Mercredi 6 octobre 2010 : Tokyo Disney Sea - Tokyo Disneyland Hotel
Jeudi 7 octobre 2010 : Tokyo Disneyland et Tokyo Disney Sea - Hotel Miracosta
Vendredi 8 octobre 2010 : Hotel Miracosta et Ikspiari
Samedi 9 octobre 2010 : Narita et aéroport
Amis lecteurs, il est temps de commencer le 3ème tome de mes mésaventures avec mes complices des deux premiers tomes : Matttthieu et Ptit Lion. Après la Floride et ses parcs à thèmes mémorables, c’est une destination encore plus dépaysante qui nous attend : le Japon ! Des temples de Kyoto aux buidlings de Tokyo, en passant par les bucoliques paysages de Nara, sans oublier, bien sûr, l’incontournable Tokyo Disney Resort , nous espérons vous donner envie de découvrir ce pays étonnant et détonnant, subtil mélange de tradition et de modernité, dans lequel nous avons passé une quinzaine de jours.
Prêts pour le voyage ? C’est parti !
Mercredi 22 septembre 2010 : les préparatifs.
J-1 !! Nous nous sommes donné rendez-vous chez ptit lion où nous passerons la nuit. Cela nous permet de faire un check-up complet. Méthodique, Anthony a préparé une liste dont il égrène chaque élément : - Passeport ! - OK. - Caméra ! - OK - Guides et plans ! - OK - …..
Parfait, rien ne manque à l’appel, j’ai même racheté une boussole le jour-même, vu que j’ai égaré celle que j’avais préparé depuis des mois. C’est bizarre, j’étais pourtant certain de l’avoir rangée dans ma valise... L’esprit (plus ou moins) tranquille, nous nous couchons vers 0h30 en rêvant des contrées nippones que nous foulerons bientôt du pied...
Jeudi 23 septembre 2010 : le départ.
7h30. Le téléphone-réveil de Matthieu sonne. Cette musique monocorde et monotone nous sera bientôt familière. Rapide coup d’œil au radio-réveil : 6h30 ! Hum Matthieu, t’auras pas oublié de changer l’heure de ton réveil par hasard ?! Nous nous rendormons donc, très content d’avoir été réveillés pour rien...
7h30. Cette fois, c’est la bonne heure ! Les yeux embués de sommeil, nous nous préparons tranquillement tandis que ptit lion nous prépare un jus d’orange maison plein de vitamines, ce qui ne sera pas de trop, vu la loooongue journée qui nous attend.
9h00. Le téléphone sonne, le taxi que nous avons réservé est en bas de l’immeuble, pile poil à l’heure. Vous vous demandez sans doute pourquoi nous avons réservé un taxi plutôt que les transports en commun, a priori moins onéreux. Et bien tout simplement parce qu’aujourd’hui, 23 septembre, est un jour de grève nationale ! Le RER le plus touché est évidemment celui qui mène à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, j’ai nommé la ligne B... Et oui, vous ne croyiez tout de même pas qu’avec ma poisse et celle de Matthieu réunies, nous allions avoir un voyage sans encombres ! Toujours est-il que nous nous rendons vite compte des nombreux avantages du taxi : pas de sacs à trimballer péniblement dans le RER, 30 minutes de transport au lieu de 1h30 et, contre toute attente, une facture à peine plus salée qu’un ticket de RER, et le tout sans bouchon ! Hum, la chance tournerait-elle en notre faveur... Euh c’est à voir...
9h30. Nous voici au terminal 2E de l’aéroport Charles de Gaulle, avec 4 heures d’avance. Parfait, nous nous dirigeons vers le guichet de contrôle des passeports afin d’accéder aux portes d’embarquement. Punaise, le monde ! Bon, heureusement, on a tout notre temps. On s’installe donc dans la file, bientôt hélés par le personnel d’accueil : - Excusez-moi messieurs, il faut d’abord faire enregistrer vos bagages... Ah oui, pas bête, on n’avait même pas vu que les gens qui faisaient la file n’avaient pas de grosses valises, mais juste des bagages à main. Le stress, sans doute...
A l’enregistrement, en revanche, il n’y a quasiment personne. Nous tentons d’imprimer nos cartes d’embarquement à la borne. Je dis bien, tentons, car le papier qui sort de la machine nous indique ‘ID not found’. Cela ne semble cependant pas poser problème à la charmante hôtesse qui se fait un plaisir de nous enregistrer. - Veuillez poser votre bagage sur le tapis, merci. Votre bagage, au singulier ? Euh, Matthieu et moi, il n’y a pas de souci, en revanche Anthony s’est pointé avec deux bagages : - Il y aura 55 € de supplément pour le 2e bagage. - Mais euh, il y avait juste indiqué que le poids limite était de 20 kg, pas que le nombre de bagages est limité... - C’est marqué sur votre billet, Monsieur . Ah, on a du louper un épisode alors. Résignés (enfin surtout ptit lion ), nous nous dirigeons vers le guichet dédié au paiement des suppléments. Mais bientôt, que voyons-nous ? N’est-ce pas notre hôtesse qui nous court après ? - Excusez-moi, Monsieur, je me suis trompé. Vous avez acheté votre billet à l’époque où le nombre de bagages n’était pas limité, vous n’avez donc rien à payer ! Et hop, déchiré le ticket de 55 €, terminé le supplément ! [note de ptit lion : Je pensais qu’elle était juste tombé sous mon charme et qu’elle me courait après pour me le dire... ] Nous retournons donc au guichet de vérification des passeports où, ô miracle ! la file s’est entièrement vidée ! Peut-être le dieu des transports aériens est-il finalement avec nous...
Le contrôle des bagages à main se déroule également sans accroc (à part Anthony qui, étourdi comme il est, avait oublié d’enlever ses chaussures qui n’ont pas manqué de bipper ). Et voilà, arrivés à notre porte d’embarquement, il nous reste 3 heures à patienter dans ce terminal où règne un silence apaisant.
La fine équipe au complet ! (non les messieurs du fond n’en font pas partie ! )
Tandis que ptit lion commence le TR [note de wolfi : et oui c’est Anthony qui tape en se faisant passer pour moi, vous aurez sans doute reconnu la différence de style non ?] (ça change du précédent, qui a mis près d’un an et demi à être écrit ), je flâne dans les boutiques, notamment les points presse où je cherche des magazines Disney que je n’aurais pas (recherche qui s’avérera vaine). [note de wolfi : pour l’instant, j’attends avec impatience la version koréene de Picsou Magazine !]
Aéroport de Roissy : Wolfi nous fait partager son optimisme inébranlable !
12h45. Nous embarquons dans l’avion. Même au départ de Paris, le vol aura déjà une couleur locale, puisque 90% des voyageurs sont asiatiques. Probablement des Coréens, puisque nous ferons escale à Seoul (oui, ce sont des sud-coréens, on n’allait pas non plus prendre le risque de faire escale en Corée du Nord )). A peine entré dans l’avion, Anthony me fait remarquer qu’une odeur désagréable se fait de plus en plus pressante au fur et à mesure que nous approchons de notre rangée. Hum, c’est vrai que ça flaire, dans le coin, y a quelqu’un qui a pissé dans l’allée ou quoi ?!! Seul Matthieu ne sent rien, ça doit être la joie de partir en vacances qui lui fait perdre ses sens élémentaires... Nous ne tarderons pas à découvrir le pot aux roses : en effet, deux rangées derrière nous, une famille coréenne commence à s’agiter et à appeler le personnel de bord tout en se bouchant le nez. Quelqu’un avait, en toute simplicité et en toute discrétion, vomi sur leur siège ! S’ensuit une discussion interminable avec l’équipage : déplaçons la famille et le problème sera réglé. Euh, pour eux peut-être, mais nous autres pauvres passagers alentours, on compte pour du beurre ? Finalement, ils prennent la décision qui s’imposait depuis le début : changer la housse et vider une bouteille de déo genre Axe (ils auraient pu prendre une bouteille de Chanel en détaxe quand, même... bon ok, on était en classe éco )). C’est quand même étrange qu’ils n’aient rien remarqué en nettoyant l’avion. Intérieurement, je prie pour qu’ils apportent plus de soin à la vérification des moteurs qu’à l’intérieur de l’appareil... Je ne sais pas si cet événement olfactif en est à l’origine, toujours est-il que nous partons avec une bonne demi-heure de retard.
Bon, une fois ce désagrément réglé, je peux enfin me concentrer sur l’élément intéressant de ce vol : l’écran TV intégré au siège. Sur le mien, l’image est dégueulasse, mais toujours meilleures que celle de mes compagnons, qui ne bénéficient que du noir et blanc : Je regarde un peu autour de moi : les autres écrans semblent fonctionner à la perfection. Hum, finalement, je crois que le dieu des transports aériens a changé d’avis...
A gauche, un écran qui fonctionne correctement. Au milieu, mon écran. A droite, celui de Wolfi. Y a pas à dire, on est vernis…
En fait, seuls l’affichage de la carte et des informations sur le vol ne fonctionnent pas bien, les autres options ne souffrant pas de ce problème. Heureusement car, outre les repas, cet écran constituera ma principale activité durant le vol. Voyez plutôt : grâce à cet écran, tactile ou navigable grâce à une télécommande intégrée, vous avez accès à tous les loisirs numériques dont vous pouvez rêver : sélection musicale dans tous les genres possibles et inimaginables, une vingtaine de films en plusieurs langues, des séries TV (les Simpson, Desperate Housewives...), des radios en ligne, des mini-jeux [note de ptit lion : De piètre qualité, distrayant une partie ou deux, quoi], et même quelques exercices de relaxation. Tandis que ptit lion essaie de devenir millionnaire en jouant à Qui veut gagner des millions, j’opte pour un film Disney : Iron Man 2 (et oui puisque la licence Marvel appartient désormais à Disney ) et Matthieu un film dont il ne se souvient même plus tellement il a apprécie.
15h00. C’est l’heure de l’apéro ! Oh mais que vois-je ? Champagne gratuit, même en classe éco... Ce serait dommage de s’en priver ! Pourtant, Matthieu et ptit lion font la fine bouche et prennent des boissons non alcoolisées. Petits joueurs, va ! Ca ne nous empêche pas de trinquer à notre voyage, depuis le temps qu’on attendait ça !
Nouveau voyage, nouvelle caméra… et nouveau sonotone ! Ah y a pas à dire, on a vu les choses en grand…
Vous prendrez bien un petit apéro ?
Le repas ne sera pas long à arriver : au menu, cuisine coréenne ou française. Ce sera française pour Matthieu et coréenne pour Anthony et moi. Enfin, pour la partie française, tout est relatif, le repas se composant d’un gaspacho (espagnol), d’une salade de pâtes (italienne), d’un poulet coco (créole), et tout de même, de camembert et de kouign-amann (un gâteau breton). Côté coréen, à part le camembert (), tout sonne parfaitement asiatique : émincé de porc sauté, julienne de poivrons à l’huile de sésame, épinards à l’ail, courgettes sautées, puis bœuf haché mariné, épinards, courgettes à la coréenne, champignons shiitake, chou chinois et riz, pour finir par des dés d’ananas.
Pour un plateau-repas, le déjeuner est plutôt copieux. Profitons-en, il le sera nettement moins le soir !
Une soupe coréenne nous est offerte en sus, dont je dirais que je ne raffole pas... Au passage, une gentille dame coréenne nous explique qu’il faut mélanger l’entrée et le plat principal, et ajouter, avec modération, l’espèce de harissa asiatique fournie dans un petit tube. En effet, le tout est délicieux, bien que j’ai probablement un peu trop forcé sur le piment.
Aaah, le rituel des plateaux-repas, c’est toujours un grand moment !
Nous pouvons ensuite retourner vaquer à nos occupations, je termine Iron Man 2 et enchaîne sur Robin des Bois de Ridley Scott, tandis que Matthieu et Anthony se rabattent respectivement sur Valentine’s Day (une bluette à l’eau de rose) et l’excellent Frère des Ours.
Sous la mer de nuages, la Russie…
20h00. J’attends avec impatience le repas du soir ! Hélas, point de petits plats mitonnés cette fois, il faut se lever et aller se servir soi-même en sandwichs, soupe de nouilles et soft drink (fini le champagne ). Ah, on voit bien qu’on est passé d’un vol Air France en début de journée à un vol Korean Air ce soir ! Comme pour le déjeuner, je choisis une soupe bien épicée, trop à mon goût, ce qui fait que ptit lion se dévouera pour la terminer à ma place.
Tiens, qu’est-ce que je disais à propos du repas tout à l’heure ! Allez, une soupe et hop ! au lit…
Le repas du soir, c’est hum, un moins grand moment que le déjeuner !
Bon, essayons de dormir un peu, nous avons encore cinq heures de vol, puis une correspondance et encore un autre vol derrière.
Vendredi 24 septembre. Arrivée à Séoul… et Kyoto.
Le soleil se lève dans le ciel de Corée…
6h00… heure coréenne ! Nous sommes réveillés par les hôtesses : c’est l’heure du petit déjeuner. Mais euh, nous avons mangé il y a à peine trois heures ! Bon soit, nous mangerons, et la collation est fort copieuse : petit pain, pain brioché, beurre, confiture, fromage blanc, compote, fromage, charcuterie, jus d’orange (non pas en bouteille, mais dans un emballage similaire à celui de la compote ) et café (ou thé) ! Anthony, un peu barbouillé, redonnera sa charcuterie et son fromage à Matthieu : le poulet coco, c’était pas assez copieux ?
Ah ben un bon petit déjeuner comme ça, ça compense le dîner de la veille ! (oui bon, sauf quand on est malade comme moi…)
7h15. Nous atterrissons à Séoul, à l’aéroport d’Incheon. Au passage, la piste d’atterrissage est sur une île, ce qui me fait légèrement angoisser : pourvu que le pilote n’ait pas abusé du champagne ! Heureusement, tout se passe bien, il fait grand soleil et nous avons 2h30 devant nous avant l’autre vol.
Quelque minutes avant l’atterrissage… Bon ben, son se loupe, on finira dans une rizière !
Arrivés à l’aéroport d’Incheon à Seoul, est l’un des plus modernes au monde. Il est 1h du matin heure français, et le voyage n’est pas fini…
Nous devons prendre une navette automatique pour rejoindre le terminal, et sommes favorablement étonnés par l’organisation à l’asiatique : pas de bousculades, des files bien droites et ordonnées... Quand je pense qu’à Paris, tout le monde se serait quasiment marché dessus pour entrer dans le train... Ptit lion, harassé, sort de son sac à dos un oreiller et entreprend de récupérer un peu de sommeil sur les banquettes du terminal, Matthieu sort son PC et découvre avec joie qu’il peut capter en WiFi gratuitement, tandis que moi, je me mets à la recherche de pièces inédites pour ma collection : des magazines Disney en coréens ! :love: Rooh, mais quel pays de sauvages ! Pas même un petit Mickey Parade à se mettre sous la dent, à croire qu’ils ne connaissent pas Disney...
Le temps de la correspondance, chacun vaque à ses occupations favorites : un petit somme pour ma part, Internet pour Matthieu, et recherche de magazines Disney pour Wolfi…
9h35. Décollage pour Osaka. Anthony est au plus mal, visiblement le jetlag ne lui réussit pas. Il passera donc le vol à dormir, la tête écrasée contre son oreiller. Il loupera le deuxième petit déjeuner, et l’hôtesse aura la délicatesse d’apposer un post-it pré-écrit sur son siège : « Vous étiez partis aux toilettes lorsque je suis passé [certes ce n’était pas le cas, mais c’est ce qu’elle a trouvé le plus adapté à la situation ]. Dois-je repasser plus tard avec le plateau repas ». Ce à quoi je réponds par un autre post-it : « Do not disturb ». Ainsi, on foutra une paix royale au lion durant tout le reste du vol. Quelques minutes après, l’hôtesse repasse et nous fournit des formulaires à remplir pour passer l’Immigration : informations banales du type nom, adresse, numéro de vol... Beaucoup moins long et stupide que le fastidieux formulaire américain te demandant si tu as été un nazi dans les années 40 ! Mais pas toujours simple : bon ; nom, prénom c'est facile. Lieu de résidence au Japon : punaise, pourquoi notre ryokan a une adresse si longue ! Ca rentre pas dans les cases ! Flûte, je me suis coupé le doigt sur ce fichu papier, mon papier d'immigration est maculé de taches de sang. Il ne me reste plus qu'à courir après l'hôtesse pour en obtenir un nouveau !
11h30. Nous atterrissons à Osaka sous un ciel plus gris qu’au départ, mais heureusement dépourvu de pluie. Ptit lion est à ramasser à la petite cuillère, malgré les deux aspirines et l’anti-vomitif ingurgités durant le vol. Courage, il ne reste plus que l’enregistrement à l’Immigration, la récupération des bagages, le train vers Kyoto, la recherche du Ryokan... Hum, effectivement, il te faudra tenir encore un peu... Première étape : l’Immigration. Il y a une file pour les Japonais et une autre pour les étrangers. Chic, il n’y a apparemment que des Japonais, nous passerons donc rapidement ! Euh non, en fait, il s’agit en majorité de Coréens, nous nous tapons donc la file avec 30 minutes d’attente ! Notez que, comme dans les parcs d’attraction, les temps d’attente sont affichés tout au long de la file : 30 minutes, 15 minutes, ah c’est à nous ! Un vieux Japonais affable nous dirige vers le guichet le moins encombré, avec une grande gentillesse. Ici, le contrôle est simple : vérification du passeport, prise d’empreintes digitales des deux index (pas simple avec mon doigt coupé) et photographie. Emballez, c’est pesé ! Bon, il reste à récupérer les bagages, pourvu qu’elles nous aient bien suivi. Oups, le tapis roulant est vide et arrêté, mais ô ! surprise, que ne voyons-nous pas à côté du tapis ? [ben si justement on les voit] Les valises, bien alignées ! Il n’y a pas à dire, les Japonais sont organisés !
Prochaine étape : prendre le train pour Kyoto. Bon, voici les guichets ? Japonais, japonais... ah, en voici un en anglais ! Je laisse se débrouiller mes deux complices tandis que moi, avec mon oeil de lynx je repère les premières brochures publicitaires de Tokyo Disney Resort à la devanture d'un voyagiste. En quatre minutes (le temps d’attraper le prochain train), Matthieu se débrouille comme un chef et nous sort trois tickets. Enfin, trois... plutôt six, dont nous ne savons pas trop à quoi ils correspondent : - Ce sont les reçus. - Mais non, moi y a marqué « taxe » dessus... - Et moi, j’en ai un avec le montant total marqué dessus !
Pas très clair, tout ça... Arrivés au portique, certains billets ne passent pas, il faut donc sortir les autres... Vite vite, le train est là ! Quelques secondes avant la fermeture, nous nous engouffrons dedans et nous voilà partis pour notre destination finale (non pas le film, enfin j’espère) : Kyoto. Le train est presque vide, aussi prenons-nous nos aises, notamment ptit lion qui dégaine une nouvelle fois son oreiller et pique un petit roupillon...
Nous traversons une zone de banlieu qui va d'Osaka à Kyoto. Des petites maisons traditionelles tout en bois longent la voie. Personnellement, je trouve ces maisons sans pierre ni brique assez euh, déroutantes pour ne pas dire affreuses Mention spéciale pour les toits de tuiles bleu électrique. Chose remarquable également, le moindre petit bout de terre autour de la maison est décoré d'arbustres taillé en mode bonzaï pour constituer un mini jardin japonais et zen tels qu'on l'imagine ici en occident.
13h30. Kyoto enfin ! A peine sommes-nous sortis du train que le personnel d’entretien pénètre dans les wagons et en interdit l’accès afin de les nettoyer en un temps record. Les futurs passagers attendent sagement sur le quai qu’ils aient fini leur besogne. Mais… est-ce notre esprit fatigué qui nous joue des tours ?! Mais non, ce sont bien les sièges qui font carrément demi-tour sur eux-mêmes afin d’être dans le sens de la marche pour le prochain trajet. Quel astucieux mécanisme, que ne fait-on pas de nos jours ! Armés d’un plan assez sommaire (mais les plans détaillés existent-ils au Japon, vu que toutes les rues n’ont pas forcément de nom ?), nous cherchons la sortie de la gare qui nous mènera à notre hôtel, ou plutôt notre auberge traditionnel (ryokan en japonais).
C’est beau, la technologie japonaise !
Au secours, je comprends rien ! Fort heureusement, dans les gares, l’affichage alterne entre caractères kanjis (japonais) et latins…
Et oui, c’est Leo le lion qui nous accueille à la sortie de la gare de Kyoto…
… ainsi que le formidaaa-bleuh, l’incroyaaaa-bleuh ! Astro le petit roboooot !!
Tandis que Matthieu tente de s’y retrouver avec ses plans, Wolfi semble inquiet : « Mais bon sang, qu’est-ce que je fous là ?! »
J’avoue, dormir deux heures la tête écrasée contre un oreiller, ça fait pas une coiffure très sexy après…
Ah zut, nous devons repasser par ces fichus tourniquets qui acceptent les billets aléatoirement (à nos yeux en tout cas). Bingo ! Mon ticket est avalé par la machine et les portes refusent de s’ouvrir. Matthieu est déjà loin avec les autres billets, heureusement, un contrôleur compréhensif me fait sortir par le côté, tandis qu’Anthony a apparemment trouvé un passage sans porte… Une fois sortis, nous repérons bientôt le phare de la ville : la Kyoto Tower.
La Tokyo Tower, c’est un peu comme la Tour Eiffel à Paris… Ca définit l’identité de la ville et surtout, ça permet de se repérer quand on est perdus !
Petit zoom sur la terrasse panoramique à 360°. Nous y reviendrons plus tard…
Une idée particvulièrement astucieuse : les passages pour piétons diagonaux, qui permettent d’éviter de traverser deux rues perpendiculaires !
Bon, le ryokan est près de la gare, mais difficile de s’y retrouver dans ces rues parallèles sans nom. Nous errons un peu dans les ruelles traditionnelles, avant de reconnaître notre ryokan à la photo que j’avais soigneusement imprimée. Le ryokan Shimizu est charmant, un peu reculé par rapport à la rue, il dispose d’un parking à vélos (l’établissement en loue d’ailleurs pour une somme modique), et l’entrée est ornée d’un Godzilla-nain de jardin du plus bel effet et de Tanukis, esprit de la forêt a l’air très sympathique et amical, portant chapeau de paille, bouteille de saké et pourvu d’attributs mâles assez euh développés…signe de bonne fortune et de prospérité pour les propriétaires de la maison. [note de ptit lion : Certains auront reconnu les héros du film Pompoko des studios Ghibli ]
Pour information, les ruelles de Kyoto ressemblent TOUTES à celle-ci et n’ont évidemment pas de nom (ça serait trop facile sinon ).
Aaah, nous voilà arrivés ! Contrairement à ce que pourrait présager sa petite façade, le ryokan Shimizu compte une quinzaine de chambres spacieuses.
Les Tanukis sont présents partout au Japon, et font souvent office de décoration comme les nains de jardin en France.
Nous nous retrouvons tout cons devant la porte : le ryokan est-il ouvert ? Il est vrai que nous sommes un peu en avance. Enfin, Matthieu se lance. Punaise ça se s’ouvre pas ! Sur les conseils de ptit lion, il fait finalement glisser la porte coulissante. Nous pénétrons dans l’accueil où flotte une odeur d’encens, et nous comprenons vite pourquoi. La souriante tenancière nous invite en effet à déposer nos chaussures à l’entrée et à enfiler des mules, comme c’est la tradition dans les ryokans. Effectivement, le parfum d’encens est indispensable pour masquer le parfum des chaussures qui végètent en grand nombre à l’entrée ! Sinon, une atmosphère quasi-familiale règne dans l’établissement : à en croire les photos, les hôtes (pratiquement tous occidentaux) s’y sont plu ! Les étagères sont pleines à craquer de souvenirs laissés ici par les hôtes : koalas d’Australie, dessins, dollars américains (!), chacun y est allé de son petit cadeau. Ah, j’avais pourtant dit qu’une petite Tour Eiffel, même en plastoc, serait une bonne idée, mais personne n’a voulu m’écouter... L’éclairage est également très soigné, quasi intime et traditionnel, avec ses chats porte-bonheur qui tendent la patte.
« Monsieur… Fontinouille ? », ose timidement notre hôte. Apparemment, nous étions attendus, c’est agréable. Malheureusement, nous nous sommes présentés un peu tôt, et notre chambre n’est pas prête : on nous débarrasse tout de même de nos bagages en attendant, et un des membres du personnel nous invite sur le perron. Pourquoi faire ? Ah, une photo traditionnelle, qui nous sera envoyée par e-mail. Quelle délicate attention ! [note de ptit lion : On attend toujours la photo… ] C’est ainsi que nous nous retrouvons à porter un Tanuki ou le Godzilla en plastique afin de satisfaire à la tradition…
Puisque nous avons du temps, nous décidons de retourner à la gare, récupérer quelques plans à l’office du tourisme. Au passage, par curiosité, nous mettons les pieds dans une superette. Nous nous retrouvons un peu décontenancés : en effet, 90% des produits disponibles nous sont totalement étrangers. Entre les tentacules sous vide et les racines de un mètre de long, nous oscillons entre amusement et dégoût. Enfin, ne rions pas trop vite, nous « risquons » de retrouver ces mets dans nos assiettes au restaurant.
Voici un aperçu de ce que l’on peut trouver dans un supermarché japonais : racines, têtes et peaux de poissons (les filets étant devenu sushis), tentacules de pieuvre, légumes sous vide… Notez le prix des fruits : 280 ¥ (2,50 €) pour une pomme et 2280 ¥ (20 €) les 300 grammes de viande ! On comprend mieux pourquoi les fruits et la viande sont si rares dans les restaurants japonais…
Nous arrivons à la gare de Kyoto, immense, gigantesque, ultramoderne et ultra luxueuse ! Des commerces comme s’il en pleuvait, comme dans un aéroport ! Ceux-ci s’étendent sur plusieurs étages. Nous suivons les flèches vers l’office du tourisme qui se trouve au deuxième étage. Des tas et des tas de brochures s’y trouvent, mais très peu en anglais hélas, nous repartons malgré tout avec des plans de la ville, notamment de métros et de bus. Nous continuons notre ascension dans la gare : plus nous montons et plus les restaurants s’avèrent luxueux.
Arrivés au sommet, nous sommes récompensés par une très belle vue de la ville et par un petit jardin, dont les bancs accueillent nos carcasses fatiguées. Même si Kyoto est une grande ville, nous nous rendons compte qu’elle n’est pas si étendue que ça : elle est en effet entourée de montagnes et de collines verdoyantes qui lui donnent finalement un aspect un peu bucolique.
L’architecture de la gare de Kyoto détonne avec les temples et autres monuments ancestraux de la ville, mais elle n’en est pas moins très agréable.
Courbes, cassures, parois de verre et armature métallique, le style est à la fois moderne et envoûtant...
Un immense escalier nous mène du cœur de la gare à un petit jardin avec une très jolie vue sur la ville.
Une petite halte, ce n’est pas du luxe, surtout après 20 heures de voyage !
Interdit aux oiseaux, interdit de jouer au Rubik’s Cube explosif et aux fléchettes, hum, je pense que nous n’avons pas tout capté…
Mmmh, ces appétissantes brochettes sont en réalité… des bouts de plastique ! La grande majorité des restaurants utilisent ce procédé qui permet de savoir en un clin d’œil à quoi ressemble chaque plat.
Ah là, on voit bien que ce sont des faux plats, sinon ça tiendrait pas à la verticale ! Notez que la majorité des plats ne dépasse pas les 1000 Yens (moins de 10 €)…
Même ptrincipe que pour les restaurants : des répliques de bouteilles sont présentées en vitrine afin de savoir à quoi ressemblera le breuvage que l’on choisira. Au passage, mais hé, ce ne serait pas Tommy Lee Jones qui ferait de la pub pour un café japonais ?
16h20. Nous regagnons le ryokan afin de prendre possession de la chambre. L’hôtesse qui nous avait accueillis nous conduit à notre chambre à l’étage. Bonne surprise, il y a un coin salle de bains, une douche et des toilettes avec du papier toilette (ce qui n’est pas courant au Japon) ! La porte d’entrée donne sur un petit sas en lino ou nous devons déposer nos mules, ce que ptit lion oublie systématiquement de faire, m’obligeant à le rappeler à l’ordre à chaque fois. Une marche sépare ce sas du reste de notre studio en parquet cette fois, avec le coin salle de bain (un évier et un grand miroir), puis un couloir qui mène aux toilettes. Au sol en lino, nous attendent d’autres mules, en plastique cette fois que nous devons chausser avant d’utiliser les toilettes. Le WC est banal, je suis déçu : seulement deux jets de chasse d’eau différents, mais par contre la cuvette est chauffée, un luxe car pas très utile. Après les toilettes, se trouvent la salle de douche et la baignoire. En revenant sur nos pas, en face du coin salle de bain, on arrive dans la pièce principale (notre chambre) où trois futons sont déjà posés sur le sol (en tatami) et nos bagages installés dans une penderie. Un placard aux portes coulissantes permet de dissimuler les futons et les couettes la journée. Face aux futons, un frigo (vide) et une télévision. A côté, une table basse et quatre coussins permettent de manger dans la chambre. Un service à thé y est posé ainsi qu’une bouilloire électrique. Dans la chambre, nous avons deux immenses fenêtres à croisillons et parois en papier de riz. Les fenêtres sont purement décoratives car elles donnent accès aux vraies fenêtres, en verre cette fois.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur une chambre de ryokan sans jamais oser le demander !
Notre hôtesse vient frapper à notre porte : elle nous apporte trois verres de la boisson nationale (non, pas du saké) : du thé vert, moi qui n’aime déjà pas le thé, je suis servi ! Il finira donc dans l’évier, malgré sa fraîcheur... L’hôtesse a à peine refermé la porte que Matthieu est tombé dans un profond sommeil sur son futon. Il sera bientôt rejoint par Anthony tandis que moi, je me détends en regardant les combats de sumo à la télé. Les heures passent et de temps en temps, Anthony émerge quelques instants. Notre programme de la soirée bien optimiste se réduit comme peau de chagrin avec le temps qui passe.
Wouhou ! La pêche ! (ou pas)
18h30. Anthony est retapé et est prêt à partir manger mais Matthieu est toujours dans le coma, aussi nous décidons de patienter en tapant ces quelques lignes.
20h30. Matthieu se réveille difficilement (bon OK, nous l’aidons un peu), nous voilà fin prêt pour notre premier vrai repas japonais. En passant à l’accueil, nous demandons à l’hôtesse s’il sera possible de prendre un bain chaud en revenant : pas de problème, il suffira de repasser la voir une fois le repas terminée, elle préparera tout pour nous. Dehors, il fait déjà nuit et, malgré la taille de la ville, le calme règne dans les ruelles. Nous avions repéré tout à l’heure un restaurant avec des plats abordables et appétissants (moins de 600 Yens, soit 5,50 €), nous y retournons donc. A part une jeune Kyotoïte affairée sur son téléphone portable, le lieu est désert. La serveuse nous tend alors un menu en anglais avec non seulement les plats, mais aussi le mode d’emploi : 1) Prendre le menu et aller s’asseoir 2) Choisir son plat 3) Appeler la serveuse 4) Indiquer ses choix à la serveuse 5) Payer l’addition avant de manger
Bon, ça n’a pas l’air très compliqué, allons nous attabler. Il y a des photos sur les menus et heureusement, sinon on n’aurait pas trop su ce qu’on allait manger. Pour ma part, je prends des Karaage, des espèces de beignets de poulet (comme au KFC) et un Katsudon, du porc pané découpé en lamelles et accompagné de riz et d’œuf. Anthony pour sa part choisira un Gyutojidon, à savoir du bœuf sauté à l’œuf et au riz, ainsi qu’une soupe Miso. Enfin, Matthieu, peu gourmand, s’offrira un Oyakodon, du poulet aux oignons et légumes également accompagné de riz. Et bien sûr, sans avoir rien demandé, on nous sert une fois de plus ce délicieux breuvage national, encore plus infect que le premier. Heureusement qu’un verre d’eau l’accompagne ! Pour 1600 Yens (moins de 15 €), à trois, nous venons donc de faire un repas plus que correct et qui nous tiendra au corps jusqu’à demain matin. Que demander de plus ?
Voici un exemple typique de ce que l’on peut trouver dans un restaurant japonais populaire : curry de bœuf (riz et sauce épicée contenant de petis morceaux de viande), Udon (soupes de nouilles contenant des œufs, de la viande, des légumes…) ou encore Katsudon (poulet grillé). Ce n’est pas le choix qui manque !
Karaage et Katsudon pour Wolfi…
Gyutojidon et soupe Miso pour moi…
… sans oublier le délicieux thé vert que Wolfi déguste avec plaisir !
Pièces de 100 ¥ (dont la police de caractères ressemble étrangement à celle de Disneyland Californie ) et billets de 1000 ¥ sont les plus couramment utilisés. Ils correspondent grosso modo à 1 et 10 €.
Si Wolfi et mois semblons nous être bien remis du voyage…
… Matthieu semble être un peu plu à la peine. Il est temps d’aller se coucher !
Premier repas japonais… et toujours la pêche ! (hein Matthieu )
22h00. Rentrés à bon port, nous demandons à prendre un bain chaud dans le bain commun : le sento. Ils nous rappellent dans 10 minutes pour nous dire quand il sera prêt, parfait ! A peine avons-nous eu le temps de refermer la port de la chambre que le téléphone sonne. Anthony et moi descendons donc, Matthieu préférant rester dormir. Il s’agit d’un bain commun, en ce sens que nous pouvons nous y baigner à plusieurs, mais il est à usage privé, vu que l’on peut réserver pour que seul son groupe puisse l’utiliser.
Nous voilà donc dans ce que l’on pourrait appeler le vestiaire : une petite pièce avec lavabos et casiers en plastique pour déposer nos vêtements... TOUS nos vêtements ! Et oui, dans le bain commun, on se baigne nu et il y a quelques règles à respecter.
Premièrement, un bain commun n’est pas fait pour se laver mais pour se relaxer : il faut donc se laver avant d’y entrer, à l’aide de petites douches prévues à cet effet. Les douches sont d’ailleurs situés dans la pièce du bain, et ne sont pas séparées par des cloisons. Vous pouvez donc dire adieu à votre intimité ! Deuxièmement, cette douche préalable ne se prend pas debout mais… assis sur de petites bassines mises à disposition. Plusieurs crèmes sont à votre disposition : évidemment, je choisis celle qui sent la moins bonne des trois... Ce n’est qu’à ce moment-là, après vous êtres rincés, que vous pouvez aller dans l’eau. Quel n’est pas mon étonnement, en y entrant, de découvrir non seulement une eau à 40°C, mais surtout où surnagent quelques pommes... Euh oui, c’est un bain-restaurant, un nouveau concept peut-être ? Pas effarouchés pour deux sous, nous resterons à faire trempette pendant une petite demi-heure, le temps de nous relaxer et d’effacer la fatigue de cette journée de 32 heures !
Bon si vous n'avez pas tout compris au mode d'emploi du sento japonais, vidéos et photos suivront dans les prochains TR, le temps de faire les coupes et floutages nécessaires . Détendus, nous remontons à notre chambre, j’enfile le kimono gracieusement fourni par le ryokan et nous pouvons ENFIN entamer une vraie nuit de sommeil.
Mais qui Wolfi peut-il bien saluer comme ça ?
Ah ben c’est moi, tout simplement !
Tandis que Wolfi rédige les quelques lignes que vous êtes en train de lire, Matthieu s’est littéralement écroulé sur son futon (oui normalement, on dort dedans hein ! )
Dernière édition par wolfi le Dim 27 Mai 2018 - 23:17, édité 37 fois
Pfiou que de bon souvenirs!!!! Et vive nos têtes de déphasés sur les photos après quasiment 20 h passées dans différents transports (taxi, avions, métro et trains)!!!
Djidane
Âge : 34 Messages : 2380 Localisation : La Ville du Nouveau York Inscription : 15/07/2007
760 € : Paris -> Osaka Tokyo-> Paris les deux trajets via Seoul. Le prix qu'on a payé comprend une assurance multirisque.
Normand50 a écrit:
Comment avez vous trouvé les auberges ? ?
On a trouvé les auberges via les différents guides (routard, evasion..).
Normand50 a écrit:
N'est t'il pas difficile de communiquer ? Est ce que la plupart des Japonais parlent anglais ?
Les japonais parlent anglais comme les français le parlent. On a souvent réussi à se faire comprendre et inversement à les comprendre. Au pire il y a le langage des signes.
N'est t'il pas difficile de communiquer ? Est ce que la plupart des Japonais parlent anglais ?
Les japonais parlent anglais comme les français le parlent. On a souvent réussi à se faire comprendre et inversement à les comprendre. Au pire il y a le langage des signes.
Ce qui est marrant c'est quand tu leur parles en anglais, apparemment ils ont compris à demi mot, mais te répondent en japonais comme si tu les comprenais. Dans ce cas, être fort au Pictionary ça peut aider De toute façon, leurs manquements en anglais sont largement compensés par leur gentillesse, leur serviabilité et leur patience.
Merveilleux !!! De nombreux détails sur le voyage, le pays (j'adore le Japon) , la nourriture ... Je suis comblée ... Vite la suite !!!
Les toutes dernières chroniques sur mon blog Cartes resto et fast food 2017 / Salon Mickey / Les cartes et menus du parc Disneyland / Les cartes des hôtels / Walt’s / Blue Lagoon
Vous revoila!! Super ce début de TR, je vais vous suivre avec attention. Bravo.
Retour à DLP début janvier 2020 Août 2018 Universal, WDW, DCL ici Voyage dans l'ouest juillet 2015 (Disneyland resort)ici Juillet 2013- un tour de Floride (De Miami au Disney Beach club resort)ici WDW du 4 au 15 avril 2011 Port Orleans Riversideici Venise ici
Ah je suis ravie de découvrir ce TR, comme d'habitude c'est plein d'humour et je prends vraiment plaisir à vous lire. J'attends avec impatience la suite de vos aventures.
Merci pour vos commentaires, ça nous pousse à continuer ! Mais ça ne sera pas avant fin décembre, puisque je pars en vacances vendredi... (bye bye Internet et le PC ).
Lost in Japan : Les Aventures de Wolfi (et Ptit Lion et Mattthieu) au Pays du Soleil Levant (mise à jour 27/05/18 : Tokyo Disneyland !)