Disneyland Paris, le rêve ébréché...

C'est bien alors. Et c'est vrai, si elle a apprécié au bout du compte d'avoir fait l'attraction, c'est ce qui compte. En fait c'est une fausse trouillarde ta fille

Moi je suis très anxieuse depuis toujours (faut dire que je souffre d'autisme Asperger) et souvent les adultes ne comprenaient pas pourquoi j'avais peur de tout et m'enguirlandaient. Ca ne m'a pas laissé de bons souvenirs.

Je m'installe pour découvrir ce qui t'est arrivé.

Une suite très sympa. Pour ta fille je ne peux que comprendre mon fils est un peu pareil.

j'adore comment c'est raconté! je m'installe aussi!

Nous sommes installés, donc j'en profite pour aller me repoudrer. En sortant des commodités, j'aperçois un attroupement dehors, devant la sortie côté Star Tour, autour de Tic et Tac. Les gens sont en demi-cercle et passent les uns après les autres comme à la bonne vieille époque. Ni une, ni deux, je cours récupérer mes choupettes. Mais le temps de sortir, la configuration n'est plus du tout la même. Deux CMs sont arrivés, placés des cordes et une queue s'est déjà formée pour rencontrer les deux compères. Déception. Je ne suis vraiment pas fan de cette politique, même si elle a le mérite de mettre de l'ordre.


De retour à nos places, une furie débarque en haut des escaliers en soufflant. Elle jette sa panoplie de sacs aux pieds de la table juste derrière nous (au niveau de l'escalier donc), puis elle balance la chaise la plus proche du plot en arrière pour y déposer son gamin. Le choc bouscule ma femme en avant. Nous attendons un "pardon" ou un "excusez-moi". Rien. Je tourne donc la tête vers cette dame et lui adresse un regard plutôt noir. Elle me regarde à son tour et se met à souffler comme si elle ne me voyait pas. Son garçon chouine. "Oui, mon loulou. C'est la seule place. Papa arrive. Il est parti chercher à manger." Elle ne ravance pas son drôle, du coup, comme il n'arrête pas de bouger, sa chaise n'arrête pas de heurter celle de ma femme. L'ahurie regarde de tous les côtés par des mouvements de tête secs. Une partie de l'Hypérion est encore fermée. Il y a des places disponibles, mais elles ne permettent pas de voir le spectacle en contre-bas correctement. Son enfant émet des sortes de jérémiades quelle est la seule à comprendre (ou alors cela fait parti du film qu'elle se passe dans la tête). "Oui, je sais, mon loulou. Tu ne vois rien. A la limite, tu pourras te mettre debout ou alors tu t'assieras sur le plot." Mais biensûr... Elle n'aurait pas vu une marmotte courir après une feuille de papier d'alu, par hasard ? Elle souffle, encore et toujours, comme le loup sur les maisons des petits cochons, mais personne ne s'envole de sa place... Son téléphone sonne. "Bah alors ! T'es où ? Tu fais quoi ? Bah non, y'a pas de place ! Et puis, il a fallu que je m'occupe des affaires et de loulou toute seule en plus !" Et tandis qu'elle discute, la partie jusqu'à maintenant fermée s'ouvre et des personnes commencent à prendre place, dont une petite fille qui arrive en haut des escaliers et commence à appeler ses parents. Et là, attention magie ! L'autre raccroche au nez de son mari d'un "Attends ! Attends ! Ca ouvre ! J'y vais ! Je te laisse !" Elle chope ses sacs et pars en trombes. "Reste tranquille mon loulou ! Maman revient vite !" Elle bouscule la petite fille qui tombe sur ses fesses. Elle n'y prête attention que lorsqu'elle aura littéralement jeté ses sacs sur une table libre à deux/trois mètres de là dans un fracas sans nom. Elle n'aidera pas la pauvre chérie. Elle l'a regarde juste et lui balance un "Désolé, hein ! Mais là..." Et elle regarde la position qu'elle vient de "réserver" comme pour se justifier. Elle récupère son mioche avec autant de délicatesse qu'elle l'a déposé et va s'assoir.


Nous sommes un peu sur les fesses de cette rencontre hystérique. Je regarde mon épouse. Nous levons les yeux au ciel, enfin au plafond. Mon regard se pose alors sur le passage juste en-dessous de nous. Je prédis à ma chérie que, vu comment les gens agissent, il y en a bien un qui va venir se positionner à cet endroit, juste devant nous. "Oh ! Mais non ! Quand même !" me répond-elle. Le spectacle commence. Quelques minutes passent, l'ambiance s'installe. Nous profitons comme des VIP en loge en finissant notre repas. Mickey va arriver sur scène. C'est le moment choisi par une femme et sa poussette pour venir se placer devant nous, dans le passage, téléphone/tablette à la main. Elle essaie de se prendre en selfie, mais n'y arrive pas. Et pour ce faire, elle tourne donc le dos à la scène et elle fait face au public qu'elle ennuie littéralement. Parce qu'il n'y a pas que nous qu'elle embête en agissant de cette manière. Mais elle occulte complètement la situation. Elle ignore le monde (et cela montre bien la mentalité, ces personnes peuvent être confrontées à une ou vingt autres qu'elle va sciemment ennuyer, cela ne la dérange pas). Je sens en moi le côté obscur m'envahir. Mais vraiment. Je ne vois plus rien d'autre que cette nana. Rares sont le personnes qui m'ont vu m'énerver. Je suis toujours calme. J'encaisse. Je trouve des excuses. Je sors rarement de mes gonds. Mais quand cela arrive, il est trop tard pour celui ou celle qui est l'objet de ma colère. Un peu comme le mode berserker de Wolverine. Elle nous bouche la vue et persiste à vouloir se prendre en photo. Arrive alors son mari, qui va lui proposer de la prendre en photo. Sauf que, pour voir l'écran en question, ce n'est pas une photo, mais une vidéo qu'il est en train de tourner. Je décide d'intervenir, poliment. "Excusez-moi !?" Pas de réponse. "EXCUSEZ-MOI !?" (un peu plus fort). Pas de réponse. Je me dis alors que je suis confronté à un étranger qui joue au con. Je monte d'un cran dans le manque de politesse et je siffle. Toujours pas de réponse. Je renouvelle l'opération un peu plus fort. Rien. Arrive alors une technique qui a toujours fait ses preuves : le cri primal. Je n'aurai donc besoin que d'un "WAOH !" court, mais puissant, qui aura le mérite d'interloquer toutes les tables autour de nous (puisque ma femme m'a expliqué qu'à partir de ce moment un silence de mort s'est installé). Le type se retourne et me fait un mouvement de doigt au niveau des oreilles comme pour compenser sa barrière de la langue supposée avec le langage des signes. Mouvements que j'interprète donc pour m'indiquer qu'il n'entendait pas. Je me conforte dans l'idée que j'ai à faire à un étranger de nationalité indéterminée. Je m'exprime alors en anglais : "Please ! Just move ! We can't see anything..." Et là, ce monsieur me coupe la parole d'un "Hey ! Tu cries pas ! Tu m'parles pas com'ça !" Aaaaahhhhh ! Il est français. Il me tutoie. Consciemment ou non, il ne voit pas où est le problème. Et son mouvement de main précédent était plutôt destiné à me signifier un message du genre "Non, mais ça va pas, là ?". Je m'exprime donc en français cette fois-ci, mais pas forcément d'une voix calme vu qu'il m'a vraiment pris pour un débile : "Maintenant ça suffit. Vous vous poussez. Vous êtes en train de gêner tout le..." "Tu cries pas ! Tu m'parles pas com'ça !" me coupe-t-il encore la parole. Je ne sais pas vraiment, où il veut en venir. Ma femme et mes filles m'ont avoué ne plus m'avoir reconnu. J'avais un autre regard, des traits de visage tirés. Une autre personne venait de prendre ma place à la table. Ma femme qui me serrait le bras m'a expliqué qu'elle avait senti mes muscles se contracter d'un seul coup. Quand je lui ai répondu, je ne criais plus, je hurlais, du plus profond de ma gorge. Pas une voix maîtrisée quand on parle pour exprimer les différents sentiments. Non. Là, c'était vraiment à gorge déployée. Un cri de grizzly. "Tu veux pas que je te cries dessus, mais ça fait trois heures que je t'appelle, pauvre con !" Si vous avez vous Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr, il s'est passé la même chose dans ma tête que dans la sienne quand il est tapi dans l'ombre et qu'il projette d'immobiliser un garde au début du film. J'avais anticipé tout ce qui allait suivre s'il osait encore mal me répondre. Je savais comment j'allais lui sauter dessus, lui coller une série de coups au visage, le balancer par-dessus la balustrade et le suivre en sautant à mon tour pour le terminer. En une fraction de seconde, j'ai vu toute la scène. Le séjour aurait été terminé. Tout cela était suspendu à sa prochaine réponse... Qui n'arriva jamais. Je pense qu'il a dû voir la même chose que ma femme. Je pense qu'il a adopté la même stratégie que ces animaux qui se gonflent pour donner le change à des prédateurs pas très motivés ou de ce qui peut se passer dans les vestiaires quand les sportifs mesurent leur performance double-décimètre à la main ou encore quand il s'agit de savoir qui va uriner le plus loin dans la neige/le plus haut sur le mur. Je pense qu'il a compris que s'il s'entêtait, ça ne serait pas bon pour lui. Moi, j'étais prêt à bondir. Je n'aurai pas attendu la fin de sa phrase pour passer à l'action. Mais non... Il s'est écarté avec sa pouffe. Le pire, c'est que je suis certain qu'il n'a même pas envisagé le fait qu'il n'y avait pas que nous qu'ils gênaient (ni même qu'il pouvait gêner qui que ce soit!). Ma femme m'a fait remarquer par la suite que plus personne n'a emprunté ce passage jusqu'à la fin du spectacle. Ce qui nous a fait sourire, amèrement. Mes filles se sont replongées dans le spectacle. Je dois avouer avoir eu un plus de mal. Tous nos espoirs pour ce séjour venaient de disparaître. A partir de cet instant, plus rien n'aura la même saveur. Un raz-le-bol complet s'installe vis-à-vis de tout ce que nous avons rencontré jusqu'à présent. Ce séjour prend un virage décisif : celui de se dire que nous venons de claquer nos économies dans un parc qui n'est plus celui que nous connaissions.

[quote]Un cri de grizzly. "Tu veux pas que je te cries dessus, mais ça fait trois heures que je t'appelle, pauvre con !" Si vous avez vous Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr, il s'est passé la même chose dans ma tête que dans la sienne /quote]!!!
et personne d'autre que toi n'a osé lui faire remarquer qu'il génait tout le monde cet abruti ?

Je comprends mieux ton désarroi et la désolation de ton séjour .
Rien de pire que de voir toute la bêtise humaine dans sa splendeur , et pour les 25 ans , il y aura toujours des gens pour se croire seuls au monde : Ils ont payés .
En plus ils étaient français , ils savaient qu'ils gênaient mais ils s'en foutent .
Est ce la faute à disney si ces gens la se comportent ainsi ?
Peut être que si un ou deux cm étaient présents ils seraient intervenus , mais j'en doute vu ce qui s'est passé avec moi le dernier jour et la passivité des cms.
C'est pour cela que je ne vais plus à l'hyperion , que j'évite les parades , le spectacle nocturne , la multitude de gens entrainent par un calcul mathématique un risque de croiser des c...s et je sais que je ne contrôlerais que difficilement .

Très franchement, quelqu'un d'autre aurait chercher à l'interpeler, j'étais dans un tel état que je ne l'aurai pas entendu. Derrière nous, il n'y avait qu'une table d'enfants, les parents s'étaient mis sur une table juste derrière eux. Là, nous étions la table, juste à côté de ce type. Il était en contre-bas. J'aurai pu lui tapotter le crâne en restant assis à côté de la rembarde (si j'avais été assis à cet endroit !).

J'espère de tout coeur que ce genre d'affluence et d'attitudes sont liées au phénomène des 25 ans. Je vous ferai part de notre petit bilan en fin de TR. C'est une grande leçon que nous avons appris et de grandes décisions que nous prévoyons sur notre futur séjour.

oui c'est sur qu'après cet incident , je comprends très bien ton état d'esprit , c'est( pluto )dur de faire abstraction de la scène qui vient de se dérouler, en plus devant tes enfants , et de repartir dans le parc en toute sérénité !

Affligeant, consternant, ce qu'il s'est passé à l'hypérion et le pire est que ce genre de situations est devenue d'une triste banalité à Dlp ...

lilimax a écrit:

et le pire est que ce genre de situations est devenue d'une triste banalité à Dlp ...

Cast members inertes et absence d'agent de sécurité chargés de maintenir un semblant d'ordre ; un pugilat pourrait avoir lieu sans réaction.

Tout d'abord merci de nous faire partager ton voyage et ta façon de raconter est super.
Ce genre de comportement est devenu habituel malheureusement , le côté obscur de Disney
Ça me rappelle une mauvaise expérience on attendait à crush et un bonhomme me colle comme pas possible mais je ne le laisse pas doubler ensuite il fait pareil une jeune fille et la il arrive à ses fins et nous double, mais honnêtement il collait tellement cette fille que s'en était malsain ,mon mari lui signale son comportement le mec d'une cinquantaine d'année nous répond en gros qu'on est des pauvre con mais le pire c'est une dame derrière qui se mêle en disant que c'est pas grave je peux vous dire que le vieux m'a énervé mais moins que la femme qui préfère se laisser faire .enfin cette histoire nous a éloigné de Disney pendant quelques année, pourtant on viens au parc depuis 1994 et plusieurs fois par ans, maintenant on favorise toujours les basses saisons et en semaine

Quand on en arrive à se pourrir un séjour à cause des autres , j’ai envie de vous conseiller d’aller voir Mickey dans des pays plus civilisé que le nôtre, ou les guests se respectent les uns les autres et où les CM ont la banane du matin au soir . Oui , ça existe :Walt Disney World vous tend les bras .

Alors oui , on va me répondre que ce n’est pas le même budget que DLP , mais ce n’est pas non plus la même expérience, ça n’a même rien à voir ( et je parle en ayant effectué une vingtaine de séjours à DLP et un séjour de 11 nuits à WDW )

C'est un projet que nous aimerions mettre en place. C'est un peu notre rêve. Mais nous souhaiterions partir un bon mois aux States pour vraiment profiter du pays. Du coup, côté budget, ça pique un peu. Peut-être qu'un jour... DLP, peut-être qu'avec la reprise à 100% américaine les choses vont bouger et pas uniquement sur le côté marketing ?

Je comprends tout a fait ta "rage" devant ce bonhomme qui se fiche de toi.
C'est incroyable l'état dans lequel il faut se mettre pour être entendu.
C'est certain cela gâche un peu les choses.
Tes photos de l'hôtel désert sont superbes.
J'aime beaucoup ma balader le soir quand il y a moins de monde et profiter du calme après uen journée dans la foule.

Tout à fait disneyworld est une expérience qu'il faut faire. J'y suis aller 4 fois est vraiment aucune déception ,dépaysement total , je conseille à tous de faire ce voyage au moins une fois dans sa vie mais attention le retour à la réalité est très très difficile

Fin du spectacle et fin de notre repas, nous allons nous dégourdir les jambes et l'esprit avec un peu de reconnaissance shopping. Mais il y a trop eu de choix pour l'adulte que je suis dans cette boutique Star Wars. Il va en falloir plus pour me remonter le moral, pour nous remonter le moral. Une petite vérification horaire et nous projetons d'aller chanter avec la Reine des Neiges (parce que le titre du show, mine de rien, c'est bien "Chantons avec la Reine des Neiges" !). Nous savons que nous approchons du but. Comment ? Et bien par cette mini-vague humaine qui doit sortir du spectacle précédent et qui s'étale (encore) sur toute la largeur. Il y a pourtant une démarcation avec une corde. La partie de gauche concerne les personnes qui vont attendre la prochaine "séance" et la partie de droite permet aux autres de quitter cette partie du parc. Nous ne sommes pas les seuls et pourtant impossible d'évoluer. Nous sommes quasiment dans la peau de Simba quand il est pris dans le flot du troupeau de gnous affolés. Sauf que là, personne n'a l'air appeuré, mais ils adoptent plutôt l'état d'esprit "rien à carrer". Nous finissons par rejoindre la file d'attente, dans laquelle certaines personnes n'ont pas compris que les poussettes doivent être laissées à l'extérieur. Et quel meilleur moment pour leur signaler que lorsque la foule est bien compacte autour d'elles ? Bousculades, pieds écrasés, enfants en cris... Si seulement j'avais les pouvoirs d'Elsa... Nous entrons et prenons place au milieu des gradins (milieu en dans la hauteur, milieu dans la longueur). Quand des personnes sont à peine installées derrière nous qu'elles entament une séance de massage de nos dos avec leurs pieds et leurs genoux. Ni une, ni deux, pour ne pas perdre de temps, je me lève, je les regarde et en leur disant : "Non, mais là, ça va pas être possible !", nous optons pour la position la plus haute possible. Le spectacle commence. Je serai très vite agacé par la double traduction français/anglais qui, pour quelqu'un qui comprend la langue, a un effet rde épétition gênant. Et puis, quel intérêt de se donner la peine de donner des représentations en français et en anglais si c'est pour avoir à faire un cet écho ? De mauvais poil, moi ? Vraiment, je ne vois pas pourquoi...


CHANTONS LA REINE DES NEIGES ! Tout le monde n'a peut-être pas compris le concept caché derrière ces mots. Alors que le public est invité à CHANTER, le succès est loin d'être rencontré. De notre côté, la famille chante et s'éclate. Il y a une section centrale VIP dans les gradins qui est filmée tout d'un coup. Personne ne chante. Le fait d'être filmés apathiques en dérange certains, mais ils se contentent de regarder ailleurs au lieu de se prendre jeu (ils sont plus ennuyés d'être simplement filmés que d'être filmés en train de ne rien faire). Personne ne chante dans cette tribune. Les allemands (ah tiens !? Ça change des espagnols et des anglais ! Ils ont dû se tromper d'endroit !) à côté de moi ne calculent rien du tout. Vraiment... A quoi bon ? Nous pourrions nous en moquer. Nous pourrions nous concentrer uniquement sur nous-mêmes. Mais nous nous faisons tellement embêter par ces mêmes personnes dans la file d'attente que nous nous demandons de quoi elles profitent finalement si elles ne participent pas ? Il y a un fossé entre nos mentalités que nous ne parvenons pas à franchir. Le spectacle se termine et je m'aperçois que nous allons être super bien positionnés pour sortir les premiers, puisque la sortie s'effectue par le haut ! C'était sans compter sur les deux dindes en bout de rangée qui restent assises et nous bloque le passage alors que tout le monde commence à sortir. Je pense qu'elles devaient attendre le générique de fin et patienter pour une éventuelle scène bonus... J'aurai pu me mettre à genoux et hurler un "Pourquoiiiiiiiiii ?" en levant les bras au ciel dans un éclat d'orage... Mais non, au lieu de ça, nous avons fini par les enjamber.



Nous décidons de nous laisser tenter par l'invitation faite à la fin du spectacle d'aller visiter le village d'Arendelle (et ça permettra au troupeau de gnous de se disperser!). Le concept de village nous échappe un peu. Il y a six ans, il y avait bien un village à cet endroit dans lequel nous marchions jusqu'à rencontrer le Père Noël. Là, comment dire ? … Nous nous arrêtons à la première cabane. Nous sommes sur le point d'acheter des poupées et puis nous nous disons que nous allons d'abord visiter le village de la Reine des Neiges. La visite sera courte, parce qu'il s'agit d'une impasse dans laquelle se trouve un traineau... Waouh ! Quatre cabanes pour un village !? Le Père Noël se sert bien la ceinture, décidément. Nous revenons sur nos pas, vers cette première cabane. La CM mettra un peu de temps à dégivrer son visage quand nous passerons en caisse. Comment lui en vouloir finalement ? A leurs yeux, nous faisons partie de cette masse de personnes irrespectueuses qui tendent les produits sans formule de politesse. Nos "bonjour", "merci", "au revoir" n'y changent rien. Nous sommes même agressés quand nous souhaitons opter pour le shopping express : "Ah mais non ! Ici, ce n'est pas possible !", en pinçant le nez comme on sent une odeur indésirable. "Et puis, c'est avant 15h ! Après ça ne fonctionne plus !" Un détail que Quentin s'est bien gardé de préciser. Nous ne sommes plus à ça près. Il n'y a que lorsque les filles paient elles-mêmes leurs poupées qu'un sourire et de l'amabilité sort de cette personne. Victoire !




Nous repartons vers Fantasyland. Nous allons nous laisser tenter par le carroussel de Lancelot. Cinq minutes d'attente annoncées. Trente minutes attendues. Incompréhensible ! Il y a les gens sur les chevaux. Il y a les gens le long des barrières autour du manège qui attendent leur tour prochain et il y a ceux qui n'ont pas encore été "triés" qui attendent dans la file. L'attraction ne fait que s'arrêter en cours de route avec le message : "Restez bien en place. Nous allons redémarrer d'ici quelques instants." Systématiquement. Puis, elle redémarre. Quand nous sommes sur le point d'être comptés, les personnes avant nous mettent déjà trois plombent à s'installer et lorsque cela est fait, tout le monde attend en se regardant dans le blanc des yeux. Le CM commence à nous faire passer et s'absente tout d'un coup en laissant la barrière d'accès ouverte. Que se passe-t-il donc alors ? Plutôt que d'attendre et bien toutes les personnes de la file pénètrent dans cette section d'attente pour le prochain tour sans chercher à comprendre qu'il n'y aura donc pas assez de place pour tout le monde. Nous étions déjà passés quand cela arrive. Quand cette zone sera tellement blindée que plus personne ne peut passer, je constate que l'ensemble de la file d'attente et remplie de monde. Comment ne pas arriver à ce genre de résultat avec une telle organisation ? Le tour en cours n'échappera pas à la règle. Il s'arrête . Le CM avertit tout le monde, encore. Puis, c'est à nous. Mais compte tenu du volume de personnes passées, c'est une foire d'empoigne qui a lieu. Les gens se jettent sur les chevaux. Un véritable jeu de chaises musicales. Nous parvenons  à trouver nos montures, mais pas en ligne comme nous l'aurions souhaité. Je commence à en avoir raz la casquette de cette perpétuelle frustration née de la bêtise. Installés, nous allons attendre de longues minutes que les CMs dégagent le surplus de malheureux qui errent à la recherche d'une place qui n'existe pas. Cette mission remplie, l'attraction démarre, puis s'arrête. Le message nous dit de ne pas bouger. Nous repartons et nous sommes enfin délivrés ! Il ne me semblait pas avoir opté pour l'option "pourrissage de séjour". J'espère qu'elle était gratuite au moins...

Je m'installe!

Hein??? Le carroussel en panne jamais vu.. est ce que ce ne serait pas des guests pourris jusqu'à la moelle qui se leveraient en cours d attraction et dc obligent les cm à arrêter ?

Je m'installe ! Interloquée par le titre et le début du récit, je m'empresse d'aller lire la suite !

Je ne suis même pas étonnée par tes mésaventures j'ai connu les mêmes à illumination en juillet et octobre dernier.

Une suite très sympa en dehors de ça.

Et bien quand ça s'enchaîne mal... mais est-ce que la chute de bonne humeur n'a pas exacerbé le sentiment de frustration en faisant entrer dans un cercle vicieux??? En tout cas c'est fort dommage pour votre séjour

Alors pour être 100% honnête... quand j'ai commencé à lire, pourtant moi, la grande passionnée de littérature, je me suis dis "euuuhhh je comprends rien, je sais pas à quoi il se shoote mais je comprends rien..." et puis... rapidement, très rapidement, j'ai trouvé la narration de ton récit juste superbe!

J'ai l'impression de vivre l'aventure entre tes femmes et toi, franchement Bravo!

Je suis assez dépitée pour vous, pour le déroulement de votre séjour jusqu'à maintenant, même si il y a eu des bons moments, le comportement des "autres" à un certain impact sur votre aventure...


Vivement la suite!!!!

Bonjour,j'ai eu la même chambre que toi en novembre 2014,mais il me semblait que c'était la 1332,par contre j'avais bien aimé la taille et la disposition avec celle que j'ai eu lors de notre dernier sejour,la 1250 que j'ai pas apprécié du tout!!
J'ai eu la même mésaventure a hypéron,j'essaie de rester cool à Disneyland parce qu'au quotidien je suis très impulsif,et la je me connais si je m'emporte ça signerait la fin de notre sejour...
Tu y es allé à quelles dates parce nous du 15 au 18 sur les 4 jours nous n'avons eu aucuns répits en terme de fréquentation comme d'incivilites!!
Ensuite je n'ai pas compris non plus,aucune mise à jour que ce soit sur les panneaux ou,sur l'application des temps d'attente...Y a t'ils un topic pour se plaindre de l'appli officielle?

En fait le problème est que nous pensons être tranquille en basse saison et que l'on subit tout ce que l'on chercher à éviter.