le dlh , je crois que c'est par rapport à l'heure d'arrivée ,le nombre de voiturier doit pas être le même à 08h00 qu'à 09h00 .
Sinon , pour trouver le chemin de disney , suis le chateau !

Mdr comme d'habitude ! Et t'as raison brûlons tout les GPS !!!!!!
C'est clair que quand je dois conduire dans marseille je pleure...

Pour avoir habité à Bordeaux pendant quelques années, à l'époque des travaux importants pour le tramway, je préfère le style de conduite là-bas : viril, mais correct. Ici... Pffff... C'est compliqué de rester serein au volant. En respectant scupuleusement le code de la route, vous arrivez à vous faire embêter. Et si vous avez le malheur de montrer votre mécontentement, c'est vous qui êtes pointé du doigt comme danger de la route. Parfois, quand je suis tout seul dans la voiture, j'utilise la technique du cri primaire.

C'est clair quand y a marqué 50 et que je roule à 50 bah je me fais klaxonner et insulter souvent car je roule dans la limitation... bref j'en viens à me demander pourquoi le code de la route existe...

Que j'aime te lire, tu me fais toujours autant rire !

Chez nous en côte d’Armor c'est un peu le même style de jeux chez les conducteurs ! Une vrai catastrophe

Bonjour Gounta !

Je suis ton TR silencieusement depuis le début et... Quelle belle tranche de rires tu nous offres ! J'adore !

Pour avoir passé mon permis dans la région rochelaise, je ne peux que confirmer les habitudes de conduites bizarres dans ce coin là Je te rassure, j'habite maintenant en Alsace et c'est pas beaucoup mieux par ici !

En tout cas je suis impatiente de lire le prochain "billet d'humeur" avant départ !

Bonjour, je rejoins ton pré-tr ,juste génialissime !!!

Et, oui, effectivement, je prépare un autre petit billet...

J'adore ton pré-tr et que dire des gifs qui l'accompagnent...
J'espère que tu nous feras un nouveau Tr, car entre ton sens de l'humour, ta prose stylée et ce séjour en famille au dlh qui s'annonce magique, ton Tr va en passionner plus d'un (e) ici!!!

En y réfléchissant, je me disais qu'un séjour était régi par une sacrée bonne dose d'inconnues quand même. Une sorte d'équation géante ultra complexe. Et si nous sommes en mesure de gérer une partie d'entre elles, il appartient à la Disney Company d'en anticiper un maximum de son côté aussi à travers tout un tas de règles, de conditions, de protocoles, de motivation, de philosophie, d'état d'esprit... Ils n'ont pas la partie la plus facile. C'est certain. Il reste toutefois une inconnue que ni eux, ni nous, ne pouvons contrôler : la météo. Exploration !


Nous sommes d'accord pour dire que la météo n'est pas le plus important. Enfin dans une moindre mesure... Parce que même si, à  10 jours du départ, nous sommes prêts à vendre père et mère pour que la poignée de journées qui nous sépare du jour J s'égraine un chouilla plus vite, que nous nous disons que quoiqu'il arrive nous savons que nous allons adorer, que nous sommes certains que toutes les appréhensions vont voler en éclat à la sortie de l'autoroute, que nous nous fichons finalement bien des petites attentions dont nous espérions pouvoir profiter parce que nous savons éperdument que ce séjour sera merveilleux tel que nous l'avons organisé et bien je dois avouer garder un réflexe hebdomadaire depuis début octobre : celui de me projeter sur les prévisions météo.

Parce que, tout de même, la pluie, c'est de l'eau et les Top Boys vous le diront mieux que moi...


Alors il est arrivé un moment, quand la préparation stagnait, où je me suis demandé quel temps nous attendait pour ce séjour. Et bien que nous nous en fichions, c'est toujours bien de s'y préparer, quand même. Je me souviens très bien de ce jour. Ce devait être le 15 octobre dernier. J'étais en train de barboter dans la piscine, un cocktail à la main, affirmant à ma femme qu'il n'y avait plus de saison, tandis que le soleil permettait à notre thermomètre d'afficher 25°C. Et je revois mon épouse se badigeonner de crème solaire sur sa chaise longue en avouant que, oui, peut-être, effectivement, elle constatait un léger décalage dans les saisons depuis quelques années...



Jusqu'à présent, nous avons toujours eu la chance d'avoir un temps stable. De la bruine, un peu. Pas de pluie récurrente. Dans un premier temps, je me suis alors lancé dans la recherche d'une application météorologique fiable. J'en avais une qui avait tendance à être pire que Météo France. Parce que, mine de rien, ils ont une philosophie du statistiquement global qui m'horripile. Exemple pour cet été qui est considéré comme l'un des  plus chauds, parce qu'ils se basent sur une moyenne nationale, alors qu'ici, en Charente-Maritime, c'est l'un des plus pourris que nous ayons connu. Même avec des indices de fiabilité élevés, ils sont capables de changer leur fusil d'épaule la veille pour le lendemain comme si de rien n'était, allant même jusqu'à avoir le culot de vous dire qu'ils l'avaient prévu...



BREF ! Après quelques tests de comparaison, AccuWeather a remporté la mise.



Fiable, facile de compréhension, multiples possibilités de prévision, avec la possibilité d'éditer le temps sur sa position si jamais il est différent de celui annoncé. Cool ! Mais ce challenge remporté, mon envie de connaître une tendance pour la date du séjour n'était toujours pas satisfaite. Je me suis lancé dans Google l'espace de quelques secondes et la lumière fût...



Difficile de réellement prévoir le temps un mois à l'avance. Et pour l'avoir observé depuis quelques semaines, la tendance glisse effectivement. Au départ, nous partions pour un séjour qui nous promettait de déambuler dans les parcs de la sorte :



Et puis, petit à petit, les prévisions s'affinent. L'évolution glisse de manière plutôt favorable. Aujourd'hui, à 10 jours, la tendance est plus clémente... Si de la pluie nous attend le premier jour, les deux suivants seront (a priori) plus indulgents avec même une possibilité de tirer sur le beau. Un peu coup d’œil sur les températures nous permet également de prévoir les vêtements chauds, car si celles annoncées sont plutôt acceptables, le ressenti estimé est carrément polaire ! Au fur et à mesure des jours et des semaines qui se sont écoulés jusqu'à présent, il est intéressant de voir comment les périodes se déplacent d'un jour à l'autre. Ce qui reste récurrent depuis le début, ce sont les trois phases prévues : deux séries de journées pluvieuses au milieu desquelles se trouvent quelques jours tranquilles. Nous tombions au départ en fin de première partie. Et puis, petit à petit, la vitesse d'arrivée fait qu'aujourd'hui les prévisions nous placent en fin de troisième partie. Il reste 10 jours, de quoi laisser encore le temps au temps. Mais ce sont 10 jours de temps modéré (sans pluie s'entend) qui sont attendus par la suite. Aucune inquiétude dans tous les cas.



Bien entendu, il en faudra plus pour non seulement nous décourager, mais aussi nous gâcher le séjour. Surtout que Disneyland Paris jouit du même principe de micro climat que l'île d'Oléron, sortes de villages gaulois météorologiques locaux...



Une autre météo pourrait aussi rentrer en ligne de compte : celle de la fréquentation du parc. Pour être sincère et reprendre une expression un peu grivoise entendue dans bon nombre de potagers : nous nous en carrons l'oignon (nous ne sommes pas certains de réellement vouloir connaître les détails de la naissance d'une telle formule de style). Les deux derniers séjours se sont déroulés sur des périodes de Noël en plein mois de décembre. Cette fréquentation oscillait entre le curseur "Occupé" et "Forte affluence" et pourtant nous nous étions éclatés (comme quoi la magie Disney opère, puisque malgré le sentiment d'oppression et de panique qui avait saisi l'agoraphobe que je suis à l'entrée du parc le premier jour, vidéo à la clé de ce flux de personnes qui se déversait continuellement, saisissant pour la postérité, tétanisé, la foule passer tout autour du sapin géant comme le ferait l'eau d'une crue, je suis parvenu à tout occulter dès lors que ma femme et ma fille m'avaient rejoint suite à leur pause nature aux toilettes [ET BAM ! Tu l'as vue cette phrase Kakira ? Alors c'est qui le patron ? Proust ? … Oui, tu as bien raison.] . Cette année, au pire la période est indiquée en "Jaune" sur Météosensible, au mieux elle est au plus bas "journée calme" sur Ooparc (avec un petit pic pour le vendredi sur chacun des sites).



Je pense que nous devrions voir la différence. Pour consulter les temps d'attente quotidiennement en semaine pour se faire une idée, ils dépassent rarement les 30 minutes. Mais ne nous emballons pas ! N'allons pas nous porter la poisse ! Mais bon, nous pouvons peut-être nous permettre un petit...


Avec tout ça, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent. Les valises vont se préparer assez rapidement, en catimini...


Il faudra aussi apporter un peu d'attention à la préparation de la voiture...



Le week-end prochain sera le dernier à attendre. Deux jours plus tard, l'opération "My key 2 Mickey" débutera. Tout est prêt à se dérouler sans accroc...

J'adore toujours autant te lire, et que de belle poésie !
Je suis moi même river sur mon écran à zieuter méchamment et menacent la météo d'afficher de la pluie

Météosensible je le boude, il n'est plus actualisé

Mais rien, non rien n'atteindra mon moral au beau fixe direction Disney !

J'adore toujours autant te lire !
Je me reconnais dans ta recherche de site météo fiable et ta scrutation de ladite météo et scrutation des différents sites d'affluence ^^

Les enfants comptent en dodos. Moi je compte en billets d'humeur. Plus qu'un et nous y serons presque !

Comment sa les enfants ?! Moi aussi je compte en dodo !!! (Rectification, on me dit dans l'oreillette que je suis une grande enfant )

Allez courage Gounta sa approche !!!

Oh oui... Plus que 7 jours... Enfin 7 dodos...
Rien qui ne mine le séjour, mais je viens d'avoir des précisions sur la rencontre du Père Noël.
Il y a 6 ans, nous traversions un village de Noël et nous retrouvions Santa dans sa cabane. Très sympa. Là, il se trouve au Meet Mickey. J'ai un certain a priori sur le contexte de la rencontre, malgré le fait que l'accès ouvert dès les EMH soit très pratique. Je me suis donc entraîné à sprinter avec 60 kilos sur le dos pour rien... Je ne suis pas rassuré tout de même. Il y avait un aspect convivial que je ne suis pas sûr de retrouver cette année. Et, dans mon idée, cette rencontre est censée être le point de départ de notre séjour eût égard à l'histoire que nous avons brodé.

Oui , j'avais lu ton tr et ta course effréné .
Le point de rencontre est effectivement très prisé , il est ouvert aux moments de magie en plus .
Allez plus que 7 dodos

Je suis sur que le Pére Noël arrivera à donner tout la magie souhaité ! A près tout, c'est le père noël non ?!