Lundi 18 octobre 2010, Epcot Future World (2ème partie)
On trouve sur la place centrale un magasin Coca Cola où on peut gouter des sodas de la marque issus du monde entier. Le sol est collant, ils sont pour la plupart dégueulasses, mais c’est gratuit. Le côté Ouest aborde des aspects plus techniques. Outre Mission Space expérimenté l’autre jour, on retrouve Test Track et Universe of Energy. La première pourrait être comparée à un circuit de voitures électriques géant, nous proposant de passer le crash test typique des constructeurs automobiles. Dans des voitures de 6 places, nous engageons les tests en intérieur. Tout y passe : tournants, slaloms, évitement d’obstacle, chaud, froid, « pavés belges » (sisi). A la fin on prend de la vitesse vers ce qui semble être un mur pour le crash test pur et dur, mais le mur s’ouvre, et s’ensuit un test de vitesse en extérieur où la voiture prend de plus en plus de vitesse. Pas très logique mais efficace. L’attraction est évidemment très sympa, mais je trouve qu’il lui manque un petit quelque chose. Initialement, il y avait en lieu et place un dark ride sur l’évolution de la mobilité, et j’aurais aimé qu’un préshow aborde ce thème plus généralement par exemple. Sur l’attraction en elle-même, j’ai préféré la partie intérieure que l’extérieure. On s’y prend des pointes de vitesse sur des petites distances avec des tournants serrés à la fin, et chaque fois je me suis surpris de la douceur de la chose. En extérieur, ça va certes vite, mais bien au-dessous des capacités de la technologie, histoire de montrer l’exemple au sujet des limitations de vitesse. Quelques bosses auraient aussi été sympas, mais ce n’était simplement pas possible à l’époque de la construction. A la sortie, la photo est proposée uniquement pour photo pass. Pourquoi ici et pas ailleurs ? J’ai entendu que depuis notre voyage, c’est devenu pareil sur la Tower of Terror. En tout cas, je ne m’en plaints pas. Pour peu d’acheter le cd à la fin, ça revient à moins cher.
Nous rejoignons Universe of Energy, pavillon en paix avec sa conscience puisqu’il est alimenté en partie par sa toiture de panneaux solaires. En voici mes souvenirs, grosso modo. Le préshow nous présente une jeune femme ignare, fan d’une sorte de « Question pour un champion » scientifique. Dans une deuxième salle circulaire, nous embarquons dans des box de sièges stockés les uns à côté des autres. Je sais ce qui va se passer mais me réjouis d’en garder la surprise pour Catia. Là le film reprend quand la femme s’endort dans son salon et rêve qu’elle participe au jeu télévisé. Elle y apprend que les énergies fossiles viennent à la base de l’extinction des dinosaures. A ce moment, la salle se met en rotation, les box se disloquent et partent les uns après les autres via une ouverture pour une ballade qui nous mène dans le crétacé. On retrouve ensuite une salle à écran ou la femme explore les ressources d’énergies récentes, avec chacune leurs qualités et défauts. De retour dans le jeu télévisé, l’animateur pose la question ultime : quelle est la source d’énergie inépuisable et pure ? Pendant le temps de réflexion, notre véhicule rejoint la toute première salle et reçoit enfin la réponse : le cerveau pour la trouver :-D. En tout ça dure 45 minutes, c’est original et sympa avec des traducteurs. J’ai envie de la comparer au Carrousel of Progress, mais avec une utilisation moins pertinente de la technologie. Et pourquoi consacrer un tiers de l’attraction aux dinos ? C’est un peu exagéré… Nous passons par le pavillon Innoventions, condensé de « innovation » et « invention », où de multiples petites activités sont proposées. Rien de bien folichon mis à part «Sum Of All Thrills», nom bidon pour une attraction qui l’est tout autant. Ça se présente pourtant bien : un bras robotique simulateur avec au bout une nacelle de 2 personnes, et un écran incorporé englobant la vision. Le principe est le même que sur le Cyber Space Mountain de Disney Quest, à savoir de construire son propre coaster, sauf qu’ici les miles et inches sont de la partie. Autant dire qu’on a galéré pour boucler notre coaster réaliste, d’autant que l’étape de création hautement high-tech est chronométrée… On monte sur la nacelle ; une petite caméra permet de voir la tête de l’autre personne. Drôle... Puis la déception… C’est mou, on a à peine la tête en bas. Cyber Space Mountain est à la fois bien moins snob et beaucoup plus convaincant. Nous sommes en milieu d’après-midi et avons le temps de rejoindre l’hôtel pour faire une sieste, avant de revenir au parc ce soir. Calvaire des navettes compris, nous n’avons le temps de nous endormir qu’une grosse heure. De retour au parc, nous avons réservé une table au Coral Reef. Le restaurant se trouve dans le pavillon The Seas et donne vue sur le grand aquarium. Dans mon imagination, nous allions forcément se trouver à ses pieds, mais ce ne fut pas le cas. Ça reste cependant assez sympa.
Nous avons gardé le symbole du parc pour la fin, et quel symbole ! Spaceship Earth, ou la dite « Grosse Balle de Golf », est une parfaite synthèse du parc selon moi. Quoi de plus important que la communication si nous voulons transmettre les traditions et la culture de génération en génération ? Où en serions-nous technologiquement si les inventeurs n’avaient pas eu accès au travail de leurs ancêtres ? L’architecture elle-même transmet le côté technologique par sa matière, et le côté humain par sa forme. Ce dark ride ingénieusement installé dans une boule nous conte les progrès de la communication, des dessins dans les grottes jusqu’au premier ordinateur. Le wagon monte en spirale jusqu’au sommet, où nous prenons un peu de distance et pouvons observer la Terre depuis les étoiles, tout ça projeté sur la surface de la boule. Le wagon descend ensuite en spirale très penchée dans l’axe central de la boule pour rejoindre le quai dans le bas. Toujours en accord avec son propos, l’attraction propose un large choix linguistique pour la narration embarquée, dont le Français. Encore une fois, et bien que ça soit un peu daté, quelle débauche de moyens ! J’ai vraiment bien apprécié ce voyage dans le temps et l’histoire. Dans le postshow, on peut envoyer la photo de notre tête prise dans l’attraction vers notre pays d’orignie, via un planisphère-écran géant. On peut également s’envoyer par mail un petit film qui dépeint notre avenir selon quelques questions posées.
Il est bientôt l’heure d’IllumiNations, et nous faisons le tour de World Showcase pour trouver un bon emplacement ; ce sera finalement sur les rives italiennes. Ce show nocturne est probablement celui que j’ai préféré des 3, plus dynamique et original que Wishes, moins Disney que Fantasmic. Il s’agit d’un feu d’artifices disposant de plusieurs pas de tirs sur le lac-même, mais également tout autour du lac. Ces derniers sont synchronisés, offrant un super effet. Pendant le show, une planète Terre métallique, dont les continents sont des écrans, glisse sur l’eau et vient se placer au centre du lac. Elle diffuse des images d’animaux, de nature, de peuples... A la fin, elle s’ouvre et une gerbe d’étincelles s’échappe de son centre pour le grand final. La musique est magistrale et l’ampleur du show impressionnante. Dommage que, le regardant sur youtube auparavant, je versais ma petite larme, alors qu’en vrai je me suis montré moins touché…
Voilà, encore un adieu… J’avais déjà donné mon avis sur World Showcase. Celui sur Future World va légèrement augmenter sa cote. On peut remercier tous les derniers investissements qui ont amené un peu d’action et de modernité, sans pour autant offrir des attractions vraiment démentielles. A côté, le reste garde son côté dépassé et un peu pénible. Je vais me répéter, mais vue la taille de WDW, les mises à jour sont vraiment trop peu nombreuses. Cela ne ferait pas tout car ce parc a des intentions bien confuses, difficiles à cerner. D’un côté on veut nous amuser, de l’autre on nous endort. L’avenir du monde s’est-il jouer un jour dans ce parc ? Qu’y a-t- il de vrai là-dedans ? Comme on dit, l’important n’est pas d’aimer ou non, mais de ne pas laisser indifférent.
Mardi 19 octobre 2010, Universal Studios (1ère partie)
Pour notre retour à Universal Orlando, nous prenons cette fois toutes les précautions en terme de cash pour le taxi. Au programme, le parc Universal Studios, à l’origine du complexe. Personne à l’entrée ; soit nous avons manqué le départ de peu, soit Harry Potter a assassiné la fréquentation du premier parc. Nous prenons l’Hollywood Boulevard sur la droite, plus réaliste qu’à Disney car les bâtiments sont de taille plus élevée. Par contre, et ça sera une constante sur le parc, les grosses décos des soirées Halloween, à moitié bâchées au milieu des allées, enlaidissent tout ! Les attractions ouvrent progressivement, nous parcourons la moitié du parc avant de trouver Simpsons the Ride ouvert. Du coup, la file y est conséquente et pas franchement agréable. Je jette un coup d’œil sur Rockit au loin, toujours pas ouvert, mais ce n’est pas encore inquiétant pour le moment. L’attraction se trouve dans un land dénommé World Expo, un ensemble d’attractions en boites les unes à côté des autres sans cohérence poussée. Elle consiste en un simulateur en-dessous d’un énorme écran hémisphérique, comme à Phantasialand mais en beaucoup plus convainquant. Pas d’Atlantide ici mais Krustyland, produit dérivé du célèbre clown de la série. Des références, l’attraction n’en manque pas. C’est truffé d’humour, jusque dans la vidéo de sécurité sous forme d’épisode Itchy et Scratchy. Nous atteignons un box d’une douzaine de personnes entre 4 murs. Je m’attendais à partir vers l’avant, c’est finalement vers le haut que le wagon part se placer face à l’immense écran, cela avec une justification scénaristique bien venue. Nous sommes en fait dans un coaster, avec la famille Simpsons dans le wagon de devant. Ca démarre normalement, évidemment ça ne durera pas. Le wagon quitte les rails, et va rebondir dans l’une ou l’autre attraction de Krustyland. C’est super bien foutu ! Après avoir mis le feu à la moitié du parc, la wagon redescend, avec sur les parois des fausses flammes, toujours dans un soucis de cohérence. A la sortie, on peut acheter de la Duff sous forme de boisson énergisante. Bref la journée démarre fort, et cela se prolonge avec Men in Black Attack juste à côté.
Après avoir pris un faux ascenseur, nous atteignons les quartiers secrets des MIB avec son style architectural si particulier et quelques extraterrestres au travail. Arrivés au double quai d’embarquement, nous découvrons les wagons, très particuliers puisqu’on y reste à moitié debout (comme les repose-fesses dans les métros). Deux wagons partent côte à côte flinguer les extraterrestres dans les rues à l’aide de pistolets laser. J’ai beau m’être renseigné autant que possible, je n’ai pas bien saisi quelles étaient les cibles. J’ai lu les yeux, ou la tête des E.T., mais je ne me souviens plus bien si des vibrations du pistolet sont venues confirmer l’une ou l’autre possibilité. Pas sûr de moi, je m’intéresse plus à tirer sur le wagon adverse, doté lui aussi de cibles, mais ce n’est pas le bon moment… Nous y reviendrons… Les décors n’ont pas été sacrifiés au profit de l’interactivité, c’est même plutôt l’inverse ; ils sont énormes et bien réalisés. Nous avons donc un dark ride interactif exceptionnellement soigné, avec une interactivité exceptionnellement sans plus. Mais c’est là que vient THE originalité, lorsque les wagons se font face. En continuant à avancer, nous passons de part et d’autre d’une vitre qui est en fait un détecteur d’E.T. Les visiteurs d’en face nous apparaissent comme étant des E.T. dissimulés sous forme humaine. Le voilà le moment où on doit tirer sur l’autre wagon ! Quand on est touché, le wagon tourne sur lui-même à grande vitesse. Autant dire qu’on s’est fait déchirer… Retour au quai, et un 2/2 pour les grandes réussites. Catia a fait 999 999 points, et même si souvent elle me bat sur ce type de jeux, je soupçonne le coup de main d’une mauvaise maintenance… ou alors une cible ultra secrète ?
Nous débarquons à Amity Island, la petite ville des Dents de la Mer. Trop d’honneur qu’un land entier pour cette saga. Il comporte une seule attraction, une sorte de Jungle Cruise marin centré sur des rencontres agressives avec le requin, finalement tué à grand renfort d’explosifs. Je ne suis pas très friand des guide-comédiens assimilés aux attractions, mais dans ce cas bien plus indispensable que sur un Jungle Cruise justement. Pas une déception, mais en-dessous des deux précédentes.
Le parc ne propose pas de resto terrible tel le Mythos, on compte sur un modeste hot dog pour nous caler jusqu’à la fin de la journée. Rockit au loin ne tourne toujours pas, ça pue. La prochaine sur la liste est Disaster, et elle porte bien son nom. A commencer par sa bonne trentaine de minutes d’attente à l’extérieur. Une fois à l’intérieur, on se croit y être, mais non, on te blablate pendant 20 minutes sur la scène d’action à tourner et son pseudo-réalisateur, l’acteur qui joue le méchant de Casino Royal en vérité. (tiens, des Français, les seuls du séjour). La salle d’après n’est pas la bonne non plus. L’animatrice dialogue avec le réalisateur, représenté sous forme holographique comme les personnages d’Harry Potter dans la file d’attente de Forbidden Journey. Ici le personnage se déplace et interagit avec le décor. Ca paraît un peu plat, mais ça reste bluffant, et surtout je pensais l’attraction plus vieille que ça. Encore une salle par la suite, où des volontaires sont mis en scène et filmés sur fond bleu pour être introduit à la scène finale. On arrive enfin au show quand on embarque dans des wagons ressemblant à ceux d’un métro. Ce n’est pas anodin, la scène se déroule dans une station de métro lors d’un tremblement de terre. Le convoi se déplace vers cette station, où les éléments se déchaînent. Les conduites de gaz et d’eau pètent, d’où les flammes et un torrent dévalant les escaliers. Les colonnes se fissurent puis cèdent. Le toit s’effondre, un camion glisse inexorablement vers nous depuis la surface, le train d’en face arrive et déraille, puis c’est fini. Le convoi repart en marche arrière. Pendant ce temps des écrans diffuse la scène finale, prises des volontaires incluses. J’ai trouvé ça extrêmement court, certes mieux qu’un Catastrophe Canyon, mais ça passe moins bien après une ribambelle de préshows pompeux. A Universal California, cette scène est intégrée à un Studio Tram Tour avec pleins d’autres trucs à voir. C’est sans aucun doute une meilleure formule qu’en faire une attraction unique. Sur le chemin qui nous mène un nouveau quartier de façades, s’exposent la Dolorean de Retour vers le futur, et même la locomotive du troisième film. J’ignore si ces modèles ont servi sur les films, mais en tant que fan de la saga, le moment reste important.
Yesssssss, retour vers le futur, je suis Superfan, a l'epoque on avait fait l'attraction, située a la place de Simpsons the ride, et j'en ai un super souvenir... Merci encore, bientot notre tour!!!!
Mardi 19 octobre 2010, Universal Studios (2ème partie)
Le quartier de façades donc, de style new-yorkais je pense, abrite The Mummy the ride, hybride entre dark ride et roller coaster. Déjà, la file est sympa. Si vous tentez de dérober l’antiquité placée dans un des murs, de un c’est une illusion d’optique et vous passerez au travers, de deux un jet d’air de type malédiction viendra vous surprendre. Les trains sont originaux: court et large (rangée de 6 ou 8 ). Mon énonciation des scènes va être un peu approximatif… Une chose est sûre, ça commence par une partie dark ride avec le réveil de la momie, etc. Le moment d’après, on se trouve dans un cul de sac où des scarabées sortent des murs. Pour y échapper, le wagon repart en arrière, petite descente, arrivée sur une plateforme rotative qui nous mène à une autre voie. Là, une montée avec coup de booste, s'ensuit la partie coaster, dans le noir avec quelques esprits menaçants. On arrive après ça dans ce qui semble être un quai de débarquement, avec le kiosk de contrôle et sa gentille opératrice en ombre chinoise. Cette dernière est prise de convulsions avant que la vitre n’éclate en morceaux, avec projections de gouttelettes pour simuler les débris. La Momie apparaît à la place de l’opératrice, le plafond prend feu, puis recoup de booste vers une nouvelle partie coaster. En gros c’est ça, et c’est absolument génial ; on le fera deux fois de suite. Si vous êtes du genre à catégorifier les attractions, les parties dark rides et coaster prises à part vous sembleront bien courtes ou pas assez intenses. Mais en tant qu’expérience globale, c’est fun et d’une durée très satisfaisante. Sans nul doute le coup de cœur de Catia sur la journée. Après les exemples de Spiderman et Harry Potter, Universal est vraiment le meilleur dans le mélange de genres.
Arrivés aux pieds de Rockit, il n’y a plus de doute possible sur sa fermeture. Vraiment dommage car malgré les avis mitigés dessus et son esthétisme douteux, il est très tentant. Il aurait aussi amené du mouvement dans le parc, où tout est en boite. J’imagine assez bien que c’était une de ses intentions de base. Nous continuons notre route vers une zone de studios purs et durs, peu agréable. On y trouve entre autres Twister, attraction du même genre que Disaster sur le film éponyme, et un 4D sur Shrek. Toute deux des attractions de second choix, mais il est encore tôt alors on s’y risque… enfin pas dans Twister hein ! Les longueurs de Disaster m’ont traumatisé, et puis quel vieux film oublié… Va pour Shrek donc, au final le moins bon 4D du trip. Difficile de croire qu’il est plus récent que celui de Terminator. Il est tellement plus banal… J’aime quand les films projetés sont des extensions de la salle ou des scènes de spectacle fictives. Ici on retombe dans le simple court métrage et ses effets de base. Bien dans n’importe quel parc du monde, mais trop léger à Orlando. On se retrouve à l’entrée du parc. Fini ? Non, on retourne aux attractions fermées ce matin, à commencer par le 3D Terminator. L’action se situe après le deuxième film et consiste en une visite de la société Skynet, active dans la robotique et responsable de la perte de notre monde futur. Le préshow nous conte ses progrès, avec une place toujours plus importante du robotique dans la vie quotidienne qui fait froid dans le dos. Tout d’un coup la vidéo est brouillée, et Sarah Connor apparait pour nous mettre en garde contre Skynet. La vidéo est coupée par la guide, visiblement embarrassée, qui nous mène à la salle suivante: un grand auditoire. Derrière son pupitre, la guide poursuit son speech avec une démonstration de robots de guerre, qui sortent de trappes sur les côtés de la salle et pulvérisent des cibles. A ce moment, Sarah Connor et son fils descendent en rappel depuis le toit dans le but de faire exploser le bâtiment. Mais c’est sans compter sur l’arrivée du méchant T1000, d’abord sous forme métal liquide via l’écran d’arrière plan, avant qu’il ne se concentre sous forme solide et soit remplacé par un acteur réel (transition imperceptible et hallucinante). Le T1000 va soulever la guide par la gorge et l’éjecter en arrière (mon Dieu, que c’est violent !). Il est sur le point de s’en prendre au fiston Connor, mais déboule le gentil robot Sharzie sur sa moto, en arrivée directe du futur (transition via une brèche enfumée dans l’écran arrière). La moto n’est pas en roue libre, elle suit un rail, mais là encore c’est imperceptible. A noter des jets de fumée pour simuler les glissements de pneus. Sharzie s’empare du gosse et retourne dans le futur via une nouvelle brèche enfumé dans l’écran. Vient la partie la plus faible de l’attraction puisque ça devient un simple court métrage en 3D avec les acteurs d’origine. Ils combattent quelques robots avant de se décider à attaquer le bâtiment de Skynet dans ce futur. Le 3e acte reprend avec de vrais acteurs avec derrière eux un triptyque d’écrans géants représentant l’entreprise. Une partie de la machinerie est en décor réel, mais on ne distingue pas bien le vrai du faux. Je parle de ça, car cet élément va créer le meilleur effet de 3D que j’aie vu de ma vie. Lorsque nous nous faisons attaqués par une araignée géante en métal liquide, ses grandes pattes passent en partie devant des machineries que j’avais pris jusque là pour des décors réels. Et là waw, l’effet est bluffant, on dirait qu’elle sort de l’écran… Les gentils finissent évidemment par tout faire péter, et une fumée épaisse déferle sur la salle. A la sortie, je regarde Catia avec le large sourire des grands jours, comme quand malgré tout je me suis laissé surprendre par quelque chose dont je n’attendais pas grand-chose. Terminator est de loin le meilleur 3D du séjour, sans quoi je n’aurais pris la peine de vous détailler son déroulement (et c’est pas une mince affaire !). Sa composition en 3 actes est originale et ses effets spéciaux sont les plus bluffants de ceux que j’ai pu voir. Un grand moment, vraiment ! Dans la boutique se mélangent des effigies de Terminator, Star Wars et Alien. Accord entre Disney et Universal ?
Nous poussons jusqu’à la laide zone enfant, fabriquée de toute pièce autour du dark ride E.T. ; seul ce dernier nous intéresse. Si cette attraction n’avait pas voulu être une sorte de E.T. 2, ça aurait été tellement mieux… Ca commence pourtant si bien quand, sur notre bicyclette suspendu, nous échappons aux flics, zigzaguons entre les arbres et survolons la ville sous le clair de lune. Alors pourquoi, pourquoi être tout d’un coup télétransportés sur la planète kitch des E.T. ? C’est triste… L’attraction termine avec E.T. qui cite le prénom des personnes sur le wagon. Oui parce qu’à l’entrée, une femme encode votre prénom, vous donne une carte, et cette dernière est scannée au moment de monter à bord. Tout ça pour que E.T. massacre « Damien » et le rende imperceptible.
Il est 16h30, et nous avons le sentiment d’avoir fait le tour. Chose inconcevable dans un trip parconautique d’une journée, mais sur une quinzaine, je concède à Catia de rentrer à l’hôtel se reposer.
Nous profitons de la piscine, et découvrons même un jacuzzi un peu à l’écart. Une grande découverte, nous tenterons d’en profiter un maximum sur les derniers jours. On sent les jambes littéralement s’y détendre de tous les efforts cumulés.
Durant ce moment de détente, Catia prononcera la seule opinion fortement négative du séjour, qualifiant le parc Universal Studios de nul ! J’en suis un peu surpris mais pas complètement. Ca n’enlève en rien les qualités du quatuor gagnant que sont les Simpsons, Men in Black, Momie et Terminator (et Rockit ?), mais la circulation dans le parc a été un peu morne. Peu de monde dans les allées, peu de musique, peu d’animations, des décors immobiles et peu marquants (pas grand chose à prendre en photos), pas d’endroits ombragés agréables, quasi que des attractions en boîte. Bref le dépaysement ne pointe jamais le bout de son nez à l’extérieur, contrairement à IOA qui attire aussi l’œil en dehors des attractions. Nous n’avons pas eu envie de rester jusqu’à la fermeture, d’où je pense qu’une seule journée à Universal pourrait suffire lors d’un prochain séjour (avec quickpass ?).
Et la palme d'or de ce premier festival de TR Disneyen revient à ... dédé Une fois ton TR commencé, je n'ai pas su m'en défaire et je l'ai donc lu d'une traite et visionné toutes tes vidéos. C'est clairement un voyage de rêve Ton récit est très agréable à lire, tu donnes un avis objectif sur toutes les attractions et les parcs que vous aviez visités, tu rajoute des anecdotes et plein de petits détails. Qaunt au vidéos, elles permettent de se rendre compte de l'ambiance des parcs et de tout vos petits délires (si j'ai une tasse de café à renverser je t'appelerai ) J'attends la suite avec impatience. J'ai une petite question: penses-tu que les parcs soient facilement accessible aux personnes ne parlant ni anglais ni espagnol? Je veux dire, la compréhension de la langue est-elle fortement nécessaire pour profiter des attractions et les restos?
Et la palme d'or de ce premier festival de TR Disneyen revient à ... dédé Une fois ton TR commencé, je n'ai pas su m'en défaire et je l'ai donc lu d'une traite et visionné toutes tes vidéos. C'est clairement un voyage de rêve Ton récit est très agréable à lire, tu donnes un avis objectif sur toutes les attractions et les parcs que vous aviez visités, tu rajoute des anecdotes et plein de petits détails. Qaunt au vidéos, elles permettent de se rendre compte de l'ambiance des parcs et de tout vos petits délires (si j'ai une tasse de café à renverser je t'appelerai ) J'attends la suite avec impatience. J'ai une petite question: penses-tu que les parcs soient facilement accessible aux personnes ne parlant ni anglais ni espagnol? Je veux dire, la compréhension de la langue est-elle fortement nécessaire pour profiter des attractions et les restos?
Waw, tout lire en une traite, c'est tout à ton honneur, moi qui peine déjà à relire une seule journée... Merci pour tes compliments, je suis content de voir que des gens ne passent pas à côté du texte, c'est ce qui met le plus de temps à mettre au point. Les photos, on finit par avoir toutes les mêmes, à travers ce forum à forte concurrence . Au-delà de dire que j'ai fait telle ou telle attraction, j'essaie surtout de donner mon avis et quelques détails, c'est bien là que chaque TR peut devenir différent d'un autre. La vidéo me semble primordiale pour un tel voyage, pour en sentir l'ambiance et visualiser ce que j'explique. Pour ça, il fallait aussi trouver des vidéos intérieures des attractions, et de qualité. le principal souvenir qu'on a envie de garder, mais sur place on préfère profter avec les yeux sans s'encombrer d'une caméra.
Pour ta question, bien sûr ne pas parler anglais (et à moindre mesure espagnol) ne peut pas gâcher ton voyage. Cela dit, renseigne-toi bien avant de partir sur le fonctionnement de Disney World: horaires navettes, tickets d'entrées, dinning plan, procédures d'arrivée et de départ, ... Je ne me considère pas comme sachant parler anglais, j'ai juste les notions de l'école. Donc j'ai fait le nécessaire pour devoir poser le minimum de questions, et donc comprendre le minimum de réponses. Pour les restos, ça n'a pas trop posé de problèmes, le procédé est toujours le même, les casts savent y faire avec les étrangers non anglophones. Nous avons juste loupé quelques explications thématiques sur les restos canadien et africain. Les grosses lacunes sont sur les attractions, mais surtout les plus bavardes, comme celles à films et les shows d'animatronics. Y reste l'attrait visuel et technique, suffisant ou pas selon les attractions. Souvent ce ne sont pas des attractions majeures, donc ce n'est pas un problème. Tu peux louer des traducteurs à l'entrée de chaque parc, mais sous caution, ils sont gros à transporter, et ils fonctionnent que sur quelques attractions. En résumé, que la langue de te freine pas, mais prépare bien ton voyage, et évite ou ennuie-toi dans quelques attractions.
ps: pour le café à renverser, j'habite aussi Bruxelles
Mercredi 20 octobre 2010, Blizzard Beach et Magic Kingdom (1ère partie)
Avant dernier jour, que c’est triste… L’attractivité du programme me console toutefois, puisque nous nous rendons au deuxième parc aquatique de Disney World : Blizzard Beach. Typhoon Lagoon avait été une très bonne surprise, et même si je sais que ce second est généralement moins apprécié du fait de son thème trop artificiel, je me languis de poser mes fesses dans le Summit Plummet, jadis le toboggan le plus haut et raide du monde, maintenant deuxième. La parc est conçu sous le thème d’une station de ski dont les pistes seraient devenues des toboggans après fonte des neiges.
Nous arrivons à l’ouverture et réservons nos transats au bord de la piscine principale. Les haut-parleurs diffusent des chants de Noël ; ambiance décalée assurée. Sans attendre une foule qui pourrait se faire nombreuse, nous prenons le chemin de Summit Plummet. Pas pour l’essayer en premier lieu, Catia n’est pas sure de s’y risquer depuis que je lui en ai montré une vidéo avant le voyage. Nous allons d’abord tester son petit frère soft (quoique …), un peu plus bas et composé de 3 bosses. Au fur et à mesure des bosses, on prend de la vitesse. Autant dire que sur la dernière le corps semble littéralement se soulever au-dessus du tube. Même si j’ai réussi à le capturer en vidéo, le sursaut visible n’est sans doute pas aussi impressionnant que le ressenti, limite d’insécurité. Pendant que Catia soulage les effets secondaires d’une telle pression d’eau, laquelle la met d’ailleurs hors jeu pour le Summit Plummet, je m’en vais tester ce dernier seul. Pour monter, vous avez un télésiège en option, à utiliser qu’en cas de faible affluence car il est lent et débite peu. Le sommet de ce toboggan de 30m se trouve en haut d’un tremplin à ski, lequel se trouve au sommet de la colline. Ca démarre comme un tremplin classique, sauf que le toboggan continue sa course à travers, et ce jusqu’au sol. L’ascension est longue et impressionnante, mais heureusement peu de monde à l’arrivée. Une fois assis dans le tube, on ne voit rien devant soit, l’eau semble couler dans le vide. Au GO du cast member, je me suis couché, une légère poussée des mains, puis j’ai attendu, les yeux rivés au ciel. FLUCK, CCCCHHHHHHHHHH, SPLASH, et pas le temps de comprendre qu’on freine sur 20m avec de l’eau qui rentre par tous les trous et des douleurs sur les côtés. Ce qui surprend et fait crier tout le long, c’est de nouveau ce laps de temps avant que le corps ne prenne le chemin de la chute et qu’on se demande si on ne va pas finir en hors piste. Disney a l’habitude de survendre ses sensations, mais pour le coup elles sont vraiment là, qui plus est remarquablement thémées vue la taille du truc. Je ne retenterai pas l’expérience car elle fut assez douloureuse et, comme souvent, un tour me suffit (et puis ça fait peur, mine de rien !).
Depuis ce même point culminant part aussi un toboggan familial, de grandes bouées rondes 4 personnes. Le parcours est très long mais pas vraiment sensationnel. Un peu de regret puisque toute descente implique une montée d’escaliers... Dans le même genre on aura préféré celui de Typhoon Lagoon, plus petit mais avec des jets qui vous arrosent. S’il y a beaucoup de plastique blanc et d’agitation à l’avant du parc, l’arrière est plutôt boisé et calme. On y trouve surtout un trio de toboggans à bouées 2/3 places en file indienne, étrangement nus de toute théma. Sympa sans plus, surtout quand il y a des water coasters dans l’autre parc. Retour sur la face avant pour un autre pôle de descentes, celles-ci sur carpettes, couchés sur le ventre. Vous avez le choix entre la classique descente à bosses avec une dizaine de pistes côte à côte, et du slalom. Juste à côté se trouve la plus longue attente, tout parc aquatique confondu : un duel de rapidité entre deux bouées 1 place. C’est donc très rapide… Nous terminons avec la piscine principale du parc, dotée de vagues de moyenne intensité et de bouées sur lesquelles il est très amusant de se faire balader par les remous. Bref un bon complément à la méga vague de Typhoon Lagoon.
Au menu du repas de midi, l’éternel fast food. Si l’espace de restauration était plutôt agréable à Typhoon Lagoon, ici on est plus proche du parking de tables pic nic, mais c’est vite oublié. Nous allons digérer dans le parcours calme de bouées qui fait le tour du parc. A l’occasion, on s’amuse à éviter quelques cascades bien froides, issues de la fonte des neiges. Les casts sauveteurs ne nous aident pas puisqu’ils nous poussent dans leur direction depuis le bord. Bonne ambiance…
Nous quittons le parc vers 16h, sans regret d’avoir consacré quasi 2 journées aux parcs aquatiques, car ils font en partie la spécificité de Disney World par rapport aux autres resorts Disney. Ce niveau de thématisation reste une denrée rare pour ce type de divertissements. Nous avons préféré Typhoon Lagoon, mais difficile de se passer de l’autre tant les offres sont complémentaires, avec un + de sensations à Blizzard Beach. L’un a un thème plus classique mais exotique, l’autre est plus original mais artificiel. On peut juste regretter le manque d’investissements depuis l’ouverture (rien à part les water coasters), d’autant que des inventions se font dans le secteur.
Mercredi 20 octobre 2010, Blizzard Beach et Magic Kingdom (2ème partie)
Nous retournons à l’hôtel nous préparer pour la soirée au Magic Kingdom. La navette s’est fait désirer, nous mettant presque en retard pour notre réservation au restaurant du château. Sur la route, nous roulons à vitesse égale aux côtés d’un monorail ; petit moment particulier comme en est rempli Disney World. Même si tout le monde ne peut pas en profiter, il faut reconnaître que c’est assez la classe de pouvoir manger dans le symbole des symboles Disney. Au rez-de-chaussée, passez une photo location avec Cendrillon, montez un escalier et vous êtes arrivés. L’atmosphère y est chiquement moyenâgeuse. Au courant de l’événement, des petits carrosse-citrouilles en papier doré sont dispersés sur notre table, en bord de fenêtre avec vue sur Fantasyland. Ce sera le seul restaurant du séjour où l’entrée est comprise dans le dinning plan. Un cast distribue des souvenirs aux enfants, des baguettes magiques aux filles et des épées de pirates aux garçons. Supposément qu’aux enfants car Catia a aussi eu son lot, avec peu d’insistance, moi je n’ai pas essayé :-(. A deux tables de nous, un homme demande la main de sa compagne, sous les applaudissements de la salle et les crépitements d’un photographe photopass spécialement accrédité. A ce propos, nous avons croisé plusieurs couples en voyage de noces pendant notre séjour. L’idée n’est pas si saugrenue tout compte fait…
Plus tard pendant le repas, les princesses sont annoncées et commencent à faire leur tournée de table en table. On va y passer… Vous l’aurez compris, ce n’est pas l’argument numéro 1 de notre venue à ce resto. Je ne sais trop comment m’y prendre avec les characters, et encore moins ceux sans masque, et encore moins ceux qui parlent anglais. Les princesses seront généralement pros et à fond dedans, chacune à leur façon. L’une sort son speech puis nous dit bye bye, l’autre essaie de taper la conversation. Une constante : les histoires d’amour, c’est vraiment leur truc. Alors quand elle comprenne que Catia est une princesse et que fatalement je suis son prince charmant, elles nous parlent de leur boy friend totalement parfait et nous souhaite le même bonheur. Quand arrive le tour de Belle, elle tente de nous impressionner avec quelques mots de Français. A la question de savoir d’où nous venons, je ne peux m’empêcher de lui sortir : « From Belgium… and we speack French… like you ! ». Sentant le test linguistique arriver, elle s’est éclipsée en nous saluant d’un « Bonesoawé » :-). Assez surréaliste, mais plutôt rigolo finalement. Je termine avec quelques exemples en photos, du sourire faux de Blanche-Neige au minois jovial et joli d’Ariel (pas princessophile, seulement objectif).
Après avoir mangé, nous flânons autour du château et dans sa galerie de mosaïques contant l’histoire de Cendrillon. Une foule s’amoncelle déjà sur Main Street illuminé, que nous surplombons de quelques mètres depuis les portes du château. Nous assistons à l'Electrical Parade depuis Frontierland. J'aurais préféré la Spectromagic, qui aurait été une nouveauté pour moi, mais j'étais aussi bien content de revoir notre vieille parade parisienne, après 14 ans. Thierry nous a conseillé un emplacement idéal pour profiter du feu d’artifices Wishes : dans une allée peu fréquentée des jardins, à la droite du château. Nous y aurons en effet une vue dégagée, cela dit, le château et le feu y apparaissent côte à côte plutôt que centrés l’un sur l’autre. A propos du feu en lui-même, sa particularité honorable est surtout d’être tiré 365 fois l’an, ce qui le rend incomparable avec d’autres feux incroyables tirés annuellement par exemple (même si dans le même cas, Illuminations est mieux). Plutôt mou donc, mais l a musique n’en demeure pas moins émouvante, la durée bien longue et quelques chouettes trouvailles comme les tirs en éventail, ou le château toute lumière éteinte avec une flopée de feux derrière sa silhouette, style ombre chinoise.
A la fin du spectacle, le château profite d’une fumée mystifiante, tandis qu’une foule impressionnante se dirige vers la sortie. A Disney World, on dirait que la haute saison dure toute l’année, que l’effervescence n’a pas de répits… Pour gérer cette foule, les casts ouvrent les backstages. Ce qui est exceptionnel à Paris a l’air quotidien ici, mais il faut dire qu’ils n’ont pas de galeries couvertes dans leur Main Street comme à Paris. J’ai filmé ce moment si ça vous intéresse, non sans peur qu’on me l’interdise ; il n’en sera rien.
Jeudi 21 octobre 2010, Downtown Disney et Hollywood Studios
Le soleil fidèle se lève sur le dernier jour. Non pas qu’on en ait trop peu profité, mais on a l’envie impulsive de sauter de parc en parc, de revoir un décor qui nous a plu ou d’expérimenter l’attraction favorite. Une dernière fois, après il ne nous restera que les photos et vidéos. Mais ce serait suicidaire, finalement peu rassasiant, et puis ce n’est pas au programme du jour. Nous avons plutôt prévu d’aller à Downtown Disney, en particulier dans sa partie Marketplace.
Tout ! Vous pouvez tout y trouver. Disney s’y décline sous toutes les formes… et à tous les prix. Des magasins entiers sont dédiés à des personnages ou des thèmes spécifiques : cuisine, vêtements fashion, vêtements de sports, vêtements pour enfants, jouets, pins, pièces de collection, bijoux, .... On trouve aussi des magasins non Disney, comme par exemple Légo, une marque de savon, des décorations en cristal, … Heureusement, je n’ai aucun personnage fétiche, ou une collection folle à compléter. Nous nous contentons du plaisir des yeux, achetant quelques babioles pour la famille et les amis, un cadre photo (qui est d’ailleurs toujours emballé à l’heure actuelle…), et une belle boule de Noël Disney World pour perdurer le souvenir jusqu’en décembre. Je me serais bien lâché sur les t-shirts en rapport avec les parcs, mais il se trouve que le merchandising purement parcs ne se retrouve pas à Downtown Disney. Dommage… De retour à l’hôtel, j’aligne les sacs d’achats de tout le séjour pour une photo de famille impressionnante, surtout des livres et des dvd sur les parcs pour ma part. Nous faisons nos bagages est nous préparons à la soirée à venir.
Ce soir, nous nous rendons aux studios pour clôturer le voyage sur Fantasmic. 1h30 à l’avance car, le show ne se jouant plus tous les soirs, les places sont très convoitées. Le chemin pour y arriver est drôlement long et dénué de toute théma. L’histoire veut que l’amphithéâtre se trouve sur les collines d’Hollywood, mais tout de même ! Les visiteurs lancent des OLA dans les immenses gradins, et s’auto-applaudissent ensuite. Quant au spectacle, je le classerais après Illuminations et avant Wishes. Avant qu’il ne fasse nuit, on a eu le temps de voir que la scène faisait très kitch et cheap avec sa partie en toile peinte, pas mieux que les décors d’une fête foraine. La musique est sympa et le final spectaculaire, mais je ne l’ai pas trouvé spécialement inspiré. Les films mis en évidence, comme Pocahontas, le sont certainement car le film est sorti au ciné au moment de la création du spectacle. Ni plus ni moins qu’un coup marketing, bien âgé aujourd’hui. Pour sortir, nous suivons un long chemin en backstage pas très joli qui nous mène jusqu’au début de Sunset Boulevard. La sortie est au bout de la rue, la mélancolie me gagne déjà.
Dernière nuit au Coronado Springs… On pense que tout est fini, mais il nous reste 2 crédits de service à table. Nous expérimentons alors le petit déjeuner royal avec le luxe d’un serveur, posant notre choix sur l’assiette la plus bourrative ; c’est que la journée va être longue et pénible. A l’arrêt du Magical Express, nous croisons les gens qui arrivent, peut-être des First Timers. Que nous les envions !
Conclusion
Tant de parcs, tant d’attractions hors du commun… On pourrait en appeler certaines des expériences émotionnelles, sensationnelles, ou même sensitives. Sans y aller, on ne peut qu’imaginer, ce que j’ai fait pendant des années. Pour un amateur de parc à thèmes, Orlando n’a pas encore son égal. J’ai préparé ce voyage comme je l’espérais : bien long (12 journées pleines), bien organisé (merci Thierry), sans faire l’impasse sur des moments de détente (piscine, restaurants, …). Pour une première visite, 10 journées à Disney World et 2 à Universal ne sont pas de trop. Ca nous laisse le temps de flâner dans quelques hôtels et restaurants, de profiter de divertissements annexes comme le Cirque du Soleil et le Boardwalk. Grâce à Thierry, nous n’avons presque jamais fait la file, un gain de temps considérable. Maintenant, moments de détente ou pas, 12 jours restent très long et un peu exténuant. La motivation s’égrène de jour en jour, et on se rend au parc surtout parce que c’est sur le programme. Première raison pour laquelle mon deuxième voyage sera certainement plus court. La seconde, c’est que tout n’est pas incontournable ou de dernière fraicheur dans les parcs, à voir une fois mais pas plus. On a eu le sentiment par moment de perdre son temps. A cause de l’anglais, on aurait pu aussi se passer de certaines attractions trop bavardes et pédagogiques. Cela n’enlève rien à l’excellence du lieu dans sa globalité. Malgré qu’on y soit allé en basse saison, on y sentait comme une effervescence continuelle. Il y a du monde, et tous semblent partager la même excitation, le même intérêt pour ce type de divertissements, trop souvent catalogué pour gamins. Disney World est une ville à elle-seule, surréelle. On a pu s’y déplacer en monorail, en bateau, en bus, vers des passés et futurs idéalisés, à travers notre monde terrestre, celui du cinéma et de la fantaisie. 40 ans après, ce projet reste sans égal. Quant à Universal, c’est un bon complément fun, de sensations, d’audace et d’originalité. Incontournable, mais pas forcément en 2 jours.
Tout est dit ! Je remercie ceux qui m’ont suivi, et j’invite les envieux à franchir le pas ;-).
J'ai la même conclusion que toi : Disney en Floride, c'est vraiment unique par son gigantisme, son ambiance et ses attractions. Orlando plus généralement semble être un immense parc d'attractions, c'est incroyable.
Par contre effectivement, faut pas oublier que visiter des parcs comme ça, c'est juste crevant... et presque lassant j'ai trouvé ! J'ai vraiment adoré et je meurs d'envie d'y retourner, mais après 10 jours de parcs, j'avoue que j'étais presque content de revenir à la réalité (oui, c'est comme le Nutella : c'est incroyablement bon, mais ça peut être un peu écoeurant !)