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| La Série des Contes Imparfaits (Fanfiction) (Premier Conte : Terminé) | |
| Auteur | Message |
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Tai magnificus
Messages : 566 Inscription : 14/05/2011
| Sujet: La Série des Contes Imparfaits (Fanfiction) (Premier Conte : Terminé) Dim 7 Juil 2024 - 4:24 | |
| La Série des Contes Imparfaits est une série de contes inspirée de l'univers des contes de fées y compris de ceux de Disney qui créent son propre univers parodique inspirée de l'oeuvre de Guillermo Del Toro avec son film Pinocchio en marionnette, c'est une série de contes qui parodient les contes de Disney en ne mettant pas en scène le conte qu'on connait déjà.
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1er Conte de la série Les Contes Imparfaits :
GABRIEL ET RAPHAEL : L'AUTRE CONTE DE CENDRILLON
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Il était une fois... NON ! On ne commence pas avec ce début. Vous connaissez tous cette introduction. Si j'ai voulu débuter en vous disant cette phrase, c'est pour vous dire que si vous avez acheté ce conte, vous vous attendez à ce que je vous raconte l'histoire de Cendrillon.
Ce conte familier que chaque petit garçon et petite fille connaissent par cœur.
L'histoire de cette petite fille devenue orpheline qui a commencé à travailler jeune et, plus tard, est devenue une souillon pour le compte d'une marâtre et de ses deux vilaines demi-sœurs. Grâce à sa marraine la bonne fée, elle a rencontré son prince charmant, l'a épousé et a vécu heureuse jusqu'à la fin des temps.
Cependant, cette fois-ci, je vais changer les règles. Pour ceux qui voulaient suivre cette histoire-là, vous pouvez arrêter le livre immédiatement. Merci de votre attention et faites-vous rembourser sur-le-champ par votre libraire.
Mais si vous êtes ici pour connaître une autre histoire que celle-ci et que vous avez envie d'en découvrir une autre, eh bien, je vous souhaite la bienvenue. À ceux qui veulent la découvrir un peu plus, par où commencer ? Eh bien, comme toujours, par le commencement évidemment !
Cette fois-ci, nous suivrons celui qu'elle va épouser à la fin : son prince charmant. Car sachez-le, lui aussi a sa première version, mais sa version diffère de celle que l'on connaît déjà. Au fur et à mesure, vous allez l'apprendre. Le prince charmant que Cendrillon aimait était un imposteur depuis le début. Et pour cela, je dois vous expliquer en quoi tout ce malentendu a viré jusqu'à son trépas.
Pourtant le conte débute comme c'est souvent le cas, lors d'une époque lointaine où deux couples vivaient séparément dans deux pièces distinctes.
Au sein du château, le couple royal attendait avec impatience la naissance de leur enfant, un fils prénommé Gabriel, destiné à devenir l'héritier de la couronne. Pendant ce temps, dans une autre partie du château, vivait un couple de domestiques pauvres, serviteurs dévoués de la royauté. Ils venaient tout juste d'accueillir leur propre fils, Raphaël.
La cour était partagée en deux : d'un côté, la noblesse célébrait la naissance du futur prince, tandis que de l'autre, les autres membres de la cour ne se doutaient pas du sort qui attendait le fils des serviteurs.
En effet, dès que le nouveau-né vit le jour, la famille royale décida de l'utiliser à des fins bien plus sinistres que la mort elle-même : il deviendrait le bouc émissaire de la cour. Presque jumeau du prince, il subirait toutes les punitions et tortures destinées à ce dernier.
Car contrairement à ce que l'on pouvait imaginer, le prince n'était ni charmant ni bienveillant. Il était vaniteux, sarcastique, et cruel.
Il n'avait rien de l'image du prince charmant qu'on s'imaginait dans le conte de Charles Perrault ou même des frères Grimm.
À chaque fois qui faisait une bêtise devant ses parents, son professeur et la cour royale, Raphaël recevait les pires punitions à la place du prince Gabriel.
Heureusement pour lui, il n'était pas un orphelin, il avait ses parents qui était très proche et qui habitait dans une petite maisonnette qui changeait de pièce à chaque fois, de lits à la salle à dîner jusqu'au salon.
Ils pouvaient se le payer, grâce à l'argent récolté pour tout le dur travail qui devait travailler du matin jusqu'au soir.
Raphaël ne jugeait jamais le dur travail qui devait en étant la bouc émissaire royale du prince, et pourtant il rêvait d'être à la place de ce prince ingrat qui ne pensait qu'à sa petite personne.
Il s'imaginait être dans ses talons, de rencontrer la perle rare de trouver sa princesse, se marier, être le plus riche et le plus aimé des rois dans le monde, mais ça il ne savait pas encore que le destin qui vivrait allait changer, dans sa vision qui imaginait pas dès le départ.
Les années avaient passées à ce moment-là, le prince venait d'atteindre sa majorité, contrairement à l'image qui laissait paraître, le roi n'était pas de gaieté de cœur, il laissait son peuple dans la pauvreté alors qui voulait du pain pour se nourrir et de l'argent pour ainsi gérer la crise économique qui sévissait partout dans le pays.
Alors que le roi surtaxait les taxes de son peuple, la reine partait très souvent vers les boutiques de mode pour acheter une quantité incroyables de robes flamboyantes et de bijoux somptueuses qui valait très chères.
Durant ce temps, les domestiques, les femmes de chambres et les valets devaient garder le silence sur ce que vivait son peuple, si ça se savait, les conséquences pouvaient être terribles, pour que leurs ennemis prennent d'assauts le pays et le fasse disparaître.
Au moment où je vous écris ces lignes, le Prince Gabriel était forcé par l'éthique royale de se marier avec une princesse de sang royale.
Car qui dit royauté, dit richesse immense et possession des richesses d'une autre famille royale, afin d'accroître sa fortune dans l'échiquier de la noblesse.
Même si sa dette était moindre que celle de sa propre famille royale et de son royaume, il était satisfait que sa famille la rachète. Ainsi, ils seraient à leur merci et pourraient s'emparer du nouveau royaume, s'installant sur le trône tout en profitant de leur ancienne gloire et de leur fortune.
La cour entière se préparait pour ce grand événement prestigieux. Gabriel se sentait prêt et fringant, prêt à courtiser la première venue.
Pendant ce temps, les domestiques, les servantes, les valets et les cuisiniers s'investissaient corps et âme dans ce projet d'envergure.
Les enfants, qui n'avaient que peu ou pas d'emploi fixe, observaient attentivement les préparatifs de cette grande soirée.
Parmi eux, un jeune nourrisson était gardé par une adolescente de 13 ans. Du haut d'une palissade, il contemplait le magnifique spectacle qui allait se dérouler.
Cependant, ce jour-là, alors que le prince Gabriel passait près de là, une des cruches retenant une plante menaçait de tomber sur sa tête.
Raphaël, voyant le pot, s'efforça de l'empêcher d'atteindre le prince Gabriel. Sinon, c'était lui qui subirait les sévices à sa place, car il serait durement puni.
Un autre domestique tenta également de distraire le prince pour éviter qu'il ne soit touché, car il ne voulait pas non plus être puni.
Malgré tous leurs efforts, un autre vase finit par tomber sur la tête du prince. Cette fois, il était trop tard. Heureusement, il ne fut pas blessé et le vase ne fit que rebondir dans la même pièce.
Pour Raphaël, craintif à l'idée d'être fouetté à nouveau à la place du prince, l'avenir semblait sombre.
Il tenta de sauver la vie du prince, mais lorsque celui-ci reprit conscience, il se comportait comme un enfant de 4 ou 5 ans.
Amnésique, le roi et la reine décidèrent de ne pas exposer leur futur souverain dans cet état devant la future souveraine du royaume.
Ils refusèrent de changer la date du bal, malgré les suggestions d'annulation et de report. La cour dut donc faire face à un autre défi.
On disait que Raphaël ressemblait tellement à l'image du prince Gabriel qu'il pourrait le remplacer. Il suivit un cours accéléré pour devenir le remplaçant du prince héritier à la cour royale.
Pendant ce temps, dans une pièce cachée, on tenta de rétablir le prince, qui était encore inconscient après avoir perdu connaissance.
Raphaël apprit les mœurs et coutumes de la cour royale, se préparant ainsi pour le grand bal du soir.
Après une journée mouvementée, le moment tant attendu arriva...
Raphaël devait vivre le bal en tant que prince consort, cherchant la femme de ses rêves. Le choix devait être judicieux et juste.
Il ne voulait pas d'une femme snob, ignoble, agaçante, ignorante ou dégoûtante.
Le choix lui revenait, et ce n'était pas sa compagne personnelle qui devait décider.
Une mère et sa fille se présentèrent aussitôt devant lui. C'était la marâtre de Cendrillon et sa fille, Anastasie.
"Voudriez vous rencontrer ma fille ?" lui demanda-t-elle. "Elle est folle de vous depuis le premier jour."
Anastasie, maladroite et gênée, tenta de prononcer son nom et de trouver les mots justes. Raphaël la dévisagea dès le premier regard.
Parmi toutes les jolies princesses du royaume, une seule toucha directement le cœur du prince remplaçant.
C'était une jeune fille aux cheveux blonds dorés, vêtue d'une splendide robe de bal bleue qui scintillait comme un diamant brut. Ses pantoufles de verre semblaient la faire venir d'un pays inconnu, même la marâtre et sa fille ignoraient son identité.
En tout cas, Raphaël avança devant elle, tenta de faire la révérence et la choisit comme sa future princesse.
Je ne vais pas aller plus loin, pour l'instant car si vous connaissez cette partie, vous allez trouver directement que ce serait du copier-coller au conte en lui-même tel que l'on connaît déjà
Évidemment, lorsque cette princesse qu'on connaît sous le nom de Cendrillon, entendit le premier coup de minuit, elle se dépêcha pour repartir avant le dixième coup résonne dans le palais, pour que sa belle-mère s'en prendrait à elle par la suite.
A ce point-ci de l'intrigue, Raphaël découvrit en cours de route, une des deux pantoufles de verres que sa bien-aimée lui avait laissée.
Il aurait voulu la retrouver mais hélas, comme il savait qui n'était que le bouc émissaire royal et non le vrai prince qui était en vérité : méchant, ricaneur, narcissique et méprisant.
Pourquoi il resterait à ses côtés, alors qu'elle vivrait une vie triste et misérable ? se disait il, elle ne souhaiterait pas vivre une vie normale en compagnie d'un mari honnête et pauvre sans qui est le droit à la beauté, à une vie princière et ayant une fortune colossale sous le dos des concitoyens ?
Et pourtant, il n'avait droit sauf de subir d'horribles sorts et à vivre de cruels châtiments.
Alors que ce dernier étant malade en souffrant de douleur dans sa chambre, Raphaël revenait dans ses appartements dans le doux parfum du matin pour aller se coucher, en disant à ses parents qu'il était amoureux de la princesse qui venait tout juste de rencontrer, ayant choisit la perle rare qui lui plairait le plus.
Après une journée de congé éreintante, des soldats et des représentants de nombreux pays souhaitaient obtenir des réponses concernant l'annonce de l'heureuse élue du (pseudo) prince charmant qui l'avait rencontrée et était tombé amoureux d'elle.
Cependant, notre vrai prince charmant, Gabriel, après une nuit difficile, fut réveillé en sursaut par les gardes. Il se sentait mal en cette journée qui annonçait son futur anniversaire.
Pensant que personne d'autre que les personnes concernées de la cour royale n'était au courant, Gabriel fit croire aux membres de la cour qu'il faisait la grasse matinée au lieu de se mettre au travail.
Tandis que Raphaël était prêt dès l'aube au cas où le prince aurait une commande à lui faire exécuter, ce dernier ne savait absolument rien de sa délicieuse promise qui lui avait été choisie.
Il fit croire qu'il faisait la grasse matinée devant les gardes abasourdis, supposant qu'il avait fait le plus magnifique des rêves. Mensongèrement, il raconta qu'il avait rêvé de sa merveilleuse promise, qui allait bientôt devenir sa reine.
Les soldats étaient éblouis, tandis que le roi et la reine semblaient croire à cette histoire. Ils suivirent cette merveilleuse décision.
Ce matin-là, le prince ne se pressait pas, car il se fichait royalement de cette fille. En comparaison, Raphaël, éperdument amoureux, voulait la retrouver le plus vite possible avant que le prince ne la découvre.
L'un des courtisans s'adressa au prince : "Mon prince, vous dites avoir trouvé quelque chose appartenant à la princesse ?"
Gabriel, ne sachant pas ce que c'était, pointa son bouc émissaire royal, qui tenait avec lui une pantoufle de verre.
Le prince annonça : "Verre, Verre. Oui, c'est ça. Celle qui pourra porter cette pantoufle deviendra ma femme, portera la couronne royale et deviendra ainsi princesse de sang royal."
La cour royale fit l'annonce officielle, et le roi ajouta : "Tel sera annoncé par la cour royale."
Cependant, Gabriel avait un plan diabolique. Il avait vu des doigts crochus et offrit une malicieuse surprise à celle qui deviendrait sa future princesse.
Ne sachant pas que ce plan sordide était devant la famille royale, Raphaël se lança dans la recherche de cette idée.
Croyant que le prince Gabriel était trop dupe pour s'en rendre compte, Raphaël partit dans son temps libre pour en apprendre davantage sur ce plan foireux.
Le prince Gabriel, pensant que Raphaël ne verrait aucune obligation à lui cacher la vérité, continua son récit dans la plus grande digression. Après avoir faussement fait croire qu'ils se seraient mariés (ce qui était véritablement faux), il raconta qu'elle deviendrait l'esclave des autres, construisant son somptueux palais dans les montagnes... pour travailler POUR TOUJOURS.
Raphaël n'en crut pas ses oreilles. Gabriel était un tyran, un homme complètement dangereux. Il allait mettre cette bague au doigt de la princesse, la conduisant vers un lieu d'esclavage où elle vivrait une vie malheureuse pour le reste de ses jours.
Pour Raphaël, ce plan n'avait aucun sens, il était sans fondement et ne valait pas la peine.
Ainsi, Raphaël devait agir dans la plus grande discrétion possible et retrouver cette princesse avant qu'il ne soit trop tard.
Il dit à son maître qu'il allait entreprendre une longue route dans le royaume pour partir à sa recherche, dans l'espoir de la prévenir au cas où il la trouverait.
(Même si, pour vous, chers lecteurs, ce que je m'apprête à vous raconter concernant la course contre la montre peut sembler ridicule, imaginez dans vos têtes que le prince lui a donné son accord pour la retrouver, même si cela me semble inconcevable que Raphaël ferait tout cela pour la sauver, d'accord ?)
Après une longue journée chargée à retrouver sa délicieuse promise, il se retrouva perdu, coincé dans une forêt dense et difficile à traverser.
C'est alors qu'en sortant de cette forêt, il arriva à piétiner le jardin d'un splendide château où poussaient des fruits et des légumes.
Quelle personne sainte d'esprit aurait conçu un tel palais pour nourrir tout un peuple ?
Malheureusement, à peine avait-il découvert ce lieu que, lorsqu'un caillou tomba sur la tête de Raphaël, il chuta dans la salle où se trouvait l'un des chevaux empruntés au roi.
"Qui ose entrer dans les terres de la baronne de Chénier-le-Bourg et saccager le jardin que je m'occupe depuis très longtemps ?", s'exclama une pauvre servante. Elle était endormie sur de la sciure, en train de lire des livres devant le feu de cheminée qui lui servait de lieu de repos, couchée dans le foin.
Cette dernière pointait un tire-roche, tandis que Raphaël s'était blessé à l'œil gauche.
"Qui êtes-vous pour me parler sur ce ton ?", lui dit-il.
Mais alors qu'il allait découvrir qui elle était, une voix au loin retentit...
"Cendrillon, Cendrillon, où es-tu ? On attend que tu nous serves !"
"Votre nom est Cendrillon, n'est-ce pas ?", lui dit-il, avant qu'elle ne le coupe en lui disant...
"Mon nom est Sandrine Delamarre, mais comme il ose imaginer que je ne suis qu'une pauvre servante qui nettoie chaque saleté que la baronne, une vraie marâtre à mes yeux, et ses vilaines demi-sœurs laissent derrière elles, il me surnomme Cendrillon, pour me réduire à je-ne-sais-quoi !"
"Ah, je vois !"
"Franchement, regardez-moi. Quel homme oserait épouser une souillon ? Même le prince qui m'a fait danser n'aimerait pas une femme ordinaire, autre que moi."
"Beaucoup d'hommes vous aimeraient", dit-il. "Même les princes charmants de ce royaume seraient prêts à tout pour une souillon."
"Vous ne connaissez pas la baronne. Si elle vous voit, elle vous jettera en pâture, je sais ce que c'est que de ne pas respecter les règles."
"Ah oui !"
"Si je parle à un seul homme, un seul, elle m'a déjà jetée dans une cave sans lumière, devant les souris. Heureusement, elles ne m'ont pas dévorée. Elles m'ont aidée jusqu'au bout à garder espoir et à ne pas sombrer dans le désespoir."
"Cendrillon, arrête de jacasser et viens nous servir, on attend !"
"Excusez-moi, je dois aller travailler !"
Alors qu'elle partait servir le repas à sa marâtre et à ses deux vilaines demi-sœurs, Raphaël se dit qu'il fallait trouver un moyen de gagner sa confiance, sans que cela ne tourne au malentendu entre eux. Il devait lui faire comprendre qu'elle était la prunelle de ses yeux et qu'elle ne devait pas se laisser berner par son pseudo frère jumeau.
"Comment réussir cela ? En adoptant un contre-emploi."
Il décida de rester auprès de son prince charmant
(À suivre prochainement) - Spoiler:
Dernière édition par Tai magnificus le Mer 28 Aoû 2024 - 3:41, édité 1 fois |
| | | Tai magnificus
Messages : 566 Inscription : 14/05/2011
| Sujet: Re: La Série des Contes Imparfaits (Fanfiction) (Premier Conte : Terminé) Mer 28 Aoû 2024 - 3:39 | |
| (Suite du conte)
Le lendemain, la nouvelle se répandait dans tout le royaume concernant la recherche de la future promise du prince.
Évidemment, Raphaël s'attendait à ce que la marâtre et ses deux vilaines demi-sœurs soient au courant. De même, sa délicieuse Sandrine attendait l'arrivée du prince charmant.
Il pensait que Sandrine se ferait belle, croyant qu'elle allait le faire sortir de cet horrible endroit et lui enlever ce terrible fardeau.
Pour espérer que Gabriel et sa suite ne la découvrent pas, le piégeant ainsi dans son propre jeu, Raphaël décida de travailler à mi-temps. Le matin, il serait au côté de son bourreau, et l'après-midi, il essaierait de fréquenter sa belle Sandrine, dans l'espoir qu'elle ne tombe pas dans le piège du malentendu.
C'est ainsi qu'un matin, il réussit à changer les cartes de direction, espérant qu'elle ne les trouverait jamais.
Pendant ce temps, le prince Gabriel et sa garde personnelle prenaient une autre direction, laissant Raphaël libre l'après-midi.
Ce jour-là, Sandrine s'occupait pleinement de son jardin. Son potager, rempli de légumes, faisait le bonheur de son patelin. Elle s'occupait d'une racine bien particulière : la pomme de terre.
Raphaël se demandait pourquoi elle cultivait un légume apparemment incomestible, un réel poison qui pouvait empoisonner quiconque oserait le goûter.
Sandrine lui expliqua qu'elle avait entendu parler d'étrangers en partance vers l'Amérique qui avaient découvert cette racine comestible au sein de nombreuses communautés sud-américaines. C'était un secret que notre bon prince ne connaîtrait jamais, car personne au sein de son escadron n'avait eu la conscience tranquille d'en croquer une et de la savourer pleinement.
Raphaël et Sandrine passèrent tout un après-midi à planter cette étrange racine, qui semblait être de la vermine pour les chats plutôt qu'un aliment.
Mais Sandrine insista pour qu'ils essaient d'en manger une. Elle recommanda de ne pas en manger une autre après.
Insistant à sa demande, Raphaël décida de suivre son conseil. Il décida d'en croquer une. Mais attention, Sandrine lui dit d'abord d'attendre, car elle devait bouillir. Avant cela, il faudrait qu'il la pèle avec un simple couteau de cuisine.
Seulement voilà, Gabriel ne savait pas peler une pomme de terre. Sandrine tenta de lui montrer comment couper une pomme de terre entre ses mains, faisant monter la chaleur de l'amour entre les deux.
Ainsi, ils pelèrent ensemble les pommes de terre pour les mettre dans un chaudron. Après une demi-heure, les pommes de terre enfin cuites étaient prêtes à être mangées.
Croyant qu'il aurait peur du goût, Sandrine ajouta du beurre de son jardin sur la pomme de terre. Raphaël prit l'ustensile qu'on lui avait donné, une petite dague pour couper la patate. Il mit un morceau dans sa bouche et aussitôt fit semblant d'être raide mort.
Sandrine pensa qu'elle avait fait une erreur en lui faisant manger cette pomme de terre par mégarde. Elle tâta son pouls et Raphaël lui dit alors : « Embrasse-moi pour me ressusciter ».
Sandrine lui donna une petite tape sur la joue, signe d'une blague amoureuse, en lui disant : « Hé, gros bêta, arrête de faire le grand jeu et mange ton repas avant que ça refroidisse ». Les deux éclatèrent finalement de rire de bon cœur.
Un certain bonheur caché s'entremêlait entre les deux tourtereaux, jusqu'à ce que les cloches de l'église retentissent. C'est à ce moment que Raphaël se dit qu'il devait repartir, espérant revenir le plus rapidement possible le lendemain après-midi.
Tout comme sa promise, il repartit avec son cheval, laissant derrière lui un soulier en signe qu'elle puisse savoir de qui il s'agissait, celui qu'elle avait aimé ce jour-là.
Chevauchant adroitement avec son cheval sans revenir en arrière, ce fut la dernière fois qu'il la reverrait telle qu'on la percevait autrefois. Car le lendemain, tel serait le destin qui les attendrait au petit matin.
Cette nuit-là, il rêvassait d'elle en valdinguant tout droit vers les étoiles, dans l'espoir que ce doux moment se répéterait à nouveau sous un meilleur jour.
Mais ce matin-là, son père était incapable de le réveiller jusqu'à ce que son œil droit fasse un cliquetis et qu'il se réveille en sursaut, suite à la tentative de le réveiller.
Raphaël se demanda : « Pourquoi m'avoir tenté de me réveiller ? »
Son père lui annonça qu'il devait partir immédiatement, car sa copine allait bientôt croiser le fer avec son futur prince charmant. S'il ne se dépêchait pas, le vrai prince charmant Gabriel gagnerait.
N'ayant pas pris son déjeuner, Raphaël se dépêcha pour retrouver Sandrine. Il vit au loin un carrosse, une partie de la garde du prince charmant, prête à faire essayer la fameuse pantoufle. Mais au loin, il tenta de lui crier avec ses mains haut et fort :
« SANDRINE, C'EST UN PIÈGE, NE METS PAS CETTE PANTOUFLE DE VERRE, C'EST MOI, GABRIEL ! CE N'EST PAS LUI, LE PRINCE ! »
Inutile de lui crier après... insista un chef de garde qui avait été témoin de l'orchestration... « en essayant de t'immiscer dans les affaires du prince, tu viens de recevoir ton arrêt de mort. Tu vas subir la punition ultime pour t'être mêlé aux projets du futur roi de France... enfermez-les ! »
« SANDRINE, NE M'ABANDONNE PAS, SANDRINE, SANDRINE... »
Raphaël fut ainsi envoyé dans un carrosse-prison pour être conduit dans les catacombes du château. Il avait osé s'immiscer dans les affaires royales. Il fut fouetté plus de 100 fois dans le but de le tuer, mais heureusement, cela ne l'empêcha pas de survivre.
Tandis que Sandrine se préparait adroitement pour son futur mariage royal en compagnie de son futur prince charmant, elle imaginait sa vie future, pleine de joie et de bonheur, en devenant une princesse royale. Peut-être un jour deviendrait- elle même reine du royaume de France.
Raphaël savait que tôt ou tard, elle courrait tout droit vers un grave danger. Le lendemain, lorsque le jour de son mariage sonnerait, elle enfilerait sa longue robe blanche pour épouser le prince Gabriel.
À ce moment-là, alors que pour Raphaël, il n'y avait plus vraiment d'espoir de pouvoir sauver sa vie, il vit apparaître de drôles de petites créatures qui grignotaient le fond de la cellule. Raphaël se demandait ce que c'était...
C'étaient deux petites souris mâles, et elles n'étaient pas seules. Elles étaient accompagnées d'autres souris femelles, les amies de Sandrine (Cendrillon), ainsi que d'un couple d'oiseaux et de deux écureuils.
Évidemment, Raphaël ne savait pas parler la langue des animaux, contrairement à sa copine Sandrine. Cependant, ces créatures étaient venues à son secours. Apparemment, elles savaient que Raphaël était le véritable amoureux de Cendrillon, et que Gabriel n'était pas son vrai prince charmant. Gabriel n'était qu'un imposteur, totalement mégalo, fou et dangereux.
Alors, ils se mirent au travail pour le libérer avant le début de son mariage. Les autres petits animaux se mirent également en route, en compagnie d'un mystérieux personnage sous une cape bleue. Ils travaillèrent ensemble pour déjouer ce faux mariage, sans que les gardes ni la famille royale ne s'en aperçoivent.
C'est au cours de cette dernière nuit qu'il devait agir rapidement, avant que le soleil ne se lève.
Après une douce et longue nuit, le soleil se leva, tandis que des milliers de gardes se tenaient prêts, au cas où le mariage truqué serait bientôt découvert.
Seuls ces derniers, accompagnés des gardes et de la famille royale, avaient accès à la passerelle. Le peuple, quant à lui, restait à distance.
La cérémonie de mariage débuta tôt ce matin-là. Raphaël attendait, encore somnolent, d'être libéré de sa cellule. La porte finit par céder, et il put enfin s'échapper. Il réfléchissait à un plan pour sauver Sandrine.
Dans un endroit secret du palais, sans issue apparente, le prince Gabriel attendait devant le curé, prêt à accueillir sa délicieuse et fausse promise, ou plutôt (je devrais garder le secret avant de vous révéler l'événement grave qui l'attendait).
Le moment crucial arriva : Sandrine apparut dans sa robe de mariée, et le prince Gabriel lui annonça son horrible destin.
La marche nuptiale se transforma en une musique discordante. On ignorait ce qui était arrivé à l'organiste, mais ni Raphaël ni les petits animaux de la forêt ne voulaient de cette mélodie ce matin-là.
Le curé intervint : « Eh bien... si la marche n'a pas lieu, nous nous contenterons de cela. »
Sandrine aperçut derrière elle des esclaves que le prince avait amenés, dans le but qu'elle les suive après la cérémonie. Elle s'exclama :
« Quelle mauvaise blague me faites vous ! » dit Sandrine.
Le prince Gabriel lui révéla : « Vous croyez réellement que j'allais vous épouser, mais c'était faux. Sachez que vous faites désormais partie de mon horrible plan. »
« Quel plan ? » demanda-t-elle.
« Celui de devenir l'une de mes esclaves, chargée de construire mes futurs palais », répondit le prince avec horreur.
Sandrine répliqua : « Vous vous trompez lourdement ! Avant même le divorce, je vous annonce que cela est impossible, mon cher prince. »
« Eh bien, je suis désolé de vous l'apprendre, mais c'est inévitable. Votre marâtre a accepté de vous donner comme mon esclave. Après tout, une souillon n'a aucun droit en France », conclut le prince.
Alors à ce moment-là, elle lui dit : Mais lors du bal, vous me disiez que vous m'aimiez ?
Alors, à ce moment-là, elle lui dit : « Mais lors du bal, vous me disiez que vous m'aimiez ? »
« Moi, t'aimer ? » (ricanant méchamment) « Qui aimerait un crapaud dans une chaussure ? »
Ainsi, Sandrine donna une claque en plein visage à l'horrible prince. Celui-ci s'apprêtait à mettre l'anneau à une esclave, tentant de la violer sur le sol de l'église. Le curé commença alors son sermon, se débattant directement contre lui.
« Prince Gabriel, accepteriez vous qu'elle devienne votre esclave à tout jamais ? »
« Bien sûr ! »
« Et toi, Cendrillon, veux tu être condamnée pour cet homme ici présent ? »
« NON ! JAMAIS DE LA VIE ! »
Le prince insista : « Accepte, sinon la mort t'attend. Tout comme mon bouc émissaire, Raphaël ! »
« Qui est Raphaël ? »
« MOI ! » Raphaël apparut enfin pour la délivrer.
Sandrine fut surprise d'apprendre que le pseudo prince charmant, avec qui elle avait dansé et qu'elle avait aimé, était également un imposteur.
« Raphaël ! » dit Gabriel, « te voilà prêt à assister à ton propre trépas. Qu'elle accepte ou non, elle restera quand même mon esclave. Tôt ou tard, tu mourras comme elle », ricanant ainsi le méchant prince.
« Sandrine, t'a-t-il fait du mal pendant ce mariage ? »
Elle hocha la tête pour dire oui !
« Alors c'est toi qui mourras, pseudo prince nonchalant ! »
Mais avant cela, le prince emmena ses gardes pour tenter de combattre, dans l'espoir d'anéantir Raphaël et de provoquer sa propre mort.
Raphaël n'avait aucune chance, jusqu'à ce qu'il lance une petite dague qui libéra tous les esclaves de leurs chaînes.
- "Venez avec moi !" dit Raphaël, "devenez mon armée !"
Cependant, les esclaves étaient désarmés, jusqu'à ce qu'un écureuil, faisant signe de la main, leur montre une couverture noire sous laquelle se trouvait tout un assortiment d'armes prédestinées pour eux.
Suite à cette découverte, le chef des esclaves s'exclama en criant : "AIDONS LE BOUC-ÉMISSAIRE ROYAL !"
À ce moment-là, les esclaves, désormais libérés, se lancèrent à l'attaque contre l'horrible garde royale du prince Gabriel, armés d'épées. Ils se battaient avec vaillance et anticipaient les moindres gestes pour infliger une leçon bien méritée.
Même les petits animaux amis de Cendrillon se joignirent à la bataille, lançant les restes du buffet offert lors du mariage sur les gardes, le mauvais prince et la famille royale, cherchant à les blesser et à les réduire à la défaite.
Mais le prince Gabriel ne se laissait pas vaincre. Il emporta Sandrine avec une petite garde personnelle dans une autre pièce du château, dans l'intention de réussir son plan parfait et de tendre un horrible piège à son véritable amoureux.
Raphaël tenta de les rattraper, les poursuivant jusqu'en haut de la tour où les cloches de l'église sonnaient.
Il gravit les escaliers pour rattraper le prince, qui venait de kidnapper Sandrine en compagnie du curé et de la garde personnelle qui les accompagnait.
Le prince et les autres étaient enfermés dans la chambre du curé, cherchant à mettre fin à la cérémonie. Sandrine continuait à se débattre contre le prince et ses horribles gardes, qui tentaient en vain de lui enfiler une horrible bague d'esclave. Elle mordait quiconque osait approcher son doigt.
En compagnie de ses gardes personnels, le prince Gabriel ordonna au curé de répéter sa dernière phrase, espérant qu'elle accepterait finalement son choix horrible, abandonnant tout espoir d'être sauvée.
Malgré cela, elle refusait systématiquement, répétant sans cesse son refus. La bataille entre Sandrine, les gardes et le prince continuait, jusqu'à ce qu'ils parviennent à lui enfiler la bague de force.
Mais Raphaël ne renonça pas. Seul, il tenta de fracasser la porte pour entrer dans la chambre.
Alors qu'il allait réussir à entrer, Gabriel força le curé à répéter : "MARI ET FEMME, DITES MARI ET FEMME !"
Le curé répondit : "Mari et Femme", sans comprendre la raison exacte de la demande du prince.
À ce moment-là, Raphaël entra finalement pour empêcher ce mariage. L'un des gardes se plaça derrière la porte et l'assassina d'un coup de dague en plein cœur.
Sandrine, horrifiée, assista aux derniers instants de son amoureux. Elle s'agenouilla devant lui, le serrant fort dans ses bras. En regardant le visage de l'homme qu'il venait de tuer, elle lui cracha au visage en criant : « ASSASSIN ! »
Désespérée, elle voulut se suicider avec l'arme de son mari, mais on la lui arracha des mains. Heureusement, elle avait également une dague à portée de main. Elle observa Raphaël mourir, tandis qu'il l'avertissait qu'elle le rejoindrait bientôt. Elle le regarda une dernière fois, son tendre époux.
« Désolé, Sandrine, j'aurais dû te dire que je n'étais pas le vrai prince royal », murmura Raphaël.
« Non, c'est moi qui aurais dû le deviner, Raphaël. C'est toi que j'aime. Je veux mourir avec toi. Ma vie sans toi semble impossible. Je veux que ce soit toi, mon vrai prince charmant. C'est toi que je veux épouser, pas lui. »
Sandrine éclata en sanglots et s'apprêtait à se suicider aux côtés de son époux. Mais elle remarqua quelque chose d'étrange : le sang qui jaillissait du cœur de Raphaël n'était pas du vrai sang. Ce qui s'échappait de sa chemise était de la purée de pommes de terre.
Elle réalisa alors que Raphaël n'était pas vraiment mort. Elle tenta de le réveiller et lui montra que c'était la purée de pommes de terre dans son cœur qui lui avait sauvé la vie. Il était bel et bien en vie, pas encore mort.
Mais ce n'était pas la seule surprise : la bague qu'on avait tenté de mettre à Sandrine avait explosé et était complètement détruite.
Finalement, le plan du prince avait échoué. Raphaël avait réussi à échapper à la mort. Cependant, Sandrine et Raphaël s'étaient fait dérober leurs armes alors qu'ils tentaient de les arrêter.
Ainsi, Raphaël et Sandrine étaient à la merci du prince qui leur dit : « Dites bonjour à Dieu de ma part ! » Alors qu'il s'apprêtait à les tuer, le prince reçut un coup de baguette magique qui avait presque la force d'une épée. Ce coup mit fin au règne du méchant prince, qui tomba finalement dans les pommes et fut vaincu.
Mais qui était cette étrange personne aux costumes bleus qui venait les sauver ? C'était la bonne fée marraine de Cendrillon, évidemment !
À ce moment-là, les esclaves libérées arrêtèrent la garde personnelle du prince, ainsi que le curé, condamnés pour avoir été témoins de ce crime crapuleux.
Les cloches de l'église sonnèrent dans tout le château, et aussitôt, les royaumes voisins se préparèrent à envahir le royaume pour prendre le contrôle et éliminer les criminels qui avaient tenté d'empêcher ce mariage horrible de voir le jour.
La bonne fée marraine indiqua au couple un passage secret menant à la sortie, afin qu'ils puissent fuir cet endroit épouvantable et atteindre la limite du pays pour enfin trouver leur liberté.
Un carrosse les attendait, à l'origine des animaux transformés en garde personnelle de la princesse. Le couple put s'enfuir loin de ce royaume affreux et entamer un long périple vers la liberté, où ils seraient à l'abri de la famille royale et de leur propre garde personnelle.
Pendant ce temps, le roi et la reine, complices des caprices de l'horrible prince, de sa garde et des autres complices, se demandaient quel châtiment ils allaient subir après cette dure matinée...
Mais rassurez-vous, les enfants, ils ne sont pas morts, contrairement à tout ce que vous venez de lire. Je vous rappelle que nous sommes dans un conte imparfait, mais considérez cela comme une réadaptation d'un vieux conte pour enfants. Mais alors, quel sort leur est-il arrivé ? Je vais vous le dire, juste après notre sponsor, la nouvelle crème pour la peau : « Parfum d'une fée »...
Vous ne voulez pas le savoir ? Eh bien, tant pis ! Voici donc la conclusion de notre histoire.
Un an s'était écoulé. La royauté était devenue une république. Le chef des esclaves était devenu le maire de ce royaume, redressant les finances et assurant que tout le monde avait du pain et de la nourriture. Plus personne dans le royaume ne mourait de froid ou de faim. Il n'y avait plus de couronne royale, plus de châteaux, plus de prince, plus de roi, ni de reine, ni même de princesse couronnée dans le palais royal.
Le vilain prince, le roi et la reine avaient perdu leurs couronnes royales. Ils étaient devenus des guides touristiques, faisant visiter leur ancien palais royal aux visiteurs découvrant l'endroit pour la première fois.
Heureusement, ils avaient désormais un appartement où ils vivaient. Ils n'étaient pas si malheureux, et parfois ils songeaient encore à leurs gloires passées. Leurs travaux n'étaient pas aussi exigeants qu'on pourrait le penser.
Pendant ce temps, la marâtre de Cendrillon et ses deux vilaines demi-sœurs étaient devenues femmes de ménage dans un autre royaume lointain. Elles partirent vers les Amériques, espérant y trouver un autre mari riche. Cependant, cela ne leur arriva jamais, et elles ne retrouvèrent jamais le bonheur parfait qu'elles avaient connu à l'époque.
Mais alors, la dernière question à laquelle je peux répondre concernant le sort de Raphaël et Sandrine est assez éloignée de ce que l'on pourrait imaginer. Contrairement à tous les contes de fées existants, ces derniers ne voulaient pas devenir les nouveaux rois et reines de France. Ils avaient trop vu de choses dans la principauté et voulaient tout oublier de cette partie de l'histoire. Contrairement à ce que tous les conteurs ont raconté jusqu'à présent, voici ce qui se passa ensuite...
Après leurs mésaventures rocambolesques, Sandrine et Raphaël s'établirent ensemble dans les Alpes françaises. Ils construisirent leurs propres cabanes en haut des montagnes, aidés par le peuple. Ils créèrent un jardin où poussaient des fleurs, des fruits et surtout des pommes de terre. À chaque visiteur, ils faisaient essayer cette étrange racine, méconnue jusqu'à ce jour, qui devint célèbre.
Aujourd'hui, leurs enfants et petits-enfants continuent de perpétuer cet héritage. Ils survécurent jusqu'à un âge avancé.
Si cette version du conte de Cendrillon vous semble invraisemblable, sachez que si vous visitiez cet endroit un jour, avec ses longues montagnes et son grand jardin, vous comprendriez. Ce conte survivra bien au-delà du simple baiser sur la bouche du couple, jusqu'au firmament des étoiles filantes.
FIN
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