Je me suis lancé dans le re-visionnage des 3 Cars. Il m'arrive pourtant de revoir ou nuancer mon jugement. "Finalement, c'était pas si nul". Parce que je sais à quoi m'attendre ou que je m'adapte. Mais celui-là, rien à faire.
Le premier film était équilibré.
Ici on propulse Martin en tête d'affiche avec un nivellement par le bas en terme d'écriture. On force sur les traits du personnage jusqu'à l'overdose. L'ami de Flash avait un côté attachant dans le premier, ici, il ne s'arrête jamais de parler et multiplie les malentendus au cas où on ne comprenne pas qu'il a le rôle de l'idiot du village.
Ca peut fonctionner pour une série ou des courts-métrages mais 1h30 de Martin se caricaturant, c'est long.
Le côté espionnage, bof. Dans un autre contexte, j'aime l'espionnage mais pas là.
Tout l'univers de Cars servait à rejouer les codes du film sportif. Flash l'arrogant qui évolue, tombe sur une ancienne gloire puis perd volontairement pour aider Strip Weathers. C'était beau, c'était symbolique. Cars 1 était également un ode au road movie. Le second offre pourtant une belle représentation ponctuelle des différentes destinations à travers le monde mais ça n'a pas la magie d'un simple tour de Radiator Springs.
Dans le premier film, il y a cette séquence Flash ne comprend pas comment faire un dérapage et fonce tout droit dans les cactus. Cars 2, c'est ça. Du hors-piste.