Partie 3 : une fin de soirée au calme
La route du retour de Belleair nous a paru interminable. Nous repartons sous les derniers rayons du soleil, ce qui permet d’avoir de jolies teintes.
Mais nous repartons aussi en plein quand tout le monde rentre du boulot, et donc bien évidemment, nous tombons dans les bouchons.
Quand à 17h30 je vois qu’on n’a pratiquement pas avancé, je sais directement qu’on ne sera jamais à l’heure. Je décide donc d’appeler la centrale de réservation pour les prévenir. Je tombe sur une gentille CM qui nous demande combien de temps on estime qu’on aura en retard. Je lui dis une bonne demi-heure, et elle arrive à nous trouver une table pour 19h20. Chouette, génial, extra ! Je la remercie au moins mille fois, et je suis rassurée… pour un court instant seulement car en plus des bouchons, nous nous taperons de la pluie.
Bon, je laisse tomber, j’arrête de stresser en regardant le GPS qui n’arrête pas d’afficher des trajets rouge et noir
(~En rouge et noir, j’exilerai ma peur~). Je suis choquée quand on passe un panneau publicitaire contre l’avortement qui dit « Mon cœur bat au bout de 18 jours. Voulez-vous vraiment me tuer ? ». Je trouve ça surréaliste, mais on est aux US, donc c’est une autre mentalité.
Après avoir bravé la pluie, les bouchons, à nouveau la pluie, tout ça dans la nuit, nous entrons à nouveau sur le territoire de WDW. On aperçoit le Swan & Dolphin Resort, signe qu’on est bien sur la bonne route (nous nous dirons pendant tout le séjour que le point de repère du complexe, c’est le Swan. Tous les chemins mènent au Swan).
Au final, nous arriverons au Boardwalk à… 19h40. On a 1 heure de retard sur notre horaire initial, tout va bien ! Je peux vous le dire dès maintenant, nous ne serons jamais à l’heure à une seule réservation à partir de ce moment (ou peut être une ou deux).
A l’entrée du parking, le vigile nous demande à quelle heure est la réservation, je lui donne le second horaire, il nous répond « correct ! », nous souhaite bon appétit, et nous dit où aller nous garer.
On se presse un peu, mais juste un peu. De toute façon on est déjà en retard, donc ça sert plus à rien de courir.
Quand on arrive devant l’entrée du Boardwalk, je reste sans voix. Je le trouve magnifique !
Et le lobby, c’est pareil, magnifique !
Cela dit, on n’a pas trop le temps de s’extasier. Je cherche le nom du restaurant partout mais je ne le vois pas. Un CM repère ma détresse et me propose son aide. Il nous explique qu’il faut prendre les escaliers et sortir de l’autre côté.
Nous l’écoutons et nous retrouvons de l’autre côté donc, face au Beach Club et au lac, avec une vue géniale. Il y a de l’animation, c’est sympathique comme tout, mais une fois de plus, on ne traine pas, et on trouve rapidement l’endroit où nous alimenterons nos estomacs affamés
(nager et conduire ça donne faim).
La « Trattoria al forno », un restaurant italien dans lequel en ouvrant la porte on arrive devant un mur de vin !
Sur le mur latéral, des portraits de familles décorent la salle.
On va au podium tout sourire (comme pour faire passer notre retard un peu plus en douceur).
On s’enregistre sans soucis, et elle nous demande de patienter. J’en profite pour faire un tour aux toilettes, et à mon retour, on nous place à table dans un coin, à côté d’une table de québécois hyper bruyant. On nous demande si on a plus de 21 ans et on nous laisse la carte des vins que je n’ouvrirai même pas.
Et moi non plus puisque je dois conduire après. Et aux US, c’est tolérance zéro !Le restaurant est grand et très joli, et possède une cuisine ouverte.
Nous sommes un peu fatigués, mais on arrive à avoir le sourire.
La serveuse arrivera peu de temps après pour nous conseiller dans le choix des plats. Après avoir pris la commande, elle reviendra avec du pain, et de l’huile d’olive. On n’a toujours pas compris leur trip avec l’huile d’olive à manger avec du pain.
Le pain était bon, pour du pain outre atlantique. En plat principal je prendrai des spaghettis à la bolognaise.
et Mickaël prendra des spaghettis à la carbonara.
Ce sera bon et copieux, nous ne prendrons pas de dessert. Je veux quitter au plus vite ce brouhaha que font les canadiens. Nous en aurons pour un peu moins de $55, tips inclus.
Un bon petit resto italien, j’en garde un bon souvenir. Pas sûr qu’on y retournerai absolument une prochaine fois, mais c’était sympa.Nous utilisons le Magic Band pour payer, et nous quittons le restaurant au bout d’une heure.
A l’extérieur devant le restaurant, un magicien se produit. Il fera un tour avec un smartphone qu’il arrivera à mettre dans un ballon (on n’a toujours pas compris comment).
Devant le Boardwalk, il y a la projection du film en extérieur, mais il n’intéresse pas grand monde : c’est Toy story.
On se balade un peu pour profiter de la vue.
Un caricaturiste est également là pour ceux qui sont tentés.
C’est pas un drame de le louper, vous en avez un dans tous les resorts, et même dans les parcs vous pouvez en trouver.Je commence à sérieusement fatiguer, on décide donc de rentrer à l’hôtel. Je n’ai même pas le courage de prendre le lobby en photo. Mais alors qu’on arrive à mi-chemin, on entend des explosions de feux d’artifices. Je regarde ma montre, il est 21h, on est proche d’Epcot, c’est Illuminations qui vient de débuter. On trouve dommage de partir maintenant alors que nous voyons les reflets dans le ciel. On décide alors de faire demi-tour pour contempler le spectacle au bord du lac. Et on a bien fait, ce sera le seul moment où nous aimerons illumination (et une autre fois sur le parking d’Hollywood Studios).
Ce sera un des plus beaux moments du séjour.
Quitte à être revenu, on prend le temps cette fois de visiter le lobby du Boardwalk. C’est un hôtel où je me vois bien résider, je le trouve très romantique.
Après ce tour, nous rentrons bien au Art of Animation, une fois de plus la tête pleine de beaux souvenirs.
Nous faisons une halte à la conciergerie, car je souhaite payer le solde de notre chambre. On me dira que se sera prélevé directement sur la CB qui est liée à notre compte. Ça m’embête un peu, car j’aurais préféré solder avec la Travelex Card, mais bon, tant pis, je n’ai pas envie de me prendre la tête.
Nous retournons à notre chambre, pour la dernière fois du séjour. Mais ce soir, le coucher est particulier. En effet, demain nous commençons notre découverte des parcs, et je suis prête pour partir à la chasse aux personnages.
Je vérifie pour la première fois les horaires de Magic Kingdom sur la télé, et là, on découvre avec surprise que l’horaire de fermeture a été étendu de 20h à 23h.
On ne tarde pas à se coucher, car le lendemain, le réveil se fera très tôt, car nous sommes attendus pour un petit-déjeuner royal à 8h.
- Bilan de la journée a écrit:
-Elia 15 005 pas (10,16 km)
-Mickaël 11 596 pas (7,99km)