Voici notre récit de notre séjour au pays de la magie. Il sera ponctué de photos (pas aussi belles que certains dont le talent est grand, ils se reconnaitront).
Ayant fait ma flemmarde aussi sur place (je n’ai pas pris de note, malgré mon intention), j’oublierais sans doute beaucoup de choses ainsi que l’ordre de nos journées, j’espère donc que vous serez indulgent.
Mercredi 10 août : départ pour l’aéroportNotre vol décolle le 11 août au matin, mais pour être plus serein, nous avions décidé de partir la veille et de dormir sur place. Nous avons choisi l’ibis styles, tout neuf. Il avait l’avantage d’avoir des chambres pour 4 avec beaucoup d’espace et de proposer le petit déjeuner dès 4h du matin, inclus dans le prix.
Enfin, le 2e critère n’était pas si primordial je vous l’accorde, on n’était quand même pas prêt à se lever à 4h du matin pour manger, même si on est des gourmands dans l’âme.
L'arrivée à Roissy nous a impressionné ; des avions roulants sur des ponts et la route qui passe juste en dessous. On est direct dans l'ambiance.
L’accueil à l'hôtel a été très sympa, les enfants ont même reçu une pochette avec quelques cadeaux dedans.
La chambre est spacieuse, pareille que sur les photos que j’ai pu voir sur trip advisor et le pompon : de notre chambre on a une vue imprenable sur les avions. On a les yeux rivés à la fenêtre. Pourtant, on n'entend pas grand chose niveau sonore.
On a garé notre voiture sur le parking du Novotel au Terminal 3, réservé par Onepark, car c’était moins cher pour nous que de prendre le package de l’hôtel. On a un code à rentrer sur le boitier pour ouvrir la barrière et hop on se gare. Le parking était quasi plein à notre arrivée d’ailleurs. A la sortie, il faut également rentrer ce même code pour mettre fin à la location.
Bon, revenons-en à notre suite. Une fois installée dans notre chambre et après avoir longuement léché la vitre devant les avions s’offrant à nous, on décide de décoller (pff le jeu de mots
) pour prendre la navette gratuite pour le centre commercial Aéroville (merci Emmie59). On ne connaissait pas c’est pratique, on y est rapidement.
On achetera des casse-croutes au Auchan pour ce soir. Dans la chambre, on dispose d’une table, 2 chaises et 2 tabourets, donc on est à l’aise pour manger. C'est super agréable.
On se couche pour une nuit mouvementée. Demain, c’est enfin le grand jour !
Résultat : à 6 heures, tout le monde est réveillé par l'excitation du voyage car on n'a rien entendu de la nuit. On décide donc d’aller au petit déjeuner. Il y a de tout, c'est parfait.
il n'y a pas foule à cette heure dans la salle du petit déjeuner, idéal pour commencer la longue journée qui nous attend. J’ai du mal à avaler, le stress se fait sentir. Mon côté anxieux refait surface. Toujours l’appréhension de ne pas pouvoir prendre ce fichu vol. Tout y passe, les papiers, vol de passeport, erreur esta, ... j’en passe et des meilleurs.
On quitte notre chambre, direction le CDGVAL a quelques mètres de notre hôtel. Sur le chemin, on chasse le pokemon. On arrive en quelques minutes au Terminal 1.
Résultat : on sera les premiers dans la file pour le check in d’aer lingus. Le terminal en lui même est pas tip top, je le trouve un peu glauque.
Il y a 2 guichets. Ca ira vite, on a nos boarding pass que la réceptionniste nous a imprimé gratuitement à l’hôtel la veille.
Une fois délestée de nos bagages, on se met en quête des contrôles qui iront très vite. On atterri dans les "tubes à hamster" du Terminal 1
Jean Luc se fera un ami à la police aux frontières, un réunionnais comme lui. Ils échangeront donc quelques mots en créole. Il n'y a personne à cette heure ci, et les contrôles vont donc vite.
On visite le duty free puis on part en quête de notre porte d’embarquement. Les tapis pour s’y rendre sont interminables, faut pas être claustrophobe.
Point positif pour l’aéroport de Paris : la salle est propre, il y a des prises USB entre chaque siège pour recharger ses appareils au grand bonheur de notre ado, un espace où l’on peut regarder des films sur écran individuel et une playstation pour le bonheur d'Adam cette fois. Finalement, il faut peu de choses pour être heureux non ?
Notre avion :
L’embarquement commence enfin. Pas d’ordre prédéterminé, c’est un peu l’anarchie. Malgré tout, l'embarquement est rapide. On prend place à notre tour dans l’avion pour Dublin. Il fait froid la dedans. On sera content d’avoir un pull.
Tout le monde est installé, on décolle. Et là, je me mets à pleurer, la pression des derniers jours, le stress jusqu’au dernier moment, mon rêve à ce moment qui devient concret, bref, je pleure. A ce moment-là, je prends conscience que je me rapproche de ce rêve qui jusqu’à présent restait encore seulement un rêve. Ca y est, c’est parti pour un long et merveilleux voyage.
Le vol se passe bien, par contre l’atterrissage a été chaotique. Le pilote a eu droit à des applaudissements, je ne sais pas s’il les a entendu. L’airbus en tout cas a de très bons freins, et c’est tant mieux pour nous ! On restera bloqué un long moment à la sortie de l'avion, aucune porte vers l'aérogare n'étant encore ouverte
Une fois que le personnel a ouvert la porte, on suit les flèches pour l’immigration.
Note : il n'y a pas lieu de se presser pour passer l'immigration, il faut attendre que les bagages suivent car devant le guichet il faut confirmer à l'agent que ce sont bien nos bagages car contrairement aux USA, on ne les récupère pas. Donc tant qu'il ne sont pas débarqués, vous n'aurez pas l'autorisation d'y aller, donc autant attendre dans le loop (centre commercial).
Premier contact avec l’Amérique : Le monsieur qui nous indique notre file est très sympa, ça nous rassure grandement pour la suite, il s’essayera même à quelques mots de français. Il y a juste une famille devant nous. On regarde la tête des agents pour voir lequel a l’air sympa. Je sais c’est bête mais ça nous rassure. C’est notre tour, un agent nous fait signe, on avance pas rassurée du tout. C’est le moment que je redoute. Il s’avérera que notre agent d’aspect froid se révèlera sympa, demandant même comment on dit « right » en français. Ravi d’avoir pu t’aider, lol. On a notre tampon, ouf c’est bon.
On peut souffler, on part en quête de nourriture. Oui oui, encore de la bouffe. Tant pis pour vous.
Après les contrôles, on n’aura pas grand choix niveau bouffe, ce sera casse croute. Le terminal est très pauvre en choix. Donc un conseil également : manger avant l'immigration.
On aura fait une cure de casse-croutes. Mais c’est pas grave, car je sais qu’une fois sur place avec le dining plan, on va se rattraper.
On fera par contre une razzia sur les bonbons qui sont à des prix imbattables pour un aéroport. On repart avec 3 paquets de bonbons Haribo pour 2.75 €. Que dire de plus ! Les enfants sont ravis, mon porte-monnaie aussi, lol.
C’est le moment de l’embarquement. Cette fois ci, un ordre est établi et c’est tant mieux. Ca ira donc vite. On voit que l'avion part pour Orlando, il y a beaucoup de familles avec enfant, certains très turbulents. On espère secrètement ne pas être près d'eux.
On a pu choisir gratuitement nos sièges lors de la réservation, donc pas de stress. On décolle.
Au bout d’une heure à peu près, on reçoit une boisson et un petit paquet de bretzel, suivi du repas. On aura le choix entre poulet ou bœuf. Tout le monde prendra le poulet, sauf moi le bœuf. En fait, c’est du chili. Il est très bon pour un repas d’avion, juste épicé comme il faut. Je finirai tout. Par contre, par la suite, je regretterai d’avoir pris le chili dans un vol de 8h avec quelques wc pour plus de 300 passagers… J'ai le ventre en vrac.
On pique du nez quelques temps avant d’arrivée. On sera réveillé par le service de snacking. On remange encore un casse croute avec un mini tablette de chocolat. Ce sont les mêmes casse-croutes qu'on pouvait trouver dans l'aéroport, les mêmes qu’on a mangé à midi.
Courage, ce sera le dernier. Adam dort profondément, je décide de le laisser dormir. De toute façon, il aurait pas mangé son casse croute.
On débarque. On foule le sol américain pour la première fois, c'est une sensation bizarre. On l'a tant attendu et ça y est, on y est. Tout est bien indiqué.
Il faut prendre le tram pour arriver des gates où on a débarqué à l'aéroport où on récupère nos bagages. Le temps du trajet, ils sont là.
Grace au forum, je sais me guider dans l’aéroport. On remonte avec nos valises, on traverse pour aller au Terminal B, on redescend direction le magical express. Au loin, on voit un Monsieur avec des gants Mickey qui s’agite en nous voyant, pas de doute, on est au bon endroit.
Le Monsieur est très gentil, il nous donne nos premiers autocollants Mickey, et nous indique notre file pour le bus.
On attendra un moment, on n’a pas regardé l’heure à vrai dire, c’était peut être seulement un quart d’heure, mais ça nous a paru long. Adam et moi décidons de faire un sitting par terre sur la moquette, on n’en peut plus. L’atterrissage était chaud pour Adam, qui accuse le coup comme pour son premier voyage à la Réunion. On a pris le sac à vomi de l’avion. Pour l’instant, c’est pas la forme mais il tient bon le loustic.
On entre enfin dans le bus, on sent pas vraiment la clim, on est un peu ko. On est bien placé, 2e rangée. On devrait pas louper l’arche. Notre chauffeur Abel ou Abdel, est sympa, il essaye de mettre l’ambiance mais il n’y a que 2 personnes qui le suivent dans son délire, visiblement, on n’est pas les seuls à être crevé. On verra d’ailleurs notre chauffeur dans le clip qui défile sur les écrans.
Jean Luc me montre l’arche, vite je dégaine mon appareil photo, j’ai failli louper ça, fichue fatigue.Je m'en veux de ne pas l'avoir vu en premier
Le trajet nous a paru court tout étant nouveau pour nous. Notre hôtel est le premier desservi, en fait tout le monde descend ici à part les 2 personnes qui étaient à fond et qui descendront plus tard au beach club.
Jean luc attend les bagages, pendant ce temps je décide de prendre de l’avance et d’aller nous enregistrer avant que la horde du bus n’arrive. Adam me suivra pour profiter de la clim et d’un bon gros canapé, il est toujours pas au mieux.
On aura droit à nos badges first visit. L’employée me remet des étiquettes de bagages ainsi qu’un bon à remettre au bell services. C’est un ticket nous permettant d’être déposé en voiture avec nos bagages devant la porte de notre chambre.
On s’assoit en attendant qu’une navette soit dispo. Ca n’a pas duré longtemps, 5 minutes tout au plus. Adam toujours mal en point décidera à ce moment là de laisser un souvenir sur le sol. Après ça, il ira nettement mieux.
Notre chauffeur est également sympa, il nous explique l’hôtel. On comprend pas tout ce qu’il nous raconte, les premiers mots américains sonnent bizarrement à nos oreilles, entre notre niveau minable d'anglais et la fatigue. On s’arrête en martinique, on est au bâtiment 24, notre chambre est à l’étage. Notre gentil employé s’occupera de nos bagages jusqu’à notre chambre, on lui laisse son pourboire.
On décide de prendre possession des lieux, on défait les bagages, on range, on se douche et hop au dodo. Première nuit à WDW !