Après un voyage de noces à Orlando en 2014, au cœur de la magie Disney, nous prîmes très vite goût non seulement à l’idée de voyage, mais aussi à la fréquentation des parcs d’attractions, qui devait devenir une passion similaire et parallèle à celle que nous avions pour Disney. Mais notre découverte des parcs d’attraction restait limitée à la France et ses alentours géographiquement, et nous ne devions pas prévoir de grand voyage avant un bon moment. Pourquoi ? Et d’abord, qui est ce « nous » qui parle ici ?
Je m’appelle Dimitri, j’ai aujourd’hui 29 ans, et je suis marié avec Hélène, elle aussi 29 ans, depuis l’été 2014. Notre voyage de noces fut et sera sans doute toujours le plus beau voyage de notre vie, mais au retour devait nous attendre un nouveau voyage plus étonnant, plus perturbant, moins aisé à planifier et à contrôler, mais toutefois tout aussi magique : celui d’être parents ! Ces trois dernières années ont vu apparaitre dans notre vie deux petites filles, Pauline et Aurore, qui comblent notre vie (dans les deux sens du terme : elles l’enjolivent, et elles la remplissent aussi beaucoup !). C’est pourquoi il aura fallu attendre avril 2018 pour repartir en voyage et découvrir de nouvelles destinations et de nouveaux parcs d’attractions dans lesquels on pourra profiter pleinement !
Notre choix se porta sur les Émirats arabes unis, et plus particulièrement sur Dubaï, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette ville était devenue un endroit accueillant pour les parcs d’attractions, dans lesquels des franchises et des univers aussi variés qu’étonnants se mêlaient et se confondaient ! Ferrari World était déjà bien implanté à Abu Dhabi (juste à côté de Dubaï) depuis 2010, se targuant de posséder le record mondial de vitesse sur des montagnes russes, mais c’est l’ouverture successive de Dubaï Parks and Resort (regroupant un ensemble de quatre parcs à thème différents) et de Motiongate Dubaï, à la fin de l’année 2016, qui a fini de nous convaincre d’explorer cette destination qui nous était alors jusqu’ici inconnue, mais qui prenait de l’intérêt suite à ces nouvelles ouvertures, sans parler des différents parcs aquatiques des environs !
La deuxième raison fut plus de l’ordre de la logistique : Dubaï ne se trouvait pas si loin de la France, du moins si l’on comparait aux États-Unis, et ne nécessitait pas forcément d’y consacrer autant de jours que pour notre voyage de noces par exemple : sept ou huit jours devraient suffire (bien qu’au fur et à mesure de la planification, cela se transforma très rapidement en un voyage d’une dizaine de jours). Le budget devait aussi y être bien moindre (mais là aussi, la grande diversité des activités proposées à Dubaï et quelques imprévus devaient nous mener à faire bien augmenter les dépenses !).
Enfin, nous souhaitions partir sans nos filles, dans l’intention non seulement de profiter pleinement des parcs et des activités sans frein, mais aussi et surtout pour passer un peu de temps ensemble à nouveau, juste tous les deux, en tête à tête, ce qui ne nous était pas arrivé depuis trois ans ! Ce voyage à Dubaï devait donc être un petit cocon pour tous les deux, mais aussi l’occasion de profiter des quelques activités que nous souhaitions faire ensemble, et que nous n’aurions peut-être pas pu faire avec nos filles, et cela avant que nos enfants deviennent assez grands pour nous accompagner dans nos périples à travers le monde, ce qui ne devrait sans doute pas tarder ! C’était aussi l’occasion pour Hélène de se tester : saura-t-elle accepter la séparation avec ses filles, et profiter pleinement du voyage sans trop penser au retour ? Et nos filles, allaient-elles savoir l’accepter elles aussi, quelles seront leurs réactions ? Car nous avions bien l’intention, pour encore quelques années, d’alterner de petits voyages ensemble, et d’autres avec nos enfants, pour continuer à nous retrouver et à consacrer quelques moments à notre couple seulement.
Je fus chargé de la préparation de ce voyage, non seulement parce que j’adore planifier et préparer un voyage, mais aussi parce qu’Hélène a horreur de ça ! Elle souhaite profiter sur place, mais ne pas s’embarrasser des préparations, tandis que pour ma part, je ne laisserais pour rien au monde le plaisir de la planification à une agence : je prends un réel plaisir à passer des heures à m’informer sur la destination, à chercher les meilleurs circuits, les meilleures activités, les petits détails qui nous correspondront et qui feront de ce voyage un moment à nous, magique, et unique (ce qui agace parfois Hélène qui peut considérer ça comme une perte de temps). Je confirme ! Mais une fois sur place je savoure cette planification précise et détaillée...*
La planification du voyage fut aisée au début, puis se complexifia : la découverte des parcs d’attractions fut la priorité, jusqu’au moment où, à force de recherches et de lectures, découvrant les Émirats arabes unis, l’envie de sortir des parcs et de découvrir les spécificités de Dubaï fut pour moi de plus en plus grande. Mais c’était difficile de tout faire rentrer dans si peu de jours, et la durée du voyage s’allongea un peu…pour finalement incorporer bien d’autres activités que la simple découverte des parcs (avec quelques regrets, car il y a plein de choses que nous n’avons tout de même pas pu faire !).
Nous fûmes aidés, pendant notre séjour, d’un petit guide Lonely Planet ainsi que d'un livret que nous avons confectionné et qui renfermait non seulement notre planning, mais plusieurs informations utiles qui devaient nous servir pendant notre voyage. Sur les deux premières pages figuraient un plan du métro de Dubaï (ayant besoin du permis international pour conduire à Dubaï, mais celui-ci n’étant toujours pas arrivé malgré une demande en janvier, j’ai dû m’intéresser aux transports en commun pour circuler), ainsi qu’une carte de la ville, si besoin, tandis que la suite indiquait un résumé de ce que nous avions prévu de faire jour après jour. Quant aux autres pages, elles contenaient toutes la synthèse détaillée de chaque journée, avec les adresses, horaires utiles à connaître, numéros de réservation à donner et autres informations utiles à l’organisation de chaque journée. Car mine de rien, Dubaï est à la fois similaire et très différente de ce que nous pouvons observer en France !
Et c’est ainsi que nous sommes partis à Dubaï du 21 avril au 2 mai, pour un voyage fantastique, plein de belles choses, de bons moments, de sensations fortes, pour un séjour qui commença assez mal le premier soir (vous comprendrez pourquoi !), et qui s’acheva en toute beauté dans l’hôtel le plus somptueux qu’on ait expérimenté jusqu’ici ! Du rire, de la bonne humeur, des sensations fortes, de la nourriture (beaucoup de nourriture !), des expériences incroyables et un peu moins de 3000 photos et vidéos à trier pour vous restituer cette expérience…c’est parti !
*En bleu, ce sera Hélène qui prendra la parole pour donner parfois ses impressions ou formuler ses remarques.
Dernière édition par Beldelen le Mar 27 Nov 2018 - 20:51, édité 23 fois
J’avais lu avec grand plaisir le récit de votre voyage à WDW et j’ai suivi de loin les préparatifs de celui-ci, je m’installe donc pour lire ce récit qui s’annonce aussi prometteur que le précédent
Super, un nouveau TR qui va encore être superbement rédigé! ce qui m'intéresse particulièrement c'est la façon dont vous avez vécu la séparation avec vos filles? Car c'est une question que je me pose pour plus tard...
Des séjours à Disneyland Paris qu'on ne compte plus
Du 19 au 29 septembre 2017: voyage de noces à Walt Disney World au Caribbean Beach Resort
Du 30 septembre au 7 octobre 2017: Disney Cruise Line dans l'Ouest des Caraibes (Cozumel - Grand Cayman - Jamaique - Castaway Cay)
Du 26 aout au 2 septembre 2018, une Disney Cruise Line dans les Fjords Norvégiens
J’avais lu avec grand plaisir le récit de votre voyage à WDW et j’ai suivi de loin les préparatifs de celui-ci, je m’installe donc pour lire ce récit qui s’annonce aussi prometteur que le précédent
fantagarro a écrit:
Je m'installe pour suivre votre nouvelle aventure
Nina27118 a écrit:
Super, un nouveau TR qui va encore être superbement rédigé! ce qui m'intéresse particulièrement c'est la façon dont vous avez vécu la séparation avec vos filles? Car c'est une question que je me pose pour plus tard...
Merci de nous suivre et bienvenue ! La suite est écrite ça y est et je vais essayer de la mettre ce soir (il faut qu'Hélène la relise et que j'upload les photographies ensuite, heureusement il n'y en a pas tellement pour ce premier chapitre ). Ce n'est pas forcément le plus passionnant (voyage en avion, avec quelques mésaventures, qui seront pratiquement les seules du séjour), mais après on va enfin pouvoir rentrer dans le vif du sujet et des activités du voyage, promis !
Pour le vécu de la séparation avec les filles, on va aborder ça par petites touches ici et là. Mais honnêtement, ça s'est très très bien passé ! Aussi bien pour nos filles (j'y reviendrai) que pour nous (parents indignes ^^").
2] 21 avril : un début de voyage déconcertant ! Voyage en avion et première soirée à Dubai
A] Le voyage en avion
Ce samedi, c’est le jour du départ ! Il est tôt, très tôt ce matin-là, et le réveil est un peu difficile. La veille, après un peu plus de trois heures de route, nous avons déposé nos deux filles chez leur grand-mère puis nous nous sommes rendus chez la sœur d’Hélène pour y dormir un peu avant de se rendre à l’aéroport. L’avion décolle à 9h05 de l’aéroport Charles-de-Gaulle et nous avons bien l’intention d’arriver trois heures en avance pour être sûrs d’avoir notre avion sans retard et sans stress. Le soleil n’est donc pas encore levé lorsque nous quittons l’appartement pour prendre la route de l’aéroport : la sœur d’Hélène nous déposera en voiture, ce qui nous évitera l’inquiétude du transport en commun en période de grève, d’autant plus que nous aurions eu du mal à trouver un train à une heure si matinale.
Le trajet passe vite, dure moins d’une heure, et l’aéroport est bien indiqué : nous ne tardons pas à fouler le sol de cet endroit qui nous avait déjà accueilli pour notre voyage de noces à Orlando quatre ans auparavant. Le stress est moindre de mon côté : je me rappelle cette époque où je prenais l’avion pour la première fois. Aujourd’hui, les procédures et les démarches me sont plus familières, et l’excitation prend le pas sur l’inquiétude d’un retard ou d’un autre problème quelconque. Il y a quatre ans, j’envisageais cet aéroport comme un monstre tentaculaire qui pourrait nous happer. Aujourd’hui, je l’envisage comme un lieu de transit qui occupe bien moins mon esprit que la destination à laquelle j’aspire !
Nous arrivons trois heures avant le départ et nous avons le temps. Munis d’une grosse valise destinée à être déposée en soute, d’une plus petite pour la cabine et d’un sac à dos, nous prenons quelques viennoiseries et du café en attendant que les comptoirs d’enregistrement ouvrent pour notre vol. Quelques minutes plus tard, il est temps d’aller enregistrer nos bagages et de déposer notre grosse valise pour qu’elle aille en soute !
Arrivés au comptoir d'enregistrement des bagages, nous passons par les bornes automatiques permettant d'imprimer l'étiquette à accrocher à la valise afin qu'elle prenne les mêmes avions que nous. Seulement, l'étiquette s'est mal imprimée et il nous est impossible de la coller. Tant pis, nous nous dirigeons vers le comptoir d'enregistrement classique, l'hôtesse nous imprime une nouvelle étiquette et voilà notre valise correctement marquée. Étant encore presque vide, nous ne nous faisons pas d’inquiétude concernant son poids. Et de fait, tout se passe extrêmement bien, ou presque : la grosse valise est pesée mais…le tapis qui permet de l'emmener en direction des navettes pour les soutes semble être en panne, et il faudra changer de comptoir pour poursuivre. Le valise est donc pesée puis…emmenée ! Adieu, valise, en espérant te revoir très vite, sur cet autre continent qui nous est encore étranger !
Le coin infos a écrit:
Si vous souhaitez protéger vos valises, il est possible d’utiliser le service Safe Bag, que nous avons découvert à cette occasion en observant plusieurs personnes utiliser ces machines étranges qui couvrent les valises d’une sorte de gros film rouge. Contre quelques euros, Safe Bag vous permet de bénéficier d’un film résistant autour de vos bagages pour les protéger contre la détérioration et contre le vol, qui permet d’assurer un service de suivi personnalisé du bagage, et qui offre le droit à une indemnisation en cas de détérioration ou en cas de perte. Nous ne l’avons pas utilisé, mais il semble que ce soit très populaire ! Si vous souhaitez fermer vos bagages avec un cadenas, c’est tout à fait possible, mais il est préférable de prendre un cadenas TSA, qui peut être ouvert par les officiers de sécurité des aéroports.
C’est alors que commence à s’imposer à nous un constat dérangeant qui nous inquiètera au début, et qui finira par nous amuser au fur et à mesure qu’avance cette folle journée : le destin ne souhaite pas nous mener jusqu’à Dubaï ! Récapitulons : première tentative du destin, l'étiquette bagage qui ne s'imprime pas correctement. Deuxième tentative : le tapis qui permet d’emmener notre valise est en panne.Troisième tentative du destin : dans la file d’attente, lorsque nous attendons pour déposer notre valise, une employée de l’aéroport nous signale que nous sommes très en retard et qu’il est trop tard pour embarquer ! Ce fut heureusement une erreur, mais voilà de quoi nous inquiéter à nouveau ! Quatrième tentative du destin : les cartes d'embarquement sont elles aussi mal imprimées, ce qui conduit à passer les différents postes de sécurité sous la menace constante de ne pas être acceptés, car chaque fois le personnel de sécurité s’étonne du mauvais fonctionnement du code-barre et finit par nous faire passer quand même…ouf ! Enfin, lorsque nous passons le contrôle frontière, c’est le passeport d’Hélène qui ne fonctionne pas, tandis que le mien n’a aucun problème : nous voilà donc séparés, dans l’inquiétude de ne pas pouvoir se retrouver un jour (bon…je dramatise, car en réalité, après quelques essais elle finit tout de même par passer !). Dernière anecdote, dans laquelle nous sommes cette fois les agents involontaires du destin : nous avons oublié de vider la petite bouteille d’eau qui se trouve dans notre sac à dos, et le transport de liquide est interdit. La sécurité arrête donc notre sac et entreprend de le fouiller pour s’assurer de ce qui peut poser problème. Mais encore une fois, nous passerons tout de même (Dubaï, nous voilà, rien ne nous arrêtera !).
Puis…ce fut le calme. Ou plutôt quelques minutes d’attente dans un grand hall d’embarquement. Nous voyons notre avion à travers les vitres, en attendant de pouvoir enfin prendre le chemin qui nous mènera à l’intérieur. À ce moment seulement, nous disons-nous, nous serons tout à fait sûrs de pouvoir enfin partir !
Enfin, après d’autres longues minutes d’attente, quelque peu épuisés de toutes ces démarches, mais excités de pouvoir enfin prendre le chemin qui nous mènera jusqu’à l’avion, nous nous levons pour embarquer !
L’avion est assez spacieux, il est grand, et comme promis lors de notre réservation nous avons accès à un petit écran individuel qui sera bien pratique et qui nous occupera tout au long de notre vol ! Ce petit écran offre des possibilités variées qui changent en fonction de la compagnie qui assure le vol. Ici, le vol est opéré avec Air France, et le choix de films qui peut être visionné est absolument gigantesque et très récent ! Nous sommes ravis ! Il sera également possible de suivre la progression de l’avion en plein air, d’observer l’extérieur à travers des caméras (avant, arrière, latérale, en dessous) et de jouer à quelques jeux qui n’ont toutefois rien de très intéressants pour nous (des jeux du type solitaire ou bataille navale par exemple).
Enfin, nous voilà installés ! L’avion est composé de trois rangées de sièges : deux sièges sur le côté droit, deux sur le côté gauche, et une rangée de quatre sièges au milieu. Nous sommes au milieu, et à côté de nous se trouvent deux enfants qui seront adorables et silencieux (peut-être même étrangement timides, sans doute impressionnés par l’expérience du vol). Nous avons donc pu échapper à ce destin néfaste qui souhaitait nous freiner…à moins qu’une dernière ruse se prépare ? Nous attendons de décoller, puis nous attendons, et nous attendons encore, et finalement nous attendons à nouveau ! Car les minutes passent, l’heure est dépassée, et l’avion ne semble pas près de décoller ! Un message du pilote nous informe de la situation, d’un problème informatique, et nous finirons enfin par décoller avec…une heure trente de retard ! Le décollage se passe bien, y compris pour moi qui ait quelques problèmes de pression dans les oreilles, relatifs aux changements importants d’altitude (déjà, mes oreilles me font parfois mal lorsque je vais en montagne, alors imaginez ce qui arrive parfois en avion !). Je possède deux petits bouchons que je mets dans mes oreilles et qui ont pour but de réguler la pression : efficaces ? Effet placebo ? Aucune idée, mais je les mettrai toujours pour me rassurer. Placebo ! Car il a réussi à les mettre à l'envers !
L’heure et demie de retard nous inquiète un peu, car notre prochaine destination est Beyrouth, au Liban, où nous devions avoir une escale de deux heures et quinze minutes…qui se réduit par conséquent énormément maintenant ! Nous n’aurons que trois quarts d’heure d’escale, est-ce que cela suffira ? C’est peu probable ! Ceci dit, lorsque nous nous informerons auprès d’un membre de l’équipage, celui-ci nous rassurera en nous disant que tout est prévu pour aller au plus vite à l’atterrissage. Bon…nous verrons !
En passant, et malgré quelques a priori négatifs sur la compagnie Air France, nous serons absolument ravis du trajet, de l’organisation, des menus et des membres de l’équipage, tous très serviables, souriants et attentionnés ! Sans parler des services offerts par l’écran individuel qui sont de très bonne qualité ! Le vol de quatre heures se passera très bien et sera très rapide, en grande partie grâce à ce petit écran que nous utiliserons tout au long du trajet. Comment avons-nous donc fait sans ce petit écran lors de notre voyage en Floride, dont le temps de vol était d’ailleurs bien supérieur ? Je crois qu’après y avoir goûté, nous n’envisagerons plus de nous en séparer pour nos prochains voyages (et pourtant…nous avions pris de quoi nous occuper, livres et ordinateur, qui resteront fermés).
Peu après le décollage, nous avons eu le droit à un brunch qui était plutôt bon : du jus d’orange, du café, thé ou chocolat chaud (ou soda), de la compote, du fromage, de la confiture, de la brioche, de la dinde, un vrai petit festin que nous aurons du mal à finir ! Nous avions le choix entre du salé (une crêpe aux champignons et béchamel) ou du sucré (un pudding à l’ananas et à la framboise), mais malheureusement notre emplacement dans l’avion (à la fin d’une rangée) ne nous permettra plus d’avoir le choix et on se contentera du sucré…dommage ! Ou pas
Finalement, l’avion se mit à entamer la descente et nous arrivâmes à Beyrouth pour nous précipiter afin d’être sûrs de ne pas rater notre prochain vol ! La compagnie avec laquelle nous avons voyagé tout le long (MEA, Middle East Airlines), fut très efficace et tout fut bien organisé pour que nous puissions obtenir notre avion (en même temps, une grande partie des passagers du premier avion se rendait jusqu’au second, donc s’ils voulaient remplir un peu leur avion il fallait faire leur possible…). Nous sommes donc arrivés très vite au hall d’embarquement, sans encombre, en espérant que notre valise ait le temps de suivre (nous n’avions pas besoin de la récupérer, elle devait être transférée d’un avion à l’autre directement). Nous avons même pu patienter un petit quart d’heure en hall d’embarquement, avant de reprendre le chemin d’un nouvel avion !
Le vol était cette fois-ci opéré directement par MEA. L’avion était de bien moindre qualité, un peu plus exigüe, et surtout beaucoup plus bruyant (nous ne pensions pas qu’il pouvait y avoir une telle différence entre deux appareils : de fait, tout au long du prochain vol, pendant trois heures, nous avons entendu le bruit sourd dû à une insonorisation bien plus faible sans doute). Nous possédions à nouveau un écran individuel, mais contrairement à l’offre d’Air France, l’offre de MEA était bien moins varié en termes de films, avec peu de récents et beaucoup de comédies, ce qui m’intéressait assez peu. Les services nous ont donc semblé bien moindres, ce qui nous a sans doute poussé à autant apprécier ceux d’Air France en comparaison. Le repas, ceci dit, était assez correct, et plus étonnant puisque moins occidental : j’ai choisi de prendre du poisson tandis qu’Hélène a choisi le poulet : mauvaise pioche, car son poulet était bien sec et n’avait pas beaucoup de sauce (contrairement au poulet d’autres passagers, d’ailleurs, elle est simplement mal tombée…) tandis que mon poisson fut excellent ! Ceci dit, le vol se passa très bien, nous étions cette fois-ci contre un hublot, et nous nous sommes un peu assoupis, maintenant épuisés d’une journée à la fois excitante et un peu stressante…pensant parfois à nos filles, à ce qu’elles étaient en train de faire, à leur premier réveil sans leurs parents, avant d’arriver enfin à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis !
B] Arrivée à Dubai, mésaventure et première soirée
Dubaï, enfin ! L’avion atterrit et nous sommes maintenant plus détendus, conscients d’être arrivés au terme de notre voyage. Nous prenons le temps pour descendre de l’avion, et une dernière petite inquiétude peut naître : allons-nous récupérer notre valise, ou celle-ci sera-t-elle en retard, comme cela peut arriver parfois, de plusieurs jours, ou pire même : perdue ? Nous allons attendre longtemps, très longtemps devant les tapis roulants, observant le passage de dizaines et de dizaines de valises toutes différentes, parfois un peu similaires à la nôtre. Evidemment, nous n’avons pas dû attendre plus de cinq ou dix minutes, mais le temps est long lorsqu’on observe les valises sans voir passer la sienne. Par précaution, nous avions entouré la poignée de notre valise d’un ruban vert qui nous permet de la localiser facilement de loin et de la distinguer aisément des autres. Et enfin, Hélène finit par l’apercevoir : elle est là, intacte, indemne…ou plutôt…pas vraiment, car elle semble avoir été beaucoup piétinée, si l’on en croit son état et les nombreuses marques de pieds et de poussière que l’on peut voir dessus ! Heureusement qu’il n’y avait rien de fragile à l’intérieur…
Nous nous dirigeons ensuite vers la sortie, croisant différents comptoirs de location de voiture, ou encore d’hôtels (et nous apercevons celui de l’hôtel Atlantis, dans lequel nous allons séjourner dans quelques jours !), ainsi que plusieurs personnes, des chauffeurs de taxi pour la plupart, qui attendent des personnes en brandissant des feuilles de papier sur lesquelles sont inscrits des noms. Une sorte de grand panneau nous souhaite la bienvenue à Dubaï, et offre une vision très traditionnelle et un peu décalée d’un Dubaï qui se présentera à nous sous un jour beaucoup plus contemporain et occidentalisé !
L’extérieur était devant nous, et un panneau assez clair indiquait que les taxis se trouvaient dans cette direction, car nous devions maintenant rejoindre notre hôtel qui se trouvait à dix minutes seulement de l’aéroport. J’avais bien étudié la question, et je savais que les taxis de Dubaï n’étaient pas très chers, qu’on les reconnaissait facilement car ils avaient, comme en France, l’indication « taxi » sur le toit, et qu’il fallait éviter les taxis roses, conduits et réservés aux femmes seules. J’avais aussi une bonne idée du tarif qui serait pratiqué : il devait y avoir un compteur qui allait se déclencher au départ, sur un écran, et celui-ci indiquerait un supplément de 25 dirhams si l’on partait de l’aéroport. Nous n’étions qu’à deux stations de métro de notre hôtel, mais nous avons choisi le taxi parce qu’il était interdit de prendre le métro avec de grosses valises (il n’y avait que deux stations, je suppose que certains le font, mais dans le doute, et en pays étranger, il vaut mieux ne pas tenter le diable !). Le prix total de la course devait s’élever, selon moi, à un prix d’environ 40 dirhams.
Le coin infos a écrit:
La monnaie des Emirats Arabes Unis est le dirham, dont la conversion avec l’euro est très aisée : il suffit de diviser le prix par quatre environ ! Autrement dit, si l’on doit payer 10 dirhams, cela correspond à environ 2,50€, alors que si on doit payer 80 dirhams, cela correspond à environ 20€. Si vous avez besoin de calculer le prix d’un trajet en taxi à Dubaï, vous pouvez utiliser le site TaxiFareFinder qui fonctionne très bien.
Seulement voilà, il devait arriver un événement qui gâcha en partie nos premiers instants à Dubaï, et sans doute nos premières 24h (mais qui fut vite oublié ensuite). Ce fut une erreur de ma part : tandis que nous approchions de la sortie pour rejoindre les taxis, un homme nous interpella pour nous demander si nous cherchions un taxi. Plein de naïveté, je lui réponds que oui : je vois alors Hélène me jeter un regard interrogateur et un peu désapprobateur, sans trop comprendre au début, avant que cette personne nous invite à la suivre et nous conduise loin de la sortie que nous nous apprêtions à prendre, vers un ascenseur sur le côté, et sur un long tapis roulant qui devait nous mener…je ne sais où ! Hélène et moi avons senti l’arnaque assez rapidement finalement, et nous nous sommes dits que ce n’était pas normal, mais sans trop savoir pourquoi nous avons suivi sans oser dire quelque chose : l’écart de la langue, l’arrivée dans un pays étranger sans que nous sachions encore comment nous comporter, la fatigue du voyage, la difficulté de communiquer entre nous pour en parler, tout cela a fait que nous avons suivi jusqu’à un petit parking où il nous présenta sa voiture, qui ne comportait aucune indication de taxi, et qui ne comportait pas d’écran non plus à l’intérieur d’ailleurs. Et nous voilà partis jusqu’à notre hôtel, tandis que par mesure de sécurité Hélène demandait au chauffeur combien devait coûter le trajet environ, et qu’il répondait 40 dirhams : « bon, me suis-je dit, c’est cohérent avec ce que j’ai vu, donc ça va ». En passant, il en profita pour nous montrer le bâtiment de la compagnie avec laquelle il travaillait, comme pour nous rassurer. Mais arrivés à notre hôtel (car au final, nous sommes bien arrivés, et c’est le plus important !) le prix qu’il nous annonça était bien différent de celui que nous avions compris. Il n’avait pas dit : « 40 dirhams » comme nous l’avions compris, mais « 340 dirhams » ! Nous voilà un peu sonnés, même si finalement peu surpris, de devoir autant payer pour une dizaine de minutes de taxi… Heureusement, nous avions pris beaucoup de liquide sur nous, car nous ne pensions pas utiliser la carte bancaire pendant notre voyage, mais une telle différence de prix nous jeta dans le froid et nous démoralisa un peu : nous étions à la fois en colère, contre cette personne et contre nous-mêmes, déçus, désemparés, agacés, et le sentiment qu’il allait falloir faire attention à l’argent s’est emparé de nous, car nous venions de dépenser déjà une bonne partie du budget prévu pour l’ensemble des taxis du séjour ! Nous avons payé, bien sûr, et celui-ci accepta même de nous remettre un reçu ! Il s’agissait en fait d’un service de luxe, appelé « limousine », alors que la voiture n’avait rien d’exceptionnel, n’était pas du tout une limousine…et lorsque nous avons ensuite cherché sur internet la référence nous n’avons rien trouvé : la compagnie existait-elle réellement ? Est-ce une véritable arnaque ou juste un abus de confiance ? Plus tard, un chauffeur de taxi nous dira qu’il est interdit pour une personne de proposer spontanément un service de taxi, et que c’est à nous d’aller les voir pour leur demander normalement…bon, mais nous étions au moins arrivés, même si c’est un peu moroses et que nous n’avions plus trop le moral.
Nous voilà devant notre hôtel, le Flora Park Deluxe Hotel Apartments ! Il s’agit d’un hôtel proche de l’aéroport, mais proche aussi de certaines activités que nous avions prévu de faire à Dubaï. Ceci dit, l’hôtel reste très excentré par rapport aux autres, nous n’avons pas eu trop de temps de trajet dans nos différentes destinations au final. L’avantage de cet hôtel, outre le tarif très avantageux et sa catégorie (hôtel 4 étoiles), est qu’il n’offre pas des chambres mais de petits appartements munis d’une cuisine et d’un salon, ce qui nous permet de faire nous-mêmes nos propres repas et donc d’économiser : inutile d’aller au restaurant tous les soirs ! L’hôtel est également très bien situé puisqu’il se trouve à une minute à pieds d’une station de métro, ainsi que d’un très grand centre commercial, le Deira City Center, ce qui nous permettra de faire des courses et de manger dans un restaurant si besoin.
Nous entrons dans l’hôtel qui n’a pas un environnement idéal : c’est la ville tout autour, pas de grand parc ni d’espaces verts, comme le « Flora Park » du titre pourrait le laisser entendre, mais il faut dire que les espaces verts sont très rares à Dubaï. Le standing de l’hôtel nous semble tout de suite assez haut, puisque l’accueil est vaste, on vient nous voir tout de suite pour prendre nos valises, nous saluer avec amabilité, et pendant l’enregistrement à l’accueil on nous apportera même un verre de Ice Tea bien frais en guise de bienvenue, ce qui s’avère très agréable ! Car même si nous n’avons pas beaucoup eu l’occasion d’être en extérieur, nous avons déjà senti une très forte chaleur, alors même qu’il est déjà 21h30 et qu’il fait nuit depuis un moment ! L’accueil s’est très bien passé, et on nous a très vite conduit jusqu’à notre chambre, via un ascenseur, par un employé qui porta nos valises et nous expliqua le fonctionnement de l’hôtel et les services offerts.
Nous étions au cinquième étage et dès que nous sommes rentrés nous avons été ravis par notre appartement : il était grand, très grand, beaucoup trop pour seulement deux personnes d’ailleurs ! Le salon était immense et comportait un canapé que nous ne devions pas beaucoup utiliser, la cuisine s’étalait en longueur et comportait tous les accessoires nécessaires pour cuisiner, y compris un micro-ondes, un four, un grille-pain ou encore des plaques de cuisson électriques. La chambre, collée à une salle de bain dans laquelle se trouvait une douche, des toilettes et une baignoire, comportait un grand lit, beaucoup plus grand que celui que nous possédions à la maison, et semblait très confortable. Enfin, une autre pièce était destinée à accueillir un autre lit mais puisque nous n’étions que deux, elle était fermée. Notons aussi la présence d’un balcon, fermé toutefois : il fallait demander à l’accueil si l’on voulait y accéder, par mesure de sécurité je suppose, mais nous ne l’avons jamais fait. Enfin, le tout était évidemment climatisé, avec la possibilité de réguler la température à loisir. Tout était parfait pour nous donc, et nous étions sûrs de passer de bons moments ici, et surtout de bien nous reposer entre deux journées chargées !
Nous nous sommes par conséquent installés, nous avons commencé à déballer les valises, enfermé dans le coffre-fort quelques objets précieux, et très vite une question s’est posée : allions-nous avoir le courage de sortir ? Il devait être 22h environ, nous étions fatigués mais pas complètement épuisés non plus, et si nous voulions faire quelques courses c’était l’instant ou jamais. D’ailleurs, cette arnaque au taxi nous restait un peu en mémoire et nous avions peut-être aussi envie de chasser cette idée de la tête en sortant et en découvrant autre chose. Alors en route ! Puisque le samedi est un jour de repos (le week-end, à Dubaï, est le vendredi et le samedi, conformément à la tradition musulmane), le centre commercial était ouvert jusqu’à minuit, donc nous avions le temps ! Nous savions qu’il y avait un grand Carrefour à l’intérieur, qui nous permettrait de faire quelques courses, et c’est ainsi que nous avons pris le chemin du centre commercial…sans veste ni manteau évidemment, car la chaleur, y compris en pleine nuit, était tout de même assez étouffante !
En face de notre hôtel se trouvait une mosquée, assez belle, comme la plupart des mosquées que nous rencontrerons à Dubaï d’ailleurs (ce sont vraiment de beaux édifices !), et à 100m on apercevait déjà le Deira City Center ainsi que la station de métro, ce qui s’avérait vraiment très pratique. À l’intérieur, nous découvrons un complexe véritablement immense, à plusieurs étages. Immense, réellement ? Du moins pour nos standards, car pour ceux de Dubaï, il était de taille relativement moyenne : 370 magasins seulement !
Cet endroit devait devenir le meilleur ami d’Hélène car, à peine rentrés, le premier magasin que l’on trouve sur notre route n’était autre qu’un…Dunkin’ Donuts ! Cette petite boutique spécialisée dans la vente de donuts ne pouvait que ravir une gourmande comme Hélène, qui se rassurait dès lors en sachant qu’elle aurait de quoi prendre ses desserts ou son petit-déjeuner ici !
Plus loin, beaucoup plus loin, beaucoup beaucoup plus loin, après d’interminables couloirs dans lesquels se succèdent les magasins, se trouve Carrefour. Ouf, nous pensions ne jamais réussir à le trouver ! Je n’ai pas pris de photographies mais…bon…c’est un Carrefour comme on en a chez nous. Vraiment ? Pas tout à fait ! Les prix, contrairement à ce que l’on pensait au premier abord, nous ont paru très chers, surtout pour ce qui est de la viande. Inutile de dire qu’il est presque impossible de trouver du porc, qui n’est présent que dans un tout petit coin du magasin. En règle générale, tout nous a semblé un peu plus cher, mais c’est peut-être aussi pour deux raisons : premièrement, le dirham est quatre fois plus faible que l’euro, et les prix semblent par conséquent plus élevés, même s’ils sont identiques. Psychologiquement, voir un prix à deux zéros est plus difficile à accepter, même si en réalité il faudrait le diviser par quatre. 26 dirhams la pizza peut sembler cher, mais paraît plus raisonnable si l’on se dit qu’elle n’est en réalité qu’à 6,50 euros environ. L’autre raison est sans doute dû à notre mode de consommation : nous achetons beaucoup de premiers prix, alors que les choix sont beaucoup plus restreints là-bas, il n’y a en général que des grandes marques. Nous n’avons par exemple pas réussi à trouver de coca cola autre que ceux de la marque originale, donc tout nous paraissait aussi un peu plus cher. Avons-nous tout de même économisé, était-ce si avantageux plutôt que d’aller manger dans un restaurant ou un fast food tous les soirs ? Sans doute un peu, mais finalement pas tant que ça ! En revanche, nous avions de quoi prendre un petit déjeuner le matin, du pain, du beurre, des pâtes, des frites, des steak hachés, des saucisses (de poulet), du coca et du ice tea, voilà en gros nos principaux achats ! Hélène a aussi trouvé un chapeau pour se protéger du soleil. Le prix ? 170 dirhams, soit environ 55 euros.
Chose étrange ! Lorsque nous sommes passés en caisse, un homme en tee-shirt jaune était présent et se chargeait de ranger pour nous nos courses dans des sacs. Nous avons été très étonnés, et à vrai dire nous n’avons pas su que faire : fallait-il donner un pourboire ? Cela se faisait, ou non ? Est-ce qu’il en attendait ? Par peur du ridicule, nous avons préféré ne rien faire, mais nous nous sommes ensuite beaucoup demandés si nous aurions dû donner quelque chose ou non…d’autant plus que lorsque nous sommes revenus à Carrefour un autre jour, nous avons remarqué que toutes les caisses ne proposaient pas un tel service. Mystère ! En tout cas, au moment de payer, nous avons tout de suite ressenti le malaise qu’avait instauré cette arnaque au taxi, et qui devait s’installer pendant encore au moins 24h : nous hésitions à trop dépenser, à payer trop cher, car nous avions eu l’impression d’avoir perdu une grande partie de notre argent à peine arrivés. Pourtant, notre philosophie en voyage a toujours été de se permettre des largesses et de ne pas trop penser à l’argent (on avait prévu un budget conséquent pour ne pas s’inquiéter là-dessus), mais il faut croire que psychologiquement cette arnaque nous avait touchés et nous a un peu réfrénés, en nous conduisant à faire attention à un peu tout.
Notre première excursion en territoire dubaïote finie, nous sommes rentrés ranger nos courses pour finalement nous endormir profondément, ravis d’être dans ce bel hôtel, et ravis d’être arrivés.
Avant de dormir, une pensée se glissait néanmoins dans notre esprit : que faisaient nos filles ? Tout se passait-il bien ? Nous savions que la mère d’Hélène, qui n’utilisait pas beaucoup l’ordinateur, ne nous enverrait pas forcément de nouvelles par mail, ni de photographie, et qu’elle ne nous dirait de toute façon pas si cela se passait mal (ce qui était une bonne chose, puisqu’il ne fallait pas que cela gâche notre séjour, mais finalement nous nous disions aussi que cela instillait le doute en nous).
En attendant, c’est fort de toutes ces émotions et de toutes ces aventures que nous nous sommes endormis, prêts à nous réveiller le lendemain pour découvrir le métro, les véritables taxis dubaïotes, ainsi que notre premier parc d’attraction du séjour : Bollywood Parks, qui nous présageait bien des surprises !
Dernière édition par Beldelen le Mar 29 Mai 2018 - 10:32, édité 1 fois
Bah dis donc pas top tout ces petits soucis au départ et surtout le coup du taxi... Hâte de lire une suite plus joyeuse ^^
Je te rassure, le reste sera beaucoup plus joyeux, c'est pratiquement la seule chose négative qui nous est arrivée durant ce séjour (et en réfléchissant bien, je me demande même si ce n'est pas la seule...je n'en trouve pas d'autres comme ça, sur le moment ^^)
Pas de bol pour le taxi (ils sont tous beige de mémoire, à vérifier).
La personne qui met les courses dans les sacs c'est comme un peu partout aux USA je suppose (lors de notre Road Trip de 2015 on en a croisé bcp, souvent très âgés, mais on ne donnait rien par contre, ne sachant pas non plus ce qu'il fallait faire).
Pas de bol pour le taxi (ils sont tous beige de mémoire, à vérifier).
La personne qui met les courses dans les sacs c'est comme un peu partout aux USA je suppose (lors de notre Road Trip de 2015 on en a croisé bcp, souvent très âgés, mais on ne donnait rien par contre, ne sachant pas non plus ce qu'il fallait faire).
J'ignorais qu'il y avait ça aux États-Unis aussi ! Eh bien ça restera un mystère...sauf si quelqu'un est au courant et saurait nous dire s'ils attendent un pourboire ou pas
La suite est écrite et je vais essayer de la poster dans la soirée.
3] 22 avril (1/2) : Bollywood Parks. Seuls au monde
A] Réveil et trajet jusqu’à Dubai Parks and Resort
Silence…silence ?? Et le réveil ?? Nous nous réveillons après une première nuit calme et sans trouble : il faut dire que la journée précédente nous avait bien épuisés ! Exceptionnellement, nous n’avons pas mis de réveil ce matin-là : il nous paraissait important de récupérer le plus possible du trajet en avion afin de veiller à ne pas commencer ces vacances complètement épuisés. D’autant plus que le parc que nous avons choisi de visiter aujourd’hui n’ouvre qu’à 14h : rien ne presse donc !
Le coin infos a écrit:
Le décalage horaire entre les Emirats Arabes Unis et les France n’est pas très important, si bien que nous n’avons pas eu à souffrir du jet lag. Deux heures séparent la France de Dubaï : lorsqu’il est 14h à Dubaï, il n’est en réalité que midi en France.
Nous prenons donc un petit déjeuner sans se presser et décidons de quitter l’hôtel vers 11h. Pourquoi si tôt, alors que le parc n’est qu’à une quarantaine de minutes en taxi ? Pour plusieurs raisons : tout d’abord, nous souhaitions arriver un peu plus tôt pour visiter Riverland Dubaï, une sorte de Disney Village à proximité du parc. Nous avions aussi différents documents à récupérer à l’entrée du parc, et enfin nous avons décidé de ne pas prendre le taxi pour cette première journée, mais d’emprunter le métro, ce qui devait rallonger considérablement le trajet. Quelle idée ! La raison était là aussi multiple : tout d’abord, puisque nous avions le temps, il nous semblait intéressant d’en profiter pour découvrir ce métro que nous devions emprunter plusieurs fois par la suite, tout en prenant contact avec la ville dubaïote et ses habitants. Rappelez-vous aussi que l’arnaque au taxi était encore vive à notre mémoire et que nous cherchions un moyen d’économiser sur les trajets : c’était l’occasion de voir si le métro allait pouvoir nous faire économiser un peu ou s’il valait mieux y renoncer pour privilégier le confort du taxi. La réponse ? Patience, vous l’aurez avant la fin de cette journée !
Nous quittons donc l’hôtel et faisons tout d’abord face à une première réalité fulgurante : la chaleur est intense ! Paradoxalement, le soleil n’est pas éclatant et ne vient pas trop agresser les yeux, mais nous avons l’impression de pénétrer dans une serre tandis que nous quittons notre hôtel, à la manière de ce que nous avions senti lorsque nous sommes arrivés en Floride pendant notre voyage de noces. Heureusement, le métro se trouvait à quelques mètres et nous n’allions pas devoir supporter cette chaleur trop longtemps : mais la journée s’annonçait longue, et la température ne pouvait qu’augmenter en attendant la tombée de la nuit !
Le métro de Dubaï a ses avantages et ses inconvénients. Avantages : il est moderne, beau, silencieux, très propre et semble très sécurisé. Il est même possible de profiter d’une connexion wi-fi gratuite ! Très confortable donc, bien qu’en pleine journée le métro peut être très fréquenté et qu’il soit donc impossible de trouver une place assise facilement : mais nous n’avons pas constaté de fréquentation aussi importante qu’à Paris par exemple. Pour pouvoir bénéficier du métro, il faut acheter une carte Nol qui est rechargeable et dont le prix varie selon les zones que nous souhaitons traverser. Il existe théoriquement sept zones, mais il n’est possible d’en traverser que quatre pour le moment, car le métro est relativement récent et n’a donc pas encore pu s’étendre partout.
Le coin infos a écrit:
Attention ! Lorsque vous achetez un ticket Nol, celui-ci est rechargeable : inutile d’en racheter un à chaque fois donc ! Nous avons fait cette erreur les premiers jours avant de comprendre le fonctionnement. Le ticket Nol coûte 2 dirhams (50 centimes d’euro) et il faut ajouter à cela le prix du trajet : 8,5 dirhams pour accéder à toutes les zones par exemple (environ 2 euros), ce qui s’avère assez économique.
Il y a toutefois des désavantages au métro dubaïote : celui-ci n’étant pas terminé, une partie seulement de la ville est accessible en métro. La ville de Dubaï s’étend tout en longueur, et les principaux sites sont accessibles en métro, mais quelques points importants ne le sont pas, et moins encore les différents parcs d’attraction qui viennent tout juste d’être construits et qui se trouvent un peu à la périphérie de la ville. Il faut donc nécessairement emprunter le métro pour un premier trajet, et ensuite prendre un taxi pour parvenir jusqu’au parc. Le trajet se passe très bien, tout est agréable et les différentes stations sont très bien indiquées par des écrans à l’intérieur des wagons ainsi que par une voix qui indique les différents arrêts en arabe comme en anglais.
Le métro de Dubaï n’est pas souterrain, ce qui nous permet d’observer la ville à travers les vitres tandis que nous avançons jusqu’à notre station. Nous allons devoir traverser presque l’ensemble de la ligne, ce qui prend bien trois quarts d’heure, et finissons par arriver jusqu’à la station Jumeirah Lakes Tower, a priori la plus proche du parc d’attraction. En réalité, la station la plus proche est un peu plus loin, mais elle est inaccessible car des travaux ont lieu pour construire d’autres stations entre les deux. Nous trouvons un taxi très facilement : aucun problème à Dubaï, les taxis sont partout, et une file nous attend en sortant du métro ! Ouf, cette fois, je reconnais les taxis que j’avais vu sur internet et qui ont bien ce fameux compteur. Pas d’inquiétude donc ! Vraiment ?
Être conduit en taxi à Dubaï est une expérience à part entière, qui pourrait bien donner quelques sueurs froides à certains. Les taxis sont propres, modernes, les chauffeurs équipés de terminaux de paiement par carte bancaire si besoin, en costume et tous plutôt sympathiques. Ils parlent tous plus ou moins bien anglais également. En revanche, la conduite à Dubaï est pour le moins énergique : le chauffeur de taxi roule vite et d’une manière brusque, n’hésitant pas à couper la route à certaines voitures. Cette conduite nerveuse et brusque est toutefois contrebalancée par l’impression d’une très grande maîtrise du véhicule, qui peut rassurer un peu. Heureusement, tous les chauffeurs ne seront pas ainsi, même si ce type de conduite se révèlera assez fréquent !
Le coin infos a écrit:
La conduite d’un chauffeur de taxi peut être nerveuse et peut sembler rapide, mais les taxis ne dépassent en réalité presque jamais la limite de vitesse. Il s’agit d’accélération brusque plutôt que de conduite trop rapide, puisqu’à chaque fois qu’un conducteur dépasse la limite de vitesse un bip sonore se fait entendre dans la voiture et ils sont obligés de ralentir pour que le bip cesse.
Le trajet prendra tout de même presque vingt minutes, pour une soixantaine de dirhams (15 euros), avant que nous puissions enfin arriver jusqu’à notre destination : Dubaï Parks and Resort !
B] Bollywood Parks : chaleur et solitude
Nous arrivons vers 12h30 à Dubaï Parks and Resort, dont le parking est étonnamment vide. Pourtant, à l’exception de Bollywood Parks, les autres parcs sont tous ouverts ! Dubaï Parks and Resort est en effet un complexe réunissant quatre parcs d’attraction, une sorte de Disney Village et un hôtel. Lorsque nous arrivons, deux choses nous marquent : la chaleur tout d’abord, toujours aussi intense, mais aussi l’absence totale de monde. Où sont donc passés les gens ? Nous arrivons à l’entrée de Dubaï Riverland, le Disney Village du coin, qui réunit différentes zones thématiques, dont la première à traverser est un quartier français très réussi (excepté la présence d’un mac Do, ce qui est un peu étonnant), mais qui manque un peu d’ambiance. Pas de musique, pas de monde, pas d’animation…nous avons parfois l’impression de marcher dans un village fantôme ou abandonné.
Nous avions prévu de visiter deux des parcs de Dubaï Parks and Resort : Bollywood Parks et Motiongate. Toutefois, les retours concernant ces parcs semblaient indiquer qu’une journée entière de visite pour chaque parc n’était pas nécessaire, et qu’on en faisait parfois vite le tour. Il m’a donc semblé plus intéressant de prendre une entrée pour les quatre parcs, et de rajouter même quelques euros pour finalement prendre des passeports annuels pour l’ensemble de ces parcs ! Nous pourrions ainsi visiter à loisir ces parcs et y revenir autant de fois que nécessaire pendant la durée du séjour, ce qui permettrait peut-être de combler certains moments non occupés et d’avoir peut-être la possibilité de visiter les deux autres parcs que nous ne pensions pas visiter : le parc Legoland et son parc aquatique. En attendant, c’est au Legoland Guest Service que nous devons nous rendre pour récupérer nos passeports annuels, ainsi qu’une petite surprise inattendue : un petit lego spécialement réservé aux détenteurs du passeport annuel ! Évidemment, nous pensons à nos filles à qui nous allons pouvoir donner ces legos, elles qui jouent beaucoup avec en ce moment !
Nous continuons à découvrir Dubaï Riverland, qui sera finalement à l’image de la ville entière : cosmopolite ! Une particularité de Dubaï, c’est qu’on y trouve finalement assez peu d’identité propre à la ville. Tout est mêlé, les langues, les manières de s’habiller, les origines, la gastronomie, etc. Si bien qu’on trouve côte à côte un nombre impressionnant de restaurants pourtant tous vides : indien, chinois, japonais, américain, anglais, etc. La nécessité de présenter un choix le plus large possible semble ne pas correspondre à la fréquentation des lieux qui exigeraient trois ou quatre restaurants maximums pour l’ensemble du complexe. Mais il semblerait toutefois que les week-ends soient beaucoup plus chargés. En attendant, nous nous dirigeons vers l’entrée de Bollywood Parks, qui n’est toujours pas ouvert mais autour duquel on constate une architecture et une ambiance plus bollywoodienne.
Près de l’entrée, nous pouvons aussi avoir un petit aperçu du parc aquatique de Legoland, qui nous fait tout à coup très envie…(quelle bonne idée d’avoir pris les passeports annuels pour l’ensemble des parcs finalement !).
Il est bientôt 14h et le parc s’apprête à ouvrir. Il y a foule… ! Nous devions être au moins six ou sept personnes à attendre avec impatience l’ouverture du parc.
Le parc ouvre enfin et nous entrons très vite après une petite inspection des sacs. La première chose qui frappe, c’est l’étrangeté des lieux pour celui qui n’est pas habitué au bollywood et à cet univers propre à l’industrie du cinéma musical indien. La deuxième chose, c’est la beauté des lieux : le parc est propre, il est neuf (il n’a ouvert que quelques mois auparavant), et on sent qu’un bel effort a été fait pour offrir de beaux bâtiments, des espaces ouverts et des allées suffisamment larges pour circuler facilement. Malheureusement, nous ne sommes pas plus de dix dans l’ensemble du parc, et cette absence totale de monde donne encore une fois l’impression d’être dans un parc fantôme, sans aucune ambiance !
Nous nous attachons à vaincre la chaleur pour continuer à progresser dans le parc jusqu’à arriver au bâtiment central, le Rajmahal Theater, un grand palais absolument magnifique qui reproduit le style architectural des palais royaux indiens, qui rappellera un peu le Taj Mahal à ceux qui ont eu la chance de le voir.
Si l’on considère le temps qu’il a fallu pour arriver jusqu’au palais, on se dit très vite que le parc est finalement très petit et qu’on va vite en faire le tour. Il comprend pourtant quatorze attractions que nous avons bien l’intention de toutes découvrir, et c’est donc avec intérêt et curiosité que nous entrons dans la première venue : inutile de faire de grands calculs pour savoir quelle attraction faire en premier pour éviter que les files ne s’allongent au cours de la journée, ce ne sont pas les dix visiteurs du parc qui vont nous obliger à faire beaucoup d’attente ! La première attraction qui s’offre à nous se nomme Don : The Chase et nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend. Le titre aurait dû nous interpeller (nous n’arrêterons pas de nous faire cette réflexion) si nous avions connaissance du cinéma bollywood, mais ce n’est pas le cas. L’attraction fait référence au film Don : la chasse à l’homme, un film indien réalisé par Farhan Akhtar en 2006 (et qui est lui-même l’un des cinq remakes d’un film de 1978) qui raconte la traque de Don, un chef de gang international, par la police. Un bel effort a été fait sur la file d’attente qui reproduit une sorte de scène de crime, nous plongeant ainsi dans l’ambiance d’un film de nature policière.
Nous pénétrons alors dans une salle obscure, munie de lunettes 3D et…entièrement seuls. Nous expérimenterons alors pour la première fois une constante de ce séjour à Dubaï : faire des attractions en solitaire ! On ne peut pas dire que notre première attraction à Dubaï suscitera notre enthousiasme…et pire que ça, je dirais qu’il s’agit pour moi de la pire attraction que j’ai jamais faite de ma vie ! Nous nous asseyons dans des fauteuils face à un écran, un peu à la manière d’un Star Tours par exemple, bien que l’écran nous entoure et soit beaucoup plus large. Puis nous attendons, attendons, attendons…que quelqu’un d’autre arrive ? Qu’un problème technique se règle ? Deux employés sont là qui semblent avoir du mal à lancer l’attraction, et qui ont l'air un peu perdus. Nous ne nous sentons pas forcément très en sécurité, et nous ne savons pas réellement comment réagir, quand finalement l’attraction commence…ouf ! L’expérience est vraiment décevante ceci dit : la 3D est très mauvaise, la qualité d’image est déplorable et le film ressemble parfois à des jeux vidéo du temps de la première Playstation. Il n’y a aucune cohérence entre le film auquel nous assistons et les sensations qui sont produites par le fauteuil, ce qui gâche totalement l’immersion : nous sommes en pleine course poursuite contre ce fameux Don, et lorsque la voiture dérape, saute en l’air ou freine brusquement, les sensations ne sont pas reproduites par le fauteuil, ou complètement en décalage, ou en très faible intensité. Nous nous envolons sans réellement ressentir le vol et les références nous sont bien sûr totalement inconnues, puisque nous ne connaissions pas le film. Nous avons commencé cette expérience un peu inquiets, enfermés dans une salle sombre, sans savoir si tout allait fonctionner et si un accident n’allait pas survenir, et nous en ressortons toutefois le sourire aux lèvres, mais d’un sourire à la fois dubitatif et un peu moqueur…quelle étrange attraction ! Nous espérons bien que le reste du parc ne sera pas similaire ! Voilà une vidéo trouvée sur internet qui vous donnera peut-être une meilleure idée de l’attraction :
En sortant, nous décidons de continuer à parcourir ce parc que nous trouvons décidément bien joli. Certains spectacles sont présentés dans le parc mais les horaires ne sont pas disponibles sur un plan : ils sont affichés à certains endroits du parc. Nous décidons donc de prendre en photo les horaires des différents spectacles pour pouvoir organiser un minimum notre visite : ce serait bête qu’il y ait si peu de monde et que nous ne puissions pas voir certains spectacles !
Nous nous dirigeons vers un grand bâtiment bleu que nous voyons au loin mais nous sommes tout à coup arrêtés par un employé du parc, qui semble très heureux de nous voir, et qui nous invite à le suivre…jusqu’à une attraction qui s’apprête à commencer et qui semble avoir besoin de visiteurs ! Nous rirons beaucoup de ça, car, vous le verrez, ce ne sera pas la seule fois que cela nous arrivera : les employés parcourent le parc pour chercher des visiteurs et les attirer vers des spectacles pour s’assurer qu’il y ait un peu de participants ! Eh bien…allons-y, nous n’avons de toute façon pas de réel projet : nous entrons donc dans l’attraction qui se nomme Cinemagic featuring Zindagi Na Milegi Dobara, un nom un peu indigeste que nous ne comprenons pas réellement car, encore une fois, la référence nous échappe totalement ! Nous arrivons dans une petite salle de pré-show où un employé va venir nous parler et nous présenter ce que nous allons vivre : nous allons devenir les acteurs d’une succession de scènes de cinéma ! Evidemment, nous sommes une quinzaine dans la salle (tiens, il y a plus de visiteurs dans le parc !), donc j’ai peur d’être choisi et de devoir faire l’acteur, moi qui ne suis pas encore bien sûr de bien comprendre l’anglais, même si j’ai fait des progrès depuis mon dernier voyage.
Heureusement, cinq ou six personnes seront choisies mais je n’en ferai pas parti ! Nous entrons dans une succession de trois salles différentes où, chaque fois, des visiteurs sont invités à participer au tournage de la bande annonce d’un film très connu : Zindagi Na Milegi Dobara, que tout le monde a vu bien sûr (tout le monde crie : « oui ! » et nous faisons de même, bien que nous n’ayons aucune idée de ce que c’est…il faut dire que la plupart des visiteurs autour de nous semblent indiens et nous supposons qu’ils connaissent bien les références bollywoodiennes). Manque de chance, pour les dernières scènes, nous serons choisis, moi et Hélène, pour participer au tournage. Et finalement…nous trouvons beaucoup de plaisir à participer, et nous adorons ça ! L’employé qui gère le tournage est très dynamique, il met une bonne ambiance, et le public est très bon enfant, on s’amuse tous beaucoup. J’ai pu filmer la bande annonce de ce film que vous avez peut-être vu, ou que vous allez découvrir aujourd’hui…et dans laquelle nous apparaissons !
Nous avons vraiment, vraiment adoré cette attraction, et c’est finalement un beau souvenir de sortir avec cette vidéo que j’ai réussi à filmer ! Nous voilà réconciliés avec ce parc, il est bientôt 15h et nous commençons à avoir faim…mais une musique se fait entendre au loin et nous nous dirigeons vers l’entrée du parc, où nous découvrons plusieurs danseurs qui donnent enfin un peu d’ambiance au parc et qui inviteront Hélène à découvrir la danse à la Bollywood : attention, vous allez en avoir plein les yeux !
Ce fut très entraînant et Hélène s’est beaucoup amusée ! Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir à observer (heureusement, ils ne m’ont pas demandé de danser…). Les danseurs étaient vraiment très enjoués et très dynamiques, même s’il y avait assez peu de spectateurs, et le fait de venir chercher les gens pour les inviter à danser et à apprendre est quand même très sympathique !
Bon, nous avons vraiment, vraiment faim tout de même, et en sortant de la dernière attraction nous sommes passés devant un fast-food qui semblait sympathique : le Studio Canteen. Nous pénétrons dans cet établissement lui aussi totalement vide et sommes d’ailleurs un peu étonnés : il est un peu plus de 15h, il n’y a personne dans le parc, ce n’est pas l’heure de manger, et pourtant tout semble ouvert au niveau de la restauration. Il s’agit d’un fast-food qui propose notamment une pizza chorizo que nous prendrons pour nous restaurer. Le restaurant est thématisé, propre et surtout…la nourriture est délicieuse ! La pizza sera vraiment, vraiment très bonne, bien loin de la nourriture que nous pouvons habituellement manger dans un fast food ou un parc d’attraction ordinaire. Et ce sera une autre constante à Dubaï : nous trouverons la nourriture dans les parcs de très bonne qualité ! Bien sûr, nous en profitons pour prendre un coca bien frais qui nous permet de nous rafraichir, et nous mangeons à l’intérieur pour profiter d’une climatisation qui n’est pas trop agressive, ce qui est aussi très appréciable (nous avons trouvé la climatisation assez douce et très agréable dans les différents bâtiments de Dubaï, contrairement à celle des parcs ou des bus de Disney World qui nous avait semblé plus agressive et moins agréable).
Attention, petit aparté hygiène : ceci fait, nous allons aux toilettes…mais pourquoi donc faire un compte rendu si détaillé au point de parler des toilettes ? Parce que là aussi une petite surprise nous attend, qui fera l’objet de quelques débats tout au long du séjour. Dans chaque toilette, à Dubaï, nous trouvons une petite douchette dont l’utilisation a justement fait l’objet de nos débats, car elle semblait utilisée assez fréquemment si l’on considérait l’eau qu’il y avait parfois sur le sol. Deux hypothèses se sont soulevées très vite : soit pour nettoyer les toilettes, soit pour…se nettoyer soi-même, ce qui nous paraissait quand même assez étonnant (surtout que le jet n’est pas très doux…oui oui nous avons essayé !). Finalement, ce sera bien cette dernière option qui s’avèrera la bonne ! C’est une pratique qui semble très courante en Asie, où l’on utilise finalement assez peu voire pas du tout de papier toilettes. Il semble aussi que ce soit une pratique courante dans le monde musulman, dans lequel la religion préconise de ne pas utiliser ses mains pour s’essuyer. Voilà…vous savez tout !
Nous nous rendons ensuite dans l’autre partie du parc pour nous rapprocher d’un spectacle, Dabangg, qui ne comporte que deux représentations par jour et dont la première va se faire très prochainement.
Mais puisque le spectacle ne doit commencer que dans un quart d’heure, nous en profitons pour entrer dans une attraction qui se situe juste à côté et qui est tout à fait le type d’attraction qu’Hélène affectionne particulièrement : Sholay, une attraction où nous devons tirer sur des cibles à la manière de Buzz à Disneyland Paris.
Nous n’hésitons pas longtemps avant d’entrer dans l’attraction : est-ce que nous aurons le temps ? Tout dépend du temps d’attente…qui est de…0 minute, évidemment ! Encore une fois, nous entrons dans une file totalement vide que nous traversons jusqu’à des employés du parc qui nous attendent et qui nous disent que l’attraction est fermée pendant quelques minutes pour inciter les gens à se rendre au spectacle Dabangg qui va commencer ! Après l’employé qui est venu nous chercher pour nous attirer vers une attraction à la recherche de personnes, voilà une autre pratique étonnante : il y a tellement peu de monde que les attractions ferment, et les employés nous emmènent jusqu’au spectacle pour qu’il puisse y avoir quand même quelques spectateurs ! Décidément, ça nous fait rire, et nous nous disons que ce n’est pas si bête, parce qu’il s’agit cette fois d’un véritable spectacle qui mérite un minimum d’animation et de visiteurs. Tant pis pour Sholay, espérons qu’il n’y aura pas trop d’attente après le spectacle (vous saisissez l’ironie ?) !
Nous attendons cinq minutes l’ouverture des portes pour entrer dans la salle du spectacle. À l’extérieur se trouvent quelques vaporisateurs qui permettent de rafraichir un peu la file d’attente, ce qui est très appréciable.
Les portes s’ouvrent enfin et nous devons être une bonne trentaine de personnes présentes maintenant, à entrer dans une immense salle de spectacle qui se remplira jusqu’à accueillir au moins une quarantaine de personnes, mais qui pourrait en accueillir bien, bien plus ! Il s’agit d’une salle de spectacle couverte qui laisse présager un spectacle avec des cascades, peut-être à la manière de Moteurs, Actions ! de Disneyland Paris. Encore une fois, la référence nous échappe, mais Dabangg est un film d’action sorti en 2010 et qui comprend quelques stars du Bollywood. Le film retrace la rivalité d’un policier qui utilise des méthodes peu orthodoxes et d’un parrain local qui est sans pitié pour ses adversaires. Le film a battu plusieurs records en Inde à sa sortie, mais ne semble pour autant pas s’être beaucoup exporté.
J’ai absolument adoré ce spectacle ! Je l’ai trouvé plutôt spectaculaire, assez joli, très dynamique, et surtout très représentatif de l’image que je me faisais du Bollywood : c’est-à-dire complètement absurde et bourré d’humour ! Le policier a vraiment beaucoup de style, c’est la caricature du gros bras qui a du style, et ses adversaires semblent tous plus idiots les uns que les autres. Ce fut un excellent moment pour moi, et si j’avais dû refaire une attraction c’est ce spectacle que j’aurais aimé revoir. Vous pouvez regarder à partir de 3 minutes et 8 secondes dans cette vidéo trouvée sur internet, pour vous faire une petite idée du spectacle (mais qui ne montre malheureusement pas tous les gags, qui sont vraiment ce qu’il y a de jouissif dans le spectacle je trouve) :
À la sortie, nous pouvions faire une photographie avec ce fameux policier, mais il y avait un peu de monde autour (au moins cinq minutes d’attente !) et nous avons du coup continué sans nous arrêter…à la réflexion, je me dis que c’était un peu stupide et j’aurais beaucoup aimé avoir une photographie.
Nous aurons quand même l’occasion de faire Sholay, enfin, qui s’avèrera aussi être une attraction très sympathique, puisqu’elle est certes similaire à Buzz de Disneyland Paris, mais en 3D, avec une succession d’écrans sur lesquels nous devons tirer, ce qui apporte quelque chose en plus et donne une plus grande immersion. Encore une fois, Sholay est également le titre d’un film de 1975 : nous aurions peut-être dû voir tout ça avant de venir ! Comme d’habitude, pour ce type d’attractions, c’est Hélène qui gagnera…et nous ferons une photographie à la sortie de l’attraction.
Après cette attraction dans laquelle nous nous sommes bien amusés, nous prenons la direction du Rajmahal Theater pour assister au spectacle Stars on Steps Stage devant le palais. Malheureusement, celui-ci ne sera pas à la hauteur de mes attentes. Il me semble que devant un tel bâtiment, il était possible d’avoir quelque chose de beaucoup plus ambitieux, avec peut-être même quelques effets spéciaux, du feu, un jeu avec l’eau qui est aux alentours, ou des effets de lumière après la tombée de la nuit (car le parc ferme très tard, à 22h), ou du moins beaucoup plus de danseurs, avec une trame narrative. Mais il s’agit seulement de quelques danseurs qui s’animent sur de la musique et qui restent un peu à l’écart par rapport au public. Le peu de danseurs présents tranche avec la grandeur du bâtiment, ce qui a tendance à peut-être réduire un peu l’impact du spectacle qui paraît tout petit. Il faut dire aussi que le peu de spectateurs ne donne pas beaucoup d’ambiance au spectacle. Les danses sont rythmées, les musiques entraînantes, mais je suis resté un peu sur ma faim, d’autant plus que le soleil frappait fort alors.
La suite nous ramènera devant quelques boutiques qui comportent un nombre impressionnant d’articles, pour chaque attraction, une diversité qui peut étonner étant donné le nombre très restreint de visiteurs présents dans le parc. Une mention spéciale, toutefois, à cette boutique au seuil de laquelle se tient le policier que, décidément, j’ai beaucoup aimé :
Je ne fais pas la collection des mugs donc ceux-ci ne m’intéressent pas, mais je trouve le mug consacré au policier très joli et j’essaie d’inciter discrètement Hélène à l’achat, mais en vain !
Nous nous dirigeons ensuite vers une salle un peu étrange dans laquelle nous allons vivre une expérience tout à fait…désopilante ! À l’intérieur se trouvent des jeux pour enfants, comme un petit carrousel ou une grande roue pour les petits. Je n’ai pas pris de photographies, mais j’en ai trouvé sur internet :
Nous nous apprêtons à faire demi-tour quand nous apercevons une file d’attente qui mène à une attraction, peut-être un petit spectacle : The Thrill of Victory. Nous empruntons la file, curieux, ce qui nous mènera à l’attraction la plus étrange que nous avons peut-être faite dans notre vie ! Nous entrons dans un simulateur, sans lunettes 3D, et nous pénétrons alors dans un univers absolument…étrange, qui va rendre Hélène un peu mal à l’aise, et qui va littéralement me fasciner (je regrette beaucoup de ne pas y être retourné). Nous nous transformons en une boule qui est poussée dans un ensemble de rails et d’événements qui vont l’emmener dans un voyage similaire à celui d’un ensemble de rubik’s cube qui tombent les uns après les autres, avec quelques rebondissements, mais surtout un univers pictural très mystérieux et un peu morbide : une sorte de parc d’attraction presque morbide, avec de grands jouets et des automates inquiétants, qui rend tout ça très immersif et très…exotique. J’ai adoré ! Voici une vidéo trouvée sur internet pour donner une idée :
C’est l’heure d’un dernier spectacle, et nous irons assister, au cœur du parc, à l’animation Crossroads Stage : quelques danseurs sur une scène essaieront d’apporter un peu de bonne humeur et de rythme aux spectateurs présents, mais sans grand succès. Les danseurs ne sont pas assez nombreux et ne sont pas assez enjoués pour dégager une réelle énergie, bien que quelques spectateurs chantonnaient les mélodies qui devaient être connues. Sympathique à voir pour se reposer et s’asseoir un peu, mais sans grand intérêt autrement.
Nous finirons notre journée par deux dernières attractions, dans ce fameux bâtiment bleu vers lequel nous nous rendions tout à l’heure, avant d’avoir été attrapés par un employé qui avait besoin de spectateurs pour une attraction ! Il s’agit du Hall of Heroes :
Dans ce grand bâtiment se trouvent deux attractions qui ont comme thématique un côté assez inattendu de la culture bollywoodienne et que nous ignorions tout à fait : les super-héros ! Marvel et Dc Comics ne sont pas les seuls à exister dans cet univers des super-héros : il y a aussi le cinéma indien ! Nous découvrons ainsi un intérieur bien thématisé, dans lequel nous devrions pouvoir rencontrer des super-héros…qui ne viendront malheureusement jamais. Nous irons toutefois faire les deux attractions qui s’y trouvent, et nous commençons tout d’abord avec Krrish : Hero’s Flight, qui comprend une file d’attente très bien thématisée.
Nous découvrons donc un nouveau super-héros, dans un cinéma en 4D qui offre une expérience plutôt plaisante, avec une qualité d’image encore une fois un peu vieillotte, mais qui présente un film rythmé avec de bons effets. Ce fut une agréable surprise. La seconde attraction, RA.One : Unleashed, comprend aussi une file d’attente thématisée et propose malheureusement une expérience similaire à la première attraction : c’est bien dommage de ne pas avoir fait un peu plus varier les deux attractions, plutôt que de proposer un clone avec un film simplement différent ! Mais l’ensemble reste néanmoins sympathique.
Le ciel commence légèrement à s’assombrir, la nuit tombe vers 19h à Dubaï, donc assez tôt. Nous sommes donc restés un peu moins de cinq heures dans le parc, ce qui est amplement suffisant, et bien que celui-ci ferme à 22h nous ne souhaitons pas rester plus longtemps. Le parc est finalement plutôt petit et manque un peu d’attractions et manque surtout beaucoup d’ambiance. Il faudrait de la musique dans les rues, et peut-être qu’un peu plus de visiteurs donnerait un côté plus animé également. Le week-end doit sans doute être bien mieux à cet égard, même si l’inconvénient est l’attente qui doit être plus grande pour les attractions. Le parc est beau, et très exotique aussi : il ne pourra pas plaire à tout le monde, car il faut maîtriser un minimum les références pour comprendre ce qui s’y passe, et le Bollywood est si particulier qu’il peut facilement rebuter certains spectateurs. Il reste qu’une grande partie des visiteurs étaient indiens et semblaient parfaitement maîtriser les références et s’amuser. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé cette découverte et je me suis amusé dans plusieurs attractions, mais il ne me semble pas que ce parc soit réellement indispensable à un nouveau voyage à Dubaï par exemple. Les potentialités me semblent néanmoins très grandes, et j’espère voir une belle évolution du parc dans l’avenir, ainsi qu’une plus grande diversification des attractions (trop de 3D, trop de spectacles, trop familial, il faudrait au moins une petite montagne russe par exemple). Une petite déception ? Ne pas avoir pu voir le Rajmahal de nuit, je suis sûr que ça devait être magnifique !
Nous pourrions refaire certaines attractions, mais nous sommes plus curieux d’aller voir un autre parc, qui ne ferme qu’à 21h, qui se trouve juste à côté et que nous pourrons donc découvrir un peu avant de rentrer à l’hôtel : Motiongate.
Dernière édition par Beldelen le Mar 29 Mai 2018 - 10:33, édité 1 fois
Ce sera une constante pendant tout le séjour, quel que soit le parc (même si Bollywood est quand même celui qui était le plus vide de tous). L'exception, ce sont les parcs aquatiques, qui ont un peu plus de monde, surtout celui d'Atlantis. En un sens c'est sympathique de n'avoir jamais d'attente, mais en même temps ça gâche parfois un peu l'ambiance qu'il pourrait y avoir, notamment lorsqu'on fait des attractions à sensation (pas de cris, de rires, de réactions, etc.). Du coup...bien content de ne pas avoir pris de fastpass payant aussi lol (j'en parlerai dans un autre chapitre) !
Je m'installe pour lire votre TR ... Photos et récit au top comme d'habitude, j'avais adoré suivre vos péripéties à WDW et je vois que ce voyage à Dubaï a l'air tout aussi génial et intéressant !
L'hôtel Flora Park me plaît beaucoup.
Bollywood Parks lol, ça doit faire vraiment bizarre de se retrouver (presque) seuls dans un parc d'attractions
J'ignorais qu'il y avait ça aux États-Unis aussi ! Eh bien ça restera un mystère...sauf si quelqu'un est au courant et saurait nous dire s'ils attendent un pourboire ou pas
De même que dans les supermarchés en Australie
Dans certains supermarchés, ce sont les hôtes/hôtesses de caisse qui placent les marchandises dans les sacs, dans d'autres établissements, il y a du personnel assigné : les baggers.
Les baggers n'attendent pas de pourboire, et vont très probablement le refuser si quelqu'un leur en propose (certaines chaines de supermarchés américaines interdisent même spécifiquement aux baggers d'accepter un pourboire).
Avec certains clients (personnes âgées, femmes enceintes, personnes à mobilité réduite ou difficile etc...), les baggers proposent assez facilement d'accompagner le client jusqu'à sa voiture afin de l'aider avec ses achats (jusqu'à les placer dans le coffre du véhicule).
Dans ce cas précis, un pourboire sera apprécié même si il n'est pas nécessairement attendu et nullement obligatoire. Le lieu étant plus discret, les baggers ne refuseront sans doute pas le pourboire si il est proposé par le client (quoi que). Un ou deux dollars feront l'affaire - sauf si tu as acheté la moitié du magasin, auquel cas un il faudra être un peu plus généreux
Merci pour tous ces détails et ces belles photos. C'est fou comme c'est vide de chez vide, je le supposais mais à ce point c'est incroyable ! Sinon, je confirme tes propos concernant la douchette des toilettes, il y en a absolument partout et c'est bien l'utilisation que tu as indiqué.
Je doute qu'ils soient rentables en effet ! D'après les chiffres avancés par Grandmath sur un autre sujet, Dubai Parks and Resort a eu trois fois moins de visiteurs que ce qu'ils espéraient (mais les prévisions étaient assez surréalistes). Ceci dit, ils sont soutenus par le gouvernement et ils ne manquent pas d'argent dans les Émirats...à mon avis il faudra un peu de temps pour que Dubaï devienne une destination de parcs d'attraction : ce n'est pas encore assez connu je pense, et ce n'est pas forcément ce qui intéresse les locaux...mais ça va surement venir (espérons le pour eux, car d'autres parcs sont en train d'être construits, dont certains sont assez alléchants d'ailleurs !).
Tin Ker Bell a écrit:
Je m'installe pour lire votre TR ... Photos et récit au top comme d'habitude, j'avais adoré suivre vos péripéties à WDW et je vois que ce voyage à Dubaï a l'air tout aussi génial et intéressant !
L'hôtel Flora Park me plaît beaucoup.
Bollywood Parks lol, ça doit faire vraiment bizarre de se retrouver (presque) seuls dans un parc d'attractions
Vivement la suite !
Merci beaucoup et bienvenue sur le compte rendu ! L'hôtel était très sympathique, on y a passé de bons moments, et on a surtout adoré l'appartement ! Mais rien de comparable avec Atlantis qu'on fera à la fin du séjour...qui est absolument féérique (ainsi que deux autres hôtels qu'on a découverts de l'extérieur et qui sont majestueux, on en parlera dans le compte rendu ) !
Vinc a écrit:
Beldelen a écrit:
J'ignorais qu'il y avait ça aux États-Unis aussi ! Eh bien ça restera un mystère...sauf si quelqu'un est au courant et saurait nous dire s'ils attendent un pourboire ou pas
De même que dans les supermarchés en Australie
Dans certains supermarchés, ce sont les hôtes/hôtesses de caisse qui placent les marchandises dans les sacs, dans d'autres établissements, il y a du personnel assigné : les baggers.
Les baggers n'attendent pas de pourboire, et vont très probablement le refuser si quelqu'un leur en propose (certaines chaines de supermarchés américaines interdisent même spécifiquement aux baggers d'accepter un pourboire).
Avec certains clients (personnes âgées, femmes enceintes, personnes à mobilité réduite ou difficile etc...), les baggers proposent assez facilement d'accompagner le client jusqu'à sa voiture afin de l'aider avec ses achats (jusqu'à les placer dans le coffre du véhicule).
Dans ce cas précis, un pourboire sera apprécié même si il n'est pas nécessairement attendu et nullement obligatoire. Le lieu étant plus discret, les baggers ne refuseront sans doute pas le pourboire si il est proposé par le client (quoi que). Un ou deux dollars feront l'affaire - sauf si tu as acheté la moitié du magasin, auquel cas un il faudra être un peu plus généreux
Super, merci de l'information, le mystère est donc levé ! C'est très agréable comme service en tout cas, et ça me semble bien pensé si certains clients peuvent en plus bénéficier d'un accompagnement jusqu'au véhicule !
Fgth a écrit:
Merci pour tous ces détails et ces belles photos. C'est fou comme c'est vide de chez vide, je le supposais mais à ce point c'est incroyable ! Sinon, je confirme tes propos concernant la douchette des toilettes, il y en a absolument partout et c'est bien l'utilisation que tu as indiqué.
Oui...ceci dit, Bollywood fait quand même figure d'exception, c'est légèrement plus animé dans les autres parcs (légèrement...). Il paraît que le week-end est bien chargé par contre, mais nous n'avons pas visité de parcs le week-end. Merci de confirmer pour la douchette, car j'avais quand même toujours un doute (j'avais lu l'explication sur internet).
Super merci ! Ça me rappelle beaucoup notre voyage du coup...et ça me donne envie d'y retourner . Je retrouve bien tout ce que j'ai vu, et d'ailleurs je regrette deux choses en regardant ce reportage : ne pas avoir essayé l'une des attractions en réalité virtuelle (surtout une, j'en parlerai ) et ne pas avoir vu La Perle de Franco Dragone finalement...parce que là wahou, ça a l'air absolument magnifique !
Oui, j'avais suivi ton compte rendu sur ce spectacle et j'avais beaucoup hésité à y aller du coup, mais finalement j'ai eu peur de charger encore trop mon planning...
La suite arrive tout à l'heure normalement !
[TR Avril-mai 2018] Un voyage fou à Dubaï : des parcs, de la nourriture, du désert et un hôtel de luxe !