Florida Road Trip Report > 16 février - 5 mars 2015 [WDW en solo, KSC, Everglades, Keys, Dry Tortugas, Miami, USO]

Jour 12 - Miami

Chapitre 49 – Vizcaya

Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et il va falloir aller le chercher... notre petit déjeuner.

L'hôtel ne proposant pas ce service, c'est vêtus de nos shorts et t-shirt que nous partons, en ce vendredi 27 février 2015, à la recherche d'un endroit pour nous restaurer. Le guide du routard nous fera faire quelques kilomètres vers un « endroit d'exception » dont je ne pourrai pas vous venter les mérites car, une fois devant, l'établissement était fermé pour cause de travaux   . Tant pis, nous trouverons sans aucun mal un autre lieu a proximité pour prendre un petit déjeuner très complet. Nous sommes restés dans le classique mais l'établissement proposait également toutes sortes de « croissants » fourrés de diverses garnitures.


Repus, la deuxième étape de la matinée consistera à faire l'acquisition d'une « Easy Card » permettant d'utiliser de manière illimitée les transports de la ville. Nous perdrons beaucoup de temps pour acheter ces cartes car le premier revendeur de ma liste avait cessé de les distribuer. Nous finirons, quelques kilomètres plus loin, dans une sorte de droguerie. On nous indiquera à l'entrée que ce type de produit s'achète auprès de ce qui semblerait être un pharmacien...   Cela nous paraît un peu étrange mais nous avançons au fond du bâtiment et nous nous mettons dans la file quelque peu perplexes.

Beaucoup de médicaments sont en vente libre dans les grandes surfaces comme nous l'avions vu lors de notre visite du Wall Mart Chapitre 41 – American Life. Pour les médicaments moins accessibles ils semblent être donnés en quantité très précise par la personne en blouse blanche qui nous fait face. Sans doute juste ce qu'il faut pour le traitement prescrit.

C'est à notre tour de passer lorsqu'une personne tentera de se faire servir avant nous. Le « pharmacien », qui visiblement a retenu l'ordre d'arrivée de ses clients, nous redonnera la priorité. Au vu de la brochure que je tiens dans mes mains depuis le début de matinée il comprendra vite que nous ne sommes pas venus chercher notre traitement et nous sortirons enfin, quelques minutes plus tard, avec nos 4 billets « 1 jour ». Voilà une bonne chose de faite, nous allons pouvoir reprendre le programme de la matinée déjà bien entamée.


Nous quitterons Miami Beach en direction du Vizcaya Museum and Gardens. Pour cela nous emprunterons un premier bus, appelé Métrobus, puis l'un des métros aériens de la ville. Pour éviter de perdre trop de temps une fois sur place nous avions quelque peu étudié le plan des transports de la ville avant notre départ. Si pour le métro c'est relativement simple, pour les bus c'est toujours un peu plus compliqué, mais nous nous en sortirons finalement assez bien.

Le métro de Miami porte le nom de Métrorail. Il est payant et nécessite donc un titre de transport. Il est composé de deux lignes qui traversent la ville du Nord au Sud. Il ne dessert pas Miami Beach. Une ligne est « verte », l'autre est « orange ». Elles partagent les mêmes stations dans leur section « Sud », c'est dans leurs parties « Nord » qu'elles empruntent des directions différentes.

Face au Métrorail se trouve le Metromover. Lui est gratuit et est composé de 3 lignes qui se concentrent principalement dans le quartier d'affaire de la ville. Les véhicules sont beaucoup plus petits que le Métrorail. C'est le moyen de transport idéal pour découvrir cette partie de la ville mais nous y reviendrons dans un prochain chapitre. Le Métrorail ne dessert pas non plus Miami Beach. La seule solution pour rejoindre la ville même est donc d'emprunter un Métrobus à partir de Miami Beach.


Il est 12h45 quand notre Métrorail nous dépose à la station Vizcaya. Quelques kilomètres plus loin, après avoir traversé une magnifique partie boisée nous arrivons enfin à destination : le Vizcaya Museum and Gardens.


Cette maison a une histoire assez originale et vaut vraiment le coup d'être visitée. Il est interdit de filmer et de photographier à l'intérieur donc vous ne verrez rien des magnifiques pièces de la bâtisse mais je peux vous assurer que ce qu'elle renferme est de toute beauté ! Si vous vous retrouvez un jour face à cette demeure, n'hésitez pas une seconde à vous munir d'un audio-guide. Il est bien fait et devient captivant à l'intérieur de la maison.

Laissez moi tout d'abord vous présenter James Deering, propriétaire des lieux. Enfin, anciennement propriétaire car il nous a quitté depuis quelques temps. Cet homme d'affaire américain voulait se faire construire une luxueuse maison. En 1914, Miami ne comptait que 10 000 habitants. James Deering en réquisitionna 1 000 pour construire ce qui allait devenir la Villa Vizcaya. Mais M. Deering ne voulait pas une simple maison, il voulait que celle-ci, une fois construite, ait l'air d'avoir déjà un vécu, une histoire. En quelque sorte un peu comme quand chez Disney ils nous livrent une attraction toute neuve mais dont on a l'impression qu'elle a été là depuis des années.

Avant même la construction de cette maison James Deering avait acheté aux quatre coins du monde tout le mobilier et les éléments de décoration de son futur lieu de vie. Tout cela était bien soigneusement entreposé et il ne restait plus qu'aux architectes à faire en sorte que ces objets, la plupart de très grande valeur, s'intègrent parfaitement entre les futurs murs de la Villa. Le chantier dura 3 ans et, comme vous allez le voir, Deering s'inspira grandement des jardins à la française et de l'architecture italienne.


La demeure fait face à l'océan, où au loin se dressent aujourd'hui les gratte-ciels de Miami. Face à la villa semble amarré un « vaisseau de pierre » où l'hôte aimait accueillir ses visiteurs lors de grandes soirées. Il y avait ici, à l'origine, un banc de sable qui permis la construction de ce bateau. Il a ensuite fallu creuser tout autour pour que l'eau vienne s'y répandre et donner l'illusion que ce « vaisseau de pierre » est là depuis des siècles.

James Deering était un amoureux des orchidées et avait demandé à ses jardiniers de consacrer une section entière du jardin à ces fleurs. Seulement à l'époque leur culture et acclimatation était quelque peu difficile. Les jardins offrent aujourd'hui un magnifique espace dédié à la passion de l'ancien maître des lieux, face à la piscine et au bar de la maison.


Après avoir parcouru les vastes jardins, le visiteur est invité à entrer au cœur même de la villa. Et nous voilà en quelques secondes plongés dans une autre époque. Il se dégage ici une ambiance à la « Downton Abbey ». La cuisine est assez impressionnante et les pièces de vie nombreuses et luxueuses, toutes disposées autour d'une cour centrale faisant office de patio donnant sur l'océan et le « vaisseau de pierre ». Tout est d'époque et pourtant James Deering aimait être à la pointe de la technologie. Il était l'un des rares dans les années 1916 à disposer d'un téléphone et même de son propre ascenseur.

Un système ingénieux de grilles permettait aux airs interprétés par le pianiste de se répandre dans d'autres pièces comme la salle à manger située à l'étage. Un peu comme l'on diffuse du chauffage en ouvrant ou fermant une trappe. Vous trouverez dans cette villa une salle à manger pour le petit déjeuner, une autre pour le déjeuner et vous le voyez venir... une autre pour le repas du soir... Finalement on apprend que le propriétaire n'en utilisait qu'une pour tous ces repas. C'est le cas pour beaucoup d'autres pièces et de parties du jardin qu'il utilisait rarement voir jamais. Le personnel n'était pas en reste et disposait de sa propre plage privative.

Deering ne profitera malheureusement pas longtemps de son rêve. Il meurt en 1925, à l'âge de 66 ans. Seulement 9 ans après la fin de la construction de la villa.

Depuis, la villa Vizcaya a été choisie pour accueillir la rencontre entre le Président Ronald Reagan et le pape Jean-Paul II lors de sa visite de septembre 1987. La reine d’Angleterre y a également séjourné lors d'une visite d’État. Elle sert aussi à l'organisation de soirées privatives.

Chapitre suivant : Chapitre 50 – Downtown

Oh My God....ce jardin est immmmmeeeeeeense! Je suis amoureuse de la piscine et du bord de mer!!! Magnifique!!

C'est très étrange cette histoire de carte vendue chez le pharmacien! mdr

Et elle est où ta ricoree,? Lol

Très impressionnante cette villa ! Le proprio avait des drôles d'idées mais ça doit être une visite intéressante.

Très sympa comme visite !

Super beau comme endroit! Je me rends compte qu'on a vu 5% de Miami en fait lol

Merci pour vos retours et d'être fidèle à ce périple.

sosso a écrit:

Oh My God....ce jardin est immmmmeeeeeeense! Je suis amoureuse de la piscine et du bord de mer!!! Magnifique!!

C'est très étrange cette histoire de carte vendue chez le pharmacien! mdr

Oui c'est un pharmacien polyvalent.  

La piscine est semi couverte et vraiment jolie même si elle a besoin d'une bonne restauration car elle est assez abimée. Ils faisaient d'ailleurs des travaux ce jour là. Elle semblait peu profonde je ne sais pas si le proprio savait nager. Mais apparemment il voulait beaucoup de choses sans forcement pour autant s'en servir...

C'est dommage que nous n'ayons pu photographier à l'intérieur car cela vaut vraiment le coup. On trouve quelques photos sur le net :

arwen2407 a écrit:

Et elle est où ta ricoree,? Lol

Finalement il y avait bien mieux sur place, encore heureux que l'ami ricorée ne livre pas à Miami.  

Ariel Zombie a écrit:

Super beau comme endroit! Je me rends compte qu'on a vu 5% de Miami en fait lol

On pense tous ça quand on lit les TR des autres. Mais c'est vrai qu'il y a tellement à voir qu'il faut bien faire un tri.

la vache la piscine, j'adore !!! Sympa aussi les pieux dans l'eau type Venise :-)

Magnifique villa

Te rappels tu a combien est le pass bus valable 1 journée ?

La carte "1 jour" coûte moins de $6. Tu trouveras des informations sur le site : https://transitstore.miamidade.gov/home/purchaseproducts

J'en profite pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année !

Merci pour le lien Ballou, ça ne vaut pas le coup de louer une voiture sur place.

Bonne fête a toi aussi

Ballou, je prends ton tr en cours de route, il va me falloir quelques jours pour reprendre du début...

Rien que le chapitre 49 me réconcilie avec Miami
Je m'étais renseigné sur les transports en commun, j'aurai bien aimé prendre le métromover autour des gratte ciel qu'on n'a que vu de très loin.
Je l'avais noté il y a 2 ans mais ma famille étant très réticentes aux visites "organisées" ....
Si jamais je me décide à retourner à Miami, je ferai le détour pour voir l'extérieur de cette propriété, l'intérieur très chargé ne m'attire pas par contre.

Bienvenue à toi et bonne lecture. Le numéro "49" peut faire peur mais tu verras certains chapitres sont courts. Courage lol.

Le metromover est sympa puis tu peux rester dedans le temps que tu veux à serpenter en tre les gratte ciel voire parfois les traverser. J'en parlerai dans la suite.

Juste un ptit mot Ballou, j'ai pas encore fini ton TR j'en suis à la page 18 mais c'est top !!!! je sais pas si dans la suite tu parle du temps à Orlando pendant ta période, tu en a été satisfait ??

Merci encore, les détails, tes sensations, tout y passe, on ressent tous !!!!!

Coucou à toi et merci pour ton message. J'ai eu beaucoup de chance au niveau du temps sur l'ensemble du séjour.

Un peu froid au niveau d'Orlando certaines journées, un petite averse un soir puis c'est tout. Quelques moment ensoleillés en t-shirt mais le sweat n'était jamais bien loin et indispensable en matinée et en soirée avec un blouson léger. Une fois au sud les températures grimpent facilement de 5 à 10 degrés, tu peux alors sortir le short et le maillot.

Après, comme partout, les saisons ne se ressemblent pas toujours et j'avais lu avant de partir des TR où cette période avait été beaucoup plus difficile au niveau du temps.

Bonne lecture à toi et content que cela te plaise.  

J'en profite pour vous souhaiter à tous, tous mes meilleurs vœux de bonheur et de santé. De merveilleux voyages pour ceux qui auront la chance de découvrir cet endroit en 2016 et les plus beaux des projets pour ceux qui envisagent d'y aller dans les années futures.

Je reviens bientôt pour poursuivre notre visite de Miami où nous parlerons de strings, de collagène, de rollers, de bodybuildés et de débauche... Je vois déjà vos yeux qui pétillent...

yessss :-D

Wouhouuu des mecs à poils !!

Chapitre 50 – Downtown

Il est déjà 15h quand nous quittons Vizcaya pour rejoindre le Metrorail qui nous ramènera dans le centre de Miami. Nous n'avons finalement pas pris le temps de manger ce midi là, le petit déjeuner très copieux du matin nous fera d'ailleurs tenir jusqu'au dîner prévu au Five Guys Burgers and Fries (miammm  ). Mais nous avons encore quelques activités de prévues avant d'en arriver là...


De retour dans le quartier d'affaire de la ville, nous monterons à bord des Metromover. Les Metromover sont de tous petits wagons sans chauffeur, fortement climatisés, qui sillonnent entre les gratte-ciel de la ville et offrent de très jolis points de vue. Ce moyen de transport, composé de 3 lignes, est gratuit et très pratique pour avoir une vision d'ensemble de cette partie de la ville sans trop se fatiguer.

Nous tomberons sur un couple quelque peu alcoolisé qui, nous ayant vite associés à des touristes, nous grognera un peu dessus. Nous n'y prêterons pas attention ce qui calmera rapidement la conversation. De toute façon on a déjà du mal à comprendre l'américain classique alors l'américain bourré n'en parlons même pas.

Le paysage qui défile devant nous est assez impressionnant. D'énormes barres d'immeubles, des successions ininterrompues de fenêtres et de minuscules balcons... Tout cela semble démesuré et en constante évolution. Les gratte-ciel semblent pousser sans cesse, un nouveau chantier cachant la vue d'un autre et ainsi de suite, à se demander comment toutes ces infrastructures arrivent à tenir debout dans ce labyrinthe de béton. Sans même avoir à tourner la tête nous avons l'impression d'être témoins de la vie de milliers de personnes dans un espace finalement très restreint, telle une véritable fourmilière. La diversité architecturale offre par moments d'agréables surprises, certains bâtiments étant vraiment très beaux à regarder. Je commence d'ailleurs par mon préféré.


Nous terminerons notre petit tour au Bayfront Park, un petit coin de verdure entre le port de la ville et le quartier d'affaire qui propose de nombreuses activités de divertissements : théâtre / salle de concert à ciel ouvert, bars, restaurants... Nous avons même eu droit au traditionnel camion du marchand de glace et sa musique entêtante.


Le lendemain nous assisterons à un match de NBA au American Airlines Arena opposant les Miami Heat aux Hawks d'Atlanta. Cette immense salle, qui accueille également des concerts et autres événements, se situant non loin de là nous décidons d'aller faire quelques repérages. Nous passerons devant l'entrée du port de Miami et la Freedom Tower (monument à la mémoire des cubains en matière d'immigration aux États-Unis).


Nous en profiterons pour aller au Miami Heat Store. Nous éviterons ainsi la foule du lendemain et ferons nos achats bien plus tranquillement qu'un soir de match. Je ne suis pas fan de basket et je découvrirai mon premier match le lendemain mais je dois dire que niveau produits dérivés ils n'ont pas fait les choses à moitié. Outre les inévitables maillots, casquettes et t-shirt vous pourrez également repartir avec une tétine pour votre nouveau né ou une gamelle pour votre chien. Bref, tout fan devrait y trouver son compte.


Nous tomberons sur un agent de sécurité très sympathique qui, après la fouille de nos sacs, nous fournira tous les renseignements nécessaires pour notre visite du lendemain. Où se présenter, à quelle heure arriver et où reprendre le bus... C'était surtout ce dernier point qui nous préoccupait. En plein jour ce n'était déjà pas évident alors en pleine nuit et avec la foule nous redoutions quelque peu le retour sur Miami Beach après le match.

Nous testerons d'ailleurs ce trajet en prenant le bus pour rejoindre l'hôtel afin de nous poser un peu, nous débarrasser de nos tenues de supporter fraîchement achetées et le plus important : renouveler notre stationnement pour 24h supplémentaires en sortant et rentrant la voiture du parking municipal.

Après avoir apaisé notre faim autour d'un bon burger au Five Guys Burgers and Fries nous entamerons une marche digestive dans les rues animées de la ville. Nous sommes vendredi soir et cela se ressent. Les terrasses sont pleines à craquer et les rues, bien plus animées que la veille.


Nous profiterons de la soirée pour faire quelques boutiques. Elles sont nombreuses et leur taille est parfois impressionnante. Difficile de ne pas trouver ici le petit cadeau qui va bien sans trop se ruiner. Certaines galeries d'art proposent également de très jolis objets. Passés les prix exorbitants de certaines œuvres il y a aussi des produits tout à fait abordables et un peu plus originaux que ce que l'on peut trouver dans les autres boutiques. N'hésitez donc pas à aller y jeter un coup d’œil. Nous tomberons aussi sur de nombreuses boutiques de t shirt humoristiques ou à l’effigie de séries TV et héros de films. Les prix sont élevés et nous trouverons bien moins cher dans un WallMart.

Nous passerons devant des lieux plus étranges... comme des cabinets de voyance où, derrière une grande baie vitrée type « vitrine de magasin », un médium attend patiemment son futur client dans un décor baroque, assis sur un énorme fauteuil, le tout éclairé par des néons.

Dans un tout autre genre, nous tomberons par hasard (si si je vous assure) devant l'un des clubs de strip-tease de la ville, où sur un immense fauteuil, 3 strip-teaseuses dans d'étranges positions se chargeront d'attirer les passants en quête d'aventure.

De fortes pluies clôtureront la soirée, nous poussant à rejoindre notre hôtel après une journée bien remplie.


Chapitre suivant : Chapitre 51 – Alerte à Miami

Sympa cette petite visite de MIA !

Super TR ! Belle lune de miel !

Djé a écrit:

Sympa cette petite visite de MIA !

Aliceplusnicolas a écrit:

Super TR ! Belle lune de miel !

Merci tous les deux.

Par contre c'est pas un voyage de noce, juste avec un pote

Jour 13 – Miami

Chapitre 51 – Alerte à Miami

Notre dernière journée à Miami sera consacrée à la découverte du quartier Art Déco et de la plage qui lui fait face : South Beach. Une journée bien plus calme que les autres avec pour seul objectif : se reposer un peu avant d'entamer la dernière partie du voyage et d’assister, le soir même, à notre premier match de NBA dans une ambiance survoltée !


Après un petit-déjeuner bien copieux à base d’œufs au plat, de bacon et de pomme de terre, nous rejoindrons Ocean Drive pour admirer, cette fois-ci en plein jour, ces célèbres hôtels au style « Art Deco ». Loin de l'agitation nocturne, ce quartier nous offrira une autre image de lui et un petit voyage dans le temps.


Face à cette rue mythique se trouve le Lumus Park, une petite bande de verdure qui donne sur la plage de South Beach. C'est le paradis des sportifs. Roller, musculation, vélo, volley ou encore yoga les pieds dans le sable : il y en a pour tous les goûts. Vous ne pourrez pas faire un pas sans tomber sur un ou une sportive en pleine action ou en mode « exhibition » (une autre pratique bien locale). Car le culte du corps n'est décidément pas une légende et vous en croiserez forcement quelques uns qui passeront plus de temps à faire un défilé qu'à pratiquer véritablement du sport.

Nous croiserons également quelques modèles de démonstration des dernières techniques chirurgicales en vogue. Des spécimens qui ont plus ou moins réussis leur course contre le temps et qui pourraient pour certains servir à des campagnes de sensibilisation contre la chirurgie abusive.

A quelques pas des terrains de volley, l'équipe municipale installe les premières structures d'accueil du Spring Break qui se déroulera dans les prochains jours.


Nous passerons le début de l'après-midi sur la plage. L'étendue de sable est très vaste. Le soleil n'est malheureusement pas au rendez-vous et le vent s'est fortement levé. C'est sans doute pour ces raisons que nous trouverons une plage très peu fréquentée. Nous n'aurons aucune difficulté à trouver une place pour nos serviettes avant d’entamer une longue marche vers l'océan. Il nous faudra marcher un certains temps avant d'avoir assez d'eau pour nous baigner, laissant avec un peu d’appréhension nos affaires sur la plage.


C'est à cet instant que me viendra l'idée la plus idiote du séjour (si on met de côté le vin dans l'avion) : filmer l'océan avec mon caméscope... Ben oui, pourquoi ne pas ramener quelques images au plus près des vagues, un souvenir inoubliable de Miami Beach vu de l'océan et des ces instants à barboter à l'autre bout du monde...

Le tournage ne durera pas longtemps car bien évidemment, la rencontre entre l'eau de mer et l'appareil viendra quelque peu gâcher l'instant. Presque rien, une petite goutte issue d'une vague un peu trop agitée aura suffit à plonger l'appareil dans un état de souffrance avancé.

Ni une ni deux je cours en direction de la plage, bouée rouge à la main, l'écume des vagues s'entrechoquant contre mon corps d’athlète. Arrivé sur la côte, je pose le malheureux sur ma serviette et tente les premiers gestes de mise sous tension. L'appareil ne réagit pas. J'enlève la batterie, la remet. Toujours rien. Je renouvelle l'expérience et j'entends alors un bruit de moteur agonisant. Le sujet reprend connaissance mais tient des propos incohérents (pas de carte mémoire, erreurs en tout genre...) et finit à chaque fois par s'arrêter de lui-même quelques secondes après.

Il ne remarchera correctement qu'à mon retour en France . Je n'ai donc quasiment pas de prises vidéos des 4 derniers jours du voyage incluant la visite des Studios Universal... Grrrrr  

La seule chose à faire dans ce cas là est d'aérer l'appareil pour que les pièces puissent sécher. Fort heureusement, la carte qui était dans l'appareil n'a pas été affectée. Je garde aujourd’hui en souvenir cette dernière scène aquatique de South Beach. Aujourd'hui mon caméscope se porte bien et vit des jours heureux en attendant de repartir pour de nouvelles aventures.

Vous pouvez ici verser une larme avant de reprendre une lecture normale.  

C'est alors que retentissent derrière nous les sifflets des LifeGuard. Du haut des fameuses « tours » d'observation, ils agitent un double drapeau rouge, interdisant toute baignade et demandant aux nageurs de revenir sur la plage. Nous comprendrons vite l'origine de ce tumulte à la vue des nuages très menaçants qui viennent tout droit dans notre direction.


Nous rangeons vite nos affaires et décidons de rejoindre l'hôtel au pas de course avant qu'un gros orage ne s'abatte sur la ville. L'occasion pour nous de nous préparer pour notre sortie sportive qui marquera la fin de notre séjour à Miami.

Chapitre suivant : Chapitre 52 – Heat vs Hawks

Bonjour
C'est à quel resto que vous avez pris ce petit dejeuner?

Belles photos! l'épisode de l'appareil à l'agonie m'a bien fait marrer

quelles plages immenses! mais les nuages là sont pas top rassurants!

super TR! merci pour cette suite!!

J'adore cette suite !

Pamela n'a pas pu t'aider à sauver ton appareil ?