La Princesse et la Grenouille [Walt Disney - 2009]

J'ai un peu de recul maintenant, et alors que je trouvais les musiques assez insipides, je m'étonne moi même à en fredonner quelques unes. Notamment " Friend of The Other Side" et " Gonna Take You There ". Plus le temps passe, et plus j'ai hâte de le revoir. Je me rend compte que je commence vraiment à le considérer comme un Grand Classique, et si je me demande quel est le meilleur Disney depuis Tarzan et Fantasia 2000, c'est clair que c'est ce film. Il est largement au dessus de toutes les productions des années 2000.

Robin a écrit:

J'ai un peu de recul maintenant, et alors que je trouvais les musiques assez insipides, je m'étonne moi même à en fredonner quelques unes. Notamment " Friend of The Other Side" et " Gonna Take You There ". Plus le temps passe, et plus j'ai hâte de le revoir. Je me rend compte que je commence vraiment à le considérer comme un Grand Classique, et si je me demande quel est le meilleur Disney depuis Tarzan et Fantasia 2000, c'est clair que c'est ce film. Il est largement au dessus de toutes les productions des années 2000.

Tu résume trés bien mon ressenti à propos de ce film. Je l'ai moyennement apprécié quand je l'ai vu, et pourtant plus j'y repense et plus j'ai envie de le revoir!
C'est clair que pour moi aussi il attérie direct prés des grand classiques Disney, au coté de Tarzan, Mulan, Pocahontas ...
A mon avis, ce film rentrera dans l'inconscient collectif avec le temps, au meme titre que les films precedemment cités.

Il est déja sortie en france?

Je suis impatiente de le voir, j'ai lu beaucoup de positif On verra bien, je n'est rien contre les pixar mais je suis contente de retrouver un "vrai" disney (en 2D quoi), maintenant faut voir ce que cela va donner

winniejess a écrit:

Il est déja sortie en france?

Non il sort le 27 janvier 2010.

Le film est le combien de la liste ? 94, 95 ou 96 ou plus ?

En vrai 49. En faux on sait pas.

truesdale a écrit:

Le film est le combien de la liste ? 94, 95 ou 96 ou plus ?

Si tu suit cette numérotation normalement le 98, puisque le 100 c'est Toy Story 3, et Clochette 3 ce sera le 99.
Mais ou sinon comme le dit Robin c'est le 49ème Grand Classique.

49ème ???? Pourquoi ? Le 49 est LE ROI LION 2.
Moi je pensait que c'était le 97, car :
-le 91 est BIENVENUE CHEZ LES ROBINSONS
-le 92 est LE SECRET DE LA PETITE SIRENE
-le 93 est LA FEE CLOCHETTE
et après je sais pas !
Pour moi, c'était le 97 car sur une fan-cover le film est numéroté 97 :

Si c'est le 98, SVP Rhino tu pourrais me dire quel est le 94, 95, 96 et 97, là je suis perdu !

C'est fou comme cette (foutu) liste compte

truesdale a écrit:

49ème ???? Pourquoi ? Le 49 est LE ROI LION 2.
Moi je pensait que c'était le 97, car :
-le 91 est BIENVENUE CHEZ LES ROBINSONS
-le 92 est LE SECRET DE LA PETITE SIRENE
-le 93 est LA FEE CLOCHETTE
et après je sais pas !
Pour moi, c'était le 97 car sur une fan-cover le film est numéroté 97 :

Si c'est le 98, SVP Rhino tu pourrais me dire quel est le 94, 95, 96 et 97, là je suis perdu !

Pour Disney France le 49 c'est éffectivement Le Roi Lion 2 mais dans les VRAI listes, le 49 c'est La Princesse et la grenouille. (Cf. Topic de Dash sur les listes ^^)
La Princesse et la Grenouille sera (selon l'horrible numérotation française que tu suit) le 98.
Le 94 c'est WALL-E, 95 c'est Volt Star Malgré Lui, 96 c'est Clochette 2, et 97 c'est Là-Haut.

Merci Rhino : je m'y retrouve dans toute cette numerotation, je ne me souvenais même plus que les PIXAR était numérotés avec les DISNEY normaux ! MERCI

Je l'ai vu hier pour la projection actionnaire disneyland et Whoua.

On retourne a la qualité du Roi Lion et Pocahontas. Finit ces longues années d'errance... Le studio retourne vers de grands classiques a forts potentiels

J'ai tellement hâte d'aller le revoir;ça ne fait que 21 jours que je l'ait vu mais j'ai l'impression que ça fait + d'un mois!

Vu également durant la projection pour les actionnaires. En un mot : Vraiment fabuleux.

Je passe sur tout ce qui a été dit précédemment et je vais directement aller aux défauts. D'abord, l'utilisation étrange d'expressions italiennes (?) de la part de Naveen... Ça arrive comme un cheveu sur la soupe tellement il y en a peu. Mais bon, c'est un détail.
Également... le film a l'air vraiment très "compressé". Ils auraient pu prendre le temps de développer le rôle de chacun des personnages, et faire naître le sentiment entre Naveen et Tiana beaucoup plus progressivement. Et faire un peu plus durer la première partie du film.

Mais à part ça, tout le reste est très très bien !

J’ai vu le film il y a un petit moment déjà, mais je poste ma critique seulement maintenant.

Visuellement, il n’y a pas de grand moment d’animation mais l’ensemble tient vraiment bien la route. Le design des personnages est tenu du début à la fin du film, les personnages et leurs proportions ne changent pas d’une scène à l’autre. C’est un gros point positif.
Par contre, l’ animation des personnages manque de matière, de « corps». Il y aurait fallu un Glen Keane pour traduire le poids, la gravité, la réalité de leur présence à l’écran.
Peu de mystère dans la bande annonce , et pas de scènes à grand spectacle, de prouesse technique qui aurait pu être mise en avant pendant la promo du film (cf la scène de bal dans La Belle et la Bête, le tapis dans Aladdin, l’ouverte ou la charge des gnous dans Le Roi Lion). Bon, perso, j’ai bien aimé les scène avec les lucioles, toutes ses petites lumières, ça brille comme des paillettes . En parlant des lucioles je n’aurais pas cru que c’est Ray, qui au premier abord me paressait franchement lourd, qui serait à l’origine des moments les plus poétiques du film!!

L’histoire tient plutôt bien la route, les scènes s’enchainent sans temps mort. C’est à considérer comme un point positif, certes, mais c’est quelque chose que je regrette et qui est présent dans beaucoup de grands classiques Disney: tout bouge tout le temps, dans tout les sens. Ce que j’apprécie dans les films de Miyazaki, ou même dans certains Pixar, ce sont aussi ces quelques moments de repos, ou l’on prend du temps pour installer une ambiance. Là tout va trop vite. Tiana et Naveen ne peuvent pas se sentir et, deux minutes après, ils sont amoureux. On n’y croit pas trop, on est plus touché par le coup de foudre d’Ariel ou par la complicité de La Belle et la bête qui a le temps de naitre. Perso, je m’en foutais un peu de l’ histoire d’amour entre les deux grenouilles, j’étais plus préoccupé par l’acquisition du restaurant, c’est dire!!!
Après coup, j’ai rapidement associé le film au Livre de la Jungle. Je pense que c’est surtout du à la musique jazzy, et peut être un peu aussi à la succession des séquence différentes qui mènent les personnages au bout de leur quête. Là où on avait Mowgli et Bagheera, puis Mowgli et les éléphants, puis Mowgli et les singes etc… on a Tiana et Naveen rencontrent Louis ( la grosse bestiole supposée féroce ou impressionnante, mais qui est en fait peu courageuse et hypocondriaque, on y a déjà un peu eu droit avec Tantor dans Tarzan), puis Ray, puis les chasseurs, puis Mama Odie…

Justement, parlons des persos:
Facilier, très charismatique, a droit à la chanson la plus impressionnante du film, mais dont l’ambiance n’est pas qui n’est pas sans rappeler la Oogie Boogie's Song de l’ Etrange Noel de M. Jack et surtout la chanson des squelettes dans Les Noces funèbres.
Tiana: je suis surpris de lui trouver quand meme un certains charme, alors que je n’ avais pas du tout était convaincu par le character design et par sa personnalité trop terre à terre. Naveen est son exact opposé. C’est étrange de remarquer que les princes chez Disney peuvent se permettre d’être bien moins lisses et recommandables que les princesses. Aladdin est un voleur au grand cœur mais un rien frimeur, Phoebus très sur de lui, Kuzco, mégalo ( et c’est rien de le dire) et apparemment, le prince de Raiponce va s’inscrire dans cette lignée. Les princesses restent beaucoup plus droites, presque parfaites. Sirène, indienne, gitane, arabe, chinoise, afro américaine, elle doivent être des modèles. Quelques différences, mais rien de révolutionnaire. La véritable audace serait de faire une héroïne de la trempe de Charlotte: survitaminée, déjantée, pétée de thunes mais attachante. Une princesse jet-set et people, dépensière, qui n’hésite pas à se mettre en valeur: lumière, maquillage, remaquillage, ajustement du décolleté pour plaire. Jusque là, ce genre d’attitude était réservé aux méchantes (Médusa et ses faux cils, Ursula et son rouge à lèvre et sa poitrine remuantte…) C’est le seul personnage à avoir une animation et une gestuelle moins convenue.


Pour résumer: un bon film, mais dont l’ambition est davantage de s’inscrire dans une tradition que de surprendre.
Je pense que le succès tout relatif du film est du au mauvaises expériences précédentes des spectateurs avec les films d’animation 2D: Tiana doit trainer les casseroles que sont les films 2D peu ambitieux et peu réussis des dernières années, sortis en salles ou en dvd. Le succès critique est ici au rendez-vous, les studios auraient tort d’arrêter maintenant. J’ espère que La Reine des Neiges sera bien en animation traditionnelle. La Princesse et la Grenouille m’a rappelé combien j’aime cette technique.

Petite remarque: dans le roi lion, quand ils donnent chacun leurs théories sur les étoiles, Timon prétend que c'est des mouche à feu. Comme quoi Ray n'est pas le seul à le penser

Bonjour,
Nous avons pu voir le film en avant-première le weekend dernier et nous n'avons pas été déçus. Les lectures à plusieurs niveaux (enfants/adultes) ont été davantage développées de mon point de vue et c'est pour moi ce qui participera, du moins je le crois, à son succès. Les personnages sont modernes tout en conservant cette touche de magie spécifique à Disney et la musique est vraiment entrainante. Les dialogues et l'histoire sont vraiment proches des enfants d'aujourd'hui et le côté conte de fées est conservé tout en s'adaptant aux enfants de maintenant qui ont tendance à grandir très vite et sortir malheureusement trop tôt de cette magie enfantine. Cela m'a fait penser sur ce point à Gisèle dans Il était une fois. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu : foncez !!!

Les spécifications du Blu-ray présentées sur le site disneyshopping :

Bonus Features:

• Play movie with ''Work in Progress''
  
  
• Backstage Disney
  
  
• Deleted scenes
  
  
• Bringing Life to Animation
  
  
• Filmmaker intros and audio commentary
  
  
• Magic in the Bayou: The Making of a Princess
  
  
• The Return to Hand Drawn Animation
  
  
• The Disney Legacy
  
  
• Disney's Newest Princess
  
  
• The Princess and the Animator
  
  
• Conjuring the Villain
  
  
• A Return to the Animated Musical
  

Art Galleries:

• Disney family play
  
  
• ''What Do You See?'' Princess portrait game
  

Music & More:

• Never Knew I Needed music video by Ne-Yo
  
  
• Easter egg: Drawing the frog
  
  

Tech Specs:

• Presentation: Widescreen 16x9
  
  
• Aspect Ratio:1.78:1
  
  
• Sound: 5.1 English DTS-HD
  
  
• Subtitled: English, French Canadian, Latin Spanish
  
  
• Dubbed: French Canadian, Latin Spanish
  
  
• Closed Captions: Yes
  
  
• Running time: 98 minutes
  
  
• For Region A use (Americas, East and Southeast Asia, U.S. territories, Bermuda) only
  

J'ai hâte de savoir ce qu'est Play movie with ''Work in Progress''. Je pense à une sorte de Ciné-Explore. En tous cas, il y en a pour tout le monde.

It was a long time coming, but Disney finally introduced its first African American princess to audiences in 2009, and she was a huge hit. So was the frog she kissed, and the lively New Orleans setting that gave viewers both a slice of Americana and a dose of fantasy. Fans won't have to wait long before they can watch the film in the comfort of their homes. Disney announced a March 16 street date today. Here's the press release:

Burbank, Calif., January 26, 2010 – Tiana, the ninth and newest enchanting addition to the legendary lineage of Disney Princesses, makes her home entertainment debut in a rollicking Big Easy-style fairy tale when "The Princess and the Frog" arrives on Blu-ray Combo Pack and DVD on March 16, 2010 from Walt Disney Studios Home Entertainment.

A timeless heroine in the tradition of Snow White, Ariel, Jasmine and the rest of the beloved royal sisterhood, Tiana comes to life with classic hand-drawn Disney animation from the revered team of John Musker and Ron Clements ("Aladdin," "The Little Mermaid") and a jazz-infused musical score from Academy Award-winning composer Randy Newman (Best Original Song, "Monsters, Inc.," 2001). A royal procession of exclusive bonus features, including games and specially- created featurettes, take viewers on a once-in-a-lifetime tour of the storied French Quarter of New Orleans and into the magic-steeped bayou for hours of can´t-miss family entertainment.

"The Princess and the Frog" transports audiences to glorious, glamorous New Orleans as Tiana, the first African American Disney princess meets her frog prince and gives him the fateful kiss that leads them both on a hilarious adventure through the mystical, magical bayous of Louisiana.

"The Princess and the Frog"´s colorful cast of one-of-a-kind new characters joyfully raises the roof, with voice performances from stars including Tony Award winner Anika Noni Rose (Best Performance by a Featured Actress in a Musical, 2004,"Caroline, or Change"), Keith David ("Crash"), Jenifer Lewis ("Strong Medicine"), Jim Cummings ("Mickey Mouse Clubhouse"), Michael-Leon Wooley ("Ghost Town"), Bruno Campos ("Nip/Tuck"), Peter Bartlett ("The Producers"), Terrence Howard ("Hustle & Flow"), Jennifer Cody (Broadway´s "Shrek: The Musical"), Oprah Winfrey and John Goodman ("Monsters, Inc.").

Bonus Features:
The single disc DVD comes with these exciting bonus features:
• Deleted Scenes
• Audio Commentary by John Musker and Ron Clements (co-writers and directors) and Peter Del
Vecho (producer)
• "Never Knew I Needed"- Music video by Ne-Yo
Games and Activities
• What Do You See: Princess Portraits — A bayou-style quiz tests viewers´ knowledge of all of
Disney´s beautiful princesses. Ray´s firefly family creates twinkling portraits of each princess and if
the player correctly identifies her, they can enjoy a tongue-cheek mini re-telling of that character´s
story.

The Blu-ray Combo Pack edition comes with additional bonus features, including:
Backstage Disney
• Magic In The Bayou: The Making of A Princess — Co-writers and directors John Musker and Ron
Clements take a freewheeling, behind-the-scenes look at the making of Disney´s newest animated
film as it grows from an initial concept to a lavish animated film set in the enchanting world of New
Orleans and the surrounding bayous.
• The Return To Hand Drawn Animation
• The Disney Legacy
• Disney´s Newest Princess
• The Princess and the Animator
• Conjuring The Villain
• A Return To The Animated Musical
• Bringing Life to Animation with an
introduction by John Musker and Ron
Clements.
• Deleted Scenes introduced by the
filmmakers
• Art Galleries — A collection of storyboard
art traces the visual development of The
Princess and the Frog´s rich gallery of
characters and settings.

With extravagant musical numbers, stunningly realized settings and gorgeously rendered costumes, "The Princess and the Frog" serves up an experience Richard Corliss of Time calls "A start-to-finish delight."

Magic, music and romance are waiting around every corner of the legendary Big Easy as Disney´s newest princess sets out on an exciting adventure through a magical new world. Tiana (voiced by Anika Noni Rose) is a beautiful and hardworking young woman determined to fulfill her father´s dream of owning an elegant New Orleans supper club. When Naveen (Bruno Campos), a handsome prince arrives in town looking for romance, the evil Dr. Facilier (Keith David) hatches a nefarious plot and turns Naveen into a frog. A kiss from Tiana should return him to his true form, but in a hilarious twist on the classic story, she is instead transformed into a frog herself! The pair must travel into the heart of the mysterious Louisiana bayou with only a trumpet-playing alligator and a love-struck firefly as guides to find the priestess who can reverse the curse in order to find their "happily ever after."

The Princess and the Frog on Blu-ray will be available for $39.99SRP (US), and $44.99 (Canada), on Blu-ray Combo Pack for $44.99 SRP (US) and $51.99SRP (Canada), and the Single Disc DVD is priced at $29.99 SRP (US) and $35.99 SRP
(Canada).

About Disney´s Combo Pack (Blu-ray + DVD + DisneyFile in a single package):
To provide consumers with unprecedented quality, value and portability of their favorite Disney movies, in 2008 Walt Disney Studios Home Entertainment (WDSHE) pioneered the Combo Pack – a Blu-ray Disc plus a DVD and a DisneyFile digital copy of the film in a single package. Current WDSHE branded titles available as Combo Packs include, "Bolt," "Snow White and the Seven Dwarfs," and "Up."

La jaquette americaine est vraiment très belle !!

Critique négative et sans surprise de la part de Télérama qui a pour habitude de cracher sur tous ce que fait Disney :

Il a fallu que Barack Obama accède à la Maison-Blanche pour qu'un dessin animé Disney ait, pour la première fois de son histoire, une héroïne noire. Chouette ? Non : comme par hasard, c'est le moment où le studio a choisi de « renouer avec l'époque des grands classiques Disney » (sic). Traduction : en arrière toute, sur le fond et dans la forme ! Bienvenue, donc, dans la Louisiane des années 20, son vaudou, son bayou, avec une jolie serveuse pauvre (plus café au lait qu'ébène) qui rêve d'ouvrir son propre restau. Heureusement un amouuur de prince sera là pour soutenir son esprit d'entreprise...
Que ce soit les personnages, copiés sur Bernard et Bianca et Merlin l'enchanteur, ou les chansons en limite de péremption, ce conte animé sent le vieux bonbec. Le tout emballé dans des « dessins à la main » aussi lisses, hélas, que des décalcomanies. Dans les vieux pots, on peut donc faire... les pires confitures ! Et faire croire aux tout-petits, sous prétexte de bons sentiments, que la Louisiane de 1920 était un sympathique melting-pot où Blancs, Noirs, riches, pauvres, grenouilles et crocos étaient tous frères, c'est tout de même fort de café (au lait). G.O.

Ce serait quand-même judicieux de leur part de se renseigner un minimum avant de cracher leur venin. La Princesse et la Grenouille est en préparation depuis 2006, ça commence à me gaver de voir tous ces journalistes mal renseignés comparer l'héroïne noire du film avec Barack Obama, no comment ...

Autre critique négative de la part du journal Le Monde :

Convertis à la 3D en 2005, dont ils ont développé la technique avec l'appui de la maison Pixar - qu'ils ont rachetée l'année suivante -, les studios Disney renouent avec la tradition bidimensionnelle de l'animation et entendent en faire un événement. Le prétexte est un bon vieux conte de fées qui creuse la veine des classiques maison.

La Princesse et la Grenouille est une histoire d'amour entre une fille de rien et un prince, lointainement inspirée du conte de Grimm du même nom. Mais l'héroïne Tiana, afro-américaine, travailleuse, ambitieuse, jalouse de son indépendance financière, remet le genre au goût de l'Amérique actuelle tout en l'inscrivant dans le folklore jazz et vaudou de La Nouvelle-Orléans des Années folles.
L'idée est séduisante, et le film commence sous de bons auspices par une présentation du personnage principal, jolie petite fille noire issue d'un milieu très pauvre, qui côtoie une insupportable gamine blonde issue d'une famille blanche richissime pour laquelle sa mère fait des travaux de couturière. Devenue adulte, la première travaille comme serveuse en économisant chaque penny pour réaliser le rêve que son père n'a pu accomplir : ouvrir un beau restaurant à La Nouvelle-Orléans. La seconde poursuit son fantasme : épouser un prince.
Sans être un ratage, le film se dégrade après cette introduction par manque d'attention aux personnages. Les situations s'enchaînent suivant une logique de catalogue. Un prince déshérité, frivole et suffisant, débarque à La Nouvelle-Orléans. La jeune blonde est en émoi, qui entend le séduire le soir même lors du bal organisé par son père pour l'occasion. Mais l'après-midi, un vilain sorcier transforme le bellâtre en grenouille et propose à son servile valet de le remplacer au bal en endossant son apparence, d'épouser l'héritière et de s'emparer de sa fortune.

Un baiser de Tiana
Espérant se délivrer du sortilège, le prince-grenouille obtient un baiser de Tiana qui ne produit pas les effets attendus : sans lui rendre son enveloppe humaine, il transforme la jeune femme, qui était à deux doigts d'acheter son restaurant, en... grenouille.
C'est sous cette forme de batraciens que Tiana et le prince, qui se vouent un profond mépris, vont s'apprivoiser au fil d'une épopée où ils gagneront le soutien d'un crocodile épris de jazz et d'une vieille sorcière du bayou, et où ils combattront ensemble des bêtes féroces, des pêcheurs sans vergogne et des esprits maléfiques.
Jouant la carte de l'humour, du fantastique, du conte de fées et du graphisme sophistiqué (pour le restaurant Art déco de Tania, où se déroulent des chorégraphies à la Bubsy Berkeley), le film ne trouve pas son ton, et sacrifie à cette profusion la teneur de son récit.
L'animation déçoit aussi, surtout dans les scènes de magie noire où interviennent les esprits du bayou - l'esthétique kitsch n'est pas des plus heureuses. Pour celles-ci, la 3D n'aurait pas été un luxe.


Deux critique beaucoup plus positives publiés sur premiere.fr :

Alors que la 3D est sur toutes les lèvres avec Avatar, Disney fait le pari de revenir à la 2D en présentant sa Princesse et la grenouille. Pari réussi ! Ce nouveau chef d’œuvre de l’animation redistribue toutes les clefs qui ont fait le succès des grands classiques du studio. Première princesse black, Tiana, incarne la jeune femme indépendante et montre enfin que Disney s’est détaché de la princesse naïve et inoffensive. A ses côtés, les autres personnages ne déméritent pas. Entre la sorcière du bayou Mama Odie, délirante à souhait, Louis un alligator avec le jazz dans le sang et Ray une luciole un peu dérangée, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Mais la palme revient tout de même à Charlotte, cette princesse haute en couleur au débit de poissonnière. Un régal dès qu’elle apparaît à l’écran. La Princesse et la grenouille prouve que les techniques les plus simples suffisent encore à vous redonner votre âme d’enfant. On en veut encore !

À rebours du tout numérique, Disney revient à ses fondamentaux : des dessins d’une beauté et d’une simplicité renversantes, une fabrication artisanale parfaitement assumée et une vivacité que la 3D n’a toujours pas atteinte. Ensuite, parce que Lasseter a importé chez Mickey la, formule qui a fait le succès des films Pixar : scénario inventif, animation démente, dialogues pleins de verve et personnages inspirés. Tiré d’un conte classique qu’il renverse complètement, La Princesse et la Grenouille est un cartoon endiablé, hilarant, mâtiné de comédie musicale et bourré de références. Déployant un sens aigu du spectaculaire (la scène de vaudou), une poésie rarement vue en animation et un don bluffant pour régurgiter des morceaux de pop culture, le film est un classique instantané. Signé par le duo responsable d’Aladdin et de La Petite Sirène, il fonctionne aussi parce que le studio se remet enfin au diapason de son époque (une princesse black, comme un effet Obama) et propose une conception du divertissement moins démago qu’avant.


On continue avec la critique du Pariscope :

Retour à la 2D avec ce 48e long métrage Disney, dessiné à l’ancienne. C’est une réussite, tant au plan de l’histoire, rythmée comme un boggie woogie, qu’à celui des personnages. Parmi ceux-ci, se démarquent Louie : cet allligator débonnaire et jazzman qui rêve d’un bœuf avec de vrais musiciens, a le look des sauriens de « Bernard et Bianca » mais la bonhommie et le swing d’un Baloo ; Ray la luciole n’a pas toutes ses dents mais un accent cajun à couper au couteau. Ajoutons-y un prince plus fêtard tu meurs et une héroïne noire très volontaire. L’humour rappelle « Merlin l’enchanteur » ou « Le livre de la jungle », les chansons (pas trop nombreuses, une fois n’est pas coutume chez Disney) collent parfaitement au tempo de l’action. Quant aux décors, qu’il s’agisse de la Nouvelle-Orléans ou d’une idyllique balade dans le bayou, ils sont magnifiques. Une belle réussite.

donc, si je comprends bien, ça sera présenté comme Là-Haut : une version BD simple et une version BD + DVD + DC ??

C'est les deux seules critiques vraiment négative que j'ai trouvé.
Si celle du monde est argumenté, bien que je ne sois pas d'accord avec elle (surtout au niveau animation et esthétique), autant celle de Télérama est pathétique car non seulement non argumenté mais reprochant des choses fausses et crachant sur Disney plus qu'autre chose...

Citation :

Il a fallu que Barack Obama accède à la Maison-Blanche pour qu'un dessin animé Disney ait, pour la première fois de son histoire, une héroïne noire

Citation :

(une princesse black, comme un effet Obama)

Du grand n'importe quoi. Franchement, c'est vraiment soulant de voir ce prétexte patout.

Citation :

Le tout emballé dans des « dessins à la main » aussi lisses, hélas, que des décalcomanies

Ils ont vraiment vu La Princesse et la Grenouille ?

Citation :

Retour à la 2D avec ce 48e long métrage Disney

C'est le 49e non ?