Je ne dois vraiment pas être la cible de ce genre de promo, car je trouve ça plus gênant qu'autre chose. A croire qu'ils avaient besoin d'occuper le stagiaire de 3e... Après, ça aurait pu fonctionner avec certains personnages genre Ralph et Vanellope, ou encore Timon et Pumbaa, ou Mushu voir Olaf... Mais là Maléfique en prend un coup ^^"
Vu... Meilleur que le premier mais bon c'est pas difficile de faire mieux. Il y a quelques moments fort mais sinon on l'oublie vite et la fin est interminable.
"If you can't get the girl but your best friend can, it's time to move your booooodyyyyy".
Le bide d'Alice de L'Autre Côté du Miroir aura servi de leçon à Disney en 2016, leur public est prêt à se faire avoir une fois mais deux, le potentiel commercial des remakes en Live-Action s'arrête à un seul film, d'où la nécessité pour l'entreprise d'accélérer leur rythme de production si elle veut charger au maximum son planning et rester conquérant annuel du box-office. Mais le vilain petit canard que voilà était déjà trop avancé pour être annulé, la star/productrice avait fini par signer et tant qu'à essuyer les critiques, pourquoi ne pas essayer de réparer les pots cassés?
La scénariste Linda Woolverton a donc la même mission que pour la suite d'Alice au Pays des Merveilles, faire son mea culpa auprès des fans et tenter d'effacer ses bourdes en explorant plus en profondeur le background des personnages et les fondations de cet univers féerique. Mais la tâche n'est pas aisée, Maléfique : Le Pouvoir du Mal payant au centuple les erreurs de son film de référence.
Maléfique, premier du nom, fût si inapte à donner la moindre personnalité à son anti-héroïne avant sa prétendue transformation psychologique (résultat, il faut le rappeler, de l'entêtement de l'équipe à faire un film en-dessous des deux heures, envoyant ainsi à la poubelle 15 à 20 minutes de prologue comprenant les parents de Maléfique pour tout reshooter de façon à ce que l'intro tienne en 5 minutes) que sa suite ne peut qu'en pâtir. Le spectateur ne sachant rien du personnage avant qu'il devienne "diabolique", il est embarrassé de retrouver la sorcière diantrement cynique, froide et à la limite du racisme, cinq années s'étant pourtant écoulées depuis la fin des hostilités. Un peu comme si le film précédent avait oublié de nous présenter son caractère, ou que le nouveau fait n'importe quoi avec pour justifier les pires idioties qui viendront.
La confusion laisse place à l'éclat de rire quand Joachim Rønning nous dévoile, via un plan-séquence en images de synthèses interminable et surtout absolument hideux, un royaume environnant au nom imprononçable (Ulstead) qui, comme c'est étrange, n'a jamais été vu ou mentionné un film plus tôt malgré son extrême importance et ce alors qu'il est, comme c'est pratique, séparé de la Lande par un bord de lac d'une cinquantaine de mètres. C'est presque aussi plausible que de nous faire croire que Metropolis et Gotham City sont villes voisines... wait.
Mais ce serait oublier la base de l'histoire qui est le futur mariage d'Aurore et Philippe. Car ce que Woolverton faisait passer pour une blague casseuse de codes est maintenant tout à fait sérieux, l'auteure nous demande de passer outre sa moquerie d'ado rebelle pour que l'on accepte son retournement de veste quant à l'écriture du prince, peut-on encore parler de marcher sur la tête à ce stade? Problème, la romance a eu lieu entre les deux opus et croire à ce couple est aussi faisable que croire à une légende locale qui aurait trafiqué la vérité pour ruiner la réputation de Maléfique. Ça tombe bien, c'est ce qui arrive. Une nouvelle fois, on ne parle pas d'un pays lointain où les rumeurs auraient altéré l'histoire au fil des ans, on parle d'un lieu situé à proximité du royaume d'Aurore où on a la vague impression qu'il n'y a eu aucun contact politique en 5 ans, ça ou alors on nous prend vraiment pour des cons.
On l'aura très vite compris, le scénario de Maléfique : Le Pouvoir du Mal part dans l'auto-reboot, espérant manipuler l'audience par des astuces visibles comme le nez au milieu de la figure. On se demande si le script a été relu avant le tournage tellement la mise en scène grotesque vient parfois contredire les rebondissements, notamment ceux impliquant la Reine Ingrith jouée par la classieuse Michelle Pfeiffer, ouvertement affichée comme la grande méchante mais mise au centre d'un twist qui n'en est pas un sur la culpabilité de Maléfique. Ou la présence de fées noires qui est vendue dès la première scène et qui ne fait pas du tout sens avec le déroulement qui suit, comme s'il manquait des morceaux ou que tout avait été réécrit à la dernière minute.
Tous les personnages étant atteints d'Alzheimer, Woolverton voit son travail facilité pour faire évoluer son récit, tous les conflits pouvant être résolus en une phrase si l'un des protagonistes avait la jugeote de se défendre ou de rappeler les faits véritables devant une Pfeiffer qui dévore ses interlocuteurs (une pensée à ce dîner diplomatique où la tension est à son comble quand Maléfique manque de se faire attaquer par un gros minet). Ne faisant plus aucun effort pour cacher sa flemme (le piège de Ingrith risiblement criard, la Lande contenue dans une petite chapelle, Aurore qui trouve sans explication la cachette de sa belle-mère), le film bâcle honteusement tout ce qu'il entreprend quand il ne sait pas quoi faire de son casting (Chiwetel Ejiofor présent un petit quart d'heure, Sam Riley encore plus sous-exploité qu'avant alors qu'il était un des rares points positifs du précédent volet).
Cela touche même Angelina Jolie qui a dû être victime d'une angine pour n'avoir quasiment aucune réplique dans la deuxième heure, l'actrice n'apparaît étrangement que rarement dans son propre film et pour ne quasiment rien dire avant le final, rendant son rôle encore plus inconsistant tant ses réactions disproportionnées sont absurdes (le pétage de câble complètement gratuit lors du repas, son mépris excessif envers les humains, ou bien sûr l'affrontement de fin qui la montre comme un électron libre sans aucun contrôle).
Spoiler:
Et parce que le ridicule ne tue pas et qu'une Maléfique guerrière ne suffit pas, cette fois, le studio veut tellement donner aux fans ce pour quoi ils ont payé leurs places qu'il va jusqu'à, grâce à un deus-ex machina stupide, métamorphoser le personnage en un phénix géant, écho évident au dragon pour se faire pardonner du troll débile de 2014.
Mais reconnaître ses fautes c'est une chose, savoir les corriger c'en est une autre. Et la conclusion de Maléfique : Le Pouvoir du Mal dépasse tout ce qu'on pouvait imaginer en terme d'idiotie et de niaiserie.
Spoiler:
Pour ne pas dire que c'est carrément dérangeant de voir ces peuples, qui viennent de s’entre-tuer quelques minutes plus tôt, devenir les meilleurs potes du monde et célébrer un mariage sur le même sol où est versé le sang de leurs frères d'armes, tombés au combat. Dans une lutte clairement génocidaire, la façon dont sont presque ignorés les décès et dont le champ de bataille est déguisé par de jolies fleurs provoque un vrai malaise.
Ceci est juste symptomatique d'une commande exécutée sans passion où Joachim Rønning suit la voie de Robert Stromberg en copiant sans scrupules l'imagerie d'Avatar (les fées noires sont des duplicatas des Na'vi dans leur écosystème, leurs environnements, leurs traditions et leurs mouvements), reprenant au pif les caractéristiques narratives du premier film (la narratrice n'est là que pour une séquence récapitulative, pas même un message final) et confiant la musique à un Geoff Zanelli qui recycle toute l'OST de James Newton Howard (souvent même n'importe comment, le premier envol de Maléfique se joue sur The Christening) sans rien apporter d'intéressant.
Maléfique : Le Pouvoir du Mal est discutablement moins accusable de massacre puisque, La Belle au Bois Dormant ayant déjà été souillé de fond en comble, il ne peut faire du mal qu'au premier Maléfique par sa bêtise massive mais l'inapplication avec laquelle il a été écrit et développé ne lui permet même pas d'être un sympathique nanar, seulement un énième ratage des Studios Disney. La liste commence à être longue.
Les adultes sont juste des enfants qui ont grandi.
J'ai vu ce film hier en salle ICE et 3D, et bien ça valait le coup! Je suis fan du premier film, qui à le mérite de proposer un univers alternatif très intéressant, et cette suite ne fait qu'approfondir davantage le monde dépeint dans le précédent. Même si il y a quelques sujets qui auraient mérités d'être approfondis (ils le sont sans doute dans le roman officiel que je me suis acheté juste avant mais que je n'ai pas encore lu), l'histoire est super intéressante bien que prévisible par moment et à le mérite de mettre un peu plus Aurore en avant pour nous offrir une Princesse moderne sans être caricaturale pour autant. Les décors, costumes et musiques sont également magnifiques, j'ai passé un agréable moment devant cette suite!
Bon à mon tour de vous parler de ce film. Maléfique : le pouvoir du mal
Ouille ... C'est pas bon.
Incontestablement opportuniste dans sa démarche, cette suit du film de 2014 qui n'était déjà pas fameux selon moi mais pas pour autant raté non plus, n'aura pas fait mieux mais sans doute pire. Ah mais en même temps c'est le réalisateur du 5 ème Pirates des Caraïbes, je comprend mieux. C'est assez navrant qu'un studio comme Disney se montre aussi incapable de manier et ajuster un personnage aussi génial et astucieux que Maléfique. Toujours incarnée avec talent par Angelina Jolie. Mais ça suffit pas !
Deux heures passées à suivre un scénario qui s'attarde sur tout, mais aussi sur rien. On s'ennuie, on apprend peu de choses, on découvre pas assez. On agit avec facilité, on dévoile vite tout l'enjeu etc. C'est chiant pour faire court. Et ça rend la chose pas bien convaincante à l'arrivée. Le tout étant conclu par du deus ex à la pelle sur le climax. D'autant qu'à mon goût, le film répète encore plus les erreurs du premier opus avec un manque de subtilité et d'ambiguité sur l'alignement des persos, Maléfique est l'héroïne indiscutable et gentille. Et Ingrid et les humains sont les méchants de l'histoire ... C'est trop binaire.
Le nouveau casting est vraiment faible. Purée la déception de la place de Chiwetel Ejiofor teasé dans la BA comme LE nouveau perso phare. A quoi l'a t-on rabaissé ? C'est un peu pareil pour Sam Riley, ma foi fort sympathique dans le premier film mais ici vachement éloigné de la totalité des intrigues dans ce second. Encore une fois Disney nous prouve qu'on sait attirer les stars, mais en faire quelque chose à l'écran, leur donner du génie, les faire vivre ... C'est clairement autre chose.
Il ne leur reste que la beauté graphique du film, et leur signature enfantine du conte pour vous attirer en salle. Si il y a bien un film sur un célèbre méchant a aller voire ce mois ci en salle, ce sera pas le Disney mais l'autre si vous voyez ce que je veux dire. C'est encore une fois trop médiocre pour un studio aussi colossal !
J'ai été voir Joker et Maléfique 2 en deux jours, et j'ai beaucoup apprécié les deux. Après, les deux films n'ont rien à voir donc impossible de les comparer.
J'ai vu Maléfique 2 en 4DX, et c'était une très bonne expérience. Nous avons eu des effets totalement nouveaux comme des bulles ou des odeurs de fleurs à l'apparition d'Aurore. Et bien sûr nous avons eu l'impression de voler, je recommande totalement cette version.
Sinon pour le film en lui-même, je le trouve beaucoup plus élaboré que le premier, et du coup le film précédent passe pour un film très simple à côté. De même que pour les effets spéciaux, que j'ai tout simplement trouvé incroyables. J'ai trouvé ça plutôt sombre pour un Disney, ça fait du bien. Tout est bien dosé entre l'humour et les moments plus sérieux, l'action, etc. Et j'ai vraiment beaucoup aimé la morale de l'histoire. Une suite qui n'était pas nécessaire (tout comme Toy Story 4 finalement), mais qui vaut d'être vu juste pour le visuel, le jeu des acteurs et sa morale.
Je ne comptais pas le voir en salles, mais à la suite d'un concours de circonstances je me suis retrouvé au cinéma pour une séance 3D. Alors, je ne sais pas si c'était la salle (même connaissant le cinéma et la salle en question j'en doute) mais lors des scènes sombres on ne voyait quasiment rien. La 3D est pourtant comme pour chaque Disney de bonne qualité, même si je l'ai trouvé moins bonne et impressionnante que d'autres titres.
Le film est très beau dans l'ensemble (même si certaines créatures sont trop cartoonesques), on ne peut pas lui enlever. Mais scénaristiquement ça coince très vite... Alors que pourtant il y avait pleins de bonnes idées et le trio Angelina Jolie/Elle Fanning/Michelle Pfeiffer était prometteur et fonctionne bien. Déjà, un peu comme ce qui s'est passé pour Alice, ce second opus part avec certains handicaps (scénaristiques ou visuels) dus au premier film, dont l'ombre est présente même si reléguée au second plan (je pense notamment aux 3 fées toujours aussi insupportables). La magie de la relation entre Aurore et Philippe (dont le nouvel acteur est certes beau mais sans grand charisme ou beaucoup d'expressions) en pâti, quand on se rappelle l'échec du baiser et le manque criant d'alchimie entre les deux. Mais soit, après tout 5 ans sont passés et la relation évoluée et l'intrigue du film commence avec eux (et au final le couple est assez convainquant). Rapidement, le film ne va cesser de présenter des intrigues et éléments qui soit n'iront pas vraiment jusqu'au bout (quand ils ne sont pas simplement altérés par la suite des événements), soit soulèveront des incohérences avec le premier film et aussi lui-même.
Au niveau des incohérences :
Spoiler:
- Il y a donc de nombreuses fées noires, mais pendant toutes ces années aucune n'a essayé de communiquer avec Maléfique. Alors qu'a priori certaines se baladent dans la lande pour la protéger des humains.
- Le nouveau royaume est séparé de la lande par une simple rivière. Mais on ne le découvre que dans cet opus. Soit...
- On passera sur les "téléportations" des personnages, entre le cheval et Aurore qui passent la rivière ou les personnages qui arrivent à passer facilement de la cour aux hautes tours suivant les besoins.
- Le fuseau a désormais la possibilité d'endormir autrui, alors qu'à l'origine si Aurore s'endort c'est parce qu’elle aurait pu se piquer le doit à n'importe quel fuseau pour que la malédiction s'opère. Rendre ce fuseau particulier "magique" pour tous est un peu facile.
- Lorsque Maléfique est blessée par balle, sa magie s’amenuise, et Diaval se change en homme en plein vol. Hors, sa vraie forme est celle d'un corbeau, il n'aurait en toute logique pas dû changer de forme.
- Le fé scientifique dans la planque souterraine d'Ingrith n'est pas affecté par sa création destructrice de fées.
- Maléfique en phénix, très belle idée après le sacrifice qui offrait une belle scène. Mais ça n'a servit à pas grand chose, aucun réel intérêt de la montrer en créature qui ne semble pas non plus super puissante. Il aurait été intéressant également d'étoffer un peu les origines de Maléfique (d'autant qu'on peut apercevoir des fés très similaire à elle) pour que cette histoire de phénix ne semble pas autant sortir de nulle part.
- On assiste à une bataille avec de nombreuses pertes qui sont assez montré à l'écran et se veulent poignantes, mais dans la foulé on célèbre le mariage? Euh, il n'y a que moi que cela gène? Nouveau concept Disney : Mariage sur cendres de fées et cadavres encore frais... Glauque.
- Idem pour le sacrifice de l'une des fées tantines (déjà qu'on les supportent pas, la perte a moins d'impact), mais en plus elle reste "vivante" sous la forme d'une fleur... Mouais... Et puis en dehors de ses amies, personne ne semble vraiment la pleurer... D'ailleurs, plusieurs habitants de la lande se sont fait "gazés" dans cette chapelle (symboliquement c'est quand même super sombre), mais pas grand monde ne s'en soucie...
J'apprécie cependant que les rôles soient bien plus répartis entre les personnages et moins binaires que le premier opus, même si aucun n'est assez approfondi... Les clins d’œils au film d'animation, qui sont pourtant toujours appréciables dans les remakes, semblent aussi un peu trop forcés ici. Dans l'ensemble je l'ai préféré au premier film (que je n'aime vraiment pas), mais ça n'en fait malheureusement pas un bon film pour autant... :/
J'ai été voir Joker et Maléfique 2 en deux jours, et j'ai beaucoup apprécié les deux. Après, les deux films n'ont rien à voir donc impossible de les comparer.
ça ne mène pas bien loin à la longue cet "argument". Ne le prend pas personnellement mais ça revient souvent chez les Disney fan, ce genre d'excuse : on peut pas comparer avec la concurrence. Tous les films n'ont rien à voire les uns avec les autres, mais on peut encore les opposer, les rapprocher ...
Ce sont deux films concurrents, sortis à la meme période ( Halloween, méchants etc ), traitant de méchants historique littérature/cinéma, ils sont similaires dans leur démarche d'en faire un protagoniste avec des origines et une histoire. La seule chose qui les différencie c'est la cible.
Mais en quoi ce serait illégitime de dire que Joker est meilleur que Maléfique et à raison en plus, c'est pas moi qui parle ce sont les retours spectateurs.
Je l'ai vu jeudi dernier. C'était le film typé "remake" que j'attendais le plus cette année, car il pouvait apporter un peu de renouveau. Et aussi parce que j'aime vraiment bien le premier film qui était une version intéressante de l'histoire que l'on connait. Je pense même que j'apprécie autant le premier Maléfique que le DA de 59 (qui était très beau, avec une musique excellente et justement une méchante culte, mais le reste était loin d'être irréprochable). J'attendais aussi ce film parce que j'avais beau ne pas être un grand fan du Alice de Burton, sa suite était plutôt une bonne surprise. Donc l'aspect suite ici me faisait pas trop peur et me rendait même un peu curieux.
Bon, globalement, je trouve le film juste correct, mais vraiment pas plus.
Visuellement, je trouve le film assez beau, rien de particulier à redire sur la réalisation. Y a toujours des costumes sympas, et j'avoue être plutôt content qu'il y ait eu un changement d'acteur pour Philippe qui ressemblait un peu trop à Prince de Lu à mon goût dans le précédent film.
Le rythme du film commence à devenir un peu lent en milieu de film mais explose avec la bataille finale, que j'ai trouvé globalement bonne.
Je trouve que le film démarre assez bien. Le contexte de l'histoire est intéressant, avec la rencontre entre Maléfique et Ingrith qui s'annonce pas joyeux et j'aime bien le parallèle entre la scène du repas et celle du baptême du film précédent. Et justement, Ingrith est une méchante globalement convaincante, qui assombrit un peu le ton du film, même si j'avoue qu'elle renforce aussi l'aspect très manichéen de l'histoire. Aurore et Philippe, même si ils respirent pas le charisme, sont plus actifs que dans le précédent film. Et c'est même une première pour Aurore vu que c'était aussi son soucis dans le DA.
Après, c'est justement quand le film nous apporte des révélations que j'ai un peu de mal.
Spoiler:
Si vous avez regretté que le film précédent ne traite pas de la Maléfique originale qui était 100% méchante, vous allez probablement pas apprécier ce film non plus, qui démystifie complètement le personnage avec la création du peuple des fées noires, des fées comme Maléfique. Je me faisais pas à l'idée au début, mais après tout, si la saga Maléfique se créé de nouvelles idées pour enrichir son propre univers et se différencie du DA, pourquoi pas. Là où j'ai un peu plus de mal, c'est que même si on créé un peuple autour de Maléfique, ça explique pas non plus comment elle s'est retrouvée toute seule dans la Lande ou pourquoi elle a ce nom là (OK, ça c'est juste une exigence personnelle). Et à coté, ils essaient quand même de rendre Maléfique un peu plus unique avec tout le délire autour du Phoenix... alors ça pour le coup ça sort un peu de nul part, et concrètement je trouve pas que ça soit vraiment utile pour le film. Juste que ça permit de faire une scène de sacrifice sans perdre le personnage... Cette scène m'a juste donné l'impression que Disney voulait s'excuser auprès des fans qui voulaient que ça soit Maléfique qui se transforme en dragon dans le film de 2014 et non Diaval (j'avais apprécié l'idée perso).
En dehors de ça, Maléfique a beau être au centre du film, elle est pas très bavarde pendant une grosse partie, plutôt dommage.
Je suis un peu confus pour tout ce qui concerne le fuseau. Qu'on nous explique que le fuseau du premier film a été retrouvé pour qu'Ingrith endorme le roi, pourquoi pas (y a un coté TG c'est magique, mais pourquoi pas). Là où j'ai un peu plus de mal, c'est de nous dire à la fin que la malédiction doit être anéantie pour qu'elle disparaisse complètement et qu'après la destruction du fuseau, le roi se réveille (sans que quelqu'un l'embrasse)... Alors, est-ce que ça veut dire que si le fuseau avait été détruit dans le premier film, Aurore se serait quand même réveillée malgré "qu'aucun pouvoir sue Terre ne pourrait changer la malédiction" ? Ou bien là ça marche uniquement parce que la personne endormie est le roi qui n'est pas le personnage concerné par la malédiction ? Parce que là, soit y a une incohérence, soit c'est pas clair pour moi.
Et enfin, ça a été dit : le mariage de fin est super mal venu. Que tout le monde soit heureux que les peuples soient unis, OK, mais que le mariage entre Aurore et Philippe ait lieu tout de suite après une bataille où y a eu des morts (les fées noirs) ou des presque morts (dont une des 3 tantines... j'ai bien aimé ça d'ailleurs, c'était osé), je trouve ça complètement déplacé. Et si j'apprécie globalement Ingrith, j'apprécie pas ce qu'elle devient à la fin.
Bref, globalement, le film reste un divertissement correct, mais entre le fait que Maléfique soit pas mal en retrait et les diverses révélations que je trouve très discutables, je préfère de loin le premier film (après, si il faut comparer à un autre film du réalisateur, il s'en tire mieux que Pirates des Caraïbes 5 qui était pire pour ce qui est de faire un gros doigt par rapport à sa propre franchise). Alice aura pour le coup eu une meilleure suite pour son film live. J'espère que Le Livre de la Jungle s'en sortira mieux.
J'ai été voir Joker et Maléfique 2 en deux jours, et j'ai beaucoup apprécié les deux. Après, les deux films n'ont rien à voir donc impossible de les comparer.
ça ne mène pas bien loin à la longue cet "argument". Ne le prend pas personnellement mais ça revient souvent chez les Disney fan, ce genre d'excuse : on peut pas comparer avec la concurrence. Tous les films n'ont rien à voire les uns avec les autres, mais on peut encore les opposer, les rapprocher ...
Ce sont deux films concurrents, sortis à la meme période ( Halloween, méchants etc ), traitant de méchants historique littérature/cinéma, ils sont similaires dans leur démarche d'en faire un protagoniste avec des origines et une histoire. La seule chose qui les différencie c'est la cible.
Mais en quoi ce serait illégitime de dire que Joker est meilleur que Maléfique et à raison en plus, c'est pas moi qui parle ce sont les retours spectateurs.
Certes, les films parlent de deux méchants et ils sortent à la même période, mais on ne peut pas les comparer car ce sont deux types de films différents : l'un est un thriller, l'autre est un film fantastique. C'est comme si on comparait un roman policier avec un roman fantastique, ça n'a pas vraiment de sens...
J'ai pas encore vu Maléfique 2, mais il ne me viendrait pas à l'esprit de le comparer avec le Joker de Phillips.
Ce film sur le joker tient plus du film d'auteur, tandis que Maléfique c'est de la fantasy bourrée de CGI. Et même si ils sont des "vilains" l'un comme l'autre, ils n'ont rien à voir, je n'irais déjà pas comparer le joker avec Thanos par exemple. C'est pas parce qu'on a différents méchants, qu'ils sont forcément semblables. Rien que les univers dans lesquels ils évoluent, empêchent une comparaison.
Le réalisateur Joachim Rønning présentant son processus de création de la scène du dîner. Il y parle des difficultés à filmer une scène de dialogue assis autour d'une table, des choix de costumes et des effets spéciaux pour les ailes d'Angelina Jolie (dont l'animation s'est notamment basée sur les mouvements de sourcils de l'actrice).
Et d'autres vidéos promo :
Cupcakke
Messages : 10 Localisation : HoeHoe Land Inscription : 20/10/2019
Certes, les films parlent de deux méchants et ils sortent à la même période, mais on ne peut pas les comparer car ce sont deux types de films différents : l'un est un thriller, l'autre est un film fantastique. C'est comme si on comparait un roman policier avec un roman fantastique, ça n'a pas vraiment de sens...
Last-Escape a écrit:
J'ai pas encore vu Maléfique 2, mais il ne me viendrait pas à l'esprit de le comparer avec le Joker de Phillips.
Ce film sur le joker tient plus du film d'auteur, tandis que Maléfique c'est de la fantasy bourrée de CGI. Et même si ils sont des "vilains" l'un comme l'autre, ils n'ont rien à voir, je n'irais déjà pas comparer le joker avec Thanos par exemple. C'est pas parce qu'on a différents méchants, qu'ils sont forcément semblables. Rien que les univers dans lesquels ils évoluent, empêchent une comparaison.
Bah dans la mesure ou c'est pertinent, deux films, deux entités même opposées ça se compare quand meme, si il y a un raisonnement à en tirer. Que ce soit deux genres différents, deux mise en scène différentes n'y change rien. Chacun des films a un objectif, une histoire, des personnages, un thème. Ils ont cela en commun pour évaluer lequel des deux à le mieux exécuté son projet voilà tout.
Mais on s'égare là, car ce n'est pas meme ce que j'ai fais précédemment, à aucun moment je fais un comparatif des deux films, des deux personnage ... je ne fais qu'une estimation, un constat si vous préférez : A choisir entre Joker et Maléfique, si vous voulez un film qui réussi sa revisite d'un méchant atypique, c'est évidemment Joker qui prend la tête.
J'ai dis cela aussi dans le sens ou j'attendais les deux films énormément, et que ce n'est pas le résultat que je pensais en amont en vérité. J'espérais sortir tout comme vous, plus enthousiaste de Maléfique que je ne l'ai été.
Alors j'ai vu Joker et Maléfique 2 ce week-end, et personnellement je n'ai pas du tout aimé Joker, rien à redire sur la performance de Joaquin Phoenix qui est géniale mais pour moi c'est le seul truc bien de ce film. A contrario, j'ai adoré Maléfique 2 bien mieux que le 1er opus que j'avais apprécié également. Je ne m'attendais pas à grand-chose pour cette suite et finalement j'ai été agréablement surprise. Il a ses défauts mais visuellement il est très chouette, les costumes sont magnifiques, le scénario sans être extraordinaire fait le job (c'est tout ce qu'on lui demande d''ailleurs) et le duo Jolie / Pfeiffer fonctionne à merveille. Bref, je ne pensais pas l'apprécier autant et je le reverrai avec plaisir.
Alors j'ai vu Joker et Maléfique 2 ce week-end, et personnellement je n'ai pas du tout aimé Joker, rien à redire sur la performance de Joaquin Phoenix qui est géniale mais pour moi c'est le seul truc bien de ce film. A contrario, j'ai adoré Maléfique 2 bien mieux que le 1er opus que j'avais apprécié également. Je ne m'attendais pas à grand-chose pour cette suite et finalement j'ai été agréablement surprise. Il a ses défauts mais visuellement il est très chouette, les costumes sont magnifiques, le scénario sans être extraordinaire fait le job (c'est tout ce qu'on lui demande d''ailleurs) et le duo Jolie / Pfeiffer fonctionne à merveille. Bref, je ne pensais pas l'apprécier autant et je le reverrai avec plaisir.
J'ai vu les deux films ce week-end aussi et j'ai exactement le même ressenti que toi pour ces deux films.
3 X Anaheim(2014-2018-2022) 1 X Hong Kong(2019) 1 X Shanghai(2019) 1 X Tokyo(2016) 6 X Walt Disney World(2013-2015-2016-2020-2022-2024-2025)
Pour ma part, j'ai adoré ce film dont je n'attendais absolument rien. J'avais trouvé le premier sympathique sans plus mais là, clairement, ils ont tout donné ! Un vrai beau film Disney fantastique avec un univers développé, des personnages attachants et charismatiques, des scènes épiques parfois très surprenantes (on assiste à un véritable génocide et la scène dans l'église est vraiment super bien traitée), de belles séquences de princesses magiques (demande en mariage, final...). Bref, j'ai passé un excellent moment. Clairement, le meilleur film Disney live de l'année (en attendant La Belle et le Clochard et Noelle).
Disneyland Paris : déc. 1997/avr. 1998/juil. 1999/avr. 2005/aoû. 2005/oct. 2005/fév. 2006/avr. 2006 - Cast Member 2006-2011 - visites régulières jusqu'à aujourd'hui Walt Disney World Resort : nov. 2008/mai 2011/fév.-mars 2018/sep. 2019/oct. 2022 Disneyland Resort : sep. 2009/mai 2013/nov. 2015/août 2019/déc. 2023 Tokyo Disney Resort : juin 2015/avr. 2016 Hong Kong Disneyland Resort : mars 2016 Shanghai Disney Resort : mai 2016 / juin 2016 / juil. 2016 Disney Cruise Line : mars 2018 (Disney Dream) / sep. 2019 (Disney Fantasy) / oct. 2022 (Disney Wish) / nov. 2023 (Disney Magic) / sep. 2024 (Disney Wonder)
Vu hier dans l'après-midi. Dans l'ensemble, je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment, mais je n'ai pas autant aimé que le premier.
Je crois que ce qui m'a grandement manqué par rapport au précédent film, c'est l'aspect "conte de fées". La narration est, passée l'écran-titre, inexistante ; je me serais pourtant attendu à ce qu'on la réentende au moins pour la toute fin. Et je crois que le changement de cadre ne m'a pas réussi : entre le château d'Ulstead et la grotte, sans compter la Lande dont le modèle 3D a été revu, je n'ai pas retrouvé l'ambiance féerique qui m'avait transporté auparavant – et la musique maladroite sinon trop discrète n'aide pas !
Quant à l'histoire elle-même, je dois avouer qu'Ingrith me déçoit dans son écriture tant ses motivations sont finalement trop banales. J'aurais tellement aimé un secret plus sombre et plus fantastique dans la trempe du conte d'origine ! À l'inverse, je n'attendais rien de Philippe ni du Roi Jean, et j'ai été agréablement surpris de leur relative présence (je n'en dirai pas autant de cet affreux mulet (beurk), ni des deux lutins dont j'ai un peu de mal à saisir l'intérêt). Dernier point, je n'ai pas été vraiment convaincu par l'univers révélé dans la grotte ainsi que le secret de Maléfique.
Hormis tous ces éléments, Aurore est une princesse agréable à suivre, et l'affrontement au début comme à la fin reste le meilleur élément du film. En résumé, je regrette simplement que Maléfique 2 accuse quelques vides qui mis les uns après les autres me laissent l'impression d'avoir manqué ou gâché au moins la moitié de son potentiel.
Le film vient de dépasser le Joker au box-office mondial https://www.rtbf.be/culture/cinema/acteurs/detail_malefique-le-pouvoir-du-mal-detrone-le-joker-au-box-office-mondial?id=10347050
J'ai plutôt bien aimé mais clairement pas à la hauteur du premier. Beaucoup d'incohérences, peu de chose bien. Un film prévisible, peut-être un peu trop. Beaucoup de longueurs.
Angie est moins présente que dans le premier, Elle Fanning l'est beaucoup plus, mais elle ne sert pas à grand chose. Il n'y a aucune questions sur les origines de Maléfique alors qu'on qu'elle trouve d'autres comme elle. Le film manque cruellement de profondeurs. C'est un peut toujours la même chose.
J'ai relevé les incohérences/ idées qu'ils auraient pu faire :
Spoiler:
- Comment Conall le fée black a-t-il su quand sauver Maléfique après qu'elle ai reçu le boulet de canon ? - Pourquoi quand Maléfique perd ses pouvoirs, Diaval devient humain alors que sa véritable nature est d'être un corbeau ? - Comment la reine à-t-elle obtenu la quenouille de Aurore ? N'était-elle pas caché ? Et commenta-t-elle pu aller dans le château de Aurore sans se faire remarquer ? - Pourquoi quand Maléfique comprend qu'elle n'est pas le seule fée noire, elle ne s'étonne pas plus que ça ? Elle ne pose aucune question sur ses origines. - Pourquoi les parents de Maléfiques n'ont-ils pas suivi les autres dans leur retranchements ? - Où sont les parents de Maléfique ? - Pourquoi et comment les fées connaissent Maléfique alors qu'elles ne l'ont jamais vu ? - Comment Philippe connait le nom des "fée noires" alors qu'on vient de l’apprendre nous-même ? - Pourquoi quand Aurore découvre le passage secret de Ingrith, le cou du mannequin ne s'est pas remis à sa place normale ? - Maléfique en Phénix, mais encore ? D'où sa sort, ce n'est pas expliqué. - Convall lui dit qu'elle est la dernière descendante du Phénix, mais du coup de qui vienne les fées ? - Pourquoi et comment le nabbot, en est-il arrivé là ? Je pensais que la reine répugnait tous ce qui venait de la lande mais le laisse faire des expériences ? - La passé de Ingrith n'est pas exploité, alors qu'il aurait pu être intéressant. - Encore et toujours, cette haine du "l'herbe est toujours plus verte à côté", ça devient lassant et trop cliché. - Un teaser qui nous trompe énormément, en regardant le teaser je pensais que Ingrith était la mère d'Aurore avec son "Ce soir Aurore devient mon enfant", ça aurait été vraiment bien de prendre cette direction là, deux mères qui se battent pour l'amour de leur enfant, l'une qui la mise au monde, l'autre qui l'a élevée. Dommage qu'en faite, soit ça juste sa belle-mère. Et ça aurait collé avec le premier, car on ne sait pas si la mère d'Aurore est vraiment morte ou non, l'ayant regardé y'a pas très longtemps on sait juste qu'elle est souffrante à un moment, mais pas plus de précisions sur son sort.
Bref, selon moi il aurait pu être beaucoup mieux, mais c’est Disney, le jour où ils feront quelque chose de osé et qui sort de sentiers battu, les poules auront des dents. Ceux qui n'aime pas le "Deus Ex Makina", ne regardez pas ce film car ils passent leur temps à faire ça.