Coucou. Ceci est une fanfiction basée sur le film d'animation La Petite Sirène ainsi, qu'en partie, La Petite Sirène [Série d'animation]. En effet, celle-ci se base sur les principes du 'What if?' et de l'UA. Pour être plus précise, elle raconte la même histoire que le film mais du point de vue d'Oursounet, un personnage ayant été créé dans la série d'animation dérivée qui, à l'origine, n'est pas dans le film mais que j'ai décidé d'inclure dans l'histoire parce que c'est mon personnage préféré de la série. Pour en savoir plus sur lui, je vous conseille vivement de regarder La Petite Sirène-Série animée: Saison 1-Episode 4: Oursounet trouvable très facilement sur D+ C'est une fanfiction que je viens tout juste de publier donc, pour l'instant, il n'y a qu'un chapitre. J'espère que ça vous plaira
Cette musique sert d'accompagnement au chapitre
Bonne lecture
CHAPITRE 1: L'épave
Dans les profondeurs de l'océan vivait le peuple des sirènes. Parmi elles, il y avait Ariel, la plus jeune fille du Roi Triton.
La jeune Princesse était sortie s'amuser avec son ami le sirois Oursounet. Il vivait seul dans une minuscule grotte. Il fallait dire que le jeune garçon était orphelin, contrairement à la Princesse qui vivait dans un très beau palais avec son père Triton et ses six soeurs Aquata, Andrina, Arista, Attina, Adela et Alana. Quand elle l'avait rencontré, Ariel, emplie de compassion et d'affection pour les personnes esseulées, lui avait proposé de venir vivre au Palais. Mais Oursounet avait refusé car il avait envie de vivre par ses propres moyens. De plus, il avait eu l'impression que s'il avait accepté, il aurait eu le sentiment d'être enfermé dans une cage dorée.
Ce qui semblait être le cas pour Ariel vu qu'elle essayait toujours de trouver une occasion pour quitter le Palais et explorer l'Océan.
Ce jour-ci était une de ces occasions. Ariel et Oursounet s'étaient rendus jusqu'à une épave ayant coulée au fond de l'océan. Il s'agissait d'un bateau humain en ruines probablement victime d'une tempête lui ayant été fatal. C'était l'endroit parfait pour trouver des objets humains. Objets qui avait fasciné Ariel depuis son plus jeune âge selon ce qu'avait dit Polochon, un poisson peureux étant également un amie de la Princesse. Oursounet ne pouvait pas savoir si cela était vrai ou non car il ne connaissait Ariel que depuis l'âge de treize ans. Quand il l'avait rencontré, elle en avait déjà quatorze. Néanmoins, il se doutait bien que Polochon avait dit la vérité car ce n'était pas la première fois que lui, Polochon et Ariel cherchaient des objets humains. De plus, elle en parlait très souvent.
Alors qu'Oursounet et Ariel étaient déjà arrivés devant l'épave, Polochon, lui, traînait la nageoire.
"-Ariel, Oursounet, attendez-moi, gémit-il
-Polochon, dépêche-toi, dit Ariel d'une voix douce mais emplie d'impatience
-Laissez-moi souffler, dit Polochon en respirant de grandes goulées d'air tout en arrivant près de ses amis, Je ne peux pas nager aussi vite.
-Oh regardez, dit Ariel en pointant l'épave du doigt, Vous ne trouvez pas ça magnifique?"
Oursounet, qui n'était pas peureux, était d'accord avec Ariel. L'épave mêlait ruines et lambeaux. Ce qui lui donnait une allure dantesque.
Mais Polochon, qui manquait de goût du risque, baffouilla
"-Si, si. Tout à fait. Mais allons-nous-en.
-Oh! protesta Ariel. Ne me dis pas que tu as l'écaillomètre à zéro?
-Moi? dit Polochon interloqué. Tu veux rire? Mais heu...L'eau est un peu humide et...je dois couver une mauvaise grippe. Vous entendez? Je tousse."
À ces mots, Polochon émit un toussotement aussi irréaliste que possible.
Oursounet ricana. Le poisson trouvait toujours des excuses plus idiotes les unes que les autres afin d'éviter le moindre danger. Mais avec une tête brûlée comme Ariel, impossible d'y échapper car elle aimait se jeter dans ce dernier étant donnée qu'elle adorait l'adrénaline. Et bien qu'elle fût tout à fait capable de se rendre dans des lieux dangereux par elle-même, ses amis ne pouvaient s'empêcher de la suivre dans ses coups sans savoir pourquoi ils le faisaient.
"-Très bien, dit Ariel une fois que le groupe se trouvait près de qui semblait être une petite entrée arrondie permettant à un être large et fin de pénétrer dans l'épave. Oursounet, tu viens avec moi à l'intérieur.
-Compris, dit Oursounet au-garde-à-vous
-Toi, Polochon, tu restes là, dit Ariel. Et tu surveilles les requins.
-D'accord, dit Polochon rassuré tandis que ses deux amis pénétraient dans l'épave. Vous y allez tous les deux et je surveille..."
Soudain, Polochon s'interrompit. Est-ce qu'Ariel avait bien dit ce qu'il avait cru entendre? Est-ce qu'elle avait vraiment osé parler de ces bêtes féroces en lui suggérant de faire le guet pour signaler leurs présences? Alors que ces monstres étaient bien plus gros que lui et le mangeraient avant même que le poisson n'eût le temps de les voir?
"-QUOI?! LES REQUINS?! hurla-t-il. ARIEL!"
Sur ces mots, il se jeta vers l'entrée afin de ne pas être vu par les terribles prédateurs marins mais contrairement à ses deux amis, il n'était pas assez fin pour passer. Par conséquent, il fut coincé et ne put que gigoter pour espérer sortir du trou dans lequel il s'était coincé.
"-Ariel, gémit-il. Ariel. Au secours."
Ariel et Oursounet se retournèrent. Ils remarquèrent la situation fâcheuse dans laquelle leur ami s'était mis. La sirène ricana tandis qu'Oursounet retenait un fou rire. Ariel vint son ami et le fixa d'un air attendri.
"-Oh Polochon, dit Ariel mi-rieuse, mi exaspérée
-Ariel, tu crois qu'il pourrait y avoir des requins ici?
-T'es bête comme un poisson-lune, dit la sirène moqueuse
-C'est pas vrai, protesta Polochon"
Ariel et Oursounet prirent chacun le poisson peureux par une nageoire afin de lui permettre d'entrer dans l'épave.
Lorsqu'ils furent tous les trois, le groupe explora le lieu. Il n'y avait pas la moindre source lumineuse. Il était presque impossible de distinguer quelque chose dans l'épave en lambeaux. Pourtant, cela ne dérangeait ni Ariel, ni Oursounet. Au contraire, ils étaient aussi excités que des enfants dans un marché de jouets.
Polochon, au contraire, n'était pas rassuré. Mais il ne voulait pas le montrer. Ce fut pourquoi il décida de dire l'exact opposé de ce qu'il pensait.
"-C'est super. Vous me connaissez moi. J'ai toujours aimé le risque, l'aventure, le danger qui vous frôle les nageoires."
Mais le poisson ne put se contenir plus longtemps à la vue d'un squelette. Il ne pouvait s'agir que d'un humain soit mort noyé, soit dévoré par un requin. À cette pensée, Polochon poussa un cri perçant tout en tremblant et se jeta dans les bras d'Ariel.
"-Oh. Tu vas bien? demanda Ariel d'une voix douce
-Oui, ça va, dit Polochon bien qu'il tremblait encore. J'ai la forme, je survis."
Tandis qu'il parlait, Ariel remarqua un énorme trou au-dessus de l'endroit où ils étaient entrés. Elle fit signe à ses amis de la suivre. Tous trois se rendirent dans le lieu indiqué. Ariel remarqua un petit objet lumineux qui fit briller ses yeux.
"-Oh! Les garçons, regardez."
"-Est-ce vous avez vu une chose aussi merveilleuse que celle-ci dans vos vies? ajouta-t-elle en s'emparant de l'objet
-Génial! dit Oursounet enthousiaste face à la découverte d'Ariel. Mais dis donc, qu'est-ce que c'est?
-Aucune idée, dit Ariel. Mais Eurêka doit savoir."
Eurêka était une mouette vivant à la surface de la mer. Il n'avait pas l'air d'être très intelligent mais, vivant sur la terre, il semblait connaître certaines choses au sujet des humains. C'était la raison pour laquelle ils venaient le voir dès qu'ils trouvaient des objets de ce monde inaccessible.
"-Hé Ariel, viens voir, dit Oursounet qui avait trouvé quelque chose"
"-Oh c'est magnifique! s'exclama Ariel. On dirait un collier. Mais c'est beaucoup plus petit. Peut-être que les humains ne mettent pas leur collier sur leurs cous.
-Hé! T'as peut-être raison, dit Oursounet. Essaie de voir si tu peux le mettre sur toi ailleurs que sur ton cou"
Ariel suivit le conseil de son ami et tenta de mettre le bijou sur son lobe d'oreille. Malheureusement, il ne tint pas. Elle voulut se le mettre dans le nez mais se ravisa en pensant que ce serait trop dégoûtant de faire ça.
Puis, elle eût une autre idée. Elle regarda ses mains et se dit qu'un bijou aussi petit ne pouvait tenir que sur un doigt. Elle passa l'objet brillant sur son annulaire et l'admira.
"-Oursounet, tu es un amour d'avoir trouvé ça, dit-elle en serrant son ami dans ses bras"
Ce n'était pas la première fois que la petite sirène étreignait le petit sirois. Mais à chaque fois qu'elle le faisait, il rougissait.
Malheureusement, quelqu'un interrompit brutalement la rêverie du jeune garçon qui dût mettre fin à l'étreinte.
"-Vous avez pas entendu un bruit? demanda Polochon toujours apeuré en se mettant entre les deux adolescents"
Ni la sirène, ni le sirois n'avaient entendu le moindre son. Tandis qu'Ariel poursuivait son exploration, Oursounet se renfrogna et manqua de lancer un regard noir à son ami ayant interrompu un moment intime entre lui et Ariel. Mais il se retint car il savait qu'Ariel n'aimait pas quand ses amis se disputaient.
Cette dernière avait aperçu un autre objet.
Celui-ci n'était pas aussi clinquant que les deux précédents mais il ne déplut pas à Ariel. Il fallait dire qu'aucun objet humain ne pouvait lui déplaire tant qu'elle ne savait pas à quoi il servait.
"-Je me demande ce que ça peut être, dit-elle
-Ariel, dit Polochon qui avait toujours aussi peur
-Arrête de t'inquiéter tout le temps, dit Ariel en tentant d'être rassurante mais ne pouvant s'empêcher d'être agacée. Je te dis qu'il n'y a aucun danger."
Polochon décida de se retourner pour voir si Ariel disait vrai.
Hélas, elle se trompait.
Alors qu'Ariel et Oursounet observaient le dernier objet trouvé, un immense mammifère marin pénétra brutalement dans l'épave.
"-Ah! Un requin! Un requin! hurla Polochon"
L'immense bête se jeta sur le trio. Ce dernier eût le réflexe immédiat de fuir au plus vite. Mais les dents du requin étaient si tranchantes qu'il dévorait l'épave de toutes parts. De plus, son immense taille lui faisait envahir chaque pièce où il se trouvait. Ainsi, il était très dur pour le petit groupe de se frayer un chemin afin de fuir.
"-Oh non! dit Polochon"
Ce dernier était à nouveau coincé dans l'entrée par laquelle les trois amis étaient passés afin de s'introduire dans l'épave. Ariel le poussa brutalement à l'extérieur et sortit à son tour suivie d'Oursounet. Mais le requin était parvenu à les poursuivre et nageait après eux.
Ne sachant pas où il allait, Polochon se cogna sur un mât. À moitié étourdi, il aurait fini entre les dents du requin si Ariel n'était pas partie le sauver. Néanmoins, le requin était toujours après le trio. Si les trois amis ne pouvaient pas échapper au gigantesque monstre, ils devaient le piéger. Mais comment?
Soudain, alors qu'Ariel et Oursounet continuaient de nager à toute allure, ces derniers aperçurent une ancre dans le sable. Ils échangèrent un regard car ils pensaient à la même chose. Tous deux se précipitèrent vers le grand objet à moitié enfoui au fond de l'océan en ayant toujours le requin à leurs trousses.
Au bout d'un long moment, le trio passa à travers l'ancre. Ce qui ne fut pas le cas du requin. En effet, ce dernier, n'ayant pas pris compte de son immense taille, se retrouva piégé dans l'ancre perfide.
Soulagés, Ariel et Oursounet voulurent partir mais Polochon, satisfait de voir son poursuivant hors d'état de nuire ne pu pas s'empêcher de le narguer.
"-C'est bien fait, dit le poisson avant de tirer la langue"
Mais, bien que mis hors d'état de nuire, le requin voulut une dernière fois montrer sa supériorité et manqua de couper la langue de Polochon avec ses dents. Par chance, Polochon était à une distance assez éloignée de la bête enragée pour qu'il lui arriva quoi que ce fût.
Néanmoins, ce geste terrifia tant le poisson peureux qu'il se hâta de rejoindre ses amis.
Ariel ayant tout entendu, elle se moqua gentiment de son ami.
"-Tu vois que t'es bête comme un poisson-lune.
-Lune toi-même! protesta Polochon vexé"
C'est tout pour l'instant. J'espère que ça vous a plu. À bientôt
Princess Meg aime ce message
Dernière édition par Lili0 le Ven 12 Mai - 15:48, édité 1 fois
Me revoilà avec le chapitre suivant. Bonne lecture!
Musique d'accompagnement
CHAPITRE 2: Eurêka
Eurêka était un goéland vivant à la surface sur un rocher. C'était quelqu'un d'assez simplet mais il disait être expert en objets humains.
Ce jour-là, il s'amusait avec une longue-vue qu'il avait mis sur sa tête.
Tout à coup, une voix féminine se fit entendre
"-Eurêka.
-Oh bâbord toute! hurla Eurêka pensant voir l'adolescente de loin sans réaliser qu'elle était, en réalité, devant lui parce qu'il tenait sa longue-vue dans le mauvais sens. Sirène en vue! Ariel, comment vas-tu ma chère enfant?"
Peu après avoir posé sa question, le goéland ôta sa longue-vue et vit Ariel près de lui.
"-Oh déjà là, dit-il en pensant qu'Ariel avait nagé à une immense vitesse jusqu'à lui"
Le groupe se passa de commentaire au sujet des phrases peu réfléchies de l'oiseau tandis qu'Ariel tendait le sac lui permettant de ranger les objets qu'elle trouvait sous la mer.
"-Regarde ce qu'on a trouvé, dit-elle à Eurêka
-Ouais, dit Oursounet en souriant. On a trouvé des gadgets d'humains en visitant une épave. C'était terrifiant, mais chouette.
-Tu parles, dit Polochon, J'en avais la chair de poulpe.
-Des gadgets humains? demanda Eurêka avec enthousiasme en ignorant Polochon, Voyons voir."
Comme à son habitude, Eurêka fit une chute en s'entremêlant les pattes dans la corde de l'ancre accrochée à son rocher. Il avait beau savoir voler et le faisait souvent, quand il était sur son île, il semblait oublier qu'il était un oiseau et voulait se servir de l'ancre pour descendre de son rocher. Oursounet, comme à son habitude, ricana face à cette situation absurde.
Mais il y avait également quelqu'un qui n'avait pas envie de rire. En effet, Eurêka se rua sur le sac d'Ariel si vite qu'il marcha sur Polochon par mégarde. Polochon soupira de lassitude tandis que le goéland farfouilla dans les affaires de son amie.
Il y trouva le tout premier objets qu'Ariel avait remarqué dans l'épave.
"-Oh ça, c'est une trouvaille, dit l'oiseau. Oh! Un objet très rare et follement original.
-Ah oui? demanda Ariel toute excitée. Qu'est-ce que c'est?
-C'est un zirgouflex. Les humains se servent de ces pics-pics pour ratisser leurs poils de tête. Regarde."
À ces mots, Eurêka passa le zirgouflex dans les plumes.
"-Un petit tortillon par-ci, une petite tirette par-là et hop!
Tu te retrouves avec une coiffure molle, esthétiquement très adaptée qui est le summum du 'chic' chez les humains.
-Oh, un zirgouflex, dit Ariel fascinée
-Mais dis-moi, jeune fille, dit Eurêka en remarquant le bijou que la sirène avait à l'annulaire, C'est un magnifique cercle d'arguetrie que tu as là.
-Ce bijou? demanda Ariel, Oursounet l'a trouvé. Il trouve si souvent de jolies choses pour moi. C'est un amour.
-Ariel, dit Oursounet embarrassé tout rougissant
-Et ce machin-là? demanda Polochon en désignant le dernier objet trouvé
-Oh ça! dit Eurêka dont les yeux brillaient. Je n'ai pas eu l'occasion d'en voir depuis des années. Sublime! Une bijette bulbeuse à rayures.
-Oh! s'exclama le trio curieux
-Les bijettes datent de l'époque préhistériques où les humains s'asseyaient tous en rond et se regardaient dans le blanc de l'oeil en déprimant à mort. Alors ils ont inventé cette bijette stéréophonique pour faire de la musique.
Vous permettez? ajouta Eurêka en portant l'objet à son bec"
Malheureusement, lorsqu'Eurêka porta la "bijette" à son bec, cette dernière ne produisit pas le son espéré.
"-De la musique! s'exclama Ariel tandis qu'Eurêka se plaignit que la "bijette" était bouchée. Oh le concert! Oh mon dieu, mon père va être fou furieux!
-C'est aujourd'hui? s'exclama Oursounet à son tour
-Olala, on va se faire tuer! dit Polochon apeuré"
Il était que le père d'Ariel, le Roi Triton, avait organisé un concert auquel les habitants du Royaume d'Atlantiqua étaient conviés. Concert durant lequel Ariel devait faire le lever du rideau. Il avait probablement déjà commencé. Et la sirène l'avait totalement oublié!
Hors, Oursounet savait très bien que le Roi Triton était colérique. C'était une des rares personnes qui lui faisait vraiment peur le petit sirois étant, pourtant, réputé pour être courageux. Sa pauvre amie allait devoir faire face à sa fureur. Il allait falloir être très gentil avec elle avant et après la colère de Triton.
Alors que le goéland observait toujours la "bijette" en pensant qu'elle ne serait "pas mal" pour piquer les crevettes, Ariel s'en empara brutalement.
"-Il faut que je parte, dit la sirène. À bientôt. Merci Eurêka.
-De rien mon coeur. À ton service."
À peine le trio eût-il le temps de replonger dans la mer qu'Oursounet constata une chose grave.
"-Ariel, ton cercle d'arguetrie. Il faut pas que ton père la voit.
-Oh! Tu as raison, Oursounet, dit Ariel avant de ranger précautionneusement le bijou dans son sac, Maintenant, dépêchons-nous."
Et oui, c'était plus court que le premier chapitre. Mais je fais les choses à mon rythme. Pour le prochain chapitre, ça risque de prendre un peu de temps. Désolée d'avance et à bientôt
Salut à tous! Je suis contente de pouvoir poster ce chapitre plus tôt que prévu. Le chapitre suivant est déjà en cours d'écriture mais je mettrai sans doute plus de temps à écrire ce dernier que ceux postés jusqu'ici. Avant que vous ne commenciez à lire, plusieurs chose à dire. Dans ce chapitre-là, il y a plusieurs musiques d'accompagnement ainsi que la version instrumentale d'une chanson du film dont vous trouverez les paroles dans la narration. Chose qui risque d'arriver à nouveau dans les chapitres qui suivront après celui-ci Sur ce, bonne lecture
CHAPITRE 3: La Caverne d'Ariel
Inutile de préciser que le retour au Palais ne s'était pas fait dans la joie. Le public du concert était parti outré de s'être déplacé pour rien. Tous avaient dit que cette "farce" était honteuse et indigne d'un souverain.
Le Roi Triton avait fait venir Ariel pour lui parler en privé.
Les pauvres Polochon et Oursounet ne pouvaient qu'observer, impuissants, la réprimande du Roi en colère contre sa fille.
"-Je me demande parfois où tu as la tête ma pauvre enfant.
-Père, je suis désolée. J'ai oublié, dit Ariel penaude
-Ta conduite insouciante me contraint...
-Insouciante et impardonnable! ajouta Sébastien, le crabe conseiller et chef d'orchestre du Roi Triton
-À cause de toi, la fête a été..., ajouta le Roi Triton avant d'être interrompu à nouveau par le crabe
-...gâchée. N'ayons pas peur des mots. Une catastrophe sans précédent.
Ce concert était pour moi l'apothéose d'une brillante et honorable carrière.
Et aujourd'hui, grâce à toi, je suis devenu la risée de tout le Royaume!"
C'en fut trop pour Oursounet. Peu importait qu'il eût peur du Roi Triton, il détestait que l'on crie Il se précipita vers le Roi Triton et Sébastien et prit la défense de son amie.
"-Ce n'est pas sa faute, dit-il, Il y a eu un énorme requin. Alors, nous, on a essayé de s'enfuir mais il était beaucoup trop gros et il essayait de nous manger. Heureusement, il s'est coincé dans une grotte et on a pu se sauver."
Triton n'aimait pas que l'on trouva des excuses, sûrement fausses, pour aider Ariel, mais connaissant sa fille, il était certain qu'elle était assez casse-cou pour se retrouver face à d'énormes monstres marins.
"-C'est vrai, confirma Polochon qui vint à son tour, Mais après, le goéland est arriver et patati et patata.
-Un goéland! s'exclama Triton, Quel goéland!"
S'étant rendu compte de son erreur, Polochon se réfugia dans la chevelure d'Ariel qui le fixa d'un regard noir. Oursounet fit de même car, à cause du poisson, Ariel allait subir davantage que son père lui avait déjà infligé.
"-Tu es encore allée voir le monde interdit, n'est-ce pas? dit Triton davantage en colère. Réponds!
-Je n'ai rien fait de mal, bafouilla Ariel
-Oh Ariel! Combien de fois faudra-t-il que je te mette en garde? Imagine que tu aies été découverte par ces barbares! Par...Par l'un de ces humains!
-Ce ne sont pas des barbares, père, protesta Ariel, Ce...
-Ils sont dangereux, dit le Roi Triton qui refusait d'écouter sa fille. Et je n'ai pas envie de voir ma fille accrochée à l'hameçon de ces mangeurs de poissons.
-Je viens d'avoir seize ans, protesta Ariel à nouveau. Je ne suis plus une petite fille!
-Je t'interdis de me parler sur ce ton, tu entends? dit le Roi Triton en haussant la voix. Et aussi longtemps que tu vivras sous mon océan, tu m'obéiras!
-Mais laissez-moi vous expliquer, dit Ariel d'une voix d'une voix à la fois lasse et suppliante
-Il n'y a rien à expliquer! dit Triton d'une voix enragée. Et si jamais j'apprends que tu es remontée à la surface, tu auras affaire à moi! Est-ce que c'est clair?"
C'en fut trop pour Ariel. Le fait que son père refusait de l'écouter une fois de plus lui faisait trop de peine tant son sentiment d'impuissance face à ses idées préconçues la rendait triste. Elle s'en alla précipitamment en poussant un sanglot.
Oursounet et Polochon la suivirent jusqu'à ce qu'elle s'arrêta dans une pièce où elle commença à se morfondre.
"-Ariel, dit Oursounet en mettant une main sur son épaule"
Sans rien dire, la sirène mit sa paume sur la main du sirois. Elle essuya ses yeux et se retourna vers ses amis.
Elle afficha un petit sourire. Cela rassura ses amis.
"-Et si on allait vous-savez-où ajouter nos trouvailles à la collection? dit-elle d'une voix malicieuse
-Ouais, dirent Oursounet et Polochon en même temps" . Il fallait être le plus prudent possible. Ce fut pourquoi ils sortirent du palais avec la plus grande des discrétions après s'être assurés que personne ne les suivaient.
Une fois à l'extérieur, ils nagèrent le plus vite possible jusqu'à un lieu semblant être un immense rocher quelconque dans la mer.
Cela aurait pu être le cas si le rocher en question n'avait pas d'ouverture permettant d'accéder à un lieu dont personne n'aurait pu soupçonner l'existence.
Le trio se retourna une fois de plus avant de s'engouffrer dans leur cachette.
Immense cachette contenant les plus beaux trésors humains qu'Ariel avait trouvé au fil des années avec ses amis.
En arrivant, Ariel plaça son cercle d'arguetrie et sa bijette dans une étagère rocailleuse. Elle voulu placer son zirgouflex à un autre endroit mais perdit son enthousiasme.
Oursounet et Polochon comprirent ce qui se passait. Ariel repensait à sa dispute à son père qui avait refusé, une fois de plus, d'écouter sa fille.
Voulant la consoler polochon s'approcha de la joue de son amie et la frôla avec affection. Oursounet lui se pencha vers Ariel.
"-Tu es sûre que ça va bien? demanda-t-il
-Si seulement je pouvais lui faire comprendre, soupira Ariel. Comment est-ce qu'un monde qui fait d'aussi beaux objets pourrait être...aussi barbare?"
"-Tous ces secrets que j'ai gardés
Ne crois-tu pas que les fées m'ont comblée? Ne crois-tu pas que je suis Bien trop gâtée par la vie?Vois ces trésors et ces merveilles Toutes ces richesses qui brillent comme des soleils En voyant ca, tu te dis "Oui, c'est un paradis"J'ai des gadgets, des trucs-choc, des trucs chouettes J'ai des couic et des couac à gogo Tu veux un tire-baba? J'en ai des tas (oh) Mais tout ça m'indiffère et m'ennuie
Moi, je voudrais parcourir le monde
Moi, je voudrais voir le monde danser Le voir marcher sur ses- Comment ca s'appelle? Ah, pieds (hmm)
On ne va nulle part en battant des nageoires
Il faut des jambes pour sauter et danser Flâner le long de ces- Comment ca s'appelle? Rues
Si l'homme marche, si l'homme court
S'il peut, sur terre, rêver au grand jour Comme j'aimerais, si je pouvais partir là-bas
Je donnerais tout ce que j'ai pour partir d'ici
Pour caresser les grains dorés du sable chaud
Les hommes comprennent, j'en suis certaine
Et leurs filles peuvent rêver sans frayeur Femmes sirènes, femmes humaines J'ai fait mon choix
Moi, je veux savoir, moi, je veux pouvoir
Poser des questions et qu'on me réponde Qu'est-ce que le feu? Pourquoi est-ce qu'il, quoi déjà? Brûle?
Un jour viendra, je partirai
Je partirai sans aucun regret Vivre sur terre Loin de la mer Partir là-bas" Tout à coup, Ariel fut interrompue dans sa rêverie par un vacarme assourdissant. Quelle ne fut la surprise du trio quand il s'aperçurent que le crabe-conseiller les avait suivis et s'était empêtré dans les objets trouvés de la sirène. Le crabe se dégagea du mieux qu'il pu de tout le bric-à-bric tombé sur sa tête et ses pinces et fixa la sirène furieux.
"-Sébastien! s'exclama la sirène
-Ariel, qu'est-ce...Mais enfin, qu'est-ce que c'est que ça?
-Oh ça? dit l'adolescente en bafouillant embarrassée, C'est ma...collection.
-Ah oui. Ta collection.
SI TON PÈRE SAIVAIT CE QUI SE PASSE ICI, éructa le crabe rouge
-Faut pas qu'il sache, protesta Oursounet en s'interposant entre Sébastien et Ariel
-Oui, dit Polochon d'une voix suppliante. Tu ne lui diras rien du tout, tu le jures?
-Oh, ne lui dis rien Sébastien! supplia Ariel à son tour. Comment veux-tu qu'il comprenne?"
Comprenant que ça ne servait à rien de s'énerver, le crabe adoucit le ton. Il était vrai que le Roi Triton lui avait demandé de veiller sur sa fille mais s'il savait que cette dernière collectionnait des objets humains, ce serait sur le conseiller que ça aurait des conséquences. Autrement dit lui-même. Autant ne rien dire pour éviter sa colère.
"-Ecoute, ne nous échauffons pas, dit-il d'une voix douce. Ca n'avance à rien.
Viens avec moi, je te raccompagne au Palais et ensuite..."
Mais avant que le crabe rouge n'eut le temps de finir sa phrase, la sirène aperçut quelque chose passer au-dessus de la mer. Quelque chose qui plongea très brièvement sa caverne dans l'ombre avant de s'éclipser. Comme elle avait déjà vu ce genre de chose à la surface, elle comprit tout de suite de quoi il s'agissait.
"-Oh un bateau, dit la sirène d'une petite voix avant de s'éclipser de sa cachette
-Ariel? demanda Sébastien qui ne comprenait pas"
Voilà! C'est fini pour aujourd'hui. J'espère que ça vous a plu. À bientôt
Coucou! Voici le chapitre où l'intrigue va enfin commencer pour de bon. J'espère que vous serez contents pour ça. Bonne lecture!
CHAPITRE 4: La tempête
Ariel était remontée à la surface. Ce qu'elle aperçut la surprit mais la fit rire. Le bateau qu'elle avait aperçu lançait de jolies lumières explosives dans le ciel.
Alors que la sirène trouvait le spectacle amusant, Oursounet, Polochon et Sébastien apparurent à leurs tours à la surface.
"-Ariel, dit Sébastien. Veux-tu..."
Mais le crabe s'interrompit en voyant le spectacle. Contrairement à Ariel qui était fascinée et amusée, le conseiller était terrifié. Il y avait sûrement des humains à bord. Hors, ces derniers étaient d'horribles mangeurs de poissons, ce qui mettait le groupe en grand danger.
"-NOM D'UNE MEDUSE À MOUSTACHES! cria le crustacé"
Oursounet et Polochon n'avaient pas peur mais se demandaient ce qu'ils étaient en train de regarder. Ils n'eurent même pas le temps de se dire s'ils devaient s'approcher ou non qu'Ariel se précipita vers le bateau.
"-Ariel! Ariel! Reviens! cria Sébastien"
Mais il n'y avait rien à faire. Quand la sirène avait quelque chose en tête, elle fallait qu'elle le fît sous peine d'être triste de ne pas l'avoir fait.
Les trois amis d'Ariel n'eût pas d'autre choix que de la suivre. Ou du moins tenter de le faire étant donné qu'elle se précipitait vers le bateau à une vitesse incroyable.
Quant ils parvinrent enfin jusqu'à l'endroit à l'adolescente se trouvait, ils n'en crurent pas leurs yeux. Non pas parce qu'ils voyaient des humains faire une danse étrange à leurs yeux durant ce qui semblait être une fête, mais parce que la sirène observait quelque chose de particulier.
Ariel était en train de regarder un humain. Mais surtout, elle semblait extasiée devant lui. Oursounet n'aima pas du tout cette réaction. Pourquoi son amie regardait cet homme comme ça? Il ne semblait avoir rien fait de particulier pour qu'Ariel le fixa ainsi.
"-Tiens, tiens, Tiens. Vous ici. C'est grandiose non?"
Cette voix. C'était celle d'Eurêka! Il venait d'apercevoir la sirène et parlait à voix haute. S'il continuait comme ça, le groupe serait sûrement repéré. Heureusement, Ariel y pensa.
"-Ne crie pas comme ça, ils vont t'entendre, ordonna-t-elle en tentant de parler à voix basse
-Oh. Botus et mouche cousue. On joue les kamicazes. On fait de l'espionnage industriel."
Ariel parvint enfin à faire taire Eurêka en mettant une main sur son bec au grand soulagement de ses amis. La situation étant redevenue plus sûre, la sirène revint à sa rêverie et recommença à parler.
"-Oh, je n'avais jamais vu un humain d'aussi près, dit-elle"
L'humain en question était accompagné de ce qui semblait être une personne très poilue à quatre pattes. Personne de laquelle la langue littéralement pendue sortait de grosses vagues de salive. Néanmoins, l'attention d'Ariel était centrée sur l'autre humain. Humain qui jouait d'un instrument au son très doux. Comme celui qu'Eurêka avait décrit à la sirène, au sirois et au poisson. Cependant, il y avait plusieurs différences: l'instrument en question était plus fin, plus large et, contrairement à la bijette trouvée dans l'épave étant marron, celle-ci était blanche.
"-Oh! Il est beau, vous ne trouvez pas les gars? dit Ariel ayant toujours l'attention fixée sur l'humain à deux pattes
-Ah un peu trop poilu et un peu trop baveux à mon goût.
-Haha! Pas celui-là, ricana Ariel en comprenant que son ami fixait la personne à quatre pattes et non pas celui qu'elle regardait. Le jeune homme brun qui joue de la bijette.
-Moi, je vois pas ce qu'il a de spécial, dit le sirois d'un ton râleur, C'est juste un humain comme un autre.
-Peut-être ou peut-être pas, dit Ariel toujours rêveuse"
Tandis que les humains continuaient à danser, un humain vint au milieu de la foule et commença à parler.
"-Silence, silence, dit-il, J'ai l'extrême honneur et le privilège d'offrir à notre très estimé Prince Eric le cadeau d'anniversaire le plus original, le plus dispendieux et le plus monumental.
-Grimsby. Mon vieil ami, il ne fallait pas, dit Eric souriant
-Je le sais, ajouta le conseiller du Prince fier de lui
-Bon anniversaire Eric, ajouta-il tandis qu'un matelot ouvrait le cadeau"
Le cadeau imposant ne sembla pas plaire au Prince. Comme si cette représentation de lui en noble chevalier ne lui ressemblait pas au niveau de sa personnalité. Il fallait dire qu'un homme préférant les vêtements simples aux chemises luxueuses, joueur de la musique ainsi que passer son temps à jouer avec son chien plutôt que de se servir d'armes ne pouvait être flatté par une représentation ne faisant pas honneur à ce qu'il était.
"-En effet;..Heu...Hum, bafouilla Eric qui ne semblait pas vouloir blesser Grimsby qui avait dû se donner tant de mal pour avoir un cadeau qu'il pensait digne de ce nom pour le Prince. C'est...C'est...C'est monumental.
-Je l'ai commandé personnellement, dit Grimsby. Il va de soi que j'aurais préféré vous l'offrir comme cadeau de mariage.
-Hahaha! Ne recommence pas avec ça, sois gentil, dit Eric mi-rieur, mi-agacé. Tu ne vas pas encore me reprocher de ne pas être tombé amoureux de la Princesse de Glowerhaven, n'est-ce pas ?
-Non, je ne vous reproche rien, dit Grimsby regrettant ce qu'il avait dit. Mais tout le Royaume rêve de fêter votre union avec l'épouse de votre choix, mon Prince."
Union. Ce mot rappela à Oursounet un souvenir à la fois embarrassant et doux. Il y avait deux ans, un horrible malentendu avait laissé penser que le Roi Triton voulait marier Ariel avec le Prince Thor contre son gré alors qu'il voulait simplement que le Prince et la Princesse soient partenaires dans les Olympiades des mers. Sans compter le fait que Thor avait l'air d'avoir enlevé la sirène.
Oursounet avait voulu la sauver et était tombé inconscient. Dans son sommeil, il avait supplié Ariel de ne pas partir. Ce qu'elle avait entendu et s'était empressée de le rassurer en disant qu'elle ne partirait pas et serait toujours son amie une fois qu'il avait reprit ses esprits.
Mais à cet instant-précis, les humains employaient bel et bien le mot 'union' pour dire 'mariage'. Un mariage entre deux humains. Comme si, dans le monde de ces derniers, un mot signifiait une unique chose.
"-Je sais qu'elle existe quelque part, dit Eric, Mais, je ne l'ai pas encore trouvée.
-Peut-être ne l'avez-vous pas suffisamment cherché.
-Crois-moi Grim, lorsque je le rencontrerai, je le saurai, affirma Eric sûr de lui. Je serai frappé en plein coeur. Badaboum! Comme l'éclair."
Tout à coup, le tonnerre se fit entendre. Maudit Prince! Il avait apporté un mauvais karma. À cause de ce qu'il avait dit, une tempête allait commencer. Quel pétrin!
"-À vos postes! ordonna la Vigie, Assurez le crément"
L'orage commença à éclater. Des éclairs zébrèrent le ciel. Le vent s'engouffrait dans les voiles.
Tous les humains sur le bateau, même s'ils tentaient de rester calmes, paniquaient. Même le meilleur marin du monde, contrairement aux sirois, ne pouvait pas respirer sous l'eau. Si un seul tombait dans la mer, c'était la mort assurée.
Si Oursounet n'avait pas à se soucier de ceci, le vent, devenu de plus en plus dense, s'était engouffré dans les flots. Ce qui l'empêcha de contrôler ses nageoires. Bientôt une immense vague comparable à un raz-de-marée s'empara de lui, Polochon et Sébastien et les emporta ils-ne-savaient-où.
.
Il ne sut pas combien de temps le trop fort courant l'avait emporté, ni s'il avait été inconscient pendant longtemps ou non.
Toujours était-il que la tempête semblait terminée car il constata qu'il se trouvait sur une plage après avoir faiblement remué les yeux.
Quel ne fut son choc quand sa vision redevint nette!
Ariel se trouvait avec l'humain qu'ils avaient vu sur le bateau. L'humain en question était inconscient mais respirait faiblement. La sirène lui avait probablement sauvé la vie quand elle l'avait vu en danger.
Mais ça n'était pas tout, sil ne rêvait pas, elle était en train de lui faire les yeux doux à sa manière: elle chantait!
"-Mon seul désir, vivre à tes côtés
Mon seul espoir, rester là près de toi
Te regarder me sourire, tendre les bras
Loin de la mer et pour toujours
Vivons sur terre, rêvons au grand jour
Ne m'oublies pas, l'amour est là
Pour toi et moi." La sirène fut brutalement interrompue dans sa chanson par un aboiement. Aboiement étant celui du compagnon du Prince. Il y avait également le conseiller de ce dernier qui se réjouit de le voir toujours en vie.
"-Eric! Oh Eric!"
Ariel eut tout juste le temps de s'enfuir tandis que ses amis la suivirent afin de ne pas être repérés. Malgré le fait qu'Ariel semblait vouloir rester afin de s'assurer que le Prince allait bien, elle était obligée, tout comme les autres, de regarder ce qui se passait sur la plage seulement de les sirènes ne devant pas être vues par les humains.
"-Avouez que vous vous délectez de certains jeux sournois qui font grimper ma tension artérielle, dit Grimsby soulagé mais sur un ton mêlant taquinerie et reproche
-Une jeune fille m'a sauvé, dit Eric rêveur sans prêter attention à ce que Grimsby lui disait, Elle...Elle...Oui, elle chantait. Elle avait la voix la plus belle du monde.
-E...Eric, je crains que vous n'ayez ingurgité un peu trop de mer, dit Grimsby en soutenant le Prince qui avait manqué de s'évanouir à cause de sa longue inconscience dans les flots et sur la plage, Allons-nous-en.
Viens Max, ajouta-il en appelant le chien du Prince"
Une fois qu'ils furent tous partis, Oursounet, Polochon et Sébastien se concertèrent. Il n'y avait qu'une chose à faire.
"-Nous allons faire comme s'il ne s'était absolument rien passé, dit le crabe, Le Roi de la mer n'en saura rien. Vous ne lui direz pas. Je ne lui dirai pas. Et je tiens à sauver ma carapace."
Ariel ne prêta pas attention à la discussion. Ses yeux brillaient de mille feux tandis qu'elle regardait la plage d'où le Prince venait de partir. Sa joie était si immense qu'elle chanta à nouveau sa flamme au jeune humain qu'elle avait sauvé.
"-Je ne sais pas pourquoi je t'aime
Mais je suis prête à t'aimer quand même
Prince de la chance
La vie commence
Pour toi et moi"
Et voilà! C'est fini pour aujourd'hui. Par contre, laissez-moi vous avertir. Jusqu'ici, j'ai posté les chapitres rapidement car j'avais du temps devant moi. Là, je vais être absente pendant une semaine, ce qui fait que je n'aurai pas mon ordi à portée de main et donc que je ne pourrai pas continuer ma fanfic pendant plusieurs jours. J'espère que vous comprendrez. En attendant, tchao!
Salut! Comme je l'ai dit la dernière fois, l'écriture du chapitre suivant risque de prendre un peu de temps vu que je n'ai pas mon ordi à portée de main pendant une semaine (je squatte celui de ma soeur actuellement ), ce qui fait que je n'ai pas pu continuer à me plonger de nouveau dans ma fic. C'est pourquoi, pour vous faire patienter, je poste un AMV sur les deux persos principaux de cette fic trouvé sur youtube Bon visionnage