Une fois n’est pas coutume, c’est moi, ptit lion, qui vous conterai le début de cette journée, et non des moindres : la visite du musée Ghibli. L’absence de photos et/ou la pensée excitée de visiter de Tokyo Disneyland le lendemain auront sans doute eu raison de la mémoire notre ami Wolfi, qui a préféré me laisser le soin de m’occuper de cette partie.
Musée Ghibli
7h15 (non non, je n’ai pas fait de faute de frappe ). Non seulement nous nous levons tôt, mais en plus sous un ciel gris. Tout cela est peu engageant, mais c’est pour la bonne cause : aujourd’hui, nous sommes attendus au musée Ghibli. Et oui, le terme « attendus » est approprié, car il est nécessaire de réserver pour pouvoir visiter ce musée (les admissions se faisant de deux heures en deux heures) ! Nous avons choisi le créneau de 10h00, et comme l’établissement se situe en banlieue tokyoïte, nous avons prévu une bonne marge de manœuvre.
8h10. Nous sommes prêts, et pas en retard pour une fois (on avait prévu 8h15, comme quoi, tout arrive ). Bon, Matthieu n’est pas de la première fraîcheur après sa nuit agitée à tousser comme un tuberculeux , mais il a dans la chance cela dit : l’essentiel de la matinée se déroulera en intérieur, il n’aura donc pas à subir les aléas de la météo. En sortant de la chambre, nous constatons que ça s’affaire dans les couloirs : les élèves du collège partent aujourd’hui. De notre côté, nous entamons un itinéraire complexe : de la station Todaimae, on prend la ligne N, puis la ligne T jusqu’à Nakano. Matthieu en profite pour finir sa nuit dans le métro, heureusement nous sommes là pour le réveiller ! De Nakano, nous prenons la ligne JR Chuo (un train toutes les trois minutes) jusqu’à Mitaka, en banlieue. Au bout de vingt minutes, nous voici à destination. Au musée ? Et non ! Car il faut encore prendre un bus... Je demande de l’aide à un contrôleur, qui me répond poliment – cela va de soi - que nous devons patienter au bus stop n°9. En effet, à cet arrêt un peu isolé, se dresse une machine dédiée à la vente de tickets pour le musée (300 ¥ A/R, soit 2.70 € et 200 ¥ aller simple, soit 1.80 €). Nous prenons un aller-retour bien sûr et en moins de dix minutes, un minibus arrive, décoré de dessins issus du générique de Mon voisin Totoro, ce qui permet déjà de se plonger dans l’ambiance ! Nous nous installons tranquillement dans le bus puisque, chose agréable, celui-ci est pratiquement vide. Cinq minutes plus tard (le temps d’une micro-sieste pour Matthieu ), la navette nous dépose à quelques pas du musée, perdu au milieu d’un quartier résidentiel.
Dis donc, ça pionce dans le métro japonais le matin. Heureusement que nous on a la pêche...
... Oui, bon, on va dire que Matthieu sait se fondre très vite dans le paysage !
Une borne dédiée permet d'acheter ses tickets (de bus, pas du musée, ça il faut le faire plusieurs semaines avant !).
Pas de doute, il s'agit bien du bus pour le Musée Ghibli !
Matthieu semble bien décidé à profiter à fond de la journée... pour dormir ! Bon, faudra faire gaffe à pas l'oublier dans le bus !
La Chuo Line, qui nous mène à Mitaka, est apparemment assez confortable pour prolonger sa nuit !
9h30. Nous arrivons avec trente minutes d’avance. Matthieu grommelle : on aurait pu gagner une demi-heure de sommeil. Et un bonheur n’arrivant jamais seul, une pluie fine commence à tomber . La quinzaine de visiteurs qui patientent déjà se réfugie sous une tente mise à disposition ou sous leurs parapluies. Tiens, profitons de l’attente pour parler un peu de ce fameux système de réservation : le musée étant très prisé, il est indispensable de réserver à l’avance (jusqu’à 3 mois avant la date de visite). Pour cela, il faut s’inscrire via le site de l’agence JTB Global Business France (http://www.ghibli-museum.jp/en/howtogo) en choisissant la date de visite et le créneau souhaités (de deux heures en deux heures pour rappel, mais au final, on ne sait pas si au bout de deux heures, on se fait réellement foutre dehors : nous n’avons pas tenté le diable ). L’agence vous enverra alors non pas les billets, mais des coupons à échanger contre de vrais billets à l’entrée du musée. Comptez 15 € (10 € pour le coupon + 5 € de frais d’agence), plus 1 € de frais de port si vous souhaitez les recevoir par courrier. Si vous habitez Paris, vous pouvez les retirer gratuitement à l’agence située au 18 rue des Pyramides (profitez-en pour vous payer un resto Japonais, ils sont excellents dans le quartier ). Attention, cette offre étant réservée aux étrangers, une confirmation de votre nationalité pourra vous être demandée au musée ! Pour résumer, bien qu’un peu contraignant, ce système se révèle bien pratique, car il évite de faire de longues heures de queue et de ne pas se marcher dessus lors de la visite. De plus, nous avons choisi le premier créneau de la journée, ce qui nous permettra d’être encore plus tranquilles.
Au bout de dix minutes d’attente, on nous fait entrer dans l’enceinte extérieure du musée, en nous précisant que les photos et vidéos sont interdites à l’intérieur du musée. Je m’empresse alors de faire des photos de l’extérieur, c’est toujours ça de pris...
Le musée Ghibli se situe à Mitaka, en banlieue tokyoïte, loin de l'agitation de la capitale...
Un moyen original de signaler la présence d'un parking à vélo.
Ambiance pluvieuse ce matin, mais ce n'est pas ça qui va entamer notre moral !
Le bâtiment, hétéroclite (que ce soit l'intérieur ou l'extérieur) sort tout droit de l'imagination du grand Miyazaki.
10h00 pile. Les portes s’ouvrent et, contre notre réservation, on nous échange un prospectus et un ticket contenant un bout de pellicule de film (Ghibli bien sûr). Nous pénétrons dans le musée, si tant est qu’on peut le nommer ainsi : en fait d’un musée, il s’agit plutôt d’une plongée dans l’univers de Miyazaki, voire du prolongement de ses œuvres. Non pas tant par les objets qui sont exposés (et qui, de toute façon, ne sont pas présentés de manière classique dans des vitrines, nous le verrons plus loin) que par l’architecture du lieu. L’entrée débouche sur un hall circulaire dont le plafond fleuri est orné d’un soleil éclatant. L’escalier qui descend vers le « hub » intérieur est agrémenté de vitraux inspirés de scènes des films du studio et les lampes en verre coloré qui ornent le mur émettent une lumière chaleureuse, presque familière : on se croirait dans le Château ambulant du film éponyme . Le « hub » donne accès aux différentes pièces du musée et deux étages le surplombent sur une énorme mezzanine traversée par une passerelle. Chaque détail du décor (même les porte-extincteurs ! ) a été pensé pour se fondre dans l’univers du réalisateur : le ventilateur au plafond rappelle l’hélice d’un vieil avion (référence à Porco Rosso), des machines et mécanismes, inspirées de Jules Verne ou de Leonard de Vinci ne sont pas sans rappeler la technologie de Nausicaa, les toilettes des hommes ont une fenêtre avec vue sur les montagnes de Laputa, etc. Le tout, en bois et en fonte, donne un caractère intemporel à l’ensemble et il ne manque plus qu’un sento inspiré du voyage de Chihiro pour compléter le tableau !
Totoro en personne vous accueille à l'entrée !
Le musée n'a pas encore ouvert ses portes, nous serons donc les premiers visiteurs à en profiter aujourd'hui.
Les détails apportés aux décors, que ce soit les portes, les murs ou les fenêtres, permettent au visiteur de s'émerveiller constamment. La porte n'est pas franchie que déjà, l'univers de Ghibli s'invite sur ces portes vitrées.
Le "pré-hall" accueille les visiteurs avec ses couleurs douces de sa fresque... Reconnaissez-vous les quelques personnages Ghibli qui s'y cachent ? (source photo : Ghibli Museum)
Le grand hall du musée a été conçu verticalement, à la manière de certaines villes européennes à flanc de colline (où Miyazaki a fréquemment voyagé). (source photo : Ghibli Museum)
Nature et technologie, toute l'essence du studio Ghibli est résumé au sommet du grand hall. (source photo : Ghibli Museum)
Par quoi commençons-nous ? Le « hub » étant par définition circulaire, nous avons le choix de la salle, ce qui renforce le sentiment de visiter une maison et non un musée. Nous entrons dans la salle « The Beginning Of Movement », sorte de preshow d’Art of Animation en plus poétique et plus ludique. La pièce regorge de trésors visuels : ici, une maison de poupée de deux mètres de haut dont les fenêtres donnent sur les œuvres du studio. Là, le robot de Laputa en miniature entouré d’oiseaux qui s’envolent autour de lui en image par image. Dans un coin, un vieil écran de cinéma projette des scénettes de quelques secondes rappelant les cartoons des années 20. Au milieu de la pièce, une maquette au centre duquel trône l’arbre de Totoro prend soudain vie grâce aux figurines en résine (Totoro et les petites filles du film) qui s’animent sous l’effet d’une lampe stroboscopique et d’un mouvement rotatif. Sont également présentées plusieurs scènes tournées en caméra multiplane avec des éléments de décor peints sur des plaques de verre superposées à quelques centimètres d’intervalle, qui donnent une incroyable impression de profondeur. Et enfin, un court-métrage d’animation tourne en boucle, représentant l’évolution de la vie, des bactéries jusqu’à leur transformation en homme. Le film se déroule comme si une caméra suivait leurs mouvements en un long plan séquence dessiné à la main. Impressionnant !
The Beginning Of Movement : cette salle présente quelques techniques d'animations... (source photo : Ghibli Museum)
... comme cet immense zoetrope justement nommé "Bouncing Totoro" (Totoro bondissant). (source photo : Ghibli Museum)
Une salle de projection diffuse le court-métrage Ghibli du moment, mais nous arrivons trop tard pour y assister (sauf Matthieu le fourbe, qui est le dernier à passer ). Pas grave, Wolfi et moi décidons de flâner ailleurs. Nous empruntons un escalier en colimaçon en fer forgé, très étroit et escarpé, qui monte du « hub » jusqu’au 2e. A la sortie de celui-ci, Wolfi se cogne contre la poutre métallique tellement elle est basse (étant parti en éclaireur, il m’évitera ainsi de me cogner à mon tour ) ! Nous nous retrouvons face à un Nekobus en peluche grandeur nature (en VF, le Chat-Bus de mon voisin Totoro). Les enfants – puisqu’eux seuls peuvent y monter, le monde est vraiment injuste - prennent place à bord du véhicule à côté de boules de suie en peluche. Les veinards ! La pièce débouche sur une terrasse, où des bancs en fer en forme de poissons font un bruit étrange lorsque l’on tourne une manivelle. Une fontaine de forme bizarre, rappelant les machines à vapeur de la fin du XIXe siècle, offre de l’eau à jet plus ou moins modéré. De la terrasse, un escalier en colimaçon (décidemment, ils aiment ça !) entouré de lierre nous mène sur le toit végétal du musée, où nous attend le robot géant de Laputa. Je dégaine mon appareil photo en cachette : « Benoît, couvre-moi, je veux pas me faire jeter ! » chuchote-je, persuadé que je n’ai pas droit de photographier. Mais bientôt, les autres visiteurs font de même. Apparemment, il est interdit de prendre des clichés en intérieur, mais c’est permis à l’extérieur. Le robot semble être là depuis quelque temps, comme en témoigne la végétation qui l’entoure. Nous nous frayons un chemin au milieu des herbes et arrivons devant une plaque écrite dans une langue inconnue, comme dans le film.
Le Nekobus, en poil et en peluche (et non pas en chair et en os, ce serait dégueu) ! Les enfants s'y amusent bien. *soupir* (source photo : Ghibli Museum)
De drôles de mécanismes sont disposés sur le balcon, telles cette fontaine très "Jules Verne"...
... ou encore ce "truc à manivelle" qui fait un bruit de crécelle. Ca ne sert à rien, sauf à nous étonner !
Où mène donc cet escalier végétal ? Vers un château dans le ciel ?
... Héhé, bonne réponse ! Nous retrouvons au sommet avec le robot de Laputa grandeur nautre !
Le toit végétal est une vraie bouffée d'air frais, comme les films du studio qui font la part belle à la nature, d'ailleurs !
Où ce chemin va-t-il nous conduire ? Le musée se veut être une ode à la découverte et à l'exploration. Saisissons l'occasion !
Cette curieuse stèle en langage ancien est également tirée du film Laputa. Enfin, si ça trouve, c'est juste une consigne en népalais qui explique la procédure à suivre en cas d'incendie.
En bas, les futurs visiteurs attendent patiemment que leur créneau horaire débute pour pénétrer dans le musée.
Petit zoom sur un de ces détails qui font le charme du musée.
Nous redescendons à la salle de projection (il y a une séance toutes les quinze minutes) et réussissons à passer. Notez qu’un seul visionnage est possible par visite, notre ticket étant tamponné à l’entrée de la salle. Malheureusement, les sièges sont tous pris et nous nous retrouvons assis sur les marches. Cela n’entravera toutefois pas notre vision, ce qui est le principal. Le film Chu Zumo (A Sumo Wrestler’s Tail) raconte l’histoire d’un couple de vieux, harassés par le travail des champs et leur vie monotone. Un soir, alors que l’homme va uriner dehors [note de Wolfi : « Et c’est ça que tu appelles la ‘poésie Ghibli’ ?? ], il surprend des souris qui semblent se diriger vers un endroit précis, en marchant sur leurs pattes arrières. Il les suit et assiste à un combat de sumo opposant les souris grises, rachitiques, et les gros rats blancs, qui les envoient toutes au tapis. Il décide d’aider les souris et le lendemain, avec sa femme, ils préparent toute la journée un festin de roi pour leur donner des forces. Le soir suivant, le même combat se déroule, sous les yeux des vieux qui voient leurs protégés finalement triompher des rats blancs. Il en résulte un petit film poétique, imaginatif et drôle, qui met en valeur les coutumes japonaises, notamment les rituels liés aux combats de sumo, ainsi que la vie quotidienne des Japonais dans l’ancien temps. Même Wolfi en sort ravi, lui dont les rats et les souris ne sont pourtant pas la tasse de thé (vert )... Exception faite de Mickey bien sûr !
La salle de cinéma Saturne vaut le coup d'oeil au même titre que le film qui y est présenté ! (source photo : Ghibli Museum)
Nous retournons sur le « hub » : voyons, pas de Matthieu en vue... Bon, cette fois-ci, ce n’est pas grave, le périmètre étant réduit, il n’a pas pu aller bien loin ! Au 1er étage, nous suivons le processus de création d’un dessin animé de façon originale en arpentant plusieurs pièces, toutes de bois verni : des concept arts, punaisés au mur (et notamment des esquisses des animateurs qui se sont eux-mêmes croqués) au transfert des cellos, en passant par le story-board, le crayonnage et la mise au net, toutes ces étapes sont représentées dans un bric-à-brac composé de centaines de crayons, d’échantillons de couleurs, d’étagères remplies de jouets, d’objets insolites et de livres d’art (jardins, oiseaux, paysages, peinture…) qui donnent l’impression qu’il s’agit d’un lieu de travail (ou en tout cas de brainstorming) et pas d’un musée. Comme si les animateurs étaient partis en pause-café et s’apprêtaient à revenir ! Dans un coin, il y a même la photo usée d’une petite fille ressemblant à s’y méprendre à Kiki la petite sorcière et assortie d’un commentaire écrit à la main, en français : « C’était ma grand-mère Georgette ». Les clins d’œil à Disney ne sont pas absents de ce joyeux désordre : on y trouve des livres sur l’art de l’animation selon Disney ou encore des bouteilles de vins Pixar avec Woody, Buzz et Nemo dessus ! (pas étonnant, Miyazaki et Lasseter se vouant un grand respect mutuel) Par contre, certains enfants sont infernaux, touchant aux maquettes qui ont malencontreusement été placées à leur portée. Mais bon, rien à voir avec un public européen (oserais-je dire français ?) où tout aurait été mis en pièce en une seule journée (allez, deux, soyons sympa) ! Dans une autre pièce, une vieille télé énumère les courts métrages Ghibli depuis 2001 et une maquette de leur nouveau court (les souris sumo) est présentée. Petite touche amusante et interactive, nous pouvons manipuler des carnets contenant des images qui, lorsqu’on tourne très vite une manivelle, donnent la sensation de s’animer.
La Pre-production, "là où les films naissent". Sur un coin de bureau, tout simplement... (source photo : Ghibli Museum)
Le "Staging Department" ou le département "Brainstorming"... Contes et légendes, mais également livres historiques sont souvent le ciment des films du studio. Notez le personnage étrange sur la chaise : il s'agirait d'une des "muses" qui se posent sur l'épaule de Miyazaki lorsqu'il conçoit un film... (source photo : Ghibli Museum)
Dans cette pièce appelée "Animation Room" sont dessinés les "Key Animation" et les intervalles (Benoît j'ai besoin de toi pour les vrais termes !). Un département plutôt technique. (source photo : Ghibli Museum)
Le département "Ink and paint", où sont mis en couleurs les dessins. Admirez le trompe-l'oeil et la palette étendue des couleurs ! Un travail d'orfèvre... (source photo : Ghibli Museum)
La salle des "Background Art", autrement dit des arrière-plans, dont la couleur dominante est ici le vert. La nature, toujours, chez Ghibli... (source photo : Ghibli Museum)
Nous descendons ensuite dans le jardin. La pluie s’est arrêtée, ce qui nous permet de profiter du charmant patio et de son petit kiosque sous lequel est installée une pompe à eau, quelques arbustes et un tas de bois pour l’hiver. On y retrouve Matthieu, non pas sur le tas de bois, mais affalé sur un banc (et il n’est que 11h30 ! ). On passe également devant le Ghibli Museum Cafe, où la file est très longue : il faut même attendre pour s’asseoir sur les sièges d’attente ! De toute façon, nous n’avons pas prévu de manger sur les lieux, nous passons donc notre chemin. Je parviens à prendre quelques photos volées de l’intérieur du musée , mais bien peu, puisque le personnel est très nombreux et veille aux détails les plus infimes : remise en ordre des parapluies dans le porte-parapluie, rangement d’une poussette qui gêne un peu le chemin, etc.
Tiens, encore un exemple de la façon dont le musée a été pensé "verticalement" : les différents lieux sont visibles de différents points de vue.
A l’image du hall d’entrée, les escaliers, passerelles et autres fenêtres permettent de multiplier les points de vue du même lieu.
On monte, on descend... Le musée ne cesse de brouiller les repères, comme si on avait besoin de ça pour être perdus !
Les bâtiments ont été conçus de manière à être baignés dans une lumière naturelle de différentes façons : ici, grâce à une paroi de verre, mais en d'autres endroits, il peut s'agir d'un puits de lumière vertical ou de vitraux.
La rondeur et le volume sont une autre caractéristique de l'architecture des bâtiments.
Souriez, vous êtes observés...
Le niveau -1 du musée débouche sur ce patio, offrant une vue en contre-plongée sur le musée.
Cet escalier (une des rares photos intérieures que j'ai réussies à prendre ) mène de l'entrée du musée (en haut) au hall d'entrée (en bas), et également à la cour intérieure.
On s'attendrait presque avoir l'habitant sortir et nous offrir un bon thé (vert, bien entendu ).
Ce pauvre oiseau passe sa journée dehors, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige... mais non, rassurez-vous, c'est un faux (ou alors il est mort ) !
Même les bouches d'égout semblent nous sourire, ici...
Le Ghibli Museum Cafe est très (trop ?) prisée des visiteurs, nous passerons donc notre tour. (source photo : Ghibli Museum)
Papi Matthieu continue le recensement des bancs du pays. Celui-ci va être bien noté si l'on en croit sa mine réjouie !
Nous terminons notre visite par la boutique de souvenirs, surpeuplée, ce qui est compréhensible puisque, logiquement, les touristes achètent des souvenirs APRÈS la visite et non avant . On y marche centimètre par centimètre tellement la foule est dense. En vrac : pin’s, peluches, boîtes à musiques, snow globes, bijoux, gâteaux, porcelaine, figurines en résine, cellos peints à la main, porte-clés, maquettes d’avion (de Porco Rosso), DVD et CDs des musiques des longs et courts-métrage Ghibli (des Image Albums et Soundtracks, plutôt chers, de 2 000 à 4 900 ¥, soit 18 à 44 €, mais en revanche, la filmographie est complète !) et quelques vêtements, malheureusement pour enfants principalement. Je trouve mon bonheur en achetant quatre peluches Totoro de différentes tailles, des cartes postales et un robot de Laputa miniature. Un regret cependant : impossible de trouver des goodies du voyage de Chihiro, qui est mon Ghibli préféré . Je sors rejoindre Wolfi (qui a préféré rester dehors tellement la boutique était bondée) et nous recherchons Matthieu - une fois de plus -dans tout le musée. On le retrouve à finalement la boutique, où il écoutait tranquillement un CD. Pour ne pas m’être déplacé pour rien, j’en profite pour acheter une boule de suie et un Nekobus, tous deux en peluche, et j’ai l’immense joie de me taper de nouveau la file à la caisse ! (mais bon, quand on aime... )
Les trompe-l'oeil sont un élément récurrent du musée, ici sous la forme d'une fenêtre qui donne sur le port d'une ville imaginaire (sans doute inspiré de Genova, une ville italienne que Miyazaki a visitée).
Même au toilettes, on peut se prendre à rêver... Oulah, attention, je fais à côté, moi !
Fresques et autres blasons évoquant les films du studio sont disséminés dans le musée. il ne faut pas hésiter à lever la tête pour les voir parfois. (source photo : Ghibli Museum)
Les animaux et créatures oniriques se cachent également dans les moindres détails ! (source photo : Ghibli Museum)
Les vitraux sont des éléments qui rendent le musée "vivant", en faisant évoluer son ambiance au fur et à mesure de la journée... (source photo : Ghibli Museum)
Voici une compilation des 1001 détails qui rendent ce musée si unique... (source photo : Ghibli Museum)
Mamma Aiuto, la boutique du musée, comblera les fans les plus enhardis. Ne vous y trompez pas, la boutique est d'ordinaire bondée ! (source photo : Ghibli Museum)
La bibliothèque "Tri Hawks" est une pièce dont nous ignorions l'existence au moment où nous avons visité le musée. Dommage... (source photo : Ghibli Museum)
12h15. Nous quittons le musée et attendons le bus qui doit nous ramener à la gare. Cette fois-ci, il est bien plein, nous voyageons debout. La suite du programme : se rendre à Asakusa. Je passe le relais à votre conteur habituel Wolfi pour terminer le récit de la journée. Vous voilà entre de bonnes mains !
Asakusa, le retour !
Merci mon cher Anthony pour ce récit de la matinée.
13h00. Pour revenir en ville, nous sommes bon pour nous taper environ une heure de transport en commun : le train de la ligne JR Chūō puis le métro jusqu’à Asakusa. A 14h00, nous arrivons à destination. Il est temps de manger, j’ai l’estomac dans les talons après avoir déambulé dans le musée. Nous entrons donc dans un restaurant, au hasard comme bien souvent. Petite originalité : chaque table dispose d’un bouton poussoir pour appeler la serveuse. Ainsi, on ne perd pas de temps et on peut passer commande dès que le choix est fait, ce qui est bientôt le cas. Je m’empresse d’actionner comme un gamin la sonnette. Voilà, voilà, Monsieur a sonné ? me dit la serveuse (enfin j’imagine) avant d’éclater de rire et d’interpeller sa collègue : « Nekobasu !! Nekobasu !! » me crie-t-elle. Euh, qu’est ce que ce terme ? Sont-ce mes vêtements Disney qui provoquent une fois de plus l’émoi chez une personne de la gent féminine ? Ou peut-être craque-t-elle pour le magnifique représentant de la beauté de l’homme occidental dans la fleur de l’âge que je suis ? Elle finit par me montrer la peluche grotesque qui dépasse du sac de Ptit lion juste à coté de moi. Visiblement, la boule de poils semble évoquer quelque chose à cette autochtone. Oui, c’est bien ma pauvre fille, si t’es bien sage, tu pourras la toucher... Et si tu nous prenais les commandes à présent ? *vexé* [Note de ptit lion : Il s’agissait en fait d’une peluche du chat-bus [Nekobasu] que l’on peut voir dans Mon Voisin Totoro ]. Pour Ptit Lion, cela sera des Gyoza (190 ¥, 1.70 €) et du poulet croustillant (comme chez KFC en somme, mais quand même meilleur). Il gagne en prime une soupe miso, le tout pour 590 ¥ (5.30 €). Matthieu prend simplement du riz cantonais et un bol de soupe (vu son état de santé, ça se comprend... ). Moi je prendrai dix gyoza et deux morceaux de poulet panés pour 590 ¥ aussi (5.30 €). Une fois le ventre plein, nous retournons dans la rue des marchands du temple au Sensō-Ji (cf TR du 01/10) pour compléter nos emplettes de souvenirs. Je rachète un samouraï miniature pour un de mes neveux, Anthony achète une poupée japonaise en bois, telle qu’on en voit beaucoup dans les magasins de déco par chez nous (ça valait bien la peine de se taper tout ce chemin ) ainsi que quelques cartes postales.
Cet interrupteur sur lequel Wolfi ne peut s'empêcher d'appuyer de façon intempestive () est en fait une sonnette pour appeler la serveuse (oui, comme pour les infirmières dans un hôpital si on veut... ).
Gyoza, poulet croustillant, soupe miso... un solide repas pour Wolfi ! (c'est vrai qu'il est 14h passées)
... Par contre, Matthieu déjeune léger, en raison de la crève qu'il traîne depuis quelques jours.
15h00. Que faisons-nous maintenant ? Nous n’avons pas de planning précis pour l’après-midi, aussi regardons-nous les endroits à visiter dans le quartier. Pourquoi pas le Ryogoku Kokugikan (musée du Sumo) ? Non, il n’est ouvert que le week-end et les jours de tournoi. Le jardin Kiyosumi-Teien alors ? Hum, il ferme à 17h et il n’est pas si près que ça, donc vu l’heure avancée, nous n’en profiterons pas beaucoup... Tiens, en marchant un peu, nous pourrons profiter du parc d’attractions Hanayashiki, un des plus anciens du Japon. Nous qui sommes fans de parcs d’attractions, c’est l’occasion rêvée pour une petite mise en bouche avant Disneyland demain ! Nous passons devons la flamme de Philippe Starck, toujours aussi moche et noyée dans la brume qui tombe peu à peu sur Tokyo, puis commençons à longer la rivière Sumida. Le long de celle-ci s’étend le parc Sumida-koen, fort étroit mais très très étendu, aménagé sur les quais. Le chemin est parsemé d’étranges fleurs blanches qui ressemblent à des crocus géants qui se seraient trompé de saison. Le parc est agrémenté de balançoires auxquelles nous ne pouvons pas résister.
Benoît porte fièrement la "crotte" (bon OK la flamme, mais j'ai pas pu m'en empêcher ) du bâtiment Asahi, l'un des symboles du quartier.
Tout en longueur, le parc Sumida-koen offre une promenade agréable sur les berges de la rivière Sumida.
Vive le printemps à Tokyo ! Ah, c'est l'automne ? On dirait pas.
Tel Alice, Wolfi s'apprête à se perdre dans ce jardin d'automne. Bah, c'est long mais pas bien large, on aura vite fait de le retrouver !
La Tokyo Tower n'est plus qu'un vague pylône perdu dans le brouillard...
Ben Wolfi, on retombe en enfance à l'idée d'aller à Disneyland demain ?
Matthieu revisite à sa manière le Penseur de Rodin... A moins qu'il ne soit tout simplement fatigué !
Tiens, que fait cette tombe ici ? Nous ne sommes pas dans un cimetière pourtant... Peut-être est-ce la sépulture d'un nekko (chat) que son propriétaire a jugé bon d'enterrer dans le parc.
Nous arrivons par hasard devant un petit temple ignoré des guides et des cartes. Celui-ci est encore un bel exemple du syncrétisme entre les deux religions dominantes. En effet, nous sommes accueillis par deux divinités du panthéon bouddhiste avant d’arriver à un temple, son gros cendrier à encens et ses petits Bouddha à bavette rouge des petits avortés, bref le classique attirail bouddhiste. Mais tout autour, se dressent de petits sanctuaires shintō reconnaissables à leur gardiens, les renards à bavette eux aussi (kitsune), messagers du kami Inari. Outre les statues nombreuses qui s’y trouvent, on peut y admirer une collection de bonzaïs posés à même le sol.
Le temple Matsuchiyama (qui s'appelle en réalité Honryuin), sur lequel nous sommes tombés par hasard, est une "annexe" du Senso-ji.
Un lion coloré garde farouchement l'entrée !
Alignés tels les Dalton, ces statues de Shiva prouvent que nous sommes dans un temple... mais non pas Shivaïste, bouddhiste voyons ! (y a personne qui suit là... )
Le Kinchaku (bourse) est l'un des symboles du temple. Il symbolise l'esprit d'initiative et bien sûr, la richesse (d'ailleurs un temple dédié à la richesse et qui s'appelle Honryuin, c'est pas terrible ).
L'autre symbole du temple est le Daikon, autrement dit... le radis chinois ! :scratch Ne riez pas, celui-ci a également un symbolique : il représente l'ambivalence et la haine de l'esprit humain.
Aaaah un radis qui marche !! :affraid : Ah non pardon.
Les petits bouddhas et leur bavette rouge sont présents, comme dans tout temple bouddhiste qui se respecte.
De nombreux fidèles viennent visiter ce temple pour pratiquer des rituels ascétiques (purification du corps et de l'esprit). Enfin, pas aujourd'hui apparemment...
Les niwaki sont à l’honneur dans le temple.
Aaah, le calme du temple Matsuchiyama... Bon OK ? les oiseaux sont un peu bruyants.
16h30. Toujours le long de la rivière, nous nous rendons compte que nous avons raté un embranchement. Il fallait en fait prendre à gauche à un certain moment et nous sommes par conséquent à plusieurs centaines de mètre au nord par rapport à l’itinéraire prévu. Demi-tour donc, avec Matthieu salement amoché qui traîne les pieds et n’en peut plus. note de ptit lion : Le pauvre ! En plus, il ne se plaint même pas... ] Ah voilà, nous sommes dans la bonne rue cette fois-ci, mais... c’est bizarre... Anthony, montre-moi un peu le plan. C’est bien ce que je pensais, le parc d’attractions se trouve en fait juste derrière le Sensō-ji que nous avons visité il y a quelques jours, au bout de la rue des marchands du temple où nous nous trouvions tout à l’heure ! Hum, bien joué Anthony ! Bon, on y est arrivé, c’est le principal. Nous jetons un rapide coup d’œil à travers les grilles : l’entrée est payante (900 ¥, 8.10 €), ce n’est certes pas excessif mais c’est déjà trop tellement ce parc semble désuet et dépassé. Un signe qui ne trompe pas : il est quasiment désert, seuls quelques employés désoeuvrés y traînent leurs guêtres. En fait de parc d’attractions, il s’agit plus d’une kermesse à demeure. Il me fait penser à feu-Mirapolis : aussi minable ! Il a combien d’étoiles dans le Routard, ce satané parc ? Une seule ? Ben ça m’étonne pas ! Un peu dépités et fort déçus, nous passerons finalement notre chemin (il faut dire qu’il est 17h00 et que le parc ferme à 18h00...).
Après le Nekobus du Musée Ghibli, voici le Pandabus d'Asakusa ! Celui-ci propose un passeport qui, outre les déplacements, propose aussi des réductions dans des boutiques ou encore... pour le parc d'attractions Hanayashiki. Si on avait su...
Bon, c'est très joli ici, mais nous nous sommes apparemment (une fois de plus) égarés.
Nous tombons sur une des rares églises de Tokyo : heureusement qu'il y a la croix, sinon on s'en serait jamais douté :
Euh Wolfi, je n'ai pas l'impression que la statue ait envie de faire ami-ami avec toi...
Au Japon, fumer ne tue pas, ça rend plus fort !
Un petit tour au Casino ? Ah non, c'est vrai, faut garder des sous pour les souvenirs de Disneyland.
Le parc d'attractions Hanayashiki est un des plus vieux de Tokyo (et ça se voit).
Wolfi fait son curieux : alors, c'est ouvert ?
Jetons un coup d'oeil à l'intérieur : ah ben c'est (presque) vide, ça veut tout dire...
On trouve de tout et de rien dans les boutiques du quartier. Enfin, surtout de rien en fait…
Je plaide auprès de mes compagnons en faveur du second lieu incontournable du quartier (le premier étant non pas le parc d’attractions miteux, je vous rassure, mais le temple Sensō-Ji ) : le musée historique d’Edo. Mais vu l’état de dégradation de Matthieu et l’heure avancée, je n’ai pas la force de convaincre ma troupe de retraverser le pont pour se taper la fermeture de ce musée historique consacré à la ville au temps des shoguns. D’autant plus que celui-ci nécessiterait toute une journée de visite. Ptit lion enterre définitivement l’idée en consultant son fameux Routard : « Ouvert tous les jours sauf le lundi ». Bon ben il faut croire que les kami n’étaient de toute façon pas disposés à nous laisser faire cette visite... La mort dans l’âme, nous nous dirigeons vers un autre point d’intérêt du quartier : le musée Edo-Shitamahi. Après quelques minutes de marche, nous finissons par arriver à ce musée situé - surprise - au sein d’une galerie commerciale. Le mot « musée » est ici un peu usurpé, il s’agit plus d’une salle d’exposition d’à peine 50 mètres carrés où sont regroupés des objets d’artisanat, tels des estampes, lampions, meubles, éventails peints, bols en céramique et autres vases en cristal (tiens, on dirait du Val Saint Lambert ou de St Louis pour les connaisseurs français). On se croirait dans un magasin Maisons du Monde... Matthieu monte à peine à l’étage pour se vautrer sur un banc en attendant que Ptit Lion et moi ayons vite fait le tour de la salle.
Dans cette "galerie commerciale" aux couleurs automnales se cache le musée Edo-Shitamahi...
... Ah c'est là : tiens, une fois de plus, le lieu semble désert. Bizarre...
Pas étonnant ! En fait de musée, il s'agit plus d'une salle d'exposition. Bon, ne nous plaignons pas, c'est gratos .
Tiens Wolfi, ça ne dépareillerait pas dans tes étagères de Disney Collectibles... Si ? Attends, ça ressemble quand même beaucoup à la boîte à bijoux de la Belle aux Bois Dormant ! (j'arrête sinon je vais me faire taper )
Dans ce cas, plutôt que d'acheter une maquette du château de Tokyo Disneyland, opte plutôt pour celle-ci, c'est quand même plus typique !
Ben voilà un beau souvenir à rapporter, une "petite" ombrelle couleur locale. Manque de bol, en fait, c'est une lampe.
Certes, c'est joli l'artisanat nippon, mais bon, c'est vrai qu'on se croirait plus à Maisons du Monde que dans un musée...
... et en plus, y a des trucs dont on ne sait ni à quoi ils servent, ni ce qu'ils représentent...
17h30. Nous tentons de rejoindre la station Asakusa. Je dis bien tentons, car Matthieu, en mode pilotage automatique, s’engouffre dans le premier passage souterrain qu’il croise. Nous le suivons mais... pas de chance (logique quoi, c’est Matthieu ), nous nous retrouvons dans un garage à vélos qui mène à une station de trains grandes lignes ! Bon Matthieu, si ça te dérange pas, ptit lion et moi allons marcher devant dorénavant... Nous sortons du souterrain qui débouche sur une rue perpendiculaire à celle des marchands du temple. Cette petite rue est très agréable en ce début de soirée avec le soleil couchant : dans les petits restaurants et les échoppes éclairées par des lampions, se mêlent la population locale et quelques touristes plus ou moins perdus à la recherche de kimonos, vases et autres fausses antiquités made in Taiwan. Après avoir flâné un peu, nous retombons sur la rue des marchands du temple, avec au bout de celle-ci la station de métro du Sensō-Ji. Il s’agit de notre dernier métro de la journée et dans sa fatigue, sa maladie et sa poisse, Matthieu se lève trop vite et manque de descendre une station trop tôt note de ptit lion : Il était pressé de rentrer je pense ]. Heureusement nous le rattrapons de justesse ! Avant de sortir de la station, nous soldons nos cartes Pasmo en achetant des boissons exotiques aux distributeurs de canettes. En effet, demain nous quittons le monde « réel » pour trois jours dans le monde merveilleux de Disney et donc nous n’en aurons plus besoin.
Matthieu Lost in Japan... Sans commentaire...
Nous voilà une fois de plus perdus, ce qui n'est pas bien grave, car nous profitons du charme pittoresque de ce bout de quartier d'Asakusa, moins touristique que le Senso-ji.
Bon, on va suivre les feuilles oranges, je me rappelle qu'il y avait les mêmes près du temple, on finira bien par tomber dessus.
Ah ça me dit quelque chose, cette rue ? Mais oui, nous sommes de nouveau sur la Nakamise-dori, nous ne sommes plus perdus ! (un peu par hasard il faut bien l'avouer )
L'ambiance du Senso-ji est encore différente une fois la nuit tombée.
Les distributeurs de boissons sont l’occasion rêvée de vider le solde de nos Pasmo, dont nous n’aurons plus l’utilité.
Asakusa by night : rien à voir avec l’agitation de Ginza !
18h30. Nous arrivons au ryokan. Il est tôt aujourd’hui par rapport aux autres jours où nous ne rentrions pas avant 22h00. Nous commençons à chercher la clé de la chambre. Qui a la clé ? Personne ?! Ah ben bravo ! Messieurs je ne vous félicite pas ! Le porte-clés ressemblant à une plaquette votive n’est pourtant pas facile à perdre ! Anthony court à la réception chercher un double (hum, j’ignore comment il a réussi à se faire comprendre : « moi vouloir truc en fer pour mettre dans trou » [i][note de ptit lion : ben j’ai mimé une clé qu’on insère dans une serrure, tu crois quoi ! ]). Il revient avec le précieux sésame, nous pouvons enfin entrer dans la chambre et ô miracle, que vois-je ! La clé, là, sur la table basse ! Hum, le dernier sorti n’a donc pas verrouillé la porte ce matin. Heureusement que les vols sont rares au Japon !
Nous commençons à rassembler nos affaires respectives et à faire des tas pour les fourrer dans nos valises en vue de notre départ pour Tokyo Disney Resort. Anthony, bien ordonné et plus courageux que nous autres, fait du tri dans le bazar qui traîne sur la table basse : prospectus, cartes postales, livres, guides, tas de bonbons aux goûts étranges que nous trouvions chaque jour dans un bol sur la table... Pfiuu. Mon tas écope de la plupart du bordel et finit par être beaucoup plus haut que les deux autres ! C’est fou ce qu’on peut accumuler comme babioles en quelques jours seulement... Je me demande où je vais mettre tout ça. Et on n’est même pas encore à Disney ! A l’issue du séjour, il me faudra bien une troisième valise ! D’ailleurs, je regarde d’un œil jaloux celle d’Anthony : il a redéfait carrément ses bagages pour tout ré-empaqueter, ce qui fait qu’il lui reste un peu de place une fois son rangement terminé. Pas contrariant, il acceptera de caser ce qui déborde de mes deux valises.
Tokyo Dome
19h30. Matthieu est harassé et décide de se reposer un peu. Anthony et moi explorerons donc seul les environs. Nous arrivons en une demi-heure de marche au Tokyo Dome. Il s’agit d’un immense espace mi-centre commercial, mi-parc d’attractions dont la pièce maîtresse est le « dôme », un stade géant de 55 000 places où se tiennent les compétitions de baseball de la ville (ce qui n’est pas étonnant, étant donné que ce sport est extrêmement populaire au Japon). On y trouve des boutiques, des Onsen (bains publics), des restaurants et des attractions de fête foraine (ou fortement inspirées de Disney) : jeu de tir interactif, Splash coaster, carrousel, grande roue, pseudo-Parachute Drop, Magic RPG Quest et... une montagne russe dont le parcours longe les façades des bâtiments : impressionnant ! :shock : Dommage, celle-ci ne semble pas fonctionner. D’ailleurs, toutes les attractions semblent bien désertes et la plupart sont même fermées... Nous poursuivons donc notre balade et passons devant le Tokyo Dome Hotel sans oser monter au 43ème étage, qui abrite un café sélect et donc hors de prix. Un peu plus loin, des fontaines musicales et lumineuses (une sorte de Dreams avant l’heure si l’on veut) s’animent au rythme de musiques classiques comme le Beau Danube Bleu de Johann Strauss. Nous décidons de chercher un endroit où manger. Mais déception, le complexe ferme à 21h00 et donc nous restons sur notre faim (c’est le cas de le dire ). Il est vrai que nous sommes lundi, le quartier doit être plus vivant le week-end mais quand même, quels couche-tôt ces Japonais ! :langue :
Tel une soucoupe volante qui aurait atterri en pleine ville, voici le Tokyo Dome, haut lieux des rencontres baseballistiques tokyoïtes !
Autour du stade se dresse un véritable parc d'attractions, qui a l'air franchement plus réjouissant que le vieux parc Hanayashiki.
Le stade, immense, peut accueillir jusqu'à 55 000 spectateurs. Malheureusement, la visite n'est pas possible (en tout cas pas le soir).
La boutique du stade contentera les (nombreux) fans des Yomiuri Giants (une des équipes de baseball de Tokyo).
Cette sculpture, représentant les Dieux du Stade en plein effort, semble faite de terre glaise...
Les joueurs de baseball japonais sont de véritables stars dont la célébrité n’a rien à envier à ceux des Etats-Unis !
Le stade est surnommé « Big Egg » en raison de sa forme. Il accueille tant des événements sportifs que des concerts, des combats de catch ou des courses de « Monster Trucks ».
Ambiance futuriste au pied de la "soucoupe".
Euh je veux pas dire Wolfi, mais ne t'étonne pas si tu te prends un coup de jus ! Cela dit, ne bouge pas, je finis de prendre la photo.
L'aspect ludique du site est mis en avant un peu partout, à l'image de ces crayons "panneaux indicateurs".
M'enfin Wolfi, sur quoi es-tu assis ?! Bon, on va dire que c'est un pouce hein !
De nombreuses attractions "indoor" sont proposées, mais d'une, beaucoup sont fermées, et de deux, on ne sait pas toujours à quoi cela correspond.
Magic RPG Quest vous met dans la peau d'un héros d'Heroic Fantasy. Le concept est original : on vous fournit une baguette magique qui garde en mémoire votre progression, ce qui fait que vous pouvez revenir un autre jour et continue l’aventure là où vous vous étiez arrêté.
The Dive vous "plonge" au cœur d’une aventure aquatique qui n’est autre qu’une attraction de tir sur cible.
Ces espèces de gros oeufs (Pixie Cups) sont une des seules attractions ouvertes ce soir-là... Mais il ne s’agit que de vulgaires « tasses »...
Le coaster Thunder Dolphin promet de belles sensations en passant par des endroits plutôt... incongrus !
La mise en lumière du site rend l'atmosphère particulièrement magique, notamment grâce au carrousel Venus Lagoon.
Tiens une ballade tranquille en bateau, ça a l'air sympa...
... Il s'agit en fait de Wonder Drop, une sorte de Splash Mountain ! Tiens d'ailleurs, pourquoi on l'a pas essayée ?
C'est tous les jours Noël au Tokyo Dome !
Sur des airs classiques, l'eau se met à danser dans de magnifiques nuances de couleurs. Ca me rappelle un spectacle... (enfin deux, même)
Et voici le 1er restaurant où vous vous asseyez sur ce que vous mangez !
RC Racer... en cinq fois plus grand !!
Et maintenant, Parachute Drop (Sky Flower de son petit nom) ! C'est plus Tokyo Dome, c'est les Walt Disney Studios ici !
En contrebas de la promenade, les restaurants et autres boutiques offrent une vue en contre-plongée du quartier...
... comme sur le Tokyo Dome Hotel, par exemple. On visite ?
En fait, nous nous contenterons du hall d'entrée. Trop luxueux pour nous.
Wolfi prend la pose devant le restaurant Bubba Gump. Image prémonitoire de notre voyage en Californie l'année suivante ?
Bon, le Starbucks c'est sympa, mais ça ne nourrit pas son homme. Il est 21h00, c'est fermé, normal, bienvenue au Japon.
Sous forme de jets, de rivière ou de cascade, l'eau est omniprésente sur le site.
Ces Moomins ont réservé une chaise pour nous, comme c'est gentil ! (et culcul, je sais)
Nous revenons sur nos pas vers le ryokan et dégotons un restaurant à prix sympa offrant un menu correct, d’après ce que nous voyons dans la vitrine. Nous entrons. La salle se trouve tout en haut d’un escalier escarpé. Une vieille dame nous accueille dans cet établissement surtout fréquenté par des étudiants de l’université toute proche (d’où les prix sympa...). Sur des étagères posées au mur, sont empilés des mangas pour nous distraire en attendant notre commande. Notre hôtesse, qui bien entendu ne parle pas un mot d’anglais, nous donne le menu. Surprise ! Tout est en japonais sauf les titres de rubriques qui sont en anglais : chicken, beef, pasta, curry... Ce qui est embêtant, c’est qu’il n’y a aucune image contrairement à d’habitude. Hum, tant pis, on va donc faire au pif et au prix. Nous montrons notre sélection à la tenancière (heureusement qu’elle sait lire, sinon, si elle attendait qu’on lui lise notre sélection, ben on y serait encore ! ). Cette dernière, toujours en japonais, nous invite à nous servir un bol de soupe de légume dans une grande marmite qui chauffe sur un réchaud. Ah ben c’est convivial en tout cas ! La soupe avalée, les plats arrivent : un curry de bœuf et de riz bien épicé pour Ptit Lion. Pour moi, j’ai pris du chicken pour ne pas changer. Et bien j’aurai dû, car cette fois-ci, le choix se révèle mauvais (qui a dit ça ne m’étonne pas ? ) : mon plat de poulet ou plutôt de dinde dégage une odeur piquante au nez qui n’est pas sans rappeler comment dire, l’urine (enfin, d’un point de vue olfactif purement occidental). J’ai faim et donc je mange, en vrai petit Japonais que je suis devenu.
Comme souvent, l'extérieur ne paie pas de mine, mais qui ne tente rien...
Situé dans le quartier universitaire (celui de notre ryokan), le restaurant attire une clientèle essentiellement étudiante.
L'ambiance est chaleureuse, on se croirait presque comme à la maison (euh japonaise, la maison bien sûr ) !
Je viens de lire votre TR et que dire à part que c'est merveilleusement, bien raconté, avec des photos sublime !! J'ai toujours révé d'aller au Japon, mais en lisant votre TR je voudrais y être dès maintenant !! Je n'ai qu'une hâte c'est de lire la suite !
Oui oui !!!! J’attends la suite avec impatience !!!
Les toutes dernières chroniques sur mon blog Cartes resto et fast food 2017 / Salon Mickey / Les cartes et menus du parc Disneyland / Les cartes des hôtels / Walt’s / Blue Lagoon
J'adorerai avoir une suite aussi !!!! Surtout qu'on va aussi loger à Asakusa pour notre voyage en avril donc ça me donne un avant goût ^^ et je veux voir votre avis sur Tokyo Disneyland et Tokyo disney sea
Ben alors ... au boulot et que ça saute ! On attend la fin de vos aventures nous ! Comment on va faire pour préparer dignement nos futurs voyages ? Il faut partager votre savoir
Première visite en 1993. Multiples séjours à Disneyland Paris Walt Disney World en Aout 2013 Tokyo Disneyland en juin 2016
Il est 7h00 lorsque nous émergeons de nos futons. Comment ça, 7h00 ?! Bon sang, on était censés se lever à 6h30 pour arriver en avance à Tokyo Disney Resort ! Pourtant, l'iPhone de Matthieu sonne depuis une demi-heure, mais la fatigue accumulée ces derniers jours a eu raison de notre impatience à gagner cette destination tant rêvée. Bon, je prends les choses en main : Anthony, à la douche ! Et sans grogner, s'il te plaît ! Matthieu, tu te prépares et tu ranges les dernières affaires éparpillées ça et là ! Que tout soit prêt quand je reviendrai ! Je traîne mon lion pour la dernière fois à la douche avant de retrouver Matthieu fin prêt comme je l'avais demandé. Comme quoi, quand tout le monde y met du sien...
Wolfi au réveil... Y a pas les traces de l'oreiller de haricots sur sa tronche, mais c'est tout comme !
Un petit coup d'œil aux nouvelles internationales avant de prendre la route... [note de Wolfi : Non mais tu te fous de moi ?! On est déjà en retard et Monsieur se permet de traînasser en lisant son journal en pantoufles ! ]
8h00. [note de ptit lion : Hum, en fait on n'a pas été si rapides que ça... ] Nous voici dans le hall. Matthieu règle le ryokan en liquide… et le voilà ruiné ! Même plus un Yen pour aller à Disneyland... P*tain Matthieu, t'as eu toute la soirée d'hier pour y penser, mais non, Monsieur a préféré faire sa larve dans la chambre ! Nous devons donc trouver un distributeur, il y en a un près de la Poste toute proche je crois. Nous faisons donc un petit détour par le bureau de poste central où Anthony fait la file pendant dix minutes pour acheter des timbres. Non, moi ça va, j'en achèterai à Disney, y en a sûrement dans les boutiques du parc et on est déjà assez à la bourre comme ça ! D'ailleurs, même réflexion que pour Matthieu : tu avais le temps tout le reste de la semaine pour en acheter ! Bon, je vais pas commencer à m'énerver, il fait beau, on va à Disney, zeeeen, Benoît...
8h30. Nous atteignons (enfin !) la station de métro Hongo Sanchome en pleine heure de pointe avec nos gros bagages. Je remporte sans problème la palme du voyageur le plus encombrant (et le plus encombré) avec mes deux valises, mon sac pour l'ordinateur, mes poupées et autres souvenirs fragiles... Nous voilà donc sur le quai à attendre le métro qui ne tarde pas à arriver. Sans prévenir, Matthieu, faisant toujours cavalier seul, s'engouffre dans la rame sans demander son reste. Euh mais qu'est-ce qui s'est passé là ? Je rêve ou il nous a laissé tomber comme deux gros boulets ?! Nous montons dans le train suivant qui est à peine moins plein et retrouvons Matthieu quelques minutes plus tard sur le quai de la Tokyo Station. Tiens ! Voilà mes cinq ! Tu l'auras bien mérité de nous abandonner une fois de plus ! A cette station, nous devons changer de ligne pour aller sur la Keiyo Line en se tapant une correspondance de 500 mètres. C'était pas prévu au programme, ça va encore nous retarder... De plus, il s'agit d'une tarification spéciale car nous allons emprunter une ligne JR, gérée par la compagnie Japan Railways (jusqu'ici nous étions sur la ligne Marunouchi, gérée par la compagnie Tokyo Metro) : nous devons donc nous acquitter de nouveaux tickets. Heureusement, en vingt minutes de trajet, nous entrons dans un autre monde : la morne banlieue disparaît peu à peu pour bientôt faire place au Disneyland Hotel, à la TOT et au volcan de DisneySea, visibles de loin !
Pour nous rendre à Tokyo Disney Resort depuis notre ryokan, nous avons emprunté la ligne Marunouchi (gérée par la compagnie Tokyo Metro) depuis la station Hongo Sanchome, au nord de la carte, jusqu'à la station Tokyo, puis emprunté la ligne Keiyo (gérée par la compagnie Japan Railways) jusqu'à Maihama, à l'est de la carte.
Arrivés à la station Tokyo, il faut donc emprunter la Keiyo Line. Difficile de se tromper, notre station d'arrivée et notre destination sont explicitement indiquées !
Adieu, veaux, vaches, cochons, euh… gratte-ciels, ville et autoroute, nous débarquons bientôt à Tokyo Disney Resort !
9h10. Enfin ! On y est ! Nous arrivons à l'arrêt à Maihama. Ou si vous préférez l'arrêt Ikspiari / Hotel Ambassador / Welcome Center. Notre objectif premier est d'atteindre le Welcome Center qui, comme son nom l'indique, est entre autres le point de chute des visiteurs séjournant dans l'un des hôtels du Resort. Rénové en 2010, le bâtiment se compose de deux étages : le rez-de chaussée, situé au niveau de la rue, est dédié aux hôtels partenaires (appelés hôtels « officiels », ce qui peut prêter à confusion ). Le 1er étage, situé au niveau de la station, propose un point d'information et plusieurs guichets pour accueillir les résidents des hôtels Disney (ah, c'est pour nous !). Ces guichets s'occupent également des passeports annuels et de la prévente de tickets, ce qui explique la file assez longue à l'intérieur [note de Wolfi : Aujourd'hui, en 2018, ce n'est plus le cas : les PA et les billets en prévente sont vendus ailleurs]. Cela dit, discipline japonaise oblige, cela avance vite et puis, nos oreilles raisonnent au son d'Un jour, mon Prince viendra : nous sommes aux anges, sauf ptit lion, un peu agacé par le retard que nous avons pris (fallait pas acheter de timbres !) et craignant d'arriver dans un parc déjà blindé. Les hôtesses, prévenantes, viennent chercher les clients quand c'est leur tour et portent même leurs valises. C'est à nous : Matthieu donne le nom de sa réservation pour l'hôtel Ambassador (ouf, ils la trouvent ) et nous recevons nos trois billets d'entrées, ainsi qu'un FP chacun valable à n'importe quelle heure de la journée d'aujourd'hui ou de demain. Autour de chaque poignée de valise, comme a l'aéroport, une cast y met une étiquette aux couleurs de l'Ambassador et au nom de Matthieu-San. Nos bagages sont pris en charge sur un tapis volant, euh non roulant et mes souvenirs fragiles sont mis dans un sac sur lequel une hôtesse a posé un autocollant « Fragile » [note de ptit lion : Tu as bien de la chance, car dans la brochure que l'on nous avait fournie, il était bien spécifié que le Welcome Center ne prenait PAS les bagages contenant des objets fragiles... ] [note de Wolfi : Râleur !]
Nous voici au Welcome Center. Chouette, y a personne, ça va être rapide !
Flûte, en fait, c'était la file d'attente du service Informations (c'était marqué dessus en plus ). Notre file, c'est celle-là !
Ne fais pas cette tête Wolfi, certes la file est longue, mais les attractions du parc ne vont pas s'envoler (mais les FastPass, euh oui, par contre... )
Etiquetage des bagages, emballage des souvenirs fragiles... les hôtesses sont consciencieuses .
Comme dans les autres Resorts, le fait de loger à l'hôtel nous donne droit à un FastPass par personne pouvant être utilisé la veille et le lendemain de la nuitée. Une bizarrerie, tout de même : il ne peut pas être utilisé à l'attraction Monsters Inc., alors que cette dernière bénéficie du système FastPass !
9h30. Libérés (délivrés ) de nos bagages, nous sortons du Welcome Center et nous dirigeons vers le monorail. Mauvaise surprise : il est payant ! 260 ¥ (2.30 €) le trajet ou 1 500 ¥ (13.50 €) le pass 4 jours. Ce n'est certes pas la ruine, mais c'est quand même assez désagréable et cela nous fait perdre une fois de plus notre temps. Nos billets achetés et validés, nous embarquons dans le monorail en direction du parc Tokyo Disneyand, où nous passerons la journée complète. Durant le trajet, nous nous attardons sur les touches Disney qui ornent le train : les fenêtres sont en forme de tête de Mickey, ainsi que les poignées pour s'accrocher. Amusant ! Sinon, on se croirait dans le métro tokyoïte avec ces banquettes alignées le long des hublots. Notre voiture est principalement occupée par de jeunes femmes, tout de rose vêtues, portant des peluches Duffy, des tas de breloques siglées Disney ou encore déguisées de façon « halloweenesque » (la saison vient en effet de commencer). Attention, toutefois, contrairement à chez nous, seuls les déguisements de personnages Disney sont autorisés, je suppose pour ne pas avoir de personnages « concurrents » à se balader dans le parc et surtout pour ne pas effrayer la jeune clientèle... En parlant de ça, en ce jour de semaine, on note peu de familles, peu de garçons et encore moins d'occidentaux.
Sitôt sortis du Welcome Center, nous entrons dans la gare pour emprunter la Disney Resort Line... autrement dit le monorail, mais c'est vrai que c'est la mode à Tokyo de posséder sa propre « line » .
Une des raisons qui nous ont poussés à terminer le séjour par Tokyo Disney Resort est la saison d'Halloween qui vient tout juste de démarrer. Il aurait été dommage de ne pas en profiter...
... d'autant plus qu'un soin particulier a été apporté aux décors et à l'ambiance du resort et ce, avant même d'avoir mis les pieds dans les parcs !
En attendant le monorail, Matthieu feuillette le dossier que nous a préparés Wolfi sur Tokyo Disneyland .
Et voici notre monorail ! Ce dernier nous mènera à Tokyo Disneyland, une des quatre stations desservies par la ligne (les trois autres étant la Resort Gateway Station, où nous nous trouvons, la Bayside Station qui dessert les hôtels partenaires et la Tokyo DisneySea Station).
A l'intérieur du monorail, une vitrine vante les mérites de FUNderful Disney, le fan club officiel de Disney Tokyo Resort. Comment ça Wolfi, tu n'es pas encore abonné ? Mais tu attends quoi ?! [note de Wolfi : Mais si, je suis abonné maintenant ! ]
Le monorail longe Ikspiari, le « centre commercial » du Resort. Mais nous y reviendrons plus tard (non, pas aujourd'hui )...
A la gare de Disneyland - le premier arrêt -, nous descendons. En contrebas du monorail, nos sacs sont fouillés rapidement comme dans tous les parcs Disney de par le monde maintenant. Nous voici sur une grande esplanade, on se dirige vers l'entrée, où l'on nous distribue un plan en japonais. Ah c'est gentil, mais si on pouvait l'avoir en anglais cela serait pas mal quand même. Allons à City Hall en chercher un, alors. Euh, oui, ben y a pas de City Hall ici. Nous devons nous rendre à la Main Street House, à gauche en entrant dans le parc pour obtenir le programme de la journée et un plan en anglais.
Tokyo Disneyland Station, tout le monde descend ! (enfin euh, juste ceux qui veulent en fait)
La façade de la gare est ornée d'illustrations représentant les différents lands du parc (ici Westernland et Critter Country).
Les couleurs (bleu pastel, rouge brique, doré) sont particulièrement bien choisies pour rendre le lieu convivial.
Une fois sur l'esplanade, en nous retournant, nous pouvons admirer la gare et, en arrière plan, le Disneyland Hotel (DLH). Notez l'horloge du fronton de la gare… identique à celle qui orne le DLH à Paris !
Bon, on y va ? Oui je sais, y a personne, mais c'est parce que tout le monde est DÉJÀ à l'intérieur du parc !
La Main Street House, l'équivalent de City Hall dans les autres parcs, est un bon point de chute pour les noobs du Resort que nous sommes !
Il y a déjà moins de monde que dans la file du Welcome Center, c'est un bon point !
Et ben en voilà un, de plan du parc ! Celui-ci étant un peu encombrant, nous opterons pour le format de poche.
Notre précieux plan en main (valable pour les deux parcs), nous voilà prêts à affronter l'inconnu !
Première surprise pour les habitués des autres parcs Disney : Main Street s'appelle ici World Bazaar et se trouve sous une immense verrière, la pluie étant fréquente dans cette région du Japon. Enfin, c'est la raison invoquée par les architectes, mais entre nous, pourquoi ne couvrir que cette partie du parc et non le reste ? Et pourquoi n'avoir pas fait de même à Marne-la-Vallée où le temps n'est guère plus clément ? [Note de ptit lion : A Disneyland Paris, le temps pluvieux a également été pris en compte, puisque de chaque côté de Main Street, les arcades permettent de traverser la rue au sec. Sans compter la verrière qui va des guichets jusqu'à Railroad Station et les arcades ouvertes de chaque côté de Town Square. ] La Main Street locale nous semble plus courte que les autres (peut-être du fait de la verrière justement), mais elle est plus étendue en largeur. En effet, sa composition en forme de croix offre un passage vers Central Plaza (tout droit) - il s'agit de la « Main Street » -, un autre vers Tomorrowland (à droite) et le dernier vers Adventureland (à gauche) – cette allée formant la « Central Street ». Le tout est comme il se doit bordé par de nombreuses boutiques et restaurants.
Le World Bazaar est le passage obligé (au sens littéral du terme) pour se rendre dans les différents lands.
Sa particularité est d'être recouvert d'une grande verrière protégeant de la pluie l'été et de la neige l'hiver.
Un coup d'œil en arrière pour admirer l'entrée de la façade (j'ai l'air perdu mais ce n'est qu'une impression ).
Le World Bazaar Confectionery occupe tout le pan de mur gauche de Main Street, jusqu'à l'intersection avec Central Street. Il faut dire que cette boutique, qui vend notamment des bonbons et autres sucreries, a vu sa surface multipliée par 3 en 2006 !
A l'instar de World Bazaar Confectionary, la boutique généraliste Emporium a doublé de superficie en 2002 et a été pour l'occasion rebaptisée Grand Emporium. Comme sa consœur, elle occupe tout la façade droite de World Bazaar jusqu'à l'intersection avec Central Street.
La vitrine du Grand Emporium, décorée aux couleurs d'Halloween.
Arrivés à l'intersection entre Main Street et Central Street, nous avons le choix entre continuer tout droit, vers le château...
... tourner à gauche, vers Adventureland...
... ou tourner à droite, vers Tomorrowland (ce que nous ferons).
La boutique Town Center Fashions, située à l'un des angles (à droite) de l'intersection, est spécialisée dans les vêtements.
Les fenêtres sont truffées de référence aux personnes qui ont participé à l'élaboration du parc. Ici, ce « Bureau des Créations Légendaires » fait clairement référence à Disney Imagineering .
Harrington's Jewelry & Watches, sur la façade droit de Main Street après l'intersection, est la boutique dédiée aux collectibles. Non Wolfi, ce n'est pas le moment de baver devant la vitrine, il faut pour l'instant se concentrer sur les attractions !
Dans le prolongement de Harrington's, se trouve une salle d'arcade... un peu spéciale, dans laquelle nous ferons un tour dans la soirée.
La fin du côté droit de Main Street est conseillée aux gourmands : Hokusai, un restaurant japonais et The Pastry Palace, une pâtisserie, se partagent les lieux.
House Of Greetings, qui occupe un des angles gauches de l'intersection, est une espèce de papeterie où l'on trouve blocs-notes, stylos et autres cartes postales...
La façade gauche de la seconde partie de Main Street est occupée par House Of Greetings donc, et The Disney Gallery, une galerie d'art.
Dans la Center Street, côté droit (qui mène à Tomorrowland), Coffee House n'est pas vraiment un café, mais plutôt un fast-food (bon, vous pouvez aussi y prendre un café si vous voulez).
Certes, la Bonne fée de Cendrillon fait un peu peur , mais c'est le premier character que nous rencontrerons dans le parc. Aie confiaaaaance...
Nous remarquons qu'à peine entrés dans le parc, les gens courent dans les allées. Mais où vont-ils donc tous ? Aux bornes FastPass ? Euh oui, sans doute pour certains, mais ce genre de rush se produit surtout à l'ouverture, or le parc est déjà ouvert depuis une bonne heure. En réalité, la plupart se ruent vers les restaurants service à table où l'on peut bénéficier du système « PS » (Priority Seating), une sorte de FastPass pour obtenir en priorité une table à un horaire imposé. Heureusement, au moment de la réservation de notre séjour, en tant que clients des hôtels Disney, nous avons pris soins de réserver nos places dans les meilleurs restaurants du Resort (pourquoi se priver, on ne vient pas tous les jours à Tokyo ). Et donc, inutile de se presser puisque nos places sont garanties et réservées à l'heure que nous avons choisie !
Tiens, puisque nous sommes à l'entrée du parc, j'en profite pour vous faire un rapide topo de la configuration des lieux. Comme dans tout parc Disney, Tokyo Disneyland compte plusieurs lands regroupés autour d'un « hub » (place centrale) au milieu duquel trône le château de Cendrillon (identique à quelques points près à celui de DisneyWorld, mais j'y reviendrai plus tard). Détail à remarquer, chaque land a une couleur de tarmac différente, le changement est donc bien perceptible au premier coup d'œil. Ces lands sont, dans l'ordre des aiguilles d'une montre si l'on se positionne face au château :
World Bazaar, l'équivalent de Main Street, passage obligé pour accéder aux autres lands.
Adventureland, à l'ambiance principalement polynésienne / Nouvelle Orléans.
Westernland, l'équivalent de notre Frontierland : vous noterez qu'à Paris, c'est l'inverse, le premier land rencontré étant Frontierland et le second Adventureland.
Critter Country, inédit chez nous, que l'on pourrait désigner par « l'Amérique campagnarde », ambiance Mélodie du sud.
Fantasyland, probablement le land le plus proche de Disneyland Paris en termes d'attractions.
ToonTown, également non présent chez nous, qui nous permet de visiter notamment les maisons des personnages Disney les plus connus.
Tomorrowland enfin, qui ressemble à s'y méprendre à ses équivalents américains.
Soit sept lands à visiter au total : nous n'allons pas chômer aujourd'hui ! Mais comme nous sommes prévoyants, nous avons fait la liste des attractions « immanquables », sur laquelle figurent en particulier Pooh's Hunny Hunt et Monsters, Inc. Ride & Go Seek, que l'on ne retrouve dans aucun autre parc Disney, mais également Space Mountain (présent à Paris certes, mais cette version est totalement différente), Splash Mountain ou encore The Enchanted Tiki Room. Il va donc nous falloir faire les bons choix lors des retraits de FP, sachant que nous avons chacun en notre possession un FP « bonus » en tant que clients d'un hôtel Disney. Il nous permettra de bénéficier de la file FP à l'attraction de notre choix en s'y présentant directement. Toute la difficulté sera donc de savoir à quel moment utiliser ce précieux sésame, mais nous en avons déjà une petite idée...
Si Tokyo Disneyland comporte 7 lands (au lieu des 5 lands de Disneyland Paris), il est en revanche plus petit que son homologue parisien (47 hectares contre 55).
La couleur du sol est propre à chaque land : vert pour Fantasyland, ocre pour Westernland, beige pour Critter Country, etc.
10h00. Sous la pression de mes compagnons qui refusent de me laisser accéder aux boutiques pour éviter de perdre du temps (je suis outré), nous quittons Main... euh, World Bazaar (j'ai du mal à m'y faire ) par la droite pour Tomorrowland. On hésite pour nos FP : Space Mountain ou Monsters Inc. ? Nous choisissons l'inédit, en effet autant assurer en optant pour une attraction que nous n'avons pas déjà chez nous ! Ce sera donc Monsters Inc. et cela tombe bien : la fenêtre horaire des FP est déjà arrivée à 18h00 ! Ca promet pour une journée de semaine censée être (relativement) peu fréquentée ! Du coup, nous tentons un Space Mountain sans FP : 40 minutes de queue. Ah, on ne râle pas, il faut bien commencer par quelque chose !
Ah bah, ça commence bien la « magie » ! Mais ce n'est pas bien grave, ces palissades ne sont visibles que depuis Tomorrowland.
Le golf de Tokyo Disney Resort ? Non non, juste l'entrée de Tomorrowland.
Comme en Floride, il s'agit ici d'une version très années 70 du futur avec ses formes épurées et minimalistes. On est loin des cristaux qui jaillissent des plans d'eau à Disneyland Paris.
Bon alors, il est où ce Space Mountain ??
Une première file d'attente nous mène au pied d'un escalator (!) où nous sommes accueillis par une cast. Anthony décide de commencer une collection de photos des costumes et des charmantes casts qui les portent. La plupart sont étonnées par sa demande, mais se plient volontiers au jeu . On atteint ensuite une deuxième queue à l'intérieur de la montagne. On a un peu l'impression d'entrer dans le pre-show de notre Star Tours. Tout y est en effet d'un bleu turquoise très joli. Comme souvent chez Disney, la file d'attente est soignée et impressionnante : des boules de plasma, de couleur bleue également, servent de « combustible » aux vaisseaux spatiaux qui constituent le décor, tandis que la fin de la file nous fait tourner autour d'une mezzanine de laquelle nous pouvoir voir les trains - enfin les navettes - « décoller ». Nous embarquons dans notre vaisseau sous des lumières turquoise. Les fusées sont semblables à celle du Space Mountain de Disneyland Californie et le parcours, sans inversion ni musique ni décors, est parsemé de milliers d'étoiles. Il faut dire que la musique n'est pas tellement nécessaire : les cris des jeunes filles devant et derrière nous la couvriraient de toute façon. Le ride se termine dans un éclairage stroboscopique du plus bel effet, bleu évidemment . Bref, l'attraction n'a pas grand-chose à voir par rapport à celle de Paris, beaucoup plus intense, mais mérite le détour par son ambiance.
L'attraction d'origine était quasiment identique à sa consœur californienne. Elle a subi un lifting en 2007 pour lui donner une apparence plus futuriste, bien que le parcours en lui-même n'ait pas tellement changé.
Plutôt que de faire patienter les visiteurs dans un escalier, la file d'attente est dotée d'un escalator qui les mène à l'entrée de la file intérieure par « paquet » de 20 environ.
Notez que la file ne commence pas au pied de l'escalator, mais bien avant ! Détail appréciable, celle-ci est couverte, ce qui nous permet de ne pas crever de chaud (mine de rien, il fait plus de 25 °C en ce début de mois d'octobre ).
Tiens, mais quel est ce drôle de rassemblement ? Une parade serait-elle en préparation ?
Il y a certes 40 minutes d'attente, mais il reste de la marge pour allonger encore la file !
La file intérieure nous plonge dans une lumière bleutée du plus bel effet. Wolfi, ça te va bien au teint .
Nous débouchons bientôt dans la salle d'embarquement. Ce n'est pas très clair sur la photo, mais nous embarquons à gauche et débarquons à droite.
Ce gigantesque vaisseau (non ce n'est pas un sous-marin, pour ça il faut aller dans l'autre parc ) est le vaisseau-mère duquel sont déchargées les navettes que nous allons emprunter pour mener à bien notre mission.
Moins solennel qu'un Space Mountain Mission 2, l'embarquement se fait dans une ambiance plus sourde et plus... électrique !
Les trains, bleus comme le reste du décor, font plutôt « jouet », mais sont rutilants comme s'ils étaient neufs (d'un autre côté, c'est vrai qu'ils n'ont que 3 ans... Enfin, c'était en 2010 ).
La sortie fait penser à notre bon vieux Star Tours, avec ses images lumineuses de galaxies très très lointaines.
En sortant, nous passons près du Grand Circuit Raceway (un Autopia version circuit de course, comme à DisneyWorld), ainsi que Starjets, un manège de fusées comme Disneyland Californie en avait un avant que l'Orbitron ne le remplace. Nous avons d'autres priorités, aussi ne nous attardons nous pas dans le secteur.
L'attraction Starjets de Tokyo Disneyland a été le dernière encore en activité dans les parcs Disney. Elle a été démolie en octobre 2017 pour faire place au nouveau Fantasyland, tandis que ses homologues de Floride et de Californie (où elle se nommait Rocket Jets) ont été remplacées par Astro Orbitor, qui s'inspire d'Orbitron à Disneyland Paris.
Wolfi n'a pas l'air motivé pour un tour de Grand Circuit Raceway (également détruit en 2017). Comment ça, t'as pas envie de faire 30 minutes de queue pour ensuite conduire sous un soleil de plomb ? On l'avait pourtant fait en Floride !
L'attraction ressemble à s'y méprendre à son aînée de DisneyWorld, Tomorrowland Indy Speedway.
11h20. Nous sommes devant l'entrée de Toontown. Tiens, c'est étrange, il y a beaucoup de monde assis à même le sol, sur des toiles cirées pour la plupart. Mais qu'est-ce donc que cela ? Un pique-nique géant ? Une prière collective ? Non, il s'agit tout simplement de la foule qui s'est massée sagement pour attendre la parade Disney's Halloween Street « Welcome To Spookyville » ! La toile cirée en fait, est une couverture plus ou moins confortable où on s'installe en ayant retiré ses chaussures. On l'utilise lors des pique-niques traditionnels sous les cerisiers en fleurs au printemps. Pour faire patienter tout ce petit monde, des casts passent sur le chemin de la parade et font répéter la chorégraphie d'Halloween aux enfants et aux adultes qui s'y prêtent avec bonhommie et entrain. Ah ben flûte, malgré la description de la chorégraphie dans mon Disney Fan acheté la veille, nous n'arrivons pas à suivre les pas. Il faut dire que l'on a eu beau répéter, sans la musique c'était pas évident !
En attendant la parade, des CM apprennent aux guests la chorégraphie de cette dernière. Un bon moyen de patienter et de mettre de l'ambiance !
On notera la discipline des guests qui restent assis avant et PENDANT la parade !
Bientôt, nous aurons de toute façon l'occasion de voir la chorégraphie en live, car la parade commence ! Discipliné, chacun reste bien assis sur sa toile cirée et donc nous, grands occidentaux debout au dernier rang, avons tout le loisir d'admirer cette très belle parade, qui a lieu trois fois par jour ! Oui Monsieur, trois fois, rien que ça ! Tandis que squelettes et fantômes déambulent entre les chars, les characters, portant des costumes - renouvelés chaque année - de couleur orange (citrouille bien sûr), mauve ou rouge, dansent sur une chanson entraînante mi-anglaise, mi-japonaise qui nous trottera un bon moment dans la tête. Nous avons la chance d'avoir un stop de la parade avec le char de Mickey juste devant nous. Celui-ci se déploie et Mickey s'élève sur une haute tour, tandis que des cast costumés sortent du char et dansent en interprétant la chorégraphie avec les guests toujours sagement assis par terre.
Mais voyons ces chars en détail et en image (les noms des chars sont donnés à titre indicatif et n'ont rien d'officiel ) :
Char « Welcome » (Tic & Tac)
Tic & Tac inaugurent la parade sur leur char « Welcome ».
De facétieux revenants sur rollers accompagnent le char, ce qui est classique pour Halloween...
... Beaucoup moins classique en revanche, ce sapin qui a l'air d'avoir un peu abusé de psychotropes !
Et fort logiquement (?!), il est accompagné de euh… bourgeons verts et orange avec des bottes violettes !
« Oh mon dieu, mais qu'est-ce que je fais là ! »
Char « Marchands de saison » (Minnie et Marie)
Le deuxième char est partagé par Minnie et Marie, des Aristochats.
Ces dernières vendent des fleurs et des fruits (le prix ne doit pas être en Yen, sinon c'est vraiment pas cher ).
Dernière édition par wolfi le Dim 27 Mai - 21:19, édité 1 fois
Marie est l'un des personnages Disney les plus populaires au Japon, normal qu'on la retrouve sur un char. Elle n'a pas de costume particulier...
... contrairement à Minnie, qui a enfilé son plus bel habit de sorcière pour l'occasion !
Un légume géant avec des feuilles bleues... Je crois que c'est la parade la plus WTF qu'il m'ait été donné de voir dans un parc Disney !
Char « En route ! » (Stitch)
Le bus de Stitch nous emmène à la bibliothèque. On ne dirait pas comme ça, mais il y a une certaine cohérence entre les chars...
... Notez par exemple les morceaux de route qui sont identiques sur chacun d'entre eux.
Les couleurs et les formes sont d'inspiration très burtonienne, la ressemblance avec Beetlejuice est particulièrement frappante ici.
Stitch est accompagné de ses stitchounettes, tout droit sorties de... euh, on cherche encore, en fait !
Char « Le Maî(t)re de la ville » (Mickey)
Pour une fois, Mickey n'est ni en début, ni en fin de parade, ce qui est assez inhabituel. Coup de bol, le « stop » se fait juste devant nous...
... ce qui nous permet de voir notre souris préférée s'élever sur son socle.
Lui aussi a revêtu son habit de fête, qui n'est d'ailleurs pas le même que celui qu'il porte à Tokyo DisneySea !
Ces « Madame Loyal » entament la chorégraphie que nous avons bien sûr complètement oubliée depuis la répétition...
Le char cache quelques danseurs qui surgiront lors du « stop »...
... et ceux-ci ont de l'énergie à revendre !
«Bioman Force bleue ! »
Char « Bijouterie » (Daisy et Clarisse)
Et voici le char de Daisy et Clarisse, paré de rubis étincelants.
Il s'agit en fait d'une bijouterie, aux formes torturées encore une fois.
Notez le souci du détail : la tenue de Daisy est assortie au logo de la boutique, un chat noir.
Apparemment, la bijouterie a été victime d'un casse.
C'est une façon originale de présenter les bijoux...
Câlin time !
Char « Tea Time » (Dingo et Pluto)
Le char de Dingo et Pluto représente un salon de thé un peu particulier...
... composé d'os (normal pour deux chiens )...
... et sur lequel s'agitent de joyeux squelettes !
C'est ce qu'on appelle un tas d'os !
Les squelettes aussi se mettent à la chorégraphie.
Se succèdent des créatures aussi belles et mystérieuses...
... qu'extravagantes ! Un véritable salon de thé ambulant... Je peux avoir une serviette ?
Char « Bibliothèque » (Donald, Riri, Fifi et Loulou)
Et voici... les Book Boys ! Pour annoncer le dernier char...
... celui de la bibliothèque, vous l'aurez deviné !
Petit effet sympathique, le visage sur le côté du char se métamorphose en temps réel !
Le maître des lieux est ici Donald...
... tandis que ses neveux Riri, Fifi et Loulou clôturent la fête.
Une petite choré, un dernier salut et... hop ! C'est fini !
En bonus, un patchwork des performers qui rendent cette parade si vivante et si colorée !
11h45. Après cette parade fort rafraîchissante, nous entrons dans Fantasyland et on se lance dans It's A Small World : cinq minutes de queue à peine, comme dans tous les autres parcs Disney . D'ailleurs, ce n'est pas le seul point commun : l'intérieur de l'attraction est semblable à celui de ses consœurs, si ce n'est quelques variantes exclusives. Le Japon y est notamment bien représenté (étonnant ), avec ses poupées samouraï, son Tenno (empereur) et son impératrice, ainsi qu'une plus importante proportion de poupées sud-américaines. Autre différence : il n'y a pas de post-show à la sortie comme c'était le cas jusqu'à il y a peu à Disneyland Paris.
Fantasyland nous attend pour expérimenter une attraction bien connue...
... It's A Small World, bien sûr !
Il est 11h45, ce qui nous permet de profiter du carillon quart-horaire.
La file d'attente est intégralement intérieure, contrairement à celle de Paris.
L'ambiance a moins de charme ici (on voit bien qu'on est dans un gros hangar), mais heureusement les décors sont colorés dans le plus pur style Mary Blair, la designer historique de l'attraction.
Bon voyage autour du monde !
L'attraction est toujours aussi agréable à parcourir, bien que fortement semblable à la version parisienne...
... si e n'est qu'en plus de la traditionnelle représentation du Japon...
... une scénette a été spécialement ajoutée avec des poupées à l'effigie d'un samouraï et du couple impérial. A quand le Président français dans l'attraction parisienne ?
Quand je vous disais que Marie est un personnage populaire au Japon...
12h00. Tant que nous sommes à Fantasyland, nous en profitons pour prendre un FP à la Haunted Mansion. Et oui, aussi étrange que cela puisse paraître, la maison hantée se trouve ici à Fantasyland et bénéficie du système FastPass ! Nous nous dirigeons ensuite vers Adventureland pour le déjeuner. Matthieu a en effet réservé au Blue Lagoon local, le Blue Bayou Restaurant (qui existe également à Disneyland Californie). Pour cela, nous traversons la zone « Nouvelle-Orléans », très agréable avec ses balcons fleuris et colorés à l'occasion du carnaval bien connu de cette ville.
Le Phantom Manor est si populaire au Japon qu'il dispose d'une borne FastPass... comme ses homologues américains d'ailleurs ! A vrai dire, c'est surtout l'attraction française qui est une exception...
La zone « Nouvelle Orléans » ne manque pas de nous rappeler l'ambiance de la Princesse et la Grenouille, même si elle est en réalité bien antérieure au film.
Fer forgé et balcons (faussement) fleuris, voilà qui donne un petit air d'été en plein automne !
La Terrasse du Café Orléans, un petit havre de paix permettant aux visiteurs de souffler un peu avant de repartir de plus belle !
Le Blue Bayou se trouve au rez-de-chaussée d'une des maisons. Nous patientons cinq minutes dans le hall avant d'être placés à notre table. Matthieu prendra un menu Halloween, Anthony du homard plus un medley de dessert (et bien on ne se prive de rien ! [note de ptit lion : Non mais ça va, je suis pas venu là pour bouffer un burger non plus ! ]) et moi, un gratin de St Jacques (mon péché mignon ), crabe et saumon en plat, puis de la mousse à la banane accompagnée de biscuits à la banane également. Un délice pour les yeux comme pour le palais ! Le service est im-pec-ca-ble et les serveurs sont très attentionnés, nous apportant de l'eau (ou du jus d'orange pour Matthieu et son menu) ainsi que du pain à volonté... après l'avoir payé, car il est en supplément ! Il faut dire que ce n'est pas un élément indispensable du repas japonais comme il peut l'être en France. En une heure, notre menu trois services est terminé. Je connais quelques restaurants à table dans notre Resort qui devraient en prendre de la graine !
Au bout de la rue à gauche, on aperçoit le Blue Bayou Restaurant. Matthieu, affamé, fait déjà le pied de grue devant !
Le Blue Bayou est l'équivalent du Blue Lagoon de Disneyland Paris (aujourd'hui Captain Jack's - Restaurant des Pirates), bien que le thème soit légèrement différent (j'y reviendrai plus tard ).
Une pose 100% naturelle dans un décor de grande classe !
Allez, on checke les photos prises ce matin avant d'aller se remplir la panse.
La transition entre le hall d'entrée et le restaurant est assez subtile, puisque l'on a l'impression que derrière ces portes, se cache un jardin... des délices sans doute !
Alors mon bon Wolfi, as-tu fait ton choix ?
Pauvre Matthieu, esseulé, qui oublie sa solitude en se goinfrant de pain-beurre... (oui bon, en fait Wolfi et moi étions partis aux toilettes )
Comme je le disais plus haut, bien que le Blue Lagoon et le Blue Bayou proposent tous deux une ambiance nocturne, ici il n'est point question d'atmosphère caribéenne : c'est sous un arbre centenaire, en Louisiane, que se déroulera le repas.
Table en marbre et couverts en argent (ou pas), le ton est donné ! Notez la discrète décoration Halloween.
Initiales B.B. pour cette carte fort élégante : espérons que les plats soient à la hauteur de la présentation !
Wolfi prend, à la carte, un gratin de saumon, Saint-Jacques et crabe des neiges (si si ça existe, en fait c'est du vulgarus crabus ) pour 1780 ¥ (16 €)...
... suivi d'une mousse et de roulés à la banane sauce caramel (480 ¥, soit 4,30 €, ce qui est plutôt abordable).
Matthieu opte pour un menu Halloween (3200 ¥, soit 28,80 €) composé, en entrée, d'un "bébé" homard sur lit de potiron et émincé de Saint-Jacques et sa tapenade (très chic, mais peu consistant )...
... suivi, en plat, d'un aloyau de bœuf grillé sauce moutarde accompagné de gnocchi et de champignons sautés...
... et se clôturant par un dessert "Halloween Night" : Mousse chocolat-passion-framboise, gâteau-cercueil en chocolat et cheesecake fantôme. Une bien belle composition parfaitement dans le thème !
Un plus gourmand que Wolfi, je choisis, à la carte également, queue de homard et noix de Saint-Jacques sautées nappées de sauce homard (2500 ¥, soit 22,50 €)...
... et un medley de dessert : tarte aux noix de pécan, mousse à la banane, crème brûlée et fruits de saison (oui je sais, on est en automne et ce sont des fruits d'été... ) pour 650 ¥, soit 5,85 €.
13h20. A quelques pas du Blue Bayou Restaurant se trouve l'attraction Pirates Of The Caribbean. Etrangement, on monte par un escalier roulant pour accéder à la zone d'embarquement. Hum, un peu anachronique quand même... On embarque ensuite directement dans les bateaux. On croise au début du parcours un vieux pêcheur étrangement familier... Mais oui, il s'agit bien de celui qui pêche devant sa cabane sur la croisière du Mark Twain à Paris ! Comme quoi, tout se recycle... Puis, sans sommation, on a droit à une première descente, contrairement à chez nous où l'on entame le ride par une montée ! D'ailleurs, l'attraction semble montée à l'envers (en fait, c'est la nôtre qui diffère des autres ) : d'abord les cavernes peuplées de squelettes, puis l'orage (mieux fait qu'à Paris avec plus de bruit, de pluie et d'éclairs), ensuite Davey Jones qui apparaît sur un mur de brume au travers duquel on passe. S'ensuit la scène du combat maritime : le navire tire un boulet de canon, le vent se lève et... je sursaute car le capitaine Barbossa me beugle dans les oreilles ! On poursuit par le parcours classique dans la ville assiégée par les pirates, si ce n'est que c'est Jack Sparrow se cache parmi les autres pirates (un ajout que l'on a enfin chez nous depuis peu...) : une première fois juste après la scène du puits, puis dans un tonneau autour duquel un homme le recherche (rappelez-vous, avant c'était une jeune fille qui était à sa place) et pour terminer à la fin du parcours, se dandinant dans un fauteuil au milieu de ses trésors. On se rend bien compte que, par rapport aux autres animatroniques, Jack a bénéficié des toutes dernières technologies en la matière : ses mouvements sont d'un tel réalisme qu'on croirait presque qu'il s'agit du vrai qui s'anime sous nos yeux !
L'entrée de Pirates des Caraïbes se fond harmonieusement dans les décors de la Nouvelle-Orléans, à tel point que l'on pourrait presque passer devant sans la remarquer !
Une CM nous accueille dans son costume pastel (bien loin du baroque des costumes parisiens !).
Etonnamment, la zone de débarquement donne directement sur l'extérieur...
La file d'attente n'est pas très longue... En fait, en cas de forte affluence (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, en tout cas pas pour cette attraction), l'attente se fait principalement en extérieur.
De la zone d'embarquement, on aperçoit l'intérieur du Blue Bayou où nous étions quelques minutes auparavant.
Jack Sparrow est présent dans trois scènes différentes au Japon (contre deux à Disneyland Paris). Ici, à la fin du parcours, il fanfaronne et bavasse (une spécialité chez lui ) au milieu d'un trésor que l'on imagine noblement acquis.
Une superbe boutique (moins rustique qu'à Paris) nous attend pour nous proposer des accessoires que tout bon pirate se doit de posséder...
... tel ce Pic'Pirate version Mickey (spéciale dédicace à toi qui as tenté de comprendre comment fonctionnait le mécanisme quand tu étais enfant sans jamais y parvenir ).
13h40. Toujours dans Adventureland, nous quittons les Caraïbes pour arriver dans la partie polynésienne du land. Nous sommes vite attirés par une musique entraînante, celle du spectacle Minnie Oh! Minnie qui se déroule sur la scène en plein air du Theatre Orleans. L'ambiance est très « Carnavol de Rio », avec ses danseuses à plumes et ses percussionnistes aux costumes colorés. Mickey et ses amis assurent également le show. Quel dommage que nous ne soyons pas arrivés plus tôt : il s'agit de la fin du spectacle et nous ne pouvons y assister qu'à travers les branchages, les gradins étant complets.
Dans Adventureland, nous tombons par hasard sur le Théâtre Orléans (en fait un amphithéâtre à ciel ouvert de quelques dizaines de places).
A l'intérieur de ce dernier, s'achève le spectacle Minnie Oh! Minnie...
... qui mêle des célèbres personnages Disney (n'insistez pas, je ne donnerai pas de nom )...
... et des musiciens de carnaval tels des euh, spécialistes du sifflet (je sais pas comment dire )...
... ou des percussionnistes.
Je pense que si l'on cherche la définition du mot "chatoyant" dans le dictionnaire, on tombera sur cette photo !
En parlant de plumes, The Enchanted Tiki Room : Stitch presents « Aloha E Komo Mail ! » (quel nom !) n'a pas l'air trop bondé, aussi décidons-nous d'y faire un tour. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un spectacle musical interprété par des oiseaux (animatroniques bien sûr, je vous laisse imaginer les « accidents » que pourraient causer la présence de vrais volatiles au-dessus de la tête des spectateurs ). Elle fait partie des attractions historiques des parcs Disney, et c'est également l'une des plus appréciées malgré son grand âge. D'ailleurs, vous l'aurez sans doute compris au nom de l'attraction, elle a été quelque peu mise au goût du jour : Stitch va en effet s'inviter dans le spectacle sans y avoir été convié ! Le show commence normalement avec les oiseaux qui entonnent leur chanson, mais soudain... la lumière s'éteint et quand elle se rallume, Stitch a redécoré la salle à sa façon en dessinant sur les murs. Le spectacle reprend, les bras de Stitch sortent des pots de fleurs et il apparaît d'un coup au centre de la scène avec son ukulélé. En entendant tous ces oiseaux piailler, il devient fou, les bouffe tout crus et cela se termine dans un bain de sang... Non, en vrai, il se met à chanter avec les volatiles et... c'est tout ?! J'avoue que le show se termine un peu en queue de poisson . Personnellement, je préfère le charme légèrement désuet de l'original, mais c'est une question de goût... A noter qu'il s'agit de la troisième version tokyoïte de l'attraction, celle-ci ayant déjà été modifiée en 1999 dans une version « Las Vegas » (The Enchanted Tiki Room : Now Playing "Get the Fever!"), puis fermée en 2008 avant de revenir en 2009 dans sa version « stitchienne ». Notez que l'attraction floridienne avait connu le même sort en 1998 pour accueillir Zuzu et Timon, euh je veux dire Zazu et Iago qui se crêpent le chignon (The Enchanted Tiki Room : Under New Management, cf. notre TR de Floride) avant de revenir sous sa forme traditionnelle en 2011 suite à un incendie ayant cramé l'animatronique de Iago.
Le bâtiment de The Enchanted Tiki Room, très polynésien, se remarque de loin.
Vous noterez la mise en abîme de l'édifice : la structure en haut du toit n'est autre que… la reproduction miniature du bâtiment !
Le nom de l'attraction fait référence à la chanson-titre de la série Lilo et Stitch. Et pour votre culture , «Aloha e komo mai» signifie «Bonjour et bienvenue» en Hawaïen. Voilà, vous vous coucherez moins bêtes ce soir .
Il y en a qui se garent (enfin qui s'écrasent) vraiment n'importe où !
Tiens, Lilo a encore perdu Stitch, je me demande où il peut bien être passé ? *mode étonné façon Dora l'exploratrice*
De vraies fleurs en plastique () ornent le patio d'attente.
La végétation (authentique cette fois) et le plan d'eau font du patio une petite oasis de douceur, loin de la foule et de la chaleur…
Et oui, je parle bien de patio et non de file d'attente. Comme on peut le voir sur cette photo, c'est quand même plus agréable, on a moins l'impression de faire partie d'un troupeau…
… et ce d'autant plus que l'attraction est loin d'être bondée en ce début d'après-midi !
Dans cette ambiance tamisée, nous allons bientôt assister à un show qui va quelque peu être perturbé par un certain extra-terrestre …
Malheureusement (enfin c'est compréhensible), les photos sont interdites durant la représentation, mais avant de sortir, nous avons quand même le droit de photographier les protagonistes du spectacle. Stitch, quant à lui, s'est déjà retiré...
Nous prenons ensuite quelques minutes pour nous balader dans le land. Par une telle chaleur, il n'est pas difficile de s'immerger dans cet environnement tropical ! Tiens, un petit Jungle Cruise ? Zut, il est en réhab'. Enfin, ce n'est pas trop grave, cette version n'étant pas très différente de celles de Floride et de Californie.
Outre les zones polynésienne et nouvelle-orléanaise, Adventureland comporte également une zone orientale (qui ne comporte d'ailleurs pas d'attractions, mais des points de restauration ou des boutiques, tel l'Adventureland Bazaar)…
… et également une zone africaine, avec notamment le fameux Jungle Cruise (en réhab' lors de notre visite).
Dans la continuité du style colonial de Jungle Cruise, la gare ferroviaire d'Adventureland permet d'emprunter le Western River Railroad. Ce train ne fait pas le tour du parc comme habituellement, mais circule uniquement dans Adventureland, Westernland et Critter Country.
Ah ben même à Disney, il y a des pagodes ! Certes, celle-ci n'est pas japonaise, mais bon…
Les personnages de Là-haut trouvent parfaitement leur place au milieu de la végétation tropicale. Notez le bel effet de profondeur avec la maison miniature en arrière-plan .
Le Polynesian Terrace est un restaurant qui propose un spectacle différent selon l'heure du repas : "Lilo's Luau & Fun" le midi et "Mickey and Minnie's Polynesian Paradise Dinner Show" le soir.
Entre temps, notre créneau horaire pour les FP est de nouveau ouvert, deux heures s'étant écoulées depuis le FP pris pour la Haunted Mansion. Nous hésitons : vaut-il mieux favoriser Splah Mountain ou Big Thunder Mountain ? Arrivés devant Splash Mountain à Critter Country, flûte, il n'y a déjà plus de FP! Bah tant pis, on va en prendre pour BTM alors, Westernland se trouvant non loin de là. Et de toute façon, après-demain, nous avons prévu une journée mi-Disneyland/mi-DisneySea, nous aurons donc l'occasion de faire Splash Mountain.
14h30. Nos FP pour la Haunted Mansion sont utilisables, on s'y dirige donc pour retrouver nos fantômes préférés. Mais (bonne) surprise ! La maison est envahie par Jack Skellington et ses amis en cette période d'halloween. Envahie également par les visiteurs, qui sont friands de cette version modifiée (les FP ne sont pas un luxe !). Il faut dire qu'on a pratiquement affaire à une nouvelle attraction tant celle-ci a été customisée pour coller au film produit par Tim Burton ! Dès la Stretch Room, les tableaux ont été remplacés par des scènes inspirées du long-métrage. Ptit lion se fait engueuler car il prend des photos. Tss, ces occidentaux sont toujours aussi peu respectueux de règles ! [note de ptit lion : Mais euh, j'avais même pas mis le flash ] Les changements sont nombreux par rapport au parcours original. Ainsi, au début du ride, un superbe animatronique de Jack nous accueille en costume de père Noël. Dans la salle de Madame Leota, des cartes géantes à l'effigie des personnages volent dans les airs de façon impressionnante. La salle de bal est décorée par un sapin sinistre tandis que Boogie Man tient le rôle du macabre maître des lieux. Dans la dernière partie, le cimetière est recouvert de neige et des anges à tête de citrouille se penchent sur les visiteurs. A la toute fin, les gamins du film remplacent les hologrammes projetés au milieu des guests se regardant dans les miroirs. Ce qui est pratique avec ce décor, c'est qu'il peut servir à la fois pour la saison d'Halloween et pour celle de Noël, de fin septembre à fin décembre donc. Encore une fois, on peut se demander pourquoi nous n'avons pas la même chose à Paris, l'univers de l'Étrange Noël de Mr. Jack étant très populaire en France. Ah oui, les sous, sans doute... C'est vraiment dommage, tant l'attraction sous cette forme propose une expérience radicalement différente de l'originale...
De l'extérieur, la Haunted Mansion n'a rien à voir avec la version parisienne...
... d'ailleurs, en cette saison d'Halloween, Jack Skellington occupant les lieux, l'intérieur risque d'être fort différent également !
Une CM nous "accueille" à l'entrée de l'attraction. L'avantage quand tu travailles là-bas, c'est que t'es pas obligé de sourire : faire la tronche renforcerait même l'immersion !
Une partie de la file d'attente est à l'extérieur, mais cette dernière est ponctuée de parasols permettant de supporter la chaleur.
Ambiance victorienne pour les abords de la demeure.
Euh, bonjour ?...
Prière de ne pas toucher aux décors sous peine de se faire bouffer les doigts !
Mauvais garçon que je suis, j'ai réussi à prendre quelques photos de l'intérieur de l'attraction...
La décoration mi-Halloween, mi-Noël sied parfaitement à l'intérieur de la demeure...
15h00. Avant de gagner Toontown, nous passons par la boutique de Winnie ou Anthony achète un sous-pull et un T-shirt enfant pour une de ses collègues (pas donnés, 5 600 ¥ le tout, soit 50 € ). Nous franchissons les portes de la ville des toons. La première partie est inspirée du film "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?", avec son architecture délirante et ses accessoires improbables, dont la plupart sont interactifs.
Nous avions déjà visité Toontown lors de notre voyage en Floride, et à vrai dire, il y a bien peu de différences entre les versions tokyoïtes et floridiennes… à cela près que le land s'est paré de ses atours halloweenesques !
Toontown se compose de deux parties : d'un côté, le « centre-ville », largement inspirée de la ville de Toontown (justement) du film "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?"…
… de l'autre, le « quartier résidentiel », lieu de villégiature de Mickey et de ses amis les plus connus.
Au départ, Roger Rabbit devait être le personnage central d'un nouveau land, Hollywoodland, dans le parc californien. Mais pour des raisons financières (merci EuroDisney ), le concept a été fusionné avec celui de Mickey Birthdayland (une zone créée spécialement pour les 60 ans de Mickey en Floride). C'est pourquoi les deux stars sont contraintes de se partager Toontown !
Toontown, une ville charmante, avec son garage de tramway...
... sa centrale électrique...
… ou encore son usine de feux d'artifice qui n'inspire pas vraiment confiance !
Apparemment, les accidents sont fréquents dans cette ville...
Au secours, sortez-moi de là ! (comment ça, je peux passer à travers les barreaux ? )
Assurément, le land est le plus cartoonesque de tous, à l'image de ce carillon complètement dingue…
On décide de faire le coaster du lapin justement : trente minutes d'attente pour Roger Rabbit's Car Toon Spin ! J'ai chaud, je suis fatigué, épuisé pour dire vrai et la journée commence à être longue. Ces trente minutes me semblent interminables et je n'ai qu'une envie : laisser là mes compagnons et faire les boutiques tranquillement. Je crois qu'il n'y a que ça qui arrivera à me remonter le moral et à me regonfler ! Et là, vous vous dites : « Il exagère le Wolfi, toute la semaine, il nous a martelé qu'il était pressé d'être à Tokyo Disney et maintenant qu'il y est, il se plaint ! » J'avoue que le tout début de la journée m'a usé : le fait de passer directement du centre de Tokyo au Resort, de se taper le métro avec nos gros bagages, de faire la file au Welcome Center, sans compter l'accumulation de retards et plus globalement la fatigue accumulée tout le long du séjour, tout cela m'a particulièrement saoulé pour aborder la journée sous le meilleur angle. Et ce n'est pas Anthony ni Matthieu et sa crève qui me diront le contraire ! Un conseil donc : pour profiter sereinement du parc le premier jour, arrivez à l'hôtel la veille, surtout si vous comptez visiter le Resort à la fin de votre séjour ! Mais revenons à notre TR : dans la file intérieure de l'attraction, on se croirait dans les entrepôts ACME : tartes à la crème, fausses haltères, maillets dans lesquels se cache un gant de boxe à ressort, trous noirs... bref, tout ce que les toons utilisent pour leur réaliser leurs gags est présent. On aperçoit aussi les silhouettes des fouines ou de Jessica Rabbit passer derrière les portes vitrées ou les fenêtres. Nous montons bientôt dans le véhicule, qui n'est autre que le taxi de Roger. C'est original, on peut tourner soi-même le véhicule à l'aide d'un volant, comme dans les tasses ou l'attraction The Cat In The Hat à Universal Orlando (sauf que dans cette dernière, on ne contrôlait absolument pas la rotation, ce qui foutait immanquablement la gerbe ). Le taxi nous trimballe à travers les rues de la ville de Toontown dans une course folle pour échapper aux fouines du juge DeMort qui veulent notre peau. Après moultes mésaventures (explosifs, cul-de-sac, apparition soudaine de fouines belliqueuses...), on termine dans les bas-fonds de la ville où l'on manque de se faire asperger de trempette ! Evidemment, tout se termine bien sous un soleil chantant comme dans le film [note de ptit lion : Ben encore heureux, manquerait plus qu'on se fasse ravager la tronche à l'acide ! ]. Bon, en fait d'un coaster au sens propre du terme, il s'agit plus d'un dark ride plutôt classique, car jouant beaucoup sur des éléments de décors éclairés à l'aide de lumière noire. Le tout est un peu rapide pour bien profiter des détails, mais il faut dire que cette célérité est cohérente avec le thème !
Roger Rabbit's Car Toon Spin est la seule attraction de la partie « centre-ville ».
La file d'attente semble être le lieu de stockage des accessoires du monde des toons : c'est vrai qu'un poulet en plastique, ça sert toujours !
L'embarquement à bord de Benny le taxi se fait en quasi-continu, à la manière de Blanche-Neige ou de Pinocchio.
Finie l'ambiance joyeuse du centre-ville de Toontown, l'attraction nous entraîne dans les bas-fonds de la ville...
L'attraction préfère les projections de silhouettes à des audio-animatroniques (moins pénible à entretenir sans doute). Mais cela sied parfaitement à l'ambiance de polar de l'univers de Roger Rabbit !
Ah, il semblerait que Roger ait fait une petite sortie de route...
16h00. Nous sortons et apercevons quelques toons sortis rien que pour nous, ou presque : Clarabelle et Horace (qui a un drôle de visage, on dirait de l'éponge ), puis les trois petits cochons qui acceptent sans sourciller de prendre la pose avec un Wolfi. Hahaha ! Les trois petits nigauds ! Ils feraient bien dans mon jambon-beurre, tiens ! Nous apprécions d'autant plus ces séances-photo que ces personnages sont rares, voire inexistants dans notre Resort.
Toontown est le lieu privilégié pour rencontrer en libre-accès (si l'on peut dire) les characters Disney « historiques », tels Clarabelle...
... Horace...
... ou encore les trois petits cochons (qui se sont invités sur la photo sans qu'on ait rien demandé ! )
Non Wolfi, on avait dit, tu laisses les cochons tranquilles ! C'est pas possible ça, une seconde de relâchement et sa nature sauvage reprend le dessus...
Euh Wolfi, je sais bien que tu as ton permis, mais rappelles-moi depuis combien de temps tu n'as pas conduit ? J'ai l'impression que le petit cochon que tu viens de boulotter te monte à la tête !
Et ben voilà qu'est-ce que je disais ! Tu t'arranges avec Dingo maintenant...
Nous poursuivons la visite de Toontown par le hameau de Mickey et ses amis. C'est Halloween, donc des épouvantails représentant les characters trônent dans les jardins. Impossible de rentrer dans la maison de Mickey-San (Mickey's House and Meet Mickey), car le propriétaire est là et il faut compter une bonne heure pour le rencontrer, dommage ! Notez que, bien avant notre Meet Mickey, les Japonais avaient l'opportunité de rencontrer la célèbre souris dans un lieu qui lui est entièrement dédié. Nous montons par contre sur le Donald's Boat (le bateau de Donaldo-San en franco-japonais), ce qui nous donne une belle vue de la ville. Nous ne visiterons pas en revanche les autres demeures, similaires à celles de Floride : Minnie's House n'offre rien d'extraordinaire à voir, Chip'n Dale Treehouse, l'arbre de Tic et Tac sur lequel il faut grimper, serait trop éprouvant pour nos pauvres carcasses fatiguées et Goofy's Bounce House (la maison de Dingo) est de toute façon fermée pour rénovation. Quant à Gadget's Go Coaster, basé sur la série animée Tic & Tac Rangers du Risque (et plus particulièrement sur Gadget, la bricoleuse du groupe), il ressemble plutôt à un Casey Jr. sous Prozac qu'à un réel coaster...
La file d'attente pour visiter la maison de Mickey est à la hauteur de sa popularité ! Lui ayant déjà rendu vsite l'année précédente en Floride, nous nous abstiendrons d'y remettre les pieds...
Devant chaque maison, des épouvantails (qui n'ont l'air d'épouvanter personne) à l'effigie de leur propriétaire ont été installés.
En bon marin, Donald a pour maison un bateau plus ou moins à son effigie. Bon OK, en fait, Donald n'a jamais été marin , il est juste affublé d'un tel costume pour accentuer son côté « aquatique » (Ben oui, les canards ça vit sur l'eau). C'est capillo-tracté, mais j'invente rien...
Je sais bien que Donald est colérique, mais de là à attacher Daisy à l'avant du bateau pour lui apprendre à mal repasser ses chemises, y a des limites ! Ah non, on me dit que c'est juste la figure de proue du navire... (d'un autre côté, est-ce que Donald porte des chemises ?)
Donald a ce qu'il faut pour jouer dans sa baignoire, dont… une version miniature de lui-même. Quel narcissisme !
Il n'y a pas que les citrouilles qui ont envahi les jardins de Toontowns : les fantômes s'y mettent aussi !
La maison de Dingo est à l'image de son propriétaire... un peu brinquebalante !
Tic et Tac ont également leur cabane (Chip'n Dale's Treehouse) : l'intérêt de cette dernière ? Une belle vue (paraît-il, on n'a pas testé)...
Au vu du nom de l'attraction (Gadget's Go Coaster), je m'attendais à un coaster sur l'Inspecteur Gadget (ce qui ne serait pas illogique, vu que Disney a bien produit un film éponyme en 1999) : il s'agit en fait du personnage de Gadget dans Tic & Tac Rangers du risque . De toute façon, ça a pas l'air bien fameux...
16h30. Nous prenons des FP pour Buzz. Est-il différent de celui de Paris ? Mystère, nous verrons bien. Puis, nous improvisons une séance photo devant le château de Cendrillon. Il est temps d'en profiter avant que la nuit tombe, ce qui ne devrait pas tarder. Il y a, de chaque côté du hub, deux tours perdues comme si l'architecte avait eu un surplus de briques et n'avait pas su quoi en faire. Hormis cette coquetterie, le château est en tout point semblable à son frère d'Orlando, si ce n'est la couleur. En Floride, il est gris, ici, la teinte est plus naturelle et plus chaude : cela sonne plus « pierre de France », tendance château de Versailles. La couleur du toit diffère légèrement également, et quelques dorures ont fait leur apparition en 2006. De plus, Halloween oblige, les fantômes ont pris possession (c'est le cas de le dire ) de Central Plaza !
Le château de Tokyo est identique à celui du Magic Kingdom (Floride) : la vraie différence réside dans l'esplanade qui est plus large ici, et par conséquent plus propice à la tenue de spectacles.
Qu'ils sont beaux les tourtereaux !
Les tours de l'esplanade ont été repeintes dans les tons ocres en 2006.
De jolis détails parsèment le château et les alentours, tels le carrosse de Cendrillon...
... ou ce magnifique blason doré, qui n'est autre que celui de la famille Disney...
... ou encore les statues de nos héros préférés ! (notez que pour Mickey, il s'agit de la même statue qui orne la fontaine à l'entrée des Walt Disney Studios à Paris)
Les fantômes, je les mène à la baguette, moi !
Un décor un peu macabre s'impose pour Halloween !
La diligence fantôme qui transporte des invités de marque, avec tous les égards qu'ils méritent…
... bien que la présence d'un cercueil aux formes bien particulières fait planer un doute quant aux destins de nos deux amis !
Mince, qu'est-ce que je fous là, moi ?
Ils auraient pu pousser le détail jusqu'à poser une crotte fantôme par terre, non ?
Nous n'hésitons pas à fureter dans les moindres recoins pour trouver des détails amusants faisant tout le charme du lieu.
Afin de rejoindre Fantasyland, nous nous introduisons dans l'enceinte du château (ce serait dommage de passer à côté !). De superbes mosaïques dorées à la feuille d'or nous content l'histoire de Cendrillon. Je laisse mes compagnons les admirer tandis que je m'engouffre irrésistiblement dans la boutique du château où trônent sûrement des merveilles qui n'attendent que moi [note de ptit lion : ... et ton portefeuille ! )]. Las ! Je me fais bientôt rattraper par ces malandrins qui me rappellent que nous devons poursuivre notre route, car nous avons rendez-vous avec un être tout rond et tout poilu (je vous laisse deviner qui ). Tant pis, je me rattraperai ce soir, vous verrez !
Un petit air de château hanté ?
Voici quelques unes des splendides mosaïques disséminées dans le Cinderella's Fairy Tale Hall et contant l'histoire de Cendrillon. Attention au spoil pour ceux qui n'ont pas vu le film ! (ils meurent tous à la fin dans une apocalypse nucléaire)
La boutique du château est plus épurée que sa consœur de Paris.
Wolfi, tu cherchais un souvenir pas cher à ramener à ta mère ? Mais non, 5 000 000 ¥ (45 000 €), c'est donné voyons…
Encore une preuve que les Aristochats sont populaires au Japon : une des façades de la boutique Kingdom Treasures y fait référence.
Oh bah zut c'est bâché ! Bon, il faut avouer que la bâche est jolie et que celle-ci se situe à l'arrière du château (côté Fantasyland).
Un château en Bavière ? Non, celui de Tokyo Disneyland !
17h00. Nous voilà au pays des contes de fées, autrement dit Fantasyland. En route pour Pooh's Hunny Hunt, l'attraction dédiée à Winnie l'Ourson (oui, c'est lui le poilu dont je parlais) ! Cette dernière est l'une des plus prisées du parc -précisons qu'elle est exclusive à Tokyo Disneyland-, aussi ne reste-t-il plus de FP quand nous y arrivons. Ce n'est cependant pas un souci : rappelez-vous, avec les FP reçus au Welcome Center, nous pouvons profiter de l'attraction sans attendre ! Hum, il y a comme un petit problème : Matthieu ne retrouve plus le sien ! Ah ben bravo ! Qu'est ce qu'on va faire, on va quand même pas le laisser là le pauvre (même s'il l'aurait bien mérité ) ? Sans ciller, Matthieu se dirige vers la cast qui appelle son supérieur par talkie-walkie. Contre toute attente, c'est OK, la cast le laisse passer (essayez de faire le même coup à Paris...). Euh, c'est étrange, normalement c'est moi qui fait fondre les petites Japonaises ne pouvant résister à mon charme (sans Axe en plus ). Hum, sans doute l'a-t-elle laissé passer pour faire plaisir au beau mâle occidental dans la fleur de l'âge qui l'accompagnait . [note de ptit lion : Désolé, je ne me considère pas comme étant « dans la fleur de l'âge »... ] [note de Wolfi : j'ai dit sans Axe, toi tu mets de l'Axe comme déo]
Un grand livre ouvert nous invite à venir chasser le miel avec Winnie...
Ce qui est bien avec le costume de l'attraction, c'est qu'il peut servir également pour le face character de Russell, du film Là-haut !
Après une courte attente, nous embarquons dans ce dark ride très particulier : les technologies employées sont sans commune mesure avec celles, obsolètes, qui sont utilisées dans Roger Rabbit's Car Toon Spin ! Dans de gros pots de miel, nous nous déplaçons à travers les pages du livre des aventures de Winnie l'Ourson (et plus particulièrement au sein de ses éternels rêves de miel) en tournant sur nous-mêmes (de façon moins violente que Roger Rabbit, là c'est surtout pour nous faire bénéficier du bon angle de vue par rapport à l'action), le tout... sans rails ! En effet, un system GPS guide notre wagon à travers les décors en évitant bien sûr de tamponner les autres véhicules. C'est beau le progrès quand même ! Remarquez que c'est cette même technologie qui est désormais exploitée pour l'attraction Ratatouille aux Walt Disney Studios. Nous commençons donc notre voyage par la paisible Forêt des Rêves bleus. Enfin, paisible jusqu'à ce que Winnie rencontre Tigrou qui nous fait littéralement sauter avec lui dans un effet très bien rendu ! L'ourson s'endort alors et rêve des éfélants, ces créatures cauchemardesques (enfin cauchemardesque pour Winnie et ses amis, c'est quand même pas Resident Evil ) qui nous entraînent dans une grande pièce où les pots de miels se croisent et se dirigent suivant des chemins qui semblent aléatoires sans jamais se heurter. Impressionnant ! La visite se termine par l'arbre à miel qui vous donnerait presque faim ! (sauf si, évidemment, la salle précédente vous a rendu légèrement nauséeux ) La sortie débouche fort logiquement sur la boutique intégralement remplie d'articles Winnie l'Ourson (petite dédicace à mat444 au passage ), dans laquelle Anthony a effectué quelques emplettes quelques heures auparavant.
La file d'attente intérieure débute par l'abri de jardin de la maison de Jean-Christophe, le seul personnage humain de Winnie l'Ourson.
Plus à l'intérieur encore, les pages du livre original s'égrènent, tandis que j'essaie de me fondre dans l'histoire.
Ben pourquoi il me regarde comme ça Winnie ?
Pense, pense, pense... [Note de Wolfi : C'est vrai qu'avec ta mémoire de poisson rouge, un peu d'entraînement ne te ferait pas de mal... ]
Le début du ride se déroule dans la forêt des rêves bleus, où l'on peut voir quelques-uns de ses habitants. Par la suite, il ne nous a pas été possible de prendre d'autres photos (déjà parce que ça tourne trop mais aussi parce que c'est interdit. Des consignes que nous respectons toujours à la lettre évidemment ).
L'attraction se termine dans le jardin de Jean-Christophe, à l'ombre (?) de ces tonnelles fleuries.
La chambre de Jean-Christophe a été reproduite à l'identique du début du film Les aventures de Winnie l'ourson. Manque plus que feu Jean Rochefort… (oui je sais, c'était pas le même décor )
L'attraction débouche sur la boutique Pooh Corner qui est évidemment accessible de l'extérieur également (ça ferait beaucoup d'attente pour faire du shopping sinon ).
La boutique vaut le coup d'œil ne serait-ce que pour son décor, mais aussi parce qu'elle est VRAIMENT dédiée à l'univers de Winnie l'Ourson. Pas comme certaines boutiques dans certains parcs d'attractions (je ne citerai aucun nom... ) qui vendent peu ou prou les mêmes articles que partout ailleurs...
Evidemment, Wolfi ne peut s'empêcher de m'affubler d'un chapeau de la plus haute élégance...
Au revoir Winnie, t'inquiète, on reviendra te voir avant la fin de notre séjour !
17h30. Nous flânons quelques minutes dans un Fantasyland baigné dans la lumière irréelle du crépuscule et bientôt submergé par la nuit. Bien que nous ne puissions, par manque de temps, goûter au charme nocturne de ces attractions oniriques (les temps d'attente sont trop longs et l'aventure nous appelle !), nous nous laissons bercer par la mélancolie qui se dégage des lieux.
Un éléphant s'envole Dans le ciel d'automne. Passent les nuages. Ben quoi, j'ai bien le droit de tenter un haïku (poème japonais), non ?
Ca ferait presque peur n'est-ce pas (il s'agit du décor Halloween, il sera retiré à la fin de la saison) ? )
Le soleil se couche doucement sur Fantasyland : It's a kind of magic comme dirait l'autre...
Le Queen Of Hearts Banquet Hall est un restaurant thématisé sur l'univers d'Alice au Pays des Merveilles (on s'en serait douté ). Nous n'aurons pas l'occasion d'y dîner, ni de le visiter malheureusement...
Nous quittons Fantasyland sans avoir pu faire Peter Pan's Flight (qui nous fait pourtant de l'œil dans son beau décor éclairé), car nous avons rendez-vous avec un certain train...
A la nuit tombée, nous partons pour Westernland, le nom japonais de Frontierland, « Western » étant plus parlant pour ses insulaires que « Frontier ». Tom Sawyer Island Rafts, l'île de Tom Sawyer, est déjà fermée mais nous l'avions déjà explorée en Floride l'année passée. De toute façon, nous avons un FP pour Big Thunder Mountain, autant en profiter. Qu'en dire, sinon que le parcours est sensiblement identique aux autres BTM (européen et américains), si ce n'est qu'il y a des bouquetins sur les montagnes et pas de photo à acheter à la sortie.
Big Thunder Mountain version japonaise est la copie quasi-conforme de l'attraction floridienne, à quelques différence de parcours près.
Rien de tel qu'un BTM à la nuit tombée, quel que soit le parc !
Contrairement à Paris, le River Boat navigue également de nuit, ce qui donne lieu à de magnifiques effets de lumière sur le lac.
Le Town Hall de Westernland a revêtu ses habits d'Halloween, à l'image de tout le Land, richement décoré d'éléments propres à cette saison (nous y reviendrons... mais pas aujourd'hui ).
18h15. Nous retournons à Tomorrowland pour assister au spectacle One Man's Dream II - The Magic Lives On, qui retrace peu ou prou l'odyssée fantastique de la compagnie de 1928 à nos jours (il s'agit surtout d'un medley des films produits par la firme). Mais seul le premier show de la journée est en entrée libre (ou plutôt en file libre), et c'est déjà complet. Pour les autres shows, le système est assez original, l'attribution des places de ce spectacle très prisé se faisant... par tirage au sort ! Il suffit de passer son billet dans une machine qui confirme ou non si on a le droit d'assister au show (sans pouvoir choisir l'heure, c'est plus drôle ). Bon, étant donné notre poisse habituelle (non non, je ne citerai personne par pure charité chrétienne ), vous l'aurez compris, notre tentative sera infructueuse pour ce jour. Nous le saurons pour après-demain, lors de notre seconde visite. Et pas question de se faire tirer (au sort, s'entend ), il faudra être présent le plus tôt possible pour assister à la première représentation ! Nous utilisons donc nos FP pour Monsters, Inc. Ride & Go Seek, qui est différent de ses homologues américains. Alors qu'en Floride, il s'agit d'un spectacle « stand-up » et en Californie d'un dark-ride non-interactif, ici il s'agit d'une sorte de Buzz-like : à l'aide d'une lampe torche, on doit pointer son faisceau lumineux sur des casques de chantier pour qu'un monstre (animatronique le plus souvent) se dévoile. Ptit lion étant en queue de wagon, il s'énerve après nous : en effet, il n'arrive pas à pointer sa lampe vers les casques puisque Matthieu et moi, qui sommes à l'avant, l'avons déjà fait pour lui ! Soupe au lait, va ! Profite du paysage, tiens ! T'as filmé au moins ? Comment ça t'as pas filmé ? Tss !
Monsters, Inc. Ride & Go Seek se déroule après la fin du film, lorsque la mission des monstres n'est plus d'effrayer les enfants, mais de les faire rire.
La file d'attente simule le hall d'accueil de l'entreprise...
... dont le plafond témoigne du caractère international de la compagnie.
Nous embarquons dans ces voiturettes qui sont attachées en wagon par lot de trois. Autant dire que celui qui est à l'arrière (moi en l'occurrence) n'aura plus rien à viser, si ce n'est les cibles manquées par les passagers à l'avant !
Comme dans une des versions américaines de l'attraction (j'avoue que ma mémoire me fait défaut), Roz vient nous sermonner en fin de ride (on s'y croirait ).
Comme pour Pooh's Hunny Hunt, la sortie de l'attraction débouche sur une boutique dédiée au film (Monsters Company Store).
C'est un avis personnel, mais Space Mountain est quand même plus avenant de nuit que de jour (un peu trop monotone avec sa façade blanche)...
Une fois notre petit tour de Tomorrowland terminé, nous nous arrêtons un instant devant le château désormais illuminé.
Les douze coups de la parade n'ont pas encore sonné, on a donc le temps d'aller manger !
Central Plaza est finalement peu éclairée, sans doute pour garder intacte la magie du lieu (ou pour des raisons économiques ).
18h30. Nous allons manger à Adventureland, mais pas dans un resto à table cette fois. Notre choix se porte sur le Boiler Room Bite. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on n'y mange pas de saucisses grillées sur le boiler d'un chauffe-eau. Pour autant, la nourriture y est tout aussi « délicate » : Matthieu et Anthony prendront un bun au bœuf en forme de tête de Mickey (j'aurais plutôt dit du pain pas cuit, mais bon) et moi, une fajita poulet-nouilles. Miaaam, nous avions oublié le goût de la bonne et grasse cuisine des fast-food américains !
A l'instar de Disneyland, Le Boiler Room Bite propose des brioches en forme de tête de Mickey...
... Ah bah non, c'est un bun au bœuf en fait ! Notez la proportion pain/viande pas du tout déséquilibrée...
Un mélange peu heureux entre cuisine mexicaine (les fajitas) et asiatique (les nouilles)...
19h00. Nous nous dirigeons vers Fantasyland, plus précisément vers le hub pour assister à la Main Street Electrical Parade ou plutôt la Dreamlights Parade, vu qu'il n'y a pas de Main Street ici. Nous tournons autour de la place, et là, ô miracle, que voyons-nous ? Un banc vierge de tout visiteur ! Sûrement réservé, non ? Et non ! On s'y est certes pris plutôt en avance pour une fois (trente minutes avant la parade), mais c'est une agréable surprise car, si les parades diurnes sont appréciées sans plus par les Japonais, les parades nocturnes sont en revanche très prisées et il n'est pas rare de voir des visiteurs se placer plusieurs heures à l'avance tout le long du parcours. Il faut dire qu'on est en semaine, il est probable que certains d'entre eux aient déjà regagné leurs pénates. Cela fait en tout cas notre affaire et nous pouvons donc nous asseoir à notre aise. Quel confort, quel luxe, quelle délivrance après cette journée épuisante ! Cerise sur le gâteau, comme nous l'avons déjà évoqué, les Japonais qui sont sagement assis sur leur toile cirée le resteront pendant toute la durée de la parade. Ils n'ont en effet pas la mauvaise manie de se lever en ne se préoccupant pas des gens derrière eux, un comportement typiquement je-m'en-foutiste français, quoi ! [note de ptit lion : Eh oh, y a des Belges dans le tas aussi ! ] Comme pour la parade d'Halloween, les casts motivent et distraient le public. Ils passent avec des poubelles et les guests y déposent le reste de leur glace ou de leur dessert : si tu ne viens pas à la poubelle, la poubelle viendra à toi en somme ! Cela pourrait être une solution à la saleté que l'on constate parfois dans nos parcs. En fait non, le problème est sans doute plus culturel qu'organisationnel : si les casts ne passaient pas, les guests japonais jetteraient quoi qu'il arrive leurs déchets dans la poubelle, je pense. Alors qu'en France...
Matthieu et Wolfi patientent sur un banc en attendant la parade. C'est la grande forme, encore une fois !
19h30. Après une micro-sieste (pour ma part en tout cas ), arrive la parade électrique ! Elle se compose d'une vingtaine de chars (quand même ! ), tous inédits par rapport à notre ancienne parade électrique. La grande différence avec cette dernière est que les lumières ne sont pas monochromes, mais multicolores ! Les chars « grands classiques », comme celui de la Fée bleue, le train de Dingo, Alice et le chat du Cheshire, les escargots et autres chenilles, Peter et Elliott le dragon, Blanche Neige, Cendrillon, la Belle et la Bête et Pinocchio cohabitent avec des créations plus originales : Pixar est en effet mis à l'honneur, avec ses personnages tout droit sortis du Monde de Nemo, Toy Story ou encore Monstres et Cie, et il y a même un char avec les poupées de It's A Small World. Le spectacle est de toute beauté, coloré comme tout et nous en prenons plein les mirettes !
C'est la Fée Bleue qui ouvre la Dreamlights Parade. Allez ! Tous avec moi : Pa-pil-lon-de-lu-mière (qui a dit ta gueule ? )
Elle a un petit air de Julia Roberts, non ? ... Ah bon.
Allez, tous avec moi : Che-va-liers-de-lu-mière ! -->
Le train de lumière de Mickey marque l'ouverture "officielle" de la parade...
... comme en témoigne ce "char-titre" sur lequel sont juchés Mickey, Minnie et Dingo (bon là, on voit que Mickey).
Des majorettes électriques (pas les voitures... ) font la liaison entre le char de Mickey et le suivant qui est...
... le superbe char d'Alice représentant le Chat du Cheshire.
Notez comment celui-ci scrute la foule de son regard narquois.
Dans le sillage du char d'Alice, la faune et la flore plus ou moins tirés de son univers, telles ces fleurs dansantes...
... ou des mini-chars comme Lady Bug, la coccinelle...
... Inchworm, la chenille...
... (qui n'est en fait pas si mini que ça )...
... ou encore Mr. Escargot...
... accompagné de sa femme, Mme Escargot (que c'est original comme nom ).
Le char de Blanche-neige, bien esseulée (mais où est passé son prince ? ).
Matthieu ! Elle regarde vers toi ! C'est toi son prince en fait !
Evidemment, notre princesse est inlassablement accompagnée de ses nains, qui semblent rentrer tout droit du boulot.
Le majestueux bateau du Capitaine Crochet vogue maintenant vers nous...
... avec à son bord, le fameux capitaine, mais aussi Wendy, Peter...
... et l'incontournable Mr. Mouche (dont je trouve le character particulièrement réussi ).
"Oui, je sue comme un bœuf, et alors ?"
Voici probablement le plus beau char de la parade : celui de Peter et Elliott le dragon !
Winnie et ses amis sont présents.
C'est-y-pas mignon, ces petites abeilles qui courent derrière le char de Winnie ?
Une part non négligeable de la parade est consacrée à l'univers Pixar : on commence par Toy Story avec la fusée de Woody...
... et évidemment, les petits hommes verts sont de la partie (un peu flippants non ? ).
Vous vous en doutez, le char suivant est consacré à Woody !
On continue dans le thème Pixar avec un superbe Nemo de lumière...
... suivi de Crush qui bénéficie d'un char magnifiquement coloré.
Retour aux classiques Disney, avec la Belle et la Bête, en commençant par le char de lumière de Lumière (non, je ne bégaie pas )...
... suivi du char de la Belle et la Bête proprement dit.
Histoire éternelle...
On revient sur du Pixar avec Monstres & Cie (Euh j'ai du mal à comprendre la logique, mais soit... ).
Et oui ! Boo est là aussi, cachée derrière Sully !
Re-retour aux classiques avec Cendrillon et sa robe de lumière...
... qui se transforme en robe de princesse. Un bel effet, vraiment !
Toujours dans le cadre de Cendrillon, un char représentant la scène de bal (par contre, le Prince est pas là... comme celui de Cendrillon... Tiens donc...).
Les cygnes pourraient paraître sans lien avec l'univers Disney, à moins que ce ne soit pour rendre hommage au Silly Symphony "Le Vilain petit canard" de 1939.
La maman cygne est suivie par ses petits cygneaux lumineux...
Le bateau à roue à aube est le premier char du final de la parade, dédié à It's A Small World.
On y voit Donald et Daisy...
... ainsi que les 3 petits cochons (qui sont parfois remplacés par des personnages de la Bande à Picsou).
Nos amis Tic et Tac sont là bien sûr, sur leur char-dirigeable.
Tic essaie de faire le pom-pom boy (à moins que ça soit Tac, je sais jamais... ).
Mary Poppins et Bert sont présents sur le char de la lune et des étoiles (je sais, c'est un peu le bordel sur la photo... ).
Char logiquement suivi par celui du Soleil...
... avec Stitch à un bout...
... et Pluto à l'autre.
La parade se clôture par le char du sponsor... Une belle fin de conte de fées : ils se marièrent et eurent beaucoup d'argent !
Walt Disney's Wonderful World Of Colors !
Un petit aperçu des princesses, fées et autres charmantes jeunes filles tirées de l'univers Disney (attention, il y a un(e) intrus(e) ! ).
Après une aussi belle parade, les enfants ont les yeux qui brillent...
20h00. Il est l'heure de se placer pour le feu d'artifice Night High Halloween qui a lieu tous les jours à 20h30. Le feu n'étant pas tiré juste derrière le château mais depuis Splash Mountain, situé à sa gauche, nous nous plaçons en conséquence. Apparemment, les autres guests ne sont pas au courant puisqu'ils regardent tous en direction du château. C'est ça de s'organiser à l'avance ! Après une courte partie consacrée à Halloween, le feu habituel reprend avec quelques projections sur le château, ce qui est assez perturbant : les feux étant tirés sur la gauche, il faut donc faire un quart de tour sur nous-mêmes pour voir les projections . En tout cas, c'est court : cinq minutes et puis s'est tout ! On est loin des feux des parcs américains, mais Tokyo Disneyland n'a jamais été réputé pour ses feux d'artifice de toute façon...
Le feu d'artifice : un pétard mouillé et puis s'en va... Tous les sous sont passés dans la parade, apparemment!
20h45. Nous avons le temps d'utiliser nos derniers FP à Buzz Lightyear's Astro Blasters. Celui-ci est finalement fort similaire au nôtre, si ce n'est la file d'attente qui est plus courte : après l'audio-animatronique de Buzz, on arrive directement à l'embarquement. Matthieu et ptit lion trouvent les cibles cachées (les mêmes que chez nous, aucun mérite ). Beau joueur, je les laisse gagner haut la main, ça leur fait tellement plaisir !
Bien que le nom de l'attraction diffère de celle de Paris, le principe et l'intérieur sont quasiment identiques.
La file d'attente fait moins "bétaillère" que celle de Paris.
Les CM jouent le jeu à fond à Tokyo !
21h30. C'est à moi maintenant de me faire plaisir (j'avais prévenu !) : boutiques de Main Street, enfin World Bazaar, ouvrez vos tiroirs-caisses, j'arrive ! Anthony préfère d'abord déambuler dans Penny Arcade pour s'essayer à quelques jeux d'adresse dont on pourrait dire qu'ils sont les ancêtres « fin XIXe siècle » des bornes de jeux vidéo actuelles. Bon prince, je me résigne à l'accompagner, mais notre lion est loin d'être brillant. Au mini-golf par exemple : n'allez pas croire qu'il s'agit du jeu connu de tous (et auquel ptit lion est assez doué je le reconnais) puisqu'ici, on se contente de diriger un joueur de golf d'une dizaine de centimètres de haut qui doit envoyer une balle pas plus grande qu'une bille au fond du trou. Le tout à l'aide d'une manette rudimentaire dont un coup sec fait avancer ou reculer le joueur. Et bien, sur les quelques balles qu'il aura tentées, aucune n'aura atteint son objectif ! [note de ptit lion : Mais c'était tout rouillé, aussi... Bah quoi, on trouve les excuses qu'on peut ]. Quant à Matthieu, il se fait prédire la bonne aventure par une voyante (enfin un buste derrière une vitrine quoi) : on lui promet une chance incroyable. Euh oui, c'est cela... Good fortune, good fortune ! On a vu comment ça finissait oui ! On dira que la machine est détraquée, vu son grand âge... Ptit lion s'essaye à un dernier jeu : la pince, comme dans les fêtes foraines. Sauf qu'ici, époque 1900 oblige, il faut tourner une manivelle pour déplacer la grue. Coup de bol improbable, il saisit une mini-peluche et dans son élan, la grue en fait tomber deux autres ! La voyante s'est trompée de cible apparemment... Trois mini-peluches made in China ! Magnifique, c'est même pas des peluches Disney ! Bon, c'est déjà ça, ça lui évitera d'acheter des souvenirs...
Le golf : 3 tentatives, 3 epic fails ! C'est sûr que la prise en main est moins aisée que celle de Wii Golf !
Du coup, je n'ai pas osé tenté ma (mal)chance au baseball (d'autant plus que les règles de ce jeu restent obscures pour moi )...
... pas plus qu'au hockey sur glace !
"Serrez la main de l'Oncle Sam, il vous révélera la force de votre personnalité". C'est moins cher qu'un psy, mais bon question fiabilité...
Toujours dans le domaine des prédictions douteuses, Grand-mère peut vous tirer les cartes (les cartes j'ai dit ! )...
... mais vous pouvez aussi vous en remettre à cette voyante pour vous prédire la bonne aventure.
Bon, fini de jouer, passons aux choses sérieuses... Nous commençons par visiter la Disney Gallery, située au premier étage de plusieurs boutiques. C'est ici que se donnent les « cours » de dessins des characters Disney (comme à Art Of Animation), mais uniquement en Japonais et payants (entre 500 et 1000 ¥, soit 4.50 et 10 € selon le niveau). C'est également un lieu d'exposition, la galerie étant décorée de superbes concept-arts de films Disney (Aladdin, Blanche-Neige, Cendrillon, La Belle au Bois Dormant...) et bien sûr de Collectibles ! Vous vous doutez bien que je n'y suis pas venu par hasard ! Tout est hélas hors de prix, je dois me contenter d'un stylo de la dernière convention des collectionneurs Disney qui s'est tenue à Tokyo Disneyland.
La majestueuse entrée de la Disney Gallery.
Nous traversons la rue pour la boutique Harrington's Jewelry & Watches. Une montre Tokyo Disneyland attire vite mon regard (il faut dire que le choix est limité), modèle Tank de Cartier à la sauce Disney : 8 000 ¥ (72 €) quand même ! Mais quand on aime...
Evidemment, Wolfi n'a pas pu résister à s'offrir ce modeste cadeau.
A House Of Greetings, je trouve un livre sur Tokyo Disneyland de Shinichiro Kobayashi en japonais certes, mais illustré de très belles photos. Je me fais ensuite plaisir au rayon musique : le CD d'Halloween Disneyland (2010 car il y en a un différent tous les ans, oui Monsieur !) ? J'achète ! Celui d'Halloween DisneySea 2010 ? Idem ! Le CD normal de Disneyland ? C'est pour moi ! Son équivalent DisneySea ? Je prends ! Le CD de la Tokyo Disneyland Electrical Parade Dreamlights ? Vendu ! Les CD des spectacles nocturnes et diurnes de Tokyo DisneySea ? Ca m'intéresse ! (oui, ils sont gâtés niveau musique les Japonais ) Et tant qu'à faire, j'ajoute à mon panier les DVD des deux parcs. Y a que ça ? Ah ben on va aller en face alors , au Grand Emporium, qui n'est pas à l'entrée de la rue comme dans les autres parcs mais au milieu. Comment ça, il se fait tard ? Ah, ne commencez pas, vous deux, j'attends ce moment depuis dix jours, laissez-moi au moins un peu en profiter ! Hum, alors vous me mettrez une nouvelle pochette pour mon appareil photo flambant neuf et, ah oui, une dizaine de cartes postales. C'est tout ? Euh pour l'instant, oui. Ah non, attends, regarde, une peluche de Grand Loup, on n'a pas ça chez nous, je prends aussi . Anthony, petit joueur, prendra un pin's Halloween et un pin's Stich pour sa collègue, tandis que Matthieu se contentera de visiter... Allons à la caisse. Tiens, t'as vu ce stylo d'halloween avec le pin's Mickey assorti ? Boh, j'en ai pas besoin mais je prends quand même ! Aaah, je me sens mieux après ces quelques menus achats ! Comme chaque fois, la caissière compte le nombre d'articles et mets autant de sacs plastiques pliés en quatre dans le sac qui contient les articles achetés avant de sceller le tout avec un scotch. Ce n'est pas très économique ni écologique mais c'est pratique, on peut ainsi utiliser les sacs comme emballage cadeau une fois rentré chez soi et pour distribuer les souvenirs à la famille et aux amis.
Le Grand Emporium, un terrain de chasse rêvé pour Wolfi ! (mais un cauchemar pour son compte en banque )
Un vaste choix d'articles est proposé pour la saison d'Halloween.
Avec une infinie patience, je me prête au jeu de l'essayage de chapeaux qui tient tant à cœur à Wolfi.
Et voici un patchwork des achats du jour (!) de Wolfi. Euh, tu es bien conscient que tu as déjà dévalisé les Disney Store de Tokyo et qu'il nous reste encore 2 jours à tenir sur le resort ?!
22h30. Le parc ferme [note de ptit lion : En fait, il est déjà fermé depuis 22h00 officiellement]. On prend le monorail pour nous rendre à l'hôtel Ambassador. Tiens, le billet d'Anthony ne passe pas. Hum, t'es sur que ce n'est pas le vieux du matin ? Si ça tombe, tu as jeté le neuf au lieu du vieux. Décidemment, Matthieu et toi vous avez un problème avec les tickets ! Ou alors, tu as dépensé toute ta chance dans ce stupide jeu avec les peluches et maintenant, la poisse est de retour ! Bref, il est bon pour en racheter un.
Le monorail faisant un tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, on est obligé de faire tout le tour même si le Disney Ambassador est à une station dans l'autre sens et... à 10 minutes à pied (mais ça on le savait pas !). Nous arrivons bientôt à la station suivante : Bayside Station, celle des hôtels associés. Terminus, tout le monde descend ! Hein ?! Euh, c'est con, on n'est pas encore arrivés à destination ! Heureusement, un autre train arrive 8 minutes après. On atteint enfin la Resort Gateway Station, près de Ikspiari, le Downtown local dans lequel on marche un bon moment avant d'arriver au jardin de l'Ambassador.
Comme vous pouvez le voir sur ce plan, il nous suffisait de marcher quelques minutes à pied depuis la station Tokyo Disneyland pour arriver à l'hôtel Ambassador (Resort Gateway Station). Mais ignorants que nous étions, nous avons pris le monorail et avons fait touuuut le tour du resort !
Nous devons traverser une partie de Ikspiari (l'équivalent du Disney Village) afin de rejoindre notre hôtel.
Oh, un Disney Store, Benoît ! Et non, tu n'en profiteras pas ce soir puisque tout est déjà fermé ! Pas d'inquiétude, après-demain, nous aurons tout le loisir de visiter cette zone avant de quitter le resort.
L'entrée de l'hôtel Disney Ambassador, enfin ! Mais la soirée n'est pas fini pour autant...
Matthieu se place dans la file pour faire le check-in. Il y a un peu de monde malgré l'heure tardive. ptit lion et moi nous installons dans deux fauteuils Club et profitons de la vue et du luxe environnants. L'Ambassador, de style années 30, est le plus ancien des hôtels Disney de Tokyo et également le moins de haut de gamme. Enfin, tout est relatif, puisque point de vue luxe et service, on est quand même au niveau de l'hôtel New York ! Tout est dans la discrétion et le bon goût dans ces bâtiments dont le style n'est pas sans rappeler le style années trente des studios de Burbank de l'époque Walt (pas de l'époque Eisner). Ainsi, le plafond du lobby nous montre des constellations qui, discrètement, forment des silhouettes de characters. Des colonnes de marbre art déco soutiennent celui-ci. Et puisqu'on parle d'ancienneté, justement, il s'avère que ce sont les 10 ans de l'hôtel ! Et ici, on les fête, contrairement à d'autres parcs que je ne citerai pas ! [note de ptit lion : d'un autre côté, tous les hôtels de Disneyland Paris ont été construits en même temps, et ça coïncide avec l'ouverture du parc...] Des affiches et des décorations ont été installées pour fêter l'événement, rendant les lieux encore plus conviviaux.
En cette heure tardive, les guest services ne sont pas pris d'assaut.
Ouvert en juillet 2000, l'hôtel fêtait ses 10 ans lors de notre voyage.
Le lobby est majestueux tout en restant cosy.
De grandes colonnes de marbre se dressent dans celui-ci...
... tandis qu'une magnifique voûte céleste le surplombe.
L'Hyperion Lounge est un salon ouvert jouxtant le lobby, où il est possible de boire un verre ou de prendre le petit déjeuner.
Au tour de Wolfi de s'adonner aux joies de l'essayage de chapeaux !
Je préfère la compagnie de l'hôtesse des lieux, Minnie en personne.
Un petit tour par les toilettes s'impose...
... ne serait-ce que pour profiter des WC à la japonaise !
Matthieu a fini, des grooms tout de bleu vêtus viennent nous chercher et nous conduire dans notre chambre. Dans l'ascenseur, c'est la voie de Mickey-San qui nous annonce les étages. Les grooms nous montrent les hidden Mickey sur les tapis et sur les murs, hum, ils ont visiblement remarqué qu'ils étaient en présence de Disney fan internationaux !
Les 10 ans de l'hôtel s'affichent aussi sur les ascenseurs.
Même sur le palier, un soin particulier a été apporté à l'harmonie des couleurs et des matériaux.
Chaque palier est "ouvert", offrant ainsi une vue sur les autres étages et le rez-de-chaussée.
Matthieu remontant le couloir menant à notre étage, indifférent à la beauté de l'environnement qui l'entoure.
Dans la chambre, les bagages nous attendent. Cette dernière est petite pour un hôtel de cette catégorie, mais c'est propre et le luxe est bien présent. Examinons-la un peu. Trois lits font face à un canapé et à un buffet comprenant la télé, un fauteuil, une table basse et une garde-robe. Les rideaux, les couvre-lits, le revêtement des sièges et la moquette sont dans les tons bleus (couleur de l'hôtel) et or. Le couvre-lit reprend les visages des princesses mais de façon discrète et celles-ci sont noyées dans des motifs chamarrés, ce qui ne donne pas à l'ensemble un aspect « chambre pour fillette ». Le meuble télé et les têtes de lits sont en bois clair, toujours dans le plus pur style art déco. La tapisserie est sobre, blanche et beige, avec une frise très discrète elle aussi, composée de silhouettes de Mickey et Minnie incorporés dans les ramages assorti au ton du couvre-lit : bref, une harmonie de couleurs et de formes du meilleur effet. En effet, ces touches Disney, sans trop d'excès, sont loin du kitsch limite enfantin de certaines suites « de rêve » de Walt Disney World resort ou du DLH à Paris. La salle de bain est assez petite, mais sont présents échantillons de champoing, bain moussant, brosse à dent, nécessaire à couture, verre à dent, le tout marqué au chiffre de l'hôtel Ambassador, ainsi que les chaussons et serviettes évidement, dont je ne manquerai pas « d'emprunter » quelques exemplaires.
La chambre n'est pas immense, mais elle a le mérite de proposer 3 lits séparés.
En étant un peu attentif, on peut noter de nombreuses références à l'univers Disney que ce soit au sol...
...sur les murs...
... les lampes...
... la literie...
... les portes (en l'occurrence celle de la salle de bains)...
... ou simplement en se regardant dans le miroir ! (non je parlais pas du reflet qui renvoie Quasimodo ou la Bête, mais du Mickey de Fantasia, médisants ! )
Les meubles en (faux) acajou apportent de la chaleur à la chambre.
S'il y en a qui ne veulent pas dormir dans un lit, le canapé (confortable) est toujours disponible.
Un petit café ou un bon thé vert ? Euh, non merci, surtout pas de thé.
La salle de bains est copieusement fournie en produits de bains (justement). Hum, ça sent le vol, n'est-ce pas Wolfi ?
23h30. Nous sortons de la chambre pour faire un tour de l'hôtel et prendre quelques photos. Arrivés au rez-de-chaussée, nous retournons au lobby, devenu très calme. Dans le prolongement de celui-ci, s'étire un large couloir qui mène à un grand escalier surmonté d'un tableau représentant un château de conte de fées. Nous notons la rampe de l'escalier qui se déploie telle une pellicule de film avec des Mickey année 30 en guise de balustre, très jolie. Les couloirs adjacents mènent, entre autres, aux restaurants de l'hôtel et à la boutique, hélas fermés en cette heure tardive. Mais pour la boutique, j'espère bien pouvoir y faire quelques emplettes avant de quitter l'hôtel .
Au rez-de-chaussée, un couloir mène aux restaurants de l'hôtel.
On y trouve notamment l'Empire Grill, un restaurant de spécialités californiennes...
... mais également le Chef Mickey, qui mélange saveurs internationales et cuisine japonaise...
... ou encore le Tick Tock Diner, une cafétéria dans le style années 50 (vous noterez que la vitrine reflète bien le nom du restaurant ).
Face au couloir des restaurants, se trouve le grand escalier de l'hôtel.
Un impressionnant tableau décore l'escalier. Notez la rambarde en forme de pellicule de cinéma...
Petit cours de géographie par le Professeur Wolfi : sous son index droit, Disneyland Paris, sous son index gauche, le resort japonais.
Nous sortons pour visiter les alentours de l'établissement. Flûte, on a droit à la cour de l'hôtel qui est en réhab' ! En revanche, l'arrière du bâtiment est charmant, avec ses plans d'eau ou se reflètent les hautes fenêtres et les verrières en fer forgé dans les tons verts. Nous avons là un charmant jardin aquatique, avec dalles d'herbes au milieu de l'eau éclairée par une lumière subaquatique. Au bord de l'eau un charmant kiosque, aux colonnes art nouveau bien sûr. Des fontaines, jets d'eau et une musique new age se déclenchent au passage des guests (j'imagine que c'est pour que ceux qui dorment juste au-dessus ne se tapent pas la musique toute la nuit s'ils dorment les fenêtres ouvertes ).
Ce n'est pas la saison de Noël, mais il y a quand même des lumières dans les arbres !
L'architecture de l'hôtel est assez riche et complexe. A l'intérieur, on peut apercevoir l'Hyperion Lounge.
Le bâtiment est ornée de superbes portes en fer forgé.
Les fenêtres très stylisées ne sont pas en reste non plus.
Aux abords de l'hôtel, se dresse un jardin "aquatique" du plus bel effet !
Ce kiosque posé sur l'eau donne aux lieux une ambiance très... Fantasia !
Ah là, il y a aussi un petit côté Discoveryland.
La drôle de structure métallique au premier plan est en fait un pont, qui se fond parfaitement dans le reste du décor.
Lumière chaude, jets d'eau et musique zen, tout est propice à une bonne nuit de sommeil...
1h00. Nous nous couchons heureux mais fatigués (ou fatigués mais heureux c'est selon ). Pour la première fois depuis quinze jours, nous dormons à cinquante centimètres du sol sur un matelas, cela fait tout drôle ! Demain est un autre jour (de magie) : DisneySea, un parc sans équivalent dans les autres Resorts, nous attend !
Lost in Japan : Les Aventures de Wolfi (et Ptit Lion et Mattthieu) au Pays du Soleil Levant (mise à jour 27/05/18 : Tokyo Disneyland !)