Ca va faire bientôt 7 mois que j’en suis revenu, de mon rêve accompli, et après en avoir fait un montage vidéo et un album photo pour faire durer l’euphorie, j’ai laissé mes souvenirs un peu se reposer… Mais aujourd’hui, j’ai l’envie d’y revenir, de revivre ce voyage fabuleux dans ma tête, et aussi sous le regard de passionnés tels que vous .
Tout commença dès mon plus jeune âge, quand je fus initié par mes parents aux parcs d’attractions. Pas grand-chose : Walibi, Meli, Bobbejaanland, … mais j’en étais déjà très grand amateur. Un jour de 1995, j’ai 9 ans, on m’annonce que j’irai à Disneyland Paris cet été. Super, même si « à la tv, on dirait qu’il n’y a que des décors ». La notion de parc à thème est encore un mystère pour moi, mais ça ne m’empêche pas de me documenter un maximum : peu de choses à cette époque. Le jour J, je vais de surprise en surprise…
- Des tapis roulants pour atteindre le parc ! - Une maison hantée si petite de l’extérieur, et si grande de l’intérieur ! - Par où passe-t-on pour atteindre l’île du train de la mine ?! - Ce pirate est vivant, je vous le jure ! - Il y a 3 parades par jour ?! - ...
Bref, je me découvre une passion pour cet art de nous faire croire au merveilleux et à l’impossible, dans l’amour du détail. Quelques années plus tard, sortie de je ne sais quel placard, une brochure de Disneyland atterrit entre mes mains, un Disneyland étrange… Le château est gris, il y a des toboggans à eau creusé dans la neige, des herbes géantes comme dans « Chérie, j’ai rétréci les gosses », … J’ai du mal à en saisir l’ampleur, mais j’ai compris que c’était énorme et que ça se trouvait à l’autre bout de la Terre. Un jour quand j’aurai de l’argent… Encore sur les bancs de l’école au début des années 2000, à l’ère de l’internet, j’ai enfin accès à l’information pour faire vivre cette passion, peu nourrissante au jour le jour jusqu’ici. J’approfondis mes connaissances sur Disney World (merci DCP), le rêve encore inatteignable. En 2004, je rencontre la future femme de ma vie, elle s'appelle Catia. Sans en être fan, elle m’accompagne sans rechigner à Disneyland, Efteling, Phantasialand, … Les années passent et les projets naissent, pas forcément les mêmes. D’où cette semi-blague de sa part : « Si tu veux réaliser ton rêve d’aller à WDW, il faudra aussi réaliser le mien, celui de me marier ». Lorsque le double salaire est enfin devenu une réalité, nous nous sommes attaqués à ces gros chantiers. Si les deux projets étaient d’abord distincts, ils se sont finalement rejoints. Avec son accord, WDW est devenu notre voyage de noces, idée encore très étrange pour les Européens.
Menant de front l’organisation des mariages civil et religieux, en plus de celle du voyage de noces, chaque réservation est invraisemblable, inconcevable. M’y étant pris 1 an et demi à l’avance, tout a été payé petit à petit et choisi minutieusement. Je ne suis pas du genre à laisser beaucoup de place au hasard, et c’est avec l’aide de Thierry que j’ai planifié cette quinzaine incroyable.
Nous nous sommes mariés à l’été 2010, en nous laissant un peu de répits pour le voyage de noces, départ prévu le samedi 9 octobre 2010.
A suivre…
Dernière édition par dédé le Mar 1 Nov 2011 - 14:28, édité 1 fois
Super, encore un TR qui va me permettre de patienter.
Je sens que je vais adorer ton TR
" Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. " Walt Disney
Par je ne sais quel miracle, la nuit précédant le départ fut bonne. Je fais mon possible pour rester calme ; après trop d’excitation vient souvent la déception. Nous avons choisi de partir en octobre pour la fréquentation faible et la météo supportable en Floride. Nous pouvons nous lever sans réveil, nous ne partons que vers 15h. Dans ma tête se bousculent pleins d’images de ces lieux si particuliers, je n’y crois simplement pas. Des amis nous accompagnent à l’aéroport, nous remettons les bagages (c’est important pour la suite) et allons boire un café au Starbucks. Tout se déroule comme prévu jusque-là quand soudain, dans l’émoi du départ je renverse mon énorme café sur mon pantalon… blanc. Inutile de vous faire un dessin, autour ça rigole mais moi qui n’aime pas me faire remarquer et avec la journée qui s’annonce, je vis un petit cauchemar. Je ne remercierai jamais assez un ami présent pour avoir échanger son pantalon avec le mien. Nous partons précipitamment rejoindre notre quai d’embarquement, vivre ce qui sera sans doute la seconde plus dure journée du séjour, après celle du retour.
Bruxelles > Philadelphie > Orlando, après moult comptoirs, temps d’attente, 2 avions et une dizaine d’heures de vol, je suis soulagé d’atterrir à destination sans encombres. Nous n’avions jamais quitté l’Europe et notre niveau d’Anglais est loin de dépasser le scolaire. De plus, on nous avait parlé de sécurité accrue pour atteindre les USA, genre fouilles et interrogatoires. Heureusement, nous avons de bonnes têtes ! Il est plus ou moins 20h, heure local, 6 de plus dans notre tête. En attendant les bagages, nous avons pour la première fois de la journée l’opportunité de mettre le nez dehors. A l’ouverture des portes, une vague de chaleur déferle sur notre peau.
Une fois les bagages réquisitionnés (tous, c’est un soulagement), nous trouvons sans mal le comptoir du Disney Express et nous installons dans la bonne file. Le trajet est composé de marais, palmiers et de villages aux maisons toutes identiques. Rien de passionnant et qui n’annonce cette arche éclairée au loin, la porte d’entrée sur les terres de Disney World. Le chauffeur commence le décompte. La première chose que j’avais imaginée de ce voyage vient de se produire, la première d’une longue liste. Nous arrivons à l’hôtel Coronado Springs. Compte tenu de la raison de notre venue et du peu de temps que nous passerons à l’hôtel, nous avons choisi le plus deluxe des moderates, selon ce qui se lit sur le forum, choix à la fois digne et raisonnable. Il fait déjà sombre, le tout est joliment éclairé, inspiré librement sur le Mexique ; la réalité n’aura jamais rien à voir avec n’importe quelle photo/vidéo. Encore un comptoir, et une farde de document sous le bras, nous rejoignons notre chambre.
J’en avais demandé une dans la section Cabanas pour ses bâtiments à 2 étages plus intimistes et sa petite plage, c’est finalement les Casitas et leurs 4 étages qui nous accueillent. Pas grave… L’hôtel est immense, mais on y arrive. Sur le site internet, il semblait qu’on devait faire un choix entre le lit king size ou la vue sur le lac. Je suis content qu’en ayant opté pour la première option, nous ayons toutefois vue sur une petite place verdoyante et non sur le parking (au niveau du 1 sur le plan). De plus, la chambre n’est pas très loin de l’accueil (je plaints ceux à l’extrémité). Nous sommes très fatigués, et seule la faim nous pousse à repartir vers le Pepper Market, le service comptoir de l’hôtel. Une fois cette tâche technique accomplie, nous nous enfonçons dans les faux rêves. Rendez-vous demain à Animal Kingdom.
A suivre…
Dernière édition par dédé le Dim 5 Juin 2011 - 11:19, édité 1 fois
Dimanche 10 octobre 2010, Disney’s Animal Kingdom et visite d’hôtels (1ère partie)
Le réveil à 7h30 n’est pas aussi dur que je le pensais, le décalage horaire ne fait pas encore son effet. Catia a opté pour une musique de réveil spécial VDN, le jingle qui débutera chacune des vidéos à suivre. Tout en émoi quand je le réentend. Nous enjambons les valises à peine déballées pour nous préparer à la salle de bain. Nous découvrons ensuite l’hôtel sous la lumière du jour, à commencer par la petite place verdoyante. C’est parti pour 12 journées pleines d’aventures ! (je précise que le récit ne suit pas l’ordre chronologique exact, par respect pour le travail de Thierry et facilité)
Il y a beaucoup de chambres, mais on croise rarement quelqu’un dans les couloirs. Les lieux sont animés par des fontaines ci et là. Nous rejoignons le lac pour assurer la trajectoire jusqu’à la nourriture, et là le soleil levant et l’eau inerte donne un magnifique spectacle.
Le petit déjeuner n’est pas compris dans le prix et ayant prévu 2 bons repas pour le midi et soir de chaque jour, nous utiliserons les crédits snack du dinning plan pour acheter des pâtisseries, en plus d’un mug remplissable à volonté. On nous en fournira 2 pour le prix d'1. Why not? Après tout c'est à volonté. Nous quittons le restaurant toujours par le lac, pour rejoindre l’arrêt de bus. L’eau fume et la végétation est luxuriante, on ne peut faire ambiance plus tropicale. Un CM portant des gants de Mickey et faisant des bulles, puis un chauffeur qui tapant la conversation aux guests... A peine arrivés, les américains nous donnent déjà des exemples de leur mentalité accueillante et bon enfant. Avec 4 personnes dans le bus, on se dit que le choix de parc du jour est judicieux. Le bus passent devant de grands symboles de WDW dépassant au-dessus des arbres ; je sais que je mettrai une bonne journée avant de m’y faire.
Arrivés à l’entrée, nous nous dirigeons au point d’informations pour récupérer des traducteurs contre caution. Le CM nous dissuade presque d’en prendre étant donné le peu d’usage possible dans le parc. Peu importe, quoiqu’en voyant la taille des objets, on se rend compte qu’on a pas prévu de sac assez grand pour les porter… C’est un peu chargés que nous prenons la direction d’Expedition Everest. Pas d’attente. Verdict ? De la file à la fin du ride, l’emballage est magnifique. C’est clairement le point fort face au coaster restant assez familial. Heureusement je suis du genre à être bien plus content en sortant d’un ride thématisé que d’un ride à sensations dénudé. Dommage, évidemment, que le yéti ne bouge plus.
Nous rejoignons Dinosaur en passant devant Dino-rama avec les mains en forme d’œillères. La version ratée d’un Indy génial, à ce que j’ai entendu dire, mais n’ayant fait ni l’un ni l’autre j’ai trouvé ça plutôt pas mal, et assez long. Seulement, je n’ai pas trouvé les mouvements particulièrement convaincants (les mêmes que sur Indy ?), c’est brutal et on n'a pas plus que ça le sentiment d’être dans une jeep. De plus, le thème du film n’apporte rien sur une attraction de toute façon trop effrayante pour les jeunes enfants. Pour finir, c’est très casse-gueule un dark ride qui représente des paysages extérieures, et l’usage de la lumière noire sur certaines scènes est un peu nul, style dinos légèrement fluos. Je retiens surtout la scène du dino qui court après la jeep et le rythme effréné du ride. Après ces émotions, nous enchaînons avec le cinéma 4D de « 1001 pattes ». La file serpente entre les immenses racines du Tree of Life sur lesquelles on distingue déjà quelques animaux. L’arbre lui-même surplombe toute la zone au-dessus des feuillages. Premier et seul usage important des traducteurs sur la journée. On comprendra le message moral de l’attraction sur l’importance des insectes sur l’équilibre naturel, même si les humains ne les aiment pas beaucoup. Le public est d’ailleurs pris à partie lors du show. Bref de très bonnes idées et un vrai fond, mais ça ne sera pas le meilleur show 3D du séjour… En sortant, on contemple pour la première fois l’arbre de la vie de près. La réalisation est hyper réaliste et on n’a pas fini d’en percevoir tous les animaux.
En se dirigeant vers l'Afrique, nous rencontrons notre premier photopass: photographes du resort éparpillés un peu partout, bien moins cher que les photos 15€/p de Paris. En Afrique, on se rend compte que les choses se veulent plus réalistes dans ce parc que dans le MK par exemple. Pas de version enjolivée ici, mais la nature et les animaux avant tout, avec la présence de l’humain dans ce contexte. Les murs sont sales, fissurés, les fils électriques sont bidouillés, …
Nous commençons par le Pangani Forest Trail, un trek à pied avec des animaux d’Afrique. Des cabanons et fiches de chercheurs fictifs agrémentent la visite. En boutique, un t-shirt plutôt marrant.
A suivre...
Dernière édition par dédé le Ven 10 Juin 2011 - 11:09, édité 2 fois
Superbes photos, c'est très immersif, on ne se croirait pas dans un parc Disney! Merci de nous faire partager un si joli souvenir Vous formez un très beau couple et quelle chance de pouvoir celebrer son amour avec un si beau voyage!!!
Walt Disney World -> I DIT IT!!!
Juillet 2022 ... Road trip de Miami à Orlando... Walt Disney World au Coronado Springs
Miami, Keys, Everglades, Naples, Sanibel, Sarasota, Universal studios, KSC et Walt Disney World
" Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. " Walt Disney
C'est marrant, vous êtes arrivé le 10 et moi j'ai atterris le 13 octobre ! On aurait pû se croiser !
C'est vrai! Je suivrai ton TR pour voir si c'est le cas
Panpan a écrit:
I Love AK !
Los Cabanas, c'est vraiment l'endroit le plus sympa de l'hôtel ? tu y retournerais, tu demanderais le même endroit ? Un jour, j'irai...
J'avais demandé à être dans un batiment spécifique de cette section car j'avais peur d'avoir vue sur le parking mais ça n'a finalement pas été le cas donc c'est pas grave. Les batiments sont moins imposants, ça ressemble plus à des cabanes, et une mini plage avec des hamacs. On a fait le tour de l'hotel un jour, j'en mettrai des photos. Si j'y retournais, je choisirais un autre hotel pour varier les plaisirs
MIss Bianca a écrit:
Superbes photos, c'est très immersif, on ne se croirait pas dans un parc Disney! Merci de nous faire partager un si joli souvenir Vous formez un très beau couple et quelle chance de pouvoir celebrer son amour avec un si beau voyage!!!
Merci. C'est clair que AK est très immerssif, c'est un condensé des charmes qu'on imagine trouver en Afrique ou en Asie, mais ici tout est proche.
super TR !!! je ne savais pas qu'il y avait des traducteurs pour les attractions , est-ce vraiment utile ou c'est accessoire ?
Disons que j'ai trouvé ça vraiment utile à 3 attractions: les 3D 1001 pattes et les Muppets, et Universe of energy à Epcot qui dure 40 minutes avec beaucoup de blabla. Il aurait aussi été bien utile à Adventure of America à Epcot mais n'était pas disponible. On y a accès aussi sur les circle vision 360 à Epcot, le kilimangaro safari et le Great Movie Ride, mais ça n'apporte pas grand chose.
Dimanche 10 octobre 2010, Disney’s Animal Kingdom et visite d’hôtels (2e partie)
Vient ensuite le plat de résistance, l’attraction phare du parc, les Kilimanjaro Safaris, dont la taille seule équivaut à celle d’un parc entier ! On devine plus les enclos dans la première partie du parcours avec ses hautes parois de rochers, mais ça s’arrange par la suite avec la grande plaine. Bien sûr ce sont les animaux qui font le show… ou pas. Autant dire que les hippopotames ou autres crocodiles sont plutôt inertes. Pire, j’ai presque pas vu la crinière d’un lion en 3 tours, mais ça n’en reste pas moins une expérience particulière.
Pour combler mon manque de crinière, nous nous rendons au spectacle Festival of the Lion King. Pleins de couleurs, d’enthousiasme, et puis j’adore la bande originale. Bref, un des tous bons shows de Disney World, qui m’aura valu une petite larme (on dira que c’est le décalage horaire qui commence à faire son effet). Nous découvrons un petit sentier peu fréquenté qui s’approche agréablement de l’arbre, de quoi faire de belles photos. J’apprécie particulièrement la trompe d’éléphant se transformant en branche.
Nous repartons sur l’Asie pour manger copieusement (une constante) et aussi se rafraîchir dans Kali River Rapids. Je savais que ce serait court, mais pas si on le considère comme un grand splash à la place d’un parcours de bouées. J’ai bien aimé le message écolo de cette attraction car il s’exprime par les sens, sans aucun mot. En haut du lift, on traverse une forêt luxuriante, fraiche et pleine de chants d’oiseaux (réels ?), mais juste après on arrive dans une zone détruite où il fait chaud et silencieux. Sans arbres, les berges s’affaissent, risquant d’emmener un camion de bucherons. C’est finalement notre bouée qui est emmenée dans une brèche, pour la grande descente. Mention spéciale pour les bruits de tronçonneuses entendu au loin depuis la file d’attente.
Encore un sommet d’Everest et nous quittons le parc en milieu d’après-midi, tout contents de savoir que nous y reviendrons en cours de séjour. Je garde mon avis pour ce moment-là. Les navettes sont efficaces, on a donc l’occasion de faire un bon break piscine à notre hôtel. Il en compte 4 : 1 « petite » par section et une plus grande. Nous irons à la « petite » de notre section. Plus à l’aise dans ce labyrinthe, nous affinons notre trajectoire pour rejoindre notre chambre et nous préparer à une soirée gastronomie et visite d’hôtels. Nous rejoignons le MK. Lumières scintillantes de l’entrée d’un côté, couché de soleil sur le lac de l’autre : ambiance très sympa. Nous empruntons un bateau pour rejoindre le Polynesian Resort, un monorail file au loin tel un jouet.
Alors, l’idée de visiter des hôtels me semblait un peu étrange, puis je me suis dit que c’était l’idéal pour profiter de charmes hors de prix le temps d’un soir sans le payer pendant 15 jours, d’autant plus si on y mange. Du coup, nous nous sommes posés sur un hamac au Polynesian, puis avons rejoint le Grand Floridian Hotel à pieds le long de la plage (je pensais qu’il ferait encore clair à ce moment-là mais soit…). Le carrosse de Cendrillon avec chauffeur et toute la clique stationne devant le pavillon de mariage ; nous inscrivons nos initiales dans le sable. Un groupe joue des morceaux Disney dans le lobby du plus bel hôtel de WDW : la grande classe. De là, nous prenons le monorail pour rejoindre le Contemporary Resort, en repassant par l’entrée du MK. Pour info, les lumières s’éteignent dans les transports quand ils sont en mouvement, c’est particulier… Les restos réservés pour ce voyage sont tous des restos stars des TR que j’ai pu lire. N’ayant que le pourboire à payer, on en profite ! Ce soir ne déroge pas à la règle puisque nous sommes attendus au Californian Grill à 21h, heure tardive mais non sans raison. Un mot sur l’hôtel dont j’aime beaucoup le style rétro, mais alors la peinture dans le grand hall est un mauvais rétro. Un ascenseur privé nous mène au restaurant, au dernier étage avec vue sur le MK. Au courant de notre évènement, nous retrouvons des paillettes en forme de Mickey sur la table. Charmante attention. Ma foi ce fut l’un des restos les plus inspirés du séjour. Un poème glissé à Catia plus tard, pour lui assurer que c’est aussi son voyage, nous clôturons cette journée sous les feux de Wishes, en sirotant un immense soda. Cette première journée fut très riche en découvertes, et nous n’en étions qu’au douzième, plus heureux que jamais.
(Place à la première vidéo ! C’est amateur mais j’ai fait ce que j’ai pu. Je ne m’explique pas les flashs verts intempestifs)
Lundi 11 octobre 2010, Disney’s Typhoon Lagoon et soirée Halloween au MK (1ère partie)
Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais particulièrement impatient de découvrir les parcs aquatiques de Disney World. Pour se sentir en vacances, il n’y a rien de mieux que de jouer avec de l’eau. Il ne nous fallut pas attendre le 3e jour pour pouvoir en profiter puisque nous nous dirigeons de ce pas vers Typhoon Lagoon. Dans la continuité d’AK, ce parc nous plonge dans une ambiance exotique, mais cette fois précédemment chamboulée par un ouragan. Des bateaux sont échoués un peu partout dans la nature, un barrage manque de s’écrouler, les bâtiments ont été couchés par le vent, … Bref, si on pouvait en douter, les parcs aquatiques ne sont pas épargnés par le souci du détail. A peine arrivés, une bute nous offre un point de vue magnifique.
Une fois le casier loué, nous nous dirigeons vers la dernière nouveauté, et à vrai dire la seule depuis l’ouverture : Crush 'n' Gusher (je vous rassure, je m’aide d’internet pour les noms). Des bouées de 2 personnes et 3 toboggans qui descendent, jusque-là rien d’anormal, mais aussi des jets d’eau à haute pression qui permettent de remonter. Les 3 toboggans possèdent chacun 3 remontées, mais dans des configurations différentes. A condition de ne pas laisser trainer ses fesses au fond de la bouée, on a trouvé ça vraiment très sympa. La bouée prend de plus en plus de vitesse, l’air time n’est pas loin à la dernière bosse. Nous continuons notre chemin et tombons sur Shark Reef, un bassin rempli de coraux et de poissons, qu’il est possible de traverser à la nage avec masque et tuba. Je vous précise que le requin est aussi un poisson, donc des roussettes et petits requins marteau rodent au fond du bassin. Malgré le léger sentiment d’héroïsme, l’expérience aura été un peu décevante pour ma part. En plus d’un problème à l’oreille qui m’empêche de garder la tête sous l’eau, la buée a envahi mon masque. Du coup je n’ai pas vu grand-chose, et comme d’hab on a l’impression qu’il y a plus de poissons dans le bassin inutilisé… Attention, l’eau est froide, mais rien d’insurmontable sous ce climat. J’ai quand même bien aimé l’idée du paquebot renversé au milieu qui permet d’observer le bassin par ses hublots.
Nous continuons notre chemin, et croisons des mini Summit Plummet (le second plus haut toboggan du monde dans l’autre parc aquatique). Bien raide et rapide, on ne peut s’empêcher de crier. Catia, elle, connaîtra des… effets secondaires… Direction la toilette ! Nous nous perdons dans des chemins serpentant autour du bateau échoué en haut de la montagne, l’occasion de quelques photos.
Nous finissons par atteindre un nouveau pôle d’où part une ribambelle d’autres toboggan : de très classiques mais aussi des bouées rondes pour 4 personnes. Les toboggans sont incrustés dans la roche, ça reste toujours très esthétique. Le ventre commence à creuser, nous rejoignons le quick service du coin. L’espace de restauration, bordant le canal de bouées qui fait le tour du parc, est très agréable. Nous serons très surpris d’être envahis par de grands échassiers au bec courbé à l’affut du moindre morceau de frites. Véritables pigeons locaux, on en retrouve partout ! Catia se pose sur sa chaise longue, mais moi ai du mal à rester en place (JE SUIS A DISNEY WORLD, MERDE !). Je pars immortaliser la méga vague sous toutes ses coutures, puis m’assieds sur une chaise basse au bord de l’eau, venant et se retirant au gré de la méga vague. Il était temps d’aller l’affronter de plus près, et vous n’imaginez pas cette impression d’être face à un mur d’eau infranchissable, formée en à peine 1 seconde, et qui déferle sur vous à toute vitesse. C’est simplement génial… Ce qui l’est moins, c’est le revêtement du sol. Certes ça ne glisse pas, mais alors je n’ose pas penser au nombre de grands brulés se présentant à l’infirmerie. Moi qui imaginais que ce serait du sable…
Nous terminons en douceur notre visite en utilisant le canal à bouées pépère qui fait le tour du parc. On alterne arbres, cavernes, cascades dans un cadre dépaysant. Je me dis en mon intérieur que c’est vraiment la définition de vacances réussies.
Typhoon Lagoon est donc une franche réussite. Moins original que Blizzard Beach mais tellement plus efficace. C’est l’île paradisiaque qu’on a envie de voir une fois dans notre vie, le fun en plus. Déjà 15h, alors qu’on aurait dû partir à 13H pour se permettre un break avant la soirée Halloween. La soirée va être dure, très dure…
A suivre...
[WDW et Universal] THE voyage de noces, octobre 2010 (fini!)