Avalonia, l'Étrange Voyage [Walt Disney - 2022]

Voici Jaeger Clade !

Jaeger Clade, Jaeger Clade
Au grand jamais à la panique, il ne cède
Conquérant, flamboyant
Il affronte tous les dangers, modèle de virilité, Jaeger Clade

Le seul et l'unique !
Tiens, qui donc se trouve à ses côtés ? Mais oui, ce n'est autre que son bambin bondissant, Searcher.

Searcher Clade, Searcher Clade
Toujours là si on demande son aide
Volontaire comme son père
Plus frêle et moins athlétique, il adore la botanique, Searcher Clade

Ensemble, nos deux aventuriers sont appelés à trouver enfin un passage à travers ces sommets infranchissables.
Quel qu'en soit le prix.

Toutes les montagnes peuvent s'écrouler
L'océan se déchaîner, ils s'entraident
C'est les Clade, au grand jamais ils ne perdent
C'est les Clade !

C'est les Clade, c'est les Clade
Que les clameurs et bravos précèdent
Audacieux, généreux
Ils affrontent toutes les tempêtes quand il s'agit de conquêtes, c'est les Clade

Relevant les défis à chaque aventure
Ils affrontent les dangers, c'est une famille de vrais durs

C'est les Clade, c'est les Clade
Les plus grands honneurs, on leur concède
Très puissants et vaillants
Bravant des mondes effrayants, ils unissent petits et grands, c'est les Clade

Agriculteurs, explorateurs
Chantons tous ensemble pendant l'intermède
Pour les Clade, vive l'aventure et l'entraide
C'est les Clade !

aventure intérieure

J'ai bien aimé perso que le père, qui en apparence semble être un père "parfait" qui déteste son propre père et veut absolument être différent de lui vis à vis de son fils, se rende compte qu'il faut la même chose que son père : à savoir attendre de son fils qu'il suive la même voie que lui.

J'ai bien aimé l'univers dépeint même si je regrette qu'on ne passe pas plus de temps dans la ville que je trouve intéressante, toute comme le design des véhicules.

Le vrai sujet du film tourne autour de la relation grand-père - père - fils. Un grand-père qui arrive assez tôt dans l'aventure alors que je m'attendais à ce qu'il serve juste vers la fin. J'ai apprécié tout comme j'ai apprécié qu'on ait un personnage gay et qu'on en fasse pas un sujet central servant de révélation. Ici le personnage se questionne plutôt sur ce qu'il veut faire dans la vie. La mère ne s'étonne pas que son fils aime un autre garçon. Pour moi, Ethan est simplement un ado classique, limite moins énervant que d'autres ados dans d'autres films. Les discussions familiales ne freinent pas forcément la progression de l'aventure même si je reprocherais au film de se reposer sur un type d'environnements en particulier sans surprendre ensuite. Les créatures sont un peu plus amusantes et il y a 2-3 scènes sublimes grâce à certaines créatures, donnant un peu de magie à l'ensemble.

J'ai apprécié l'approche écologique parce qu'au final, elle n'est pas tant surligné que ça. Ici, tout le monde puise dans les ressources, même la famille. Le tout en jouant d'une métaphore avec le corps humain. Je ne trouve pas ça moins pertinent que d'avoir juste une méchante multinationale qui décimerait la nature avec, en bonus, toute une esthétique apocalyptique dans des teintes grises et marrons pour bien marquer la pollution. Néanmoins, je reprocherais quand même l'absence d'un antagoniste efficace qui empêche l'aventure de s'élever. C'est sympathique mais pas épique. La résolution se fait très facilement et sur ce point, c'est particulièrement utopiste

Au rayon des étrangetés, la mère qui passe quasiment pour un personnage secondaire.

Au fond, Avalonia m'a moins ennuyé que Buzz chez Pixar. Là pour le coup, on avait un film qui voulait à tout prix donner de la profondeur à Buzz sans jamais embrasser le plein potentiel de ce que permet le space opera. Non pas qu'Avalonia soit un concentré d'action mais j'ai quand même eu l'impression d'un petit voyage sympathique. Si il manque sans doute d'un souffle et de qualités qui amènent le film à un niveau supérieur, je ne vois pas pour autant de défauts qui m'agaceraient vraiment plus que d'autres projets. Un film tranquille.