Est-ce qu'on sait pourquoi Belle a une robe rose et violette sur l'affiche originale ? Elle était même vendue à l'époque pour barbie Belle. C'est très curieux
Eclydia
Âge : 35 Messages : 4716 Localisation : Au pays des Merveilles Inscription : 29/10/2012
Paige O'Hara (Voix originale de Belle, et Disney Legend 2011), visitant Magic Kingdom Park pour rencontrer Belle et la Bête. Elle partage quelques uns de ses souvenirs sur Disney, et bien sûr à propos de Belle :
Elianora la blanche
Âge : 38 Messages : 4478 Localisation : Terre du milieu / Lyon Inscription : 26/10/2013
j'ai une question sur la BO, si ce n'est pas le bon endroit pour la poser, je m'en excuse : sur la version française, il y a une chanson nommée "Humain à nouveau" chantée par les serviteurs pendant qu'ils rangent le château cette chanson n'existe pas sur la version anglaise que j'ai trouvée sur Deezer, est-ce normal ? est-ce qu'elle existe sur une quelconque version ou pas du tout (la chanson existe dans le film bien sûr) ?
Oh super vidéo, cette chaîne à vraiment de superbes analyses! Comment ai-je pu la louper?! Le rouge et le bleu, la ressemblance entre Gaston et la Bête... toutes ces symboliques dont on ne fait pas forcément attention La phrase de fin "I wonder why I didn't see it there before" résume bien mon sentiment à la fin de la vidéo
Paige O'Hara et Robby Benson, les voix originales de Belle et de la Bête, répondent aux questions de fans lors de la 2017 FAN eXpo Canada à Toronto.
Kasia
Âge : 39 Messages : 1243 Localisation : ville sage, sur un petit nuage... Inscription : 11/10/2008
Je vous fais partager cette vidéo envoyée par une amie sur Facebook. Quelques minutes d'enchantement au coeur d'Eguisheim, petit village alsacien qui a inspiré notre si beau film d'animation:
Cliquez ici pour voir ma collection "La Belle et la Bête.
Dernière édition par Kasia le Jeu 22 Mar - 8:02, édité 1 fois
Une vidéo très intéressante qui offre une rétrospective sur un conte qu'on ne présente plus et qui a été adapté deux fois par Disney. Les deux Youtubeurs présentent avec joie, bonne humeur et intérêt les origines de La Belle et la Bête et traitent de ses nombreuses adaptations.
Après le succès éclatant de La Petite Sirène, Disney envisagea alors qu'il était pensable de remettre les princesses Disney au goût du jour tout en proposant quelques chose d'original sur leur caractère, histoire de ne pas réutiliser le sempiternel cliché de la princesse attendant que son prince charmant l'emmène sur son cheval blanc. Et cette fois-ci, après Cendrillon et La Belle au Bois Dormant des années auparavant, c'est un autre conte français populaire qui est adapté, à savoir La Belle et la Bête de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, publié en 1757, mais tout en s'inspirant aussi de l'adaptation éponyme de Jean Cocteau, sortie en 1946. Pour la petite histoire, Walt Disney avait déjà prévu d'adapter le conte suite au succès de Blanche-Neige et les Sept Nains, mais c'est justement l'adaptation de Jean Cocteau qui le "découragea" (dixit Wikipédia).
Alors, que peut-on dire du 30ème Classique d'animation Disney ? Vous connaissez déjà la réponse, mais voici la mienne :
- graphiquement, le film fait jeu égal avec La Petite Sirène, càd que c'est parfaitement bien maîtrisé et que les décors sont magnifique : si la campagne provinciale française est bien retranscrite (mais tout de même minimaliste), c'est le château de la Bête qui a eu le plus droit au traitement de faveur : si il aspire à la peur et à l'isolement dès sa première apparition, il s'adoucit au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire afin de nous présenter un lieu rempli de magie et d'amour (à l'image de son propriétaire et de ses habitants, d'ailleurs). Véritable réussite à ce niveau là.
- on ne le dira jamais assez, mais aucun des personnages ne manque d’intérêt et de charisme (sauf LeFou, mais j'y reviendrai) : Belle cherche avant tout à se préoccuper de son père et à mener sa passion de la lecture plutôt que de partir à la recherche de l'amour, une véritable évolution avec l'envie de liberté éprouvé par Ariel dans La Petite Sirène, tranchant tout ce qui avait été fait jadis avec les trois autres princesses Disney. Si Belle finit bien par trouver l'amour à la fin du film, il ne s'agissait que d'un but secondaire dans son accomplissement, la préoccupation de ses proches et la volonté de voir au-delà des apparences passant avant toute chose.
La Bête est le troisième prince Disney (après Philippe et Eric) à gagner en épaisseur et en personnalité, mais aussi à avoir une place importante dans l'intrigue, car il en est le centre-même : un prince "capricieux, égoïste et insensible" prisonnié d'une apparence de démon et ne pouvant s'en libérer qu'en éprouvant de l'amour pour une femme et vice-versa, mais ayant conservé son caractère colérique et brutale, qui ne pourront clairement pas l'aider à se libérer de son apparence. Question personnalité, Disney a mis le paquet sur ce personnage.
Gaston est un antagoniste aussi à part par rapport à ses prédécesseurs : si beaucoup avant lui avaient déjà un caractère révélateur de leurs intentions premières, lui la cache durant presque tout le film. Dragueur stupide et impoli, on pense à avoir affaire à un antagoniste stupide et ridicule. Mais dès la moitié du film, on commence à avoir des doutes sur sa personnalité : de dragueur stupide et impoli, il devient calme, manipulateur et sournois en imaginant un plan pour obtenir les faveurs de Belle. Mais dès qu'il apprend les sentiments que Belle nourrit à l'encontre de la Bête, il n'est plus le même que celui que l'on connaît, car de calme, manipulateur et sournois, il devient carrément incontrôlable, n'hésitant pas à vouloir la mort de la Bête afin d'avoir Belle à lui tout seul. En ce sens, il fait beaucoup penser à Ratigan de Basil, détéctive privé.
Les objets animés (je parlerai ici uniquement de Lumière, Big Ben et Miss Samovar), directement repris de l’œuvre de Cocteau, incarnent le bon sens et la bonne tenue du château, mais sous trois caractères différents : Lumière représente la joie de vivre et le divertissement au château, quitte à désobéir à son maître quand il s'agit de Belle afin qu'elle ne sente pas totalement prisonnière du château, à l'opposé de Big Ben qui incarne la strict tenue et l'obéissance aveugle au maître afin de ne pas à subir sa colère et de maintenir le château en ordre (il fait un peu penser aux sujet de la Reine de Cœur, la retenue et l'obéissance obligatoire afin de ne pas subir les contrariétés houleuses du supérieur). Quant à Miss Samovar, elle est grosso modo comme Lumière, mais s'applique plus à la servitude et aux petits soins des invités qu'au divertissement pure et simple. Ensemble, ces trois personnages représentent (pour moi) l'âme même du château d'antan : obéissance et servitude, oui. Mais joie et divertissement, encore plus.
LeFou, enfin, est un peu la tâche noir du film : manquant de personnalité, il ne sert qu'à faire rire et à incarner l'attitude des villageois vis-à-vis de Gaston, et à servir de souffre-douleur à celui-ci le cas échéant. Sans être le larbin des méchants Disney le plus inutile, il n'apporte rien d'intéressant au film.
- les musiques : Alan Menken nous avait fait part de son talent de compositeur grâce à ses magnifiques compositions de La Petite Sirène, il récidive une seconde fois avec La Belle et la Bête, pour notre plus grand bonheur. Toutes ses nouvelles compositions valent le détour : si Belle et Gaston nous présente le caractère des deux personnages éponymes (l'une rêveuse et pleine de vie, l'autre vantard et apprécié de tous), C'est la Fête nous plonge dans une ambiance endiablée sur fond de cuisine française, ne nous laissant jamais sur notre faim (BADUM TSS) et Histoire éternelle nous donne envie de tomber amoureux tant elle symbolise l'amour naissant entre deux êtres, profondément différents physiquement, mais faisant preuve de tolérance et d'empathie sur ce qui est différents et/ou effrayants pour le commun des hommes au premier abord. Alan Menken, ou comment émotionner par la musique.
Bilan ? Un de mes Disney préféré, tout simplement. Esthétiquement sublime, caractère des personnages très fouillé (sauf pour LeFou) et musiques touchantes aux tréfonds : même si le film aura trente ans dans un peu moins de trois ans, jamais il ne perdra de son éclat et de sa morale satisfaisante : ne pas se fier aux apparences et savoir regarder au-delà du simple physique. Un véritable pilier du septième art, un chef-d’œuvre !
Chouette critique Dovahbrine38 ! C'est top de revoir des avis détaillés
Pour ceux que cela intéresse, voici quelques vidéos des chansons et moments cultes, avec les couleurs de l'édition 3D et le premier doublage français (là par contre, ce n'est pas sur le Blu-ray).
Personnellement, je trouve que ces couleurs offrent une toute autre dimension au film, offrant bien plus de nuances et de profondeur à l'image, vis à vis des DVD et Blu-ray 2D qui utilisent la version IMAX et son "filtre rouge". Un œil averti remarquera les quelques effets ajoutés (ou enlevés) pour l'édition en 3D, mais dans l'ensemble je préfère le visionner ainsi (et ma nostalgie aussi).
Si à tout hasard tu as un lien ou autre moyen à nous communiquer pour obtenir cette version HD avec e doublage d'origine, je serais volontiers preneur !
Sinon, je trouve que le filtre rouge dont tu parles fonctionne assez bien pour la séquence de "Histoire Éternelle", sans ça je trouve les couleurs froides, ce qui pourtant n'est pas dérangeant le reste du temps.
Simple montage entre l'image de mon blu-ray et le son de l'ancien doublage que j'ai depuis longtemps Pour la scène "Histoire Éternelle", je trouve qu'elle devient vraiment plus lumineuse et grandiose ainsi, et qui contraste énormément avec le reste du film assez sombre finalement (après voilà quelques extraits ne peuvent donner qu'un petit aperçu). Pour ce qui est du filtre rouge de la version habituelle, après c'est un question de goûts et d'habitudes.
DisneyWorld a écrit:
Une vidéo très intéressante qui offre une rétrospective sur un conte qu'on ne présente plus et qui a été adapté deux fois par Disney. Les deux Youtubeurs présentent avec joie, bonne humeur et intérêt les origines de La Belle et la Bête et traitent de ses nombreuses adaptations.
Entre le rythme dynamique et le propos intéressant à la structure soignée, une super vidéo de grande qualité ! (oui je relance après des mois, je l'avais vu à sa sortie mais sans commenter, et elle mérite grandement d'être regardé)
Walt DisneyWorld
Âge : 30 Messages : 352 Localisation : Dans le monde de mes rêves Inscription : 13/10/2013
hello vous avaient remarquer, quand la bête offre la bibliothèque a la belle. elle le remercie en disant : "merci infiniment" vous avais remarquer dans le blu ray il l'ont changer par rapport a la VHS, remarquer la nouvelle version, sa fait tellement nunuche...
le meilleur doublage et celui de 91 avec lucie dollenne
et quel dommage de regarder se superbe film en HD Bluray avec se doublage de 2001. je reve qu'un jour on pourra le voir un jour en HD avec l'ancien doublage...... car je ne m y habitue toujours pas....
Une petite anecdote sur la chanson du générique du film: Savez-vous que Céline avait refusé initialement cette chanson avant de l'enregistrer?
Céline Dion devait à l'origine faire la chanson du générique de fin du film Fievel au far west, Dreams to Dream, elle avait même enregistrer la chanson qui était prêt. Hors, quelques jours plus tard après l'enregistrement, Linda Ronstadt (qui avait fait celle du 1er film), qui avait refusé la chanson au départ, change d'idée et Speigberg écarte donc Céline pour engager Linda. Céline est dévasté et très déprimée d'apprendre qu'elle fut écartée par Speigberg. Et quelques jours plus tard, Disney, ayant entendus Where Does My Heart Beat Now à la radio, propose à Céline d'enregistrer la chanson Beauty and the Beast. Vu qu'elle avait été viré de l'autre, elle refuse la chanson. Elle l'accepta d'enregistrer seulement après avoir visionné le film lors des projections tests à Los Angeles (et le film était non finalisé à ce moment là). Et finalement, ce revers sera bénéfique, la chanson Dreams to Dream et le film n'irons pas bien loin, alors que Beauty and the Beast, autant la chanson que le film, est un grand succès.
My favorites heros: Winnie the Pooh, Simba, Buzz and Dumbo
Et moi, j'ai jamais compris pourquoi, Céline Dion, n'avait pas chanté la version française ? Elle était déjà connu en 1991, problème de disponibilité, sans doute !
Le vieux rêve d'une fan, le 9 Mai 2014: la belle et la bête en musical:
Même si elle était connue, Céline Dion n'a réellement vraiment percé en France qu'avec l'album D'eux en 1994. C'est vraiment l'album composé avec Jean-Jacques Goldman qui lui a octroyé son statut de Superstar. Liane Foly n'était pas non plus une superstar d'ailleurs, mais je crois que souvenir que c'était Aznavour qui l'avait suggéré pour former ce duo (mais ça remonte loin, j'en suis plus très sûr). Il faut aussi garder en tête qu'au début des années 90, on ne cherchait pas forcément à mettre une tête d'affiche pour promouvoir un film en France. C'était plus une démarche artistique qui proposait une interprétation française pour chaque chanson, associé à une grande voix du moment, histoire de faire un peu la promo via les radios. Quelque chose qui a perduré jusqu'à Atlantide, avant que Disney l'abandonne jusqu'à La Reine des Neiges qui a relancé l'idée.
Les années 90 et de nos jours n'ont pas la même démarche en même temps, la transition s'étant fait durant les années 2000 et l'émergence d'Internet. Par exemple, si dans le milieu des fans on savait que Jean Reno était Mufasa, la promo du film n'a absolument jamais exploité cet élément. En même temps, un film animé Disney était un tel évènement en ce temps là, que Disney n'avait pas besoin d'y accoler un nom pour que le film soit un succès. Les chansons réinterprétées en VF étant au plus un bonus annexe. Aujourd'hui, c'est pratiquement la démarche inverse, il faut obligatoirement une tête d'affiche pour espérer faire parler d'un film Disney.