Vacancier mystère 2016 : Les pères noël prennent des vacances !

 ton idée est peu être louable mais tu pense pas au soigneur .Je comprends pas que tu parle d'un parc que tu n'as jamais visité de ta vie. Pairi daiza  n'est pas cette endroit sordide que tu pense. Les animaux ont bien plus d'espaces dans leur enclos que dans un zoo , c'est pour cela que c'est un parc zoologique. Tu pense au bonheur animal et c'est bien mais mettre tout le monde dans le même panier c'est un gros amalgame. Il faut aussi penser au soigneur qui sont des passionnées des bêtes sinon il aurait choisi un autre métier. Je dis ca car de plus en plus de gens, ne pense plus qu'un soigneur peut aimé les animaux qu'il garde. Ma soeur rêve d’être soigneuse, elle prend soin des bêtes que l'ont a dans le jardin (lapin, poule, canard). Je veux pas m'engager dans des guerres de chapelle mais voilà mon avis. Car cela m’agace d'entendre que tout les parc sont des mouroir.... merci

   Ce fut la veille de leurs 18 ans que sonna le glas de leur belle complicité, leur père surprit son fils embrassant avec passion et envie celui du voisin. S’en suivit une dispute mémorable, dont elle fut témoin malgré elle. C’était la goutte d’eau de trop pour ses parents, d’autant que quelques semaines avant, par deux fois, Ethan fut raccompagné à la maison par une voiture de police. Kelly avait toujours pensé qu’elle vivait dans une famille tolérante ; les Beausseigne, d’origine québécoise, n’étaient pas du tout conservateurs, et s’étaient même réjoui de la réélection de Bill Clinton en 1996, c’est dire. Toujours est-il que son père prit la décision d’éloigner Ethan de l’objet de ses désirs, et par ricochet, de sa sœur. Voulant accélérer sa carrière naissante en politique, il ne souhaitait pas que ses adversaires puissent se servir de son fils pour l’attaquer et le traîner dans la boue… Quelques semaines plus tard, sans même qu’elle fut mise au courant, son frère fut « transféré » en Suisse, dans une grande école internationale, où l’argent permet de recadrer les plus récalcitrants. Elle avait été déboussolée, et ne savait pas si elle en voulait plus à son père, ou à son frère. Comment Ethan avait-il pu lui cacher ça ? A eux deux, ils auraient été plus forts et auraient pu affronter la figure paternelle plus facilement. Bien évidemment, elle en avait voulu également à son père, qui semblait privilégier ses intérêts plutôt que le bien-être de ses enfants. Elle était tiraillée entre les deux, mais se retrouvait seule désormais dans la grande maison aux allures désormais de manoir hanté. Son frère parti, et sans nouvelles de lui, elle se concentra donc sur ses études. Ce dernier ne donna plus de ses nouvelles pendant plusieurs mois.


   Il s’était senti trahi, à raison, et ses contacts avec la famille furent rares pendant plusieurs années. Les liens forts s’étant brisés, Thanksgiving ou Noël n’avaient plus eu le même éclat. Elle s’en voulait terriblement, de ne pas s’être opposée à son père, elle lui avait déjà dit de nombreuses fois. Heureusement avec le temps, les choses se tassent, chacun mûrit et grandit. Épisodiquement il avait tenu informé sa sœur de sa nouvelle vie en Europe, et semblait plus heureux, et apaisé. Ils renouaient petit à petit.
C’est donc grâce à lui qu’elle décida de changer de vie. Il était revenu dans la grosse pomme pour fêter son anniversaire avec sa sœur à nouveau adorée, et il avait une grande nouvelle à lui annoncer : il allait vivre à Paris. Elle fut époustouflée par son récit, et surtout, par cette volonté de changer de vie. Lui qui rêvait d’être astronaute et d’aller sur la lune quand il était enfant, serait en fait journaliste dans la ville lumière. C’est grâce à Ethan qu’elle trouva la force et le courage de renoncer à la carrière que lui destinait son père et qu’avec Christie, elle créèrent leur entreprise. Cette amie si chère à ses yeux avait murement réfléchi sur ce business, qui était à la base une passion commune, évoquée sur les bancs de l’université. Elle se demandaient si souvent en riant ce qu’elles faisaient en droit alors qu’elles avaient toutes les deux la profonde envie d’embellir la vie des gens, plutôt que pinailler sur tel ou tel point litigieux d’un contrat mal rédigé. Il ne fut pas utile de pratiquer le vaudou, ni d’allumer de cierge pour que leur affaire fonctionne : l’une et l’autre avaient démarché auprès d’amis de leurs parents et les réactions furent très positives, et ce, très rapidement. Elles jouissaient désormais d’une très belle réputation.

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   Pas d’open-space dans leurs locaux, il fallait montrer qu’elles avaient du goût, et cette disposition des bureaux ne leur aurait pas permis de le faire. La salle commune était cosy, et y faire une petite pause entre collègues, très agréable. La salle de réunion respirait la sérénité, d’autant qu’on pouvait admirer la cime des arbres, avec cette douce sensation d’être ailleurs qu’en ville. Il y avait différents espaces de travail, et chacun y était au calme ; si la porte restait ouverte, on pouvait aller et venir à sa guise. Sur son bureau étaient disposées des photos de son frère chéri, d’Andrew évidemment, de ses parents, mais il y trônait également un petit cochon déguisé en tyrolien typique, qu’Ethan avait eu la bonne idée de lui offrir quand il faisait ses études en Suisse. Il l’avait mise au défi de l’exposer au grand jour. Elle aimait le présenter à ses clients dans un sourire comme « la faute de goût qu’elle ne ferait jamais chez eux ». Elle se cala dans son fauteuil, et appuya sur l’interphone qui lui faisait face :

- « Christie, je suis là, tu peux venir me voir ? »

- « Je vole jusqu’à toi avec un grand café ! »

Elles étaient toutes les deux fatiguées. Elles évoquèrent le « cas » Walker, et décidèrent qu’elles iraient toutes les deux voir ce couple maléfique. C’était le surnom qu’avait décidé de leur donner Christie : des gens qui en harcèlent d’autres, pour un simple miroir, venaient forcément des enfers ! Elles rirent de bon cœur en se jurant de ne pas faire la gaffe devant eux.

- « Alors ?! Sir Andrew… Si tu passais définitivement à autre chose ? On ne va pas attendre que tu sois une petite mémé, que t’aies un dentier et qu’t’utilises un déambulateur pour ENFIN avouer que tu l’as oublié ? »

- « Non, je sais bien… »

- « D’autant que t’es trop jeune pour être cougar, et un poil trop âgée pour prétendre épouser un veuf richissime ! »

- « Rappelle-moi qui a fréquenté pendant plus d’un an un cinquantenaire ? » lui glissa Kelly en souriant…

- « Oui, mais l’obligation de subir des séances d’épilation intégrale pour plaire à monsieur, a eu raison de cette relation ! Et je te rappelle que tu dois emporter ce secret jusqu’au tombeau !  Surtout que depuis, j’ai tout de même revu le critère d’âge à la baisse. »

- « Je passe du coq à l’âne, mais comme ton monsieur d’âge mûr était avocat, ça m’a rappelé mon coup de fil de ce matin, celui qui m’a réveillé. Smith and Horwitz. Un cabinet de la ville. Ils veulent que je passe les voir dans la journée pour évoquer une future collaboration. J’en sais pas plus pour le moment. Personne ne les a eus au téléphone avant moi ? »

- « Pas à ma connaissance… Hum… Tu comptes accepter ? »

- « Pour le moment, ça reste flou, je ne suis pas certaine de ce qu’ils veulent, on verra le moment venu, je passe les voir cet après-midi. Allez allez, on passe chercher nos merveilleuses poignées de porte, et on file à Southampton. »

- « Ma p’tit Kelly, j’te rappelle qu’il n’y a pas que le boulot dans la vie, et que ce soir on dîne avec Helen. Alors, pour une fois que son mari accepte de garder seul Aaron, on va enfin pouvoir se lâcher un peu ! »

Elle avait totalement zappé cette soirée. Helen, c’était en fait une de leur première cliente. Elle était la fille d’un gros industriel du coin, et le cadeau de mariage de son père fut une ancienne demeure familiale, accompagnée du budget rénovation qui allait avec. Elle s’en était donnée à cœur joie, et s’étaient liées d’amitié les unes aux autres. Son fils avait désormais 1 an et demi, et il était, selon elle, grand temps qu’elle réapparaisse en ville « avant de péter un câble » dans sa maison.