Alors, j'avais prévu de faire d'abord un fanfic sur Ursula, mais comme j'ai un peu de mal avec le dénouement du scénario, je préfère faire d'abord celui de Meg, je reprendrais l'autre ensuite !
(par contre je vous préviens, j'ai pris assez de libertés par rapport à la mythologie)
•Le pacte de Mégara
Depuis toute petite, Mégara doit se battre pour survivre, et pour cause : née dans une famille très pauvre, ses parents sont morts alors qu'elle était très jeune...
Il y a de quoi endurcir le cœur d'une jeune fille !
Aussi se plaisait-elle à croire qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, sans l'aide de personne.
Lorsqu'elle voulait acheter une jarre, elle disait :
-Oh, voyons... Cette jarre est toute fissurée... Démétrius lui-même n'en voudrait pas dans sa boutique !
Vous pourriez m'en faire cadeau, hmm ?
Avec son charme légendaire et son éloquence, Mégara obtenais tout ce qu'elle voulait... ou presque !
Elle avait trouvé réfuge dans une maison délabré qu'un marchand lui avait laissé pour presque rien.
Meg : Bon, ce n'est pas ce qu'on pourrait rêver de mieux, mais au moins, je n'ai pas de contraintes, pas de responsabilités !
De toutes façons, je n'vois pas comment ça pourrait être pire !
Puis une tempête fit rage, balayant tout sur son passage !
La maison de Mégara, déjà en piteux état, n'était plus qu'un vieux tas de pierre !
Mégara, assumée par une pierre, avait perdu connaissance...
Le lendemain, un chariot passa et s'arrêta devant la maison en ruines.
En voyant Meg au milieu des pierres, le conducteur lui dit :
-Excusez-moi, mademoiselle... Auriez-vous besoin d'aide ?
Meg : Qui ? Moi ? Je n'ai besoin de personne !
- Vous êtes sûre ? Pourtant on dirait...
Meg : Oui, on dirait peut-être, mais je sais me débrouiller toute seule !
Alors bon vent !!!
-Mais voyons, acceptez mon aide ! Où allez-vous dormir cette nuit ?
Vous pourriez dormir chez moi le temps de...
Meg (amusée) : Chez vous ? Vous croyez que je ne vous vois pas venir ?
-Mais pas du tout, Mademoiselle... Au fait... Vous vous appelez comment ?
Meg : Mégara ! Mes amis m'appellent Meg, mais...
-Parfait, alors je vous appellerait Meg !
Meg : Mais de quel droit vous... ?
-Au fait, moi je suis Adonis ! Ce nom me va à ravir, n'est-il pas ?
Meg : ...
Adonis : Bon, sur ce, montez dans le chariot ! Nous n'allons pas rester à discuter dehors... Venez donc chez moi...
Meg se retourna vers sa maison en ruines, et compris bientôt qu'elle n'avait pas beaucoup d'alternatives...
Meg : Très bien, je vous suis, mais... Quelques jours seulement, on est d'accord ?
Adonis : On est d'accord !
Ils rentrèrent chez Adonis et Mégara découvrit une superbe villa digne d'un roi !
Meg : Eh bien, je dois dire que... c'est assez luxueux, Adonis !
Adonis : Je savais que ça vous plairait ! Oh, mais vous pouvez m'appeller... Doniiiiis !
Meg : Euh, merci sans façon !
Au bout de quelques jours, Mégara commença à s'attacher à Adonis, pour une raison qu'elle ignorait...
Adonis : Alors, Meg ?
Que faites-vous dans la vie ?
Meg : Oh, rien de bien passionnant...
Adonis : Voyons, vous avez bien une passion, quelque chose que vous rêvez de faire ?
Meg : Eh bien, je... J'aime beaucoup le théâtre !
Adonis : Oh, mais quelle merveilleuse coincideeeeeence ! J'ai moi-même une certaine affinité avec le directeur de l'amphithéâtre, et je dois dire qu'il a quelques dettes envers moi ! Je suis sur qu'il serait ravi de vous accueillir, et vous pourrez jouer toutes les pièces que vous voulez !!!
Meg : Vraiment ? Mais... C'est trop, je... je ne sais pas quoi dire...
Je n'ai jamais accepté qu'on m'aide, jusqu'à présent !
Adonis : Oh, mais c'est tout naturel, très chère !!!
Meg : Oh, comment pourrais-je vous remercier ?
Adonis : Eh bien... Acceptez de venir vivre avec moi !
Meg : Je le savais qu'il y avait anguille sous roche ! Je le savais depuis le début ! Et dire que j'ai cru que vous vouliez m'aider sans rien attendre en retour, alors que ce que vous désirez, c'était me mettre dans votre lit !!!
Mégara partit en courant, folle de rage...
Adonis : Mais... Meg... Attendez, voyons ! Ne partez pas ! Meg !
Elle s'engouffra dans les rues de Thèbes et se faufila dans la foule, tant et bien qu'Adonis perdit sa trace...
Il courra dans tous les sens, scruta les moindres recoins, en vain... Il l'avait perdu...
Adonis (essouflé) : Oh, elle à raison, je me suis comporté comme un idiot... Je ne mérite pas son amour...
Soudain, il entendit un cri ! Il se retourna, et vit un char qui foncait droit sur Mégara !
Ni une ni deux, Adonis se précipita vers elle et la poussa de toutes ses forces !
Meg se releva, et vit Adonis mort, écrasé par le char en voulant la sauver !
Meg : Noooon ! (elle s'agenouille auprès de lui)
Oh non ! Tout ça est ma faute ! Tu voulais seulement m'aider ! Tu voulais seulement m'aider ! Pourquoi ai-je été si injuste envers toi, Adonis ? Pourquoi ?...
Il faut que tu vives, Adonis ! Il faut que tu vives ! J'ai besoin de toi... Je... je t'aime !
-Tu ne peux plus rien pour lui désormais !
Mégara se releva, et découvri un être immense à la peau grisâtre qui se tenait devant elle.
Meg : Qui... qui êtes-vous ?
-Mon nom est Hadès, dieu des Enfers ! Ça va toi ?
Meg : Comment je vais ? COMMENT JE VAIS ??
L'homme que j'aime est mort et je ne peux rien faire ! Il est mort !
Hadès : Je le sais, pourquoi crois-tu que je suis ici ?
Meg : Que voulez-vous dire ? Vous êtes la pour lui ?
Hadès : Et bien à vrai dire je suis là pour l'emmener au pays des morts ! Tu vois, là où c'est tout noir, avec plein de morts et des âmes un peu partout !
Meg : NON ! Vous ne pouvez pas l'emmener ! Je refuse de le voir disparaître à jamais dans le royaume des morts !
Il y à sûrement une chose à faire pour éviter ça !
Hadès : Oh, non, il n'y a rien à faire, Mégaminette !
Le sort en est jeté, je ne peux rien faire contre le destin, chérie !
Meg : Attendez... Prenez-moi à sa place !
Hadès : Tu serais prête à échanger ton âme contre la sienne ?
Meg : Oui ! Je l'aime encore plus que ma vie !
Hadès : Ça alors, je ne pensais pas que quelqu'un pouvait faire preuve d'autant de générosité envers quelqu'un d'autre !
Meg : Ça, je n'en doute pas une seconde !
Hadès : Hum, une très belle et... très attirante jeune fille à la place d'un vulgaire mortel plus bête que c'est pieds...
Meg : Je vous interdit de parler d'Adonis de cette façon !
Hadès : ...moui, ça me paraît un pacte équitable ! Mais je te préviens, Méga ma belle, même si tu pourras à ta guise retourner dans le monde des mortels, ton âme restera à jamais prisonnière des Enfers... Et tu seras contrainte de m'obéir au doigt et à l'oeil !
Meg à un moment d'hésitation...
Meg : ...Très bien, j'accepte le pacte !
Hadès : Ha ha, ouais, bien choisi ! Il est trop tard pour faire demi-tour !!!
Et tandis qu'Adonis se relève lentement, Mégara est attirée par les entrailles de la Terre...
Meg : Non, attendez, laissez-moi lui dire au revoir !
Hadès : Oh, ce n'est pas la peine, il ne pense déjà plus à toi !
Meg : Mais bien sur qu'il pense à moi ! Il m'aime !!
Hadès : C'est ridicule, voyons ! Qui pourrait aimer une personnes dont l'âme est prisonnière d'Hadès- en l'occurrence, hé hé, moi- ?
Meg : Non, vous mentez ! Je suis sur qu'il m'aime !
Hadès : Qu'il t'aimais, tu veux dire ! Regardes, Meg-à-moi ! Regardes ce que ton Jules fait au moment même où tu te fais du mauvais sang pour lui !
Hadès transporte Meg dans un endroit sinistre et lugubre, où elle voit Adonis en train d'embrasser une belle jeune fille !
Meg : Quoi ? Mais c'est impossible ! Adonis ne ferait jamais ça !
Hadès : Oh mais si, il le fera ! Dans un futur très proche !
Meg : Vous voulez dire que ce que je vois ne s'est pas réellement passé ?
Hadès : Non, pas encore, on est dans le repère des Moires; et c'est ici qu'on peut connaître l'avenir !
Meg : Ah mais ça ne se passera pas ainsi ! Moi vivante, aucun homme ne me trompera ! Je vous le garanti !
Hadès : Ha ha ha, si ça t'amuse, vas-y, essaye de changer le futur !
Meg : Oh, mais je vais faire beaucoup mieux que ça !
Mégara s'empara de l'oeil des Moires (dans lequel elle avait vu Adonis embrasser l'autre fille), et le jeta à terre, l'écrasa avec ses sandales, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien...
Mégara s'effondra ensuite par terre, en larmes...
Hadès : Alors ça, c'est très très très mal, hein, Meg ?
Parce que tu vois, non seulement tu n'as pas pour autant changé le futur, mais en plus, tu vas mettre les Moires en colère !
Meg : Pourquoi ? Pourquoi as-t-il fais ça ?
Hadès : "Vas-t-il faire ça", tu veux dire !
Eh bien crois-tu, Meg, le monde des mortels est plein d'êtres mesquins, déloyaux, qui ne pensent qu'a te faire du mal !
Ici au moins tu pourras toujours compter sur moi et mes acolytes !
Meg : Hum ! Parce que vous n'êtes pas mesquin et déloyal, vous ?
Hadès : Ah si, mais au moins tu es au courant, et c'est ce qui fait toute la différence !
Meg : De toutes façons, plus rien n'à d'importance !
Je ne ferais plus jamais confiance à personne... Personne...
Hadès : Très très bien raisonné, je n'aurais pas dis mieux moi-même !
Voilà ! J'espère avoir respecté au maximum le caractère des personnages (même si j'ai tendance à rendre Mégara trop gentille), et j'espère que ça vous a plu !
Donc maintenant, rendez-vous pour mon prochain fanfic : Le bannissement d'Ursula !