L'album en anglais est sorti, bizarre que l'album en Français n'existe pas. j'ai pas fait attention, mais aucune musique avec voix chantée en français dans le film ?
J’avoue qu’à la base, j’attendais plus Soul cette année mais au final En Avant est une belle réussite. Un univers très plaisant et surtout un film très touchant, j’ai vraiment aimé le personnage de Ian. Comme souvent avec Pixar, j’ai eu du mal à retenir mes larmes par moment.
J'ai beaucoup aimé les 2 frère sont très attachant les personnages de la mère et de la Manticore sont sympathique et puis j'ai tout de suite accroché à l'univers.
Spoil mineur; question pour ceux qui ont vu la vost: C’est moi qui rêve ou j’ai l’impression que le sous titre a passé à la trappe la référence lgbt, en traduisant « ma copine » par: « la copine d’une copine » ?
Spoil mineur; question pour ceux qui ont vu la vost: C’est moi qui rêve ou j’ai l’impression que le sous titre a passé à la trappe la référence lgbt, en traduisant « ma copine » par: « la copine d’une copine » ?
Ah bon? Car dans la VF (audio), elle parle bien de la fille de sa copine.
Spoil mineur; question pour ceux qui ont vu la vost: C’est moi qui rêve ou j’ai l’impression que le sous titre a passé à la trappe la référence lgbt, en traduisant « ma copine » par: « la copine d’une copine » ?
Ah bon? Car dans la VF (audio), elle parle bien de la fille de sa copine.
Comme je suis dyslexique parfois je lis mal mais j’ai le souvenir d’avoir lu copine d’une copine
Brozen
Âge : 24 Messages : 1401 Localisation : A Zootopie, dans le quartier de Tundratown Inscription : 01/10/2016
Vu également le film. Je publie directement ma critique.
Citation :
À nouvelle décennie, nouvelle ère et nouveau départ pour Pixar Animation Studios. Désormais séparés de leur père fondateur, les magiciens de la 3D voguent vers des horizons inconnus avec un tout autre capitaine à bord en la personne de Pete Docter. Et bien que Toy Story 4 soit plus ou moins non-officiellement et accidentellement leur premier film sans le parrainage de John Lasseter, c'est bel et bien En Avant qui ouvre cette phase primant sur l'arrivée d'une branche toute fraîche de conteurs.
Ce devoir d'inauguration est confié à Dan Scanlon, papa du prequel de Monstres & Cie, qui a la chance de pouvoir créer une histoire neuve et surtout très personnelle basée sur son deuil familial. Si Rebelle avait déjà en partie touché à la fantasy, En Avant l'épouse entièrement en peuplant uniquement son univers de créatures fantastiques avec l'originalité de le voir lentement muter vers un monde moderne, dépourvu de la moindre trace de magie ou d'émerveillement et tristement semblable au notre.
La démarche de Scanlon est pour le moins singulière, miser sur un espace terni par les avancées technologiques, la mécanisation et l'évolution des normes mais dissonant par l'apparence grossière et la nature-même de ses habitants, son message se situe quelque part entre Cars, Quatre Roues et Wall-E, dénonçant la perte d'identité, la destruction de patrimoine et la conformité d'une communauté au profit d'un mode de vie plus pratique, facile et sans risques. Le défi est de pouvoir jongler avec ces paradoxes et de garder un niveau d'attention maximal. Là-dessus, le réalisateur s'en remet à ses personnages.
La quête des elfes Ian et Barley va les pousser, non pas seulement à trouver le moyen de ramener leur père à la vie le temps d'une journée, mais de quitter cette civilisation qui a pris le pas sur leur savoir d'antan, de sortir du milieu urbain pour revenir à leur essence première, de comprendre leur Histoire et de renouer avec les assises de la magie. Si la mise en scène est un peu trop fonctionnelle et manque d'audace, les astuces pour dénoncer l'effacement folklorique ne sont pas seulement comiques, elles servent réellement la morale sur la désacralisation en créant des ponts malins entre les péripéties (une épée légendaire vendue à bas prix chez l'apothicaire, des monstres qui délaissent leurs aptitudes au vol, des mythes et des cartes qui perdurent par des jeux et des tatouages etc...).
On peut regretter que Dan Scanlon n'aborde pas plus l'autre penchant de cet art, la sorcellerie, et que l'ancien monde soit assez timide dans son imagerie passé l'intro (la direction artistique n'est pas forcément le point fort du film) mais on savoure la cohérence du récit de ne pas aller chercher l'épique là où il n'il y en a pas (hormis le climax où l'objectif est bien plus intéressant que la menace) et de rester focalisé sur une petite échelle, celle d'une famille quelconque dont le seul don particulier est dépassé et oublié de nos jours. La route à suivre ne concerne que les frères Lightfoot et les conséquences ne les toucheront qu'eux et leurs proches.
Car la cause de leur voyage est vectrice d'émotions fortes, la possibilité de faire revenir un défunt pendant 24 heures sachant que les deux héros doivent surmonter leur chagrin différemment et qu'ils placent leurs derniers espoirs dans cette réunion. L'animation du corps incomplet du père est extrêmement réussie, les animateurs devant lui donner une personnalité rien qu'avec les mouvements de ses jambes et trouver un moyen de communiquer par le toucher. L'idée est propice au rire mais c'est bien la poésie qui en ressort le plus, une forme de beauté purement pixarienne qui prépare déjà la résolution à venir.
Comme pour Monstres Academy, l'épilogue est aussi intelligent que profond, faisant grandir ses personnages par des décisions qui leur coûtent beaucoup individuellement et étendant son sujet au-delà du rapport au père. En Avant est une ode à la fraternité, qui montre que la transmission se fait à travers toutes les étapes de la vie, que chaque minute est précieuse et qu'il faut en profiter au lieu de vouloir la transformer en seconde. L'alchimie irréprochable entre Tom Holland et Chris Pratt finit d'expliquer l'attachement que l'on porte vis-à-vis de ces personnages très humains et complémentaires qui ne sont pas loin de nous arracher une larme.
Sur bien des aspects, En Avant ferait presque rappeler un certain 1001 Pattes, un film qui ne paie pas de mine au premier regard mais qui est pleinement marqué par l'esprit Pixar et qui perpétue l'incroyable héritage cinématographique d'un studio d'exception. 25 ans plus tôt, ces artistes changeaient le paysage de l'animation pour toujours. Un quart de siècle plus tard, ils sont toujours là et continuent à faire ce qu'ils savent faire le mieux, nous questionner et nous bouleverser.
Les adultes sont juste des enfants qui ont grandi.
J'ai vu le film jeudi soir et je l'ai adoré. Ce film m'a profondément touché. Comme j'ai perdu mon père avant l'âge de 3 ans et que je n'ai qu'un seul frère plus grand que moi, ce film m'a fait remonter beaucoup de souvenirs.
Attention risque de spoil /!\ Un peu déçue, je m'attendais à mieux. Je ne trouve pas que ce soit un film qui ai une réelle identité. Ca m'a fait pensé à un mix entre Monstres Academy et Indiana Jones. Et aussi du donjon et dragon tiens. Un peu plat, pas de vrai méchant, pas de tension , la musique n'est pas marquante, je suis pas fan du style du film en fait. J'ai trouvé ça bizarre que la technologie ai remplacé la magie. Je n'ai pas du tout aimé le passage avec les fées motardes, je n'ai pas trouvé ça drôle. Les problèmes se résolvent un peu trop facilement. Le héros du film , Ian est le cliché du geek timide loser de l'école qu'on voit dans tous les films américains. Je trouve ça redondant . Je sais pas pourquoi mais il m'a beaucoup rappelé Spencer dans Jumanji . Manque de charisme des personnages, ce sont les clichés qu'on voit dans les films américains. Je ne me suis pas identifiée aux héros. Les personnages secondaires n'apportent rien. La manticore ne sert à rien je trouve. Les personnages sont vraiment pas beaux.
Spoiler:
Le passage ou Ian marche sur le vide et à la fin quand ils doivent traverser tous les pièges c'est clairement repompé sur Indiana Jones. j'ai trouvé la fin , d'un côté , très belle (et couillu) , mais d'un autre côté frustrante. Je voulais voir au moins une interaction entre le père et ses fils.
C'est dommage parce que j'aimais l'idée de base. Je ne dis pas qu'il est nul attention , mais c'est pas mon style.
En Avant a amassé 40 millions $ au box-office nord-américain lors de sa première semaine en salles, signant l'un des plus bas début pour un film Pixar... Malgré cela, il était cependant le film n#1 au box office américain et dans le monde cette semaine :
Salut la compagnie! Je ne souhaite pas regarder trop de BA ou d'infos sur le film pour garder le plus de surprises possibles (je b'ai pas encore vu le film mais je devrais le voir mardi si tout va bien), mais je me demandais si certains pouvais me renseigner.
J'aimerais connaître le nom original (en anglais donc) de Fournaise (le petit chien dragon de Barley et Ian).
J'ai vu le film cet après-midi (on devait être une dizaine dans la salle). Et j'ai beaucoup aimé. J'adore la fantasy de base donc ça aide. Et puis je m'y suis vraiment identifiée aux personnages, ça m'a beaucoup parlé. Je crois que je n'ai jamais autant pleuré devant un Pixar d'ailleurs, c'est pour dire. Je serais curieuse de le voir en VO la prochaine fois
Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12847 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
Le scénario, en plus de ne proposer que des grandes lignes est assez peu enrichie au fil du film. Cela dit, il y a un concept, un bon concept bien "Pixarien", bien alléchant, bien imaginé mais bon c'est plus la toile de fond de l'histoire que le vrai sujet du film, un peu comme pour Arlo "et si les dinos n'avaient pas disparus". Au final ça relève plus d'un contexte visuel qu'autre chose. C'est à dire que passé 20 minutes, c'est presque dommage d'avoir fait le tour du bestiaire du film et de toutes ses astuces quasiment. Là ou on ne cessait de s'émerveiller tout du long d'un Monstres et cie sur le design, l'univers et les participants par exemple ... Ce film est très fun, c'est de bon coeur mais c'est tout de même ultra cousu de fil blanc. Ce qui est expliqué et mis en jeu au départ, se réalise à la fin sans trop de surprises ni de suspens. Et ce qui s'est passé entre deux a presque plus fait office de remplissage que de vrai parcours perso/aventure.
Donc pas mal cool mais j'ai l'impression que les possibilités étaient infinies et qu'on a eu le minimum. J'ai regardé comme n'importe quel autre animé qui aurait pu venir de la concurrence ou pas, un film parmi d'autres. Hélas pas le Disney dont je vais parler à tout le monde autour de moi dans les semaines et les mois à venir ...
Princess Meg Modérateur
Âge : 28 Messages : 12847 Localisation : Dans la citadelle de Vahla Ha'Nesh. Inscription : 07/06/2013
En attendant de le voir au cinéma (si jamais ça se fait, avec les cinémas qui ferment rien n'est moins sûr), mon aventure En Avant se traduit par le jeu Disney Magic Kingdoms. Je peux d'ores et déjà prédire que Barley fera partie de mes personnages favoris, il a l'air super fun! Cela dit en dehors de lui, Ian et Fournaise, les autres personnages me laissent assez indifférents pour le moment (je précise qu'en dehors de DMK je n'ai vu que le teaser et la 1ère BA), mais nul doute que mon avis changera après visionnage du film.
En tous cas l'univers m'intrigue et m'attire beaucoup! ^^
J'ai été le voir juste avant que les cinémas ferment (jeudi soir) et j'ai juste adoré ! Pour moi, il est parmi mes Pixar favoris (qui sont "Là-Haut" et "Arlo", un film trop sous-estimé à mon sens). Mais là, il va se taper un flop injustement à cause de la situation actuelle, alors qu'il mérite justement d'être vu ! ='(
Triste d'en arriver là mais c'était la chose la plus logique à faire au lieu de le laisser en plan. Par contre, avec une accessibilité en streaming un mois seulement après la sortie cinéma, je me demande quel impact cela aura sur les sorties vidéos. Ça ne rimera plus à grand chose de le distribuer sur support physique avec des mois de retard. Est-ce que En Avant risque d'être malgré lui le début de la fin de l'exploitation vidéo chez Disney?
Les adultes sont juste des enfants qui ont grandi.