Ce voyage sur la côte sud-est des Etats-Unis a été mer-ma-fan comme j'aime le dire (merveilleux, magnifique, fantastique). Une autre vision de l'Amérique en Louisiane, du paradis à revendre dans les Bahamas, de la nature capricieuse et du bling-bling pépé en Floride et de la magie à Orlando entre sorciers et Mickey. Différent de notre road trip en 2012, ces deux voyages resteront gravés dans ma mémoire.
Il est temps maintenant de partager avec vous ces délicieux moments et de graver sur la toile nos folies, péripéties, aventures, délires, orgies de bouffe et plein d'autres choses encore !
Vous êtes prêts ? C'est parti !
Jour 1 (12 octobre 2014) : Bruxelles – Orlando : airport madness (part I)Alors que l'aube pointait le bout de son nez au-dessus des collines, la jeune damoiselle aux cheveux noirs comme l'ébène, princesse de Jenesékoua, ouvrit les yeux et s'étira sur son lit à baldaquins dans la plus haute tour de la plus grande forteresse de Melen.
Hum, le récit est enjolivé là et moi, j'aime dire toute la vraie vérité vraie. Alors, reprenons l'histoire de ce voyage au début et remontons quelques instants plusieurs mois en arrière...
En février dernier, une idée a germé alors que je traînais sur des sites de réservations de vol...pourquoi ne retournerai-je pas en Floride comme voyage de fin d'études ? Les prix des avions étaient abordables, j'avais une petite somme de côté et je savais que j'allais encore bosser tout l'été alors ni une, ni deux, j'ai commencé à faire des simulations pour un futur voyage. Cette année, pas question de partir l'été ; j'avais envie de profiter de mes derniers mois de liberté et surtout de la -sûrement- unique (en tant que probablement futur prof...eh oui, vous voyez pour le moment, je ne suis pas encore sûre de ma carrière
) possibilité pour moi de partir en octobre et de réaliser un de mes rêves : passer Halloween aux Etats-Unis. J'adore l'automne, octobre et Halloween mais cette fête se perd de plus en plus chez nous depuis ses débuts. Une fois mon planning approximatif fait, j'ai contacté THE compagne de voyage, celle avec qui je me tape toujours des barres de rire, celle avec qui on est sur la même longueur d'onde niveau vacances/voyages, bref, j'ai appelé Carole. On s'est emballée plus vite qu'une Ferrari à Monaco et ni une, ni deux, c'était décidé, on partait !
Si vous commencez à nous connaître, vous ne serez pas étonner de remarquer qu'au départ le « petit » voyage de 2 semaines en Floride s'est rapidement prolongé en voyage de 25jours avec un crochet en Louisiane et une croisière Disney dans les Bahamas -les gros craquage de slip-.
J'ai retourné les dates dans tous les sens pour enfin arriver à notre itinéraire de base (bien sûr légèrement remodifié au cours de la planification) que vous avez dans le premier message ou sur notre blog. Les réservations se sont enchaînées, étalées entre février et octobre : d'abord la croisière, puis Walt Disney World, l'avion... Les mois ont filés à une vitesse grand V et je me suis retrouvée début octobre avec encore une dizaine de jours à préparer. Le 11 octobre, après 5heures de Tetris, je bouclais ma valise, prête à vivre un voyage de rêve.
Je me la joue déjà gangsta
Maintenant que le prologue est posé, revenons à nos moutons en cette matinée du 12 octobre 2014...
5 heures du matin, la maison est calme jusqu'à ce que mon réveil sonne. Les yeux à peine ouverts, je saute du lit pour me préparer et finaliser les dernières « check list » (je suis une grande stressée de la vie et je fais des listes pour tout
). Bain, coiffure, maquillage, fermer la valise (19kilos), le trolley (9kilos) et le sac à main (lourd...un sac à main de femmes et d'une femme qui adore la photo/vidéo) ; passeport/permis/dollars/appareils et chargeurs de toutes sortes (cette année, je me suis prise pour la Fnac)/itinéraires et réservations...le principal est là ! Oups, j'en oublierais presque mes culottes ! ^^
A 6h10 avec 10 minutes de retard sur le planning (sans retard, c'est pas drôle), je quitte la maison. Mes parents me conduisent jusqu'à l'aéroport mais avant de foncer sur Zaventem, un dernier arrêt...au MacDo. Pour manger ? (je ne vous l'ai pas déjà faites cette blague-là l'année dernière avant le Japon ?
) Non, non, pour chopper ma pote, Carole sur le parking à Ans. On case les valises (nous, partir chargées, ja-mais!
) et on est en route pour une bonne heure jusqu'à l'aéroport de Bruxelles. Mes parents nous accompagnent dans le terminal (ma mère se serrait bien glissée dans ma valise pour retourner à Orlando mais cette fois c'est sans elle). Avant de faire le check in, je suis déjà en mission : j'ai oublié de mettre un name tag sur ma valise alors je file au bout du terminal dans un shop pour acheter deux étiquettes en plastique (rose, je suis une vraie fi-fille) pour 6,50euros soit pas si cher que ça pour un aéroport.
A 7h50, on sort du check in où on a dû répondre aux questions habituelles quand on part aux States quoiqu'un peu renforcées depuis les récentes menaces/attentats. Vu que Govoyage avec qui j'ai réservé les vols nous a encore fait une bonne blague (aaah, qu'ils sont comiques ceux-là) en changeant nos horaires de vol ne nous laissant plus qu'une heure trente d'escale à Philadelphie pour passer les douanes et cie, je demande si on aura le temps : « oui, oui, en 45minutes grand max. C'est bouclé normalement ». Boh, on verra, rien ne sert de stresser maintenant.
A 8h10 (oui, je suis une maniaque de l'heure pour le moment, mais ce sera nettement moins le cas les autres jours
), on dit au revoir à mes parents avant de passer les contrôles de passeport puis des sacs sans trop de monde devant nous. On remarquera que les gars des contrôles font beaucoup plus attention et regardent bien les liquides. Carole se fera même contrôler sa valise à la main à cause...de son gros carré de savon de Marseille qu'elle a pris pour nos lessives ! ^^
En 20minutes, les procédures péchi (pénibles et chiantes) sont bouclées et nous voilà dans le terminal des vols internationaux à la gate B01...non, j'ai dû mal lire...si, si, B01 ! C'est bien la première fois qu'on est à la première gate et non pas au bout du terminal !
Comme nous n'avons pas encore petit déjeuné, on dépense nos derniers euros pour un mois dans un shop. Mon Dieu, que c'est cher les aéroports, surtout en Europe (au Japon, pas de hausses de prix) ! J'opte pour un smoothie banane-noix de coco-ananas et frozen yogurt (5,20euros) et un paquet de Bits paprika. Carole fait dans le traditionnel avec un pain chocolat (2euros) et une bouteille d'eau (2,50euros).
A 9h45, en embarque selon des groupes. Par contre, il faudra m'expliquer pourquoi ils ne font pas embarquer de l'arrière à l'avant de l'avion ; ça éviterait bien des bouchons lors de l'embarquement ! Quelle déception dès qu'on met les pieds dans le vol US Airways US751 : un petit 757-200 avec deux rangées de 3sièges et surtout, oh impitoyable injustice, pas d'écrans individuels ! Pour nous, qui n'avions pas prévu le coût, c'est une catastrophe...que va-t-on faire pendant 8h35 ?
A 10h45, on décolle dans notre avion US Ryanairways à nos places -proches du réacteur comme souvent- 14E et 14F. Une heure plus tard, alors que le film
Days of Future Past (que j'ai déjà vu) vient de débuter sur les petits écrans collectifs, le service du repas de midi débute. On a droit une plateau repas, une verre de vin et des softs. Je me dit chouette, du vin ! Mais je déchante vite que je vois le « vin » : de la piquette blanche dans une tétrabrique digne de ne contenir que du jus de fruits et encore. Aaaah, je me sens pauuuuvre !
Pour le repas, c'est salade de pois chiches (un aliment qui provoque des flatulences dans un espace confiné contenant des centaines de personnes pendant plusieurs heures, quelle bonne idée !
) avec petit pain et beurre, choix entre poulet ou pâtes (ce sera pâtes -raviolis ricotta épinards- pour nous deux ou comme dirait le steward qui essaye de traduire en français les annonces : « ravioles de pinsons ») et petit gâteau chocolat/coco. On arrose le tout de l'infâme jus de chaussette et d'un bon Diet Coke. Le repas n'est pas mauvais même si mes 3raviolis se battent en triel (ah bon c'est trio, pourtant, un duel, un triel
). Le dessert est plutôt pas mal.
Pendant le vol, on sera pas mal désorientées sans TV pour nous indiquer où on est et combien de temps de vol il reste. Pourtant, j'avais mis ma montre à l'heure Eastern Standard Time. Quand on posera la question au steward il nous répondra : « au-dessus de l'Atlantique ». Merci, ça je l'aurais bien dit aussi !
Déjà qu'il s'était planté en disant l'heure américaine avant de décoller !
Carole aura le bras frigorifié à cause de son hublot mal isolé, moi je tenterai de regarder un épisode de
Parenthood, un de
About a boy (nul sans Hugh Grant et Nicholas Hoult), un morceau du late show de Jimmy Fallon et une partie de
The Monuments Men. Mais dur, dur de suivre sur un petit écran placé loin devant nous au milieu de la rangée. Vers 12h, heure ricaine, on reçoit un snack : mini pizza à la Méditerranéenne et un panini au chocolat chaud (qui était vraiment bien bon).
On remplit le papier des douanes (non, je n'amène pas de la terre et des bovins)
Oui, Carole sait mettre deux doigts dans son hublot!
Le snack
Bonjour Philly
Après un vol plutôt pénible, on arrive sur Philadelphie. Lors de l'atterrissage, on discutera avec notre voisin, un flamand habitant Philadelphie et aimant Liège (qui n'aime pas cette ville et ces habitants ? <3). A 13h06, les roues sont posées sur le sol américain. C'est parti pour un contre-la-montre dans les dédales de l'aéroport de Philadelphie.
Votre mission, si vous l'acceptez, est d'effectuer toutes ces étapes en moins d'1h15.
1) Passer les douanes. Nous sommes le seul vol à avoir atterri, pas une grande queue donc...mais seulement 5 bureaux ouverts sur une trentaine ! Et en plus, on tombe sur la file qui fait passer avant nous les chaises roulantes et les membres du personnel. Devinez quoi ? Pas de chaises roulantes pendant 25minutes puis 3 s'amènent d'un coup ainsi que deux équipages de 7personnes !
Bonjour, nous nous appelons malchance. En plus, les agents font vraiment la gueule -le bon stéréotype- et posent plein de questions (j'ai même entendu demander à un gars pourquoi était-il célibataire et voyageait-il seul
).
2) Récupérer vite fait les valises.
3) Voir où on doit redéposer les valises sans se gourer (2tapis différents selon la destination) mais ça c'était assez bien indiqué.
4) Filer à l'autre bout de l'aéroport (du terminal C au terminal A).
5) Passer les contrôles qui prennent une plombe. Je me fait mettre dans une file à part où ils effectuent sur main un test pour détecter les produits chimiques. Ils essuient les deux mains avec un petit bout de papier qu'ils placent ensuite dans une machine. Enfin, après 30secondes, celle-ci te dit si tu es clean ou pas. C'est la première fois que je voyais ça. La sécurité est vraiment renforcée ! Bien sûr, après on passe dans le fameux scanner qui nous voit tout nu et Carole se fera même palper. Les contrôles les plus pénibles qu'on ai jamais passés !
6) Il faut maintenant chercher la bonne gate...à l'autre bout du terminal !
7) Garder le sourire malgré que tous le personnel tire une gueule de 100pieds de long. Philadelphie, aéroport de gens désagréables, bonjour !
A 14h25, on s'affale sur un siège devant notre gate, la A20. 5 minutes plus tard, on embarque.
Yes, we did it ! Par contre, je la retiens la meuf à Bruxelles : « oui, oui en 45minutes tout est fait » ! Hum, hum.
Nous voici quasi télé-transportées puisqu'on se retrouve à la même place dans le même type d'avion. On décolle à 15h20 et 1h15 de vol plus tard, on débarque à Charlotte. Cette fois, on est plus cool. Trois heures d'escale, pas de bagages, un aéroport vraiment chouette...on aurait pas pu faire notre escale-douane là ? Soit. On s'installe au food court et on se dit que si on ne mange pas maintenant, on ne mangera que vers minuit. Je n'ai pas fort faim mais je me laisse prendre par les bonnes odeurs du Quiznos (http://www.quiznos.com/Home.aspx), un fast food qui fait des subs. On va faire moit-moit : un Turkey Ranch and Swiss et un Carbonara. Je ne mangerai que la moitié du carbonara qui était dé-li-cieux et j'emballerai l'autre moitié que Carole finira par manger le lendemain. (8,11$ le sub)
2ème avion
On se contente d'eau
Charlotte Douglas International Airport
'Merica
Food court
Le Turkey
Carbonara