Mardi 27 août - Au revoir WDWLe bus de la veille -que nous n'avons pas attendu très longtemps- nous dépose devant l'entrée de l'hôtel. C'est l'heure de terminer les cadeaux... (après être allés chercher quelques sous restants dans le coffre fort de la chambre).
J'ose vous poster mes jambes blanches !
Je ferai en passant quelques photos de la partie Roi Lion et Petite Sirène. Les derniers instants ici sont durs, je ne voudrai jamais rentrer...
Piscine, puis douche, puis rangement de la valise...
On panique un peu même si on se marre beaucoup, on ne sait pas quel poids elle fait. En demandant dans le resort, on saura que nous pourrons peser la valise le lendemain matin avant de prendre le bus.
La mienne est bien remplie, je ne peux plus rien rentrer dedans...
Un dernier petit tour au food court, et puis on rentre se poser devant la télé...
Le lendemain, réveil en fanfare. J'ai plus l'heure ^^
Le mec part avec la valise, ouf, elle est en dessous des 23 kilos. On est un peu deg, on aurai pu ramener encore plus de trucs ^^
Puis on se prépare, douche et habillage. C'est duuuur! On mets jeans et baskets qu'on a acheté sur place. Il fait trop chaud, le temps d'aller à l'arrêt du DME, on est en transpiration totale.
Je n'ai toujours pas compris si on devait se présenter ou juste attendre le bus... En tout cas, on l'attends un petit 15/20 minutes puis il arrive.
Bye Bye Disney.
A l'aéroport, petit macdo (degueu), j'ai pris une espèce de pain/pancakes fourré au sirop d'érable avec oeufs et bacon... Je déteste le sucré-salé, ou en tout cas celui-ci et je ne le finirai pas.
Dernier petit tour dans les boutiques.
Puis c'est parti !!!
Escale de 3h à Charlotte, je crois.
On mangera encore une fois, un dernier burger king pour monsieur et mexicain pour moi...
Un peu dégoutés puisque nous mangerons quasiment après le décollage dans l'avion retour... On avait pas faim mais deux trois heures après si... C'est là que le pire commence.
Sur 9h et des brouettes de vol, un bébé a pleuré pendant... 7h. J'étais côté couloir, les gens n'arrêtaient pas de passer et de repasser, un enfer. J'ai eu la mauvaise idée de mettre le GPS et de regarder l'avion s'éloigner des USA pendant tout le vol. Et là... Impossible de m'endormir, j'ai craqué.
Des torrents de larmes, impossible de respirer, une belle crise d'angoisse. Et mon mec qui déteste que je sois comme ça et qui n'a trouvé que le moyen de me rabrouer pour me calmer... Ce qui m'a rendue encore pire ^^ J'étais dans un sale état.
Arrivée à la douane, donc, le fameux moment !
Je passe dans le sas, celui où l'on doit passer ses empreintes pour prouver que le passeport est bien le mien... J'essaie, 1 doigt, 2ème doigt, 3ème doigt... Rien ne marche...
Un poil claustro, épuisée par mon vol, ma crise d'angoisse, remuée d'être rentrée en France et d'être catapultée si vite dans un monde si hostile... 4ème et dernière chance...
J'ai littéralement pété un plomb... Tapé sur la porte, crié aux gens de me laisser sortir... Ce qu'ils ont fini par faire... La fille de la douane était odieuse, m'a parlé comme un chien, jeté mon passeport au visage une fois vérifié.
(pour la petite explication que j'ai mis des mois à comprendre... c'est que je passais la main droite alors que quand je suis allée chercher mon passeport la dame de la mairie m'avait dit qu'ils n'avaient pris en compte que ma main gauche... pourquoi, je ne sais pas. mais en tout cas, j'avais bien oublié le jour de l'arrivée...)
Bagages attendues pendant plus d'1 heure... Les joies de Roissy... On se relaie pour aller aux toilettes, on en peut plus d'attendre...
Mon beau-père nous attends, retour à la maison, un peu de bouchons mais arrivés à bon port aux alentours de 11h... J'aurais bien dormi dans la voiture. Heureusement, il nous avait fait un petit package avec quelques courses... On était bien incapables de sortir de chez nous, dans la civilisation, pour aller s'acheter quelques chose à manger.
On a fini par s'endormir devant des disney, toute la journée.
Et le choc à continué pendant encore quelques jours...
La suite vous la connaissez, hôpital pour le mec, on a cru qu'il avait une méningite... Puis reprise du travail pour moi... Et déprime.
Le voyage, on ne s'en est toujours pas remis.
On en parle tous les jours.